Pourquoi je donne du cannabis à mon fils de 9 ans

Par Invité ,

 

Il est autiste et souffre atrocement. L'herbe apaise ses démons.

 

Au printemps dernier, j'ai rédigé un article sur ma demande d'autorisation d'administrer de la marijuana à but thérapeutique à J., mon fils de 9 ans, qui souffre d'allergies, dans l'espoir de soulager ses douleurs abdominales et son anxiété à l'origine des démons qui le poussaient à se taper lui-même et à agresser les autres.

 

Source: slate.fr

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Après avoir lu des études sur la manière dont le cannabis peut atténuer les douleurs et l'angoisse, et en accord avec son médecin, nous avons décidé de faire un essai. J'ai déjà raconté qu'au bout d'un mois de thé au cannabis et de mini-cookies à la marijuana (mon mari a découvert le pâtissier qui sommeillait en lui), il nous semblait que J. avait l'air plus heureux. Mais c'était difficile à dire. Il passait une bonne matinée, et puis au déjeuner il se remettait à envoyer valser sa nourriture. Nous remarquions pourtant qu'en rentrant de l'école, quand il avait mal au ventre (on ne lui administrait aucune dose de cannabis là-bas), il courait à la cuisine et réclamait son thé et ses cookies. Comme s'il savait que c'était ce qui atténuait ses épouvantables crampes intestinales.

 

Et aujourd'hui, quatre mois après le début de notre expérience avec le cannabis, comment va J.? Eh bien, un soir, il n'y a pas longtemps, il est revenu de l'école et j'ai remarqué qu'un grand changement s'était produit: sa chemise était intacte.

 

Avant la marijuana, J. mangeait des choses qui n'étaient pas comestibles. Cette pratique a un nom: le pica (le pica pousse certaines femmes enceintes à manger de la craie ou de l'amidon). J. mâchait le col de ses t-shirts tout en arrachant furtivement le tissu de bas en haut, qu'il détissait avant d'en avaler les fils. Quand j'allais le chercher à l'arrêt de bus après l'école, tout le devant de sa chemise avait disparu. Son pica était devenu si incontrôlable que nous ne pouvions pas le laisser dormir avec un haut de pyjama (il aurait disparu au matin) ou un oreiller (pareil pour la taie et la garniture). Un ancien édredon de famille a été réduit en lambeaux, et il a même réussi à faire des trous dans une couverture en polaire avec les dents -son régime bio en a pris un coup. Je me suis mise à ne le vêtir que de hauts en coton bio, mais nous n'avions pas les moyens d'en acheter un par jour. Le pire était de le voir crier de douleur aux toilettes, quand ce qui était entré devait ressortir. Je faisais des cauchemars où de longs fils faisaient des nœuds autour d'organes digestifs (bienvenue dans notre vie privée !)

 

Presque immédiatement après le début des prises de cannabis, le pica a disparu. D'un coup. J. dort à présent avec son édredon hypoallergénique en coton et laine bio, qui semble appeler au mâchonnage. Il le tire jusque sous son menton le soir et déclare: «Je suis bien confortable !»

 

Moins d'agressions

 

Ensuite, nous avons commencé à constater des changements sur les bulletins scolaires de J. Son programme est basé sur une thérapie appelée l'analyse comportementale appliquée, qui implique, comme son nom l'indique, une analyse méticuleuse des données. Lors d'une réunion de parents au mois d'août (l'année scolaire de J. est plus longue que les cursus classiques), son professeur a présenté avec enthousiasme son bilan «d'agressions» pour juin et juillet. Une agression est définie comme la tentative ou l'acte de frapper, donner un coup de pied, mordre ou pincer une autre personne. Toute l'année dernière, chaque journée d'école était immanquablement marquée par 30 à 50 agressions, et un jour il est même monté jusqu'à 300. Le tableau de juin et juillet, en revanche, montrait qu'il passait parfois des journées entières -voire plusieurs d'affilée- sans la moindre agression.

