Stéphane Ruiz est horticulteur. Et depuis une dizaine d'années, ce Narbonnais consomme régulièrement du cannabis comme 1,2 million de Français. Profitant de deux lampes à bronzer nécessaires à la culture de l'orchidée, il a acheté des graines de chanvre (chènevis), en vente libre, espérant récolter quelques feuilles pour sa consommation personnelle. "C'était un essai. Cela m'aurait évité d'aller me fournir sur les Barques" , explique-t-il au tribunal. Enquêtant sur une autre affaire, ce sont les gendarmes qui vont découvrir en mars 2009 deux plants dans la cabane du jardinde Stéphane Ruiz, au milieu des capucines et des belles de mai. Ils préviendront la police qui va perquisitionner chez ce quadragénaire et le mettre en cause pour détention non autorisée de stupéfiants. Problème selon le bâtonnier Martin, conseil de l'horticulteur. "Où sont les stupéfiants ? Êtes-vous sûr qu'il s'agit de stupéfiants ? Y a-t-il une analyse qui le démontre ? Non. Il n'y a aucune certitude." Car pour que le chanvre passe dans la catégorie stupéfiant, il doit contenir plus de 0,20 % de tétrahydrocannabinol. L'avocat a réclamé la relaxe. Il l'a obtenue, en l'absence d'analyses
Le 12 06 2010 Source : L'indépendant
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L'article source a certainement fait une erreur de typographie heureusement on ne vous la fait pas
La législation française n’autorise la production de chanvre textile que si celui-ci est issu de semences certifiées de variétés inscrites à l’annexe V du règlement 2860/2000. Ces variétés doivent entre autre avoir une teneur en THC inférieure à 0,20%.ma source... en page 4
MrPolo