Espagne : Création de la première banque de marijuana thérapeutique

Par Invité ,

 

Au travers d’internet ce réseau mettra en contact les personnes malades et les cultivateurs. Ces producteurs céderont une partie de leur récolte gratuitement.

 

Source : Chanvre-Info

La Pharmacie pour le Cannabis

 

https://www.amigosdemaria.com/ 21.10.2006

 

Un organisme à but non lucratif qui a pour seul but d’améliorer la vie des patients est sur le point d’être rendu publique. Il s’agit de la première banque de marijuana thérapeutique d’Espagne , et ,bien qu’elle soit déjà opérationnelle sur le net , elle a débuté a Alava, plus précisément dans l’association gasteiztarra (Vitoria) des "Amis de Maria-Mariaren Lagunak "qui , pour démarrer ,a étroitement collaboré avec différentes associations espagnoles qui luttent pour la légalisation du cannabis. L’initiative, baptisée "Pharmacie du Cannabis" cherche avant-tout à fournir une information à ses patients quant aux avantages qu’offre le THC ou tetrahydrocannabinol, principe actif de la marijuana.

 

En plus de promouvoir l’auto-production qui permet l’emploi de la plante comme médecine naturelle , les gestionnaires de cette banque disposeront d’un listing de patients et d’un autre de cultivateurs qui feront don gratuitement d’une partie de leur production pour soulager la douleur . L’idée consiste à les mettre en contact pour offrir à des malades un allègement de leurs maux. La banque ne disposera pas de marijuana, ni ne la fournira ni ne la transportera. Il s’agit d’un échange humanitaire d’information pour une vie meilleure. Des malades de cancer, de SIDA, de glaucome, d’asthme ou de sclérose, entre autres, peuvent diminuer leurs symptômes s’ils emploient la marijuana sous contrôle médical.

 

Précisément c’ est une des caractéristiques qui marquera cette initiative nouvelle établie en Alava : la supervision de spécialistes à tout moment. Paco, porte-parole de l’association Amis de María, explique qu’ils disposent des mécanismes pour éviter de possibles tromperies au moment de profiter de cette initiative. "D’abord, nous effectuons une brève entrevue personnelle avec les intéressés, pour vérifier qu’ils sont effectivement malades et peuvent entrer dans le cadre posé par le programme.

 

Ensuite, un médecin effectue un contrôle et leur indique si le cas échéant permet la dispensation de la marijuana, ainsi que la dose et la manière de l’administrer ". Il existe aussi des moyens d’ éviter que quelqu’un essaye de profiter économiquement de cette initiative. "Les cultivateurs cèdent gratuitement une partie de leurs plantes et nous allons renforcer les mesures pour empêcher qu’aucun type de vente ne se produise. Le fondement de ce programme est l’altruisme et nous allons le défendre avant tout ", signale le porte-parole du groupe.

 

Chaque semaine ,viennent au siège des Amis de María, situé dans le coeur du vieux quartier de Vitoria, deux ou trois personnes qui cherchent dans la marijuana un soulagement à la douleur continue qu’elles subissent. Dans la plupart des cas ce qu’ils cherchent c’est une information, parce qu’ils disposent déjà de leur dose, préalablement acquise sur le marché noir de la ville à 3 € le gramme.

 

"Ce qui n’est pas acceptable c’est que, comme c’est arrivé l’autre jour, une dame âgée m’appelle par téléphone pour demander de l’aide, de nuit, préoccupée parce que sa soeur malade de cancer avait consommé une dose trop grande de marijuana et qu’elle avait peur d’appeler la police. Elle ne savait pas que la dose qu’elle avait ingérée était trop importante, un peu de sucre aurait suffi à pour diminuer les effets, de plus ce qu’elle faisait n’était absolument pas illégal.

 

Nous ne pouvons pas continuer à accepter cet état de désinformation et de panique ", explique indigné Paco. La visite au siège d’Amis de María ne garantit pas non plus une utilisation libre de la plante. "L’autre jour notre médecin a déconseillé la consommation de marijuana à un malade de glaucome parce que la maladie était trop avancée, tout comme son âge, ce qui présentait un risque trop important", indique le porte-parole de l’association. Quant aux conséquences de son initiative, Paco déclare : "Nous n’avons pas peur parce que nous sommes convaincus que ce que nous faisons est bien, nous apportons de l’aide aux gens. La Loi est bonne seulement si elle est juste, et dans ce cas elle ne l’est pas ", a-t-il déclaré.

 

Source : Nouvelles d’Alava Note d’Amis de Maria-Mariaren Lagunak : Nous aimerions clarifier que, malgré ce que dit le titulaire des nouvelles, nous savons que d’autres associations font ceci depuis des années, de manière plus ou moins cachée, la seule nouveauté est que nous la rendons publique avec l’espoir que nos politiciens nous prennent au sérieux et régularisent, une fois pour toutes, l’utilisation du Cannabis avec le seul objectif de réduire les risques dans l’utilisation thérapeutique du Cannabis.

 

traduit part : jean-michel rodriguez

 


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décidement on aura toujour du retard par rapport au autre pays. l'espagne et l'italie le font et nous on s'enfonce toujour dans les memes stupidités!!!

 

En france on préfere voir du canna avec du verre pilé!! :-x

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