 

Autre preuve: le bus. Ces dernières années, l'arrivée du bus scolaire de J. avait été le moment le plus traumatisant et imprévisible de notre journée. J. s'est déjà jeté dans le bus pour frapper le conducteur au visage. Il s'est bagarré avec les assistantes et a essayé de les mordre. Son comportement faisait naître le pire chez les autres: une surveillante du bus (nous plaisantions en disant qu'elle aurait mieux fait d'aller travailler à la prison locale), qui semblait n'aimer aucun des enfants, le traitait d'une façon particulièrement méprisante, allant jusqu'à l'insulter, une fois même en notre présence.

 

Cet été, une nouvelle équipe d'aides et de conducteurs a fait son apparition. J'ai réalisé que ces gens ne connaissaient que «Cannabis J.»-un enfant aux yeux pétillants qui leur dit bonjour tous les matins, va tranquillement s'asseoir et essaie même d'aider à boucler sa ceinture.

 

Un jour, alors que l'assistante habituelle de J. était malade, une dame avec un sourire planant a gentiment accompagné J. à sa descente du bus. Elle me disait quelque chose; et après avoir replacé une méchante grimace renfrognée sur son visage, je me suis écriée à l'intention de mon mari alors que le bus s'éloignait: «C'était elle, pas vrai?» Nous avons ri, sous le regard de J. «C'est rigolo!» a-t-il déclaré.

 

Il y a un mais à cette joyeuse histoire de marijuana, pourtant. Si le cannabis a atténué les problèmes les plus envahissants de J., son autisme est devenu plus distinct. Comme le montrent ses résultats scolaires, ses marques d'agressivité sont devenues bien moins fréquentes, mais ses démonstrations explosives -cris, aboiements, glapissements de joie- persistent. Quand J. vivait sa phase sombre, nous passions notre vie hors de vue, hors de portée, à la maison, avec un enfant hurlant, violent, qui envoyait valser sa nourriture et la vaisselle. Les sons étaient contenus par des fenêtres à double vitrage (quand elles n'étaient pas cassées). Aujourd'hui, dans notre cercle familial, nous avons atteint une merveilleuse homéostasie: la vaisselle reste intacte, nos bras et le visage de J. ne portent plus de marques de griffures. Mais quand nous sortons pour jouer dans le jardin, nous promener après le dîner ou faire du tandem avec J., nous voyons bien que les voisins savent que notre famille est différente, et que cela ne leur plaît pas toujours.

 

Nos voisins les plus proches (nous pourrions leur faire passer un gâteau depuis la cuisine) ont toujours été compréhensifs. Mais dans la rue d'à côté, quand nous apparaissons, le voisin cesse de jouer au ballon avec son fils et le fait rentrer à la maison quand nous approchons, ignorant le joyeux «Bon-jouuuuuuur!» de J. C'est lui que nous soupçonnons de nous crier dessus -de derrière d'autres maisons, sans que nous puissions le voir- quand J. vocalise un peu bruyamment dehors. Et puis il y a cette maman, dont le fils a à peu près l'âge de J. (qui, d'ailleurs, crie exactement de la même manière que J.). Quand nous la croisons, elle évite notre regard, et a ostensiblement ignoré notre invitation à une fête. Nous avons aussi entendu, venant de derrière la clôture d'une famille qui nous scrute sans jamais nous saluer: «Oh, c'est J.»

 

Ostracisme

 

Parfois, nous nous sentons victimes d'un ostracisme du XXIe siècle. Avec du recul, bien sûr, il ne s'agit que de petits tracas par de petites gens. La présidente de mon département universitaire invite J. dans son jardin à elle, pour qu'il puisse jouer dans sa piscine, et le laisse vocaliser devant ses voisins qui ne trouvent rien à y redire. Une mini-bande d'ados branchés qui passe devant chez nous après l'école salue toujours J. avec sincérité, quand il leur lance amoureusement un: «Salut, salut, saluuuuuuuuuuuut!» Je suis heureuse que le cannabis ait donné à J. l'opportunité de sortir et de goûter à la vie. Si parfois elle lui donne des coups, elle lui offre aussi des fleurs.

