Thérapeutique

Cannabis et risque CV : gare à l’interprétation « fumeuse » des données
Par Indi-Punky,

Toulouse, France – « L’augmentation croissante des complications cardiovasculaires associées à la consommation de cannabis et leur caractère extrêmement grave (avec un taux de décès de 25,6%) montre que le cannabis est un facteur de risque de maladie cardiovasculaire chez les jeunes adultes ; ce qui confirme les données déjà disponibles. »
Telle est la conclusion plutôt alarmiste d’une étude française rapportée dans le Journal de l’American Heart Association (AHA) [1,2].
 
Pourtant, à y regarder de plus près, l’étude émet certes un signal, en particulier chez les sujets à risque cardiovasculaire mais, elle ne permet ni d’affirmer un lien de causalité entre la consommation de cannabis et le risque d’accidents cardiovasculaires ni d’écarter le rôle du tabac dans cette association.
 
« L’étude n’a pas la prétention d’établir un lien de causalité. Elle montre un signal mais on peut s’attendre à ce que les complications cardiovasculaires associées au cannabis soient rares », a relativisé l’auteur principal de l’étude Emilie Jouanjus (Docteur en pharmacie, INSERM UMR1027, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse) pour Medscape France.
 
Pourquoi, il faut étudier la question
 
En Europe, la consommation de cannabis est élevée : 14,9% des 15 à 24 ans et la France y fait figure de mauvais élève. Elle se positionne en troisième position après la République Tchèque et l’Espagne. La question de la toxicité cardiovasculaire du cannabis mérite donc d’être posée.
C’est en prenant connaissance de quelques cas d’hospitalisations d’origines cardiovasculaires (IDM, AVC, thromboses) inexpliquées chez des jeunes, grands consommateurs de cannabis, que les auteurs ont décidé de pousser plus loin les investigations [3].
 
« Ces données inattendues méritaient des analyses approfondies, en particulier parce que l’utilisation de cannabis à usage thérapeutique est devenue plus fréquente et que certains gouvernements légalisent son usage », a expliqué Emilie Jouanjus.
 
Sur l’ensemble des complications, 2% étaient d’origine cardiovasculaire
 
L’équipe de Toulouse a analysé les notifications spontanées de complications liées à la consommation de drogues au réseau national d’addictovigilance entre 2006 et 2010. Pendant cette période, 1979 complications liées à la consommation de marijuana ont été rapportées.
Sur ces 1979 cas, principalement psychiatriques, 35 (2%) étaient des problèmes cardiovasculaires graves frappant des hommes autour de 34 ans.
 
Sur les 35 cas, les chercheurs ont recensé 20 infarctus du myocarde, 10 artériopathies des membres inférieurs et trois accidents vasculaires cérébraux. Neuf patients sont décédés (25,6%) des suites de leurs problèmes cardiovasculaires.
 
L’exposition au cannabis était occasionnelle (au moins une fois dans l’année) pour près d’un quart des victimes (n=8), récente (entre une et neuf fois dans les 30 derniers jours) pour 6 d’entre elles et régulière (au moins 10 fois dans les 30 derniers jours) pour près de la moitié (n=16). Cinq cas n’étaient pas renseignés. La durée d’exposition n’était connue que pour 5 cas.
Les chercheurs ont aussi constaté que les complications cardiovasculaires liées à la consommation de cannabis avaient triplé entre 2006 et 2010.
 
Pour les auteurs, ces chiffres sont probablement sous-estimés car « actuellement, 5% des cas de réactions au drogue sont rapportés à la pharmacovigilance ». Or, en France, il y aurait 1,2 million de consommateurs réguliers de cannabis…
 
Oui mais…
 
Oui mais…à la lecture de l’article, il est clair que les données rapportées sont entourées d’un certain flou inhérent à ce type d’étude. Il est donc important de ne pas tirer de conclusions hâtives.
Les auteurs concèdent même que « leur travail est quelque peu limité par le manque d’informations disponibles. »
 
Ils indiquent « […] que les événements étaient trop peu nombreux pour évaluer statistiquement si les complications cardiovasculaires étaient dues à la consommation de cannabis ou à d’autres facteurs de risque. »
 
On note, par exemple, que les informations concernant les antécédents cardiovasculaires et les facteurs de risque des fumeurs de cannabis victimes d’accidents cardiovasculaires ne sont disponibles que dans 16 cas sur 35 (46%). Or, sur ces 16 cas, 9 personnes avaient des antécédents personnels de maladies cardiovasculaires et 7 des antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires.
 
Il semble donc que les cas répertoriés touchent principalement des personnes à risque cardiovasculaire. On peut regretter que cette précision ne figure pas explicitement dans les conclusions des auteurs.
 
Autre source potentielle de biais, 21 des 35 sujets (60%) étaient également des fumeurs de tabac dont 6 avaient des antécédents personnels de maladies cardiovasculaires.
 
Interrogée par Medscape France, Emilie Jouanjus explique que « le tabac est évidemment un facteur à prendre en compte mais que cette question n’est pas abordée dans l’étude de par sa méthodologie. L’étude ne permet pas de discriminer l’impact propre du cannabis de celui du tabac. En revanche, une étude publiée en 1975 qui a comparé directement cannabis et tabac montre que chez des patients coronariens soumis à un exercice physique ceux qui fumaient du cannabis ont fait plus d’angors que ceux fumaient du tabac [4]. »
 
L'étude ne permet pas de discriminer l'impact propre du cannabis de celui du tabac. Emilie Jouanjus
Enfin, les données sur l’utilisation d’autres substances illicites associées à un risque cardiovasculaire accru sont, elles aussi, incomplètes.
 
Les analyses toxicologiques sont fournies dans 13 cas (37%).
Elles confirment la présence de Δ9‐tetra‐Hydrocannabinol (THC) dans tous les cas, mais elles rapportent aussi la présence d’alcool en plus dans un cas, et d’alcool, plus opiacés, morphine, salicylates et phénothiazine (antipsychotique) dans un autre cas. Chez les autres patients non testés (22), deux autres patients ont rapporté consommer également de la cocaïne et d’autres drogues (ecstasy, benzodiazépines, opiacés).
 
Un signal cardiovasculaire à surveiller
 
En conclusion, cette dernière publication et plusieurs travaux réalisés auparavant [3-7] incitent à surveiller ce signal cardiovasculaire chez les jeunes hommes fumeurs de cannabis, en particulier chez ceux qui ont des facteurs de risque cardiovasculaires. Mais, d’autres études sont nécessaires pour évaluer l’existence réelle d’un lien de causalité.
 
Pour approfondir le sujet, Emilie Jouanjus a pour projet d’analyser, parmi les jeunes hommes hospitalisés au CHU de Toulouse pour des complications cardiovasculaires, lesquels ont consommé des substances illicites et, en particulier, du cannabis.
 
En parallèle, elle souligne que de nouvelles études fondamentales de pharmacologie sont nécessaires pour tenter de mieux comprendre les mécanismes d’action qui pourraient expliquer que la consommation du cannabis provoque des accidents cardiovasculaires.
 
Mécanismes impliqués : des hypothèses à vérifier
 
Les récepteurs spécifiques aux dérivés cannabinoïdes sont présents dans le système nerveux central mais aussi au niveau des vaisseaux et du cœur. Cependant, reste à savoir si l'effet des dérivés cannabinoïdes sur ces récepteurs est plutôt protecteur ou délétère. Les études sont pour l'instant contradictoires.
 
« Il existe clairement un effet au niveau du système nerveux autonome mais, il varie selon le niveau d'exposition. Les effets d'une exposition en aigu sont très différents de ceux observés avec une consommation chronique. Pour l'instant, en l'état actuel des connaissances on ne connait pas précisément les mécanismes impliqués », explique Emilie Jouanjus.
Les auteurs n'ont pas rapporté de liens d'intérêts. L'étude a été financée par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies (MILDT) et Agence Nationale de Sécurité des Médicaments (ANSM).
 
Références

Communiqué AHA. Marijuana use may increase heart complications in young, middle-aged adults. American Heart Association . Rapid Access Journal Report. 23 avril 2014

Jouanjus E, Micallef J, Lapeyre‐Mestre M. Cannabis Use: Signal of Increasing Risk of Serious Cardiovascular Disorders. J Am Heart Assoc. 2014; 3: e000638 originally published April 23, 2014, doi: 10.1161/​JAHA.113.000638

Jouanjus E, Leymarie F, Tubery M, Lapeyre‐Mestre M. Cannabis‐related hospitalizations: unexpected serious events identified through hospital databases. Br J Clin Pharmacol. 2011; 71:758-765.

Aronow WS, Cassidy J. Effect of smoking marihuana and of a high‐nicotine cigarette on angina pectoris. Clin Pharmacol Ther. 1975; 17:549-554.

Mittleman MA, Lewis RA, Maclure M et coll.. Triggering myocardial infarction by marijuana. Circulation. 2001; 103:2805-2809.

Thomas G, Kloner RA, Rezkalla S. Adverse cardiovascular, cerebrovascular,and peripheral vascular effects of marijuana inhalation: what cardiologistsneed to know. Am J Cardiol. 2014;113:187–190.

Beaconsfield P, Ginsburg J, Rainsbury R. Marihuana smoking. Cardiovascular effects in man and possible mechanisms. N Engl J Med. 1972;287:209–212.

 
Source: https://www.medscape.fr/voirarticle/3600559
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Par Indi-Punky,
http://rebel.radio.cz/mp3/podcast/fr/faits/autorise-depuis-un-an-le-cannabis-medical-reste-introuvable.mp3

 
Bien que longtemps utilisé pour ses vertus thérapeutiques, le cannabis a progressivement été prohibé dans la plupart des Etats du monde au XXe siècle. Ce n’est que récemment que les sociétés européennes et nord-américaines se sont à nouveau intéressées à ses propriétés médicales, notamment en matière de lutte contre la douleur pour les personnes atteintes de problèmes neurologiques ou oncologiques.
 
En République tchèque, le débat sur la légalisation du cannabis médical a pris son envol à l’été 2011 avec la publication d’une pétition réunissant 60 000 signatures en sa faveur. Le gouvernement de droite de Petr Nečas a alors lancé un groupe de travail sur la question qui a abouti au vote d’une loi au début de l’année 2013 autorisant l’usage thérapeutique du chanvre. Malgré cette nouvelle législation, les patients qui ont besoin de cannabis médical n’en n’ont toujours pas vu la couleur un an plus tard. Il y aurait principalement deux raisons à cela selon Helena Kordačová, qui travaille à l’Institut pour le contrôle des médicaments (SÚKL) :
 
« Cela est dû tout d’abord à la position relativement réservée des médecins vis-à-vis des prescriptions de cannabis médical. Ensuite, les sociétés habilitées à transporter ces substances depuis novembre dernier ont attendu qu’il y ait une demande pour déterminer les quantités qu’elles devraient livrer. »
 
 

Photo: Archives de Radio Prague


 
 
A l’heure actuelle, trois entreprises en République tchèque ont l’autorisation de manipuler et de livrer ce chanvre. Mais alors qu’il est prévu que le cannabis thérapeutique ne puisse être délivré aux patients que sur la base d’une ordonnance électronique, ce système n’est toujours pas au point. Helena Kordačová assure que ce n’est plus désormais que l’affaire de quelques jours :
 
« Pour l’instant, nous sommes dans une situation où les livraisons de cannabis médical destinées à la République tchèque sont prêtes aux Pays-Bas. Les patients qui souhaiteront se procurer ces médicaments sur ordonnance fournie par leur médecin le pourront donc dans les tout prochains jours. »
 
Dans les faits, le ministère de la Santé, du gouvernement même qui a autorisé le cannabis médical, a largement traîné des pieds pour faciliter sa mise en application. Ainsi, en mars 2013, le ministre Leoš Heger, du parti conservateur TOP 09, contestait les propriétés thérapeutiques du cannabis à usage thérapeutique. Disponible prochainement dans toutes les bonnes pharmacies, cette substance pourrait être également cultivée sur le sol tchèque sous réserve de disposer d’une licence délivrée à partir de ce mois d’avril. Recteur à la faculté de médecine de l’Université Charles à Prague, Tomáš Šimůnek envisage de présenter cette requête pour que son établissement puisse cultiver et étudier le cannabis médical :
 
 

Tomáš Šimůnek, photo: Faculté de pharmacie de l’Université Charles


 
 
« Il y a des conditions à remplir, développées par l’Institut pour le contrôle des médicaments, pour pouvoir cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques. Il y a des conditions liées à l’environnement de la culture ou à la compétence des personnels en capacité de faire ce travail. Ensuite, et c’est peut-être le plus important, il faut s’assurer de la qualité et de la reproductibilité des expériences sur ces produits pour qu’elles restent similaires et à un très bon niveau. »
Pour autant, il sera sans doute toujours difficile pour les patients de se procurer légalement du cannabis médical. Son prix reste prohibitif et aucune assurance n’en rembourse aujourd’hui l’usage. De plus, la loi interdit aux médecins de prescrire à une personne malade plus de 30 grammes de cannabis par mois, une quantité insuffisante dans certains cas. Le nouveau ministre tchèque de la Santé, Miroslav Němeček, a donc décidé de se tourner vers Israël, un des leaders mondiaux en la matière, dont la production serait moins onéreuse que celle en provenance des Pays-Bas.
 
