À quelques jours du dépôt du projet de loi légalisant la consommation de cannabis, l'Association pour la santé publique du Québec recommande à Ottawa d'interdire toute forme de marketing entourant la marijuana, incluant la vente de casquettes, de t-shirts et d'autre matériel promotionnel par les producteurs de marijuana.
L'Association pour la santé publique du Québec recommande à Ottawa d'interdire toute forme de marketing entourant la marijuana, notamment la vente de casquettes et de t-shirts.
PHOTO HAVEN DALEY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
LA CIGARETTE COMME EXEMPLE
L'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), un organisme indépendant qui regroupe 165 personnes impliquées dans la promotion de la santé, affirme que sa «pire crainte» est de voir apparaître des emballages tape-à-l'oeil et des produits promotionnels qui banaliseraient la consommation de marijuana chez les jeunes.
La société Tweed, le plus important producteur de cannabis médical du pays, vend déjà des t-shirts et des tuques stylisés sur son site web, souligne l'organisme. «Ça nous inquiète. On a vu par le passé ce qui s'est produit avec les compagnies de cigarettes. Si on laisse la porte ouverte à ce genre de promotion, ce sera très difficile de revenir en arrière. Il vaut mieux commencer de façon stricte», estime Émilie Dansereau, chargée de projet à l'ASPQ.
L'organisme souhaite l'imposition d'emballages neutres, sans logo ou marque distinctive, qui préciseraient la teneur en THC du produit avec une mise en garde sur les risques liés à sa consommation.
PAS PLUS DANGEREUX QUE L'ALCOOL
En se basant sur des dizaines de mémoires et études scientifiques déposés à Ottawa ces derniers mois, l'ASPQ arrive à la conclusion que consommer du cannabis ne comporte pas plus de risques pour la santé que consommer de l'alcool.
«Selon l'OMS, il est plus risqué de consommer de l'alcool ou d'être en surpoids que de consommer du cannabis, lorsque l'on analyse le nombre d'années perdues dues à la mort et à l'invalidité», affirme l'organisme dans un énoncé de position obtenu par La Presse. Les données provenant des États américains où la consommation récréative a été légalisée tendent à démontrer que la consommation chez les jeunes est restée stable depuis la légalisation.
«Au Colorado, une légère augmentation a été observée au début de la légalisation. Par la suite, la consommation de cannabis chez les jeunes a diminué», écrit l'ASPQ.
18 ANS COMME ÂGE MINIMUM
Même si plusieurs études démontrent que le cerveau des jeunes se développe jusqu'à l'âge de 25 ans et que les risques de psychose sont plus élevés chez les jeunes consommateurs, l'ASPQ plaide pour que l'âge légal pour acheter du cannabis «corresponde avec celui pour l'alcool et le tabac».
«Les deuxièmes plus grands consommateurs de cannabis après les 18-25 ans, ce sont les jeunes de 15 à 17 ans. Le mieux qu'on puisse faire, c'est de leur donner un accès à une substance qui est strictement contrôlée. Autrement, ils vont se le procurer sur le marché noir, ce qui n'est pas mieux», explique Mme Dansereau.
CAMPAGNE DE PRÉVENTION NÉCESSAIRE
La Fondation et la Maison Jean-Lapointe, qui administrent un centre de traitement de l'alcoolisme et de la toxicomanie, se sont officiellement prononcées pour le projet de légalisation du cannabis hier, mais à condition qu'un programme de prévention financé de façon récurrente à même les revenus fiscaux de la vente de marijuana y soit greffé.
«Toutes les recherches démontrent que la prévention doit se faire auprès des jeunes lors de la transition entre l'école primaire et le secondaire», insiste Anne Elizabeth Lapointe, directrice générale de la Maison Jean-Lapointe. L'Association pour la santé publique abonde dans le même sens.
«Une telle campagne devrait expliquer aux jeunes quel est l'impact de la consommation de cannabis et des psychotropes sur leur cerveau, et leur faire comprendre qu'il serait mieux pour eux d'éviter d'en consommer avant l'âge de 25 ans», dit Mme Dansereau.
Le MR de Mons a déposé une motion visant à soutenir la création d’un cannabis social club. Le texte sera débattu lors du prochain conseil communal, le 25 avril.
Un cannabis social club est un cercle fermé où s’organise la production et la distribution de cannabis pour un usage individuel.
"Nous voyons que l’interdiction ne fonctionne pas. Il faut trouver une autre voie. Celle de la régulation. La régulation de ce qui existe déjà en fait", explique le chef de file MR Georges-Louis Bouchez. "Le projet doit se faire en dialogue avec la ville et la justice, à l’extérieur de la ville, et en associant médecins et psychologues. Je propose donc de tenter l’expérience. Et si cela ne fonctionne pas, tant pis, nous reviendrons en arrière."
