Thérapeutique

Allemagne : l’opinion publique est favorable au cannabis à usage médical
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L’utilisation de produits naturels du cannabis pour traiter les patients atteints d’une maladie grave trouve un large soutien parmi la population allemande. Il en va de même pour une prise en charge du dronabinol (principe actif du cannabis) par les caisses d’assurance maladie.
 
Source : Chanvre-info
C’est ce qu’a révélé un sondage mené par l’Institut d’enquêtes publiques Allensbach au cours du mois de juin. Selon cette enquête, le pourcentage le plus élevé en faveur de l’utilisation médicale du cannabis se composait de personnes ayant suivi des études supérieures et d’adhérents des partis politiques hors coalition (libéraux, les verts et les socialistes). Cependant, un taux d’avis favorables (au-delà de 70 %) a également été relevé au sein des milieux d’ouvriers et de partisans de la CDU et la CSU.
 
D’après ces résultats, 77 % de la population allemande se sont prononcés pour la légalisation de l’utilisation des produits naturels du cannabis, tels que la marijuana et le haschich, pour les personnes atteintes d’une maladie grave à condition que le médecin soit d’accord et sans obligation de prise en charge du traitement à base de dronabinol par les caisses d’assurance maladie. Seulement 11 % de la population ont exprimé un avis défavorable. Quant à la question de l’obligation de remboursement du traitement à base de dronabinol par les caisses d’assurance maladie, à condition que l’effet positif du médicament soit fondé, 77 % des Allemands se sont prononcés pour, et 7 % seulement contre.
 
Pour ce sondage représentatif, 1438 citoyens allemands (de plus de 16 ans) ont été questionnés individuellement sur ce qu’ils savaient et sur ce qu’ils pensaient de l’utilisation des produits comme le cannabis. Parmi les personnes interrogées, 69 % ont déclaré qu’ils étaient déjà informés sur l’utilisation médicale du cannabis ou des produits de synthèse aux effets comparables, contre 31 % qui n’étaient pas informés du tout.
 
D’après l’Association pour le Cannabis Médical (ACM) à Neunkirchen-Seelscheid (Allemagne), qui avait demandé cette étude, il s’agit du premier sondage représentatif sur le sujet en EURope. Dr. Franjo Grotenhermen, président de l’association, s’est félicité des résultats tout en ajoutant qu’il n’en était pas vraiment surpris : « Lors de sondages similaires, le pourcentage des opinions favorables au cannabis médical a atteint une fourchette de 60% à 70 % aux Etats-Unis et 90 % au Canada », a expliqué le Dr. Grotenhermen. « Les gens sont tout à fait en mesure de distinguer l’utilisation médicale du cannabis de son usage récréatif. Je souhaite que les politiciens compétents se mettent enfin à réfléchir sur le statut législatif si peu satisfaisant. Il faut cesser de pousser les utilisateurs de cannabis médical vers des situations d’illégalité. »
 
L’étude de l’Institut de sondage Allensbach sur le cannabis médical est disponible sur Internet (au format PDF) et peut être téléchargée sur www.cannabis-med.org/german/allensbach.pdf
 
Association Internationale pour le Cannabis Médical (IACM)
- Rueckertstrasse 4
- 53819 Neunkirchen
- Allemagne
- Tél : +49-2247-968083
- Fax : +49-2247-9159223
- e-mail : info@cannabis-med.org
- https://www.cannabis-med.org/french/home.htm
 
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Bulletin IACM
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Science : une association de THC et de prochlorpérazine se montre efficace dans la diminution des nausées et vomissements chez la femme après chirurgie du sein
 
Science : une étude d'envergure démontre l'absence de relation entre le cancer du poumon et le cannabis fumé
 
Science : le cannabidiol diminue l’évolution du diabète dans une étude menée sur des animaux
 
Economie : la nabilone à nouveau disponible aux Etats-Unis
 
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Bulletin IACM
Par Invité,
Science : le cannabis réduit efficacement les douleurs postopératoires
 
Mexique : sous la pression américaine, le président Fox a opposé son veto à une loi sur les stupéfiants adoptée par le congrès
 
Science : la consommation modérée de cannabis n’est pas nocive pour le cerveau d’adolescents, selon une étude basée sur l’IRM
 
Etats-Unis : la Cour suprême de l'Oregon donne raison à un employeur ayant licencié un ouvrier qui consommait du cannabis médical
 
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Hollande : Projet d’une pharmacie spécialisée dans le cannabis
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A Groningen, les patients qui souhaitent soulager leurs douleurs, pourront bientôt acheter à prix raisonnable du cannabis médical de première qualité. C’est dans cette ville néerlandaise, que l’ouverture d’une première pharmacie spécialisée dans le cannabis médical est prévue.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Et bien qu’aux Pays-Bas le cannabis soit en vente partout dans les fameux coffee-shops, la « Société néerlandaise pour le cannabis médical » souhaite installer une pharmacie dans le Nord du pays afin que les patients puissent se procurer sur place du cannabis de bonne qualité à un tarif convenable.
 
Le prix du cannabis médical sera fixé à environ 5 Euros le gramme, ce qui correspond au prix pratiqué dans les coffee-shops, d’après un article paru le 31 janvier dans le NRC Handelsblad. Ce projet est soutenu conjointement par l'Agence pour le Cannabis médical du ministère néerlandais de la Santé, par la ville de Groningen ainsi que par la police locale. Deux autres pharmacies seront également prévues dans les villes Hoogezand et Assen.
 
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L'usage médicinal du cannabis remis en question - Suite
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Article initial
 
Etats-Unis : la FDA enregistre une perte de crédibilité suite à sa prise de position dénigrant les propriétés médicales du cannabis.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Lors d’une prise de position le 20 avril 2006, la FDA (Food and Drug Administration) a décrété que «il n’existe aucune étude scientifique, suffisamment pertinente, pour soutenir l'utilisation de la marijuana médicale aux Etats-Unis. De même, il n’y a pas de résultats, issus de tests sur des personnes ou des animaux, qui prouvent la sûreté ou l’efficacité dans l’application médicale de la marijuana.»
 
Suite à cette déclaration, de nombreux journalistes ont fait remarquer que la FDA avait ainsi perdu sa crédibilité. Ainsi le New York Times a écrit à ce sujet : «Cette habitude qu’a le gouvernement Bush, de politiser les institutions scientifiques, a de nouveau fait parler d'elle sur tous les écrans au cours de la semaine, c’est-à-dire lorsque la FDA, sans raison aucune et de manière complètement inattendue, a pris brièvement position au moyen de piètres arguments pour nier les valeurs thérapeutiques de la marijuana. La prise de position a été justifiée comme étant une réponse aux nombreuses demandes émises par la Maison Blanche, bien que la véritable intention semble plutôt se trouver dans le soutien aux perquisitions contre les personnes qui fument de la marijuana pour des raisons médicales ainsi que pour aller contrer les nombreux efforts déployés par certains états fédéraux pour légaliser ces pratiques. (…) En règle générale, quand la FDA traite un sujet aussi critique, elle a pour habitude de faire appel à un groupe d’experts qui, après avoir évalué les résultats des dernières études scientifiques, se prononcent pour ou contre l’utilisation sûre et efficace de la substance en question. Or, cette fois-ci, la prise de position de l’office fédéral comportait à peine une page dans laquelle il assurait que «il n’existe aucune étude scientifique, suffisamment pertinente, pour soutenir l’utilisation de la marijuana médicale».
 
Et voici l’article publié par le magazine britannique The Economist : «Admettons que le cannabis ne soit pas encore connu et qu’un beau jour, des scientifiques à la recherche de nouveaux principes actifs issus de végétaux découvrent cette plante qui pousse dans une crevasse éloignée. Alors, cette découverte serait sans doute qualifiée de révolutionnaire dans le domaine de la recherche médicale. Les scientifiques loueraient le potentiel thérapeutique de la plante fraîchement découverte pour traiter d’innombrables troubles, allant des maux de tête jusqu’aux cancer et ils s’émerveilleraient devant ce riche éventail de possibilités thérapeutiques – puisque de nombreux composants de la plante imitent les molécules vitales présentes dans le corps humains. Or, en réalité, le cannabis accompagne l’humanité depuis des milliers d’années bien que souvent de nombreux gouvernements (notamment aux Etats-Unis) le considèrent comme une drogue dangereuse et totalement inutile.» Et plus loin dans l’article, on peut lire que cette prise de position de la FDA était surtout «dépourvue de bon sens».
 
Dans le New York Times, le Dr Daniele Piomlli, professeur en pharmacologie à l’université de Californie, a expliqué: «Je n'ai encore jamais rencontré un seul scientifique ayant déclaré que la marijuana était dangereuse ou inutile». Et il a ajouté que les études menées démontrent clairement que certains patients profitent effectivement de quelque(s) propriété(s) de la marijuana. «Et avec cela, nous sommes tous d’accord.»
 