Source: https://radio.cz/fr/rubrique/faits/autorise-depuis-un-an-le-cannabis-medical-reste-introuvable
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Par Indi-Punky,
Nous avons connaissance depuis quelques mois de l’arrivée prochaine d’un traitement à base de cannabis : le Sativex. Voici en quelques mots où nous en sommes exactement en France et quelles sont les indications du cannabis médical.
 
Depuis quelques années, nous disposons d’un médicament contenant du THC, le Marinol, autorisé en France avec des modalités d’indications et de prescriptions compliquées. Ce médicament – des gélules qui doivent être stockées à une température inférieure à 10°, donc dans le frigidaire – fait l’objet d’une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation).
 
Le Marinol est soumis à des règles strictes
 
Un médecin obligatoirement hospitalier doit donc en faire la demande auprès de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), pour une durée renouvelable de 1 mois à 6 mois et doit justifier, entre autres, que les traitements classiques ont été essayés mais qu’ils n’ont pas été efficaces. La délivrance se fait uniquement en pharmacie hospitalière.
 
Les indications principales sont les suivantes : nausées associées à la chimiothérapie des cancers, stimulation de l’appétit (indiquée pour les troubles alimentaires tels que l’anorexie), glaucome (en baissant la pression intraoculaire) et troubles du comportement, de l’humeur et de l’anorexie chez les malades atteints d’Alzheimer.
 
Les études réalisées jusqu’à présent ont montré des effets indésirables de type euphorie – 13% –, vertiges – 7% –, somnolence – 6% –. Il se présente sous forme de capsules de 2,5 mg, 5mg ou 10mg, contenant du delta 9 –THC, un des composants du cannabis. En France, seul le Marinol 2,5 mg est autorisé.
 
Le Sativex est déjà autorisé dans 17 pays européens
 
Le Sativex en spray buccal devrait arriver, si tout va bien, en 2015.
 
Ce médicament, déjà commercialisé en Allemagne ou au Royaume-Uni, est utilisé chez des patients atteints de sclérose en plaques pour soulager les contractures sévères, et devra être initié par un neurologue et un rééducateur hospitalier. Il est déjà disponible dans 17 pays européens et pourrait être commercialisé en France, à partir de 2015.
 
Les médicaments à base de stupéfiants ne pouvant être délivrés que pour 28 jours, les médecins généralistes seront autorisés à effectuer les renouvellements d'ordonnance entre deux rendez-vous à l'hôpital. Le produit sera distribué en pharmacie de ville – contrairement au Marinol –, où il devra être stocké dans des coffres, comme c'est le cas des médicaments à base d'opiacés. La Haute Autorité de Santé doit donner son aval et fixer également les prix et les modalités de remboursement.
 
La France doit rattraper son retard
 
J’espère seulement que son indication pourra être élargie à d’autres pathologies que la sclérose en plaques, en particulier les douleurs neurologiques périphériques d’origine traumatiques, pour lesquelles son efficacité a été prouvée dans les pays où il est déjà commercialisé.
 
Avec beaucoup moins d’effets secondaires que les opiacés, et une efficace égale, voire supérieure, il est grand temps que la France récupère son retard dans ce domaine, en évitant l’amalgame entre cannabis médical et récréatif.
 
Par Jean-François Hauteville
Infirmier addictologue
 
Source: https://leplus.nouvel...tre-retard.html
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Par Hellvice,
D'après une étude menée par le Dr Joey Rottman, associé médical de Intergr8 Health à Burlington (Massachussetts USA), le cannabis apaiserait les nausées et vomissements pendant la grossesse...
 
 
Une étude américaine, menée par le Dr Joey Rottman spécialiste en gynécologie obstétrique et relayée par le magazine parental en ligne Sheknows, démontre certaines vertus que pourrait avoir le cannabis pendant la grossesse.
 
Révélation étonnante dans un pays où la marijuana est prohibée dans de nombreux états. Et pourtant, elle serait bel et bien utilisée par les femmes enceintes pour diminuer les nausées sévères et la douleur, surtout lorsque les femmes souffrent d'hyperémèse gravidique (forme de nausées grave qui peut mener à une hospitalisation). Le Dr Joey Rottman affirme même que "dans plusieurs cas, le cannabis est plus sécuritaire que la médication sous ordonnance. Il faudrait faire tomber les tabous sur le cannabis, il n'est pas plus dangereux, voire moins que l'alcool qui lui est légal. Les enquêtes menées sur cette substance sont faussées : souvent, les résultats combinent l'usage du cannabis et la consommation d'alcool simultanés. Mais fumer ne veut pas dire boire en même temps !".
 
L'usage du cannabis enceinte ? certaines femmes disent "oui" et n'hésitent pas à faire tomber les préjugés. L'une d'elle, originaire de l'Iowa, s'exprime à ce sujet : « Je vous assure que si j'ai un deuxième bébé et que je souffre encore d'hyperémèse gravidique, j'essayerais le cannabis pour voir si ça fonctionne vraiment mais dans un brownie ou un cookie ». Et certains spécialistes de la santé partagent aussi cet avis, même si ce n'est vraiment pas la majorité. Une mère Texane qui a essayé cette méthode raconte : « On ne fume absolument pas, on consomme le cannabis grâce à un vaporisateur. La marijuana est chauffée à très haute température dans un sac avec un trou pour la bouche afin d'inhaler. Depuis que j'ai essayé, je n'ai plus de nausées et j'ai retrouvé mon appétit ! Mon anxiété a baissé, je ne panique plus pour rien et je profite de mes autres enfants pleinement. »
 
La vaporisation de cannabis serait donc la meilleure solution et reste mieux qu'une hospitalisation ou que certains médicaments qui peuvent être dangereux mais dans certains cas seulement ! Il ne faut pas tout confondre. Le Dr Rottman dénonce le peu d'études sur les bienfaits médicaux de la marijuana : « il n'y a pas assez d'études qui soutiennent la consommation de marijuana dans un cadre médical, car les recherches sont très chères et peu de compagnies pharmaceutiques veulent les financer. En effet, il n'y aurait pour elles aucun retour sur investissement ». « Si vous entendez qu'une femme enceinte consomme du cannabis, ne la jugez pas trop vite ! C'est peut-être la meilleure solution pour elle », conclut le Dr Rottman.
 
Et vous, que pensez vous de cette étude ?
 
Source : https://www.famili.fr...rche,426111.asp
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Par freeman,
Le CHU de Nancy à la tête d’une vaste étude nationale sur le cannabis - www ici c nancy fr
 
Connaissons nous réellement les effets du cannabis sur la santé ? Si l’usage régulier et intensif du cannabis est reconnu comme ayant un impact sur la mémoire, l’attention ou la capacité à résoudre des problèmes, quelle est son influence à long terme sur des fonctions sensorielles ? Des questions sur lesquelles le CHU de Nancy s'est penché pour construire un projet, lequel a été retenu suite à un appel à projets national "comme particulièrement novateur et original" et a bénéficié d'un soutien financier à hauteur de 700 000 € par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et Toxicomanies (MILDT).
 
Étudier l’impact de la consommation régulière de cannabis
 
L'étude nationale est intitulée CAUSA MAP (CAnnabis USe And MAgnocellular Processing ou Evaluation du traitement magnocellulaire chez les fumeurs chroniques de cannabis) et son objectif sera d'étudier l’impact de la consommation régulière de cannabis sur le fonctionnement du cerveau humain en s’appuyant sur la vision. En effet, plusieurs équipes de recherche ont posé l’hypothèse que de fortes consommations de cannabis à l’adolescence pourraient modifier les systèmes de communications entre les neurones, lesquels sont particulièrement impliqués dans la vision humaine. Cette fonction cérébrale maintenant bien connue et accessible aux mesures, peut être un marqueur très précoce d’anomalies de fonctionnement du cerveau. La recherche permettra d’accroître les connaissances sur l’impact de l’usage de cannabis sur le cerveau humain mais aussi sur la vision, une fonction impliquée dans la conduite automobile et les accidents de la voie publique.
 
Sous la responsabilité du Dr Vincent Laprévote et du Pr Raymund Schwan, le CHU de Nancy a donc constitué un consortium de recherche. Il rassemble plus de 20 chercheurs non seulement du CHU, mais aussi du Centre de Recherche en Automatique de Nancy et du laboratoire INTERPSY de l’Université de Lorraine, de Strasbourg (Unité INSERM U1114) et de Paris (Unité INSERM U875, Université Paris VIII, Hôpital Necker).
 
Le CHU recrute des volontaires pour l'étude...
 
L’étude CAUSA MAP va comparer 3 groupes de volontaires, des personnes qui fument du cannabis, d’autres qui fument du tabac et des personnes ne fumant ni tabac, ni cannabis . Des questions leur seront posées sur leurs consommations et leur santé. Elles passeront ensuite un électrorétinogramme (examen mesurant l’activité électrique de l’oeil lorsqu’un signal lumineux lui est envoyé) avant de se soumettre à différents tests visuels.
 
C’est durant ces tests que l’activité électrique du cerveau sera mesurée par un système indolore et insensible d’électroencéphalogramme, afin de connaître le fonctionnement de différentes parties du cerveau impliquées dans ces tests. L’ensemble de ces étapes de recherche permettra d’établir une cartographie du fonctionnement du cerveau visuel lors de l’usage régulier de cannabis.
 
Pour cette étude qui se déroulera sur une année, le CHU de Nancy recherche des fumeurs de cannabis (au moins 7 fois par semaine), des consommateurs réguliers de tabac depuis plus d’un an (et qui ne consomment pas de cannabis) et pour finir des non-fumeurs (qui ne fument ni cannabis, ni tabac). Pour participer ou bénéficier de plus d'informations sur l'étude CAUSA MAP menée au CHU de Nancy par courriel causamap@chu-nancy.fr ou par téléphone 03 83 15 53 08 - https://causa-map.chu-nancy.fr/
 
Source: ici c nancy
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Par Indi-Punky,
Depuis l'âge de quelques mois à peine, Zaki Jackson 10 ans souffre d'une forme rare d'épilepsie qui, au pire, lui provoque des milliers de crises par jour. Les crises, que sa mère décrit comme une "électrocution complète du corps," le rend incapable de parler ou de marcher, et parfois l’amène à cesser de respirer.
 
Au cours de la dernière décennie, sa famille a essayé de lutter contre son syndrome avec 17 médicaments pharmaceutiques différents, un régime alimentaire spécialisé et d'autres formes de traitement comme l'acupuncture. Les divers médicaments lui ont causé des prises de poids, devenir incohérent, subit des crampes extrême et a perdu sa capacité à dormir, mais ils n'ont jamais fait cessé les crises.
 
"Son cerveau n'aurait jamais bien fonctionner", a déclaré à The Huffington Post le Dr Margaret Gedde, l'un des médecins de Zaki, "Il pourrait ne jamais être présent."
 
Gedde a recommandé à Zaki de commencer à prendre une souche de marijuana médicale qui est riche en cannabidiol, un ingrédient non-psychoactif connu pour traiter les convulsions, et faible en THC, ce qui provoque le "High" chez les fumeurs de cannabis. Depuis que Zaki a commencé le traitement il y a plus d'un an, il n'a pas eu de crise.
 
"Il avait 10 ans de crises sans arrêt et une médication sédative", a déclaré Gedde. "Il est maintenant en mesure de commencer à se développer comme un enfant normal. Il est agréable, un charmant enfant. Avant il ne pouvait même pas être en contact avec les gens. C'était un changement complet ."
 
Zaki est l'un des 180 enfants du Colorado actuellement traités par une souche particulière de cannabis médical qui aide à lutter contre leurs crises extrêmes et d'autres conditions débilitantes. La souche, connu sous le nom "Charlotte's Web", a été élaboré par un groupe de frères qui gèrent the Realm of Caring Foundation à Colorado Springs. Son nom lui vient de Charlotte Figi 7 ans, dont le succès du traitement a été présenté sur CNN dans le documentaire "Weeds" du Dr Sanjay Gupta l'année dernière.
 
Charlotte's Web ainsi que des souches similaires sont administrés sous forme liquide ou en capsules et, Gedde dit, produisent peu ou pas d'effets secondaires. En raison de la faible numération de THC, les utilisateurs ne connaissent pas un "High" comme la marijuana traditionnelle.
 
"C'est incroyable, c'est tout à fait remarquable", a déclaré Gedde. "Il arrête les crises. Ca ne peu pas leur faire de mal."
 
La marijuana a une longue histoire de traiter efficacement les crises. En 1843, un médecin de l'armée britannique William O'Shaughnessy a publié un article documenter sur son utilisation de l'huile de cannabis pour arrêter les convulsions quasi constante d'un nourrisson. Mais parce que la marijuana demeure illégale au niveau fédéral, la recherche moderne se concentre à peine sur les prestations médicales de la plante.
 