Le bourgmestre Elio Di Rupo (PS) se dit "favorable" à une telle structure. "Il est scandaleux de laisser les consommateurs de cannabis et en particulier les jeunes dans les bras d’organisations criminelles pour consommer quelques grammes de cannabis. Il est aussi scandaleux de fermer les yeux sur la qualité des produits mis sur le marché noir."
Jean-Luc Manouvrier, porteur d’un projet de social cannabis club à Mons, acquiesce. "Une bonne partie du cannabis que l’on retrouve sur le marché est coupée avec des produits chimiques, des pesticides, alors que la plante peut se cultiver de manière biologique. Un cannabis social club devrait aussi permettre d’enrayer le trafic des dealers et des bandes organisées." Elio Di Rupo se dit prêt à solliciter le fédéral et le procureur du roi "pour permettre une expérimentation", mais il n’a pas encore reçu de demande officielle.
Il semble toutefois que le projet de social cannabis club ait peu de chance d’aboutir. Si une telle structure existe – est toléré – à Anvers, des initiatives à Namur, Charleroi ou encore Tournai ont avorté.
"La règle est la même à Tournai qu’à Mons", souligne le procureur du roi de Mons-Tournai Christian Henry. "Si je m’en réfère simplement à la loi, elle punit déjà la simple détention de cannabis. Il y a bien eu une directive ministérielle en 2003 disant aux parquets que la détention d’une quantité minime de cannabis pour assurer sa propre consommation quotidienne, soit un maximum de trois grammes par jour, ou la possession d’un plant devaient recevoir le traitement de poursuite le plus faible. Mais cela reste punissable d’une peine d’amende par le tribunal correctionnel. C’est reste bien une infraction."
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Le catalogue Auchan s'agrandit avec du matériel pour la culture... du cannabis et ne le cache pas!
Parions que d'ici peu la société aura modifié sa fiche article toutefois pour le moment les photos de cannabis sont encore bien visible sur son site.
Bientôt les grinders, machine a manucure et thighvac à prix Auchan!
Geste militant? erreur d'un stagiaire? ou réel positionnement économique de la part d'Auchan? Mouvement précurseur dans l'air du temps? D'autres grandes enseignes se sont lancées sur le marché de la culture indoor comme Ikéa. Rude concurrence pour nos growshops traditionnels
Le week-end dernier, la Haute Cour de la province du Cap-Ouest a abattu des sections d'une ancienne loi interdisant l'utilisation privée de la marijuana.
Ils appellent peut être le cannabis par un nom différent en Afrique du Sud, mais il faut croire que les avocats de la nation africaine persistent à vouloir décriminaliser le "dagga".
Le dernier week-end, la Cour suprême de la province de Western Cape a statué sur des articles de la Loi de 1992 concernant la drogue et le trafic de stupéfiants, en particulier en ce qui concerne l'utilisation personnelle du cannabis à domicile, déclarés inconstitutionnels et ne devant pas être appliqués. Cependant, la décision du tribunal doit toujours être approuvée par le Parlement et la Cour constitutionnelle.
Bien que ce processus judiciaire puisse prendre jusqu'à deux ans, les défenseurs locaux considèrent le verdict comme un petit pas vers la décriminalisation. Pour l'instant, l'adjudication ne concernera que cette province particulière, qui est la quatrième plus grande sur les neuf d'Afrique du Sud, et où se trouve aussi la ville du Cap.
Selon le militant pro-cannabis local Julian Stobbs, les utilisateurs «auront maintenant une échappatoire légale» leur permettant de faire valoir qu'aucune activité criminelle ou préjudice n'a eu lieu lors de l'utilisation du cannabis dans le cadre de la vie privée à leur propre domicile.
De retour en 2010, Stobbs a été arrêté après que la police ait perquisitionné sa maison et l'ait accusé de possession de marijuana. En tant qu'avocat célèbre dans la province du Cap-Ouest, Stobbs a déclaré que la décision a plus à voir avec la vie privée qu'avec l'utilisation du cannabis, mais il se félicite encore de la décision en tant que victoire mineure. Pourtant, si la police trouve la preuve que des citoyens prévoient de vendre leur produit ou de l'utiliser en public, ils peuvent toujours être poursuivis et emprisonnés.
La communauté qui bénéficiera le plus de la décision pro-privacy est celle qui pratique le rastafarianisme. Les membres du groupe religieux célèbrent la nouvelle avec prudence, cependant, devant autant d'attention à leur utilisation cérémonielle de dagga à la fois sacrée et privée. Avant le jugement de la Haute Cour vendredi dernier, l'utilisation religieuse était jugée illégale car ce type d'exemption serait trop difficile à appliquer.