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L'usage médicinal du cannabis remis en question
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Les éventuelles vertus thérapeuthiques du cannabis n'autorisent pas pour autant la détention et la consommation de celui-ci.
La FDA, l'autorité américaine de réglementation des produits alimentaires et pharmaceutiques, estime qu'il n'existe aucune base scientifique justifiant un usage médicinal de la marijuana, dans un communiqué publié ce vendredi sur le site internet de l'agence fédérale.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Cancéreux et séropositifs
La FDA contredit ainsi les conclusions d'un groupe de médecins faisant partie du prestigieux "Institute of Medicine" qui avait estimé en 1999 que la marijuana pourrait "être modérément utile pour atténuer certains symptômes tels que les nausées et vomissements provoqués par les chimiothérapies chez les cancéreux ou l'anorexie des personnes atteintes du Sida.
 
Nocivité
Selon la FDA, "aucune étude scientifique sérieuse ne démontre l'utilité médicale de la marijuana pour des traitements aux Etats-Unis et aucune donnée humaine ou animale n'appuie l'innocuité ou l'efficacité de la marijuana pour un usage médical général". En outre, souligne l'agence, "il y a de solides indications montrant que fumer de la marijuana est nocif".
 
Dans 11 Etats américains
Au total, 11 Etats américains ont autorisé par référendum ou par un vote de leur parlement, l'usage de la marijuana pour une variété de troubles médicaux sur les recommandations d'un médecin. Mais la Cour suprême a statué en 2005 pour rendre illégal l'usage de la marijuana, autorisant le gouvernement fédéral à arrêter toute personne utilisant cette drogue même pour des raisons médicales dans les Etats en ayant légalisé l'usage comme par exemple la Californie.
 
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Le cannabis tue les cellules cancéreuses
Par Invité,
Des scientifiques ont décrypté les mécanismes qui font du cannabis une arme redoutable dans la lutte contre le cancer.
 
Source : CIRC - Revue de presse
«Fumez des joints pour vaincre votre cancer!» Voilà une incitation malhonnête qui risquerait, tout au plus, d'augmenter le risque de développer une tumeur aux poumons. Toutefois, le slogan a bien un petit, tout petit fond de vérité. En effet, le THC (delta9-tétrahydrocannabinol), une substance très abondante dans la feuille de cannabis, a un pouvoir inestimable: elle active des réactions en chaîne qui provoquent la mort des cellules cancéreuses.
Des chercheurs français et espagnols ont récemment élucidé les mécanismes en jeu. Une fois dans l'organisme, la molécule de THC se fixe sur des récepteurs à cannabinoïdes. «Ceux-ci sont particulièrement abondants sur les membranes des cellules cancéreuses», explique le biologiste français Juan Iovanna. «Il y en a mille à deux mille fois plus que sur les cellules saines!» précise-t-il. Cet ancrage active une enzyme à l'intérieur de la cellule, la céramide. Proportionnellement au nombre de fixations membranaires, la concentration de ce lipide augmente, et stimule une protéine, appelée p8. Cette substance s'est révélée être indispensable au processus de mort programmée: elle active certains gènes, qui simulent une catastrophe au sein de la cellule. Perturbée, cette dernière se suicide: «C'est l'apoptose cellulaire», précise le chercheur de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Toulouse.
 
Cerveau et pancréas Les scientifiques ont mené leur étude sur des cellules tumorales du cerveau et du pancréas. «Ce sont deux cancers très graves et pour lesquels il n'existe, pour l'instant, pas de traitement efficace», souligne Juan Iovanna. C'est précisément pour cela que les équipes ont cherché à explorer cette nouvelle voie thérapeutique. Les injections de THC à haute dose pourraient ainsi devenir une nouvelle solution pour vaincre ce type de cancers: les essais sur les souris ont été très concluants, montrant une forte diminution de la croissance tumorale.
 
«Nous aimerions maintenant développer un traitement qui puisse s'appliquer à l'homme», explique le biologiste de Toulouse. Afin de financer les recherches et les tests cliniques sur l'humain, très coûteux, les deux laboratoires cherchent désormais des partenaires parmi les sociétés pharmaceutiques.
 
Mais il est inutile, pour l'instant, de faire de votre balcon une «jungle cannabique», dans le but d'arrondir grassement vos fins de mois en vendant votre récolte à la pharma: si traitement il y a, il ne sera pas opérationnel avant des années.
 
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Andreas Zimmer : « L'os contient des récepteurs au cannabis »
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On connaissait les récep­teurs cannabinoïdes pour leur responsabilité dans les effets psychoactifs du cannabis. Situés sur les neurones, ce sont les CB1. Mais une équipe interna­tionale découvre ce genre de récepteurs.., dans l'os. Les perspectives thérapeu­tiques sont réelles.
 
Source : CIRC - Revue de presse
*Que vous inspire cette décou­verte ?*
 
*ANDREAS ZIMMER: *C'est un champ thérapeutique nouveau qui s'ouvre à nous. Les récepteurs cannabinoïdes sont connus depuis longtemps à la surface des neurones. Appelés CB1, ils sont responsables des effets psychoactifs du cannabis. D'autres récepteurs, les CB2, sont présents sur les cellules immunitaires et sont stimulés par des molécules synthétisées à la demande par le cerveau. Il apparaît aujourd'hui que ces CB2 existent aussi à la surface des cellules qui construisent et résorbent l'os, les ostéoblas­tes et ostéoclastes. En coor­donnant l'activité de ces cel­lules, ces récepteurs ont un rôle dans la régulation de la croissance osseuse Il].
 
 
*L'identification de ces récepteurs vous a-t-il permis de contrôler la densité de l'os?*
 
Oui, en privant des souris de leurs ovaires et des hormones qu'ils émettent, nous avons pro­voqué une ostéoporose chez ces animaux. Mais nous sommes parvenus à diminuer leur perte osseuse en leur injectant une molécule de synthèse capable de stimuler les récepteurs CB2. Ce prototype de médicament, le HU-308, développé avec l'université de Jérusalem, pourrait préserver de l'ostéoporose, une maladie qui touche plus de 30% des femmes ménopausées en France. Nous avons déjà un par­tenariat avec l'industrie phar­maceutique.
 
 
*Vous avez procédé à l'examen génétique de 160 Françaises souf­frant d'ostéoporose. *
 
*Que vous a­-t-il appris?*
 
Que le gène du récepteur CB2 existe sous différents allèles et que cette variété explique en partie les diffé­rences de densité osseuse. Les femmes souffrant d'os­téoporose présentent souvent une mutation du gène CB2. Chez les porteuses de cette mutation, le risque d'ostéo­porose est alors trois fois plus élevé que chez les autres. Un test de dépistage de ce gène pourrait être développé.
 
 
*Le cannabis agit-il sur ces récep­teurs osseux?*
 
Tout à fait, il peut stimuler ces récepteurs. Reste à mesurer l'effet de cette stimulation. Nous cherchons actuellement à savoir si les fumeurs de can­nabis ont les os plus solides que la normale.
 
 
Propos recueillis par Sophie Coisne
 
LA RECHERCHE N° 394 février 2006 page 23
 
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Un nouvel antidépresseur accroît le taux de "cannabis du cerveau"
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Des chercheurs ont découvert un nouveau médicament qui augmente le taux d’endocannabinoides - le "cannabis du cerveau" - et produit ainsi des effets antidépresseurs. Les résultats de cette nouvelle étude, publiés dans le numéro de Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) paraissant cette semaine, démontre que le nouveau médicament, appelé URB597, pourrait remplacer de façon plus sûre le cannabis dans le traitement de la douleur et de la dépression, et qu’il pourrait ouvrir la voie à des traitements nouveaux et améliorés de la dépression clinique, trouble dont souffrent environ 20 % des Canadiens.
 
Source : Chanvre-info
Lors d’épreuves de laboratoire précliniques, les chercheurs ont constaté que l’URB597 augmentait la production d’endocannabinoides en bloquant leur dégradation, produisant ainsi des effets antidépresseurs mesurables. "C’est la première fois qu’on montre qu’un agent élevant le taux d’endocannabinoides dans le cerveau peut améliorer l’humeur", déclare la Dre Gabriella Gobbi, investigatrice principale et chercheuse au Centre universitaire de santé McGill et à l’Université de Montréal.
- Les endocannabinoides sont des substances chimiques que le cerveau libère dans certaines conditions telles que l’activité physique ; elles stimulent des récepteurs cérébraux spécifiques et peuvent déclencher des sensations de bien-être. Les chercheurs, qui comprenaient des scientifiques de la University of California à Irvine, ont pu mesurer l’activité de la sérotonine et de la noradrénaline suscitée par la hausse du taux d’endocannabinoides, et ont également procédé à des expériences standard afin d’évaluer l’humeur des sujets et de confirmer leurs constatations.
- "Les résultats ont été semblables à l’effet que nous aurions pu escompter lors de l’emploi d’antidépresseurs d’usage courant, qui sont efficaces chez à peine 30 % de la population environ, explique la Dre Gobbi. Notre découverte tend à confirmer que l’URB597 représente une solution de rechange non psychotrope, sans dépendance et plus sûre par rapport au cannabis pour le traitement de la douleur et de la dépression ; elle est porteuse d’espoir pour le développement d’une autre gamme d’antidépresseurs dotés d’une marge d’efficacité plus large."
- On sait depuis des années que le cannabis a des propriétés antidépressives et analgésiques, mais cette drogue est loin de constituer un traitement idéal en raison de la dépendance qu’elle engendre et de ses autres répercussions sur la santé en général. L’ingrédient actif du cannabis - le THC (tétrahydrocannabinol) - stimule les récepteurs cannabinoides.
 
