Thérapeutique

Les médecins US sont favorables au développement du cannabis médicinal
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L’ACP (American College of Physicians), le plus grande corporation de médecins aux Etats-Unis, demande au gouvernement fédéral d’alléger l’interdiction de l’usage médical du cannabis ainsi que d’accélérer les travaux de recherche sur le potentiel thérapeutique de la drogue.
 
Source : Chanvre-Info
Dans un document de prise de position de 13 pages, la corporation, fière de ses 124-000 membres, exige notamment que le cannabis soit rayé de la liste des stupéfiants de catégorie I. Cette classe comprend principalement des substances illicites, telles que l’héroïne et le LSD, qui se distinguent, entre autres, par l’absence de potentiel thérapeutique et un niveau élevé de risque de dépendance.
 
Dans leur revendication, l’ACP a formulé les cinq points suivants-:
 
«-Point 1: l’ACP soutient les programmes ainsi que la mise à disposition des subventions permettant d’évaluer scientifiquement les possibles bénéfices thérapeutiques de la marijuana médicale, et la publication de l’ensemble des résultats. (...)
 
Point 2: l’ACP encourage toute forme d’utilisation du THC, sauf la variante fumée, dont la valeur thérapeutique a été démontrée.
 
Point 3: l’ACP soutient la procédure fédérale actuellement en cours permettant d’obtenir du cannabis correspondant aux besoins de la recherche.
 
Point 4: en considération des informations scientifiques sur la sécurité de la marijuana et de son efficacité dans le traitement de certaines pathologies cliniques, l’ACP demande une reconsidération rapide du classement de la marijuana qui, à ce jour, figure toujours en catégorie I.
 
Point 5: l’ACP soutient les médecins qui prescrivent ou délivrent de la marijuana médicale conformément aux lois en vigueur dans leurs Etats respectifs afin qu’ils ne subissent plus de poursuites pénales fédérales ni de sanctions professionnelles et que leur responsabilité civile ne puisse plus être engagée. De la même manière, l’ACP demande de toute urgence que les patients qui utilisent la marijuana à des fins médicales et dans le respect des lois soient protégés afin qu’ils ne fassent plus l’objet de sanctions juridiques ou administratives.-»
 
Le document de prise de position est disponible en ligne sur le site de l’Amercian College of Physicians-:
 
(Source: Los Angeles Times, du 14 février 2008-; Site Internet de l’ACP)
 
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Cannabis médical en Finlande
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Le ministère finlandais des Affaires sociales et de la Santé souhaite publier des directives en faveur de l’utilisation de cannabis médical. Il y a plus d’un an déjà, l’Agence nationale des médicaments de la Finlande a délivré une première autorisation exceptionnelle pour l’utilisation du cannabis à des fins médicales à un homme souffrant de douleurs dorsales chroniques suite à une lésion du dos.
 
Source : Chanvre-Info
Or, dans un premier temps, l’Agence avait refusé l’octroi d’une telle licence, et ce en dépit de la présentation d’une ordonnance établie par un médecin hollandais. Puis, le patient a porté sa cause devant un tribunal administratif qui lui a donné raison.
 
Outre l’octroi de l’autorisation exceptionnelle pour le patient, le juge a aussi obligé le ministère des Affaires sociales et de la Santé à clarifier la situation juridique. Il est attendu que les révisions en faveur d’une prescription pour l’usage médical du cannabis entreront en vigueur d’ici quelques mois et qu’elles ne dispenseront pas les patients d’une demande d’autorisation auprès de l’Agence nationale des médicaments.
 
(Source-: YLE News, du 17 décembre 2007)
 
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La fin d'une longue bataille
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Après une bataille qui a duré près de dix ans, Johnny Dupuis, un résident de la Petite-Nation, a finalement obtenu cette semaine l'exemption de Santé Canada lui permettant de posséder et de consommer de la marijuana.
 
Source : Radio-Canada.ca
Santé Canada lui donne le droit de cultiver de la marijuana à des fins personnelles. Lorsqu'il est à l'extérieur de la maison, il peut avoir en sa possession 150 grammes de marijuana.
 
Après avoir été poignardé au foie, au poumon et à la gorge, et après avoir essayé sans succès plusieurs médicaments pour apaiser la douleur, Johnny Dupuis s'est tourné vers le cannabis. En 1999, il a été arrêté avec en sa possession près de 4 kilos de marijuana. Au terme d'un long procès, un juge lui a donné raison.
 
Peu de médecins acceptent de prescrire du cannabis
 
Au Canada, 2261 personnes sont autorisées à posséder de la marijuana. 1581 personnes peuvent aussi en cultiver. Toutefois, pour recevoir ces autorisations de Santé Canada, les patients doivent d'abord recevoir l'assentiment d'un médecin. Ils sont peu nombreux à accepter de parrainer l'utilisation de la marijuana. Une centaine de médecins acceptent de le faire au Québec, alors qu'ils sont 541 en Ontario.
 
« Tant qu'on n'aura pas de preuves scientifiques de l'efficacité de la marijuana dans le traitement de la douleur avec des études contrôlées, on ne peut pas accepter ça comme étant un traitement conventionnel reconnu en médecine », explique le Dr Yves Lamontagne, président-directeur général du Collège des médecins du Québec.
 
Les patients doivent souvent attendre de longues années avant de recevoir le feu vert pour consommer de la marijuana. Et cette autorisation doit par la suite être renouvelée chaque année.
 
Les médecins qui veulent voir des études avant de prescrire de la marijuana à leurs clients devront attendre. Santé Canada avait commencé des recherches sur l'efficacité de la marijuana à des fins thérapeutiques, mais le gouvernement conservateur y a mis fin peu après son arrivée au pouvoir.
 
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Pays-Bas : le droit de vente du cannabis en pharmacie est prolongé de 5 ans
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Dans une déclaration du 7 novembre, le gouvernement néerlandais a déclaré sa volonté d’encourager le développement d'un médicament à base de cannabis et de prolonger de cinq années supplémentaires le droit de vente de la drogue dans les pharmacies.
 
Source : IACM
Le gouvernement souhaite ainsi faciliter les travaux de recherche scientifique sur le cannabis médical et aider la société néerlandaise Echo Pharmaceuticals à progresser dans le développement d’un médicament à base de cannabis. En 2003, les Pays-Bas étaient le premier pays au monde qui autorisait les pharmacies à vendre du cannabis sur présentation d’une ordonnance correspondante établie par un médecin.
 
« Le cannabis médical doit faire partie des médicaments enregistrés selon les règles », a déclaré le ministre de la santé M. Ab Klinik dans un communiqué, et d’ajouter qu’il souhaitait réellement donner un coup de pouce au développement d’un médicament à base de cannabis. « La phase de développement, nécessitant parfois plusieurs années, permet de fournir des détails scientifiques et de mieux évaluer le rapport efficacité/sécurité du cannabis médical », d’après les explications du communiqué. Un porte-parole du ministère a précisé qu’aux Pays-Bas le cannabis médical est prescrit à plusieurs milliers de patients et près de 15000 personnes l’utilisent à des fins médicales. Il a ajouté que beaucoup de ces patients s’approvisionnent toujours dans les coffee-shops plutôt que dans les pharmacies.
 
 
Etats-Unis: l’état de Washington essaie de définir une dose normalisée pour le cannabis
 
Conformément à la Loi sur le cannabis médical en vigueur dans l’état de Washington, des patients ayant obtenu une autorisation spécifique peuvent posséder en toute légalité une quantité de cannabis correspondant à un traitement d’une durée de 60 jours. Le législateur souhaite maintenant connaître et définir clairement cette quantité puisqu’il n’existe pas de méthode de définition « standard » relative à l’utilisation du cannabis médical. C’est la raison pour laquelle cet état organise des auditions afin d’entendre les spécialistes et les citoyens à ce sujet avant de déterminer une quantité qui correspond au mieux à un traitement de deux mois. Pour l’instant, c’est toujours la police qui décide de la quantité autorisée pour chacun des comtés.
 
Parmi les douze états qui protègent des poursuites fédérales les patients utilisant du cannabis à des fins médicales, seul l’état de Washington ne possède aucune ligne directrice claire sur la quantité de cannabis qu'un patient ou un accompagnateur est autorisé à posséder. Dans les autres états, ces quantités varient beaucoup. Ainsi, l'état de l'Oregon autorise la possession de 24 onces de cannabis (env. 680 g) ou six plants matures. D'autres états, en revanche, se limitent à seulement une once de cannabis (env. 28 g) prêt à la consommation. Puis, en Californie, la législation fixe la limite à huit onces (env. 230g) ou six plants matures, mais les autorités des villes et des comtés sont libres de définir une limite supérieure à celle proposée.
 