Cette année a commencé sur une note prometteuse pour l'Afrique du Sud dans son ensemble. En février, le gouvernement a approuvé une loi permettant la culture de la marijuana médicale. Mais peu de temps après, l'étape progressiste a été ternie par des délais inexpliqués pour appliquer la nouvelle réglementation.
Bien que la dernière décision de la Haute Cour dans la province de Western Cape soit certainement favorable aux utilisateurs de cannabis, la décision d'autoriser l'usage domestique est plus axée sur le respect de la vie privée que sur le cannabis. Au final, la décriminalisation à grande échelle de dagga sera laissée aux mains du Parlement sud-africain.
La production de marijuana récréative ne sera pas « l’eldorado » auquel les producteurs agricoles s’attendent, selon la professeure titulaire au Département de criminologie de l’Université d’Ottawa Line Beauchesne.
Les normes gouvernementales de culture sévères, la difficulté d’obtenir une licence et les volumineux montants à investir pour démarrer la production de marijuana ne rendront pas l’exercice facile pour les producteurs agricoles désireux de tenter l’aventure.
« Reins solides »
Il faudra avoir les « reins solides » pour se lancer dans ce type de production, prévient la professeure. Les normes de production dans le Règlement sur la marijuana à des fins médicales sont sévères et, selon Mme Beauchesne, c’est la prolongation de ce modèle qui sera privilégiée par le gouvernement pour la production récréative.
La professeure titulaire au Département de criminologie de l’Université d’Ottawa Line Beauchesne signe un article scientifique sur la légalisation de la marijuana au Canada, publié à la fin de mars dans la revue Drogue, santé et société. Crédit photo : Gracieuseté de l’Université d’Ottawa
La loi oblige actuellement les producteurs de marijuana médicale à cultiver à l’intérieur afin d’éviter tout contaminant aérien, toute moisissure ou odeur indésirable. Or, bâtir les infrastructures adéquates engendre « des coûts astronomiques pour répondre à ce cadre réglementaire », explique Mme Beauchesne. L’experte ne pouvait quantifier le montant de l’investissement initial.
Cependant, les chiffres entendus aux audiences des commissions chargées de faire la lumière dans ce dossier faisaient état de plusieurs millions de dollars. Pour le moment, « on ne sait pas si la culture en champ sera permise », ajoute-t-elle. Dans son rapport dévoilé en décembre, le groupe de travail qui s’est penché sur la question a recommandé la culture extérieure, mais seulement à des fins artisanales.
Se mettre dans la file
Pour pouvoir faire sa place à temps sur le marché, « il faut déjà se mettre dans la file pour obtenir une licence thérapeutique », indique Mme Beauchesne.
Au départ, les normes de culture seront les mêmes pour les deux types de production, estime-t-elle, mais le gouvernement les modifiera et les producteurs médicaux auront alors une longueur d’avance sur le marché récréatif. D’ailleurs, à long terme, Mme Beauchesne prédit l’élimination des petits joueurs du marché actuel du cannabis. « Comme dans tout marché lucratif, les gros achèteront les petits. »
Autre changement : la licence de production. Jusqu’à maintenant sans frais pour les producteurs de marijuana thérapeutique, elle engendrera des coûts à partir du moment où la drogue sera légalisée.
L’expérience américaine a démontré que les consommateurs préféraient les produits comestibles, les vapoteuses et les huiles dérivées du cannabis à sa version séchée. Or, actuellement, seuls les produits séchés ou les huiles sont permis. Les producteurs devront travailler de pair avec l’industrie de la transformation ou investir dans leurs infrastructures pour diversifier leur offre. « On sait déjà que le gouvernement va accepter ces autres produits », ajoute la professeure.
Pesticide interdit La découverte de myclobutanil dans la marijuana médicale de deux producteurs autorisés par Santé Canada, Mettrum et OrganiGram, a prouvé l’efficacité du système de contrôle et de traçabilité du gouvernement. Utilisé couramment dans la production fruitière et maraîchère, ce pesticide est interdit dans la production de cannabis, puisqu’il devient toxique lorsqu’il est inhalé après avoir été brûlé. Les lots contaminés ont été rappelés, mais, après enquête, les licences des entreprises n’ont pas été suspendues par Santé Canada, même si la production d’OrganiGram est certifiée biologique. « C’est là que le gouvernement doit montrer que sa loi va avoir des dents, parce qu’il sait très bien qu’il y a de gros capitaux américains derrière plusieurs des joueurs [canadiens] actuels », dit Mme Beauchesne.
