Justice, politique

Condamnation d'une plante et de ses propriétés autre que son usage récréatif
Par Invité,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
des AgitéEs des neurones - ADN Mauvaise Graine
du mercredi 24 mars 2004
 
 
Un jugement à la Salomon…
 
La Cour d'Appel a rendu son jugement hier en condamnant KShoo, président des ADN. « Digne du roi Salomon », dixit Mt Thuillier, notre avocat. Ne suivant pas vraiment les réquisitions du Parquet qui réclamait 20 000 € et trois ans d'interdiction d'activités sociales et économiques autour du chanvre, elle a choisi de sanctionner le prévenu, relaxé en première instance, en lui infligeant une amende de 1000 € et en prononçant la confiscation des produits saisis.
Les analyses de certains d'entre eux, dérivés du chanvre, réalisées pour les besoins de l'enquête, avaient révélé des « nano-traces » de THC – la substance « qui rend nigaudE », démontrant par là leur parfaite légalité. Des produits que l'on retrouve ailleurs, dans le réseau bio, mais aussi dans les rayons de la grande distribution pour ce qui est des livres.
 
Cette condamnation des plus arbitraire ne juge pas le fond et n'entâme en rien la volonté de notre association de mener à bien son objet, à savoir la promotion de l'écologie, des alternatives et du commerce équitable.
Le chanvre et son économie qui, petit à petit, gagne du terrain en France comme partout en Europe, s'inscrit parfaitement dans cette optique. Son usage récréatif n'est qu'une infime partie du potentiel global de la plante, partie cependant stigmatiser par les autorités.
 
Sous couvert de protéger « la jeunesse », elles persistent dans sa stigmatisation ainsi que dans celle des activistes qui, de plus en plus nombreuxSES, dénoncent la politique criminogène et liberticide menée depuis plus de trois décennies par tous les gouvernements qui se sont succédés.
 
Il va de soi que la procédure judiciaire, lancée à l'initiative du Parquet montpelliérain, n'est pas terminée. Comme nous l'avions annoncé, la récusation de nos trois témoins en Appel nous incite à déposer un pourvoi en cassation. Une démarche coûteuse et longue, mais la liberté n'a décidemment pas de prix !
 
Contre la prohibition, la corruption et la désinformation
Résistance et autoproduction!
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Des internautes mis en examen pour incitation à la consommation de cannabis
Par Invité,
LILLE, 5 fév (AFP) - Deux internautes ont été mis en examen à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) pour incitation à la consommation de cannabis à travers plusieurs sites internet, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
 
Les deux internautes, fondateurs d'une association qu'ils qualifient eux-mêmes d'"antiprohibitionniste", ont été mis en examen le 28 janvier pour "complicité de provocation à l'usage et au trafic de stupéfiants", a indiqué le parquet de Boulogne-sur-Mer.
 
Ils sont poursuivis pour avoir proposé sur plusieurs sites internet, notamment cannabistrot.net, la vente de matériel de jardinage et des livres relatifs à la culture et à l'usage du cannabis.
 
Les deux internautes, un homme de 45 ans et une femme de 35 ans, sont domiciliés dans l'Hérault, où ils ont fondé l'association "Pot head pixies".
 
Ils ont été mis en cause par une tierce personne, interpellée dans le Pas-de-Calais pour consommation de stupéfiants, qui a indiqué avoir puisé ses informations sur la culture de cannabis sur des sites internet, dont celui de Pot head Pixies.
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[UK] Le cannabis anglais, une drogue douce
Par Invité,
A partir de la semaine prochaine, le cannabis sera rétrogradé de la classe B, celle des drogues, à la classe C, celle des tranquilisants, des stéroädes ou des antibiotiques. Les personnes en possession de faibles quantités ne seront plus arrêtées sauf dans certains cas comme pour ceux qui fumeraient aux abords d'un établissement scolaire.
 
Source: AFP
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[Canada] Le cannabis, nouvelle manne agricole
Par Invité,
Les sept policiers armés encerclent la petite maison d'une banlieue ouvrière, puis y pénètrent par la force. Les locataires sont absents du trois pièces sommairement meublé. Tandis que ses collègues de la police de Vancouver fouillent l'endroit, l'inspecteur Woods se rend au sous-sol d'où monte une odeur âcre. En bas de l'escalier, alignés avec soin......300 plants de marijuana prêts à être récoltés. Les murs de la pièce sont recouverts de feuilles d'aluminium reflétant la lumière de 15 lampes très puissantes. Une petite salle adjacente, éclairée de néons fluorescents, fait office de pépinière. L'équipe «Grow-Buster» (chasseurs de grow-operations, ces cultures intérieures de cannabis) se met au travail. En moins d'une demi-heure, les plants sont détruits, le matériel confisqué et la maison scellée. Pourtant, aucune plainte ne sera déposée. «C'est inutile, je perdrais mon temps, les tribunaux sont débordés», justifie Woods.
 
