Le marché du cannabis en pleine croissance aux Etats-Unis
Par mrpolo, dans International,

A peine a-t-on ouvert la porte du dispensaire de cannabis médical de Brett Vapnik à Los Angeles que l'odeur entêtante de la petite feuille étoilée vous accueille.
 
 
 

Le marché du cannabis en pleine croissance aux Etats-Unis



© AFP / Mark RALSTON AFP


 

A l'intérieur, on passe devant les plantations maisons de Vapnik, copropriétaire, avant d'entrer dans la boutique à la propreté clinique où sont exposés des jarres de fleurs de cannabis, des pipes et accessoires, du chocolat ou des biscuits au cannabis pour ceux qui ne fument pas, et des cosmétiques.
 
Pour acheter, il faut montrer une pièce d'identité et un permis délivré par un docteur spécialement habilité à certifier que le "patient" a des raisons médicales (douleurs, anxiété, insomnies, etc) de consommer.
 






Le cannabis aux Etats-Unis © Laurence CHU AFP


 
Le va-et-vient n'arrête pas dans le dispensaire, fréquenté chaque jour par près de deux cents personnes de tous âges, et dont le chiffre d'affaires annuel avoisine 4 millions de dollars.
Brett Vapnik compte sur un triplement de ses ventes à partir de l'an prochain grâce à la légalisation de la marijuana à usage récréatif, votée en novembre et qui va encore dynamiser ce marché en pleine expansion.
 
Seule ombre au tableau: les incertitudes générées par l'élection du président républicain Donald Trump.
 
Près de 60 % de la population américaine vit à présent dans un Etat où la vente et la consommation de marijuana a été au moins partiellement légalisée: 29 Etats plus la capitale fédérale Washington DC. Le gouvernement fédéral, toutefois, ne considère toujours pas l'herbe euphorisante comme une substance licite.
"Selon eux, je suis un trafiquant de drogue", s'offusque M. Vapnik, interrogé par l'AFP.
 






Brett Vapnik compte sur un triplement de ses ventes à partir de l'an prochain © Mark RALSTON AFP


Le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer a notamment affirmé ces derniers jours qu'il "y a des lois fédérales qui doivent s'appliquer quand on parle de la marijuana récréative".
A-t-il laissé entendre que le gouvernement fédéral allait lutter contre la légalisation au niveau local ?
 
"Difficile à dire", répond Brett Vapnik, 44 ans, qui juge toutefois peu probable que l'agence de lutte contre les stupéfiants (DEA) se lance dans des opérations contre les centres de prescription et vente comme le sien car le Congrès a interdit des actions des forces de l'ordre dans les Etats où la marijuana a été légalisée.
Asphyxie
 
Il craint plutôt que l'administration Trump ne tente de les asphyxier en augmentant encore les impôts sur les bénéfices, qui atteignent déjà jusqu'à 70 % sur les activités liées aux "ventes illégales de drogues". Une contorsion fiscale, et légale, du gouvernement qui fait lever les yeux au ciel les entrepreneurs du secteur.
 






Plantation de cannabis au dispensaire de Brett Vapnik, à Los Angeles, le 24 mars 2017 © Mark RALSTON AFP


 
"Ils sont bien contents de nous taxer à un taux plus élevé que toute autre activité, donc techniquement le gouvernement fédéral est notre partenaire dans le commerce de la drogue", argumente M. Vapnik.
 
M. Trump s'était déclaré pendant sa campagne favorable à la marijuana à usage thérapeutique et respectueux des lois locales mais des membres de son cabinet, dont le très conservateur ministre de la Justice Jeff Sessions, sont en guerre ouverte contre la petite feuille étoilée.
Troy Dayton, cofondateur et directeur du cabinet d'études spécialisé dans le marché du cannabis Arcview, se veut cependant optimiste: il anticipe d'ici 2021 un triplement du marché, qu'il évalue pour l'instant à 6,9 milliards de dollars.
 
"A court terme, le pronostic est incertain mais, à long terme, ça n'a jamais été meilleur", résume-t-il, ajoutant qu'il est "raisonnable de penser que d'ici 2021 le Congrès aura levé l'interdiction fédérale" au vu des emplois et des impôts qui peuvent être générés.
Il remarque que dans les Etats pionniers de la légalisation comme le Colorado, l'Oregon, et l'Etat de Washington, l'impact a été "très positif".
 