Science/Homme: L'utilisation médicale du cannabis pourrait réduire l'abus d'opiacés sur ordonnance
Allemagne: La loi sur l'usage médical du cannabis est entrée en vigueur
En bref
Un coup d'œil sur le passé
Science/Homme: L'utilisation médicale du cannabis pourrait réduire l'abus d'opiacés sur ordonnance
L'usage médical du cannabis est fortement sous étudié, les récents résultats des chercheurs de l’Université du Nouveau-Mexique suggèrent qu’il pourrait réellement aider à combattre la dépendance. Les professeurs Jacob Vigil et Sara Stith, ainsi que le spécialiste de la douleur Anthony Reeve, ont présenté leurs recherches, le 3 mars, sur la façon dont le Programme Cannabis Médical du Nouveau-Mexique a affecté l'utilisation d'opioïdes sur ordonnance chez des patients souffrant de douleurs chroniques.
J. Vigil a déclaré que le Programme Cannabis Médical est sans précédent car les patients gèrent leurs propres soins, puisque les médecins ne peuvent pas prescrire des doses de cannabis, seulement autoriser les patients à en obtenir. Sara Stith nous dit que l'étude a comparé, sur une période de 18 mois, l'utilisation d'opioïdes prescrits chez les patients de A. Reeve, inscrits au Programme Cannabis Médical, et ses patients, non-inscrits au programme.
Suite à ces 18 mois, leur recherche a révélé une réduction de 31% de l'utilisation d'opioïdes chez les patients qui consommaient du cannabis, et une légère augmentation de l'utilisation d'opioïdes dans le groupe témoin. Daily Lobo.com du 3 Mars 2017
Allemagne: La loi sur l'usage médical du cannabis est entrée en vigueur
Une loi qui permet la prescription de fleurs de cannabis par tous les médecins, est entrée en vigueur ce 10 mars. Si les médicaments standard ne fonctionnent pas suffisamment, les assurances maladie devront payer pour un traitement avec des fleurs de cannabis, des extraits de cannabis ainsi que des médicaments à base de cannabis, tels que l'extrait de cannabis Sativex, dronabinol et nabilone. La loi ne limite pas la possibilité de prescrire du cannabis et des médicaments à base de cannabis pour certaines maladies.
À l'avenir, des plantations de cannabis contrôlées par l’État seront mises en place en Allemagne, mais en attendant, le cannabis sera importé, actuellement en provenance des Pays-Bas et du Canada. Le Ministère de la Santé a déclaré que le cannabis provenant d'Allemagne ne sera pas disponible en pharmacie avant 2019. En ce moment même, un nombre croissant de patients sont confrontés à plusieurs obstacles pour obtenir un traitement avec du cannabis.
Beaucoup de médecins ne sont pas formés sur la question et restent vigilants ou sceptiques, les prix des fleurs de cannabis dans la plupart des pharmacies ont augmenté, et la couverture des coûts par les assurances maladie est souvent incertaine. Deux conférences qui peuvent former les médecins sont prévues, le 13 mai à Francfort par l'ACM allemande, avec l'association médicale de Hesse, et les 29-30 septembre à Cologne par l'IACM.
”Cannabis und Cannabinoide als Medizin”, 13 Mai à Francfort ”IACM 9th Conference on Cannabinoids in Medicine”, 29-30 Septembre à Cologne
En bref
Science: Les procédures du 26ème symposium annuel de l'ICRS 2016 sont maintenant disponibles dans CCR Cannabis and Cannabinoid Research a publié lesprocédures du 26ème symposium annuel de l'International Cannabinoid Research Society: du 26 Juin au 1er Juillet 2016. Un autre article dans CCR de Stampanoni Bassi M, et al. discute de l'utilisationdes cannabinoïdes pour la maladie de Parkinson.