Chris Taulu, responsable d'un centre communautaire, dénonce le manque de soutien de la justice. «Il y a eu 32 plaintes dans mon quartier. Résultat : deux producteurs sont allés en prison et cinq autres ont eu 100 dollars d'amende.» L'objectif n'est donc plus d'éradiquer le problème, mais de le déplacer. «L'idée c'est de porter aux producteurs un coup financier», précise l'inspecteur Woods. En trois ans, les Grow-Busters ont effectué plus de 1 500 opérations, surtout grâce à des dénonciations anonymes - ou à la compagnie d'électricité alertée par des consommations exorbitantes.
 
Face à une population largement favorable à un assouplissement des lois, police et justice semblent dépassées par l'ampleur du phénomène. «Donner de simples amendes c'est donner un permis pour continuer à dealer, estime le caporal Rintoul, de la gendarmerie royale du Canada, patron des Equipes vertes, équivalent fédéral des Grow-Busters. Aujourd'hui, on est de facto dans une situation de décriminalisation.»
 
A Vancouver, à quelques rues du centre des affaires, c'est tout un quartier que la police a déserté. «Vansterdam», élue l'an dernier meilleure destination pour fumeurs de marijuana par le magazine américain High Times, a, comme son modèle hollandais, des cafés où fumer du cannabis, des librairies où s'instruire sur la culture du pot et des magasins annonçant en vitrine des rabais sur les pipes ou les graines de cannabis. Au fond de l'un d'entre eux se trouvent les locaux du Parti Marijuana. Son chef, Marc Emery, s'affaire aux envois postaux de graines de cannabis - plus de 50 000 par mois, essentiellement à destination des Etats-Unis. «Ils ont fermé le café d'à côté il y a trois ans. Il a rouvert le lendemain», s'amuse-t-il, sans cesse interrompu par des clients venus s'approvisionner - quelques milliers de dollars en espèce s'échangeront dans la demi-heure.
 
La culture du cannabis a pris dans la province des allures d'industrie. Outre les cultures intérieures, la Colombie britannique compte aussi des productions extérieures, concentrées sur l'île de Vancouver et dans les régions rurales des Rocheuses canadiennes. Dans la petite ville de Nelson, la marijuana est devenue selon Drew Edwards, journaliste local, «une manière de vivre, un stimulateur social». Brian Taylor, ancien maire de Grand Forks, croit que 20 % de l'argent qui circule dans les petites communautés de la région provient de la marijuana. «A ce niveau, il n'y a plus de place pour l'amateurisme», glisse-t-il, en évoquant la dangerosité croissante de l'activité. Selon l'Agence contre le crime organisé, 85 % du marché provincial de la marijuana serait contrôlé par les Hells Angels et les gangs vietnamiens.
 
«C'est le seul endroit de l'hémisphère où les choses vont dans le mauvais sens», accuse sans détour John Walters, le tsar américain de la lutte antidrogue. 80 % de la production seraient exportés au sud de la frontière : une livre de marijuana s'écoule quatre fois plus cher à New York qu'à Vancouver. Washington s'étrangle devant le laxisme des autorités canadiennes et a ouvert, cet été, un bureau de la DEA à Vancouver. «Il existe un lien commercial direct entre la marijuana qui va vers le sud et le trafic d'amphétamines, de cocäne, d'armes qui remontent vers le Canada, et ça n'est bon pour aucun des deux pays», plaide Luis Arreaga, consul général américain à Vancouver.
 
L'introduction, en mai dernier par le gouvernement de Jean Chrétien, d'un projet de loi sur la dépénalisation de possession de petites quantités de marijuana a nourri l'exaspération de Washington. L'avenir du projet de loi est désormais entre les mains de Paul Martin, le nouveau Premier ministre, qui fait des relations de bon voisinage avec les Etats-Unis sa priorité. Il aura fort à faire pour faire oublier la déclaration très médiatisée de son prédécesseur : «Je ne sais pas ce qu'est la marijuana, affirmait récemment Jean Chrétien. Peut-être je l'essaierai quand ce ne sera plus pénalisé. J'aurai l'argent pour mon amende et un joint dans l'autre main.»
 
Source : CIRC
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Salon du chanvre à Nantes = Annulé !
Par Invité,
L'hippodrome de Nantes refuse de louer sa salle, les organisateurs protestent
Le premier salon du chanvre de Nantes ne se tiendra pas cette année.
 
La manifestation devait avoir lieu quelques jours avant Noël. Elle a été annulée par la direction de l'hippodrome, qui loue la salle à l'organisateur. En question : l'apologie du cannabis, qui se cacherait derrière celle du chanvre. Les organisateurs de l'association Chanvre en ville réclament 50 000 € de dommages et intérêts.
« Je me suis fait piéger dans cette affaire », affirme Michel Bodiguel, président de la Société des courses de Nantes. Le 7 juillet dernier, sa société signe un contrat de location de l'hippodrome du Petit-Port avec l'association Chanvre en ville, dans le but d'organiser le premier salon du chanvre de Nantes. La manifestation était prévue pour le week-end des 20 et 21 décembre prochains. Au programme : le chanvre dans l'isolation des bâtiments, dans l'artisanat, dans la mode. « Moi, j'aime beaucoup la mode », confie Michel Bodiguel.
 