Produits cosmétiques élaborés avec du cannabis au dispensaire de Brett Vapnik, le 24 mars 2017 © Mark RALSTON AFP


 
Il insiste que 60 % des Américains soutiennent la légalisation et qu'il "va devenir de plus en plus difficile pour tout politicien, démocrate ou républicain, de soutenir la prohibition d'une substance plus sure que l'alcool", insiste M. Dayton.
 
Avant l'entrée en vigueur de la légalisation l'an prochain, certains font déjà la fête en Californie, comme dans ce club de consommateurs de cannabis VIP. Ses membres paient jusqu'à 1.000 dollars par mois pour avoir accès à des soirées où fumer des "joints" top-qualité et recevoir des boîtes de produits luxueux à base de cannabis, notamment des boules effervescentes pour le bain ou des lotions.
 
"Maintenant que nous pouvons sortir du placard vert (...) nous voulons éduquer les gens et leur montrer comment passer du bon temps" avec la petite plante controversée, explique la créatrice du club, "Mama" Sailene Ossman.
Los Angeles (AFP) - © 2017 AFP
 
Source: lepoint.fr
0 commentaire En savoir plus… ›
FIBROMYALGIE, LOMBALGIE : Une pilule en accordéon pour un soulagement plus long
Par mrpolo,
Elle s’appelle Accordion Pill (ou « pilule accordéon »), et c’est une pilule à base de cannabidiol mais aussi de THC (tetrahydrocannabinol) qui rentre en essai de phase I dans le traitement de la lombalgie et de la fibromyalgie. Alors que l’efficacité dans la gestion de la douleur, des thérapies à base de cannabinoïdes est de mieux en mieux documentée, Accordion (AP-CBD / THC) est testée ici vs un autre médicament oral contenant du CBD et du THC, Bucal Sativex® chez 21 volontaires en bonne santé.

Le lancement de cet essai de phase I pour l’Accordion Pill ™, développée par la biotech Intec pour diverses indications, y compris le bas du dos et la fibromyalgie, rejoint donc d’autres médicaments innovants à base de Cannabis sativa, comme ce patch au cannabis, présenté récemment, qui va libérer lentement le principe actif dans la circulation sanguine du patient atteint de fibromyalgie ou de neuropathie diabétique. Des développements qui précèdent, au même titre que l’usage des patients, la recherche sur l’efficacité du cannabis médical dans la prise en charge de la fibromyalgie et des douleurs rhumatologiques et neuropahiques.



Ainsi, les sondages utilisateurs sur les traitements possibles de la fibromyalgie (source : National Pain Report) évaluent à 30% la proportion de patients fibromyalgiques aux Etats-Unis, ayant testé le cannabis médical et 62% d’entre eux le jugent très efficace à réduire les symptômes de la maladie. Enfin, il faut ajouter le potentiel commercial important du cannabis médical et des produits dérivés qui pourrait représenter 20 milliards de dollars dès 2020 et l’ampleur des dépenses de santé mondiales associées à la lombalgie, soit 6,2 milliards de dollars et à la fibromyalgie de 1,8 milliard de dollars…
Ensuite l’essai de phase un va également tester un nouveau concept pharmacocinétique, cette forme d’accordéon qui devrait permettre d’uniformiser et de prolonger l’action de 2 des principes actifs du cannabis, le THC et de CBD.
Cannabis sativa est déjà exploitée dans traitement de la douleur chronique et une variété d'autres indications. Des études cliniques antérieures réalisées à l'aide de la plante entière ou d'extraits spécifiques ont généré des preuves de l'activité analgésique du cannabis. De plus, des extraits de ses composés actifs, principalement THC et CBD, voire des dérivés synthétiques constituent une alternative thérapeutique prometteuse pour les conditions douloureuses (douleur chronique, neuropathique et inflammatoire) qui ne répondent pas correctement aux traitements actuellement disponibles. Cependant, les produits à base de cannabis entraînent parfois un effet parfois trop bref ou à retardement, une variabilité d’exposition, de réponse et d’effets secondaires selon les sujets.
 