Dans l’état de Washington, certains patients craignent maintenant que les législateurs définissent une quantité insuffisante par rapport à leurs besoins. C’est en partie la raison pour laquelle le public est invité à s’exprimer jusqu’à la fin de l’année 2007. Ensuite, début 2008, le ministère de la Santé publiera une proposition de la réglementation.
 
Source : Los Angeles Times du 23 septembre 2007
 
 
Cannactualités Thérapeutiques :
 
Association Internationale pour le Cannabis Médical (IACM) Bulletins
 
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Le Centre compassion toujours vivant
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Le Centre compassion de Montréal est toujours bien vivant. Ce lieu où des malades peuvent obtenir du cannabis pour soulager leurs douleurs vient même d'ouvrir un nouveau local, agrandi et accessible aux fauteuils roulants, rue Rachel Est.
 
Source : Corus Nouvelles
L'endroit est toléré, mais demeure illégal. Le président du Centre compassion de Montréal, Marc-Boris St-Maurice, souhaite d'ailleurs de meilleures relations avec Santé Canada et l'aide de Québec pour y parvenir. On peut l'écouter dans l'extrait audio. [NDLR : L'extrait audio est disponible depuis la page source de l'article]
 
Le Centre compassion de Montréal compte 1000 membres.
 
Julie Héroux / Info690
 
 
Les utilisateurs de cannabis thérapeutique demandent l'intervention de Québec
 
Le fondateur du Centre compassion de Montréal demande au ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, de venir en aide aux utilisateurs de cannabis thérapeutique.
 
Marc-Boris St-Maurice qualifie l'actuel programme d'accès médical de Santé Canada de «paradoxe contradictoire».
 
Le président du Centre compassion croit donc qu'il serait préférable que la province administre le dossier du cannabis médical. M. St-Maurice fait valoir que puisque le domaine de la santé est de juridiction provinciale, il serait plus approprié, selon lui, que Québec en soit responsable.
 
Par ailleurs, le fondateur du Centre compassion souhaite rencontrer les officiers de Revenu Québec et de l'Agence du revenu du Canada pour établir le niveau de taxation pour les produits de cannabis thérapeutique. En retour, Marc-Boris St-Maurice désire que ses membres puissent profiter d'une déduction d'impôt, pour le coût de leur cannabis, en toute légitimité.
 
Depuis 1999, le Centre compassion de Montréal offre un accès au cannabis thérapeutique aux personnes en besoin.
 
Source : Canoe
 
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Anti-douleur à base de cannabis : une productrice condamnée
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Le Tribunal cantonal de Schaffhouse a condamné une femme qui a produit et vendu un anti-douleur à base de cannabis. L’accusée a écopé de 180 jours-amendes à 30 francs par jour avec sursis. De nombreux clients handicapés ont assisté à l’audience.
 
Source : Chanvre-Info
Ils sont venus sur des chaises roulantes ou avec des cannes. Les juges ont estimé qu’en produisant des gouttes au cannabis, elle avait enfreint la loi fédérale sur les stupéfiants. Cette dernière ne fait pas d’exception pour le cannabis produit à des fins médicales. La plupart des clients de l’accusée lui ont acheté de tels gouttes sur la base d’ordonnances de médecins.
 
Pour de nombreux patients atteints de maladies neuro-musculaires, c’est souvent le seul moyen efficace pour diminuer leurs douleurs. Fumer un joint ne constitue pas une alternative. Le patient peut ainsi moins bien doser la quantité de cannabis et la fumée fait tousser certaines personnes, a indiqué un représentant de l’organisation de patients alémaniques Gesellschaft für Muskelkranke. Lui et sa femme devront désormais se rendre en Allemagne pour acheter des gouttes au cannabis.
 
La loi pourrait toutefois changer. Le Conseil national a accepté en décembre 2006 l’utilisation de cannabis à des fins médicales. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.
 
Source : SDA-ATS News Service Journal du Jura - Bienne, Switzerland
 
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Allemagne : Du cannabis pour une femme atteinte de sclérose en plaques
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Pour la première fois en Allemagne, une femme atteinte de sclérose en plaques a été autorisée à prendre du cannabis acheté en pharmacie pour calmer sa douleur, a annoncé mardi 21 août l’office fédéral chargé de cette drogue à Bonn, confirmant une information de presse.
 
Source : Chanvre-Info
Claudia H., 51 ans, entrepreneur dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest de l’Allemagne), avait formulé la requête il y a un an et demi auprès de l’office, lequel avait exigé la preuve qu’aucune des thérapies contre la souffrance disponibles sur le marché ne suffisait à soulager ses souffrances.
 
Du thé au cannabis comme antidouleur
 
La malade, qui subit depuis des années des crises de paralysie spastique, a pu démontrer que même le Drobanibol, médicament à base de haschisch, n’avait pas d’effet sur elle, alors qu’un thé au cannabis était efficace. Claudia H. a obtenu le feu vert pour se fournir en extraits de cannabis auprès d’une pharmacie à partir de la fin août.
 
Autorisation au cas par cas
 
Cinquante requêtes d’achat de cannabis en pharmacie sont sur la table de l’office fédéral, qui doit les examiner au cas par cas. Selon des études médicales, le cannabis, drogue illégale en Allemagne et dans nombre d’autres pays, peut calmer les souffrances et les crises de paralysie spastique survenant lors de maladies nerveuses. Il peut aussi aider à rendre leur appétit à des malades du sida et du cancer. Une consommation régulière risque néanmoins d’entraîner des psychoses.
 
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Cannabis thérapeutique
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Aujourd'hui de nombreux malades fument du cannabis, pour se libérer de douleurs ou de nausées, pour retrouver l'appétit, pour se détendre, pour dormir. Beaucoup sont porteurs du VIH. D'autres sont atteints d'hépatites, de cancer, de sclérose en plaque, d'arthrite, souffrent de crise d'épilepsie, ou encore d'autres maladies. Il est clair que le cannabis ne permet pas de soigner aujourd'hui des affections aussi complexes et qu'il n'est pas efficace notamment contre le sida, mais il permet à beaucoup de soulager des effets secondaires, de la maladie ou des traitements.
 
Source : Indymédia
Ses vertus thérapeutiques ont à tel point été démontrées par leur utilisation qu'un certain nombre de pays ont fini par faire évoluer leur législation pour tolérer son utilisation à des fins médicales.
 
C'est le cas par exemple du Canada, de la Suisse, de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne, mais aussi d'un certain nombre d'Etats américains (la Californie, l'Arizona, l'Alaska, Hawaï, le Maine, le Nevada, l'Oregon, Washington), aujourd'hui en conflit avec la Cour Suprême des Etats-Unis, qui entend faire respecter son interdiction totale. En France en revanche, la situation paraît largement bloquée. Mais il nous a semblé utile quand même de faire un rapide état des lieux, non seulement des indications thérapeutiques ou des formes d'utilisation (illégales) qui semblent se dégager au fil des années, mais de la loi française et de la jurisprudence, et des initiatives associatives qui se font jour.
 
Ce tour d'horizon trop rapide ne remplacera pas ce dont nous avons besoin : un cadre législatif susceptible de valider l'usage médical du cannabis au lieu de le rejeter dans l'ombre ; un marché qui nous garantisse des produits à teneur stable, qui ne soient pas coupés de toutes sortes de substances ; un contexte qui favorise la recherche et la formation des médecins à son utilisation rigoureuse. Il n'a pas non plus pour but de faire sous quelque forme que ce soit la promotion d'un usage illégal d'une drogue illégale. Mais il est temps de commencer à faire état des pratiques de bon nombre de malades et des résultats de bon nombre de chercheurs étrangers. Depuis quinze ans, la liste d'indications thérapeutiques de cette plante ne cesse de s'étendre. Notre idée est plutôt de vous aider à établir un dialogue fructueux avec votre médecin, pour qu'il puisse vous conseiller sur la meilleure démarche thérapeutique.
 
Les indications thérapeutiques
 
Jusqu'en 1954, le cannabis est considéré comme une plante médicinale. Il possède des vertus analgésiques (il apaise des douleurs), anti-spasmodiques (sclérose en plaque), anti-convulsives (épilepsie), anti-inflammatoires, anti-vomitives, broncho-dilatatrices (asthme), vasodilatatrices (glaucome), relaxantes et somnifères. Les dernières recherches le mentionnent comme possible agent thérapeutique contre des maladies neuro-dégénératives (maladie de Parkinson). Ses qualités anti-prolifératives ont été démontrées en permettant la rémission de tumeurs cancéreuses au cerveau. Il n'a aucune activité antivirale ou antirétrovirale, et ne peut donc pas soigner à proprement parler le sida, mais il peut améliorer grandement la qualité de vie en diminuant de manière remarquable les symptômes et/ou les effets secondaires des traitements lourds.
 