Philippines: Le Parlement veut légaliser l'usage médical du cannabis Tandis que Rodrigo Duterte, Président des Philippines, combat une guerre sanglante contre les trafiquants de drogue en ignorant les droits humains fondamentaux, un comité de la Chambre des représentants des Philippines a fait un pas vers l'usage médical du cannabis. Les législateurs philippins ont décidé de garder les patients qui consomment du cannabis médical hors du massacre en cours. Le projet de loi établit un ensemble de règles pour la réglementation du cannabis médical, qui comprend entre autres, les désignations pour se qualifier comme un patient qui utilise du cannabis médical avec une carte d'identité délivrée par le gouvernement. San Francisco Chronicle du 9 Mars 2017
Hollande: Bedrocan devient le premier producteur de cannabis médical approuvé au monde Après une inspection rigoureuse par les autorités sanitaires néerlandaises, Bedrocan aux Pays-Bas est devenu le premier producteur mondial de cannabis médical à se conformer aux normes GMP (bonnes pratiques de fabrication) de l'Agence EURopéenne du Médicament. C'est la première fois qu'un producteur de cannabis médical a atteint un tel niveau de conformité avec les exigences pour les médicaments. Communiqué de presse de Bedrocan du 23 Janvier 2017
Israël: Le gouvernement veut décriminaliser l'utilisation du cannabis Le gouvernement israélien a voté le 5 mars en faveur de la décriminalisation de l'usage récréatif du cannabis. Selon la nouvelle politique, qui doit encore être approuvée par le Parlement, les personnes arrêtées en train de fumer du cannabis obtiendraient une amende plutôt que d'être arrêtées et poursuivies. Les procédures pénales ne seraient lancées que contre les personnes arrêtées à plusieurs reprises en possession de la drogue. Reuters du 5 Mars 2017
Science/Homme: Un inhibiteur de la FAAH n'a pas d'influence sur la douleur chez les patients atteints de prostatite chronique Dans une étude portant sur 239 patients souffrant de prostatite chronique et de syndrome de douleur pelvienne chronique, les participants ont reçu de l’ASP3652, un inhibiteur de FAAH (amide hydrolase d'acide gras), à des doses différentes, allant de 50 mg à 600 mg par jour ou un placebo. La réduction de la douleur ne diffère pas entre le placebo et l'ASP3652. Cependant, le nombre de mictions journalières a été significativement réduit par des doses élevées de l'inhibiteur de la FAAH. Clinique d'Urologie, Urologie Pédiatrique et Andrologie, Université de Justus-Liebig, Giessen, Allemagne. Wagenlehner FM, et al. Urology. 27 Fév 2017. [in press]
Science/Homme: Le palmitoylethanolamide modérément efficace dans le traitement du syndrome du canal carpien Dans une étude contrôlée par placebo avec 61 patients diagnostiqués du syndrome du canal carpien bas et modéré, le palmitoylethanolamide endocannabinoïde (PEA) a été modérément efficace. Les patients ont reçu soit un placebo soit deux fois 300 mg PEA. Il n'y a pas eu d'amélioration de la douleur sur une échelle visuelle analogique, mais une certaine amélioration dans un questionnaire sur le syndrome du canal carpien. Hôpital Sant Rafael, Barcelone, Espagne. Faig-Martí J, et al. J Orthop Traumatol. 15 Mar 2017. [in press]
Science/Animal: L'exercice et l'alimentation influent sur les niveaux d'endocannabinoïdes dans le cerveau Chez les rats, 12 semaines d'entraînement pendant une demi-heure ont induit une augmentation significative du niveau de l'endocannabinoïde 2-AG dans l'hypothalamus, une région cérébrale particulière. Un régime riche en graisses a augmenté les niveaux d’expression du récepteur CB1 dans une autre région du cerveau, l'hippocampe. Université Lille Nord de France, France. Gamelin FX, et al. J Physiol Biochem. 10 Mar 2017. [in press]
Un coup d'œil sur le passé
Il y a un an
Allemagne: Acquittement de deux patients qui cultivaient du cannabis alors qu'ils pouvaient se le procurer en pharmacie
Science/Homme: Lors d'un essai clinique, l'extrait de CBD a été efficace pour traiter le syndrome de Dravet
Avec la légalisation imminente, le puissant couple régnant sur le cannabis est de plus en plus considéré comme responsable
Les Emery le 10 mars, après la libération de Marc sous caution. Il est confronté à 15 accusations, y compris un complot pour commettre un acte criminel, le trafic et la possession de produits du crime, alors que Jodie est confrontée à cinq chefs d'accusation similaires. (Chris Young / CP)
"J'ai toujours voulu être le Starbucks de la weed", déclare Jodie Emery, fraiche de sa première incarcération. Après une arrestation à Toronto, elle est de retour à Vancouver, sirotant un latte dans un café bondé de West Hastings Street De l'autre côté de la rue se trouve son quartier général de Cannabis Culture qu'en raison de certaines conditions de la Cour judiciaire de l'Ontario établies en mars, elle ne peut pas visiter.
Elle s'accroche à son rêve de construire un réseau de distribution avec «la marque la plus reconnue dans les magasins et les salons». Une gamme de franchises de Cannabis Culture partout au Canada. Étagères remplies de cannabis de qualité supérieure. Salons pour fumeurs. Apparitions spéciales avec elle-même, le visage photogénique et amical derrière la marque familiale. Le dab gratuit courtoisie de son mari, l'irascible Marc (un dab, pour les non-initiés, est une forme de cannabis hautement concentrée, habituellement fumée directement d'une surface ou d'une flamme chaude).