Accordion (AP-CBD / THC) se présente comme un médicament à base de cannabis mais sans ces inconvénients fréquents des cannabinoïdes, car conçue sur le mode libération prolongée donc exposition plus uniforme pour un effet thérapeutique optimisé.
 
L’essai de phase I va donc comparer la pharmacocinétique et la tolérance de deux formulations de AP-CBD / THC à Bucal Sativex® chez 21 volontaires en bonne santé. Les résultats devraient être publiés au 3è trimestre 2017. Enfin cet essai devrait également apporter, au laboratoire fabricant, la preuve de concept de sa plate-forme Accordion Pill conçue plus largement pour les thérapies cannabinoïdes et, au-delà, apporter de nouvelles preuves de l’efficacité des cannabinoïdes dans le traitement des douleurs fibromyalgiques et lombalgiques.
 
Intec Pharma Ltd 28 March 2017 Intec Pharma Initiates Phase I Trial of Accordion Pill for Cannabinoid Therapies (Visuels)
 
Source : santelog.com
0 commentaire En savoir plus… ›
Argentine : légalisation du cannabis à des fins médicales
Par mrpolo,
Très encadrée, cette décision de Buenos Aires intervient dans la foulée de plusieurs autres pays sud-américains.
 
 
 


Photo du service de presse du Sénat argentin lors du vote des sénateurs en faveur d'une loi autorisant l'usage thérapeutique d'huile de cannabis, le 29 mars 2017 (AFP/HO)


 
 
 
Les associations de malades sont soulagées. Après les députés, les sénateurs argentins ont définitivement adopté mercredi une loi autorisant l'usage thérapeutique d'huile de cannabis, mais ont maintenu l'interdiction de cultiver la plante, une revendication des familles de malades.
La loi permet l'importation d'huile de cannabis pour les patients ayant des prescriptions médicales et au ministère argentin de la Santé de fournir gratuitement le médicament dans des cas d'épilepsie, d'autisme et d'autres pathologies.
«C'est un rêve qui se réalise, une immense joie car cela va soulager (...) les patients quelle que soit leur pathologie», a déclaré à l'AFP Maria Laura Alasi, mère de Josefina, 4 ans, qui est atteinte depuis l'âge de 7 mois du syndrome de West, une grave forme d'épilepsie.
Cette loi «ouvre la voie à ce que la substance soit obtenue auprès d'un fournisseur légal et à un accompagnement médical», s'est félicité le docteur Marcelo Morante dans les couloirs du Sénat, après l'adoption du texte.
Depuis la décision pionnière de l'Uruguay, qui a été en décembre 2013 le premier pays au monde à avoir légalisé la production, la distribution et la consommation du cannabis, d'autres comme le Mexique, la Colombie et le Chili ont infléchi leur position dans un contexte de légalisation progressive de la marijuana sur le continent américain.
 
Source: Leparisien.fr avec AFP
0 commentaire En savoir plus… ›
Les engrais modifient-ils le goût du cannabis ?
Par terpéne,
Les engrais et les fertilisants peuvent être des atouts pour les cannabiculteurs. Mais un excès de nutriments et d’engrais sur les cultures peuvent modifier le goût et l’odeur du cannabis produit.
 

Jorge Cervantes, auteur de L’encyclopédie du cannabis prône une agriculture biologique de l’herbe. Selon lui, l’ajout d’engrais et de composantes chimiques comme le phosphore et le potassium apportent tout aussi bien des avantages que des inconvénients aux plantations. Ces nutriments servent énormément dans la culture en intérieur du cannabis, mais sont aussi utilisés dans les plantations en extérieur, notamment en Californie que connaît bien Cervantes.
 
Les nutriments se retrouvent dans les parties végétales de la plante. A l’allumage d’un joint, le consommateur peut reconnaître un surplus d’engrais ou de fertilisant au craquement entendu à l’inspiration. Si c’est une graine à l’origine de ce craquement, une odeur de « barbecue » vient chatouiller les narines. En revanche, si les substances chimiques ou les additifs en sont la cause, une odeur de produit chimique se dégage du joint. Selon Jorge Cervantes, ces craquelures viendraient d’une accumulation excessive de nutriments dans les tissus végétaux. Il aborde également la question des concentrés et des engrais qui pose problème aux Etats-Unis. Il invite les producteurs à nettoyer leur plants (flusher dans le jargon) s’ils ont utilisé des fertilisants, avec une attention toute particulière pour les cultures hydroponiques.
 