« Contraire à notre éthique »
 
Seulement voilà, en fin de semaine dernière, le coup de fil d'un médecin de la Ddass change tout. « Il m'a informé que des tracts étaient distribués dans le centre-ville de Nantes représentant une feuille de cannabis et renvoyant vers des sites Internet au contenu très explicite », raconte-t-il. Avant d'ajouter : « C'est apparemment une manifestation qui prétend faire la promotion du chanvre pour faire aussi celle du cannabis. Il est de mon devoir de refuser ce genre d'événement complètement contraire à l'éthique de la société des courses. » « Il y a tromperie », poursuit Michel Bodiguel, qui affirme se réserver le droit de porter plainte. « Le procureur a été saisi. Les renseignements généraux et le préfet sont sur le coup », ajoute-t-il.
 
Du côté des organisateurs, on menace aussi de porter l'affaire devant la justice pour réclamer « 50 000 € minimum » de dommages et intérêts. Stéphane Rozenberg, trésorier de l'association Chanvre en ville, jure que le but de la manifestation n'était en aucun cas de faire la promotion de la consommation de haschisch, autre nom du cannabis : « De toute façon, ce n'est pas possible de faire l'apologie du cannabis en France, c'est illégal. Nous, on fait l'apologie du chanvre et pas du cannabis. » Quant aux tracts, ils représenteraient une feuille de chanvre et non de cannabis. « Cannabis, c'est le nom latin du chanvre », note-t-il.
 
« Je ne nie pas le fait qu'il y ait des gens qui sont militants du cannabis parmi les participants mais, à la base, c'est le chanvre qui nous intéresse », insiste Stéphane Rozenberg. Lui-même est d'ailleurs gérant de la société THC (Tout pour l'horticulture contrôlée), au nom très explicite. Le tétrahydrocannabinol, ou THC, est en effet le principe actif du cannabis.
 
En tout cas, les militants de Chanvre en ville ne comptent pas rester les bras croisés dans les jours qui viennent. Ils continuent de diffuser tracts et affiches pour promouvoir leur salon. Et envisagent d'organiser une manifestation pour protester contre son annulation.
 
Source : Antoine AGASSE
 
Autre article : 1er Salon du chanvre à Nates
 
 
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L'Europe harmonise sa législation contre les drogues.
Par Invité,
Les quinze viennent de se mettre enfin d'accord sur les bases d'une harmonisation des sanctions pour trafic de drogue dans les différents pays européens. Depuis un an toute avancée dans les négociations était gelée par une opposition entre les Pays Bas d'une part, la France et la Suède d'autre part à propos de la question de la détention de faibles quantités de drogue, par les usagers.
 
Aussi, la consommation personnelle ne rentre pas dans l'accord européen. Chaque gouvernement édictera ses propres lois en la matière.
 
Désormais, la vente, le transport ou la culture, d'opium, de cocaine, de cannabis seront passibles d'au moins un an de prison et entreront dans le régime de la coopération judiciaire dans le cadre du futur mandat d'arrêt européen.
 
Les trafics de grandes quantités de drogue, ou de drogue parmi les plus dangereuses, seront passibles de 5 années à 10 années de prison
 
Le texte a été assorti d'une volonté de combattre toute forme de drogue et de s'attaquer au tourisme de la drogue et particulièrement celle des coffee-shops dont l'accès sera probablement réservé à l'avenir aux seuls résidents néerlandais.
 
Liens : Euronews
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Daniel Vaillant pour la légalisation du cannabis
Par Invité,
Invité sur Canal+ dans l'émission Merci pour l'info (21/11), l'ancien ministre de l'intérieur Daniel Vaillant (PS) se dit “contre la consommation des droguesâ€? mais constate que “la loi ne s'applique pas et ne peut s'appliquerâ€?. Il se prononce pour la légalisation du cannabis : “Ce qui m'a décidé c'est l'idée du gouvernement actuel de contraventionaliser : j'ai vu l'hypocrisie
de cette mesure parce qu'une fois de plus on va toucher quelques jeunes et pas d'autres�.
 
Il faut “tout faire pour empêcher la consommation et puis encadrer l'autoproduction et l'importation. Autoriser la consommation et contraventionnaliser les conduite à risquesâ€?
“être plus sévère sur les traficsâ€?.
C'est un “dispositif cohérent, et globalâ€?.
Sur la question de la distribution, il suggère un équivalent à la régie française des tabacs, mais précise “ne pas [y avoir] réfléchi dans le détail, mais il faut sortir du statu quo, il faut un changement pour tenir compte de cette réalité. Tout cela ne doit pas empêcher de réfléchir au moyen de résoudre les problèmes de polytoxicomaniesâ€?.
 
Ce système permettra aussi “de sanctionner les trafics qui alimentent les réseaux mafieuxâ€?.
A la question de savoir s'il envisageait une proposition de loi, D Vaillant a répondu qu'il travaillait actuellement sur un autre sujet, et remarque : “chaque chose en son tempsâ€?.
 
