Canada - Quel serait le prix d'un gramme de cannabis légal?
Par mrpolo, dans International,

Le gouvernement Trudeau prévoit d'ici juillet 2018 rendre légales la vente et la consommation de marijuana à des fins récréatives. Du lot de questions que ce projet de loi soulève, une demeure peu abordée : quel sera le prix de vente de la marijuana sur le marché légal?
 
 
 
La question du prix du cannabis tombera dans la cour des provinces, qui se verront ainsi incomber la tâche complexe de déterminer comment concurrencer le marché noir sans pour autant inciter à consommer davantage.
 

Pour l'heure, le prix moyen sur le marché illégal canadien se chiffre à 8,32 $ par gramme, selon le site Price of weed. Le Québec et la Colombie-Britannique arrivent en tête de liste du prix le plus bas, à respectivement 7,31 $ et 7,70 $.
Le bureau du directeur parlementaire du budget s'est penché sur la question du prix d'un gramme de cannabis légal et est arrivé à un chiffre bien précis.
 

« 8,40 $, ce serait le prix avec les taxes » (soit 5,94€ au cours du jour), avance Jean-Denis Fréchette, directeur parlementaire du budget. Cette somme représenterait selon lui « le prix d’équilibre » qui permettrait au gouvernement d’accaparer « la plus grande part du marché illégal ».
Ultimement, le projet de légalisation de la marijuana doit permettre d’éliminer le marché noir, a martelé à plusieurs reprises le gouvernement de Justin Trudeau.
 
L’important est d’éviter qu’un trop grand écart se creuse entre le marché légal et le marché noir, prévient Philippe Hurteau, chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques.
 


« S'il y a un trop gros écart, les gens vont continuer de s'approvisionner sur le marché noir. »



- Philippe Hurteau, chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques


 

D’autre part, si le prix fixé est trop bas, les consommateurs pourraient être incités à acheter en plus grande quantité et à consommer davantage, un facteur qu’invite à considérer le groupe de travail sur la légalisation et la réglementation du cannabis.
 
« Les taxes devraient être suffisamment élevées pour limiter la croissance de la consommation, mais suffisamment faibles pour pouvoir livrer concurrence efficacement avec le marché illicite », résume-t-il dans son rapport publié en novembre 2016.
Après la légalisation
 
De l’autre côté de la frontière, dans les états de l’Oregon et de Washington, le prix du cannabis sur le marché légal a augmenté rapidement après la légalisation en raison d’un manque de marchandise. Mais une fois les problèmes d’approvisionnement réglés, les prix ont chuté.
Or, les chances que ce scénario se produise au Canada sont minces, selon Brad Martin, chercheur chez CannStandard. « Je n’anticipe rien de cette magnitude […] parce que le marché est plus petit », explique-t-il.
 
Une étude de Canaccord Genuity prévoyait en novembre dernier que les prix resteraient stables pour une courte période après la légalisation. Santé Canada est relativement lente à approuver les licences de nouveaux producteurs, indiquent les analystes Matt Bottomley et Neil Maruoka.
Une fois que le marché légal se sera ajusté à la demande, le prix moyen par gramme tendra à lentement baisser, estiment-ils.
 
Les provinces devront aussi garder un œil sur le marché noir. La réaction des organisations criminelles est difficile à prévoir, soutient M. Hurteau. Le marché illicite pourrait répliquer en baissant à son tour ses prix, fait-il valoir.
 
D'après un reportage de Louis-Philippe Ouimet.
 
Source: huffingtonpost.ca
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Canada - Cannabis: pour en finir avec l'hypocrisie
Par mrpolo,
Le projet de loi déposé jeudi à Ottawa vise à légaliser et à réglementer le cannabis. Il vise, autrement dit, à mettre fin à notre hypocrisie collective.
 
 
 
 
 

« La marijuana a beau être illégale depuis les années 20, elle est en effet consommée par



plus de 40 % des 18-24 ans », explique François Cardinal.



PHOTO THINKSTOCK


 
 
 
On débat depuis tout près de 50 ans de la nécessité de maintenir des politiques sévères pour contrer la circulation de marijuana. Près de 50 ans pendant lesquels on a pourtant constaté l'échec de l'approche prohibitionniste, qui n'a réussi à réduire ni l'emprise du crime organisé ni sa clientèle, au contraire.
 
La marijuana a beau être illégale depuis les années 20, elle est en effet consommée par plus de 40 % des 18-24 ans. C'est la substance illicite la plus consommée au pays, à laquelle les jeunes sont exposés pour la première fois à 15 ou 16 ans, en moyenne.
La drogue est si populaire au Canada, en fait, que le taux de consommation des mineurs est le plus élevé au monde ! Au grand plaisir des groupes criminalisés...
 
