Passe à ton député, c’est de la bonne…

Passe à ton député, c’est de la bonne…
Par mrpolo ,

Depuis près de 50 ans, tout ce qui touche à ce que l’on appelle les produits stupéfiants est régi en France par la loi 70-1320 du 31 décembre 1970. Un demi-siècle après, avec donc suffisamment de recul pour en apprécier l’efficacité, on ne peut que constater sa totale inefficacité.

 

 

 

La France est bonnet d’âne de l’Europe en matière de prévalence cannabique (nombre de personnes rapportées à une base 100 ayant consommé le produit), dans toutes les tranches d’âge, et particulièrement chez les plus jeunes. Ce qui pose un réel problème de santé publique, puisqu’il est démontré que le cannabis est dangereux sur des cerveaux en formation, en gros pour la plupart des personnes, jusqu’à 20 ans.

 

Pire, cette pénalisation du cannabis a induit plusieurs effets pervers. Le premier est une (sur)occupation des forces de police pour des crimes sans victimes, qui ne sont donc pas affectés à des tâches qui peuvent sembler plus prioritaires. Cet engorgement se poursuit dans les palais de justices (à titre d’exemple en 2014, 180000 dossiers concernant la détention ou l’usage de produits stupéfiants ont été transmis au parquet, la plupart du temps pour une boulette au fond de la poche.

 

Enfin, la pénalisation de l’usage du cannabis permet surtout aux politiques et fins experts en statistiques du ministère de l’intérieur de tenir un outil d’affinage des chiffres. Un quidam arrêté avec une boulette sur lui, c’est une infraction constatée, une infraction résolue, et donc un taux de réussite de 100%. Ce qui est très chic dans les Powerpoint pour le ministre et l’opinion publique. Pourtant, personne ou presque dans nos parlementaires n’ose remettre en cause cette loi de 1970.

 

Un sondage paru lundi 10 octobre montre montre pourtant que l’opinion publique, elle, change. 84 % des interrogés font le même constat : cette loi ne marche pas, elle n’empêche ni la consommation (croissante) ni le trafic (en conséquence), et elle coûte cher (environ 500 millions€ par an tout compris selon plusieurs sources). Alors que de part le monde certains pays ont déjà révolutionné avec succès leur approche répressive, pourquoi la France est-elle à la traine sur ce sujet ?

 

Esther Benbassa, sénatrice EELV, organisait ce lundi 10 octobre un colloque au Sénat avec des experts venus du monde entier (universitaires, médecins addictologues, policiers, juges…) pour faire le point sur cette question. On y était, et c’était passionnant !

 

 

 

Par Christophe Tisseyre , Vincent Massot, Anna Guillerm, Didier Mariani

Le sondage IPSOS : les français et le cannabis

Source: latelelibre.fr


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Cette petite vidéo est bien complète .Ca explique les tenants et les aboutissants .

Ca montre a quel point notre politique actuelle de répression du cannabis est inefficace et absurde.

Néanmoins on en est toujours a la loi de 1970.

 

Le truc étrange c'est que nombre d'ancien ministre et de grand ponte de la police a la retraite qui était pour la répression tant qu'ils étaient en fonction ont retourné leur veste et plaide maintenant pour la légalisation.

Et pourtant on fonce toujours autant dans le mur.

 

J'ai bien aimé quand le journaliste suggère que le président décide de tout.

Le président a tout pouvoir et s'il veut pas légaliser ben on peut aller se brosser.

Il décide comme un monarque absolue , d'ailleurs il habite dans un palais comme les rois les empereurs les princes etc ...

 

Il choisit son premier ministre , il peut pas le virer mais il peut lui "conseiller fortement" de faire ses valises a tout moment .En gros il le vire quand il veut .

Il peut dissoudre l'assemblée nationale également.

Ce qui veut dire qu'il peut mettre la pression sur le gouvernement et sur l'assemblée nationale.

Avec l'assemblé nationale + le premier ministre dans la poche il peut squeezer le sénat pour faire passer ses lois .

En gros le président est un dictateur qui a tous pouvoirs .

Et on peut bien trouver des milliers d'avantages a légaliser le cannabis , si le président est contre , on a plus qu'a la fermer et puis voila ^^

 

Alors le sénat peut bien en discuter pendant des années l n'a que très peu de pouvoir sans le président derrière.Il donne l'illusion au peuple que le président ne décide pas de tout par lui même.

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