 
CIRC Paris
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Réponse de l'association PAKA à Daniel Vaillant sur le cannabis
Par Invité,
Extrait : Tous les intervenants ont plaidé pour une évolution plus ou moins radicale
du dispositif législatif et sanitaire face à la réalité d'une consommation
très répandue et souvent socialement intégrée
 
Lire la suite pour découvrir la lettre dans son intégralité.A l'attention de
M Daniel Vaillant
Député-maire du 18ème arrondissement,
place Jules Joffrin
75018 Paris
 
Montreuil, le 13 novembre 2003
 
Monsieur le Député,
Dans le cadre de son 4ème Festival du Chanvre, l'association Paka vient
d'organiser un débat et une conférence sur le statut du cannabis récréatif
et thérapeutique ainsi que sur la réduction des risques liés à son usage.
Tous les intervenants ont plaidé pour une évolution plus ou moins radicale
du dispositif législatif et sanitaire face à la réalité d'une consommation
très répandue et souvent socialement intégrée. A la tribune, Malek Boutih a
précisé que cette régulation était étudiée au sein du Parti Socialiste mais
que ses propositions ne rencontreraient peut-être pas l'adhésion de la
majorité des élus, des responsables et des militants.
Votre tribune dans Libération du lundi 10 novembre 2003 démontre que le
sujet fait bien débat et que votre position personnelle évolue d'une
approche répressive vers un traitement social du phénomène. Notre
association tient à votre disposition des propositions concrètes permettant
de produire un cannabis propre, de le distribuer sans nuisances et de
réduire les risques liés à sa consommation. Nous tenons à répondre
immédiatement à vos interrogations d'ordre scientifique sur la dangerosité
du cannabis et la tristement célèbre théorie de l'escalade vers d'autres
substances ou d'autres comportements criminogènes. Vous réclamez plus
d'enquêtes et d'études pour lever vos dernières objections, elles existent
déjà.
Depuis 1893, des dizaines de groupes de travail ont oeuvré pour informer les
gouvernements de tous les pays occidentaux sur le cannabis, ses effets et
les moyens d'en contrôler l'usage et le commerce. Ils arrivent tous à la
conclusion que le cannabis n'est pas une drogue très nocive. Une
consommation modérée ne provoque pas de conséquences irréversibles et
n'incite pas à l'usage d'autres substances. Ces enquêtes s'appuient sur plus
de 900 études scientifiques et des dizaines d'études sociologiques, les
commissaires ont auditionné des milliers de témoins et ont dépensé des
millions d'euros. Pourtant, à la quasi unanimité de leurs conclusions
s'oppose toujours le refus des législateurs de suivre leurs recommandations,
à l'exception des Pays-Bas.
De 1893 à 1896, la Indian Hemp Drugs Commission fut chargée de mesurer les
effets nocifs du cannabis. Ses auteurs sont arrivés à la conclusion que «
l'usage modéré de cette drogue n'a pas d'effet nocif sur l'esprit, que
l'usage excessif était exceptionnel dans le contexte de l'Inde de l'époque
bien que la drogue fut populaire et culturellement acceptable. Les
commissaires concluaient qu'il n'y avait pas de lien entre la consommation
et les pratiques criminelles.
En 1944, le Maire de New York La Guardia créait un comité chargé d'examiner
les effets du cannabis sur le fonctionnement intellectuel. Le comité conclut
que les usagers de cannabis ne sont pas moins intelligents que le reste de
la population et qu'ils ne souffrent pas de détériorations physiques ou
mentales liées à cet usage. Le comité observa aussi que les consommateurs
n'ont pas de tendance agressive.
En 1967, une Commission présidentielle américaine recommanda de placer le
cannabis dans une classe séparée de celle des drogues opiacées induisant une
pharmacodépendance non constatée avec le cannabis.
En 1968, le comité Hulsman, puis en 1972, le comité Baan produisent des
rapports convergents qui constitueront désormais la politique officielle des
Pays-Bas. Les auteurs proposaient de classer les drogues en deux catégories,
les drogues douces et les drogues dures; l'usage et la possession des
premières ne devaient pas faire l'objet d'un contrôle pénal. En 1995, une
commission parlementaire réaffirmait la nécessité de séparer les marchés des
substances stupéfiantes afin d'éviter que l'usager ne soit en contact avec
d'autres drogues lorsqu'il s'approvisionne en cannabis.
En 1972 au Canada, la commission LeDain au terme de l'étude la plus complète
jamais menée sur le sujet concluait que les effets du cannabis ne
justifiaient pas les politiques pénales et que le coût de la prohibition
était trop élevé au vu des effets connus de la substance. Le rapport
réfutait, arguments et statistiques à l'appui, les théories de l'escalade et
du caractère criminogène de la drogue. Après des études expérimentales sur
des sujets humains, les commissaires étaient en mesure d'affirmer que la
consommation de cette drogue entraîne peu d'effets physiologiques aigus. En
2002, une commission sénatoriale présenta des conclusions très proches du
rapport Ledain.
En 1978, Le rapport de Monique Pelletier remet en cause la théorie de
l'escalade et propose la dépénalisation de la consommation. A cette
occasion, le docteur Kleber avait mis en évidence une escalade " marginale "
vers la dépendance.
En 1979, le gouvernement d'Australie commanda une étude dans laquelle les
commissaires proposaient d'adopter un modèle « régulatoire » dans lequel la
culture et la vente du cannabis seraient sous contrôle gouvernemental. Le
rapport australien concluait que le cannabis ne crée pas de
pharmacodépendance et présente un potentiel thérapeutique.
Le rapport Henrion, publié en mars 1995, souligne notamment que: « la
consommation de cannabis n'est pas mortelle » ; « il n'existe pas de
dépendance physique » ; « s'il existe une dépendance psychique plus ou moins
marquée selon les individus, elle reste toujours modérée » ; « le cannabis
n'est pas dangereux pour autrui, sauf dans certaines circonstances comme la
conduite automobile ». « Il entraîne moins de réactions agressives que
l'alcool. » ; « contrairement à ce qui est souvent avancé, le cannabis ne
constitue pas obligatoirement le premier échelon d'un passage aux drogues
dures. »
Le rapport remis en mai 1998 par le Professeur Bernard Roques,
neuropharmacologue, à la demande de Bernard Kouchner, Secrétaire d'État à la
Santé, conclut que le cannabis est moins dangereux que le tabac et l'alcool
et qu'il possède une toxicité générale faible.
A haute dose, il induit des troubles au niveau de la mémoire, de l'attention
et la somnolence mais « moins de 10% des usagers occasionnels deviennent des
usagers réguliers » .Et « moins de 10% des consommateurs excessifs
deviennent dépendants » ce qui n'est pas négligeable mais reste très
inférieur au risque induit par les consommations excessives d'alcool ou de
tabac.
En novembre 1998, le Professeur Wayne Hall, de Sydney (Centre national de
recherche sur les drogues et toxicomanies), publiait les conclusions de son
étude sur les effets pathogènes du cannabis dans le mensuel scientifique
britannique The Lancet. Celles-ci corroborent les éléments du rapport Roques
: le cannabis est moins dangereux à long terme que le tabac et l'alcool.
J'espère que cette liste non exhaustive répondra à vos interrogations et
vous confortera dans votre volonté de promouvoir des solutions pragmatiques.
 