Il fallait donc une nouvelle approche. Il fallait surtout un gouvernement assez courageux pour faire du cannabis une substance contrôlée et encadrée, au même titre que l'alcool et la cigarette.
Cette approche de santé publique - plutôt que pénale - ne réglera pas tous les problèmes. Elle ne fera pas disparaître le marché clandestin. Elle n'empêchera pas les jeunes de fumer. Mais elle nous permettra de mieux encadrer la vente et l'usage, d'assurer un certain « contrôle de qualité » de ce qui est fumé, de superviser la quantité de THC et de lancer d'imposantes campagnes d'éducation, bien plus que si l'on s'était contenté de décriminaliser.
 
L'hypocrisie actuelle, elle est là. Dans le fait de poursuivre des politiques d'élimination de l'offre et de la demande... en sachant que cela ne réduit en rien la consommation. Et dans le fait de laisser autant de gens consommer... sans pouvoir créer un environnement sécuritaire.
Le projet de loi est donc historique en ce qu'il normalise enfin la marijuana, sans la banaliser. Il légalise l'usage. Il fixe l'âge minimum à 18 ans (plutôt qu'à 21 ans, ce qui aurait permis de maintenir un marché noir pour les plus jeunes). Et il soumet la vente à des règles provinciales (tout en interdisant la publicité et les paquets attrayants).
 
Cela dit, il reste encore bien des questions en suspens, sur la conduite avec les facultés affaiblies, la chaîne d'approvisionnement, les seuils de THC, la promotion, etc.
Et il y a un écueil : l'appui du fédéral aux provinces et aux villes, qui semble à peu près inexistant, sinon dans l'élaboration de normes et d'orientations.
 
Or ce seront les gouvernements inférieurs qui seront pris avec le fardeau de l'implantation (distribution, prix, police, etc.). Un fardeau inévitable, mais un fardeau quand même.
Il existe donc des zones d'ombre à éclaircir au cours des prochains mois, mais pour l'essentiel, le projet de loi permet de contredire ceux qui prétendent que l'on perdra le contrôle de la consommation de cannabis l'an prochain, surtout que les exemples américains ont montré que la légalisation n'augmentait pas l'usage.
 
Soyons honnêtes, c'est aujourd'hui que la situation est hors de contrôle.
 
François Cardinal

Source: lapresse.ca
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Consommation récréative de cannabis : ce que ça a changé aux Etats-Unis
Par mrpolo,
Alors que le Canada veut rendre légale la vente de cannabis dès juillet 2018 et que la question de la légalisation de cette drogue s'invite au débat présidentiel, certains Etats américains ont passé le cap depuis deux ans. Franceinfo fait le bilan.
 


Un point de vente de cannabis, en 2016, dans l'Etat du Colorado aux Etats-Unis. Il s'agit d'un des cinq Etats où la vente de cette substance est autorisée de manière récréative. (JEFFREY ROTMAN / BIOSPHOTO)


 

Les consommateurs de cannabis vivant au Canada pourront peut-être cultiver et acheter cette drogue en toute légalité. Le gouvernement fédéral canadien a présenté, jeudi 13 avril, un projet de loi visant à légaliser l'achat, la possession et la culture de cannabis d'ici à l'été 2018. Ce texte prévoit d'autoriser les adultes à acheter du cannabis récréatif, de cultiver jusqu'à quatre plants et à posséder au maximum 30 g de marijuana dans l'espace public. Ce scénario pourrait inspirer certains candidats français à la présidentielle, où la question s'est invitée dans les débats. Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont ainsi inscrit la légalisation de la marijuana dans leurs programmes.
 
Mais la question divise. Ceux qui sont contre anticipent une hausse brutale de la consommation chez les jeunes. Ceux qui y sont favorables misent sur des rentrées d'argents conséquentes. Aux Etats-Unis, plusieurs Etats ont autorisé l'usage récréatif du cannabis, dont l'Alaska, le Colorado, l'Oregon, l'Etat de Washington et la Californie. Franceinfo vous explique comment cette mesure a changé le quotidien des Américains vivant dans ces Etats où fumer de l'herbe est devenue une pratique certes nocive, mais légale.
 
Une manne financière considérable
 
En 2016, le marché légal du cannabis a rapporté 6,7 milliards de dollars (6,3 milliards d'euros) à l'Etat américain. Dans une étude, le groupe Arc View Market Research a montré qu'il s'agissait d'une hausse de 36% par rapport à l'année précédente. Une telle somme représente le budget de fonctionnement de la justice française sur une année.
 
Au Colorado, premier Etat à se prononcer pour la légalisation en 2014, 18 000 emplois ont été crées en trois ans, selon le groupe de recherche Marijuana Policy Group. Dans ce petit Etat rural situé au centre du pays, on compte plus de points de vente de cette drogue que de Starbucks ou de McDonald's. En 2016, le Colorado rapporte que 875 millions de dollars (environ 824 millions d'euros) ont été collectés par l'Etat fédéral, grâce au cannabis à usage récréatif, et 440 millions de dollars (environ 414 millions d'euros) grâce à l'usage médical. Les taxes sur la vente sont d'environ 25 %.
 