Sa propriété la plus reconnue depuis longtemps est de stimuler l'appétit, et de redonner plaisir à manger. De nombreuses études mettent en évidence depuis longtemps un lien entre consommation de cannabis et augmentation de l'appétit et ce, même à long terme. Il permet donc de lutter contre la cachexie (une maigreur extrême) et de favoriser la prise de poids.
 
Les dernières recherches de GW Pharmaceutical (un laboratoire anglais qui travaille uniquement sur le cannabis thérapeutique) ont permis de prouver qu'il est possible d'annuler l'effet psychoactif tout en préservant l'intégralité des effets thérapeutiques. Beaucoup de personnes ne voulant pas en subir les effets psychoactifs pourraient quand même bénéficier des effets thérapeutiques. Il ne faut pas croire que plus on est « stone », plus « cela soigne ».
 
Les contre-indications
 
La plupart des effets du cannabis sont facilement gérables ; aucun décès n'a été constaté à cause d'un surdosage de cannabis. En théorie, le rapport entre dose efficace et dose létale est de 1 à 40 000 ; comparé à l'aspirine, pour laquelle ce rapport est de 1 à 9, cela fait du cannabis un produit qui pourrait être prescrit par un médecin.
 
Le cannabis peut favoriser cependant des crises d'anxiété ou de paranoïa pouvant nécessiter dans certains cas (rares) une prise en charge psychiatrique lourde (on parle de psychose au cannabis). Précisons bien qu'il y a des périodes de fragilité (dépression, etc.) où le cannabis peut être plus risqué à utiliser. Il est important, avant d'envisager un usage thérapeutique régulier, de bien connaître ces risques afin de les prévenir ou de les minimiser. Toutefois, le cannabis est souvent aussi utilisé par les usagers de drogues comme « stimulant de la bonne humeur », et c'est là le paradoxe.
 
Fumé, et à plus forte raison mélangé à du tabac pour le consommer sous forme de « joint » ou de cigarette, il présente les mêmes types de risques ou de contre-indications que l'usage du tabac. Il existe des formes galéniques et /ou des modes de consommation qui permettent de pallier cet inconvénient (ex : inhalateur qui chauffent le produit sans le calciner), mais ils ne sont pas toujours accessibles en dehors des essais thérapeutiques menés par des laboratoires.
 
Galéniques et formes d'utilisation
 
Le cannabis est le plus souvent utilisé sous forme de résine (haschisch, « shit ») ou de feuilles séchées (« herbe »). Il peut être fumé, mélangé à du tabac ou non. La pipe permet de fumer du cannabis en petite quantité sans le mêler à du tabac. Sous forme fumée, le produit agit très rapidement, pour une durée moyenne, ce qui peut s'avérer adéquat pour soulager des nausées ou des douleurs.
 
Sous forme ingérée (tisanes, thé, gâteaux), le produit agit plus lentement mais pour une durée beaucoup plus longue. Attention, les effets psychotropes sont différents et beaucoup plus puissants à dosage égal que consommé fumé. Contrairement à la formule fumée, les hallucinations sont fréquentes, difficiles à gérer et parfois redoutables.
 
Certaines personnes recourent à des vaporisateurs utilisés en aromathérapie, mais de façon expérimentale. Ce mode d'administration, comme celui des spray actuellement développés dans les essais thérapeutiques, permet d'exploiter toutes les propriétés de la plante, sans pâtir des problèmes liés à la fumée.
 
Les essais thérapeutiques
 
En France En juin 2001, Bernard Kouchner, alors ministre délégué à la Santé, annonçait des expérimentations thérapeutiques sur le cannabis en France. Deux programmes hospitaliers de recherche clinique ont depuis été attribués au service de médecine interne du centre Monte-Cristo (Hôpital européen Georges-Pompidou), dirigé par le Pr. Le Jeune, et au service de neurologie du Pr. Catherine Lubetzki à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ces essais sont en cours et sont toujours ouverts (voir Protocoles 28 qui sortira début mai).
 
En Grande-Bretagne Début mars 2003, le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals et le fabricant d'aérosols français Valois ont annoncé leur intention de mettre sur le marché anglais, dès la fin de l'année, le premier médicament à base de cannabis. Ce produit est dans sa dernière phase d'étude en Angleterre et attend son autorisation de mise sur le marché. Il s'agit d'un spray sublingual faisant l'objet d'une dizaine d'essais cliniques.
 
Que dit la loi en France ? Le cannabis est classé parmi les stupéfiants depuis la convention de Genève en 1925, il s'agit donc d'une substance dont l'usage, la cession (le don), l'incitation, la vente et la production sont interdits. La loi française en matière de drogue est inspirée des conventions internationales qui classent le cannabis parmi les substances vénéneuses dépourvues de tout intérêt médical. C'est pour cette raison que l'utilisation du chanvre à des fins thérapeutiques reste si difficile en France.
 
Actuellement, la législation française, qui date du 31 décembre 1970, punit l'usage de cannabis de deux mois à un an de prison et jusqu'à 3 800 euros d'amende, et la cession ou l'offre en vue d'une consommation personnelle de cinq ans de prison et environ 76 000 euros d'amende. La cession est également punie par la loi.
 
Se fournir en cannabis en France, au marché noir, ou bien à l'étranger vous met donc en situation d'illégalité. L'autoproduction (la culture de plants de cannabis à la maison ou dans votre jardin) n'est pas non plus autorisée. Au minimum, elle peut vous faire tomber sous l'accusation d'usage ; si les quantités cultivées paraissent importantes, vous risquez d'être accusé de trafic.
 
Il faut noter que le trafic est punissable d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, ce qui place, en droit, la question des drogues au même niveau que celles du terrorisme et du proxénétisme (lois d'exception). Ce genre de condamnation peut donc être un motif de refus de suspension de peine.
 
Enfin, il faut rappeler une mesure législative toute récente, qui n'est pas sans conséquence pour les personnes faisant usage de cannabis ou de n'importe quel stupéfiant : en janvier 2003, l'Assemblée nationale a adopté une loi punissant la conduite automobile « sous l'influence de stupéfiants » de deux ans de prison et 4500 euros d'amende. Or il est important de savoir que la consommation de cannabis peut laisser des traces dans les urines jusqu'à sept semaines.
 
La jurisprudence
 
En mai 2001 le Tribunal administratif de Paris rejetait une requête déposée par le MLC (Mouvement de Légalisation Contrôlée), concernant l'importation de dix kilogrammes d'herbe de cannabis destinés à soulager les douleurs de dix personnes atteintes de maladies incurables. Le rejet invoquait une incompatibilité avec la Convention internationale de 1961 qui réprime l'importation de substances classées comme stupéfiantes, et déniait d'autre part au MLC la capacité à exercer un « contrôle scientifique et administratif » sur l'usage de cannabis à des fins médicales.
 
Le 12 septembre 2002, un Marseillais de 50 ans, séropositif depuis dix-sept ans, a été condamné par le Tribunal correctionnel de sa juridiction à dix mois de prison avec sursis et cinq ans de mise à l'épreuve pour avoir cultivé du cannabis. Ses 34 plants ont été saisis et détruits par la police. Epuisé par un traitement de vingt comprimés par jour, il fumait tous les deux ou trois jours pour retrouver l'appétit. Il a fait appel.
 
Le 27 juin 2002, un arrêt qui fait jurisprudence a été rendu par la Cour d'appel de Papeete, en Polynésie française. Celle-ci a relaxé un homme de 55 ans, paraplégique, qui confectionnait des tisanes au cannabis pour calmer ses douleurs. Le Tribunal de Grande Instance l'avait condamné à six mois de prison pour avoir détenu 305 pieds de cannabis dans son jardin. Mais la Cour d'appel s'est appuyée sur l'article 122-7 du code pénal qui spécifie « n'est pas pénalement responsable la personne qui face à un danger actuel accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne » pour relaxer sa « consommation de cannabis [...] nécessaire à la sauvegarde de la santé ».
 
PRISAM (Patients et Réseaux d'Information Sur une Alternative Médicale) L'association PRISAM milite pour la reconnaissance de l'usage thérapeutique du cannabis. Son but est de mettre en place un réseau d'information et d'entraide regroupant patients et médecins. Peuvent en devenir adhérentEs : les personnes souffrant de maladies, douleurs ou effets secondaires pour lesquels le cannabis peut être employé, les membres du corps médical.
 