L'utilisation du traitement de cannabis dans des cas comme Zaki est "révolutionnaire, en ce que nous n'avons pas eu la chance de le documenter," a expliqué Gedde. "Nous essayons de tirer les expériences de ces parents dans le travail publiable. Animaux de laboratoire et études permettent le soutien et expliquent ce que nous constatons."
 
Gedde, qui détient un doctorat en chimie biophysique de l'Université de Stanford, a passé des années dans l'industrie pharmaceutique avant de passer à une mise au point sur ​​la médecine alternative. Elle a récemment décidé de consacrer sa clinique du Colorado uniquement au cannabis médical.
 
"J'ai réalisé que les substances choisies pour le développement dans les industries pharmaceutiques ne sont pas nécessairement ceux que les patients ont besoin," dit-elle. "La marijuana peut faire toutes ces choses, mais elle n'est pas toxique ou nocif."
 
Depuis la reprise de l'histoire du rétablissement de Charlotte aux nouvelles nationales, des centaines de familles dans des situations similaires ont déménagé au Colorado des Etats où la marijuana médicale est illégale dans l'espoir que leurs enfants malades pourraient rencontrer les mêmes résultats. Plus de 100 familles sont actuellement sur une liste d'attente pour the Charlotte's Web.
 
Hailey McGuire, la nièce de 7 ans du photographe Nichole Montanez du Colorado, est l'un des enfants sur la liste d'attente. Hailey souffre du syndrome de Dravet, la même forme sévère d'épilepsie qui provoque les crises de Charlotte. "Nous lui avons dit au revoir un certain nombre de fois", a déclaré Montanez. "Quand elle avait quatre ans, elle a été placée dans un coma artificiel."
 
Montanez a commencé le bénévolat dans des groupes de soutien pour les familles dans des situations similaires. Août dernièr, elle a lancé un projet de photographie, Face of Cannabis, avec des portraits de Zaki, Charlotte et les autres enfants qui utilisent la marijuana pour traiter leurs symptômes débilitants.
 
"Je m'identifiais à chaque enfant comme s'ils étaient les miens," dit-elle. "Ils ont des sentiments, ils rient, je veux que ce soit ce que les gens voient quand ils regardent le projet -.. Pas la maladie ou la brisure, juste l'enfant"
 
Realm of Caring n'est pas la seule clinique pour traiter avec succès les enfants malades avec de la marijuana médicale. Harborside Health Center de Californie, dont l'administration Obama a menacé de la fermer pendant des années au motif que c'est devenu une exploitation "trop grande", fournit des teintures de cannabis à faible teneur en THC pour un certain nombre de jeunes patients. Gedde a un autre programme dans le Michigan et a ajouté qu'un certain nombre de petits fournisseurs commencent à traiter les enfants dans les Etats où la plante est légal pour usage médicinal.
 
Et dans les États où le cannabis médical reste illégale, les individus se battent pour que les enfants malades puissent avoir accès en toute sécurité à la plante. Une coalition des mères mormons dans l'Utah a récemment formé un groupe de défense avec le soutien de leur représentant conservateur de l'Etat. Allen Peake, un député républicain en Géorgie, a dévoilé un projet de loi plus tôt ce mois-ci visant à légaliser l'huile de cannabis, un mouvement inspiré par la visite de Peake avec la fille d'un électeur qui souffre de centaines de crises par jour. Les législateurs de Floride envisagent actuellement une mesure similaire.
 
Montanez a dit elle-même être opposé à la légalisation de la marijuana médicale jusqu'à ce qu'elle voit l'effet qu'elle pouvait avoir sur les enfants malades. Elle espère que d'autres avec les mêmes croyances vont voir ses photos.
 
"Mon but ultime est que les gens pourraient être ouverts à la possibilité qu'il y a une meilleure façon - que le cannabis est un médicament," dit-elle. "Les enfants à travers le pays et à l'étranger devraient avoir accès à ce médicament."
 
Ci-dessous, jetez un œil à Zaki, Charlotte et la plupart des autres enfants que Montanez a photographiés, qui sont soit en utilisateur de marijuana pour leurs symptômes ou en attente pour l'accès afin qu'ils puissent commencer le traitement.
 
 
Maggie, 20 mois

Nichole Montanez
Maggie a souffert de crises d'épilepsie depuis l'âge de six semaines et a des centaines de crises sur un jour donné. Sa famille a déménagé du Tennessee au Colorado en fin d'année dernière afin d'utiliser une combinaison de thérapie intensive et l'huile de cannabis pour traiter ses symptômes.
 
 
Hunter, 7 ans

Nichole Montanez
Hunter souffre d'épilepsie réfractaire et un retard de développement. Il a été sur de nombreux médicaments qui ont échoué à soulager ses crises et il continue à décliner "cognitif, physique et émotionnel», selon sa mère. Il a récemment commencé des traitements au cannabis dans l'espoir que le cannabidiol puisse apporter un soulagement.
 
 
Piper, 2 ans

Nichole Montanez
Piper est né avec une maladie génétique rare qui provoque des crises d'épilepsie et l'a rendu muette, incapable de ramper ou de marcher et malvoyants. Elle a été sur neuf médicaments pour essayer de traiter ses symptômes, et a commencé à prendre de l'huile de cannabis en Octobre derniers. Depuis qu'elle a commencé à prendre une faible dose de cannabis, sa famille a commencé à voir de petites améliorations.
 
 
Calvin, 14 ans

Nichole Montanez
Calvin a une forme extrême d'autisme qui l'a rendu muet. Après 22 jours de prise de cannabis, il a commencé à utiliser les mots pour communiquer. Selon sa mère, il a d'habitude jusqu'à 20 crises "tête-battant" par jour, et a seulement eu un épisode dans les trois semaines ou il a été fait usage de cannabis. "J'ai pleuré tous les jours pendant la première semaine d'usage du cannabis," sa mère a écrit sur ​​le blog de Montanez. "Nous n'avions plus à ranger et le retenir sur le chemin de la thérapie."
 
 
Sydni, 9 ans

Nichole Montanez
Sydni souffre du syndrome Doose, ce qui lui provoque des milliers de crises chaque jour. Elle fonctionne au niveau scolaire de trois ans et prend neuf médicaments différents. Sa famille a récemment commencé le traitement à l'huile de cannabis dans l'espoir qu'il réduira ses crises.
 
 
Emily, 4 ans

Nichole Montanez
Emily souffre d'une forme débilitante d'épilepsie qui n'a pas encore été diagnostiquée. Sa famille a récemment déménagé de l'Indiana au Colorado dans l'espoir d'une ordonnance de cannabis aider à soulager ses crises.
 
 
Jordan, 18 ans

Nichole Montanez
Jordan a été diagnostiqué avec le syndrome de Dravet quand elle avait six mois et a souffert de crises toute sa vie. Sur ses plus mauvais jours, elle est incapable de manger, de boire ou de fonctionner. Sa famille a récemment déménagé de Cleveland au Colorado pour essayer des traitements au cannabis.
 
 
Tyler, 11 ans

Nichole Montanez
Tyler a une forme rare, résistante aux médicaments d'épilepsie appelée syndrome de Lennox-Gastaut. Il a passé des mois vivant dans l'hôpital et a été placé dans un coma médicalement provoqué par deux fois. Il a commencé à prendre une faible dose de cannabis en Octobre et sa famille a commencé à voir de "petites victoires."
 
 
Kennedee, 2 ans

Nichole Montanez
Kennedee est né avec le syndrome de Walker-Warburg, une forme sévère et rare de dystrophie musculaire qui a coûté la vie de sa sœur aînée quand elle avait à peine deux mois. Lorsque Kennedee est née, on lui a seulement donné quelques mois à vivre. Depuis le début de son traitement au cannabis , nous avons vu une personnalité, nous ne savions pas qu'elle etait là, sa mère a écrit sur ​​le blog de Montanez.
 
 
Charlie, 6 ans

Nichole Montanez
Charlie souffre du syndrome de Dravet et a des crises dans le milieu de la nuit, toutes les nuits. Sa famille espère que son utilisation de l'huile de cannabis le rendra capable de communiquer et de réduire sa dépendance à d'autres drogues.
 
 
Cora, 6 ans

Nichole Montanez
Cora est né avec un syndrome de multiple malformation rare qui provoque chez elle d'avoir des malformations du corps et de la tête et diverses anomalies de son cerveau, des membres et du système vasculaire. Elle souffre également de dizaines de crises par jour, a subi plusieurs opérations et utilise un commutateur de tête pour communiquer. Ses parents commencent à explorer des traitements au cannabis comme un moyen de soulagement.
 
 
KC, 9 ans

Nichole Montanez
KC a souffert de plusieurs crises quotidiennes depuis qu'il a trois ans et n'a pas encore répondu à tous les traitements. Après deux semaines en utilisant le cannabis, il a commencé à exposer des progrès. "Un garçon qui, auparavant, vacillait et tombait alors qu'il marchait, courait maintenant le long des sentiers de randonnée et saute dans les bras de son père," sa mère a écrit sur ​​le blog de Montanez. "Il a même fait des blagues!"
 
 
Charlotte, 7 ans

Nichole Montanez
Charlotte à souffert de plus de 40 crises par jour, et maintenant, selon sa mère, "son fauteuil roulant et son casque sont stocké et collecte la poussière." Charlotte était le premier enfant dans le Colorado à être traitée avec de l'huile de cannabis, et son histoire a inspiré le nom de "Charlotte Web", qui est une souche à faible teneur en THC utilisé pour traiter d'autres enfants dans des conditions similaires.
 
 
Zaki, 10 ans

Nichole Montanez
Depuis l'âge de quelques mois, Zaki a souffert jusqu'à des milliers de crises par jour. Il n'a pas eu de crise depuis qu'il a commencé à prendre de l'huile de cannabis il y a plus d'un an.
 
 
Source: https://www.huffingto..._n_4697135.html
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Par Indi-Punky,
Cannabis thérapeutique : “90% des malades restent toujours sur le bord de la route”
 
 

Un plan de cannabis (Reuters/Andres Stapff)
 

 
Le ministère de la Santé a annoncé, jeudi 9 janvier, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du Sativex, un médicament à base de cannabis. Une première en France depuis la prohibition de 1961. Bertrand Rambaud, président de l’association UFCM I-Care (Union francophone pour l’utilisation des cannabinoïdes en médecine), lutte depuis plusieurs années pour un retour de l’usage médical du cannabis. Entretien.
 
Cette autorisation de mise sur le marché (AMM) du Sativex, vous surprend-elle ?
 
Ce que l’on n’avait pas vu venir c’était la signature du décret. Maintenant, on savait que ça allait arriver incessamment sous peu. Ca s’est fait par la pression de l’Union européenne, tout simplement. La France s’était engagée, il y a une dizaine d’années, à signer un protocole d’uniformisation de la pharmacopée européenne. Cela signifie, en gros, que l’on doit trouver les même produits en pharmacie partout. GW Pharmaceuticals, la firme qui est à l’origine de Sativex est montée dans les instances européennes en rappelant que ce retard n’était pas normal. La France s’est trouvée acculée à signer un décret. GW l’avait aussi fait pour l’Italie.
 
 
Les Italiens n’autorisent-ils également que le Sativex ?
 
Non. En plus du Sativex, l’Italie est en train de mettre en place un système permettant de commercialiser le Bedrocan. C’est une entreprise en Hollande qui produit quatre variétés de fleurs séchées. On peut acheter par exemple “x” grammes de fleurs, sans préparation, puis ensuite on peut fabriquer des gélules, on peut les vaporiser ou encore faire des “teintures mères” (préparation pour extraire, avec de l’alcool, un principe actif d’une drogue végétale) .
 
 
Comment utilisez-vous le cannabis médical jusqu’à présent ?
 
Moi, je suis séropositif depuis trente ans. J’en suis à la quatorze ou quinzième trithérapie. Je ne supporte plus les traitements. On est suivi par des nutritionnistes et des nutri-détoxicologues. Eux nous disent que ce qui nous maintient en vie – nos traitements – sont également un poison pour le corps. Ils disent “si vous trouvez un élément naturel bio pour vous soulager des douleurs allez-y”. Aujourd’hui, parce que c’est du cannabis, il ne faudrait pas qu’on aille vers le naturel mais le chimique. On trouve que c’est incohérent dans le système de soins.
 
 
Que disent les malades que vous conseillez ?
 
Je suis en contact avec beaucoup de malades depuis hier. Même si l’arrivée du Sativex n’est pas pour demain matin, même si les critères sont très restrictifs, on se réjouit tous pour tous les malades qui ont la sclérose en plaque. Cette décision reste néanmoins une avancée majeure. Mais pour les autres, qui ont le VIH, un cancer, la maladie de Crohn… Bref les 40 pathologies recensés par l’IACM (Association internationale pour le Cannabis médical) il n’y a absolument rien de prévu. Pour l’instant, ils n’ont pas envie de voir d’autres molécules arriver et je pense qu’il vont faire les choses à la française.
 