 

Je n'estime pas que la marijuana soit un remède miracle contre l'autisme. Mais en tant qu'herboriste amateur, je considère que c'est une merveilleuse plante, tout à fait sûre, qui permet à J. de participer plus pleinement à la vie sans risquer les dangers, et les effets secondaires parfois permanents, des médicaments pharmaceutiques. Maintenant que nous avons trouvé la bonne dose et la bonne souche («White Russian» -très prisée des malades atteints de cancer, qui ont aussi besoin qu'on les soulage d'une souffrance extrême). Libéré de la douleur, J. peut aller à l'école et apprendre. Et son comportement violent ne le condamnera pas à finir à l'hôpital psychiatrique pour enfants local -scénario trop commun parmi ses pairs.

 

Une amie dont on avait diagnostiqué l'enfant comme autiste mais qui ne l'est plus (il va à l'école au même niveau que sa classe d'âge et a subi trois tests de développement montrant qu'il ne mérite plus ce diagnostic), a voulu s'embarquer dans une sorte de mission karmique pour aider d'autres enfants. Au bout de longues recherches, elle est tombée sur le cannabis exactement de la même manière que moi. «Cela a des implications spectaculaires pour la communauté des autistes» s'émerveille-t-elle. Nous avons des photos de J. il y a un an, à l'époque où il se labourait le visage avec les ongles. Aucun des experts consultés n'avait la moindre piste sur le moyen de l'en empêcher. Ce petit enfant au visage épouvantablement sanglant et couvert de croûtes nous apparaît dorénavant comme un visiteur venu d'une autre planète. Le J. que nous connaissons n'a pas du tout l'air défoncé. Il a juste l'air d'un petit garçon heureux.

 

L'expérience doejang

 

Et le cannabis peut encore nous surprendre. Nous craignions que ses «grignotages» n'aggravent les excès alimentaires de J., réaction à ses crampes d'estomac. En fait, la marijuana semble avoir modulé ces symptômes. Peut-être interprétait-il les douleurs de son estomac comme des signaux de faim. Certes, J. peut encore devenir surexcité s'il aime trop un aliment, et parfois, quand il mange, mon mari et moi quittons la pièce pour réduire au minimum ses distractions. L'autre jour, nous avons osé expérimenter le «doenjang», une soupe de tofu fermenté qu'il adorait quand il était bébé. La dernière fois que nous l'avions tenté, il y a un an, il avait envoyé son bol s'écraser contre le carrelage du mur (oh, cette soupe doenjang puante et son million de manières de tout salir...)

 

Nous avons laissé J. tout seul dans la cuisine devant son bol fumant et nous sommes allés dans la pièce d'à côté. Nous avons attendu. Nous avons entendu le choc de la cuillère contre le bol. Des shlurps satisfaits. Puis un bruit étrange que nous n'arrivions pas à identifier: chkka chkka chkkka bsssshhht doinnng! Nous sommes revenus dans la cuisine, prêts à voir les murs repeints au doenjang. Tout était propre. Le bol et la cuillère avaient disparu.

 

J. avait mis sa vaisselle dans l'évier, l'avait rincée et rangée dans le lave-vaisselle -ce que nous ne lui avions jamais appris à faire, bien qu'il avait dû nous voir le faire un million de fois. En quatre mois, cet enfant qui ne savait pas s'alimenter seul était devenu capable de se nourrir et de débarrasser la table. Ce bol, pas parfaitement rincé mais presque, a été l'une des visions les plus douces de ma vie de mère. Et j'espère bien qu'il y en aura d'autres.

 

 

Marie Myung-Ok Lee & Traduit par Bérengère Viennot

 

 

 

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Salut, il y a des centaines voir des milliers de témoignages comme celui ci, aussi touchants que troublants dans tous les domaines médicaux mais "saint pognon" passe bien avant la santé des gens. Il suffit de se rendre chez le premier escroc* médecin* (*rayer la mention inutile) bien rémunéré par les labos pour se rendre compte de l'étendu du buissness.