Le président de PAKA Eric Chapel
 
P.S. : Copies au journaux Libération et Le Monde
Boutique : 31, Rue Voltaire - FR 93100 Montreuil
Tél. : (0) 148 517 825 / Fax : (0) 148 519 843
eric@chanvreetcie.com
 
 
Sources : CIRC Paris
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Daniel Vaillant et le cannabis : "sortir du statu quo"
Par Invité,
Il est urgent que les médecins éclairent l'opinion sur le risque
réel pour la santé.
Cannabis: sortir du statu quo
 
Par Daniel VAILLANT
 
lundi 10 novembre 2003
 
S'il est avéré que la consommation occasionnelle de cannabis n'est pas plus
dangereuse que celle du tabac, il faut avoir le courage de mettre en
oeuvre, au moins à court terme, quatre dispositions qui permettront de
régler le problème que la loi actuelle ne règle pas.
 
Si la consommation de drogues est ancienne et a toujours accompagné la vie
de l'humanité, force est de constater qu'aujourd'hui le phénomène a pris
des proportions catastrophiques. Maire du XVIIIe arrondissement, je vois et
déplore quotidiennement les conséquences de la consommation de drogues
dures, avilissantes, destructrices, mortifères pour ceux qui en sont
dépendants. Par ailleurs, il n'est pas un jour sans que je doive agir afin
de contribuer au soulagement des populations qui subissent les nuisances et
les drames engendrés par la consommation et les trafics.
 
Dans cet arrondissement, le phénomène est plus visible qu'ailleurs et
multiforme : polytoxicomanie associant alcool, drogues et médicaments
dangereux, psychotropes pris hors contrôle médical, dépendance
anéantissante au crack (dérivé dangereux de la cocäne), etc.
 
A ce propos, je constate et regrette l'inefficience des politiques
publiques et les difficultés d'application de l'injonction thérapeutique
pour lutter contre ce drame social qui fait tant de dégâts dans les
populations fragiles.
 
Il est donc grand temps que la recherche médicale et pharmaceutique, les
autorités de santé publique et les institutions compétentes de l'Etat
s'attaquent énergiquement à ce drame.
 
De même, la question doit aussi être portée mieux et avec plus de force à
l'échelon européen et international, car les grands réseaux de trafiquants
ignorent les frontières pour commettre leurs crimes. Des trafiquants que je
condamne et envers lesquels je souhaite une répression plus sévère.
 
A mon sens, le vrai sujet, le vrai drame et la vraie galère viennent donc
essentiellement de la dépendance aux drogues dures.
 