Le couple avait semblé suivre son chemin, atteignant des objectifs selon leurs propres termes "en dehors de la loi". Ils ont trouvé des partenaires commerciaux et ouvert 15 "dispensaires" Cannabis Culture dans une poignée de villes. Les Emery ont échappé aux frais de rachat de leurs franchisés: ils avaient envisagé de facturer 25 000 $ à l'avance, au lieu de payer six à sept pour cent des ventes brutes. Toute personne âgée de 19 ans ou plus pourrait acheter son herbe, et beaucoup l'ont fait.
C'était jusqu'à ce que la police - à Montréal, juste avant Noël, puis à Toronto et à Hamilton - ait obtenu une rafle des magasins de Cannabis Culture dans ces villes. Trois franchises dans le "laissez-faire" de Vancouver ont été laissées intactes et sont toujours ouvertes.
Marc et Jodie ont été arrêtés le 8 mars à l'aéroport international Pearson. Ils ont été accusés de diverses infractions pénales liées à la marijuana, y compris la trafic. Marc reste à Toronto sous caution, alors que Jodie était autorisée à rentrer chez elle à Vancouver. Leur première comparution devant le tribunal à Toronto est prévue en avril. Pour sa part, Marc suggère qu'il en a fini avec la vente au détail de cannabis, du moins directement. "Nous finirons par travailler avec une entreprise, en prêtant notre image à une sorte d'entreprise", dit-il depuis Toronto. Va t'il retourner en boutique? Grands dieux... Non.
Jodie n'est pas sur la même ligne. "Je n'ai jamais connu mon entreprise de Cannabis Culture, et je ne veux pas abandonner le rêve que je construisais. [Mais] J'ai seulement l'intention de travailler légalement dans la distribution ou l'industrie du commerce du cannabis ", dit-elle.
Elle a été contactée par une entreprise de la région de Vancouver qui possède une licence fédérale de production de marijuana médicale (un «producteur agréé» ou LP). L'entreprise a essayé de la recruter avec un certain rôle si elle cessait de critiquer ses affaires. Elle dit avoir juste de rigolé.
Ils ne sont en aucun cas contrariés. Ils restent ouverts. Mais si les Emery sont fidèles à leur parole et rester à l'écart de la vente illégale et non réglementée de marijuana, ils peuvent faire le plus grand bien au mouvement pro-pot. Parce qu'ils ne l'ont pas aidé.
Les ventes et la consommation légales de marijuana apparaissent au Canada. Le gouvernement Trudeau aurait prévu d'introduire la législation pro-pot ce mois-ci. Il s'attend à ce qu'un cadre réglementaire soit mis en place d'ici le milieu de l'année prochaine, et les LP à grande échelle obtiennent le feu vert pour la production légale. Les opérations de détail seront réglementées et contrôlées selon les provinces.
L'herbe industrielle est de mauvaise réputation. Il n'y a pas de place pour les défenseurs de tous les temps, comme les Emerys, qui sont dans leur propre monde. En dépit de la preuve que le médicament peut causer des dommages, en particulier pour les enfants et les jeunes adultes, le couple insiste sur le fait que la marijuana est un remède, une plante simple que les gens peuvent consommer comme une sorte de supplément et «anti-stress».
Dites cela aux résidents du West End bondé de Vancouver, où, pour la deuxième année consécutive, ils devront se disputer avec des vendeurs de pot et des dizaines de milliers d'amateurs qui vont obstruer une plage et un parc de quartier, où le tabagisme est interdit par la ville - Pour les célébrations "4/20", la fête annuelle du 20 avril. Jodie a aidé à organiser des événements passés et à soutenir les célébrations de cette année.
L'événement non sanctionné de l'année dernière a été si importants et si énormes agaçant les résidents que le conseiller du parti vert de la ville de Vancouver a suggéré que les futurs rassemblements de fumeurs soient transférés dans un endroit plus approprié, comme un parking d'asphalte dans False Creek voisin. Mais une majorité au conseil a décidé à la fin de mars de reporter toute décision pour une autre année, en soulevant des questions sur qui mène vraiment la danse à Vansterdam.
Jodie dit que les gens devraient juste se détendre; 4/20 est juste un jour de tracas. Et d'ailleurs, une frénésie de marijuana ne nuira à personne. Elle s'attache à sa prétention que le puissant Frankenweed d'aujourd'hui est «plus sûr que l'eau», car, après tout, «les gens peuvent mourir en buvant trop d'eau».
Marc dit les choses aussi. En 2009, il a affirmé avoir fumé de la marijuana "cinq ou six fois" avec Justin Trudeau, y compris une occasion après que le politicien a été élu au Parlement. Quatre ans plus tard, Marc a reconnu qu'il avait inventé cela et s'est excusé pour sa "mauvaise représentation".