Cette étude a été financée par le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), la Fondation canadienne de la recherche en psychiatrie (FCRP), le National Institute on Drug Abuse (NIDA) ainsi que grâce à une bourse du Centre universitaire de santé McGill.
 
Renseignements : Ian Popple, Coordonnateur des communications (Recherche), Relations publiques et Communications, CUSM, (514) 843-1560, ian.popple@muhc.mcgill.ca ; Marc Tulin, Attaché de presse, Université de Montréal, (514) 343-7593, marc.tulin@umontreal.ca
 
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Recherche tchèque sur l’utilisation du cannabis chez les patients Parkinsoniens
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Suivant l’enquête faite sur l’utilisation du cannabis chez les patients souffrant de la maladie Parkinson en République tchèque en 2004 par des questionnaires, l’utilisation prolongée du cannabis allège les symptômes de cette maladie, notamment la bradykinésie, mais également la rigidité des muscles et le tremblement. L’amélioration des symptômes de la maladie de Parkinson a été considérablement plus fréquente chez les patients qui utilisaient le cannabis régulièrement sur une période de temps prolongée (3 mois ou plus).
 
Source : Chanvre-info
Les échantillons d’urine des 8 patients utilisateurs fréquents du cannabis ont été soumis à l’analyse quantitative. Tous les résultats ont été positifs et ont confirmé qu’ils l’avaient effectivement utilisé. Il est intéressant de noter que tous les utilisateurs réguliers qui avaient le niveau de concentration du 11-nor-delta-9-THCOOH dans l’urine au-delà de 60 ng/ml (n = 3) ont rapporté une amélioration significative de la bradykinésie, 2 patients l’allégement de leur rigidité des muscles et chez les deux patients qui souffraient de la dyskinésie a également eu l’amélioration. Un de patients a même pu diminuer sa dose du levodopa.
 
Par contre, un patient qui n’a pas été un utilisateur régulier du cannabis (il l’a utilisé pour la première fois à la veille de tests) n’a pas noté de changements dans ses symptômes du Parkinson ni dans sa dyskinésie, même si la concentration du THC dans son urine a été la seconde plus élevée. Ces résultats soutiennent l’hypothèse que l’utilisation prolongée et régulière des cannabinoïdes est essentielle pour l’allégement des symptômes de la maladie Parkinson.
 
Ces résultats soutiennent les conclusions de l’étude précédente faite par des questionnaires et démontrent que les cannabinoïdes ont en effet bienfaisant, spécialement sur la bradykinésie et que l’utilisation prolongée et régulière des cannabinoïdes est un facteur important qui affecte les symptômes de la maladie de Parkinson. Il y existe plusieurs explications de ces résultats.
 
Les expérimentations faites sur des rats en bonne santé ont démontré que l’influence du delta-9-THC sur les capacités motrices dépend de la dose appliquée : tandis que les petites doses ralentissent plutôt ce genre d’activités, des doses plus élevées les stimulent, même si des doses trop élevées peuvent causer la catalepsie. L’effet à retard des cannabinoïdes pourrait être entre autre expliqué par l’accumulation progressive de petites doses dans l’organisme.
 
 
 
En bref :
 
Nouvelle de la LIA :
Du 10 au 13 novembre, Marco Perduca, Secrétaire de la Ligue Internationale Anti-prohibitionniste et représentant du Parti Radical Transnational à l'Onu, assistera à la Conférence de la Drug Policy Alliance. A Long Beach, Californie.
 
 
Nouvelle du Monde :
 
BBC / 15-11-2005 / Grande-bretagne
Un médicament à base de cannabis pourra être prescrit aux Anglais atteints de sclérose en plaques - en tout 85 000 patients - , ceci sous strict contrôle médical. Le Home Office a en effet autorisé l'importation du Sativex du Canada.
 
AFX News /08-11-2005 / Espagne (Catalogne)
La société GW Pharmaceuticals fournira du Sativex à 600 malades, ceci après l'autorisation du département catalan de la Santé. Son administration sera régie par un protocole permettant d'évaluer ses effets sur la santé, le seuil de sa tolérance et son impact sur la qualité de vie des patients sélectionnés parmi des patients atteints de sclérose en plaques, de cancers et de troubles du système neurovégétatif.
 
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Bulletin IACM du 1 Novembre 2005
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# Science: Les cannabinoïdes favoriseraient le développement de nouvelles cellules cérébrales
# Science: des souris sans récepteurs CB1 présentent une détérioration cognitive accélérée
# Australie: Sondage sur le cannabis thérapeutique
# Science/France: la plus grande étude jamais menée sur le cannabis au volant n’a mis en évidence qu’une faible augmentation du risque d’accident avec le cannabis.
 
Source : IACM
Science: Les cannabinoïdes favoriseraient le développement de nouvelles cellules cérébrales
 
Selon une étude sur animaux à l’Université de Saskatchewan au Canada, les cannabinoïdes qui se lient aux récepteurs CB1 favorisent le développement de nouvelles cellules nerveuses dans l’hippocampe, une région du cerveau très importante pour la mémoire et le comportement. Cet effet cannabinoïde pourrait diminuer l’anxiété et la dépression.
 
Les chercheurs ont utilisé le cannabinoïde synthétique HU210 qui agit de façon similaire au THC sur les récepteurs CB1 dans le cerveau. Un traitement chronique mais non aigu avec ce cannabinoïde a favorisé la prolifération des cellules nerveuses dans l’hippocampe de rats adultes et déploie des effets similaires aux anxiolytiques et aux antidépresseurs.
 
On avait déjà montré que d’autres drogues illégales ou légales, telles que les opiacés, l’alcool, la nicotine, la cocaïne suppriment la formation de nouvelles cellules cérébrales lorsqu’on les utilise de façon chronique, mais l’effet du cannabis sur ce processus était incertain. Le cannabis apparaît « être la seule drogue illicite dont la capacité à produire une augmentation de neurones qui soit corrélée positivement avec des effets anti-anxiété et anti-dépresseur » ont écrit le Dr. Xia Zhang et ses collègues dans un article à paraître dans le numéro de novembre du Journal of Clinical Investigation, lequel article a déjà été mis en ligne le 13 octobre.
 
(Sources: Jiang W, Zhang Y, Xiao L, Van Cleemput J, Ji SP, Bai G, Zhang X. Cannabinoids promote embryonic and adult hippocampus neurogenesis and produce anxiolytic- and antidepressant-like effects. J Clin Invest. 2005 Oct 13 [publication électronique avant impression]; United Press International du 13 octobre 2005)
 
 
Science: des souris sans récepteurs CB1 présentent une détérioration cognitive accélérée
 
Des chercheurs de l’université de Bonn ont démontré que de jeunes souris (6 à 7 semaines) dont le récepteur cannabinoïde-1 a été génétiquement supprimé se comportent aussi bien que des souris normales, si ce n’est mieux, dans un certain nombre de tâches d’apprentissage et de mémorisation. A l’inverse, les performances de souris plus âgées (3 à 5 mois) manquant de récepteurs CB1 était beaucoup plus mauvaises que celles des souris normales d’âge équivalent. Dans la plupart des tests, ces souris ont atteint les mêmes scores que des animaux plus âgés (14 à 17 mois), ce qui suggère que le déclin lié à l’âge des performances cognitives est accéléré en l’absence de récepteurs CB1. Ce rapide déclin chez les animaux déficients en CB1 a été accompagné par une perte de cellules nerveuses dans l’hippocampe.
 
« Nos résultats suggèrent que l’absence de récepteurs CB1 a pour effet une diminution accélérée des fonctions cognitives » souligne le Dr. Andreas Zimmer, directeur de recherches. Il note que ces résultats pourraient avoir des conséquences au sujet de l’utilisation médicale des antagonistes de récepteur CB1 si on les utilise à long terme.
 