Pour autant, ce sujet ne doit pas occulter celui qui agite aujourd'hui le
débat public, les médias et même le gouvernement : la consommation de
cannabis.
 
Celle-ci a augmenté de manière préoccupante. Au même titre que le
tabagisme, l'alcoolisme ou la dépendance à des drogues ou produits toxiques
divers, la croissance du nombre de consommateurs de cannabis peut poser un
grave problème de santé publique.
 
D'où la question : autorisation de la consommation ou pas ?
 
Jusque-là, tous les gouvernements l'ont refusée. Moi-même, comme ministre
de l'Intérieur, je n'y étais pas favorable. Cependant, devant l'hypocrisie
ambiante face à ce sujet, je souhaite intervenir dans le débat.
 
Sans doute pour sortir du statu quo, le Premier ministre a récemment
suggéré une «contraventionnalisation» des consommateurs et une aggravation
des peines pour les trafiquants.
 
Si, a priori, la proposition paraît juste, elle me semble néanmoins hâtive
dans la mesure où elle ne répond pas à une question préalable et
fondamentale : la consommation régulière de cannabis est-elle anodine ou
dangereuse pour la santé ? Autrement dit, le cannabis est-il facteur de
cancers ou d'autres maladies ? Est-ce une étape automatique vers la
consommation de drogues plus dures ? On n'en sait rien. Jusqu'à ce jour,
aucune étude scientifique fiable ne permet de se faire une idée à ce sujet.
Une seule évidence : il faut faire la différence entre la consommation
«bourgeoise», adulte et occasionnelle, et la consommation de jeunes, de
plus en plus jeunes, dépendants du joint et du deal.
 
Par ailleurs, personne ne remet en cause la dangerosité des conduites à
risque (par exemple, conduite de véhicules ou d'engins mécaniques,
profession médicale, fonction d'autorité publique, etc.).
 
Il est donc urgent que les chercheurs et les médecins éclairent l'opinion
et les autorités publiques sur le risque réel pour la santé des
consommateurs.
 
Cette question n'est pas anodine. En effet, s'il est avéré que la
consommation occasionnelle de cannabis n'est pas plus dangereuse que celle
du tabac ou de l'alcool, il faut avoir le courage de sortir vraiment du
statu quo et de mettre en oeuvre, au moins à court terme, quatre
dispositions qui permettront de régler le problème que la loi actuelle ne
règle pas :
 
1 - Encadrer et contrôler la production ou l'importation ;
 
2 - Autoriser la consommation pour tenir compte de la banalisation, à
l'exception des mineurs de moins de 16 ans ;
 
3 - Contraventionnaliser et pénaliser la conduite à risque comme pour
l'alcool ;
 
4 - Durcir la pénalisation et les sanctions pour les trafiquants, du simple
deal au gros trafic, de façon proportionnée et graduelle.
 
Bien sûr, cette clarification n'aurait de sens que si l'éducation des
jeunes, l'information préventive et dissuasive, faisait l'objet de
campagnes puissantes pour être efficace.
 
Quoi qu'il en soit, l'objectif des politiques publiques étant le recul de
toutes les consommations, il faudra bien, à plus long terme, que la
priorité soit donnée à la lutte contre la production, c'est-à-dire l'offre
au plan international. C'est donc la question des rapports avec les grandes
puissances et leurs lobbies qui est posée, lesquels laissent la production
de cannabis et autres plantes hallucinogènes se développer au détriment de
productions agricoles jugées trop coûteuses.
 
Un grand débat doit être ouvert sur tous ces sujets, sans démagogie, afin
de susciter des réponses innovantes et courageuses. En tout cas, une chose
est sûre, il ne suffira pas d'une loi d'affichage. Elle donnerait sans
doute bonne conscience aux politiques, mais elle ne suffirait pas pour
résorber le phénomène.
 
Sur des sujets aussi difficiles, personne ne peut avoir la prétention de
donner des leçons, comme cela arrive trop souvent entre la droite et la
gauche.
 
Cependant, je considère que ce n'est pas en laissant se développer
l'ultralibéralisme économique et sociétal, voire libertaire, que nous
réglerons le problème.
 
Si nous voulons y parvenir, il faut retrouver le chemin d'une société de
l'éducation, de la règle et de la solidarité qui soit fondée sur des
valeurs partagées, autrement dit que nous restaurions le pacte républicain.
 
Daniel VAILLANT, député-maire PS du XVIIIe arrondissement de Paris, ancien
ministre de l'Intérieur.
 
 
Sources : CIRC Paris
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Vaillant (PS) veut "sortir de l'hypocrisie" sur le cannabis
Par Invité,
PARIS, L'ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant (PS) a déploré lundi "l'hypocrisie ambiante" face à l'augmentation de la consommation de cannabis et appelé à "sortir du statu quo".
 
"Il est urgent que les chercheurs et les médecins éclairent l'opinion et les autorités publiques sur le risque réel pour la santé des consommateurs", ajoute-t-il dans une tribune publiée par Libération.
 