 
C’est à dire ?
 
Debout sur les freins et n’importe comment. Souvenez-vous que la méthadone a été expérimentée pendant 22 ans. 22 ans ! Parce qu’à époque, donner des opiacées à des drogués, d’un point de vue moral, c’était considéré comme leur redonner de la drogue… Pour le Sativex, ils annoncent des tests mais il y a déjà eu des études à Lille, sur des patients ayant la sclérose en plaque. Si la ministre de la Santé est un peu courageuse, elle doit faire en sorte qu’on ne laisse pas, comme aujourd’hui, 90% des patients qui en ont besoin de cannabis médical sur le bord de la route. Pour le moment, on n’en prend que 10% en compte. Nous les malades, on est pas en train de s’amuser. Nous sommes juste en train de trouver un moyen de nous soulager.
 
 
Votre association est en relation avec les autorités publiques ?
 
On était en relation à un moment donné avec Daniel Vaillant (ex ministre de l’Intérieur), mais les autorités ne nous tiennent pas informés du tout. On n’a pas de contact officiel qui nous donne des informations. On aimerait bien que ça arrive. On va surement demander un rendez-vous à la personne en charge du dossier au ministère de la Santé.
 
 
A quand remonte cette interdiction des canabinoïdes en France ?
 
1961. Ce fut la prohibition du cannabis au niveau mondial après une décision de l’Onu. A partir de ce moment-là, tout ce qui était cannabis/chanvre a été interdit. Cela vient des Etats-Unis qui dénonçaient “les méchants mexicains”, “l’herbe du diable”, etc. Cela correspond aussi à l’émergence de l’industrie pétrochimique. Le chanvre était un adversaire redoutable face à ça car, avec le chanvre, on fait de tout : du plastique, de l’isolant, des vêtements,… C’était le grain de sable qui risquait de tout faire capoter. Je me dis, en fin de compte, qu’on arrive aujourd’hui à la fin des réserves de pétroles. Et ce qu’on voit arriver c’est la fin de la prohibition. A l’époque de Christophe Colomb les cordages, les voiles, tout était fait avec le chanvre à l’époque. Pour découvrir l’Amérique, on y allait pas à la rame. Cette plante a servi à développer l’humanité.
 
 
Source: https://www.lesinrock...route-11458840/
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Par Indi-Punky,
Fumer du cannabis pendant la grossesse? Mauvaise idée
 
 
 

 
SANTÉ - La consommation de cannabis serait le meilleur moyen de faire partir le cerveau de bébé en fumée. Selon une étude du très sérieux Karolinska Institutet (Suède), l'exposition du fœtus au cannabis aurait un impact clairement négatif sur le développement du cerveau.
 
Si les conséquences de l'usage de cannabis sont sujets à débats parmi les adultes, plusieurs études ont souligné ses effets négatifs sur le cerveau des adolescents ou des enfants.
 

Lire aussi:
» Qu'est-ce que le Sativex, ce nouveau médicament à base de cannabis?
» Barack Obama : "Je ne pense pas que fumer du cannabis soit plus dangereux que l'alcool"  
Cette nouvelle enquête réalisée à partir de cellules nerveuses d'humains et de rongeurs a voulu remonter plus loin en arrière, afin de savoir si la substance psychoactive du THC, le delta-9-tetrahydrocannabinol, a des conséquences lors d'une exposition in utero.
 

Lire aussi:
 
» Addiction au cannabis : des chercheurs découvrent une molécule protégeant le cerveau
 
» Le cannabis en vente libre aux États-Unis: les adeptes se ruent dans les premières boutiques  
Interruption de la communication entre cellules nerveuses
 
Le neurobiologiste Tibor Harkany et son équipe ont cultivé des cellules nerveuses de souris en présence de THC avant d'étudier les cerveaux de fœtus avortés dont les mères avaient consommé du cannabis.
 
Résultat: le cannabis toucherait particulièrement le système de communication entre neurones formés de synapses et axones. Le THC ciblerait entre autres une protéine clef (Stathmine-2) dont la perte provoque une mauvaise croissance des neurones.
 
Les aires les plus exposées lors du développement du cerveau seraient le cortex cérébral, la zone responsable des fonctions cognitives les plus importantes mais aussi de la mémoire.
 
Et ce n'est pas forcément une question de quantité. L'étude révèle que si tous les enfants qui sont exposés au THC pendant la grossesse n'en subiront pas nécessairement les conséquence, la provocation de dommages relativement subtils peut avoir des effets bien plus importants.
 
"Même si le THC ne provoque que de faibles changements, ses effets sont largement suffisant pour sensibiliser le cerveau aux agressions et maladies ultérieures au risque de provoquer des maladies neuropsychiatriques, explique le neurobiologiste Tibor Harkany, cela concerne aussi le cannabis thérapeutique dont l'usage devrait être proscrit pendant la grossesse".
 
Source: https://www.huffingto...m_hp_ref=france
 
On en parle sur le forum
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Par Hellvice,
Le ministère de la santé a annoncé, jeudi 9 janvier par un bref communiqué, l'autorisation de mise sur le marché du Sativex. Il s'agit du premier médicament à base de cannabis qui pourra être commercialisé en France, vraisemblablement à partir de 2015.
 
 

Voir la pièce-jointe : sativex.jpg

 
 
Le Sativex est un spray buccal. Son indication thérapeutique sera extrêmement limitée. Il sera prescrit aux seuls patients atteints de sclérose en plaques, pour soulager « les contractures sévères (spasticité), résistantes aux autres traitements », selon les indications du ministère, qui précise que la prescription initiale sera réservée aux neurologues et médecins rééducateurs hospitaliers.
 
La prescription sera d'une durée de six mois, explique au Monde l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui a donné l'autorisation après avoir examiné les études cliniques et l'efficacité du produit, puis déterminé les conditions de prescription et de délivrance. Les médicaments à base de stupéfiants ne pouvant être délivrés que pour 28 jours, les médecins généralistes seront autorisés à effectuer les renouvellements d'ordonnance entre deux rendez-vous à l'hôpital. Le produit sera distribué en pharmacie de ville, où il devra être stocké dans des coffres, comme c'est le cas des médicaments à base d'opiacés.
 

« UN DOSSIER DÉLICAT DANS UN ENVIRONNEMENT EXPLOSIF »


 
« C'est une bonne nouvelle pour les patients français qui étaient quasiment les derniers en Europe à ne pas pouvoir bénéficier du Sativex », se félicite Christophe Vandeputte, le patron français du laboratoire Almirall, qui distribue déjà le produit dans d'autres pays. « Cette autorisation de mise sur le marché représente l'aboutissement de trois ans de discussions. C'était un dossier délicat dans un environnement explosif, mais l'issue est très positive », poursuit-il.
 
La ministre de la santé Marisol Touraine tenait à cette possibilité d'autorisation des médicaments à base de cannabis, connu pour soulager les douleurs. En juin 2013, elle avait signé un décret autorisant l'agence sanitaire à examiner les dossiers de demande de commercialisation de tels produits, ce qui était interdit jusque-là en France. Les préparations magistrales à base de cannabis restent interdites, tout comme fumer de l'herbe à usage thérapeutique… et récréatif.
 
Désormais, le Sativex va suivre la procédure habituelle à tout médicament. Il devra être évalué par la Haute autorité de santé, dont l'avis servira de base pour fixer son prix et son taux de remboursement. Il ne devrait donc pas arriver sur le marché avant 2015.
 
Source: https://www.lemonde.f...58_1651302.html
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Par basstard,
Les carences en cannabinoïdes peuvent expliquer une variété de problèmes de santé
 
 
Comme nous le savons, les endocannabinoïdes sont produits naturellement dans le corps et jouent un rôle majeur dans la santé globale. De même, la marijuana médicale et les phytocannabinoïdes dérivés du cannabis ont présenté un certain nombre d'avantages thérapeutiques.
 
Des chercheurs proposent l'idée de la carence en cannabinoïdes
 
La liste des conditions liées au cannabis est vaste et en croissance constante. Que les cannabinoïdes offrent le soulagement de la migraine, la fibromyalgie ou le syndrome du côlon irritable (IBS), le mécanisme impliqué est en grande partie le même, le succès est souvent attribuée à l'activation des récepteurs cannabinoïdes de l'organisme.
 
Des similarités frappantes entre une grande variété de conditions, chacune montrant une bonne réponse aux traitements cannabinoïdes, mais apporte une question intéressante. Est-il possible qu'un "déficit cannabinoïdes" puisse être la cause sous-jacente de ces maladies? Un certain nombre de chercheurs croient que cela pourrait être le cas.
 
Ethan Russo: Clinical Endocannabinoid Deficiency
 
Le Dr Ethan Russo est le conseiller médical principal de GW Pharmaceuticals, la société responsable du Sativex et Epidiolex. Une de ses contributions les plus notables à la banque de connaissances du cannabis, son étude intitulée "Maîtriser le THC", dans lequel il est discuté de l'effet synergique de terpènes dans le cannabis.
 
En 2004, cependant, le Dr Russo a proposé l'idée de la carence clinique endocannabinoïde (CECD) dans une étude publiée en Neuro-endocrinologie. Il a suggéré que les niveaux de cannabinoïdes déficientes peuvent être la cause sous-jacente de nombreuses conditions soulagés par le cannabis.
 
"Les niveaux de cannabinoïdes déficientes peuvent être la cause sous-jacente de nombreuses conditions soulagés par le cannabis." - Ethan Russo
 
Il explique: "La migraine, la fibromyalgie, l'IBS et les conditions relatives à l'affichage des modèles cliniques, biochimiques et physiopathologiques communs qui suggèrent une carence endocannabinoïde clinique sous-jacent qui peut être traité de manière appropriée avec des médicaments cannabinoïdes,"
 
Dr Robert Melamede: Le cannabis et les maladies liée à l'âge:
 
De même, le Dr Robert Melamede, ancien président du Département de biologie et professeur actuel de l'Université du Colorado - de Colorado Springs, détient la conviction que les endocannabinoïdes peuvent inhiber le processus de vieillissement. En outre, il spécule que les cannabinoïdes sont des nutriments essentiels à la capacité de réduire les maladies liées à l'âge comme le cancer et les maladies cardiovasculaires.
 
Dr Melamede explique que son expérience des enquêtes sur la biologie de la radiothérapie et de réparation de l'ADN, en plus de sa consommation de cannabis personnelle, lui a donné une perspective unique sur la plante. Il est de plus en plus admis que les radicaux libres sont responsables du vieillissement et de la maladie liée à l'âge. Plus précisément, ils ont été liés à des maladies cardiovasculaires, des troubles auto-immunes, le cancer, un dysfonctionnement cognitif lié à l'âge, et maladies osseuses comme l'ostéoporose.
 
Fait intéressant, la création de radicaux libres va de pair avec l'inflammation. Voyant que les cannabinoïdes, comme le cannabidiol (CBD), sont connus pour inhiber l'inflammation, il va de soi qu'ils pourraient jouer un rôle dans la modulation de radicaux libres aussi bien.
 
Selon le Dr Melamede, les maladies liées à l'âge sont simplement le résultat de radicaux libres induite par l'inflammation. Comme il l'explique dans the Americans for Safe Access (ASA) témoignage ci-dessous, les conditions inflammatoires s'accumulent au fil du temps jusqu'à ce que "Le maillon faible" lâche. Bien sûr, ce lien varie de personne à personne, ce qui expliquerait pourquoi une carence de cannabinoïdes peut se présenter dans une variété de façons.
 
https://www.youtube.com/watch?v=b0cSg5CW6PQ
 
Le cannabis pourrait aider à traiter les carences en cannabinoïdes
 
Néanmoins, compléter l'approvisionnement de l'organisme en cannabinoïdes pourrait être un avantage égal pour chaque condition liée à la carence. Les acides gras essentiels comme les oméga-3 ont reçu beaucoup d'attention des médias au cours des dernières années pour leurs bienfaits cardiovasculaires. Toutefois, le Dr Melamede souligne qu'ils affectent directement le système endocannabinoïde, un fait que peu de gens sont au courant.
 
"[Dr Melamede] spécule que les acides gras essentiels de l'huile de chanvre serait plus bénéfique que d'oméga-3 ".
 
Cela dit, il spécule que les acides gras essentiels de l'huile de chanvre serait encore plus bénéfique que les oméga-3. Il serait possible d'utiliser des techniques de plus en plus véganiques, alors que les oméga-3 dérivés du poisson pourrait contenir du mercure.
 
Bien sûr, son régime aura un effet limité sur la production endocannabinoïde, c'est pourquoi le Dr Melamede estime que le cannabis devrait être utilisé comme un complément. Selon lui, l'espérance de vie prolongée de l'homme, par rapport aux moyennes historiques, a rejoint la maladie liée à l'âge parmi les causes les plus fréquentes de décès aujourd'hui.
 
«Personne ne meurt de vieillir», il explique. «Les gens meurent de maladies liées au vieillissement."
 