(Sources: Bilkei-Gorzo A, Racz I, Valverde O, Otto M, Michel K, Sarstre M, Zimmer A. Early age-related cognitive impairment in mice lacking cannabinoid CB1 receptors. Proc Natl Acad Sci U S A 2005 Oct 12; [publication électronique avant impression]; www.innovations-report.de du 12 octobre 2005; www.heise.de du 15 octobre 2005)
 
 
Australie: Sondage sur le cannabis thérapeutique
 
Des chercheurs de l’Université de Nouvelle Galle du Sud ont mené à bien une étude sur questionnaire au sujet de l’usage thérapeutique du cannabis. 128 participants ont fourni les données de l’étude. L’usage thérapeutique de cannabis de façon régulière ou à long terme a été fréquemment rapportée pour de multiples états pathologiques comprenant les douleurs chroniques (57 pour cent), la dépression (56 pour cent), arthrite (35 pour cent), les nausées persistantes (27 pour cent) et la perte pondérale (26 pour cent)
 
Le cannabis a semblé fournir en général un « grand soulagement » (86 pour cent) et un soulagement substantiel de symptômes spécifiques tel que la douleur, les nausées et l’insomnie. Il a été généralement perçu comme supérieur aux autres médications en terme d’effets indésirables et la portée du soulagement généré. Toutefois, près de la moitié (41 pour cent) ont souffert d’états ou des symptômes qui ne se sont pas améliorés avec l’utilisation de cannabis. Les questions liées à l’illégalité de la drogue ont été à l’origine de la plupart des préoccupations. Les participants ont rapporté avoir été fortement soutenus dans cette utilisation thérapeutique par leurs médecins et leur famille
 
(Source: Swift W, Gates P, Dillon P. Survey of Australians using cannabis for medical purposes. Harm Reduct J 2005;2(1):18.)
 
 
Science/France: la plus grande étude jamais menée sur le cannabis au volant n’a mis en évidence qu’une faible augmentation du risque d’accident avec le cannabis
 
es conducteurs sur l’influence du cannabis ont beaucoup moins de risque de provoquer des accidents de la route que les conducteurs alcoolisés. Selon le quotidien « Libération », les résultats d’une étude épidémiologique portant sur environ 8000 accidents vont être publiés dans quelques semaines dans le British Medical Journal.
 
Des chercheurs de l’Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité (INRETS) ont mis en évidence que l’intoxication à l’alcool et la vitesse avaient statistiquement 10 fois plus de chance de constituer un facteur déterminant dans les accidents mortels que la consommation de cannabis. En tout, les chercheurs ont estimé que la perturbation psychomotrice due au cannabis était similaire à celle que présentent les conducteurs ayant une concentration d’alcool dans le sang entre 0.02 à 0.05 pour cent. Le risque relatif de provoquer un accident mortel fut évalué à 1.8 à 2.2 pour le cannabis, risque similaire à celui lié à une concentration d’alcool dans le sang inférieure à 0.05. Il était d’environ 20 pour une concentration d’alcool dans le sang supérieure à 0.05 et pour une vitesse trop élevée.
 
Les résultats de l’étude ont provoqué le plus grand embarras au sein du gouvernement du fait qu’il a toujours été officiellement défendu que « les drogues au volant sont responsables de plus de morts que les excès de vitesse » Selon la loi française, les conducteurs qui se révèlent positifs au THC dans le sang - même à l’état de traces - encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement.
 
(Source: Libération du 3 octobre 2005)
 
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Cannabis zéro pendant la grossesse
Par Invité,
Les fumeurs de cannabis sont de plus en plus nombreux. Au sein de cette population se trouvent des jeunes femmes enceintes. Celles-ci doivent être informées sur les risques du cannabis. La grossesse et l'accouchement semblent peu menacés par cette exposition. En revanche, plus tard, les enfants présentent plus souvent des troubles cognitifs. Informons pour prévenir.
 
Source : CIRC Paris
On estime à plus de 4 millions le nombre d'usagers dans l'année, dont 850.000 consommateurs réguliers (plus de dix fois par mois). Parmi ces derniers, il y aurait 7% de jeunes filles de 17 ans. On estime également que 450.000 adolescentes fument quotidiennement du cannabis. Cette consommation se prolonge souvent au-delà de l'adolescence, entraînant notamment des problèmes au cours de la grossesse.
Selon les études portant sur ce sujet, 3% à 30% des femmes fumeraient pendant la grossesse. Une telle proportion va s'accroître dans la mesure où les jeunes fumeuses sont de plus en plus nombreuses et que les femmes enceintes sont encouragées à arrêter le tabac, très rarement le cannabis. Ainsi, certaines compensent les signes du sevrage tabagique par un ou deux joints par jour, tandis que d'autres apprécient l'efficacité du cannabis contre les nausées et les vomissements du premier trimestre.
 
 
Les effets actuellement documentés du cannabis sur le fœtus et l’enfant
 
A ce jour, il n'a pas été démontré d'effet sur l'incidence des malformations congénitales, ni sur la prématurité. Une consommation régulière tendrait toutefois à diminuer modestement le poids de naissance.
 
Les nouveau-nés de mère ayant consommé du cannabis pendant la grossesse présentent plus souvent des troubles du sommeil.
 
Au cours du premier mois, ils présentent plus de troubles du comportement : trémulations, diminution de la puissance des pleurs et de la réponse visuelle aux stimulations lumineuses.
 
Le cannabis exerce un effet négatif sur la croissance, visible entre 1 an et 9-12 ans : faible périmètre crânien.
 
Vers dix ans, les enfants exposés sont davantage hyperactifs, impulsifs et inattentifs.
 
Ils présentent plus de troubles scolaires (même si le QI est identique à celui des autres enfants) : diminution des capacités d'abstraction, du raisonnement en rapport avec la sphère visuelle.
 
Certaines études différencient les troubles en fonction de la période d'exposition au cannabis. Ainsi, durant le premier trimestre de grossesse : troubles de la mémoire ; durant le deuxième trimestre : troubles de l'attention et impulsivité.
 
D'autres auteurs montrent une augmentation des difficultés d'apprentissage de la lecture et du calcul, et des échecs scolaires deux fois plus fréquents.
 
Et enfin, ces enfants sont plus souvent anxieux et dépressifs.
 
Il est important de connaître ces effets afin de prévenir les jeunes femmes des dangers du cannabis durant la grossesse. Il faut leur en parler et surtout les aider à arrêter de fumer du tabac et/ou du cannabis. Bien sûr, pas d'alcool non plus. Au final, pendant la grossesse : zéro tabac, zéro alcool, zéro cannabis !
 
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Une ville californienne crée un service municipal pour la marijuana
Par Invité,
Les autorités de Santa Cruz, une ville californienne, ont voté mardi la création d'un service municipal pour la distribution de marijuana pour usage thérapeutique.
 
Source : CIRC Paris
Ce Bureau composé de cinq personnes sera chargé de coordonner la vente de cette drogue douce au niveau local et devra s'assurer que les patients qui y ont droit reçoivent le produit, alors que les autorités locales et fédérales restent divisées sur le sujet.
 
Si la législation californienne autorise l'usage thérapeutique de la marijuana depuis que les électeurs ont approuvé par référendum la mesure en 1996, la Cour Suprême américaine a estimé cet été que le gouvernement fédéral a le droit de poursuivre les usagers.
 
L'initiative de Santa Cruz a été suggérée au maire par l'ACLU, l'organisation américaine de défense des droits civils, et une coopérative locale qui défend l'usage thérapeutique de la marijuana. Pour ces deux organisations, il s'agit d'un moyen de lancer une bataille juridique et de mettre le sujet sur l'agenda.
 
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Sclérose en plaques : Le cannabis réduit les neuropathies
Par Invité,
Des chercheurs du Walton Centre for Neurology and Neurosurgery de Liverpool ont démontré que l’extrait de cannabis Sativex de GW Pharmaceuticals est efficace dans la réduction des neuropathies centrales et les troubles de sommeil chez les patients atteints de sclérose en plaques. « Les neuropathies centrales apparaissent fréquemment chez les patients atteints de sclérose en plaque. Elles peuvent extrêmement débilitantes et ne pas réagir aux thérapies existantes » comment le Dr Carolyn Young, investigateur principal de l’étude.
 
Source : Chanvre-info
L’étude de 5 semaines contrôlée par placebo a été menée sur 66 patients atteints de sclérose en plaques souffrant de neuropathies chroniques. 64 patients ont été au terme de l’étude, parmi lesquels 32 ont reçu l’extrait de cannabis et 32 le placebo. Le Sativex contient des quantités égales de THC et de cannabidiol (CBD) et est administré sous forme de spray sublingual. La dose quotidienne maximale moyenne de THC était de 25 mg (sur une plage de 5 à 65 mg). La douleur et les troubles du sommeil ont été consignés quotidiennement sur une échelle numérique d’évaluation de 11 points d’amplitude. Le cannabis a entraîné une réduction de douleur moyenne significative de 2,7 points (seuil de départ à 6,5) comparé à une réduction de 1,4 suite au placebo (seuil de départ à 6,4). Le sommeil a été amélioré significativement de 2,5 avec le cannabis compare à une amélioration de 0,8 points. L’extrait de cannabis a été généralement bien toléré, bien que d’avantage de patients recevant du cannabis que du placebo ont fait état de vertiges, d’assèchement buccal et de somnolence.
 