 

David.

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moi j'étais asmatique de naissance, a peut prêt 3 a 4 crise par semaines. J'imagine à quel point j'ai du être pénible pour mes proche mes 13 premières années de vie. J'ai commencer à fumer des joins a 10 ans en cachète et la bizarrement mes crise ce sont reculer jusqu'à ne plus attraper de crise après mes 13 ans. Ici maintenant j'ai 24 ans je vie mieux que ds ma jeunesse a par mon soucie de disque vertébrale qui ma déjà du 2 opération de la colonne très pénible à subir mes la M.J. ma toujour aidé au niveau douleur et antidépresseur et même a tous plein d'autre niveau.

 

pour moi le canna n'a que des vertus

:smile:

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Je salue cette mère qui met en pratique ce qu'on peut appeler une psychiatrie à visage humain avec des drogues naturelles qui font plus de bien que de mal.

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"j'associe tellement le cannabis à ces effets "festif" que j'ai du mal à l'associé à un "médicament"

 

pour les personnes malades des nerfs, c'est un calmant qui fait moins de mal qu'un bon nombre de saloperies qu'on trouve en pharmacie

 

par contre attention le cannabis n'est pas un anxiolytique et ça a plutôt tendance à aggraver l'anxiété

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"Il suffit de se rendre chez le premier escroc* médecin* (*rayer la mention inutile) bien rémunéré par les labos pour se rendre compte de l'étendu du buissness."

 

T'inquiètes pas que si c'était légalisé les psychiatres ne jureraient plus que par ça et les labos s'en foutraient encore plus plein les poches.

 

C'est interdit pour des "raisons d'état":

 

- 1: Le lobby pétrolier s'en est servi comme prétexte pour faire interdire le chanvre textile qui ne contient pourtant pas de thc, tout ça pour nous vendre leurs saletés de fringues en synthétique qui sont cancérigènes et inflammables.

 

- 2: Cette prohibition a permis à la maffia de mettre le grappin sur le cannabis. Si un ministre légalise ça il va avoir besoin d'un bon gilet pare-balles.

 

- 3: Le hasch fait baisser la productivité des travailleurs. Ca serait pourtant une bonne chose, ça obligerait les entreprises à embaucher plus de monde et mieux répartir le fric pour ne pas pénaliser les bas salaires (ça pénaliserait donc les plus nantis mais ça leur ferait pas de mal)... mais les gouvernements préfèrent le combiné productivisme + chômage (surmenage pour les uns, exclusion pour les autres) car ça optimise la croissance.

 

- 4: Légaliser le hasch fera baisser la consommation d'alcool et ça va donc être le bordel pour reconvertir les vignerons au chômage dans la cannabiculture.

 

- 5: Les dealers perdraient leur source de revenus or il y'a des quartiers qui en ont besoin pour survivre, la légalisation provoquerait des émeutes, et ça obligerait le gouvernement à trouver une source de revenus légale pour les pauvres des cités, or les malheurs de ces gens là hé ben le gouvernement en a rien à foutre selon les propres avoeux de phillipe séguin. Donc les dealers, pour survivre, seraient obligés de faire comme en Hollande: vendre de la coke, de l'héro, du hasch de contrebande frelaté...

 

Il y'a sûrement d'autres raisons mais ces 5 raisons là sont amplement suffisantes pour justifier la prohibition, même si c'est des raisons totalement immorales, on considère que la prohibition est moindre mal.

 

Il y'a une 6ème raison qui est "morale", c'est l'ascèse enseignée par les religions et les idéologies politiques: les révolutionnaires communistes ou nationalistes qui prônent le straight edge pour préparer la guerre civile, les capitalistes qui prônent le productivisme, et les religions qui enseignent que la recherche du plaisir c'est pas bien car ça rend égoïste. Pour l'alcool il y'a l'alibi des bienfaits du vin pour la santé quand il est consommé avec modération, mais le cannabis c'est vu comme un truc de jouïsseur, donc un truc immoral, ça affaiblit la volonté et c'est pas bon pour "l'effort sur le chemin de dieu", "l'ardeur révolutionnaire" ou "la productivité". Baudelaire était un grand consommateur de hasch mais il a écrit que son pire effet secondaire c'est un affaiblissement de la volonté, du gout de l'effort, donc des valeurs morales.