De plus, il recommande de correctement faire sécher son cannabis s’il a poussé avec des engrais. Un mauvais espacement avec les autres pieds, une chaleur trop élevée, l’absence d’humidité et une mauvaise ventilation empêcheraient l’évacuation des minéraux apportés par les engrais.
Excès et carences en potassium
 





An excess of potassium that stays in plant tissue will cause dried cannabis to have a chemical taste when smoked or vaporized. (Courtesy of Jorge Cervantes via “The Cannabis Encyclopedia”)


 
Le potassium, qu’il soit organique ou minéral, contribue à la résistance de la plante. Si les feuilles des premiers étages deviennent jaunes, que les branches deviennent fragiles, la plante est en carence de potassium. En revanche, un excès de potassium dans le cannabis peut bloquer l’arrivé d’autres nutriments essentiels comme le magnésium, le zinc ou encore le fer. Le PH du sol serait également plus acide, ce qui jouerait sur la bonne santé des racines.
 
Carences et excès peuvent nuire aux rendements de la culture et à la dégustation.
 
Interview de Jorge Cervantes
 
via The Cannabist
1 commentaire En savoir plus… ›
Richard Branson : « les fermiers devraient laisser tomber les vaches pour le cannabis »
Par mrpolo,
Le fondateur de Virgin considère que l’industrie laitière intensive est néfaste pour l’environnement, au contraire de la culture du cannabis.
 
 
 
Cultiver de la marijuana plutôt qu’élever des vaches laitières. C’est ce qu’a conseillé le milliardaire britannique Richard Branson aux fermiers néo-zélandais. Il s’exprimait le 27 mars lors d’un dîner de charité à Auckland. Celui-ci était consacré aux défis du monde de demain et aux opportunités qui en découleraient.
 
“Ce serait magnifique car manifestement le nombre de vaches laitières que possède la Nouvelle-Zélande endommage les rivières, si vous pouviez prendre un peu de cette terre pour faire pousser du cannabis, ce serait tout autant profitable pour elles, voire plus”, a-t-il expliqué à la chaîne de télévision locale Newshub.
 
Avec ses prairies à perte de vue, le petit pays de 4,4 millions d’habitants est parvenu en 40 ans à devenir le premier exportateur mondial de produits laitiers. Une montée en puissance obtenue grâce à des coûts de production et un prix du lait parmi les plus faibles au monde. Cette politique intensive a conduit à une forte dégradation de l’environnement.
 
Selon Richard Branson, la culture du cannabis sera aussi respectable que la fabrication du vin d’ici 10 ans. Il s’est également penché sur l’échec de la politique répressive contre les drogues. “Nous avons fait beaucoup d’études sur la guerre contre les drogues et cela a été un échec abject, et ce qui est très clair pour nous est que les drogues devraient être dépénalisées et que les personnes avec un problème lié à la drogue devraient être aidées.”
 
Interrogé sur l’opportunité de remplacer son cœur de métier par la culture de la marijuana, le représentant des fermiers néo-zélandais William Rolleston a déclaré qu’il n’était pas contre : “Les fermiers regarderont toutes les cordes à ajouter à leur arc, si c’était légal et profitable… Mais ça ne viendra pas dès demain”, a-t-il conclu.
 
Source: capital.fr
1 commentaire En savoir plus… ›
Canada : bientôt légalisé, le cannabis s'envole en Bourse
Par mrpolo,
L'usage récréatif du cannabis devrait être autorisé dès le 1er juillet 2018 au Canada.
 
 
 


La légalisation du cannabis est une promesse de campagne du Premier



ministre Justin Trudeau.@ PEDRO PARDO / AFP


 

Le projet de loi sur la légalisation du cannabis au Canada sera examiné dès avril prochain, avec pour objectif d'autoriser son usage récréatif au 1er juillet 2018, jour de la fête nationale.
Une première dans un pays du G7. La perspective de ce calendrier a fait bondir lundi les valeurs des sociétés de production de cannabis à des fins médicales, à la Bourse de Toronto. Promesse de campagne du Premier ministre Justin Trudeau, la légalisation du cannabis au Canada serait une première dans un pays du G7.
 