Comme le Dr Melamede a rappelé lors de son témoignage pour les American’s for Safe Access, une situation similaire s'est produite avant que les antibiotiques ont été inventés quand la maladie infectieuse était responsable d'un certain nombre de décès. Inutile de dire que les personnes ayant accès à des soins adéquats ne meurent plus de maladies infectieuses. En conséquence, il estime que nous devons nous adapter en tant qu'êtres humains pour contrer les inconvénients de l'action inflammatoire inutile.
 
Bien sûr, il est peu probable que nous puissions le faire assez rapidement à travers l'évolution, mais le Dr Melamede estime que le cannabis est un "médicament miracle" qui pourrait aider l'organisme à atteindre l'homéostasie. En outre, il voit le cannabis comme un nutriment essentiel semblable à une vitamine. Avec cela à l'esprit, il semble que le jus de cannabis et l'ingestion de feuilles crues, pourrait être une des mesures de prévention bénéfiques contre les maladies liées à l'âge.
 
Source: https://www.medicalja...lth-conditions/
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Par Invité,
Le tétrahydrocannabiol est connu des chercheurs pour avoir des effets analgésiques et utilisé dans le traitement de la douleur, il réduit aussi les nausées et stimule l’appétit en plus de l’effet sédatif le rendant utile en cas de chimiothérapie pour le traitement du cancer.


 
D’après l’étude publiée dans le Journal of Biological Chemistry, le tétrahydrocannabiol pourrait agir sur le microARN (miARN), ce petit ARN est un simple brin non codant jouant un rôle essentiel dans la régulation de l’expression des gènes. Les chercheurs pensent que en modifiant l’expression des miARN pourrait être la clé du traitement d’un certain nombre de maladies auto-immunes (sclérose en plaque, arthrite, diabète de type 1)
 
D’après Dr Venkatesh Hegde, présentateur de l’étude, les effets du cannabis peuvent être une arme à double tranchant : une capacité à supprimer l’inflammation comme traitement efficace contre les maladies inflammatoires et auto-immunes, peut exposent aussi à la dépendance et à d’autres effets néfastes sur d’autres organes.
 
Drs Pakash et Mitzi Nagarkatti ont étudié les effets du cannabis sur plus de 10 ans et étaient les premiers a démontré l’effet bénéfique sur l’inflammation, Mitzi, qui est chef du département d’immunologie à l’école de médecine de l’université de Caroline déclare « Cette nouvelle découverte sur l’expression du microARN et son contrôle par le tétrahydrocannabiol ouvre des nouvelles perspectives pour de nouvelles découvertes médicales contre les maladies auto-immunes.
 
Sources & bibliographie
 
Distinct microRNA expression profile and targeted biological pathways in functional myeloid-derived suppressor cells induced by Δ9-Tetrahydrocannabinol in vivo. Venkatesh L. Hegde, Sunil Tomar, Austin Jackson, Roshni Rao,and Co.https://www.jbc.org/content/early/2013/11/07/jbc.M113.503037.abstract?sid=7da5b2a0-9940-4ea3-90b4-eed1d9107a51
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Une nouvelle étude internationale: L'herbe de cannabis serait plus efficace que les cannabinoïdes pharmaceutiques
Par Indi-Punky,
Une nouvelle étude internationale: L'herbe de cannabis serait plus efficace que les cannabinoïdes pharmaceutiques.
 
 

 
 
Une nouvelle étude publiée par l'Institut national de la santé, qui est le plus complet en son genre, a constaté que, l'herbe de cannabis est un médicament naturel plus efficace que les médicaments pharmaceutiques à base de, ou dérivé de cannabis et des cannabinoïdes.
 
"Les cannabinoïdes, y compris le tétrahydrocannabinol et du cannabidiol, sont les constituants actifs les plus importants de la plante de cannabis", affirme le résumé de l'étude : «Au cours des dernières années, les médicaments à base de cannabinoïdes (MDC) sont devenus plus disponibles pour des patients dans de nombreux pays, en tant que médicament produits à base de plantes et cannabis (marijuana). Bien qu'il semble y avoir une demande pour les produits thérapeutiques multiples à base de cannabinoïdes, en particulier pour l'amélioration symptomatique dans les maladies chroniques, les effets thérapeutiques de différentes MDC ont seulement été comparé dans quelques études cliniques ".
 
Pour l'étude, les chercheurs ont sondé 953 particpants de 31 pays différents, ce qui en fait la "plus grande enquête internationale sur une grande variété d'utilisateurs de médicaments à base de cannabinoïdes effectué jusqu'à présent", selon les chercheurs.
 
Tout en réalisant cette étude, les chercheurs ont constaté que, «En général, les MDC non pharmaceutiques à base de plantes ont reçu des scores plus élevés d'appréciation par les participants que les produits pharmaceutiques contenant des cannabinoïdes."
 
Ils concluent: «Les données communiquées peuvent être utiles pour le développement de médicaments sûrs et efficaces basés sur le cannabis et les cannabinoïdes simples."
 
 
 
Retrouvé l'étude ici: https://www.ncbi.nlm....pubmed/24175484 (en Anglais)
 
Source: https://thejointblog....l-cannabinoids/
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Par Invité,
Topo sur le Cannabis Médicinal en images
 
CANNA RDR
Qu’est-ce que le cannabis thérapeutique (ou médicinal) ?
Pourquoi le cannabis peut-il être utilisé comme médicament ?
Quel maladie permettrait-il de soulager ?
Comment le consommer sainement ?
Quelles variétés sont préconisées pour quelles symptomes ?

Il faut d’abord savoir que le chanvre (nom scientifique : Cannabis Sativa L.) contient une grand nombre de composantes, de molécules, ayant toutes des effets différents. Ce sont les constituants naturels du chanvre.
À ce jour, plus de 500 de ces composants ont été découvertes. La plupart de ces substances chimiques se retrouvent dans d’autres végétaux et animaux, et sont toutes caractérisées par des effets pharmacologiques différents.
Parmi les éléments composant la plante de cannabis, on compte des acides aminés, desprotéines (albumine), des sucres, des terpènes, des cannabinoïdes, des flavonoïdes, desvitamines, des hydrocarbures, des alcaloïdes, des aldéhydes, des cétones, des acides gras, des pigments et beaucoup d’autres types de substances. Près de 120 de ces composés appartiennent à la seule famille des terpènes, plus généralement connue sous le nom d’huiles essentielles.
Cependant la variété et le phénotype des plantes de cannabis variant énormément, la présence et le taux de ces molécules naturelles change aussi.
La familles de substances la plus intéressante, qui agissant de façon importante sur l’organisme, et qui font du Chanvre une "plante médicinale" sont les cannabinoïdes.
Il en existe énormément, mais seuls 75 types de cannabinoïdes ont été identifiés pour le moment.
Le cannabinoïde le plus connu est le "THC", mais ils ont tous des propriétés bien différentes. Le liste ci-dessous donne un petit exemple, et les images qui suivent montrent l’étendue des propriétés médicinales offertes par les cannabinoïdes présents dans les plants de cannabis.
Les principes actifs (cannabinoïdes) le plus présents dans le cannabis sont :
THC, ou ∆-9-THC (delta-9-tétra-hydrocannabinol) : Euphorisant, analgésique, anti-inflammatoire, anti-oxydant, antiémétique.
 
CBD (cannabidiol) : Anxiolytique, analgésique, anti-psychotique, anti-inflammatoire, anti-oxydant, anti-spasmodique, anti-bactérien, anti-diabétique, anti-épiléptique, anti-procinétique, anti-ischémique, immunosuppresseur et neuro-protecteur. Empêche également la prolifération de certaines tumeurs cancéreuses.
 
CBN (cannabinol) : Sédatif, antibiotique, analgésique, anti-insomnie, anti-spasmodique, stimulant osseux.
 
THCV : Analgésique, euphorisant, anoréctique, anti-épileptique, stimulant osseux.
 
CBG (cannabigerol) : Anti-inflammatoire, antifongique, antibiotique, anti-bactérien. Empêche également la prolifération de certaines tumeurs cancéreuses.
 
CBC (cannabichrome) : anti-inflammatoire, antibiotique, antifongique, analgésique, stimulant osseux et empêchant aussi la prolifération de certaines tumeurs cancéreuses.
 
∆-8-THC (delta-8-tétra-hydrocannabinol) : Euphorisant, analgésique, anti-inflammatoire, anti-oxydant, antiémétique, moins psychoactif que le ∆-9-THC.


« La plupart des amateurs de cannabis fument le produit. C’est le moyen le plus simple, le plus rapide pour en obtenir le bénéfice et pour beaucoup le plus agréable. Mais aussi le moins sain surtout en cas d’usage intensif. Eh oui, inhaler une fumée est toujours nocif pour le système respiratoire et celle du cannabis ne fait pas exception. D’autant qu’on le mélange généralement à cette drogue dure qu’est le tabac. Un joint d’herbe pure dégage trois fois plus de goudron qu’une cigarette et cinq fois plus de monoxyde de carbone. De plus, la fumée du joint est de température plus élevée et souvent inhalée plus intensément et plus longtemps, ce qui est inutile, un simple passage dans les poumons étant tout aussi efficace. Avec le développement de l’usage médical du cannabis est apparu tout un tas de nouvelles machines destinées à fumer tout en préservant ses poumons.
Le premier de la série est le vaporisateur. Une sorte de décapeur thermique chauffe le cannabis sans combustion et en dégage la substantifique mœlle. Ça marche mais c’est assez frustrant car on ne sent pas la fumée. La drôle de sensation d’aspirer du vide est vite contredite par une bonne montée. C’est un appareil très utile pour les personnes malades ou celles qui ne supportent pas la fumée. » ( Asud Journal – Ji-Air) La température moyenne idéale à laquelle se libèrent les cannabinoïdes de la fleur de chanvre est 190 °C (ça va de 140° à 230°).
Cependant un joint allumé produit une combustion (entre 500e et 700° C) qui bousille 40% des principes actifs et entraîne la libération et l’ingestion des autres molécules citées plus haut, qui peuvent êtres cancérigènes et irritantes (sans compter le fait qu’un joint est la combustion d’un mélange de cannabis mais aussi de tabac et de papier à rouler).
La vaporisation consiste à faite passer un courant d’air chauffé à 190° (en moyenne) à travers le cannabis réduit en poudre afin d’extraire uniquement les cannabinoïdes.
Sur les images suivantes, sont indiquées dans la case "boiling point" les températures idéales de vaporisation pour chaque cannabinoïde, et les effets qui correspondent (en anglais) :
 


 

 
 
MÉDECINE.
La recherche scientifique s’intéresse de plus en plus aux propriétés uniques des cannabinoïdes, et de plus en plus, des études préconisent un usage du cannabis pour soulager des douleurs ou apaiser des symptômes de maladies ou des effets secondaires de traitements médicamenteux lourds.
Quelques effets thérapeutiques du Cannabis :

/!\ AVERTISSEMENT.
 
LA CONSULTATION D’UN MÉDECIN EST NÉCESSAIRE À TOUT PROCESSUS DE GUÉRISON, NE PASSEZ PAS À CÔTÉ. SI VOUS PENSEZ QUE LE CANNABIS PEUT VOUS AIDER MÉDICALEMENT, DISCUTEZ-EN TRANQUILEMENT AVEC VOTRE MÉDECIN, OU CONTACTEZ LES ASSOCIATIONS D’USAGERS DE CANNABIS THÉRAPEUTIQUE PRINCIPES ACTIFS OU UFCM. IL FAUT RAPPELER L’EXISTENCE D’UNE TRISTE LOI D’EXCEPTION INTERDISANT SCRUPULEUSEMENT LA POSSESSION, L’USAGE ET LA PRODUCTION DE CANNABIS . DE MÊME, LA PRÉSENTATION DU CANNABIS SOUS UN JOUR FAVORABLE EST PROSCRITE (LOI DU 31 DÉCEMBRE 1970).
 