 

Bref, derrière la prohibition il y'a un énorme sac de pressions morales, politiques, religieuses, économiques et criminelles. On est donc pas prêts de voir le truc se légaliser.

 

Ca serait pourtant une bonne chose d'en finir avec cette prohibition imbécile, qu'on soit pro ou anti hasch, y'aurait une prévention sérieuse, un contrôle des produits pour éviter la merde frelatée (sans doute le pire effet de la prohibition) et une incitation à consommer avec modération.

 

Parmi les militants antiprohibitionnistes genre CIRC il y'a des gens qui ne consomment pas de hasch et qui n'aiment pas ça, mais qui connaissent les effets pervers de la prohibition et ont peur pour leurs enfants.

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Tellement bon de lire un témoignage comme celui-là .Certains médicaments comme les anti-depresseurs sont comme des drogues ET ne font qu'empoisonner la vie de gens qui en prennent . Et pourtant , ce n'est pas interdit ........ La vie est rempli d'injustice et ce n'est pas près de s'arrêter.

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Un très très très beau reportages !

 

Je suis content, que se p'tit a trouvez le bonheurs

 

En lisant, les commentaires comme biensur j'ai pu encore tombé sur des gens qui parlents sans rien connaitre hi hi hi ..

Par exemple, il en a qui disent que c'est mauvais pour le cerveau.

Des neurones, tu en brule même en travaillant.

Même en fesant, rien t'es neurones tu les brules.

C'est pas parceque, tu prend de la weed que tu va finir baka ! ( Imbécile en japonais )

Nan, mais c'est vrai faut penser a évoluer bordel de merde le cannabise c'est pas une drogues. Ca me tue ce qui disent, même que c'est une drogues douces biensur faut pas trop en abuser mais c'est comme toutes les choses imagines tu abuse de bonbon ta mal aux ventres ? Bé c'est la même choses, ca rien de mauvais le cana je vous l'assures.. Et perso, donner du canabise a mon gosse pourquoi pas ? Du môment que ca peut l'aider. Peace And Love

Jacob

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"T'inquiètes pas que si c'était légalisé les psychiatres ne jureraient plus que par ça et les labos s'en foutraient encore plus plein les poches." chucky_et_tiffany

 

Cesamet & .....

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nabilone

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Invité zetla69

Posté(e)

salut oui en effet si c'etait légaliser les psy4 ne jurerai plus que par ça les malades aussi d'ailleur mais les labo perdrai des tunes justement c'est le ic a la légalisation les labo farmaciotique sont des groupes très puissant et font parti de ceux qui font pression pour que sa soit pas légaliser surtout a l'heure ou on préscrit du prosac du nosinan et du valium enfin bref toute ces merde chimique qui rende acrocs et complètement zinzin ah sa je peux vous dire qu'il en perdrai des tune c'est une certitudes

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Une tres belle histoire .

Comme quoi la médecine et le cannabis peuvent se révéler tres innovateur !

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Témoignage extrêmement touchant et porteur d'espoir.

 

Je voudrais juste vous donner un exemple j'ai une amie de la famille qui a commencer il y a quelques années a prendre du **xomil tout le monde voit ce que c'est... Moi je pensais que ce n'étais qu'un calmant comme un autre alors souffrant d'insomnies et pensant a l'époque que la drogue c'est moche et méchant j'ai pris un cachet parce que mes études étaient en train d'en pâtir...

 

premier soir j'en prend au bout de 4h30! de somnolence je reussi a trouver le sommeil et puis trou noir lendemain gros mal de crane groggy toute la journée.

 

Lendemain un autre cachet(après tout sa marchait malgré les effets indésirables) et la 1h a peu près et puis trou noir total pendant plus de 40h!!!