Le maire du XVIIIe arrondissement de Paris souligne que la consommation de cannabis "a augmenté de manière préoccupante" et "peut poser un grave problème de santé publique". "D'où la question : autorisation de la consommation ou pas ?", demande-t-il.
 
Il rappelle que le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin "a récemment suggéré une contraventionnalisation des consommateurs et une aggravation des peines pour les trafiquants".
 
Mais, selon M. Vaillant, il faut d'abord "répondre pas à une question fondamentale: la consommation régulière de cannabis est-elle anodine ou dangereuse pour la santé", "le cannabis est-il facteur de cancers ou d'autres maladies, est-ce une étape automatique vers la consommation de drogues plus dures?". "Jusqu'à ce jour, aucune étude scientifique fiable ne permet de se faire une idée à ce sujet", note-t-il.
 
Il invite les pouvoirs publics à "sortir vraiment du statu quo et à mettre en oeuvre quatre dispositions qui permettront de régler le problème que la loi actuelle ne règle pas: encadrer et contrôler la production ou l'importation, autoriser la consommation pour tenir compte de la banalisation, à l'exception des mineurs de moins de 16 ans, pénaliser la conduite à risque comme pour l'alcool, durcir la pénalisation et les sanctions pour les trafiquants".
 
Toutefois, poursuit l'ancien ministre, "cette clarification n'aurait de sens que si l'éducation des jeunes, l'information préventive et dissuasive, faisait l'objet de campagnes puissantes pour être efficace".
 
Source : TV5.org
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Six mois ferme pour le chauffard sous cannabis
Par Invité,
Serge T. de 19ans a été condamné hier par le tribunal de Bobigny, à une peine de 18 mois de prison dont six ferme.
Ce jeune homme était accusé d'avoir tué un homme de 44ans et d'en avoir blessé deux autres en septembre 2002, à Drancy, alors qui roulait sans permis et "drogué" au cannabis au volant voiture dérobée à ses parents.
Ce soir-là, vers 21heures, Serge décide de faire un tour en voiture avec son pote(Niles).Il vole les clefs de la Fiat de sa mère et son pote lui fournit une carte pour sortir su parking.Ils se roulent un joint, fument et prennent le volant.
Serge démarre mais n'a jamais conduit de sa vie. Il roule vite en écoutant de la musique à fond.A l'angle d'une rue,il fait un écart,heurte le trotoir et perd tout contrôle.La voiture folle coupe deux arres et un lampadaire.
Dans sa course, la voiture heurte George M. et une autre jeune homme, qui marchent tranquillement sur le trottoir après avoir disputé ensemble un match de tennis.Le jeune homme est grièvement blessé par la voiture, qui fait tomber le lampadaire sur le tête du quadragénaire.George mourra le lendemain à l'hôspital.
 
Le Parisien(Seine-saint-denis) du 7/11/2003
 
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Des amendes pour avoir tenté de lancer du haschich dans la cour de la prison
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Deux jeunes hommes ont été condamnés jeudi à 300 euros d'amende chacun par le tribunal correctionnel de Grenoble pour avoir tenté de lancer dans la cour de la prison de Varces (Isère), du haschich caché dans des balles de tennis.
 
Le premier adolescent a expliqué qu'il avait simplement jeté un sachet contenant des escalopes, le 9 août, alors que les gendarmes après l'avoir interpellé avaient découvert une balle de tennis remplie de haschich à proximité.
 
Le second, jugé par défaut, avait reconnu lors de sa garde-à-vue avoir jeté, lors d'un parloir sauvage le 10 août 2003, une demi barrette de haschich conditionnée dans une balle de tennis. Cet envoi n'était pas, selon lui, destinée à un détenu en particulier.
 
Au cours de la même audience, une jeune femme, mère de quatre enfants, qui cachait dans son soutien-gorge 48 grammes de résine de cannabis et deux puces de téléphone portable alors qu'elle s'apprêtait à rendre visite à son mari également détenu à Varces, a été condamnée à 2 mois de prison avec sursis.
 
A la maison d'arrêt de Varces, les lanceurs de balles se faufilent dans la végétation derrière l'établissement situé au pied d'une colline. Les gendarmes y effectuent régulièrement des rondes de surveillance.
 
Source : AFP
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Trois mois de prison avec sursis pour un DJ qui cultivait du cannabis
Par Invité,
Un DJ a été condamné vendredi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lyon, après la découverte à son domicile à Vaugneray (Rhône) de plus de 400 plants de cannabis cultivés en laboratoire, a-t-on appris samedi de source judiciaire et auprès des gendarmes.
 
Le disc-jockey, un célibataire de 33 ans, avait installé dans une chambre un laboratoire doté d'un système d'irrigation, de lampes halogènes, de radiateurs et d'équipements de ventilation pour "reconstituer les conditions d'hygrométrie parfaites de pousse du cannabis", a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.
 
Dans le corps de ferme qu'il louait dans cette petite commune de l'ouest lyonnais, les gendarmes ont également découvert, dans une grange, un second laboratoire où "l'expert clonait les meilleurs pieds pour obtenir des fleurs, ce qui est très difficile", selon la même source.
 