SI NOUS AVONS SOUHAITÉ PARTAGER LE TABLEAU SUIVANT, C’EST UNIQUEMENT DANS L’IDÉE D’OFFRIR UNE VISION SYNTHÉTIQUE, ET DANS L’OPTIQUE DU RELAI D’INFORMATION QUI CONSTITUE L’OBJET DE NOTRE ASSOCIATION ; AFIN DE RELIER LES DONNÉES SCIENTIFIQUES CONCERNANT LES CANNABINOÏDES PRÉSENTS DANS LE CHANVRE, LES EFFETS MÉDICINAUX ET LA PLANTE ELLE-MÊME.
Le tableau suivant rescense quelques variétés de cannabis et leurs effets thérapeutiques remarquables : NOM ORIGINE BREEDER FLORAISON RÉCOLTE PRESCRIT POUR : Afghani #1 Landrace Sensi Seeds 45 jours Moyenne à bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit AK-47 Colombian, mexican, Thaï & Afghani Serious Seeds 53-63 jours Bonne à très bonne douleurs chroniques, nausée, dépression, insomnie, maux de tête Apollo 11 C’99 x Genius (Jack Herer) / [shivaskunk x JH f2] x shivaskunk Brothers Grimm 45-55 jours Moyenne à Bonne épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiques Aurora Indica Afghan & Northern Light / 60-65 jours Moyenne nausée, douleurs articulaires, arthrite et insomnie Big Bud Skunk #1 x Afghani Sensi Seeds 50-65 jours Énorme nausée, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Big Kahuna Big Bud – Skunk #1 – Afghani-Hawaiian SOMA Seeds 56-63 jours Faible douleurs d’hernie discale, arthrite Blueberry Juicy Fruit (highlet) Thai x Afghani male x Chocolate Thai x Highlet Oaxacan Gold DJ Short 45-55 jours Moyenne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Blue Satellite / Spice of Life 50-55 jours / douleur, nausée, insomnie, anxiété, tension musculaire Bubble Gum Big Skunk avec un peu Northern Lights Serious Seeds 56-63 jours Bonne à très bonne spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Chilla Kush x Nepali BlueHemp 40-45 jours / douleurs Chronic NL x Afghan x NL / NL x Big Bud x Afghan Serious Seeds 53-63 jours Bonne à très bonne spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Cinderella 99 ShivaSkunk x [sensi Jack Herer x Jack Herer] Brothers Grimm & plusieurs knockoffs 60 jours Bonne épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiques F-13 Juicy Fruit (highlet) Thai x Afghani male x Chocolate Thai x Highlet Oaxacan Gold DJ Short 50-63 jours Moyenne à bonne épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiques Haze Thai x Columbian x Mexican x Vietnamese The Flying Dutchman 12-16 semaines Petite à moyenne maladie de Crohn, épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiques Hindu Kush Landrace Sensi Seeds 45-50 jours Moyenne à bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit HOG Kush & Afghani T.H. Seeds 56-63 jours Bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Jack Herer Skunk #1 x Northern Lights #5 x Haze Sensi Seeds 50-70 jours Moyenne à bonne (phenotypes sativa : épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiquesPhenotypes indica : douleurs chroniques, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Kali Mist Haze x Skunk hybrid / Cambodian sativa x Silver Haze Serious Seeds 70-90 jours Moyenne à bonne maladie de Crohn, épilepsie, sclérose en plaques, et autres problèmes neurologiques Lavender Super Skunk x Big Skunk Korean x Afghani-Hawaiian SOMA Seeds 56-63 jours Moyenne à bonne douleurs chroniques, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Legends Ultimate Indica Ortega x Sweet Tooth #2 Legends Seed Co. 49-63 jours Très bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Mazar Afghani x Skunk #1 Dutch Passion 56-63 jours Bonne nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Maple Leaf Indica Afghani Sensi Seeds 45-50 jours Bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Medicine Man Afghan x Brazilian sativa / South India Mr Nice 56-60 jours Bonne douleurs Mr. Nice G-13 x Hash Plant Sensi Seeds 60 jours Bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Neville’s Haze Thai x Colombian avec a 1/4 Northern Light #5 Greenhouse Seed Co. & Mr. Nice 12-14 semaines Bonne maladie de Crohn, épilepsie, sclérose en plaques, et autres problèmes neurologiques New York City Diesel Mexican Sativa x Afghani SOMA Seeds 70 jours Bonne nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Northern Lights #5 Afghani x Skunk #1 x Haze Variés 45-55 jours Très bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Romulan California X [White Rhino X White Rhino] Federation Seed Co. 55-60 jours Moyenne douleurs chroniques, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Shark Shock White Widow x Skunk #1 Mr. Nice 50-56 jours Bonne douleurs, insomnie et anxiété. (En fonction du phénotype) Silver Haze NL x Haze Sensi Seeds 65-75 jours Moyenne a bonne épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiques Skunk #1 25% afghani, 25% Acapulco Gold, 50% Colombian Gold Sensi Seeds 45-50 jours Bonne perte d’appétit Sour Diesel [(SensiNL X MassSuperSkunk) X Dawg/Chem] X DNL Reservoir Seeds 75 jours Bonne douleurs chroniques, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Strawberry Cough Strawberry Fields x Haze Dutch Passion 63 jours Moyenne nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Super Silver Haze [NL x Nevilles Haze] x [skunk x Nevilles Haze] Mr. Nice 56-70 jours Moyenne a bonne Phenotypes sativa : épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiquesPhénotypes indica : douleurs chroniques, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Sweet Tooth #3 Sweetpink Grapefruit x Blueberry x Grapefruit f1 Spice of Life 56 jours Très bonne douleurs chroniques, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit Ultimate Afghan Kush (Pure Afghani x Unknown Kush, F4) x Legends Ultimate Indica Private 55-60 jours, variable Bonne douleurs chroniques, spasmes musculaires, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit White Rhino White widow x Afghani Greenhouse 56-63 jours Bonne douleurs chroniques, nausées, antiémétique (vomissements) et perte d’appétit White Russian AK-47 x White Widow Serious Seeds 53-63 jours Bonne douleurs chroniques, nausées White Widow Brazilian x Indian Sensi seed 50-65 jours Moyenne épilepsie, sclérose en plaques et autres problèmes neurologiques. cachexie, Hépatite C, Stress post-traumatique

Source: https://chanvre-et-vi...inal-en-images/
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Par Invité,
L'Europe a émit une recommandation favorable à l'homologation en France du Sativex, traitement à base de cannabinoïde.
 
Le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals a annoncé lundi 21 octobre l'obtention d'une recommandation européenne favorable à l'homologation en France de Sativex, destiné à traiter la spasticité, un trouble musculaire, chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP).
Un lancement début 2015
 
« La prochaine étape du processus réglementaire est de travailler avec l'Agence de sécurité du médicament (ANSM) afin de finaliser toutes les exigences spécifiques au pays », explique le laboratoire.
 
« La procédure européenne est achevée mais toute la partie française reste à faire », confie un une porte-parole de l'agence, contactée par l'Agence presse médicale. « L'AMM ne sera pas notifiée en France avant la mi-novembre », a-t-elle ajouté. Enfin, d'après la filiale française du laboratoire, l'AMM pourrait être obtenue au premier trimestre 2014, pour un lancement un an plus tard.
"Nous n'avons pas à nous inquiéter"
 
Le cannabis thérapeutique reste aujourd'hui encore en France un vif débat. Certains le voient comme un moyen déguisé pour arriver à la dépénalisation, dont le bénéfice reste d’une extrême modestie par rapport aux risques. D'autres, comme le Pr François Chast, chef du service de pharmacie clinique des hôpitaux universitaires Paris Centre, défendent son arrivée future en pharmacie : «On a de plus en plus la conviction que le spray de Sativex est un élément thérapeutique intéressant dans certaines douleurs liées à la spasticité des muscles. Nous n’avons pas du tout à nous inquiéter ». C'est maintenant l'Agence du médicament qui va trancher le débat.
 
 
Le Sativex est déjà autorisé aux Etats-Unis, au Canada ainsi que dans certains pays européens (Suisse, Angleterre).
Source : https://sciencesetavenir.nouvelobs.com/
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Par Invité,
Plusieurs études ont récemment démontré que le cannabis est loin d'être la plus dangereuse des drogues. Il a même été prouvé que, contrairement à l'alcool, il était moins susceptible d'endommager les tissus du cerveau. Cela dit, sa consommation n'en reste pas moins nocive et addictive. C'est sur ce dernier point que se sont penchés des chercheurs américains du National Institute on Drug Abuse.
 
Dansune étude publiée par la revue Nature Neuroscience, ils ont démontré le rôle clé du composé chimique appelé "acide kynurénique", naurellement présent dans le cerveau.
 
Moins de plaisir
 
En stimulant ce composé chez des rats, auxquels ont été injectées des doses de THC - la molécule active du cannabis - les scientifiques ont constaté une baisse du niveau d'activité cérébrale entraînée par la dopamine, le neurotransmetteur lié au plaisir. L'expérience renouvelée sur des singes, capables de s'auto-médicamenter à l'aide du cannabis, a révélé que ces derniers réduisaient ensuite volontairement leur consommation de près de 80%.
 
En d'autres termes, lorsqu'on fait grimper les niveaux d'acide kynurénique, on réduit significativement la sensation de plaisir lié à la consommation de cannabis, ainsi que la dépendance psychologique qui en découle.
 
La dopamine, star de l'addiction
 
Pour stimuler artificiellement le taux d'acide kynurénique, les chercheurs ont utilisé un médicament baptisé RO 61-8048. En manipulant ce taux, on peut donc interférer avec l'activité cérébrale liée à la dopamine.
 
Au delà du cannabis, il serait possible de contrôler la consommation d'autres substances entraînant des sensations euphoriques, comme la nicotine et les opiacés. Un traitement concret contre l'addiction ne devrait cependant pas voir le jour avant quelques années, les recherches se poursuivant pour trouver une manière sûre de réguler la dopamine.
Source : https://www.huffingtonpost.fr/
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Par Hellvice,
"20 preuves irréfutables que le cannabis soigne le cancer"


 
 
Sur cet article, je vais vous citer une vingtaine de preuves irréfutables qui démontrent que le cannabis a bel et bien le pouvoir de traiter les cancers. Beaucoup sont certains que ces affirmations sont fausses ou sont des mensonges mais ils seront bien étonnés de voir que, dans le monde, la communauté des médecins commence à approuver l’usage médical du cannabis. Et donc, je vais vous partager ici les sources de ces vingt études, réparties selon le type de cancer ainsi que leur désignation.
 
De plus en plus de pays dans le monde commencent à légaliser l’usage médical du cannabis; les Etats-Unis (dans certains états dont deux qui ont légalisé son usage récréatif), le Canada, les Pays-Bas, l’Espagne, la France (récemment en Juin – sous conditions strictes), la Suisse, Israël et ainsi que l’Uruguay qui vient de le légaliser entièrement. L’effet boule-de-neige de la légalisation prend effet et ne cesse de croître, et c’est notamment grâce à l’argument tant controversé que le cannabis soigne le cancer que cela a, en grande partie, eu lieu.
 
Pourquoi intoxiquons-nous dangereusement les patients souffrant d’un cancer avec des substances toxiques tel que des médicaments qui inhibent le développement des cellules, affectant non-seulement la tumeur traitée mais aussi bien tout le corps entier du patient. De ce fait, pour ne pas qu’ils souffrent, on leur donne des analgésiques très puissants, tel que de la morphine et d’autres dérivés similaires qui se révèlent être très dangereux vu les nombreux risques d’overdose, et en outre, leur pouvoir d’addiction qui laissent de nombreuses séquelles. En gros, nous mettons en danger la vie des patients avec des médicaments souvent inefficaces mais très dangereux, limitant davantage les chances de survie du patient.
Le cancer est une des plus grosses épidémies au monde, je suppose que vous connaissez surement un de vos proche qui a déjà été victime de cette maladie désastreuse qui décime énormément de vies. Nous savons bien que les causes du cancer sont principalement le manque d’une hygiène de vie correcte (ne pas fumer, faire du sport, ne pas manger trop gras, …) mais il existe de nombreux cas, ayant un mode de vie sain, qui ont été foudroyés par cette maladie à cause de la pollution, d’accidents de travail (amiante ou radiations), etc…
 
Et si le cannabis avait été là pour soigner ceux qui souffrent du cancer… Est-ce que les statistiques auraient diminué? Pensez-vous que de nombreuses vies auraient pu être sauvées si nos politiques auraient admis son usage médical? Concernant les coûts de soins de santé, pensez-vous qu’ils auraient pu diminuer drastiquement afin de voir les caisses de la sécurité sociale se remplir davantage? Personnellement, je dirais oui, depuis que le cannabis a été interdit partout dans le monde par un décret de l’ONU, et ce depuis le siècle dernier, de plus en plus de personnes sont touchés par le cancer. De plus, suite à son interdiction, de pertinentes études sur le cannabis n’ont jamais vu le jour et ça a toujours été des études prohibitionnistes dont leur but était de faire peur à la population, de l’éloigner du cannabis, plutôt que de promouvoir son usage médicinal.
 
Mais comme je l’ai dit plus haut, tout cela a changé, de véritables études ont eu lieu depuis la croissante libéralisation du cannabis et c’est pourquoi j’ai l’honneur de vous les présenter ci-dessous:

Cancer du cerveau:


 
1. Une étude publiée par le « British Journal of Cancer », dirigée par le département de biochimie et de biologie moléculaire à la Complutense University à Madrid. Cette étude démontre que le tetrahydrocannabinol (THC – la substance active principale du cannabis) ainsi que d’autres cannabinoïdes ont le pouvoir d’inhiber précisément la croissance des cellules cancéreuses. Ils sont aussi responsables d’une première étude clinique visant à évaluer l’action anticancéreuse des cannabinoïdes.
 