"Des revenus insuffisants pour paver les rues de l'Etat avec de l'or", ironise le site 9News. Mais qui suffisent amplement à investir dans des domaines comme la santé ou l'éducation. L'année dernière, plus de 40 millions de dollars (37,6 millions d'euros) ont été investis dans les écoles publiques. Un an après avoir légalisé la marijuana, l'Etat disposait de tellement d'argent, qu'il a failli en redonner une partie aux contribuables.
 
Dans les autres Etats où le cannabis a été légalisé, la manne recueillie l'an dernier grâce à la vente de ces produits stupéfiants est considérable : 54 millions (50,8 millions d'euros) de dollars en trois mois dans l'Oregon et 168 millions de dollars (158 millions d'euros) en un an pour l'Etat de Washington.
 
Des craintes pour l'économie locale
 
Le tourisme basé sur la consommation récréative de drogues a lui aussi explosé au Colorado : "Pour 1 501 dollars la journée, on grimpe dans une limousine et accompagné d'une musique locale, on déguste du cannabis", explique le correspondant local de France 2. De nombreux fermiers se sont reconvertis dans le business, plutôt lucratif, de la culture de marijuana, selon le magazine Newsweek (en anglais). Dans les mois qui ont suivi la légalisation, l'Etat a délivré 600 licences pour faire pousser du cannabis à usage médical et 400 licences pour l'usage récréatif.
 
Une telle mutation laisse craindre des effets négatifs. "L'industrie du cannabis du Colorado ne suffit pas à faire marcher l'économie locale, dont les bases traditionnelles sont les ressources naturelles, l'agriculture, l'innovation et le tourisme familial", explique Newsweek un an après la légalisation. Le journal déplore que "des indications montrent que les touristes dépensent plus dans la consommation de drogue que dans les merveilles naturelles emblématiques du Colorado."
 
Des changements d'habitude de consommation contrastés
 
Voir le cannabis en vente libre, c'était le pire cauchemar du gouverneur du Colorado, John Hickenlooper. Pourtant, une fois le référendum validé, il s'est ravisé. "Cela s'est mieux passé que ce que j'avais imaginé"; explique-t-il dans un entretien au site The Cannabist. "Nous n'avons pas vu de pic de consommation chez les adolescents, ni d'augmentation brutale des habitudes de consommation des gens. Ceux qui ne prenaient pas de cannabis avant que ce soit légal n'ont pas commencé à le faire."
 
Une étude fédérale a montré que pendant les deux années qui ont suivi la légalisation de cette drogue, la consommation de cannabis a décru de 12% chez les adolescents. Les arguments avancés sont que, le marché noir s'étant tari, il est plus difficile pour une clientèle mineure de se procurer de la marijuana, rapporte qu'en 2015 la consommation était restée stable, entre 10 et 12% de fumeurs.
 
Le bilan est bien plus contrasté dans l'Etat de Washington. Après la légalisation en 2015, les chercheurs de l'université de Californie à Davis et de Columbia ont déterminé que la consommation de cannabis des 13-14 ans et des 15-16 ans aurait augmenté respectivement de 2% et 4%. La perception négative de ces jeunes par rapport au cannabis a, elle, chuté de 14 et de 16%.
 
Un dernier chiffre est plus inquiétant encore. Selon une étude américaine publiée lundi 25 juillet, le nombre d’enfants ayant accidentellement ingéré du cannabis – la plupart du temps sous forme de friandises – a augmenté de 150% au Colorado depuis 2014, année de sa légalisation pour usage récréatif.
 
L'opinion publique de plus en plus favorable
 
Le centre de recherche américain, Pew Research Center montre que 57% des Américains sont favorables à la légalisation de la marijuana sur l'ensemble du pays quand 37% y sont opposés. Chez les moins de 35 ans, c'est plus de 70% des sondés qui voient d'un bon œil une dépénalisation de la consommation. "Ce chiffre est l'aboutissment d'un grand basculement dans l'opinion publique", note le Boston Globe. Dix ans avant, c'était l'inverse. En France, selon Le Parisien (lien payant), seulement 52% des Français sont favorables à la vente de cette drogue, sous contrôle d'Etat.
 
Interrogés par le Pro-Legalization Marijuana Policy Project, les habitants du Colorado sont 47% à penser que la légalisation du cannabis a été bénéfique pour l'Etat, tandis que 39% pense qu'elle a été néfaste, explique The Cannabist.
Lors de la dernière élection présidentielle, un des candidats démocrates, Bernie Sanders, c'était même prononcé en faveur de la légalisation du cannabis au niveau fédéral. Une première dans le pays.
 