Contrôler l'accès au cannabis.
 
La ministre de la Santé Jane Philpott, a estimé lundi que la loi "permettra de légaliser l'accès au cannabis, mais en même temps de réglementer et de contrôler son accès" pour les consommateurs. En passant par l'outil législatif, le gouvernement veut s'assurer "que les bénéfices sont tenus hors de portée des organisations criminelles", a-t-elle ajouté lors d'un point de presse. Pour les Canadiens souhaitant cultiver leur propre cannabis, le projet de loi prévoit qu'ils pourront posséder jusqu'à quatre plants par foyer, selon CBCNews.
 
Envolée en Bourse.
 
L'action de la société Canopy Growth, spécialisée dans la culture de cannabis médicalisé, a bondi de 11% à la Bourse de Toronto à 11 dollars canadiens. Un autre producteur, Aurora Cannabis, a connu une augmentation identique à 2,50 dollars. L'action d'Aphria, sur le même secteur, a également gagné 8,4% à 6,70 dollars. Cette envolée des cours boursiers témoignent de l'importance du marché potentiel.
 
Entre 4,2 et 5 milliards de dollars de recettes fiscales.
 
A l'automne, un rapport du directeur parlementaire du budget avait estimé que les recettes fiscales seraient modestes en se basant sur une base de 4,6 millions de consommateurs pour 655 tonnes de cannabis par an et des dépenses de 4,2 à 6,2 milliards de dollars canadiens (3 à 4,2 milliards d'euros). La banque CIBC avait en revanche estimé que les recettes fiscales pourraient être de l'ordre de 5 milliards de dollars, voire plus, si l'on ajoutait les recettes du tourisme de l'herbe au Canada.
 
Source: europe1.fr
3 commentaires En savoir plus… ›
Canada - Le cannabis ne doit pas être une vache à lait
Par mrpolo,
(Québec) Les provinces devraient consacrer l'argent de la taxe de vente des produits du cannabis à un fonds dédié au traitement, à la prévention et à la formation pour respecter l'esprit de la légalisation.
 
 
 





 

Selon la criminologue Line Beauchesne, Ottawa sera possiblement tenté



de prendre l'argent de la taxe sur les produits et services (TPS) pour



payer le coût des infrastructures mises en place pour la légalisation du cannabis.



AFP


 
 
 
La criminologue Line Beauchesne, spécialiste des drogues, lance cet avertissement au moment où CBC a appris que le gouvernement Trudeau dévoilera d'ici un mois sa loi sur la légalisation du cannabis, qui entrera en vigueur au plus tard le 1er juillet 2018.
«La production et la transformation sont de juridiction fédérale, mais la distribution et la vente sont de juridiction provinciale», précise celle qui a participé au groupe de travail formé par Ottawa en aval de l'élaboration de la loi.
 
À partir de ce constat, comment les provinces géreront-elles leur réseau de distribution et que feront-elles de l'argent issu de la taxe de vente, la TVQ au Québec? «La vente de cannabis, ce n'est pas comme la vente d'alcool ou le jeu qui sont fondés sur une logique de promotion. Le rôle de Loto-Québec et de la Société des alcools est de donner à l'État les dividendes attendus. Il n'y a pas de restriction publicitaire. On ne peut pas faire ça avec le cannabis», soutient la professeure de l'Université d'Ottawa.
 
Mme Beauchesne rappelle que la volonté derrière la légalisation est d'éliminer le marché noir et de s'inscrire dans une démarche de santé publique. «Je crois que les gouvernements provinciaux doivent s'en tenir à prélever la taxe pour l'investir dans des programmes de prévention, de traitement et de formation des professionnels de la santé, notamment.»
 
Elle prend en exemple le Colorado où le cannabis est légalisé depuis janvier 2014. L'argent issu de la vente de marijuana est réinvesti dans la rénovation des écoles. Elle avance qu'Ottawa sera possiblement tenté de prendre l'argent de la taxe sur les produits et services (TPS) pour payer le coût des infrastructures mises en place pour la légalisation. Elle réfute toujours l'argument voulant que la vente de cannabis génère des profits immenses pour les gouvernements.
Pour s'arrimer avec les objectifs de la légalisation, la criminologue souhaite aussi que les provinces harmonisent le prix de vente et l'âge requis pour acheter du cannabis, qui ne peut être moins que 18 ans, mais pourrait aussi être de 19 ou 20 ans. «Sans harmonisation, il y a un danger de créer un marché parallèle.»
 