À ce moment-là, Trudeau est devenu chef du parti libéral fédéral. Jodie, quant à elle, espérait obtenir une candidature libérale à une circonscription de Vancouver avant les élections fédérales de 2015. Le porte parole du parti a rejeté ses papiers de nomination et, bien qu'aucune explication n'ait été donnée, la raison semblait assez claire: les Emery étaient grillés.
THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson
Ils ne prétendent plus aimer les libéraux. Marc trouve maintenant une cause commune avec le candidat au leadership conservateur Maxime Bernier, considéré par certains comme le porte-drapeau libertaire de son parti. "Max est une personne très axée sur le marché, un gentleman de principes dont chaque politique est basée sur la liberté individuelle", explique-t-il.
Lorsqu'il a réaffirmé son engagement envers Bernier après son arrestation de Toronto en mars, twittant une photo de lui-même et le candidat dans une étreinte amicale, certains des fidèles de Marc ont retwitté de dégoût. À savoir: "Jésus Mark [sic], êtes-tu fou?"
Non, pas fou, dit Jodie. Il fait tout ce qu'il veut. Par chance, parfois. "Marc a des décennies d'expérience professionnelle et d'activisme derrière lui, alors il a l'habitude de tout perdre, puis de le récupérer", dit sa femme. Il a passé plus de quatre ans dans une prison américaine pour la vente de graines de cannabis par la poste, et regardez-le maintenant.
Oui, maintenant, poursuivi à nouveau, sous caution. Et voici l'ironie stupide: après la libération de Marc de la prison des États-Unis en 2014, les Emery ont dit qu'ils n'iraient pas dans les ventes illégales d'herbes. "Mais nous étions en difficulté. Nous n'avions pas d'argent, pas de propriété ", rappelle Jodie. Ils ont donc commencé leur premier dispensaire, à Vancouver, puis à un autre, puis à un tas d'autres. «L'argent, les emplois et l'activisme», dit Jodie. "Nous avons pensé: qui mérite plus que nous, de toute façon?"
Question intéressante. Quelques minutes plus tard, elle dit qu'elle «n'a pas accepté cette activité à des fins financières», ajoutant: «Je ne suis pas là pour gérer un grand empire». Alors, qui sait.
Une nouvelle graine commerciale a germé au 72, rue Georges-Lassalle. Un jeune Tarbais, Julien Arbes, vient de «semer» une boutique «stupéfiante», spécialisée dans les graines, plus particulièrement de cannabis, mais pas seulement.
Julien Arbes présente les produits qu'il vend dans sa boutique «Histoire de graines».
/Photo Rachel Barranco.
Il a ouvert son commerce en franchise sous l'enseigne Histoire de graines, qui existe déjà à Montélimar, capitale du nougat mais visiblement aussi de la graine… de cannabis. On peut ainsi y trouver des graines «de collection, d'origine française ou espagnole, à ne pas faire germer dans l'Union européenne», précise le jeune commerçant, mais aussi de multiples produits déclinés à base de chanvre : des variétés de fleurs séchées à consommer en infusion pour se relaxer, de la farine, des graines «riches en vitamines» à consommer, par exemple, avec des salades, de l'huile végétale, de la purée d'amandes, des suppositoires, du pollen, du stick à lèvres, du chewing-gum, des huiles essentielles…
Bref, tous les amoureux de la plante aux effets stupéfiants pourront trouver leur bonheur sur n'importe quelle étagère. Histoire de graines propose également produits de lait d'ânesse (baume après rasage, crème hydratante anti-âge), des semences potagères bio de la ferme de Sainte-Marthe et des crunchs à base de chocolat blanc, de riz soufflé et de thé japonais avec au choix des fruits rouges, de la noix de coco, des cacahuètes ou des graines de chanvre. Seuls les tee-shirts vendus ne sont pas fabriqués avec du chanvre. «Mais cela ne saurait tarder», assure Julien Arbes.
À l'approche de la légalisation de la marijuana récréative par le gouvernement fédéral, le producteur de marijuana médicinale Aphria veut se tailler une place dans ce marché qui vaudrait entre 5 et 8 milliards de dollars au pays, selon les estimations.
La fleur d'un plant de marijuana médicinale chez Aphria Photo : Radio-Canada/Nicolas Pham
Aphria produit de la marijuana à Leamington, dans le sud-ouest de l’Ontario, depuis deux ans et demi. L’entreprise croît de façon exponentielle et peine à répondre à la demande.
On vend ce qu’on fait pousser, mais on pourrait vendre beaucoup plus! On refuse encore des centaines de patients.