"Je trouve cela étrange que des jeunes qui fument du cannabis soient arrêtées alors que les escrocs de Wall Street échappent à toute punition", expliquait-t-il dans un tweet.
 
Licia Meysenq
franceinfo
 
Source: francetvinfo.fr
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Canada - Culture du cannabis à domicile : un commerce lucratif à venir
Par mrpolo,
La copropriétaire d'une boutique vendant des produits pour la culture hydroponique, Valérie Pouliot, voit l'annonce d'un projet de loi sur la légalisation du cannabis comme une manne verte dont pourrait profiter sous peu son commerce Québec Mix, dans le secteur de Limoilou.
 
 
 


Valérie Pouliot, copropriétaire de Québec Mix à Limoilou



Photo : Radio-Canada/Maxime Corneau


 
 
 

La jeune femme de 23 ans est copropriétaire d’une boutique à la fois d’articles de fumeurs, mais aussi de matériel hydroponique servant à la culture de plantes de toutes sortes. Et c’est exactement ce créneau qui risque d’exploser, selon la commerçante.
 
« Ça nous offre une nouvelle clientèle. Ce sera un phénomène énorme », lance-t-elle d’emblée. Elle fait référence aux citoyens qui pourraient décider de cultiver leur propre cannabis.
Le projet de loi présenté par le gouvernement Trudeau permettrait la culture d’au plus quatre plants de marijuana à domicile à des fins de consommation personnelle.
 
« Tout le monde peut devenir autosuffisant là-dedans, en plus que l’on sait que ça peut être un produit assez dispendieux, ça offre une belle possibilité aux gens. »
Actuellement, les clients de Valérie Pouliot qui achètent du matériel de culture hydroponique, que ce soit pour des activités légales ou non, craignent selon elle d’être ciblés par les policiers en fréquentant le commerce. « Les gens sont peureux de venir ici, même si tout ce qu’il y a ici est légal », explique-t-elle.
 
Elle souligne d’ailleurs que des policiers sont régulièrement stationnés près de son commerce pendant de longues heures, une surveillance qu’elle attribue aux types d’activités qu’elle mène, même si elle respecte les lois.
 
Un texte de Maxime Corneau
 
Source: ici.radio-canada.ca
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Justin Trudeau joint l'acte à la parole et va légaliser le cannabis
Par mrpolo,
Le gouvernement canadien présente ce jeudi un projet de loi visant à légaliser l'usage récréatif du cannabis d'ici à l'été 2018. Muffins au hasch et pétards pour tous? Entre petits cultivateurs, business juteux et dangers sanitaires, la réalité est plus complexe
 
 
 
 
 

(Avec la presse canadienne) C'était une promesse de campagne de Justin Trudeau dès 2013: lui élu, son gouvernement légifèrerait en faveur d'un usage récréatif du cannabis. Le moment est désormais venu: après avoir pris l'avis de nombreux experts et commissions diverses, le gouvernement s'apprête à déposer ce jeudi son projet de loi, qui pourrait être en vigueur pour le 1er juillet 2018, jour de la fête nationale. Et cela ne s'invente pas: la ministre de la Santé qui porte le projet s'appelle Jane Philpott...
 
Le père Pierre Elliott Trudeau avait été le premier chef de gouvernement occidental à lancer une commission de réflexion sur la dépénalisation du cannabis au Canada. C'était en... 1969. Juste après Woodstock, ses hippies et leurs fumettes. Déjà à l'époque, la presse relatait l'obsolescence des lois en vigueur. Mais c'est le fils Justin qui va devenir le premier chef de gouvernement occidental à légaliser la marijuana, presque 50 ans plus tard. Entretemps il y aura eu plusieurs tentatives, qui ont tourné court devant les pressions du grand voisin américain. Le Canada serait un des pays occidentaux avec la plus forte proportion de fumeurs réguliers de cannabis. Justin Trudeau lui-même a reconnu avoir fumé quelques fois, même du temps où il était député.
Cultiver, acheter, vendre du cannabis deviendra légal
 
La légalisation est bien différente de la dépénalisation. Cela signifie qu'il sera légal non seulement de cultiver et consommer du cannabis, mais également d'en acheter et d'en vendre. Plusieurs sociétés se sont déjà spécialisées dans la vente de cannabis, qui est autorisée à des fins médicales depuis 2001. Selon le site de Santé-Canada, qui propose aussi une carte pour les localiser, 42 producteurs-vendeurs ont obtenu une licence pour vendre ce cannabis médical depuis 2015, et se positionnent aujourd'hui pour profiter du futur marché «public». Qui sera très encadré: la future loi veut légaliser tout en réglementant et contrôlant l'accès à l'herbe précieuse. Le commerce sera très bureaucratique, très taxé, et très surveillé.
 