Dans une deuxième grange, les enquêteurs ont trouvé un atelier où le cannabis était séché, "trié et émincé".
 
Après avoir aperçu une dizaine de plants de deux mètres de haut dans le jardin, les gendarmes avaient décidé d'une perquisition, mercredi.
 
Le DJ a affirmé cultiver le cannabis pour sa consommation personnelle et pour ses copains qu'il fournissait gratuitement, en échange, de temps en temps, d'équipements pour ses laboratoires, selon la même source.
 
Il se livrait à cette "passion" depuis une quinzaine d'années et à plus grande échelle, depuis un an. Placé en garde à vue mercredi, il a été jugé vendredi en comparution immédiate. Les plants, les boutures et le matériel ont été détruits sur ordre du parquet.
 
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La Légalisation assumée, Seule solution !
Par Invité,
AFP - lundi 22 septembre 2003
 
Malek Boutih (PS): "la légalisation assumée" du cannabis, "seule solution"
 
PARIS (AFP) - Malek Boutih, secrétaire national du PS, estime lundi dans une interview à l'AFP que la "légalisation assumée" du cannabis est la "seule solution pour contrôler la consommation et éviter les effets néfastes du trafic".Q: Jean-Pierre Raffarin envisage des contraventions pour consommation de cannabis, qu'en pensez-vous ?
 
 
R: C'est une vraie non-réponse. Le Premier ministre est obligé de reconnaître que passer d'une peine de prison à un PV, c'est considérer que la gravité du fait est moindre, mais il ne va pas au bout du raisonnement.
 
C'est une dépénalisation rampante, honteuse. Ce n'est pas la menace d'un PV qui va empêcher de fumer, et par contre, on continue à laisser vivre le trafic, avec les conséquences que l'on connaît dans certains quartiers.
 
Le Premier ministre a une attitude de Tartuffe, il s'est enfermé dans une contradiction, il essaie de paraître cool et sévère en même temps, alors que c'est une mesure qui sera très impopulaire parmi les consommateurs de cannabis.
 
 
Q: Que préconisez-vous ?
 
 
R: La seule solution pour contrôler la consommation et éviter les effets néfastes du trafic serait la légalisation assumée. C'est ma position, le bureau national du PS m'a chargé d'une réflexion sur la position officielle du parti socialiste d'ici à décembre. J'ai de très bonnes chances d'être suivi. Ce serait la première fois qu'une formation politique en France aurait le courage d'aborder cette question sous cet angle.
 
Aujourd'hui, le cannabis fait beaucoup plus de dégâts sur le plan du trafic que celui de la consommation.
 
La légalisation assèche le trafic et permet d'avoir une influence sur les normes de consommation. Elle répond à une évolution de la société. Il y a plein de gens pour qui ce produit est devenu un produit de consommation courante, il faut arrêter de jouer l'hypocrisie. D'un autre côté, elle protègera ceux qui sont en situation de fragilité par rapport à ce produit.
 
L'argument du développement de la consommation avait un certain poids il y a quelques années. Aujourd'hui, la France est devenue un des premiers consommateurs d'Europe et le Premier ministre lui-même est obligé de convenir que la loi de 1970 n'a plus de sens. Dommage qu'il n'assume pas toutes les conséquences.
 
 
Q: Quelle peut être la conséquence d'une légalisation dans les quartiers sensibles ?
 
R: La drogue est un élément de désagrégation sociale dans les cités. Des quartiers sont mis en coupe réglée par les mafias. C'est une tentation permanente pour des jeunes qui devraient échapper au cycle de la délinquance.
 
En outre, la légalisation permettra de récupérer des fonds pour faire de vrais investissements sur les quartiers.
 
Je suis toujours choqué par le discours qui veut que, dans tous les pays développés, la drogue soit devenue l'économie accordée aux populations qui sont hors du système économique. Bien sûr, on met des trafiquants en prison, mais la demande est tellement forte qu'il y a toujours des gens qui prennent leur place.
 
 
Source :CIRC
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Raffarin : Premier ministre ou bon élève ?
Par Invité,
On nous avait promis des réponses lors de l'émission de M6 : Zone Interdite avec Mr Raffarin en tant qu'invité principal.
Les révelations données sont stupéfiantes !https://www.cannaweed.com/upload/files/mini_raf_1.gif[/img]Mr Raffarin ne nous a revélé aucun chiffres lier au cannabis ou à ses peines, choses pourtant promises lors des derniers discours.
 
Tous ce dont nous pouvons vous dire c'est que le gouvernement de Mr Raffarin à choisis de punir les fumeur de cannabis par des amaendes, et emrpisonner les revendeurs ou les personnes incitants à fumer du cannabis.
 
Notre premier ministre à donc bien appris son texte ! Mais il faudra bien k'ils nous anoncent enfin les details tant attendus de cette loi (qui l'aies moins ).
 
Les détails de la conversation seront publiés sur le sites très prochainement.
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