Vic Neufeld, pdg d’Aphria
D’abord passée de 2000 à 4000 mètres carrés l’an dernier, la superficie des cultures d’Aphria devrait plus que doubler d’ici quelques semaines et atteindre 10 000 mètres carrés dès qu'elle obtiendra le feu vert de Santé Canada.
Une serre de marijuana médicinale chez Aphria Photo : Radio-Canada/Nicolas Pham
Mais Aphria ne compte pas en rester là. Elle a un autre marché dans sa mire : celui de la marijuana à usage récréatif.
Il ne se produit pas suffisamment de marijuana médicinale, alors imaginez ce qu’on devra produire pour répondre à la future demande de marijuana à usage récréatif.
Vic Neufeld, pdg d’Aphria
Pour se lancer à la conquête de ce marché dès la légalisation de la marijuana récréative par le gouvernement fédéral, Aphria accélère son expansion. L’objectif : exploiter dès 2019 une superficie… de 100 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 18 terrains de football. Une production future estimée à 70 000 kilogrammes par année, pour des revenus annuels projetés de 400 millions de dollars. La compagnie passerait ainsi de 120 à près de 400 employés. Un marché prometteur L'usage de la marijuana médicinale a été légalisé 2001 au Canada, et le marché est en croissance depuis.
On comptait 25 producteurs autorisés au pays en 2015 ; il y en a maintenant 41. Et de ces 41, plus de la moitié se trouvent en Ontario.
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Le projet de loi des libéraux de Justin Trudeau pourrait être déposé dès le 10 avril. Ottawa continuerait d'octroyer les permis de production de marijuana. Les provinces, quant à elles, contrôleraient la distribution et la vente.
Le modèle d’affaires que les provinces choisiront importe peu aux entreprises comme Aphria. Même si le commerce de marijuana devait faire l’objet d’un contrôle ou d’un monopole d’agences provinciales, il devra être approvisionné en matière première. Et la demande, elle, promet d’être au rendez-vous.
Dans une étude publiée l’an dernier, la firme Deloitte estimait le marché canadien de la marijuana à usage récréatif à 600 000 kilogrammes. Pour répondre à cette demande, les entreprises canadiennes devront produire environ 35 fois plus de marijuana qu'en 2016. Deloitte estime que les ventes de marijuana récréative représenteront entre 5 et 8 milliards de dollars la première année, soit « l’équivalent du marché canadien des vins ou spiritueux ».
L’ABC d’une culture de cannabis
Cory Cacciavillani, associé chez Aphria, nous offre une visite guidée. Il a grandi dans cette serre familiale, construite par son grand-père.
Un associé chez Aphria manipule un plant de marijuana médicinale Photo : Radio-Canada
Il avoue que lorsque son père lui a annoncé qu’il avait l’intention de faire pousser de la marijuana, il a été très surpris. Cory nous explique qu'Aphria ne sème aucune graine. C’est excitant, peu de gens peuvent dire qu’ils font ce métier. Cory Cacciavillani, associé chez Aphria
Les employés prélèvent des boutures qu’ils placent dans un environnement humide et riche en fertilisants. Les boutures réagissent en développant des racines et après environ deux à trois semaines, les nouveaux plants sont transplantés en serre.
La culture de marijuana médicinale chez le producteur Aphria Photo : Radio-Canada/Vincent Wallon/Icônes : Freepik de www.flaticon.com
La serre fonctionne en rotation permanente, ce qui signifie que chaque jour des boutures sont prélevées, des plants, transplantés… et une récolte, effectuée. Pour le contrôle des espèces nuisibles et la lutte contre les ravageurs des cultures, Aphria se tourne vers la lutte biologique : l’entreprise s’approvisionne localement en insectes antagonistes, qu’elle introduit dans ses serres.
Cory Cacciavillani, associé chez Aphria:
Les '' bons '' insectes mangent les '' mauvais ''… et nous n’avons pas besoin d’utiliser de pesticides.
Le potentiel du sud de l’Ontario Le sud de l’Ontario compte la plus grande superficie de serres agricoles en Amérique du Nord : c’est l’un des endroits au pays où le climat se prête le mieux à de telles cultures, notamment en raison du nombre d'heures d’ensoleillement. Est-ce que Leamington, où se trouvent les installations d'Aphria et la plupart des serres agricoles de l’Ontario, pourrait passer de la « capitale canadienne de la tomate »… à la « capitale canadienne du cannabis »? « J’espère que non », déclare en riant Richard Séguin, directeur général de l’Association des producteurs de légumes en serre de l’Ontario.
«Il faut d’abord un changement dans la loi pour ajouter la marijuana à nos tomates et concombres. Mais on ne sait jamais.»
Richard Séguin, directeur général de l’Association des producteurs de légumes en serre de l’Ontario