2. Une étude publiée dans « The Journal of Neuroscience », a examiné des évènements biochimiques dans des lésions neuronales aiguës ainsi que dans les maladies neurodégénératives lentement progressives. Ils ont entamé une étude sur des rats, en leur faisant consommer du THC et les images par résonance magnétiques ont démontré que la substance active du cannabis réduit leurs dommages neuronaux. Les résultats de cette étude montre qu’il existe un système cannabinoïde servant à protéger le cerveau d’une éventuelle maladie neurodégénérative.
 
3. Une étude publiée dans « The Journal of Pharmacology And Experimental Therapeutics », a déjà reconnu le fait que les cannabinoïdes ont montré des propriétés antitumorales. Cette étude a examiné l’effet du cannabidiol (CBD – substance non-psychotrope du cannabis) sur une tumeur gliale. L’addition de cannabidiol à causé une chute dramatique de la viabilité de ce cancer. Cette étude a donc conclu que le CBD à une activité anticancéreuse significative.
4. Une étude publiée dans le journal « Molecular Cancer Therapeutics », cite que les cancers du cerveau sont très résistantes aux chimiothérapies et qu’il est important de trouver une nouvelle alternative de traitement beaucoup plus efficace: le cannabis.
 

Le Cancer du sein:


 
5. Une étude publiée dans le « US National Library of Medicine », dirigée par le « California Pacific Medical Centre ». Cette dernière institution est déterminée sur le fait que le cannabidiol (CBD) inhibe la prolifération et l’invasion du cancer du sein. Ils ont également démontré que le CBD réduit les masses tumorales significativement.
 
6. Une étude publiée dans « The Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics », démontre que le THC et aussi bien tout les autres cannabinoïdes réduisent considérablement la croissance du cancer du sein. Ils ont également confirmé la potentialité et l’efficacité de ces composants.
 
7. Une étude publiée dans le « Journal Molecular Cancer », montre que le THC réduit la croissance et la masse de la tumeur. Ils ont déterminé que les cannabinoïdes inhibent la prolifération du cancer en provoquant l’apoptose (destruction programmée des cellules). Cette étude donne d’excellentes preuves concernant l’usage thérapeutique du cannabis pour traiter le cancer du sein.
 
8. Une étude publiée dans le « Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS) », ont déterminé que les cannabinoïdes inhibent la prolifération du cancer du sein.
 

Le Cancer du poumon:


 
9. Une étude publiée dans le journal « Oncogene », par le département universitaire « Harvard Medical Schools Experimental Medicine » ont déterminé que le THC inhibe le facteur de croissance épithéliale causé par la migration des cellules cancéreuses du poumon (et plus encore…). Ils poursuivent en déclarant que le THC devrait être considéré comme une nouvelle molécule thérapeutique ayant le pouvoir de contrôler la croissance et les métastases de certains cancers du poumon.
 
10. Une étude publiée dans « The US National Library of Medicine », par l’Institut de Pharmacologie et de Toxicologie, depuis le Département de Chirurgie Générale en Allemagne, détermine que les cannabinoïdes inhibe l’invasion de cellules cancéreuses.
 
11. Une étude publiée dans « The US National Library of Medicine », dirigée par la Harvard Medical School qui a étudié le rôle des récepteurs cannabinoïdes dans les cellules cancéreuses du poumon. Ils déterminent son efficacité et suggèrent qu’ils devraient être utilisés dans le traitement contre le cancer du poumon.
 

Cancer de la prostate:


 
12. Une étude publiée dans « The US National Library of Medicine », illustrant une diminution des cellules cancéreuses de la prostate grâce à l’action des récepteurs cannabinoïdes.
 
13. Une étude publiée dans « The US National Library of Medicine », souligne de multiples études prouvant l’efficacité du cannabis contre le cancer de la prostate.
 
14. Une autre étude publiée dans « The US National Library of Medicine », détermine que les études cliniques étudiant le CBD (cannabidiol) contre le cancer de la prostate est très effectif. L’activation des récepteurs cannabinoïdes cause l’apoptose des cellules cancéreuses de la prostate. Ils déterminent que le cannabidiol a significativement inhibé la viabilité des cellules cancéreuses.
 

Cancer du sang:


 
15. Une étude publiée dans le journal « Molecular Pharmacology », a récemment démontré que les cannabinoides inhibent la croissance et causent l’apoptose des cellules cancéreuses (lymphomes). Cette étude a reçu le soutient de la société suédoise contre le cancer (Swedish Cancer Society), du comité de recherche suédois contre le cancer (The Swedish Research Council) ainsi que de la société contre le cancer dans Stockholm (Cancer Society in Stockholm).
 
16. Une étude publiée dans « The International Journal of Cancer », a aussi déterminé et illustré que les cannabinoides exercent des effets d’antiprolifération et pro-apoptotiques dans de nombreuses sortes de cancer ainsi que dans les lymphomes.
 
17. Une étude publiée dans « The US National Library of Medicine », dirigée par le département de pharmacologie et de toxicologie de Virginia Commonwealth University, détermine que les cannabinoïdes causent l’apoptose des cellules cancéreuses de la leucémie.
 

Cancer de la bouche:


 
18. Une étude publiée dans « The US National Library of Medicine », démontre que les cannabinoïdes sont de puissants inhibiteurs de la respiration cellulaire et sont toxiques pour les tumeurs malignes de la bouche.
 

Cancer du foie:


 
19. Une étude publiée dans « The US National Library of Medicine », détermine que le THC réduit la croissance et la viabilité du carcinome hépatocellulaire.
 

Cancer du pancréas:


 
20. Une étude publiée dans « The American Journal of Cancer », détermine que les récepteurs cannabinoïdes se sont manifestés dans les cellules cancéreuses du pancréas et dans les biopsies de tumeurs à des niveaux plus élevés que dans les tissus normaux du pancréas. Les résultats démontrent que l’administration de cannabinoïdes cause l’apoptose. Ceux-ci réduisent également la croissance des cellules cancéreuses, et inhibent leur prolifération.
 
 
Source: https://loucouss.be/1319
 
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Par XL05,
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Le correspondant santé vedette de la chaîne américaine CNN a fait ses excuses en direct quant à sa position sur l'utilisation de la marijuana thérapeutique, jeudi 8 août. Le docteur Sanjay Gupta, connu pour être un fervent opposant aux drogues, s’est subitement déclaré pour la prescription de marijuana dans certains cas, au cours d’un débat sur le sujet diffusé par CNN.
 
«Je m’excuse, je n’ai pas regardé assez attentivement jusqu’à présent. Je n’ai pas regardé assez loin. Je n’ai pas passé en revue les publications de petits laboratoires étrangers, pourtant à l’origine de travaux remarquables. Et j’ai été trop intransigeant quant aux patients dont les symptômes rendent l’utilisation de cannabis légitime pour être soulagés», a-t-il ajouté dans un éditorial publié sur le site de la chaîne américaine, vendredi 9 août. «En fait, la marijuana est parfois la seule chose qui marche», a-t-il finalement constaté.
 
Cette déclaration est pour le moins inattendue venant de la bouche de celui qui écrivait en 2009 une tribune publiée par le magazine Time intitulée: «Pourquoi je voterais NON sur le shit»: «je suis constamment stupéfié qu'après toutes ces années - et toutes les guerres contre la drogue et toutes les annonces des services publics - presque 15 millions d'Américains utilisent toujours de la marijuana au moins une fois par mois», expliquait-il alors.
 
Aujourd’hui, Sanjay Gupta va jusqu’à citer une étude prouvant que 76% des docteurs américains sont favorables à l’utilisation thérapeutique de la marijuana sur les patients atteint d’un cancer.
 
Il a même déclaré: «je promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir, sincèrement et honnêtement, pour combler le manque de connaissance que nous avons sur le sujet».
 
Source: newsring.fr
 
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Par Hellvice,
L’un des spécialistes les plus connus du monde entier dans le domaine de la santé pulmonaire appelle à la légalisation de la marijuana.


 
 
Depuis trente ans, le docteur Donald Tashkin étudie les effets de la marijuana sur la fonction du poumon. Son travail a été payé par le National Institute on Drug Abuse, organisation farouchement opposée à l’usage de la marijuana, et qui cherche depuis de très nombreuses années à démontrer que l’usage de la marijuana mène au cancer du poumon.
 
Apres trois décennies de recherche anti-drogue, voici ce qu’il est amené à dire à propos des lois sur la marijuana:
 
« Au tout début, quand il semblait que les résultats de nos recherches allaient indiquer un effet nocif sur la santé du poumon, je m’opposais à la légalisation parce que je pensais que cela mènerait à un usage plus répandu de cette drogue et ainsi à des répercussions plus importantes sur la santé », dit le docteur Tashkin. « Mais à l’heure actuelle, je serais d’accord pour sa légalisation. Je n’encouragerais personne à fumer quoi que ce soit, mais je ne trouve pas qu’elle doit être stigmatisée en tant que drogue illégale. Le tabagisme cause beaucoup plus de mal, et en tant qu’intoxicant, l’alcool, lui aussi, cause beaucoup plus de mal. »
 
L’on nous a dit mille fois que la marijuana détruit vos poumons, qu’elle est 5 fois plus dangereuse que la cigarette, et ainsi de suite. Pourtant, voici Donald Tashkin, littéralement l’expert le plus prestigieux du monde en ce qui concerne la marijuana et la santé du poumon, qui nous dit qu’il est temps de légaliser la marijuana. Ses opinions ne sont pas formées par idéologie mais plutôt par les trente années qu’il a passées à étudier le sujet. Il ne s’attendait pas à ce que la science soutienne l’usage de la marijuana, mais voilà ce qui s’est passé, et il est disposé à l’admettre.
 
Voici l’étude qui a vraiment changé les choses :
 
Tashkin, de l’UCLA, a étudié de gros fumeurs de marijuana afin de déterminer si ou non son usage menait à un plus grand risque de développer le cancer du poumon et la maladie pulmonaire obstructive chronique. Il a supposé qu’il y aurait un lien définitif entre le cancer et l’habitude de fumer, mais les résultats étaient tout autre : « Au lieu de cela, ce que nous avons trouvé, c’est qu’il n’y avait aucun rapport, et même une possibilité d’un effet protecteur » dit Tashkin, dont la recherche a été l’étude de cas témoins la plus importante jamais entreprise.
 
Les préjugés contre la marijuana et contre l’habitude de fumer en général sont si profondément tenus par tant de personnes qu’il semble inconcevable que la marijuana puisse véritablement réduire le risque du cancer du poumon. Mais voilà ce que les données démontrent : elles démolissent non seulement un principe fondamental de la propagande populaire menée contre la marijuana mais indiquent le chemin vers un potentiel révolutionnaire, visant à développer un moyen de guérir le cancer par des recherches dans le domaine de la marijuana.
 
- See more at: https://actuwiki.fr/d...h.eOYaHMlm.dpuf
 
Source: https://stopthedrugwa...h.pmkvFrdy.dpuf
 
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Par FraK`,
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Selon des données d'essais cliniques publiées en ligne dans le journal "Addictive Behaviors", la consommation par inhalation du cannabinoïde non-psychoactive CBD (Cannabidiol) soulagent considérablement les fumeurs de l'envie d'allumer une "cancerette".
 
Au cours de la semaine de traitement, le placebo ayant servit a traiter des fumeurs n'a montré aucune différence du nombre de cigarettes fumées. Tandis que ceux ayant été traité avec CBD ont significativement réduit le nombre de cigarettes fumées à hauteur de 40% expliquent les chercheurs. De plus, les participants à l'étude qui ont inhalé du CBD n'ont rien rapporté sur le fait des conséquences du manque de tabac durant toute la durée du traitement.
 
Ceci est la première étude, à notre connaissance, démontrant l'impact du CBD sur le tabagisme.
Ces données préliminaires, combinées avec le raisonnement préclinique pour l'utilisation de ce composé, suggèrent que le CBD pourrait être un traitement potentiel pour la nicotinomanie, ce qui justifieraient de plus amples recherches.
 
Les essais cliniques qui ont été précédemment publiés sur le CBD ont montré que celui-ci est sûr et bien toléré par les volontaires, tandis que d'autres études ont rapportées que le miraculeux cannabinoïde pouvait montrer un grand nommbre d'atouts avantageux, y compris l'anti-inflammatoire, l'anti-diabétique, l'anti-épileptique, l'anti-cancer et des propriétés stimulantes sur les os.
 
 
source : the420times
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Par basstard,
En mars dernier, un habitant du Territoire de Belfort souffrant de myopathie avait été condamné à 300 euros d'amende. Il affirmait fumer du cannabis par «nécessité» thérapeutique mais n’avait pas réussi à convaincre le tribunal. Un cas impensable chez nos voisins.
 
Interdite en France, la prescription thérapeutique de produits à base de chanvre est légale en Suisse depuis le 1er juillet 2011. Là-bas, des associations militantes discrètes se chargent de vendre du chanvre aux malades qui le désirent. Un chanvre dont la molécule de THC est plus faiblement dosée que dans la résine de cannabis "traditionnellement" fumée.
 
Attention, la médecine ne pousse pas à la consommation de cannabis. D'ailleurs certains médecins ne sont pas convaincus des effets positifs, notamment auprès d'un public n'ayant pas "consommé" ce produit avant la maladie.
 