Ces résultats d’étude, qui furent publiés dans le magazine Neurology, étaient la base pour l’approbation du Sativex comme médicament de prescription au Canada pour le soulagement des symptômes des neuropathies liées à la sclérose en plaques. Le Sativex est disponible en pharmacie depuis le 20 juin 2005.
 
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Le cannabis peut être bon pour la santé
Par Invité,
Étonnante série d’Arte «Drogue et Cerveau», ce que nous retiendrons du volet «Le Cannabis, une énigme pour la Médecine» outre la pertinence des scientifiques éclairant les téléspectateurs, c’est la présence à l’image d’un stand tenu par des personnes demandant la légalisation du cannabis. Ceux-ci ont une manifestation annuelle. Non nommé dans le reportage, il s’agit du Collectif d’information et de recherche cannabique. Évidemment.
 
Source : CIRC Paris
Merci, non-dit compris, pour la qualité des informations données. Pas de discours hystérique, des perspectives pour les traitements thérapeutiques, l’état des lieux objectif, à notre sens, dressé des limites négatives, de l’abus, des conduites à risques a été notablement apprécié : risque rare psychologique, concernant des personnes déjà à risque, réversible, absence de dépendances physiques.
 
Nous attendons des actes de l’AFSA concernant l’autorisation du médicament SATIVEX fabriqué par GW Pharmaceutical, distribué par Bayer, 50 % THC, 50 % CBD, atténuant les symptômes de la sclérose en plaques avant la fin 2005.
 
Nous appelons à la prise de conscience de l’énorme potentiel économique, industriel promis en Europe (sauf France), Canada, États-Unis par le développement de la recherche des applications du chanvre. Nous demandons la création d’un pôle de compétence français sur les utilisations entières du chanvre sativa L.
 
Pour ceux qui désireraient de plus ample informations, Les actes du dernier colloque mondial sur les applications thérapeutiques du chanvre qui s’est tenu à l’Université de Leiden, aux Pays Bas, les 9 et 10 septembre 2005 dernier à l’initiative de l’International Association for Cannabis as Medicine en coopération avec l’Office for Medicinal Cannabis of the Dutch Health sont publiés sur www.cannabis-med.org/english/nav/home-leiden.htm . En anglais.
 
De quoi encore pulvériser la surdité monolingue des autorités françaises au pouvoir depuis les trente cinq années d’application de la loi de 1970.
 
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Les effets thérapeutiques du THC dans la sclérose en plaques
Par Invité,
Le British Medical Research Council (MRC) va subventionner une campagne d’essais sur 3 ans portant sur du THC contre la sclérose en plaques. Le MRC a alloué 2 millions de livres sterling (environ 3 millions) pour subventionner l’étude CUPID (Cannabinoid Use in Progressive Inflammatory Brain Disease, utilisation des cannabinoïdes dans les maladies cérébrales inflammatoires progressives) qui sera menée par le Dr. John Zajicek, professeur à la Peninsula Medical School et au Derriford Hospital, en collaboration avec le Dr. Alan Thompson, professeur au National Hospital for Neurology and Neurosurgery et à l’Institute of Neurology de l’University College de Londres.
 
Source : canna-med.org
L’étude CUPID, dont le commencement est attendu pour le deuxième semestre de cette année, va recruter 500 patients souffrant de sclérose en plaques progressive à partir des centres de neurologies, dans tout le Royaume Uni. La campagne d’essais se destine à évaluer si le THC, le principal composé actif mis en évidence dans le cannabis pourrait ralentir le développement de l’infirmité.
 
Ces travaux s’inscrivent dans la continuité d’une campagne d’essais précédente, menée par la même équipe, appelée CAMS (Cannabinoïdes dans la sclérose en plaques), qui s’est concentrée sur le test des bénéfices symptomatiques issus des cannabinoïdes sur une période de 15 semaines et une de 12 mois. Des preuves suggérant que ce composé possède un effet sur les taux de spasticité et les mesures d’infirmité chez les patients prenant du THC pendant une période allant jusqu’à 12 mois, mais pas chez ceux qui ont arrêté la médication après 15 semaines, ont été trouvées. Alors que CAMS était une campagne courte, il est espéré que l’étude de patients dans le cadre de la campagne d’essais CUPID, sur une longue période de 3 ans, fasse d’avantage de lumière sur la valeur du THC pour réduire le progression de la sclérose en plaques, en raison de ses propriétés neuroprotectrices.
 
Le Dr. Zajicek précise qu’ « actuellement, très peu de médicaments sont efficaces pour traiter la sclérose en plaques et aucun n’a été démontré comme ayant des effets dans les stades ultérieurs de la maladie. Si l’étude CUPD démontre que les cannabinoïdes ont vraiment un effet à plus long terme sur la progression de l’infirmité, il y aura alors potentiellement des conséquences d’envergure non seulement pour la santé des personnes souffrant de sclérose en plaques, mais également pour ceux souffrant de conditions neurodégénératives».
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Les Américains privés de cannabis thérapeutique
Par Invité,
Les malades en phase terminale qui fument du cannabis pour alléger leurs souffrances peuvent être poursuivis pour violation des lois fédérales, même si la loi de l'Etat où ils se trouvent autorise la prescription médicale de cette drogue. La Cour suprême a infligé lundi un sérieux coup à la campagne pour la libéralisation de la marijuana aux Etats-Unis, donnant raison au gouvernement, qui dénie toute valeur médicale à cette drogue. Dix Etats, sur la côte ouest et au nord-est, ont déjà autorisé la prescription médicale de marijuana pour les personnes en grande souffrance (1).
 
Source : Pascal RICHE @ Liberation.frL'affaire avait été portée devant la justice par deux Californiennes, Angel Raich, 39 ans, victime d'une tumeur au cerveau, et Diane Monson, 48 ans, qui souffre d'une maladie de la colonne vertébrale. L'une et l'autre ont indiqué lundi qu'elles continueraient à fumer de l'herbe (qu'elles produisent elles-mêmes) lorsqu'elles souffrent, comme le leur a prescrit leur médecin. «Si j'arrête le cannabis, je meurs. Donc je continue», a déclaré Angel Raich, qui affirme qu'elle fume du cannabis par nécessité, mais sans plaisir. Elle a annoncé qu'elle allait appuyer une campagne de lobbying pour faire changer la loi fédérale. Les chances de succès d'une telle campagne sont minimes. Et selon la Maison Blanche, la décision de la Cour suprême «a clos le débat politique sur le cannabis médical».
 
La Cour n'a pas annulé les lois des dix Etats «permissifs», elle s'est contentée de ne pas interdire les poursuites fédérales. La question est maintenant de savoir si le gouvernement américain choisira de dépenser de l'argent pour poursuivre des malades en grande souffrance... On peut en douter : selon un sondage CNN-Time réalisé en 2002, 73 % des Américains considèrent que des adultes devraient pouvoir fumer de l'herbe pour des raisons de santé.
 
(1) La France est très peu libérale en la matière, à la différence du Canada, de la Belgique, des Pays-Bas, ou du Royaume-Uni, qui tolèrent l'usage médical du cannabis.
 
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Une arme possible contre l'athérosclérose
Par Invité,
Administré par voie orale à faible dose, un dérivé du cannabis permettrait de réduire la progression des lésions d'athérosclérose chez un modèle animal et d'éviter ainsi que les artères ne se bouchent. L'équipe de François Mach (hôpital universitaire de Genève) publie, dans la revue Nature du 7 avril, des travaux menés sur des souris qui montrent l'action bénéfique du delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) et mettent à profit ses propriétés immunosuppressives. Cet effet n'est observé qu'à la dose de 1 mg par kilo et par jour et non à des doses supérieures ou inférieures. Une concentration si précise qu'elle ne peut être obtenue en fumant de la marijuana, prévient un spécialiste, dans la revue.
 
L'article complet sur Le Monde.fr
Source : Le Monde.fr
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Nouveau médicament à base de cannabis
Par Invité,
Santé Canada évalue actuellement un nouveau médicament en vaporisateur à base de cannabis pour traiter les malades qui souffrent de la sclérose en plaques.
 
S'il est approuvé, le Sativex serait le troisième produit composé de THC synthétique à être commercialisé au Canada.
 
Source : Radio-canada.caIl serait le premier à contenir également une composante naturelle du cannabis, ce qui le rendrait encore plus bénéfique. Pour les malades atteints de sclérose en plaques, le Sativex est un nouveau pas vers la reconnaissance des bienfaits du cannabis.
 
Le docteur Tom Segerson est vice-président des affaires scientifiques et médicales chez Bayers, qui commercialisera le produit au Canada s'il est autorisé.
 
Selon le docteur Segerson, un des éléments naturel du cannabis, le cannabiol, contenu dans le Sativex, contribue à rendre le produit plus efficace contre la douleur et à diminuer les effets secondaires.
 
Santé Canada étudie en ce moment la qualité du produit. D'après Micheline Ho, gestionnaire à la division de l'information sur les médicaments à Santé Canada, le Sativex pourrait être approuvé et mis en marché, mais sous conditions.
 
