BERNE - L'association suisse "Parents contre les drogues" est défavorable au projet de révision de la loi sur les stupéfiants. A ses yeux, le projet contient une série de mensonges. Le Conseil national ne devrait pas entrer en matière, estime-t-elle.Contrairement aux partisans de la révision, la présidente de "Parents contre les drogue" Sabina Geissbühler estime qu'il est faux de dire que la répression est un échec puisque les dealers écoulent leur marchandise en Suisse sans être inquiétés. De plus, les consommateurs de cannabis ne sont pas criminalisés mais seulement dénoncés.
Selon Mme Geissbühler, certains consommateurs de cannabis n'ont que douze ans: "Il est alors vain de parler de responsabilisation." De plus, le THC contenu dans cette substance se dépose dans le cerveau, entravant les facultés intellectuelles avec des conséquences négatives sur le travail scolaire et professionnel.
Enfin, "Parents contre les drogues" estime que la distribution contrôlée d'héroäne à des fins thérapeutiques n'est pas un succès. Seuls 7 % des participants au programme s'en sortent. Par ailleurs, cette politique n'a pas cassé le marché noir, car 80 % des drogués sont polytoxicomanes et continuent à se procurer illégalement de la cocäne.
Le conseiller national bernois Christian Waber, membre du groupe Evangéliste et Indépendant, se dit favorable au principe des quatre pilliers, entériné dans la révision de la loi sur les stupéfiants. Mais il craint que la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression continuent à être appliqués de manière déséquilibrée.
Source: l'hebdo
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