E nfin, elle envisage mal de laisser la gestion de la distribution et de la vente de cannabis à un organisme déjà existant, par exemple, bonifier l'actuelle Régie des alcools, des courses et des jeux. «Je suis pour une régie du cannabis. Il faut une structure complètement séparée, autonome, et demeurer très rigide sur les cadres réglementaires», insiste-t-elle.
 
Le défi de la transformation
 
Comme tout le monde, Mme Beauchesne attend le dévoilement de la loi. Selon elle, le gouvernement canadien semble avoir bien fait ses devoirs. Mais il reste encore beaucoup de défis à relever. Parmi eux, la vente de produits transformés contenant du cannabis peut être complexe. Elle rappelle que le Colorado a changé sa loi plusieurs fois parce que le législateur ne pouvait anticiper toutes les tendances de ce nouveau commerce.
 
«Comme le marché du cannabis thérapeutique est déjà présent, plusieurs malades préfèrent des produits comestibles plutôt que de fumer la drogue. Au Colorado, la vente de ces produits est devenue très populaire. Au début, ça a pris les autorités par surprise. Ça pourrait l'être ici aussi. Dans ces conditions, il faut s'assurer d'avoir des emballages sécuritaires, hermétiques pour ne pas les laisser à la portée des enfants», illustre-t-elle.
 
Force est de constater qu'il y a encore bien des inconnus. Ce n'est qu'à l'usage que les gouvernements pourront mieux adapter les lois. «Il va se développer des tendances de consommation d'une province à l'autre comme pour les boissons alcooliques», conclut-elle.
Légaliser la marijuana peut devenir un «élément positif», selon Couillard
 





 

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a indiqué que le cannabis ne deviendra pas un «fer de lance» économique. Il y voit d'ailleurs un enjeu de santé publique.



AFP, Chris Roussakis


 

Une légalisation bien encadrée de la marijuana peut devenir «un élément positif pour la société», estime Philippe Couillard.
Le premier ministre a réagi lundi aux informations de Radio-Canada sur le dépôt du projet de loi fédéral sur la légalisation à la mi-avril. Le travail serait complété à temps pour la fête du Canada, l'an prochain.
 
«C'est quoi l'alternative? a demandé le premier ministre. Laisser ça entre les mains du crime organisé? Est-ce que, vraiment, ça, ça rend service à nos jeunes? Je ne crois pas. Si on le fait de façon correcte, bien réglementée, ça peut être un élément positif pour la société.»
 
Le chef du gouvernement québécois n'est pas opposé au principe de la légalisation. Mais il souhaite voir le détail du projet de loi de Justin Trudeau. Il craint notamment que les choix d'Ottawa mettent de la pression sur les gouvernements provinciaux.
«On va s'assurer que chacun joue son rôle, a dit M. Couillard. Il est clair que, si ça se produit, ça va être un domaine qui va être très règlementé.»
 
La légalisation de la marijuana ne deviendrait pas un «fer de lance» économique, a-t-il commenté. Et il y a un enjeu de santé publique, notamment en matière de lutte au tabagisme. «C'est un domaine comme d'autres dans le passé, a noté M. Couillard. On a déjà dit ça de l'alcool il y a quelques décennies.»
 
Travaux interministériels
 
Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a indiqué que des travaux interministériels ont déjà débuté. «Nous allons nous préparer de la meilleure manière possible», a promis M. Coiteux. Un comité de travail avec les autres provinces et le fédéral a aussi été mis sur pied.
Le ministre des Finances, Carlos Leitão, s'était montré très tiède, l'année dernière, à l'idée que la Société des alcools du Québec (SAQ) serve de réseau de distribution de la marijuana. Dans sa proposition principale, qui n'est pas encore adoptée, le Parti québécois envisage pour sa part que le mandat de la SAQ s'étende à la vente de marijuana.
 