On devrait savoir d'ici la fin de l'année si le Sativex obtiendra son approbation ou non.
 
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60 pharmacies de Catalogne vont délivrer de la marijuana
Par Invité,
Soixante pharmacies et quatre hôpitaux de Catalogne vont probablement distribuer du cannabis à usage thérapeutique d'ici quelques semaines, pour répondre à certaines pathologies comme les effets de l'anorexie chez les malades du sida, les vomissements dus aux chimiothérapies ou pour soulager certaines douleurs chroniques ou les problèmes musculaires liés à certaines scléroses. Mille cinq cents patients seraient concernés.
 
Ce projet pilote et pionnier en Espagne fait suite à une initiative du Collège officiel des pharmaciens de Barcelone, qui s'est intéressé aux expériences menées en Hollande depuis septembre 2003 et qui s'inquiétait de la mauvaise utilisation du cannabis par les malades qui le font en dehors de tout contrôle, par exemple en fumant, et qui sont obligés d'acheter le produit de façon illégale.
 
Source : Martine Silber 05.02.05Un accord autorisant cette expérience devrait être signé très prochainement entre le département de la santé en Catalogne et le ministère de la santé. Elena Delgado, ministre de la santé, avait d'abord refusé la proposition des pharmaciens de Barcelone, en juillet 2004, considérant que les traitements ne pouvaient avoir lieu qu'en milieu hospitalier, tout en précisant que le ministère étudiait la question. Plusieurs hôpitaux font des recherches sur un nombre très limité de patients.
 
Le président de l'ordre des médecins espagnol, Guillermo Sierra, a appuyé cette initiative, mais à condition que la marijuana ne soit administrée qu'avec "l'aval scientifique des médecins" et que cette pratique soit réservée "aux cas extrêmes", quand tout autre traitement a échoué. Il a précisé qu'il comprenait cette "demande très logique et très humaine" de la part des malades qui "cherchent une meilleure qualité de vie", mais qu'il fallait éviter que les jeunes puissent penser que, "si les médecins le prescrivent, c'est que ce n'est pas mauvais pour la santé".
 
 
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Cannabis livré à domicile
Par Invité,
Suite à sa victoire devant la justice canadienne, le Club Compassion, groupe qui fournit de la marijuana à des fins médicales, offre maintenant aux malades de se faire livrer le produit à la maison via son site Internet.
 
C'est en vous rendant sur le site Cannabisadomicile.com que vous pourrez passer votre commande. Toutefois, vous devrez démontrer que votre situation médicale justifie la consommation de cette drogue. Ce service a d'abord été mis en service pour les personnes
malades qui ne sont pas en mesure de se déplacer.
 
Évidemment, le service de courrier de Postes Canada a immédiatement réagi en spécificant
que ces produits ne pourront pas être livré pas son service, le produit restant tout a
fait illégal même si le gouvernement canadien a accordé des permissions spéciales aux gens
dont leur situation l'exige.
 
L'organisme est conscient que des gens risquent d'essayer de commander le produit
illicite sans en avoir les autorisations, mais que de toutes façons, il existe des
médicaments beaucoup plus dangereux qui peuvent l'être également; la fraude n'est pas
toujours décelable.
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[U.S.A - Californie] 1,3 Kg de medocs
Par Invité,
Etant donné que la loi de l'état de la Californie ne protège pas suffisamment les patients consommateurs de marijuana, les conseillers du comté de Santa Cruz ont approuvé une ordonnance permettant à ces derniers de détenir de la marijuana à hauteur de 1,3 kg. Le poids autorisé ne comprend ni la tige ni les graines de la plante.
 
[source]Monterey HERALD[/url]
 
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Démagogie et défense de la réforme pour la Marijuana Médicale
Par Invité,
Jon Gettman contribue à HIGH TIMES depuis de nombreuses années. Ancien directeur national du NORML, Jon a un doctorat en politique publique et en développement économique régional ; il est consultant avec des avocats, des militants et des associations sur la recherche et la politique liées au cannabis. Le 8 octobre 2002, avec une coalition d'organisations, il a déposé une nouvelle requête pour reclassifier le cannabis sous la loi fédérale. Cet article rend compte de l'avancée de cette requête.
 
Source : chanvre-info
La communauté pour la réforme de la politique des drogues ignore totalement le processus fédéral de reclassification. En conséquence, les patients, le public et les activistes ont tous été trompés sur les mécanismes réels par lesquels la marijuana médicale est approuvée par le gouvernement fédéral.
 
Les avocats ont la responsabilité de connaître ce dont ils parlent. Dans ce domaine, c'est une responsabilité de connaître les mécanismes juridiques du processus de classification et d'en informer le public. (Les détails du processus de reclassification fédérale se trouvent dans le US Code - article 21 USC 811.)
 
Il est vrai que les initiatives des états peuvent obliger le gouvernement fédéral à prendre des mesures pour rendre la marijuana médicale disponible. Cependant, il est trompeur de parler de légalisation de la marijuana médicale par le biais des initiatives d'état, comme beaucoup de partisans le font. C'est une chose pour les états de décider, par un processus législatif, de lancer une initiative ou les poursuites à discrétion pour ne pas soumettre aux sanctions pénales les patients qui utilisent la marijuana médicale. Une telle action se justifie à plusieurs niveaux - plus particulièrement, par la reconnaissance que les patients qui utilisent le cannabis médical ne le font pas avec l'intention de commettre un délit. Cependant, une telle action au niveau de l'état ne légalise en aucun cas l'utilisation de la marijuana médicale et, à moins que la Cour Suprême n'en décide autrement, les lois d'état de ce genre n'annulent en aucune façon les lois fédérales sur la production, la distribution, la vente et l'utilisation du cannabis comme substance contrôlée.
 
Il est également trompeur de sous-entendre que, comme la plupart des partisans le font, le gouvernement fédéral peut reclassifier la marijuana sur ordre présidentiel. En effet, cette sorte d'utilisation arbitraire du pouvoir est exactement ce à quoi sert le processus de reclassification pour l'empêcher en s'en protéger. Les défenseurs supposent fréquemment que la réforme du cannabis médical au niveau des états obligera le gouvernement fédéral à reclassifier le cannabis, sans se préoccuper de la façon dont le gouvernement pourrait le faire. La réforme au niveau de l'état dans ce domaine force le gouvernement à reclassifier ; cependant, la seule façon dont le gouvernement fédéral est autorisé par le Congrès à reclassifier le cannabis se fait par le biais du processus de reclassification indiqué dans le Controlled Substances Act. Avec cette stratégie, nous sommes supposés attendre plusieurs années pour le passage de la réforme au niveau des états, et puis attendre encore plusieurs années pour que dans un futur lointain le gouvernement entame une action de reclassification.
 
Il est intéressant de noter que les défenseurs au niveau national les plus éminents à utiliser les initiatives d'état pour obliger le gouvernement fédéral à reclassifier le cannabis ont refusé de soutenir la requête de reclassification du cannabis déposée par l'auteur et High Times en 1995. Si ces organisations partisanes avaient supporté cet effort en 1995, la marijuana pourrait déjà être reclassifiée aujourd'hui. La pétition de 1995 s'est trouvée face à un barrage, qui a empêché l'examen de la conformité de la loi par les tribunaux fédéraux. La Cour d'Appel américaine a déclaré que les requérants (l'auteur et High Times) n'ont pas été suffisamment lésés par le refus de la DEA de reclassifier pour avoir accès aux tribunaux fédéraux. L'implication d'un plus grand nombre de personnes et d'organisations aurait fait la différence pour cette précédente action, et une coalition de groupes de défense des patients a rejoint les premiers requérants pour lancer une nouvelle action de reclassification en 2002.
 
Les groupes de défense qui déclarent au public que gagner la bataille de la marijuana médicale sonnera la fin de la prohibition de la marijuana ne sont pas seulement des imposteurs, mais des incompétents. Ce sont des imposteurs parce que la reclassification de la marijuana résoudra seulement l'accès au cannabis médical, et dans ce cas la reclassification ne concerne que le cadre réglementaire nécessaire pour pousser l'investissement, la recherche, et l'approbation de la Food and Drug Administration indispensable pour rendre disponible le cannabis comme médicament. Le processus de reclassification prend non seulement au mieux plusieurs années, mais les étapes de suivi nécessaires pour obtenir l'approbation pour des produits du cannabis médical spécifiques prendront encore plusieurs années. Aucun de ces développements n'aura vraiment d'effet, si ce n'est aucun, sur l'arrestation des personnes pour usage de cannabis. Pour la plupart des consommateurs de cannabis, la prohibition de la marijuana continuera après que le cannabis médical ait été approuvé. En conséquence, défendre de telles positions n'est pas seulement trompeur, mais relève de l'incompétence parce que les partisans des positions de la politique publique devraient prendre le temps de connaître ce dont ils parlent - les partisans de la réforme des lois sur la marijuana devraient savoir comment ces lois peuvent être réformées. Tout le reste n'est que démagogie, un appel évidemment intéressé à l'émotion du public utilisé comme source de pouvoir politique et gain financier personnel.
 