Son principe est de faire en sorte que les médecins de patients qui demandent à être soignés avec du cannabis interdit en France les adressent vers des confrères à l'étranger. Dans les pays où le cannabis thérapeutique est légal, sa prescription se fait de façon très prudente, en fonction d'un diagnostic médical précis, et ne peut être faite que par des professionnels du sujet.
 
Deux réseaux PRISAM existent déjà : l'un, en région Rhône-Alpes, travaille avec des médecins suisses ; l'autre, en Bretagne, travaille avec des médecins anglais. Une troisième antenne est en cours de constitution en Ile-de-France, et ses membres pourront s'adresser à des médecins belges ou hollandais.
 
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Le cannabis soignerait-il les allergies ?
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Par hasard, des chercheurs allemands ont découvert chez des souris qu’une famille de molécules, présentes dans le cannabis mais aussi fabriquées par le corps, ont un effet contre les allergies de la peau.
 
Source : Futura-Sciences
Certaines souris élevées par Andreas Zimmer, Meliha Karsak et leurs collègues de l’université de Bonn ne supportent pas les boucles d’oreille, plus exactement ces minuscules étiquettes fixées sur elles pour repérer les individus. Les malheureux rongeurs ne présentent pas une petite inflammation locale mais déclenchent une réaction allergique étonnamment violente avec apparition de plaies multiples. Pourtant, jamais aucun animal de ce laboratoire n’avaient été victime d’une tel désagrément avec ces étiquettes utilisées en routine.
 
Ces souris hypersensibles avaient une particularité : de leur génome avaient été retirés deux gènes codant pour deux récepteurs, appelés CB1 et CB2, spécifiques d’une famille de substances appelées cannabinoïdes, présentes dans le cannabis et à l’origine de ses effets psychotropes. Le corps lui-même produit des endocannabinoïdes, aux rôles mal connus. Le hasard a peut-être mis les scientifiques sur la piste de l’un d’eux et qui toucherait à la régulation des phénomènes inflammatoires. La surprise n’est pas totale car on connaît depuis longtemps les vertus médicinales du cannabis contre les inflammations, mises à profit jusqu’à ce que l’usage de cette plante soit interdit.
 
Eviter l’emballement allergique
 
L’équipe allemande – dont le travail est justement d’élucider le rôle des récepteurs CB1 et CB2 – a poussé plus loin les investigations, notamment avec l’aide de dermatologistes. Les souris mutantes ont bien été victimes d’une allergie, en l’occurrence au nickel, mais ont développé une réaction disproportionnée tout à fait anormale. De plus, en bloquant par des produits chimiques les récepteurs CB1 et CB2 chez des souris normales, l’équipe de dermatologistes a obtenu le même genre de violentes réactions.
 
Par ailleurs, on sait que le corps réagit à la présence d’un allergène sur la peau par une production accrue mais temporaire d’endocannabinoïdes. Une autre lignée mutante de souris est venue éclairer les chercheurs. Chez elles, cet excès est mal régulé et ces molécules sont présentes en plus grandes quantités sous la peau. Or, justement, elles présentent des réactions inflammatoires bien plus faibles que la normale.
 
Il apparaît donc clair que les cannabinoïdes produits par le corps interviennent au début d’une réaction inflammatoire pour éviter qu’elle ne s’emballe et ne devienne plus dangereuse pour l’organisme que la présence de l’allergène lui-même.
 
Quelles possibilités médicales en tirer ? Il y a peut-être là un moyen de lutter contre des allergies si graves qu’elles deviennent invalidantes. Une piste possible serait celle d’un médicament qui retarderait la diminution d’endocannabinoïdes survenant quelque temps après une inflammation, les maintenant plus longtemps à un niveau élevé. Une autre serait d’en revenir à des pratiques révolues et de produire, sous forme d’onguent, un extrait de cannabis ou des cannabinoïdes artificiels à appliquer sur la peau.
 
Jean-Luc Goudet
 
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Rhode Island (USA) : adoption d'une loi permanente sur le cannabis médical
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Le Sénat de Rhode Island a voté un amendement le 3 mai qui devrait rendre permanente la Loi sur le cannabis médical de l’état. L’amendement a été adopté avec 28 voix contre 5, c’est-à-dire avec une marge suffisante pour qu’un éventuel veto du gouverneur Donald Carcieri, ne puisse pas changer le résultat.
 
Source : IACM
Ce dernier, avait déjà opposé son veto en 2005 contre la version originale du projet de loi. Les députés de la Chambre des représentants ont adopté une mesure identique le 2 mai dernier à une majorité comparable (50 voix pour et 12 voix contre le projet de loi).
 
L’année dernière, Rhode Island est devenu le onzième état américain à lancer un programme de cannabis médical. Il aurait expiré le 30 juin 2007 si les députés ne l’avaient pas renouvelé. Grâce à ce programme, des patients souffrant du VIH ou du sida, de cancer ou de glaucome, de sévères nausées ou de convulsions, ou d’autres maladies invalidantes peuvent obtenir de l’état une autorisation spéciale pour détenir jusqu’à douze plantes de cannabis ou 71 grammes de cannabis prêt à l’emploi. Les soignants de ces patients peuvent détenir jusqu’à 142 grammes de cannabis. Plus de 250 patients et environ le même nombre de soignants sont enregistrés comme participants à ce programme.
 
Le gouverneur Carcieri n’a toujours pas décidé s’il allait opposer son veto à cet amendement ou simplement ne pas apposer sa signature, a déclaré Jeff Neal, son porte parole. Dans le premier cas, les législateurs du Sénat et de la Chambre des représentants auront la possibilité de passer outre l’opposition du gouverneur avec une majorité de trois cinquièmes des voix.
 
(Sources : Boston Globe du 3 mai 2007, Pawtucket Times du 4 mai 2007).
 
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Conseils de réduction des risques liés à l’utilisation thérapeutique du cannabis
Par Invité,
De nombreux patients atteints de scléroses en plaques et autre affections neurologiques, en traitement de chimiothérapie ou de bi-thérapie ou encore souffrant du glaucome nous contactent pour plus d’informations sur lechanvre médical. En effet, ces pathologies sont souvent citées quand les médias abordent la question. Le cannabis est parfois mentionné dans la littérature médicale et les sites spécialisés. Il est aussi un sujet de discussions angoissées sur les forums. Peut-on traiter les symptômes d’une maladie avec du cannabis ? Quelles sont les effets indésirables et les conséquences à moyen terme ? Peut-on réduire les risques de ce traitement ?
 
Source : Chanvre-Info
Médecine ancestrale
Le cannabis est déjà mentionné dans les traités médicaux du premier empire chinois. On l’utilise encore aujourd’hui dans de nombreuses médecines traditionnelles. Il était très présent dans la pharmacopée occidentale jusqu’à la première guerre mondiale. On l’utilisait pour beaucoup d’indications, sûrement trop mais les alternatives n’étaient pas aussi nombreuses qu’aujourd’hui. Après la deuxième guerre, il a été remplacé par des extractions chimiques de plantes puis des produits de synthèse. Ces usages passés ne constituent pas forcément un gage d’efficacité, c’est au moins la garantie d’une expérimentation sur des millénaires. Rien à voir avec les médicaments modernes ! Aucuns rapport, ni traité scientifique du 19ème et du début du 20ème ne mentionne de contre-indication majeure ou de désastre sanitaire suite à cette utilisation massive.
 
Médecine interdite
C’est d’abord l’attrait et la concurrence de la nouveauté qui ont chassé le chanvre de la pharmacopée. De nombreux produits plus puissants et plus faciles à doser et à utiliser arrivaient chaque année sur le marché. Pendant longtemps, la recherche a été exclusivement orientée vers les chimiques. Dans le même temps, lecannabis est devenu un produit strictement interdit pour des raisons plus idéologiques et économiques que scientifiques. Ce n’est qu’à partir des années 80 que le potentiel des plantes a été à nouveau massivement exploité tant par les patients que par les industriels. Lechanvre fait partie des plantes redécouvertes, l’épidémie de SIDA a contribué à la diffusion de cette automédication car elle a touché une population qui consommait ducannabis récréatif et qui a donc rapidement constaté les effets positifs de cet usage. Après vingt ans de lutte, l’usage du cannabis synthétique et plus rarement de la plante est autorisé dans de nombreux pays dans le cadre des traitements chimiques afin de réduire les vomissements, de stimuler l’appétit et la joie de vivre. Mais la procédure est souvent complexe, dissuasive, peu utilisée sauf aux USA et au Canada.
 