 

Bilan j'ai mis plus de 2 jours a m'en remettre et me suis juré de ne plus y toucher j'étais seul chez moi et j'aurais pus y passer imaginez s'il y avait eu le feu ou si j'avais cesser de respirer...

 

Ce médicament est donné d'une facilitée déconcertante par simple coup de fil a son médecin!

 

L'amie de la famille dont je parlais au début est aujourd'hui complètement accroc elle consomme une boite par semaine et deviens complètement cinglé!!! Quelle tristesse...

 

Moi je me suis mis au canna et je vais extrêmement bien je fais des nuits complètes et mes études se déroulent très bien...

 

Tout ça parce que l'état peut contrôler et taxer le **xomil pourrait-il le faire de manière aussi productive pour le cannabis? Surement pas...

 

Quel spectacle l'on nous offre aujourd'hui... les états ne jurent que par leur portefeuille dont dépendent leurs vies, leurs réussite, leurs valeurs et leur dignité... allant même jusqu'à faire de la grosseur de leur portefeuille, un baromètre de leur humanité.

:-(

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Invité zetla69

Posté(e)

oui c'est sûr mais bon que voulez vous surtout que l'on utilise bien la morfine qui est un opiacé qui est un dériver de l'eroine alors pourquoi n'utiliserai t-on pas les cannabinoides

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Un témoignage très émouvant qui pourrait faire changer le point de vue de Mr. et Mme. Toulemonde sur le cannabis et ses effets thérapeutiques.

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Temoignange qui m'a vraiment emu! j'imagine la detresse des parents lord de journées qui ont du paraitre bien longue!

 

Quoiqu'il en soit, je ne comprend pas pourquoi les medecins et tout ces politiciens en blouse blanche refusent encore l'uilisation du cannabis therapeutique quand on voit ce qu'il apporte!!! à un moment donné, il faut ouvrir les yeux et arreter de jouer a Rene laTaupe!

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bonjour,

je suis en plein diplôme d'état de moniteur éducateur ( en fait je vais entamer la deuxième année ^^ j ai la réponse de commission y a 2 jours)

de par ce poste je suis et serais amené à accompagner des personnes souffrant de troubles autistiques.

Étant moi même consommateur occasionnel, et connaissant donc plus ou moins bien (faut pas s'emballer !!) les divers effets de nôtre amie

la Marie-Jeanne,j'ai fais pas mal de recherches. Il s'avère que d'un point de vue biologique la molécule de T.H.C. (tétrahydrocannabinol pour les puristes)

est celle qui trouve le plus de récepteurs au sein de notre cortex. Loin devant les endorphines et autres composés naturellement produit par le corps humain.

apprenant cela, j'ai tenté a tout hasard une recherche autisme+cannabis auprès de notre cher ami Google. Et la, une multitude de témoignage plus ou moins similaire de parents d'enfants autistes, qui dépassés par la gravité des crises d'angoisse de pica ou autre ont finis par tomber sur cette méthode et ont choisis de l'essayer. De prime abord ils ont bien fait puisque pour la plus part cela atténués les symptômes et a permis une meilleure socialisation.

( limite la plante fais un meilleur travail que moi ) la réserve que remet a ce sujet est qu'aucune analyse médicale à long terme n'a été mené puisque l'état ne permet pas cela. et je trouve cela véritablement dommage puisque comme je l'ai indiqué, cette solution semble réellement fonctionner et il serait dommage de priver des familles qui en ont besoin de ces moments retrouvés avec leurs enfants. c'est la qu intervient ma question, ne serait il pas possible pour l'état de mandater une étude a court moyen et long terme ? s il souhaite réellement préserver l industrie pharmaceutique qui leur rapporte tant, n'est il pas possible de dupliquer puis synthétiser cette molécule ? je pense que malgré la politique ferme de notre pays ( la France en l occurrence) il serait utile ( voir même vital) d'engager une étude de ce type. Même les américains qui sont pourtant les instigateurs historique de la pénalisation de la weed et qui ont dépensé des milliards de dollars pour la décrier et la désavouer cette herbe présente depuis longtemps sur leur sol, ont accepté de faire quelques essais cliniques ( malheureusement il n'y a aucune communication sur les résultats ...)

alors voila j' y crois encore ( même un tout petit peu) et j’espère vraiment que l'on sera capable de discerner usage a titre de loisirs pour vous et moi, et usage a titre thérapeutique pour les personnes qui en ont besoin.