Plantation de cannabis médical de la société Tweed, dans l'Ontario. Décembre 2016 (AFP)




Tous les détails ne sont pas encore fixés, le gouvernement ne reprendra pas forcément les 80 recommandations du groupe d'experts qui a planché sur le sujet fin 2016. Les particuliers pourront-ils faire pousser jusqu'à quatre plants d'un mètre de haut et être en possession au maximum de 30 grammes de cannabis? Il est en tout cas déjà acquis que tout comme pour l'alcool, la vente sera interdite aux mineurs - la majorité variant de 18 à 19 ans selon les provinces. Une proposition jugée très insuffisante par l'Association canadienne des psychiatres, qui préconise de fixer l'âge légal de vente à 25 ans, en raison des effets de l'usage du cannabis sur le système neurologique des plus jeunes.
Acquis aussi, le durcissement des peines pour ceux qui feraient de la publicité ou de la vente auprès de mineurs, ou qui seraient surpris en train de conduire alors qu'ils ont consommé du haschich (même s'il est impossible de tester réellement . Le haschich ne devrait pas pouvoir être vendu là où on vend de l'alcool. La légalisation s'accompagnera d'une très forte campagne d'éducation dans les écoles et sur les lieux de travail. L'idée n'est pas de faire du Canada le paradis du cannabis, mais le pays où ceux qui ont l'âge d'en vouloir peuvent y avoir accès dans de bonnes conditions de sécurité.
 
Le moteur du changement: l'argent
 
Ce qui a fait bouger le Canada est une histoire de gros sous. Les chefs de police au Canada ont eux-mêmes à plusieurs reprises appelé à assouplir l'actuelle loi sur les stupéfiants, qui coûte trop cher en temps et en argent. Près de 70 000 poursuites pour possession ou consommation de cannabis ont été engagées en 2014, un vrai gaspillage des ressources au détriment de délits plus graves, selon ces responsables policiers.
 
Le gouvernement d'autre part attend beaucoup de retour sous forme de taxes de ce nouveau marché. Une légalisation du haschich fera baisser ses prix, gênera la criminalité organisée qui contrôle une grande partie du marché «gris» aujourd'hui et rapportera beaucoup à l'Etat. Les autorités estiment ainsi que 4,6 millions de personnes (sur 37,5 millions) consommeront 655 tonnes de cannabis par an et dépenseront de 4,2 à 6,2 milliards de dollars canadiens (3 à 4,2 milliards d'euros ou de francs suisses).
 

Dernier acteur intéressé par la légalisation de l'herbe - les vendeurs de cannabis médical déjà autorisés. Les perspectives pour ces professionnels en herbe sont très bonnes et l'industrie dispose d'un haut potentiel de croissance. Les fusions, acquisitions ou entrées en Bourse se sont récemment multipliées dans le secteur, remarque le quotidien Le Devoir, qui cite l'exemple de Canopy Growth: «Le groupe ontarien dont le symbole boursier à Toronto est WEED, vaut présentement près de 2 milliards. En six mois, son titre est passé de 5,50 $ à plus de 10 $.»
 



 
La légalisation du cannabis serait-elle donc une belle histoire pour tout le monde, pour l'Etat qui va gagner de l'argent sur le dos des trafiquants, pour les consommateurs qui pourront fumer en paix des produits plus sûrs, pour les producteurs et vendeurs qui vont augmenter leurs résultats? Plusieurs bémols s'imposent.
Le Canada, le pays où l'herbe n'est pas forcément plus verte
 
Car des zones d'ombre demeurent. Les producteurs reprochent ainsi déjà à l'Etat de vouloir imposer des paquets neutres, sans logo, sans slogan - ce qui ne fait pas forcément leurs affaires. Pour rendre leurs produits plus attrayants qu'au marché noir et fidéliser une clientèle, il faut pouvoir créer des marques. L'Etat refuse, a priori.
 
Ensuite des experts fiscaux mettent en garde contre la tentation de taxer trop fortement la marijuana légale, au risque de relancer là encore le marché noir. L'influent thinktank C.D. Howe Institute estime ainsi que Etat et provinces ne devraient pas essayer de capter plus de 675 millions de dollars de taxes en 2018, en se fondant sur un prix de 9 dollars le gramme.
 
Autre bémol encore, la loi va confier aux provinces un rôle important, et toutes ne sont pas sur la même position. Les normes sanitaires encadrant la production de cannabis seront a priori définies par le gouvernement fédéral, mais ce sont les provinces qui prendront en charge la mise en place des réseaux de distribution et des prix de vente du cannabis.
 
Le Québec et l’Ontario, où sont installée plus de la moitié des producteurs-vendeurs autorisés, et qui à deux abriteraient 63% des consommateurs potentiels, selon des études, ont déjà fait savoir que l'été 2018 leur paraissait une échéance trop proche, vu le nombre de problèmes à régler. Ils redoutent les dégâts sociaux et sanitaires lourds à endosser.
 