Un produit actif
Pour ne pas donner de fol espoir, il faut préciser que le cannabis protège, stimule et soulage mais ne guérit rien, malheureusement. Il faut aussi savoir que la dose utile pour bien des indications thérapeutiques est inférieure à la dose utilisée par les usagers récréatifs. Par contre, d’autres applications nécessitent un taux important de substances actives. Comme la morphine ou la benzodiazépine, lechanvre peut provoquer des effets psychoactifs et physiques jugés indésirables par de nombreux patients. Il est donc important de pouvoir doser convenablement et d’avoir les bonnes pratiques dans les actes préparatoires. C’est un gros problème pour les utilisateurs de la plante car il est difficile de se procurer un produit titré. Voilà pourquoi de nombreux malades voudraient utiliser des produits plus médicalisés comme le Dronabinol ou le Sativex. Ces produits ne contiennent pas tous les composants de la plante, ils ne sont donc pas conseillés pour des posologies élevées car le THC pur favorise les crises d’angoisse et les perturbations psychologiques.
 
Médicament ou plante ?
D’après de nombreux témoignages d’usagers, il semble que la plante provoque une variation d’effets plus importante et plus maîtrisable à moyenne et haute dose. Je n’ai pas les qualifications requises pour parler des médicaments, les médecins peuvent mieux vous renseigner. Pour les plantes, malgré l’interdiction dans la plupart des pays, le nombre de patients souscannabis avec ou sans l’assistance du corps médical progresse constamment. Les produits du marché noir ne présentent aucune garantie sanitaire et leurs taux de principes actifs est très inconstant. Ils sont dangereux pour des malades sans une bonne expérience antérieure ducannabis . Avec un peu de maîtrise de la cannabiculture, il est possible de sélectionner puis de reproduire la ou les plantes qui conviennent à l’usager. C’est illégal et contraignant mais c’est un des seuls moyens pratique et accessible à presque tous. Le plus handicapés doivent trouver une assistance pour déléguer, c’est encore plus difficile. Les patients cherchant un effet calmant choisiront les génétiques majoritairementcannabis Sativa Indica, le cannabis Sativa Sativa a un effet plus stimulant. Les hybrides présentent des effets combinés intéressants, parfois indésirables. En général, le THC est recherché pour les pathologies neuromusculaires et le CBD pour les douleurs inflammatoires. Certains grainetiers sur Internet fournissent les analyses moyennes de leurs variétés.
 
Quelle dose ?
La recherche est encore très insuffisante pour pouvoir établir un tableau indicatif exhaustif des posologies pour chaque pathologie. De plus, la réaction aucannabis est très variable d’un individu à l’autre. On observe généralement qu’un tiers réagit négativement, un tiers est mitigé et un tiers est positif. Il faut toujours partir d’une posologie minimum pour trouver le bon seuil d’effet et éviter les désagréments ou le surdosage. Ce processus peut prendre des semaines mais il est primordial. Il est donc possible que cette expérimentation se solde par l’arrêt ducannabis car les observations sont majoritairement négatives. Le risque d’un test progressif n’est pas très important. Le chanvre n’a pas de dose mortelle. Les effets d’une prise se dissipent après 4 heures pour la fumée et 8 heures pour l’ingestion même pour les fortes doses. Il n’y a pas de séquelles irréversibles d’un bref épisode de consommation. La plupart des patients réceptifs trouvent le bon dosage avant d’avoir trop d’effets indésirables.
 
Fumer des joints ?
La forme la plus courante de consommation du cannabis est le joint, une cigarette roulée d’un mélange de tabac et de cannabis. On ne peut pas conseiller de fumer, c’est une activité nocive pour l’arbre respiratoire et encore moins du tabac, c’est une drogue addictive cancérigène. Si vous êtes déjà un irréductible fumeur, essayer de consommer lecannabis pur pour éviter la nocivité croisée. Pour inhaler les substances actives sans carbonisation, il existe des dispositifs performants de vaporisation à tous les prix. Ces systèmes fonctionnent parfaitement pour les fleurs (herbe), certains comme le Volcano atteignent des températures plus élevées mieux adaptées pour la résine (shit) ou pour l’extrait placé sur un support végétal (huile) . Ils permettent de ressentir rapidement les effets et donc de moduler plus précisément la prise.
 
Manger du chanvre
L’ingestion est une autre pratique moins dangereuse que le pétard mais plus délicate à maîtriser car l’effet avec sous ou surdosage est ressenti longtemps après. Il est très long, ce n’est pas non plus toujours souhaitable. Il faut préparer la fleur decannabis en fonction de son besoin. Pour stimuler l’appétit et l’humeur, l’inhalation est préférable. Pour calmer des douleurs inflammatoires, il faut infuser 5 minutes dans du sucre liquide chaud puis couvrir d’eau bouillante pendant 5minutes et consommer la tisane filtrée. Pour calmer les douleurs musculaires, se relaxer et mieux dormir, il faut infuser lechanvre au moins 30 minutes dans du lait entier ou du beurre fondu puis rallonger à l’eau, infuser encore 30 minutes et boire la tisane. On peut aussi faire des pâtisseries à basse température de cuisson en incorporant la farine de fleur ou de la cuisine au beurre de Marrakech, une préparation grasse à base dechanvre. Pour ces effets, on peut aussi faire une teinture mère de chanvre comme pour les autres plantes médicinales, le dosage par goutte est alors facile à trouver et à reproduire. Cette teinture très diluée, au taux légal de 0,3 %, protège de l’artériosclérose et favorise les connexions neuronales attaquées par les maladies dégénératives comme Alzheimer .
 
En général
Pour plus d’informations sur les effets en fonctions des maladies, vous pouvez vous reporter à la rubrique médicale de notre site . Les conseils de réduction des risques pour les usagers récréatifs sont très souvent aussi valables pour les malades . Ne cherchez pas dans le cannabis la panacée miracle ou la cause à votre dépression. Le cannabis est souvent un révélateur et un amplificateur de problèmes psychologiques. Il n’est pas encore clairement établi qu’il serait un déclencheur dans des cas même pour des cas marginaux. Lecannabis peut soulager et aider à combattre la maladie en complément d’un traitement médical complet. Il ne faut pas diaboliser ni banaliser son usage médical, Il faudrait plus d’expériences, plus de disponibilités des produits, un autre cadre légal et une formation des médecins. Il reste tant à faire.
 
Laurent Appel
 
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Recherche sur un collyre au cannabis contre le glaucome
Par Invité,
Suite à une question d’une lectrice souffrant du glaucome, j’ai recherché la trace d’un collyre au cannabis pour faire baisser la pression intra oculaire. Des recherches avec des résultats mitigés sont menées aux USA depuis 1981 mais je n’ai pas trouvé de produit commercialisé.
 
Source : Chanvre-Info
De manière générale, il semble que le THC en faible dose et le CBD en forte dose puisse faire baisser la pression pendant une à trois heures par prise. La vaporisation de cannabis serait alors le meilleur moyen de contrôler les effets actifs sans exagérer les effets psychoactifs.
 
l est difficile de se procurer légalement du cannabis faible en THC et fort en CBD en dehors de la Hollande, du Canada et de certains Etats américains. Il est impossible de s’en faire envoyer depuis ces pays. En France comme en Suisse, il est également interdit de cultiver du cannabis pour l’automédication. Si toutefois vous décidiez que votre santé passe avant la loi, il existe sur Internet des grainetiers qui fournissent une analyse moyenne de leurs variétés.
 
Pour le glaucome comme dans bien d’autres domaines, la recherche officielle sur le cannabis progresse plus en direction de synthétiques que sur la plante. C’est regrettable pour les malades d’aujourd’hui qui ne veulent pas attendre les hypothétiques évolutions de la science de demain. Il ne leur reste plus qu’à faire pression sur les ministères et les associations tutélaires. Ou bien à déménager dans les pays les plus progressistes.
 
Laurent Appel
 
P.S : Pour information, différents articles en français et en anglais sur la recherche en matière de collyre pour le glaucome - à voir sur la page source.
 
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Le Canada est un dealer gourmand
Par Invité,
L'Etat canadien fait du deal. Soit. Mais non content de dealer, il pratique des marges bénéficiaires qui auraient fait rougir de honte Pablo Escobar. De quoi s'agit-il? Depuis 2000, Santé Canada, le ministère canadien de la Santé, est engagé dans un programme de distribution de cannabis thérapeutique à certains malades.
 