La réforme de la marijuana médicale au niveau de l'état devrait être poursuivie vigoureusement ; cependant, les groupes nationaux qui cherchent à exploiter ces efforts locaux pour faire avancer leur programme national devraient être plus honnêtes quant à la signification d'une réforme locale. Trahir la rhétorique lèse le mouvement bien au-delà des gains à court terme procurés par l'exposition dans les media et la collecte de fonds. Cela porte atteinte aux autres efforts de réforme et aux priorités, telle que s'occuper de réduire les arrestations pour possession de marijuana, de même que les tentatives pour bâtir un soutien pour la reclassification au niveau fédéral. Cela risque aussi de mener à un formidable contrecoup de la part des militants, qui en fin de compte réalisent qu'ils ont été trompés, manipulés et exploités.
 
Cependant, il existe une connexion entre la réforme pour la marijuana médicale et la réduction, si ce n'est la fin, des arrestations pour infractions liées à la marijuana. La connexion c'est que la base scientifique de ces politiques est la même. Cependant, au contraire de la réforme au niveau de l'état, le processus de reclassification fédérale apporte un mécanisme pour une revue complète de toutes les preuves scientifiques importantes pour traiter la question du cannabis. Un progrès au niveau fédéral certifiera une preuve scientifique formidable que le cannabis n'est pas la drogue qui fait peur à la plupart des gens, et cela peut avoir un impact énorme sur le public et les comportements politiques pour une réforme du cannabis plus large. Pour cette raison, la reclassification au niveau fédéral, au contraire de la réforme de la marijuana médicale au niveau de l'état, apporte non seulement une immense opportunité pour l'information du public, mais également une contribution importante pour mettre fin à la prohibition plus large de l'usage de marijuana. En d'autres termes, la reclassification fédérale peut réellement procurer ce que quelques groupes de défense nationaux peuvent seulement vaguement promettre.
 
Il est contre-productif de laisser entendre aux patients, aux militants et au grand public que tout ce qu'il faut pour reclassifier le cannabis c'est davantage d'initiatives au niveau des états. En fait, c'est carrément un mensonge. Il y a de nombreuses raisons de soutenir la réforme au niveau de l'état sans mentir au public sur la façon dont le statut fédéral de la marijuana peut être modifié. Si le gouvernement fédéral décide qu'il veut reclassifier le cannabis, il devra utiliser le processus de reclassification du Controlled Substances Act. Quelques groupes de défense se satisfont de persévérer avec leurs stratégies actuelles et veulent juste attendre que le gouvernement fédéral reclassifie le cannabis quelque part dans l'avenir. Cependant, de nombreux groupes de défense des patients locaux, qui ont rejoint le NORML, l'auteur et High Times, ne se satisfont pas d'attendre que le gouvernement fédéral reclassifie le cannabis à son bon vouloir et cherchent à obliger la reclassification dès que possible. C'est le sujet de la requête pour la reclassification actuelle - utiliser le mécanisme actuel fournit par la loi pour à la fois obliger à reclassifier maintenant, informer le public sur la façon dont la loi actuelle nécessite que le cannabis soit médicalement disponible pour les patients qui en ont besoin, et pour relancer les efforts plus que nécessaires pour mettre fin à la prohibition de la marijuana, non seulement pour les patients qui en ont besoin, mais pour tous les Américains.
 
Note de l'auteur : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et en aucun cas ne représentent les opinions ou positions de High Times, d'une quelconque organisation, coalition ou d'autres personnes.
 
Jon Gettman - 22 juin, 2004
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Le cannabis favorise la grossesse extra-utérine
Par Invité,
https://www.e-sante.fr/docs_fr/rubriques/000022.jpg[/img] Après le risque de petit poids de naissance et les troubles cognitifs, le cannabis pourrait également favoriser les grossesses extra-utérines. Selon une étude réalisée sur des souris, en tout début de grossesse, la consommation de marijuana empêche la descente de l'embryon dans l'utérus.
 
 
Source : e-sante
D'un côté, l'usage médical et personnel de cannabis (marijuana) est en hausse dans le monde entier, de l'autre, les grossesses extra-utérines (GEU) ont considérablement augmenté au cours des dix dernières années. D'où la question préoccupante concernant les effets néfastes de la marijuana durant la grossesse.
Jusqu'à aujourd'hui, on savait que la consommation maternelle de cannabis était associée chez l'enfant à un faible poids de naissance et à des déficits de cognition et de la mémoire. De nouvelles données obtenues chez la souris laissent envisager d'autres effets, notamment un risque accru de GEU.
Les expérimentations sur les rongeurs révèlent une action des cannabinoädes dès le tout début de la grossesse, avec une hausse de 40% du taux de fausses couches précoces et une absence d'embryon dans l'utérus (dans 35% des cas). L'échec de la grossesse serait dû à une rétention d'un grand nombre d'embryons dans l'oviducte de la souris, bien que les embryons ainsi piégés semblent tout à fait normaux. Selon les chercheurs, la contraction et la relaxation coordonnées du muscle lisse, indispensable au transport normal des embryons, seraient modifiées.
Sachant que chez la femme, la rétention de l'embryon dans les trompes de Fallope est une cause majeure de GEU, il est fort probable que ce même mécanisme se produise.
Ces données amènent naturellement à conseiller aux femmes en âge de procréer de ne pas consommer de marijuana, le déroulement normal précoce de la grossesse est en jeu. Il ne faut pas attendre la confirmation de la grossesse pour refuser ou stopper sa consommation de cannabis !
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Cannabis thérapeutique
Par Invité,
Aujourd'hui de nombreux malades fument du cannabis, pour se libérer de douleurs ou de nausées, pour retrouver l'appétit, pour se détendre, pour dormir. Beaucoup sont porteurs du VIH. D'autres sont atteints d'hépatites, de cancer, de sclérose en plaque, d'arthrite, souffrent de crise d'épilepsie, ou encore d'autres maladies. Il est clair que le cannabis ne permet pas de soigner aujourd'hui des affections aussi complexes et qu'il n'est pas efficace notamment contre le sida, mais il permet à beaucoup de soulager des effets secondaires, de la maladie ou des traitements.
 
Source: Actu Paris
Ses vertus thérapeutiques ont à tel point été démontrées par leur utilisation qu'un certain nombre de pays ont fini par faire évoluer leur législation pour tolérer son utilisation à des fins médicales. C'est le cas par exemple du Canada, de la Suisse, de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne, mais aussi d'un certain nombre d'Etats américains (la Californie, l'Arizona, l'Alaska, Hawä, le Maine, le Nevada, l'Oregon, Washington), aujourd'hui en conflit avec la Cour Suprême des Etats-Unis, qui entend faire respecter son interdiction totale. En France en revanche, la situation paraît largement bloquée. Mais il nous a semblé utile quand même de faire un rapide état des lieux, non seulement des indications thérapeutiques ou des formes d'utilisation (illégales) qui semblent se dégager au fil des années, mais de la loi française et de la jurisprudence, et des initiatives associatives qui se font jour.
 
Ce tour d'horizon trop rapide ne remplacera pas ce dont nous avons besoin : un cadre législatif susceptible de valider l'usage médical du cannabis au lieu de le rejeter dans l'ombre ; un marché qui nous garantisse des produits à teneur stable, qui ne soient pas coupés de toutes sortes de substances ; un contexte qui favorise la recherche et la formation des médecins à son utilisation rigoureuse. Il n'a pas non plus pour but de faire sous quelque forme que ce soit la promotion d'un usage illégal d'une drogue illégale. Mais il est temps de commencer à faire état des pratiques de bon nombre de malades et des résultats de bon nombre de chercheurs étrangers. Depuis quinze ans, la liste d'indications thérapeutiques de cette plante ne cesse de s'étendre. Notre idée est plutôt de vous aider à établir un dialogue fructueux avec votre médecin, pour qu'il puisse vous conseiller sur la meilleure démarche thérapeutique.
 
Les indications thérapeutiques
Jusqu'en 1954, le cannabis est considéré comme une plante médicinale. Il possède des vertus analgésiques (il apaise des douleurs), anti-spasmodiques (sclérose en plaque), anti-convulsives (épilepsie), anti-inflammatoires, anti-vomitives, broncho-dilatatrices (asthme), vasodilatatrices (glaucome), relaxantes et somnifères. Les dernières recherches le mentionnent comme possible agent thérapeutique contre des maladies neuro-dégénératives (maladie de Parkinson). Ses qualités anti-prolifératives ont été démontrées en permettant la rémission de tumeurs cancéreuses au cerveau. Il n'a aucune activité antivirale ou antirétrovirale, et ne peut donc pas soigner à proprement parler le sida, mais il peut améliorer grandement la qualité de vie en diminuant de manière remarquable les symptômes et/ou les effets secondaires des traitements lourds.
 