Marc Emery, autoproclamé «prince du pot» dans sa boutique illégale de Montréal, décembre 2016. (AFP)








Enfin, la loi étant annoncée depuis longtemps, des milliers de particuliers ont décidé d'anticiper sur le futur marché public et de se lancer dans la vente, d'où une certain capharnaüm. Des centaines de boutiques proposant du concentré de hasch, des plantes en pot, et des produits plus exotiques comme des space cakes, du miel ou du dentifrice au cannabis se sont ouvertes à Vancouver, Toronto ou Montréal, à la colère des producteurs médicaux légaux qui craignent la concurrence de ces nouveaux entrepreneurs qui n'ont peur de rien.
 
Un business encore illégal, ont souligné plusieurs fois les autorités, et des dizaines d'arrestations ont eu lieu. L'été dernier Cannabis Culture a créé le tollé à Montréal en ouvrant une succursale près de deux écoles primaires. Sur son site, la société hurle contre la tentative de monopolisation, d'étatisation du cannabis. Des dizaines de millions de dollars sont en jeu. «Tant que nous n'avons pas de cadre légal pour contrôler et réguler la marijuana, les lois actuelles s'appliquent» a répété Justin Trudeau.
 
Aujourd'hui, seul l'Uruguay a complètement légalisé l'usage du cannabis. Nul doute que l'exemple canadien sera étudié de près dans de nombreux pays qui s'interrogent.
 
Source: letemps.ch
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Tirage au sort 420
Par TEAM CannaWeed,
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Océan Indien - Maurice: Forum Débat du Mouvement pour « La depenalisation du gandia »
Par mrpolo,
C’était à la salle municipale de Belle-Rose le samedi 8 avril. Le public était convié à un débat, non pas sur les fleurs, mais sur le gandia. L’initiative est à mettre à l’actif du Mouvement patriotique (MP), le parti de la rose.
 


Le Mouvement patriotique a organisé un débat sur le «gandia» le samedi 8 avril 2017 à la salle municipale de Belle-Rose.


 

Alan Ganoo, Président du parti, a indiqué qu’il est fier que son mouvement politique ait pu organiser un débat sur un sujet qui divise la société mauricienne depuis longtemps et qui a été à la source des évènement tragiques qui ont mené à l’arrestation du chanteur Kaya et de la suite que tout le pays connais.
 
Modéré par Jean Claude Barbier, ce forum/débat qui avait pour thème » Un nouveau regard sur la dépénalisation du gandia? » a permis de comprendre les faits, les actions et les réactions du cannabis dans le corps humains mais aussi de découvrir des chiffres qui sont loin de la réalité pour certain bien au courant de la chose sur le terrain.
 
Parmi les orateurs : l’avocat Anupam Kandhai. Il est d’avis qu’il faut «structurer les accusations sous le Dangerous Act au sujet du cannabis». Le MP, dit-il, ne souhaite pas adopter une position tranchée s’agissant de la légalisation du cannabis.
Le Dr Taroonsing Ramkoosalsing, psychiatre, a tenu pour sa part à faire ressortir que le gandia est utilisé depuis 2 500 ans déjà. Et que le cannabis aide à soulager plusieurs malades. «J’étais contre la dépénalisation au départ, mais j’ai changé d’avis…»
 
15 % des Mauriciens consomment régulièrement du gandia, estime Nathalie Rose
Nathalie Rose, de l’ONG PILS a quant à elle abordé la question de l’impact social de la criminalisation du cannabis a Maurice. Selon elle, 15 % des Mauriciens consomment régulièrement du gandia. Et d’ajouter : «Kan enn dimounn gagne trapé, sé stigmatisation. Li pass par kaz prison ek li rétrouv li parmi bann gran kriminel.»
La travailleuse sociale a également indiqué que 86 % des personnes arrêtées sont des consommateurs de drogue.
 




 
Source: maurice-info.mu et lexpress.mu
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Canada - Légalisation du cannabis : dépôt du projet de loi jeudi
Par mrpolo,
(Ottawa) Le gouvernement de Justin Trudeau déposera ce jeudi son projet de loi sur la légalisation du cannabis, alors que plusieurs questions restent en suspens dans ce dossier.
 
 
 
 
 

Une fois le projet de loi déposé jeudi sur la légalisation du cannabis à usage récréatif,



il sera débattu en comité pendant les prochaines semaines.



Photo archives AFP


 

Selon le Globe and Mail, le projet de loi prévoit un encadrement serré de la façon dont sera mise en marché la marijuana.
 
