Malgré un jugement clément, Asteggiano fait appel.
« Rendez-moi mon cannabis, c'est vital ! J'en ai besoin pour apaiser les douleurs provoquées par ma sclérose », avait lancé, le 15 octobre dernier, Olivier Asteggiano à l'attention de Nelly Emin, qui présidait l'audience du tribunal correctionnel de Cahors.
Source: La dépêche du midi
Cet homme de 50 ans, atteint d'une sclérose en plaques, avait été interpellé le 26 août 2009 à son domicile, par les gendarmes de Gourdon et Salviac. Ceux-ci l'avaient aussitôt placé en garde à vue pour « production et détention de cannabis ». Son matériel de fabrication artisanale et 32 plants avaient également été saisis et mis sous scellés. Le délibéré, prononcé hier, a été plutôt clément pour Olivier Astegiano qui écope d'une amende de 150 € avec sursis. « Le docteur Jean-Marc Boulesteix, chef du service de neurologie de l'hôpital de Cahors, a transmis au tribunal une attestation qui me permettait de justifier ma consommation régulière de cannabis pour soigner ma sclérose en plaque. Les vertus du cannabis sont donc prouvées pour soigner ce mal », insiste le Gourdonnais. Malgré la clémence du jugement, il a décidé de faire appel. « Je veux absolument récupérer le matériel confisqué », lâche-t-il plus déterminé que jamais à retrouver son médicament miracle.
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