Sa propriété la plus reconnue depuis longtemps est de stimuler l'appétit, et de redonner plaisir à manger. De nombreuses études mettent en évidence depuis longtemps un lien entre consommation de cannabis et augmentation de l'appétit et ce, même à long terme. Il permet donc de lutter contre la cachexie (une maigreur extrême) et de favoriser la prise de poids.
 
Les dernières recherches de GW Pharmaceutical (un laboratoire anglais qui travaille uniquement sur le cannabis thérapeutique) ont permis de prouver qu'il est possible d'annuler l'effet psychoactif tout en préservant l'intégralité des effets thérapeutiques. Beaucoup de personnes ne voulant pas en subir les effets psychoactifs pourraient quand même bénéficier des effets thérapeutiques. Il ne faut pas croire que plus on est « stone », plus « cela soigne ».
 
Les contre-indications
La plupart des effets du cannabis sont facilement gérables ; aucun décès n'a été constaté à cause d'un surdosage de cannabis. En théorie, le rapport entre dose efficace et dose létale est de 1 à 40 000 ; comparé à l'aspirine, pour laquelle ce rapport est de 1 à 9, cela fait du cannabis un produit qui pourrait être prescrit par un médecin.
 
Le cannabis peut favoriser cependant des crises d'anxiété ou de paranoäa pouvant nécessiter dans certains cas (rares) une prise en charge psychiatrique lourde (on parle de psychose au cannabis). Précisons bien qu'il y a des périodes de fragilité (dépression, etc.) où le cannabis peut être plus risqué à utiliser. Il est important, avant d'envisager un usage thérapeutique régulier, de bien connaître ces risques afin de les prévenir ou de les minimiser. Toutefois, le cannabis est souvent aussi utilisé par les usagers de drogues comme « stimulant de la bonne humeur », et c'est là le paradoxe.
 
Fumé, et à plus forte raison mélangé à du tabac pour le consommer sous forme de « joint » ou de cigarette, il présente les mêmes types de risques ou de contre-indications que l'usage du tabac. Il existe des formes galéniques et /ou des modes de consommation qui permettent de pallier cet inconvénient, mais ils ne sont pas toujours accessibles en dehors des essais thérapeutiques menés par des laboratoires.
 
Galéniques et formes d'utilisation
Le cannabis est le plus souvent utilisé sous forme de résine (haschisch, « shit ») ou de feuilles séchées (« herbe »). Il peut être fumé, mélangé à du tabac ou non. La pipe permet de fumer du cannabis en petite quantité sans le mêler à du tabac. Sous forme fumée, le produit agit très rapidement, pour une durée moyenne, ce qui peut s'avérer adéquat pour soulager des nausées ou des douleurs.
 
Sous forme ingérée (tisanes, thé, gâteaux), le produit agit plus lentement mais pour une durée beaucoup plus longue. Attention, les effets psychotropes sont différents et beaucoup plus puissants à dosage égal que consommé fumé. Contrairement à la formule fumée, les hallucinations sont fréquentes, difficiles à gérer et parfois redoutables.
 
Certaines personnes recourent à des vaporisateurs utilisés en aromathérapie, mais de façon expérimentale. Ce mode d'administration, comme celui des spray actuellement développés dans les essais thérapeutiques, permet d'exploiter toutes les propriétés de la plante, sans pâtir des problèmes liés à la fumée.
 
Les essais thérapeutiques
En France
En juin 2001, Bernard Kouchner, alors ministre délégué à la Santé, annonçait des expérimentations thérapeutiques sur le cannabis en France. Deux programmes hospitaliers de recherche clinique ont depuis été attribués au service de médecine interne du centre Monte-Cristo (Hôpital européen Georges-Pompidou), dirigé par le Pr. Le Jeune, et au service de neurologie du Pr. Catherine Lubetzki à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ces essais sont en cours et sont toujours ouverts (voir Protocoles 28 qui sortira début mai).
 
En Grande-Bretagne
Début mars 2003, le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals et le fabricant d'aérosols français Valois ont annoncé leur intention de mettre sur le marché anglais, dès la fin de l'année, le premier médicament à base de cannabis. Ce produit est dans sa dernière phase d'étude en Angleterre et attend son autorisation de mise sur le marché. Il s'agit d'un spray sublingual faisant l'objet d'une dizaine d'essais cliniques.
 
Que dit la loi en France ?
Le cannabis est classé parmi les stupéfiants depuis la convention de Genève en 1925, il s'agit donc d'une substance dont l'usage, la cession (le don), l'incitation, la vente et la production sont interdits. La loi française en matière de drogue est inspirée des conventions internationales qui classent le cannabis parmi les substances vénéneuses dépourvues de tout intérêt médical. C'est pour cette raison que l'utilisation du chanvre à des fins thérapeutiques reste si difficile en France.
 
Actuellement, la législation française, qui date du 31 décembre 1970, punit l'usage de cannabis de deux mois à un an de prison et jusqu'à 3 800 euros d'amende, et la cession ou l'offre en vue d'une consommation personnelle de cinq ans de prison et environ 76 000 euros d'amende. La cession est également punie par la loi.
 
Se fournir en cannabis en France, au marché noir, ou bien à l'étranger vous met donc en situation d'illégalité. L'autoproduction (la culture de plants de cannabis à la maison ou dans votre jardin) n'est pas non plus autorisée. Au minimum, elle peut vous faire tomber sous l'accusation d'usage ; si les quantités cultivées paraissent importantes, vous risquez d'être accusé de trafic.
 
Il faut noter que le trafic est punissable d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, ce qui place, en droit, la question des drogues au même niveau que celles du terrorisme et du proxénétisme (lois d'exception). Ce genre de condamnation peut donc être un motif de refus de suspension de peine.
 
Enfin, il faut rappeler une mesure législative toute récente, qui n'est pas sans conséquence pour les personnes faisant usage de cannabis ou de n'importe quel stupéfiant : en janvier 2003, l'Assemblée nationale a adopté une loi punissant la conduite automobile « sous l'influence de stupéfiants » de deux ans de prison et 4500 euros d'amende. Or il est important de savoir que la consommation de cannabis peut laisser des traces dans les urines jusqu'à sept semaines.
 
La jurisprudence
En mai 2001 le Tribunal administratif de Paris rejetait une requête déposée par le MLC (Mouvement de Légalisation Contrôlée), concernant l'importation de dix kilogrammes d'herbe de cannabis destinés à soulager les douleurs de dix personnes atteintes de maladies incurables. Le rejet invoquait une incompatibilité avec la Convention internationale de 1961 qui réprime l'importation de substances classées comme stupéfiantes, et déniait d'autre part au MLC la capacité à exercer un « contrôle scientifique et administratif » sur l'usage de cannabis à des fins médicales.
 
Le 12 septembre 2002, un Marseillais de 50 ans, séropositif depuis dix-sept ans, a été condamné par le Tribunal correctionnel de sa juridiction à dix mois de prison avec sursis et cinq ans de mise à l'épreuve pour avoir cultivé du cannabis. Ses 34 plants ont été saisis et détruits par la police. Epuisé par un traitement de vingt comprimés par jour, il fumait tous les deux ou trois jours pour retrouver l'appétit. Il a fait appel.
 
Le 27 juin 2002, un arrêt qui fait jurisprudence a été rendu par la Cour d'appel de Papeete, en Polynésie française. Celle-ci a relaxé un homme de 55 ans, paraplégique, qui confectionnait des tisanes au cannabis pour calmer ses douleurs. Le Tribunal de Grande Instance l'avait condamné à six mois de prison pour avoir détenu 305 pieds de cannabis dans son jardin. Mais la Cour d'appel s'est appuyée sur l'article 122-7 du code pénal qui spécifie « n'est pas pénalement responsable la personne qui face à un danger actuel accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne » pour relaxer sa « consommation de cannabis [...] nécessaire à la sauvegarde de la santé ».
 
PRISAM (Patients et Réseaux d'Information Sur une Alternative Médicale)
L'association PRISAM milite pour la reconnaissance de l'usage thérapeutique du cannabis. Son but est de mettre en place un réseau d'information et d'entraide regroupant patients et médecins. Peuvent en devenir adhérentEs :
les personnes souffrant de maladies, douleurs ou effets secondaires pour lesquels le cannabis peut être employé,
les membres du corps médical.
 
Son principe est de faire en sorte que les médecins de patients qui demandent à être soignés avec du cannabis interdit en France les adressent vers des confrères à l'étranger. Dans les pays où le cannabis thérapeutique est légal, sa prescription se fait de façon très prudente, en fonction d'un diagnostic médical précis, et ne peut être faite que par des professionnels du sujet.
 
Deux réseaux PRISAM existent déjà : l'un, en région Rhône-Alpes, travaille avec des médecins suisses ; l'autre, en Bretagne, travaille avec des médecins anglais. Une troisième antenne est en cours de constitution en Ile-de-France, et ses membres pourront s'adresser à des médecins belges ou hollandais.
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