Ottawa miserait par exemple sur des emballages neutres, dans le but de ne pas rendre le produit trop attrayant pour les jeunes acheteurs.
L'âge minimum requis pour acheter du cannabis serait fixé à 18 ou 19 ans, selon les provinces. Ottawa sera responsable d'approuver et d'encadrer les producteurs de pot, tandis que les provinces fixeront les prix et choisiront les canaux de distribution pour ce produit.
 
Une fois déposé jeudi, le projet de loi sur la légalisation du cannabis à usage récréatif sera débattu en comité pendant les prochaines semaines.
Ottawa mise sur entrée en vigueur de la loi le 1er juillet 2018, un échéancier que plusieurs observateurs ont remis en question.
 
A lire aussi: Marijuana: «Personne n'est au courant»
 
 
 

Maxime Bergeron
La Presse
 
Source: lapresse.ca
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David Peel, chanteur de rue new-yorkais et évangéliste de la marijuana, est décèdé à 74 ans
Par mrpolo,
David Peel, un ancien musicien des rues de New York, dont la chanson "I Like Marijuana" est devenue un hymne hippie dans les années 1960 et qui a collaboré avec John Lennon et Yoko Ono au début des années 70, est décédé jeudi à Manhattan. Il avait 74 ans.
 


David Peel joue dans Union Square Park en 2012. Crédit Marcus Yam pour The New York Times


 

Il est décédé suite à des complications d'une crise cardiaque, a déclaré Joff Wilson, un ami qui a joué avec le groupe de M. Peel, Lower East Side.
 
David Peel, anarchiste et évangéliste de la marijuana, a commencé à se produire dans le Washington Square Park à la fin des années 1960. Équipe d'une guitare à trois cordes avec un style vocal déchirant et d'un flux sans fin de paroles provocantes envers l'autorité sous toutes ses formes.
 
Danny Fields d' Elektra Records, qui a ensuite signé avec les Stooges et les Ramones, a entendu M. Peel et lui à signé un contract sur ce label. David Peel a été enregistré en live dans le parc avec un magnétophone, en chantant "I Like Marijuana", "Here Comes a Cop", "Up Against the Wall" et d'autres chansons sorties en 1968 sur l'album "Have a Marijuana".
 




 
"J'aime la marijuana", avec son accord heureux et insistant - "J'aime la marijuana, vous aimez la marijuana, nous aimons la marijuana aussi" - est devenu sa signature.
 
En 1971, Lennon et Yoko Ono sont sorties de leur limousine dans le parc, ont rejoint le public de David. Peel et ont commencé à chanter et à applaudir. Lennon a fait signer M. Peel chez Apple Records, le label des Beatles, et a produit son album «The Pope Smokes Dope». Lancé en 1972, l'enregistrement «pourrait bien être le premier album américain vraiment essentiel des années 1970», selon le magazine de musique Goldmine en 2000
 





David Peel avec une affiche devant la Rolls-Royce de John Lennon à New York en juin 1984. Yoko Ono a fait don de 123 objets personnels de Lennon aux enchères pour une fondation pour les enfants pauvres ou victime de la guerre. Crédit Frankie Ziths / Associated Press


 

"Nous avons aimé sa musique, son esprit et sa philosophie de la rue", a déclaré Lennon sur "The David Frost Show"avec M. Peel et Mme Ono en 1971. "C'est pourquoi nous avons décidé de faire un disque avec lui. Les gens disent: «Oh, Peel, il ne peut pas chanter et il ne peut pas jouer.» Mais David Peel est naturel, et certaines de ses mélodies sont bonnes.
 

https://www.youtube.com/watch?v=ThUkPscsUEU

 
David Peel a rapidement fait son chemin. Il a fondé le label Orange Records, et a continué à jouer dans les rues, en assumant un statut mythique au cours des années et tandis que la contre-culture s'est évanouie de la mémoire pas de la sienne. Lorsque le mouvement Occupy Wall Street est apparu en 2011, il s'est présenté au campement du parc Zuccotti, de la guitare à la main et prêt à jouer.
 
Il a écrit deux chansons pour la cause "Up Against the Wall Street" et "Mic Check, No Check" et a déclaré à un journaliste du New York Times qu'il prévoyait de continuer jusqu'à ce qu' "au jour où je mourrais et irait au paradis du rock 'N' roll. "
 
Peel - une référence à la pelure de banane, une fois soupçonnée d'induire un effet de marijuana - n'était pas son vrai nom. Il est né David Michael Rosario. Selon son F.B.I. , Il est né le 3 août 1942, à Manhattan, de parents portoricains. Son père, Angel Pérez, était un employé de restaurant sa mère, Esther Rosario, une femme au foyer.
 
Il ne laisse aucun survivant connu.
 
