BERNE - Les jeunes PRD et PDC et la Communauté nationale politique de la drogue demandent au Conseil national d'accepter d'entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants le 14 juin. Quant aux "Parents contre les drogues", ils se prononcent contre.L'actuelle loi sur les stupéfiants (LStup) date de 1951 et a été révisée en 1975. Elle ne correspond plus à la réalité et doit impérativement être révisée, ont indiqué à Berne les jeunes radicaux et démocrates-chrétiens.
En Suisse, environ 500 000 personnes consomment du cannabis, occasionnellement ou régulièrement. La dépénalisation de la consommation et l'assouplissement de l'obligation de poursuivre pénalement la culture, la production et la vente de cannabis engendreront quelque 30 millions de francs d'économies par an, estime la conseillère nationale Christa Markwalder Bär (BE/PRD).
En séparant les marchés du cannabis et des drogues dures, la nouvelle LStup protègera le consommateur de cannabis de l'accès à des substances plus dangereuses, relèvent les jeunes PDC. De plus, la consommation perdra de son attrait mythique auprès des jeunes et la vente ne sera autorisée qu'à partir de 18 ans.
La Communauté nationale politique de la drogue appelle le Conseil national à approuver la révision de la LStup. Empêcher l'ancrage légal de la politique des quatre piliers donnerait un signal fatal, ont communiqué ses 26 organisations membres.
Le projet de révision de la LStup contient une série de mensonges, a pour sa part indiqué à Berne l'association suisse "Parents contre les drogues". Selon sa présidente Sabina Geissbühler, ils portent notamment sur l'échec de la politique de répression et le succès de la distribution contrôlée d'héroäne à des fins thérapeutiques.
Souce: l'hebdo
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