Source : Drogues news
Pour ce faire, il a signé avec une société privée, Prairie plant systems, un contrat de 5,75 millions de dolars canadiens pour lui fournir de l'herbe en quantité pendant cinq ans. Herbe cultivée dans une ancienne mine du Manitoba. Aujourd'hui, 1700 patients sont autorisés à consommer du cannabis thérapeutique au Canada. La majorité autoproduit.
 
Seulement voilà, en refaisant leurs petits calculs (et en faisant déclassifier des documents), certains administrés ont réalisé ce week-end que l'Etat paie le kilo d'herbe très exactement 328,75 $ et le revend... 5000$. Soit une marge de 1500%. Même si, comme l'a rappelé un porte-parole du ministère, Santé Canada a des faux frais liés à ce programme, il y a encore de quoi faire rêver tous les petits dealers de Vancouver. Lesquels revendent tout de même l'herbe deux fois plus cher que le gouvernement: environ 10$ le gramme, contre 150$ le sachet de 30 g pour Ottawa.
 
Et l'avenir s'annonce radieux : le contrat de Prairie plant systems a été renouvelé fin 2006, alors que le marché connaissait une croissance de 80% par an. Et les autorisations d'autoproduction pourraient être retirées, plaçant de facto Prairie Plant Systems en situation de monopole.
Le Canada aurait-il trouvé là un moyen révolutionnaire de combler le trou de la Sécu ?
 
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Le Nouveau Mexique, 12ème état Américain à légaliser l’usage médical du cannabis
Par Invité,
Le 13 mars, la Chambre des Représentants de l’état du Nouveau-Mexique a adopté avec 36 voix contre 31 un projet de loi qui légalise l’usage du cannabis à des fins médicales.
 
Source : New Mexican (14/03/07), Associated Press (15/03/2007)Le 14 mars, le Sénat, qui avait adopté ce même projet il y a quelques temps déjà, a accepté une légère modification, proposée par la Chambre des Représentants, qui interdit la distribution de cannabis à moins de 100 mètres (300 pieds) d’une église, d’une école ou d’un centre de soins.
 
Le projet de loi du Nouveau Mexique a été maintenant envoyé au gouverneur Bill Richardson qui avait déjà dit qu’il approuvait cette mesure.
Ceci permettra aux patients de pouvoir alléger les symptômes de nombreuses maladies invalidantes, avec l’approbation du Département de Santé de l’Etat.
 
A l’entrée en vigueur définitive de la loi, à compter du 1er octobre 2007, le Département sera tenu de mettre en place un système de distribution de cannabis médical pour les patients.
Le Département devra attribuer des cartes d’indentification aux patients et aux soignants, mais aussi des licences aux producteurs pour qu’ils puissent cultiver du cannabis.
 
Le Gouverneur Richardson reconnaît dans un rapport :
«Cette loi offrira un soulagement tant attendu aux Nouveaux Mexicains souffrant de maladies invalidantes tout en proposant des limites appropriées pour éviter l’abus».
 
L’Alaska, l’Arizona, la Californie, le Colorado, Hawaï, le Maine, le Nevada, l’Oregon, Rhodes Island, le Vermont et l’Etat de Washington ont déjà légalisé l’usage médical du cannabis.
 
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Du cannabis sur ordonnance pour la première fois en Finlande
Par Invité,
La Finlande vient d'autoriser pour la première fois un malade à recevoir un traitement anti-douleur à base de cannabis, a annoncé mardi l'Agence finlandaise du médicament en excluant néanmoins la banalisation de l'usage de cette drogue douce à des fins thérapeutiques.
 
Source: AFP
 
L'ordonnance de "Bedrocan", un médicament néerlandais, a été délivrée à un homme adulte souffrant de douleurs chroniques et dont la maladie n'a pas été révélée, conformément au respect du secret médical. Au Canada, en Grande- Bretagne ou encore aux Pays-Bas, le cannabis est prescrit notamment aux personnes atteintes de sclérose en plaque. "Il s'agit de la première demande et de la première autorisation de ce genre en Finlande", a indiqué à l'AFP Erkki Palva de l'Agence finlandaise du médicament. "Mais nous n'avons pas l'intention d'en faire une politique permanente. Nous continuerons à examiner les cas individuellement", a-t-il ajouté. La Finlande a l'une des législations les moins permissives de l'Union européenne en matière de consommation de stupéfiants. Une peine maximale de deux ans d'emprisonnement est prévue pour la consommation de cannabis, l'une des plus basses en Europe."
 
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Espagne : Création de la première banque de marijuana thérapeutique
Par Invité,
Au travers d’internet ce réseau mettra en contact les personnes malades et les cultivateurs. Ces producteurs céderont une partie de leur récolte gratuitement.
 
Source : Chanvre-Info
La Pharmacie pour le Cannabis
 
https://www.amigosdemaria.com/ 21.10.2006
 
Un organisme à but non lucratif qui a pour seul but d’améliorer la vie des patients est sur le point d’être rendu publique. Il s’agit de la première banque de marijuana thérapeutique d’Espagne , et ,bien qu’elle soit déjà opérationnelle sur le net , elle a débuté a Alava, plus précisément dans l’association gasteiztarra (Vitoria) des "Amis de Maria-Mariaren Lagunak "qui , pour démarrer ,a étroitement collaboré avec différentes associations espagnoles qui luttent pour la légalisation du cannabis. L’initiative, baptisée "Pharmacie du Cannabis" cherche avant-tout à fournir une information à ses patients quant aux avantages qu’offre le THC ou tetrahydrocannabinol, principe actif de la marijuana.
 
En plus de promouvoir l’auto-production qui permet l’emploi de la plante comme médecine naturelle , les gestionnaires de cette banque disposeront d’un listing de patients et d’un autre de cultivateurs qui feront don gratuitement d’une partie de leur production pour soulager la douleur . L’idée consiste à les mettre en contact pour offrir à des malades un allègement de leurs maux. La banque ne disposera pas de marijuana, ni ne la fournira ni ne la transportera. Il s’agit d’un échange humanitaire d’information pour une vie meilleure. Des malades de cancer, de SIDA, de glaucome, d’asthme ou de sclérose, entre autres, peuvent diminuer leurs symptômes s’ils emploient la marijuana sous contrôle médical.
 
Précisément c’ est une des caractéristiques qui marquera cette initiative nouvelle établie en Alava : la supervision de spécialistes à tout moment. Paco, porte-parole de l’association Amis de María, explique qu’ils disposent des mécanismes pour éviter de possibles tromperies au moment de profiter de cette initiative. "D’abord, nous effectuons une brève entrevue personnelle avec les intéressés, pour vérifier qu’ils sont effectivement malades et peuvent entrer dans le cadre posé par le programme.
 
Ensuite, un médecin effectue un contrôle et leur indique si le cas échéant permet la dispensation de la marijuana, ainsi que la dose et la manière de l’administrer ". Il existe aussi des moyens d’ éviter que quelqu’un essaye de profiter économiquement de cette initiative. "Les cultivateurs cèdent gratuitement une partie de leurs plantes et nous allons renforcer les mesures pour empêcher qu’aucun type de vente ne se produise. Le fondement de ce programme est l’altruisme et nous allons le défendre avant tout ", signale le porte-parole du groupe.
 
Chaque semaine ,viennent au siège des Amis de María, situé dans le coeur du vieux quartier de Vitoria, deux ou trois personnes qui cherchent dans la marijuana un soulagement à la douleur continue qu’elles subissent. Dans la plupart des cas ce qu’ils cherchent c’est une information, parce qu’ils disposent déjà de leur dose, préalablement acquise sur le marché noir de la ville à 3 € le gramme.
 
"Ce qui n’est pas acceptable c’est que, comme c’est arrivé l’autre jour, une dame âgée m’appelle par téléphone pour demander de l’aide, de nuit, préoccupée parce que sa soeur malade de cancer avait consommé une dose trop grande de marijuana et qu’elle avait peur d’appeler la police. Elle ne savait pas que la dose qu’elle avait ingérée était trop importante, un peu de sucre aurait suffi à pour diminuer les effets, de plus ce qu’elle faisait n’était absolument pas illégal.
 
Nous ne pouvons pas continuer à accepter cet état de désinformation et de panique ", explique indigné Paco. La visite au siège d’Amis de María ne garantit pas non plus une utilisation libre de la plante. "L’autre jour notre médecin a déconseillé la consommation de marijuana à un malade de glaucome parce que la maladie était trop avancée, tout comme son âge, ce qui présentait un risque trop important", indique le porte-parole de l’association. Quant aux conséquences de son initiative, Paco déclare : "Nous n’avons pas peur parce que nous sommes convaincus que ce que nous faisons est bien, nous apportons de l’aide aux gens. La Loi est bonne seulement si elle est juste, et dans ce cas elle ne l’est pas ", a-t-il déclaré.
 