M. Peel a grandi à Midwood, Brooklyn, et a servi deux ans dans l'armée, stationné en Alaska.
Un autre soldat de New York l'a intéressé avec des histoires de la scène folklorique en développement à Greenwich Village, et après avoir terminé son service militaire, il s'est rendu dans le quartier. Il savait jouer de l'harmonica, et après avoir appris quelques accords de base sur la guitare, il était prêt à se lancer.
 




 
«J'ai adoré jouer de la musique et j'ai vu tous les musiciens qui se trouvaient là-bas à Washington Square Park», a-t-il déclaré au magazine Goldmine en 2000. «Je me suis impliqué et j'ai passé un bon moment avec les personnes plus âgées, jouant tous ces vieux airs, des chants de campings au calypso . Et c'est là que j'ai commencé. "
 
Le titre d'album un peu mystérieux "Have a Marijuana" fait référence à une erreur intentionnelle dans un article du Time en avril 1968 sur une grande manifestation de Hippies au Grand Central Terminal, où un policier avait placé M. Peel et demandé de chanter quelques chansons pour garder la foule bien disposée.
 
"Ils se sont déversé dans le vaste hall principal de la station Grand Central de Manhattan, 3 mille portants leurs capes, robes, plumes et perles habituelles", a écrit le magazine. "Ils ont jeté des buns chauds, des pétards et ont envoyé flotter des ballons bleu-ciel vers le plafond . Ils ont bourdonné le 'Ommm' cosmique , dansé tels un serpent sur l'air de 'Have a Marijuana', et a déployé fièrement une énorme bannière marquéeé d'un "Y" paresseux. ( en anglais hippie s'écrit Yippie )
 
David Peel a enregistré un deuxième album pour Elektra, «The American Revolution», sorti en 1970. Après s'être lié d'amitié avec Lennon et Mme Ono, il est souvent apparu avec eux lors de rassemblements et de concerts politiques.
 
Au cours de la Convention nationale républicaine de Miami en 1972, le F.B.I., sur la piste de Lennon et désireux de l'expulser, a imprimé des dépliants pour ses agents avec une description de Lennon, si il devait se présenter. Le visage de la photographie qui l'accompagnait était cependant celui de Peel, avec une bulle entourant les mots «The Pope Smokes Dope». Quelqu'un avait utilisé à tort une photo publicitaire de l'album.
 
David Peel a enregistré régulièrement. Son album "Santa Claus Rooftop Junkie", publié en 1974, a été suivi par beaucoup d'autres, dont "King of Punk" (1978), "John Lennon for President" (1980), "John Lennon Forever" (1987) et "Marijuana Noël "(2008). Avec Wayne Kramer, guitariste du groupe politiquement radical MC5, il a enregistré "1984" (1984) et "War and Anarchy" (1994).
En 1995, le groupe britannique Technohead a échantillonné "I Like Marijuana" pour "I Wanna Be a Hippy", une chanson qui a percée jusqu'au Top 10 en Europe - un nouveau territoire pour M. Peel.
 




 
Son dernier album, sorti en 2015, reflète sa vision du monde immuable. Il a été intitulé "Donner une chance au chanvre".
 
Par WILLIAM GRIMES
trad by mister polo
 
Source: nytimes.com
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Canada - La police exhorte les libéraux à ne pas rendre légale la culture du cannabis à domicile
Par mrpolo,
OTTAWA - L'Association canadienne des chefs de police exhorte le gouvernement fédéral à exclure la culture personnelle de ses plans de légalisation de la marijuana.
 

clone de marijuana dans un dispensaire de marijuana médicale
à Oakland, Californie, le 1er février 2011. (AP / Jeff Chiu)
 

Un groupe de travail sur la légalisation a recommandé de permettre aux gens de cultiver jusqu'à quatre plantes de marijuana à usage personnel, mais le président de l'association, Mario Harel, dit que l'application de telles limites peut être très difficile.
 
Harel, qui devrait témoigner jeudi devant le comité des affaires juridiques et constitutionnelles du Sénat, affirme qu'il est impossible d'assurer que ce pot ne soit pas cultivé pour le marché noir.
 
L'association affirme que les dangers des «campagnes de culture» ont longtemps été clairs et que l'utilisation de la culture de la maison rendrait impossible le contrôle des niveaux de THC, l'utilisation des pesticides et les maladies tels que la moisissure.
 
Le gouvernement devrait introduire une loi dès la semaine prochaine avant les célébrations annuelles de la «Fête des l'herbe», ou Weed Day, le 20 avril pour réglementer l'utilisation de la marijuana.
 
Le Premier ministre Justin Trudeau prévient que la marijuana restera illégale jusqu'à ce qu'un nouveau cadre soit mis en place pour protéger les jeunes et empêcher les criminels de tirer parti de la drogue.
 
Source: ctvnews.ca
 




"Donc, lorsque la police dit qu'ils ne «font pas la loi, nous l'imposons ...», ce n'est pas vrai."
aura commenté Marc Emery via les réseaux sociaux
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