Il reste que pour certaines pathologies neurologiques, le traitement de certains cancers ou pour le virus HIV, le cannabis peut aider à mieux supporter certaines douleurs.
 
Vous verrez dans ce reportage le témoignage d'un malade souffrant de Sclérose en plaques. Et vous entendrez le plaidoyer du Docteur Barbara Broers qui milite pour que des laboratoires trouvent de nouveaux médicaments au cannabis.
 
https://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/518a3b6a06361d2a280003b6/e29545437916424a9ae2916679338b2a?wmode=transparent&autoplay=1
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Par basstard,
Le cannabis peut-il être consommé pour soulager la douleur des malades ? C'est la question qui était posée cet après-midi à la Cour d'Appel de Besançon, saisie par Dominique Loumachi, un myopathe que la justice avait condamné à une amende avec sursis en première instance.
 
Dominique Loumachi l'avait dit en première instance, en février dernier. À quelques kilomètres de Belfort, en Suisse, il n'aurait jamais été jugé comme un délinquant. L'homme, myopathe, était condamné à 400 euros d'amende avec sursis à l'époque.
 
Mais voilà, en France, la détention et la consommation de cannabis même à usage thérapeutique étaient interdits. La France étant même l'un des rares pays d'Europe à considérer le cannabis thérapeutique comme étant illégal. Alors même que des vertus lui-ont été attribuées pour certains traitements de cancers ou pour palier la douleur d'une sclérose en plaque par exemple.
 
Depuis, la loi a été modifiée. Un décret du 8 juin dernier autorise désormais la consommation de cannabis sous forme de comprimé ou de spray dans le traitement de maladies incurables comme la myopathie et la sclérose en plaque.
 
Le malade Belfortain espérait la relaxe, le tribunal a mis sa décision en délibéré au 11 juillet prochain.
 
Voyez le reportage de Emmanuel Rivallain et Jean-Pierre Belon
 
https://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/51cc700994a6f60975000089/7b8d5bc0be5040fc85cfc5056d4f118f?wmode=transparent&autoplay=1
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Par R.manstyle,
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L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a la possibilité, à compter de samedi 8 juin, d'octroyer des autorisations de mise sur le marché (AMM) de produits contenant "du cannabis ou ses dérivés", selon un décret publié au Journal officiel vendredi 7 juin, et donc de permettre de fabriquer,transporter, vendre, détenir, ou encore consommer de tels produits.
 
Alors qu'au niveau européen leur commercialisation était déjà autorisée, la France continuait de l'interdire. Le cannabis n'est donc plus considéré uniquement comme un stupéfiant. Le ministère de la santé précise néanmoins que l'utilisation de médicaments à base de dérivés du cannabis se fera "pour certains patients bien définis et selon des modalités très encadrées".
 
UN PAS VERS LA DÉPÉNALISATION ?
 
Fin février, la ministre de la santé s'était dite favorable à son utilisation à des fins thérapeutiques, notamment pour les patients atteints de sclérose en plaques, dont il peut soulager les douleurs sévères. Il peut également atténuer le manque d'appétit des malades du sida ou réduire les nausées lors d'une chimiothérapie.
Le sujet fait débat, les opposants à une telle autorisation y voyant un pas vers la dépénalisation du cannabis. Le ministère de la santé rappelle pour sa part que des médicaments à base d'opiacés, donc de stupéfiants, sont déjà autorisés, dont l'utilisation est strictement encadrée.
Le premier dossier évalué par l'ANSM devrait être celui du Sativex. Plusieurs demandes d'autorisation de mise sur le marché avaient été déposées pour ce spray buccal déjà vendu ailleurs en Europe, mais elles n'avaient pu être examinées du fait de la réglementation en vigueur.
Lire nos explications Marisol Touraine fait un premier pas vers le cannabis thérapeutique
 
Source: Le Monde
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Mercredi 5 Juin,
 
un article a été ajouté sur Légifrance.gouv.fr concernant le Décret n° 2013-473 du 5 juin 2013 modifiant en ce qui concerne les spécialités pharmaceutiques les dispositions de l'article R. 5132-86 du code de la santé publique relatives à l'interdiction d'opérations portant sur le cannabis ou ses dérivés !
 
lien :
https://www.legifranc...ategorieLien=id
 
 

Publics concernés : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; titulaires d'autorisation de mise sur le marché ; entreprises ou organismes exploitant un médicament ou un produit mentionné à l'
article R. 5121-150 du code de la santé publique ; professionnels de santé ; pharmaciens exerçant dans les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé ; pharmaciens d'officine.Objet : permettre la délivrance d'une autorisation de mise sur le marché à des médicaments contenant du cannabis ou ses dérivés, conformément à la directive 2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain.
Entrée en vigueur : le présent décret entre en vigueur le lendemain de sa publication.



Notice : le texte modifie l'article R. 5132-86 du code de la santé publique pour permettre au directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé d'octroyer une autorisation de mise sur le marché à des spécialités pharmaceutiques à base de cannabis ou ses dérivés et autoriser les opérations de fabrication, de transport, d'importation, d'exportation, de détention, d'offre, de cession, d'acquisition ou d'emploi relatives à ces spécialités.
Références : les dispositions du code de la santé publique modifiées par le présent décret peuvent être consultées, dans leur rédaction résultant de cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).



Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre des affaires sociales et de la santé,
Vu le règlement (CE) n° 726/2004 du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 établissant des procédures communautaires pour l'autorisation et la surveillance en ce qui concerne les médicaments à usage humain et à usage vétérinaire, et instituant une Agence européenne des médicaments ;
Vu la directive 2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ;
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5132-1, L. 5132-8 et R. 5132-86 ;
Le Conseil d'Etat (section sociale) entendu,
Décrète :


 
L'article R. 5132-86 du code de la santé publique est ainsi modifié :
1° Devant le premier alinéa, il est inséré un I ;
2° Devant le quatrième alinéa, il est inséré un II ;
3° Après le cinquième alinéa, il est ajouté un III ainsi rédigé :
« III. ― Ne sont pas interdites les opérations de fabrication, de transport, d'importation, d'exportation, de détention, d'offre, de cession, d'acquisition ou d'emploi, lorsqu'elles portent sur des spécialités pharmaceutiques contenant l'une des substances mentionnées aux 1° et 2° du présent article et faisant l'objet d'une autorisation de mise sur le marché délivrée en France conformément aux dispositions du chapitre Ier du titre II du présent livre ou par l'Union européenne en application du règlement (CE) n° 726/2004 du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 établissant des procédures communautaires pour l'autorisation et la surveillance en ce qui concerne les médicaments à usage humain et à usage vétérinaire, et instituant une Agence européenne des médicaments. »
 

Article 2


 
 
La ministre des affaires sociales et de la santé est chargée de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 5 juin 2013.



Par le Premier ministre :
Jean-Marc Ayrault



La ministre des affaires sociales
et de la santé,
Marisol Touraine


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Par mrpolo,
La légalisation du cannabis à des fins médicales fait aussi débat dans le monde animalier. Comme chez les Hommes, le cannabis peut aider à apaiser douleur et souffrance chez les chiens comme chez les chats.
 
Et si nombre de vétérinaires refusent d’en entendre parler, d'autres n'hésitent pas à mettre leur carrière en danger pour soulager les animaux souffrant de cancers.
Il y a quelques semaines, des médecins américains tiraient la sonnette d’alarme quant aux dangers de la marijuana pour les chiens. Mais si cette drogue, administrée de façon raisonnée, et selon de strictes recommandation médicales, pouvait aider les animaux ?
 
Christine, une habitante du Nevada, regrette terriblement son fidèle compagnon, un Rottweiler baptisé Sampson, emporté en novembre dernier par une forme rare de cancer du sang.
L’animal n’était pas candidat à la chimiothérapie, et c’est totalement impuissante que Christine l’a regardé maigrir, jusqu’à perdre les trois-quarts de son poids. « Entre les vomissement et la diarrhée, il perdait 2 kilos par jour » raconte-t-elle au site Dogster.
 
« Le cannabis a sauvé mon chien »
 
Puis elle a découvert ce remède végétal tant controversé qu’est le cannabis. Il a permis à son chien de retrouver une bien meilleure qualité de vie. Certes, Sampson n’a pas guéri, mais il a achevé sa vie sans souffrir, ou du moins en souffrant beaucoup moins. Il a repris du poids, retrouvé son énergie d’antan.
Ce remède miracle lui a offert une seconde jeunesse. « Il était à nouveau un chiot, heureux, et joueur » affirme sa maîtresse.
 
Christine a eu cette idée après avoir lu de nombreux articles sur ses bienfaits auprès des patients humains atteints de cancers. Elle n’est pas consommatrice de marijuana, et a longuement hésité avant d’en administrer à Sampson. Mais ce choix, elle ne le regrette pas.
Après la mort de son compagnon canin, Christine s’est mise à la recherche de personnes ayant vécu la même épreuve qu’elle. Elle a alors fait connaissance avec un vétérinaire, le Dr Doug Kramer. Cet homme aide les personnes souhaitant administrer du cannabis à leurs animaux. Son but, explique-t-il, est de « fournir des soins palliatifs et de prévenir les surdoses accidentelles résultant des tentatives bien intentionnés de maîtres souhaitant soulager leurs animaux ».
 
Cette mission, il se l’est donnée après la mort de son fidèle compagnon, Nikita, un Husky qui s’est longuement battu contre le cancer.
Il a développé un médicament à base de cannabis, grâce auquel son chien a retrouvé appétit et joie de vivre jusqu’à ce que la maladie l’emporte.
 
"C’est une simple question de bien-être animal"
 
Enlightened Veterinary Therapeutics, (Thérapies vétérinaires éclairées) c'est le nom de la pratique qu'il défend. Il est le premier vétérinaire du pays à inclure le cannabis dans un plan de traitement complet des animaux domestiques.
En aidant ainsi les animaux, le Dr Kramer met sa réputation en danger, mais pas seulement. Il risque aussi la prison, car les vétérinaires ne sont pas autorisés à prescrire du cannabis à leurs patients.
 
« Cette décision n’a pas été facile à prendre. Mais je refuse de condamner mes patients à une fin de vie misérable. (…) C’est une simple question de bien-être animal » argue celui qui est devenu l'avocat du contrôle de la douleur chez les animaux.
Le cannabis, utilisé à des fins médicales, est autorisé pour les hommes dans plusieurs pays et états américains. Pourquoi les animaux ne pourraient-ils pas y avoir le droit eux aussi ?
Dès lors qu'il est administré en comprimés, prescrit dans des quantités bien définies par un vétérinaire, il ne risque plus d'être utilisé par les maîtres à des fins récréatives, soulignent les défenseurs du cannabis à des fins médicales.
 
photo @ Courto - Flickr
 
Source: wamiz.com
 
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Par ashrek,
La ministre de la Santé Marisol Touraine souhaite que l'agence du médicament (ANSM) puisse étudier le dossier d'un médicament à base de dérivés du cannabis, le Sativex (Bayer), déjà disponible dans la plupart des pays européens pour soulager certains patients atteints de sclérose en plaques, a indiqué aujourd'hui son ministère. "L'indication thérapeutique de ce spray concerne des douleurs et contractures sévères et résistantes (aux autres traitements, NDLR) de certains patients atteints de sclérose en plaques (SEP)", précise-t-on de même source.
 
Néanmoins, pour qu'un dossier de demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) puisse être déposé auprès de l'ANSM, la modification d'un décret qui interdit l'uilisation des dérivés de cannabis à visée thérapeutique est nécessaire, explique-t-on au ministère. Mais "ce sera à l'ANSM d'étudier la validité de ce dossier (efficacité, effets indésirables... NDLR)", poursuit le ministère "sans préjuger de la décision finale".
 
"Il s'agit là d'un médicament" et "la ministre rappelle à nouveau sa plus ferme opposition à la dépénalisation du cannabis", souligne-t-on encore au ministère, alors que le magazine Valeurs actuelles, qui fait état de cette démarche sur le cannabis médical, cite Serge Lebigot, président de l'association des Parents contre la drogue, pour qui "la mise sur le marché du cannabis à but thérapeutique n'est que la première étape vers la dépénalisation".
 
Le Sativex des laboratoires Bayer est notamment disponible au Grande-Bretagne et au Canada où il est également utilisé dans des formes avancées de cancer.
 
Photo © Maxppp
Source: le figaro
 
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Par mrpolo,
Il y a plus d’un an, nous vous parlions de Jako et de son combat contre le sida depuis 30 piges. Dame justice venait alors de l’épargner alors qu’il avait été arrêté en possession de 415g d’herbe de cannabis, “son traitement”. Ce mois-ci, c’est au Parlement européen qu’il a été applaudi, après avoir raconté son histoire.
Geoffrey Le Guilcher
 
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=oM4jO3eLT7I
 
Source:Les Inrocks
 
Lire aussi: « Pour me soigner, je dois être un délinquant »
 
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