Source : Nouvelles d’Alava Note d’Amis de Maria-Mariaren Lagunak : Nous aimerions clarifier que, malgré ce que dit le titulaire des nouvelles, nous savons que d’autres associations font ceci depuis des années, de manière plus ou moins cachée, la seule nouveauté est que nous la rendons publique avec l’espoir que nos politiciens nous prennent au sérieux et régularisent, une fois pour toutes, l’utilisation du Cannabis avec le seul objectif de réduire les risques dans l’utilisation thérapeutique du Cannabis.
 
traduit part : jean-michel rodriguez
 
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Suisse : Le cannabis thérapeutique bientôt légalisé ?
Par Invité,
Le cannabis doit être autorisé comme produit thérapeutique en Suisse. C'est la conviction de la commission de la santé du Conseil national, qui propose aux Chambres fédérales de modifier la loi sur les stupéfiants.
 
Source : tsr.ch
Une nette majorité est favorable à ce concept, a déclaré le conseiller national Felix Gutzwiller (PRD/ZH), membre de la commission qui a participé à l'élaboration du projet, mardi au «19:30» de la télévision romande.
 
La commission du National en débattra le 3 novembre, avant que le projet ne soit présenté au plénum. Selon Felix Gutzwiller, une majorité devrait se dégager aussi au Parlement.
 
La légalisation du cannabis comme produit stupéfiant n'a pas été discutée au sein de la commission. Rappelons qu'une initiative a été déposée en début à Berne à ce sujet et que le peuple pourrait se prononcer en 2007 ou 2008.
 
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L'Italie va autoriser l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques
Par Invité,
Le gouvernement italien a adopté jeudi en Conseil des ministres un projet de loi autorisant pour la première fois l'usage thérapeutique de deux médicaments à base de cannabis.
 
Source : Cyberpresse
Le projet, qui doit être adopté par le Parlement, retire le cannabis de la liste des substances «privées d'utilité thérapeutique» et simplifie en outre la prescription de médicaments dérivés d'autres opiacés pour calmer les douleurs des personnes atteintes de certains cancers ou de maladies dégénératives.
 
Le gouvernement a indiqué dans un communiqué avoir autorisé «deux médicaments à base de substances cannabinoïdes déjà utilisés au Canada, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne».
 
«Nous parlons de thérapie anti-douleur, cela n'a rien à voir avec les joints», a tenu à préciser la ministre de la Santé, Livia Turco, lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres.
 
Un responsable du parti Alliance Nationale (droite conservatrice), Maurizio Gasparri, a cependant accusé le gouvernement de Romano Prodi de vouloir «donner l'impression que le cannabis est une substance bienfaisante et que même ceux qui ne l'utilisent pas seulement pour un but thérapeutique ne font finalement rien de mal».
 
L'ancien gouvernement de Silvio Berlusconi avait doté en février 2006 l'Italie d'une législation renforçant les sanctions contre les consommateurs de cannabis et abolissant toute distinction entre drogues dures et douces.
 
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Le THC diminue la pression intraoculaire chez des patients atteints de glaucome
Par Invité,
Des chercheurs britanniques ont étudié l’effet du THC et du CBD chez six patients avec une pression intraoculaire élevée ou un glaucome. Au cours de cette étude croisée, on a administré 5 mg de THC, 20 mg de CBD, 40 mg de CBD et un placebo sur les muqueuses buccales des patients.
 
Source : Chanvre-Info
Deux heures après la prise de THC par voie sublinguale, la pression intraoculaire (PIO) a été considérablement plus basse qu’après la prise du placebo (en moyenne de 23,5 mm Hg versus 27,3 mm Hg). Quant à quatre heures après la prise, la pression mesurée avait à nouveau atteint sa valeur initiale. Le CBD, en revanche, n’a pas fait baisser la pression intraoculaire- ; le dosage plus élevé a même conduit à une légère augmentation de la tension, 4 heures après la prise de la substance. L’acuité visuelle n’a pas été influencée de manière notable. L’un des patients a réagi au traitement à base de THC avec un léger accès de panique passager. Les chercheurs ont conclu que « -une dose unique par voie sublinguale de 5 mg de delta-9-THC pouvait réduire passagèrement la PIO et était bien tolérée par la plupart des patients- ».
 
(Source- : Tomida I, Azuara-Blanco A, House H, Flint M, Pertwee RG, Robson PJ. Effect of sublingual application of cannabinoids on intraocular pressure : a pilot study. J Glaucoma. 2006 Oct ; 15(5):349- 353.)
 
(Pour plus d’informations, veuillez consulter les archives de l’IACM- Bulletin-sur https://www.cannabis-med.org/)
 
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Pays-Bas : Bilan après une année d’activité de la pharmacie pour le cannabis
Par Invité,
Selon un communiqué de la pharmacie pour le cannabis, à ce jour, 43 patients ont été admis au programme parrainage sur recommandation d’un médecin.
 
Source : Chanvre-Info
31 donneurs anonymes ont jusqu’à présent fourni au moins une fois du cannabis aux patients admis. 15 donneurs se sont engagés à fournir la totalité des besoins en cannabis médical à au moins un patient, dont deux qui s’occupent de deux patients et un de trois patients. Aujourd’hui, 22 patients sont encore sur la liste d’attente pour être parrainés. Aucune poursuite par les autorités fédérales n’a été engagée à ce jour contre l’activité de la pharmacie pour le cannabis médical.
 
Le communiqué a relaté- : « -Nous considérons toujours comme scandaleux le fait d’exister parce que les politiciens et les autorités d’une part n’assistent pas les personnes gravement malades et, d’autre part, continuent à s’opposer effectivement à cette forme de thérapie nécessaire afin que ces personnes ne soient plus condamnées à subir des douleurs et des souffrances qui, pourtant, pourraient être évitées. Nous sommes tout à fait conscients que notre projet ne peut pas répondre intégralement à l’étendue de souffrances endurées inutilement par les patients. Pour toutes ces raisons, nous avons le devoir de poursuivre notre activité.- »
 
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Italie : la ministre de la Santé autorise l’importation de médicaments au THC
Par Invité,
Livia Turco, la ministre de la Santé a décrété la poursuite de l’importation de médicaments qui contiennent du THC, autorisés par la commission des stupéfiants du ministère pour les patients qui ont besoin de tels traitements et pour qui des alternatives thérapeutiques n'existent pas. Le décret de la ministre est valable jusqu’au 30 novembre 2006.
 
Source : Bulletin IACM
La loi sur les stupéfiants du gouvernement précédent, toujours en vigueur, stipule que le cannabis ne possède aucune valeur thérapeutique acceptable. De même, l'ensemble des cannabinoïdes a été exclu du tableau II, la liste officielle de tous les stupéfiants et substances psychotropes présentant un bénéfice thérapeutique. Ce décret est la réponse de la ministre actuelle à l’appel lancé par plus de 100 employés et chercheurs travaillant dans le domaine de la santé publique dans l’intérêt des patients, qui dépendent de l’importation régulière de médicaments à base de cannabis, tels que la nabilone, le dronabinol, le sativex et le bedrocan. En attendant, la ministre attend la décision du Conseil Supérieur de la Santé afin de savoir si oui ou non les cannabinoïdes seront à nouveau listés dans le tableau II.
 
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Cannabis et sclerose en plaques
Par Invité,
Voici ci-joint un texte extrait de ce topic écrit par la compagne d'un membre du forum atteinte d'une SEP.
 
