Dans un post du 31 mai 2018, le très à droite Syndicat France Police prend acte de l’échec des politiques publiques sur les drogues en France.
Partant des derniers chiffres fournis par l’INSEE, à savoir les 2,7 milliards d’euros générés par la vente de stupéfiants en France, le syndicat dresse 4 enseignements :
- La consommation de drogue en France n’est pas marginale et touche toute la population
- L’Etat français ne touche rien des « avoirs criminels », « alors que l’Etat n’hésite pas à saisir les comptes de Français modestes pour recouvrir de simples amendes au stationnement. »
- Ces « avoirs criminels » sont susceptibles de financer le terrorisme
- « L’Etat a perdu la guerre contre le trafic de stupéfiants »
De ce constant, le Syndicat France Police propose 3 solutions :
« 1° La méthode indonésienne (sans la peine capitale) consistant à incarcérer systématiquement à de très longues peines les trafiquants avec saisie de la totalité des avoirs criminels du condamnés et de ses proches.
2° Légaliser toutes les drogues et encadrer strictement leur vente et leur consommation. C’est l’Etat qui devient le dealer.
3° Ne rien faire et fermer les yeux, tout en condamnant très fort le trafic. C’est la politique historique de la France sur cette question. »
C’est la première fois qu’un syndicat policier français évoque une légalisation des drogues pour lutter contre leur trafic.
Le syndicat finit son post en notant que les mises en avant des saisies policières ne sont là que pour prétendre à l’efficacité des politiques françaises de lutte contre les drogues, malgré les chiffres qui disent le contraire, une analyse que nous partagions dans notre dernier édito
Source: newsweed.fr
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