De son côté, le chef caquiste François Legault dit ressentir une «grande inquiétude» face à la légalisation. «A priori, je n'aime pas ça, a dit le chef caquiste. Le pot fait des dommages immenses dans nos écoles. On a des jeunes qui deviennent schizophrènes. On ne souhaite pas une augmentation de la consommation.» Simon Boivin
 
 
 

Jean-François Néron
Le Soleil
 
Source: lapresse.ca
0 commentaire En savoir plus… ›
Gorilla Glue industrie lance une Class-Action contre tous les cultivateurs de GG # 4
Par Indi-Punky,
Cincinnati «Il suffit d'arrêter», dit Nathan Mowdry, porte-parole de Gorilla Glue au quartier général de Cincinnati, surplombant la rivière Ohio. "Nous demandons aux cultivateurs de cesser de se référer à leurs produits comme de la Gorilla Glue. C'est assez simple ici - nous possédons le nom, vous non, alors s'il vous plaît cesser de l'appeler comme ça. "
 
Mowdry affirme que Gorilla Glue Corp veut que sa reconnaissance de nom durement gagnée lui reviennes et dit qu'il en a marre du flot d'emails et d'appels téléphoniques de personnes à la recherche de graines de marijuana et de «clones super dank».
 
La variété populaire de cannabis - nommée en raison de la colle Gorilla pour sa production de résine incroyablement collante - a frappé le marché de l'herbe cet été en devenant la souche "it" de 2016. Le succès du rallye variétal a vu des itérations ultérieures (Gorilla Glue # 3, # 4) catapultant la souche dans le statut d'icône aux côtés des Girl Scout Cookies et Blue Dream.
 
Le marchand de colle, établi il y a une décennie après que le super-adhésif ait d'abord été découvert et utilisé sur des meubles en teck en Indonésie, a apparemment lancé une injonction sur tous les producteurs d' "arrêter et d'abandonner la culture de la souche Gorilla Glue", dit le cabinet d'avocats Dunn & Dunn, "ou faire face à des amendes et / ou à un certain emprisonnement."
 
Morrie Dunn, "nous avons été mandatés par notre client, en particulier après le succès énorme de la Gorilla Glue # 4, afin de récupérer les dommages et intérêts pour l'usage du nom Gorilla Glue en conjonction avec la production de marijuana. Nous avons été mandatés par Gorilla Glue Corp afin de placer un «recours collectif » sur tous les cultivateurs de la souche.
 
Le nombre de plantes de gorilla glue en Californie cet automne sont estimés à plus de 2 millions d'unités. La dernière version, la Gorilla Glue # 5 - a l'odeur d'une boîte de balles de tennis fraîchement ouverte - est sûre de faire un tabac une fois qu'elle commencera à apparaître dans les points de vente en Octobre partout aux États-Unis.
 
«Il est difficile ces jours-ci de trouver un cultivateur de cannabis qui ne cultive pas la gorilla glue ou recherchant des clones ou des graines pour leur prochaine culture,» dit le spécialiste de dispensaire Mitchel Colbret du centre de santé de harbourside à Oakland. "Nous sommes en rupture de clones Gorilla Glue avant 10h tous les jours!"
 
Mowdry dit que la compagnie a l'intention de regagner les revenus volés de sa propriété intellectuelle. Il déclare également que Gorilla Glue Corp émettra sa propre souche de cannabis l'année prochaine.
 
"Elle sera appelé Gorilla Glue # 100," dit Mowdry. "Nous prévoyons de la faire avec 100% de THC. Elle sera incroyablement forte, tout comme notre colle. et nous pouvons même y mettre de la colle! "
 

Source: https://www.cannabizoo.com/business/gorilla-glue-corp-files-lawsuit-stop-growing-gorilla-glue-strain/
3 commentaires En savoir plus… ›
Cannabis. Le Canada lancera bientôt le processus de légalisation
Par mrpolo,
Le gouvernement libéral de Justin Trudeau va lancer le mois prochain le processus de légalisation de la consommation et du commerce du cannabis, selon la chaîne publique d'information CBC.
 
 
 

Si tout va bien, la consommation de cannabis sera légale au Canada dès le 1er juillet 2018.



| Archives AFP


 

Si tout va bien, le cannabis deviendrait légal à partir du premier juillet 2018, jour de la fête nationale du Canada, conformément aux engagements pris par le gouvernement Trudeau lors de la dernière campagne électorale.
 