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bonjour,

 

Comme tous, ce témoignage m'a ému. En lisant les commentaires, je me dis qu'en tout, la modération est nécessaire. L'usage thérapeutique d'un psychotrope me semble difficile à normaliser, car la "psychée", on n'a pas tous la même. Comme toi, Greentastic, j'ai lu beaucoup de témoignages sur les bienfait du THC sur certaines maladies, mentales ou physiologiques, mais je connais tout autant d'exemples des dégats d'une surconsomation, dans des cadres de dépression ou autres névroses (schizophrénie principalement). J'ai dépassé la quarantaine, consomateur occasionnel depuis...toujours, et régulier depuis peu. J'apporte beaucoup de soin à éviter l'apologie du cannabis autour de moi, malgré toute mon affection pour lui! Ce qui est pour moi le meilleur médicament à mes anxiété, je sais qu'il peut être un facteur aggravant chez d'autres. Je crois que les gens "d'expérience" (les vieux quoi!) doivent être très prudent dans leur discours, lu par des jeunes esprits en formation. Le cannabis, c'est pas une panacée qui va rendre le monde plus beau, c'est pas non plus le responsable de tous les problèmes sociaux. C'est un truc ludique, au potentiel thérapeutique.

 

Quitte à écrire comme le vieux con sentencieux que je suis, concluons: "Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse"... (chacun y comprends ce qu'il veut!)

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Parfatement d'accord avec cette idée de cannabis thérapeutique ( peut etre aussi simplement par plaisir pour certain ) voilà encore une belle preuve que cette , dite drogue n'est qu'un cadeau que la nature nous a offert ..

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lectures tres interessantes,merci.

le cannabis est vendus en france par des réseaux de tricheurs,menteurs,voleurs...des personnes prètent à tirer sur une autre en uniforme, des chiens galeux attirés par le profit......les voitures de sport,les drogues dures,les clopes chinoise qui te colle un cancer en 2 paquets,les prostituées,les contres façons toxiques...

acheter du shit ou de la beuh au dealer du coin, c quand meme nourrir des pourries nocifs pour la société et la planète.

DONC UNE SOLUTION POUR LES CONSOMMATEURS MEDICINAUX, ET L ETAT...AUTORISER L'AUTOPROD. PAS LE BISNESS....il mourra à petit feux.

 

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Il faudrait vraiment que les français comprennent... Je suis tomber amoureux de cette fabuleuse herbe :kana_smile::fumette:

C'est dur de penser que notre petit plaisir est illégal :/ , l'alcool et le tabac sont des déchets commercialisés depuis trop longtemps et c'est ancré dans l'époque, il va falloir vite changer tout ça...

Vive cannaweed

ps: parlez-en le plus possible à votre entourage si vous etes passionner comme je le suis.

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Le faite de promouvoir le cannabis thérapeutique et même s'il n'est pas encore d'actualité en France à le mérite d'intéresser certains scientifiques (Français ou pas)

Ils ont parait-il fait ces 10 dernières année d'énorme progrès qui tiennent encore de la découverte de nouvelle fonction ou composante de notre cerveau.

Mais ils orientent leurs recherches sur les canabinoides naturellement présent (sous une forme différente) dans notre organisme.

Et espère sortir des "médicaments" dont le principe actif serait un dérivé reproduit à partir du cannabis donc et sans les "effets secondaire" du cannabis et des médoc qu'ils remplaceraient.

Ce qui mettrait du plomb d'ans l'aile pour le cannabis thérapeutique (a fumer, vaporiser) mais serait un grand pas dans le traitement des malades actuellement dosé au médoc digne de vrai junky.

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