Pour obtenir des informations supplémentaires concernant la prohibition du cannabis thérapeutique, rendez-vous ici : Interview CIRC (Partie 6).
Messieurs les Législateurs
 
"Vous permettez, Messieurs… que j’emprunte cet illégal cylindre magique qui fait un tube radieux dans ma vie si étriquée, si moche, si noire et si douloureuse . Embauchez des collaborateurs pour assister les marchands de sable afin qu’ils travaillent aussi au service des victimes de cruelles maladies, interdits de vraies bonnes nuits sans douleur.
Ceux-ci ne saupoudreraient pas de sable d’or les mirettes de nos chères têtes blondes, mais c’est de l’herbe de Perlimpinpin qu’ils disperseraient aux malchanceux pour qui nuits et souffrance sont indissociables.
Messieurs les décideurs…décidez-vous! Respectez nos souffrances et donnez votre aval à ceux qui se portent au secours des malchanceux et osent défier la loi actuelle : ils sèment, ils récoltent et remplissent en toute illégalité ces bienfaisants cylindres… Ils font acte d’assistance à personnes en souffrance.
Avis aussi à tous les « Nicolas » et toutes les « Pimprenelles » le sort peut vous choisir, à tout moment pour être les hôtes de quelque fléau aussi incurable qu’affligeant… Hôtes et hôtesses forcés, cela va de soi ! … Alors ne condamnez pas les utilisateurs et ceux qui, solidaires, font germer et entretiennent ces plantes aux antalgiques arômes.
Je veux et j’aimerais croire que vous saurez tenir compte de cette supplique.
Il n’y a pas que les petits qui ont besoin d’un marchand de sable et de son acolyte nounours… Tout le monde a droit au sommeil… ceux qui souffrent aussi !
Laisser un individu supporter l’insupportable n’est pas digne d’êtres humains. Bonnes et douces nuits à tous les Nicolas et Pimprenelles.
Merci Messieurs de l’attention que vous porterez à cette bafouille.
Que notre belle France est ringarde ! D’autres pays se sont penchés sur la question et ont décidé d’aider leurs patients en souffrance et autorisé la pratique du « joint », j’ose le dire, pour adoucir le quotidien de leurs victimes impuissantes. Quand il n’y a plus que cela pour que la vie reste vivable, quand on n’a que cette solution à offrir en partage aux êtres chers, proies de quelque monstrueux mal, alors on ne réfléchit plus… Ou plutôt, on réfléchit enfin sainement et… on fait ! … Qu’importe la loi, les flics, la taule, pourvu qu’on ait des moments de répit.
Bien avant que je n’ose user de ce rouleau de papier fin, qui « fait un tabac » dans mes neurones, par peur d’impliquer amis et parents, bien avant donc, j’ai contacté une doctoresse pour d’abominables douleurs si habituelles en temps ordinaire et particulièrement violentes en cette fin de journée. Celle-ci m’a aussitôt fait une piqûre de morphine et m’a prescrit quelques comprimés pour compléter sa potion. Les douleurs se sont estompées jusqu’à disparaître totalement et j’ai pu enfin m’endormir comme un bébé… Plus tard, mon compagnon m’a raconté ce qu’encore j’ai peine à croire : « tu t’es assise sur le lit, et tu t’es mise à parler en disant : le caillou, il est là, c’est celui là qu’il faut prendre pour se laver ».Comme il me demandait de quel caillou il s’agissait et qu’est-ce que je voulais en faire, je me suis presque énervée en lui expliquant : « Tu sais bien ! Pour se laver ! Il y en a partout ! Tu en prends un, tu frottes avec sur le bras, et ça mousse ! Regardes sur l’étagère, il y a plein de cailloux pour se laver. » puis j’essayais de me lever pour lui montrer que j’avais raison, que les cailloux étaient bien là et ne pouvaient servir qu’à la toilette… « L’étagère est pleine de cailloux… ils servent à ça… etc. etc.… » Il parait que cela a duré longtemps, longtemps… J’ai peine à le croire, mais venant de Bruno je ne peux qu’accepter cette version des faits… Je ne me rappelle de rien du tout.
Alors ? Quoi choisir ? Piqûre dans un cylindre ou cylindre de fumée ? Liquide légal ou fumée illégale ? J’ai opté pour le second.
Toutes mes nuits redeviennent ce qu’elles auraient toujours dû être : sereines et paisibles, bien sûr avec quelques cauchemars, mais quasiment plus de douleurs...."
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Canada : Les défenseurs de la marijuana thérapeutique mécontents
Par Invité,
Les défenseurs de la marijuana à des fins thérapeutiques dénoncent la décision du gouvernement conservateur d'abolir le programme de recherche sur l'usage de cette drogue comme traitement médical.
 
Source : Radio-Canada
Ottawa explique que l'annonce prochaine de sa politique nationale antidrogue chez les jeunes cadre mal avec le financement de la recherche sur le cannabis.
 
Alyson Myrden, qui consomme de la marijuana à des fins thérapeutiques, accuse le premier ministre Stephen Harper d'agir ainsi pour plaire au gouvernement américain de George W. Bush.
 
Depuis cinq ans, Ottawa a dépensé 5 millions de dollars pour des recherches scientifiques sur le cannabis. Neev Tapiero, du Club compassion de Toronto explique que les variétés de cannabis ont différents effets sur les symptômes associés au sida, à la sclérose en plaque ou à l'épilepsie. Selon lui, le Canada perd la chance de devenir un chef de file dans ce domaine.
 
Des chercheurs de l'Université McGill à Montréal ont déjà terminé des tests sur des animaux et doivent prochainement passer à l'étape des essais cliniques sur des humains. Ils se demandent maintenant comment ils financeront la suite de l'étude.
 
Ottawa rétorque que ce sont aux compagnies pharmaceutiques, plutôt qu'au gouvernement, de financer la recherche sur la marijuana médicale.
 
Au Canada 1400 personnes sont autorisées à consommer de la marijuana pour des raisons médicales. Le gouvernement fédéral leur procure le cannabis dont ils ont besoin, qui est cultivé dans une mine abandonnée de la Saskatchewan.
 
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"CANNABINOIDS" magazine en ligne de l’IACM
Par Invité,
Le magazine de l’Association Internationale pour le Cannabis Médical. CANNABINOIDS, c’est le nom du tout nouveau magazine en ligne édité par l’IACM et publié en plusieurs langues sur le site Internet de l’association.
 
Source : Chanvre-info
Le premier article rédigé par le Dr. Arno Hazekamp de l’univeristé de Leiden (Pays-Bas) vient de paraître en six langues sous le titre de "une évaluation de la qualité du cannabis à usage thérapeutique aux Pays-Bas". L’éditeur invite les lecteurs et les lectrices à envoyer des articles et des courriers rédigés en anglais. Un recueil de courriers de lecteurs, choisis et traduits en plusieurs langues, sera publié sur le site Internet de l’IACM. La publication de nouveaux articles et de courriers sera régulièrement annoncée dans le IACM-Bulletin.
 
Nous avons besoin de traducteurs de langue maternelle allemand, français, italien et néerlandais pour des textes à partir de l’anglais. Toutes les personnes intéréssées sont invitées à nous contacter via e-mail à l’adresse suivante : journal@cannabis-med.org.
 
Nous vous remercions par avance.
 
CANNABINOIDS est composé des rubriques suivantes :
- infos en bref : résumé des articles relatifs aux dernières découvertes en recherche médicale, apportant des renseignements sur les idées innovantes ou traitant des grands thèmes à la mode.
- commentaires : font référence à des articles récents, parus dans d’autres revues. Cette rubrique résume les résultats et les conclusions essentiels, replace l’information dans son contexte et éclaire sur les points forts et/ou faibles des textes publiés.
- courrier : comme son nom l’indique, il s’agit d’un recueil de courriers des lecteurs qui souhaitent réagir par rapport à des articles parus dans CANNABINOIDS. Ils sont vivement encouragés à nous écrire, bien que la publication de leurs textes ne puisse être garantie par l’éditeur.
 
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Marijuana à des fins médicales : le Canada montre le chemin
Par Invité,
Pour la première fois dans l’histoire de la conférence, une exposition sur l’utilisation thérapeutique de la marijuana (cannabis) sera offerte à la XVIième Conférence internationale sur le sida qui a lieu cette semaine à Toronto.
 
Source : Corus Nouvelles
Cette initiative reconnaît que pour plusieurs personnes vivant avec le VIH/sida, le cannabis est un aspect important de leur thérapie médicale.
 
L'exposition intitulée «Le cannabis et le VIH/sida» aura lieu dans le Global Village (Village mondial). L'exposition offre aux personnes vivant avec le VIH/sida, aux personnes soignantes, aux travailleurs de première ligne et aux professionnels de la santé de l'information clinique courante, de l'information sur l'accès légal, et des conseils pratiques sur l'utilisation du cannabis comme thérapie.
 
Le Canada est un leader mondial avec sa politique progressive sur l'accès au cannabis à des fins médicales. Les personnes vivant avec le VIH/sida qui utilisent le cannabis comme thérapie doivent être informées de leur droit de le faire légalement. Ce droit est accordé grâce au Règlement sur l'accès à la
marihuana à des fins médicales (RAMM).
 
Le rapport intitulé Le cannabis comme thérapie pour les personnes vivant avec le VIH/sida : «Notre droit, notre choix», lancé par la Société canadienne du sida en juin 2006, identifie les obstacles à l'accès légal au cannabis à des fins médicales et propose des recommandations pour les aborder.
 
L'augmentation d'information au sujet du programme et le besoin d'éduquer les médecins font partie des recommandations.
 
Dominique Bernier / GENERATIONFLASH
 
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