Au cours du week-end, une ébauche du projet de loi a été présentée aux députés libéraux qui étaient réunis en caucus à Ottawa, selon CBC. L'annonce officielle devrait intervenir dans la semaine du 10 avril, précise la chaîne d'information.
L'épineux dossier est piloté par Bill Blair, secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique et ancien chef de police de Toronto, dans la province de l'Ontario.
 
Prix du cannabis: aux provinces de décider
 
Dans le projet de loi en cours de rédaction, les dix provinces et trois territoires canadiens auront le droit de déterminer comment le cannabis sera distribué et vendu en plus d'avoir la possibilité de fixer les prix de vente, a précisé CBC.
Enfin, Ottawa prévoit établir à 18 ans l'âge minimum pour acheter du cannabis, mais les provinces auront la possibilié de hausser cet âge en fonction de critères locaux.
 
L'an dernier, la ministre de la Santé, Jane Philpott, avait indiqué que son parti allait « introduire une législation pour empêcher la marijuana de tomber entre les mains des enfants, et les profits de tomber entre les mains des criminels ».
 
Source: ouest-france.fr
4 commentaires En savoir plus… ›
Israël - Kanabo Research veut développer des vaporisateurs de cannabis médical pour les malades
Par mrpolo,
La société travaille sur des vaporisateurs et des extraits pour traiter des troubles du système nerveux central
 
 
 

La conférence annuelle CannaTech à Tel Aviv rassemble les professionnels du cannabis d'Israël et du monde entier, le 20 mars 2017. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)


 

Kanabo Research, une société de cannabis thérapeutique à Tel Aviv, destine ses formules de vaporisation et ses dispositifs à l’usage médical plutôt qu’à l’usage récréatif, comme il est courant chez les consommateurs. La société a terminé sa série de financement initial et lance sa première gamme de produits au sommet CannaTech cette semaine.
 
Kanabo développe des extraits du cannabis thérapeutique qui traite certains troubles du système nerveux. Cinq formules sont actuellement en développement, selon la société, et deux brevets ont déjà été déposés.
Le vaporisateur VapePod de la société délivre des doses précises et régulières de ces extraits, et il est actuellement étudié pour être certifié en tant que dispositif médical. Le vaporisateur est activé quand l’utilisateur inhale via l’embout buccal, et vibre jusqu’à ce que la dose adaptée soit délivrée.
 
Le président fondateur de Kanabo, Avihu Tamir a saisi l’opportunité de produire du cannabis thérapeutique il y a 4 ans, raconte-t-il, lorsqu’il s’est rendu compte que les malades fumaient du cannabis au lieu d’en inhaler. Il explique qu’inhaler des extraits produit moins de toxines que fumer la fleur de la plante.
« Les fleurs ne sont pas médicinales, c’est un produit agricole », indique Tamir. « Les fleurs vont disparaitre. Les extractions, c’est le futur. »
 
Kanabo développe ses formules en fonction des expériences des patients qui souffrent d’anxiété ou d’insomnie. Alors que la plupart des sociétés se focalisent sur les deux cannabinoïdes principaux, le THC et l CBD, Kanabo se penche sur l’ajustement de cannabinoïdes mineurs dans ses produits, le cannabinol, explique Tamir.
Le marché médical en pleine croissance manque toujours d’un dispositif d’inhalation médicale, ajoute Tamir.
 
« Les sociétés pharmaceutiques n’estiment pas que l’inhalation est quelque chose de médical », déplore-t-il.
 
La compagnie est en pleine négociation avec les régulateurs en Israël et espère obtenir l’accord pour ses produits en Israël et en Europe, bien que l’accord de la FDA soit bien plus difficile, selon Tamir.
Au début du mois, le gouvernement a fait le premier pour autoriser les sociétés israéliennes à exporter des produits liés au cannabis thérapeutique.
 






Les vaporisateurs de Kanabo, exposés à la conférence CannaTech à Tel Aviv, le 20 mars 2017. (Crédit : Luke Tress/Times of Israël)


 
La conférence annuelle CannaTech aura lieu cette semaine à Tel Aviv. Des politiciens, des entrepreneurs, des chercheurs et autres présenteront leurs innovations et toutes les technologies liées au cannabis.
 
Luke Tress
 
Source: timesofisrael.com
1 commentaire En savoir plus… ›