Les gagnants du tirage au sort 420!
Par TEAM CannaWeed, dans CannaWeed,

Le grand gagnant est le numéro 178 nabla 1 qui remporte:
Un vaporisateur Vital par La Centrale Vapeur +Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 1 pack Guerrilla Tabs de BioTabs

2: Numéro 70 pieddeshit qui remporte une pipe "7Pipe" par Hempulsion + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 1 pack Guerrilla Tabs de BioTabs
 
3: Numéro 138 mineweed qui remporte une pipe à Dab + dabber en verre par Zazou Glass + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 1 pack Guerrilla Tabs de BioTabs
 
4: Numéro 52 Amnes13 qui remporte une pipe à tabac par Zazou Glass + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 1 pack Guerrilla Tabs de BioTabs
 
5: Numéro 40 weshgrow qui remporte un nail titane + boite silicone par Hempulsion + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 1 pack Guerrilla Tabs de BioTabs
 
6: Numéro 6 StoneTurtle qui remporte une pipe/douille céramique + boite silicone par Hempulsion + Bon d'achat "La Centrale Vapeur" 15€ + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 2 pots textile 11L Feltpot
 
7: Numéro 64 Mrxog qui remporte 2 boites de conservation Purple Pot par Hempulsion + Bon d'achat "La Centrale Vapeur" 15€ + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 2 pots textile 11L Feltpot
 
8: Numéro 166 lesuper qui remporte une boites silicone lego 6+1 par Hempulsion + Bon d'achat "La Centrale Vapeur" 15€ + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 2 pots textile 11L Feltpot
 
9: Numéro 141 LP80 qui remporte une boite silicone lego 4+1 par Hempulsion + Bon d'achat "La Centrale Vapeur" 15€ + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 2 pots textile 11L Feltpot
 
10: Numéro 71 MC G qui remporte une pipe silicone par Hempulsion + Bon d'achat "La Centrale Vapeur" 15€ + Tee-Shirt + Goodies Sensi Seeds + Tee-Shirt CannaWeed + 2 pots textile 11L Feltpot

 
Un second tirage de 10 gagnants remportent 1 Tee Shirt CannaWeed et 1 Tee Shirt Sensi Seeds:
169 Neox 146 Fredfred81 157 O'Principe 92 Michel09 200 Maik 189 Ke'One MJ 199 caarlito 37 Ayona 95 DrGrinspoon183 107 Morsmoilnoeud

 
 
 


La team remercie tous les partenaires de l'évènement


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Légalisation du cannabis au Canada: mouvement mondial ?
Par mrpolo,
Le Canada vote ce jeudi 13 avril la légalisation de l'usage et du commerce du cannabis. Une promesse de loi faite par le Premier ministre Justin Trudeau, censée permettre le contrôle de l'usage de cette drogue douce et le développement d'un marché qui pourrait atteindre des milliards de dollars. L'occasion pour TV5Monde de faire le point sur la législation du cannabis dans le monde.
 
 
 
 
 
 
 


Un plant de cannabis dans la ferme médicale deTikkun Olam près de la ville de Safed, dans le nord d'Israël. Le cannabis est illégal en Israël mais est autorisé pour le thérapeutique depuis les années 90, dans le traitement des cancers, de la douleur pour la maladie de Parkinson, les schléroses en plaque et même les syndromes post-traumatiques. (AP Photo/Dan Balilty)


 
 
 

Lors de sa campagne électorale, Justin Trudeau avait promis de légaliser le cannabis au printemps 2017, et c'est désormais chose faite avec la loi votée ce jeudi 13 avril 2017. Sa ministre de la Santé, Jane Philpott, avait expliqué en 2016 les raisons de cette légalisation : "Nous allons introduire une législation pour empêcher la marijuana de tomber entre les mains des enfants, et les profits de tomber entre les mains des criminels. (…) Bien que ce plan remette en question le status quo dans plusieurs pays, nous sommes convaincus qu’il s’agit de la meilleure façon pour protéger nos jeunes tout en renforçant la sécurité publique".
 
Depuis 2001, le Canada autorise la plantation et la vente de cannabis à usage thérapeutique, mais avec cette loi, c'est la commercialisation à vocation récréative qui arrive au pays du sirop d'érable. Des boutiques privées devraient donc voir le jour, et comme en Californie, ce commerce pourrait avoir des retombées économiques très importantes. Un rapport publié par le cabinet de consultants Deloitte à l'automne 2016 estime que la nouvelle législation pourrait déboucher sur la naissance d'une industrie de plus de 16 milliards d'euros.
 
Les limites de la possession et de l'usage récréatif de cannabis en public devraient être établies à 30 grammes par personne, les plants à domicile limités à quatre et pour une hauteur maximale d'un mètre.
Légalisation, dépénalisation et pénalisation dans le monde
 
Le Canada passe le cap de la légalisation de la commercialisation et de la consommation de cannabis, à la suite de l'Australie qui a jugé il y a peu que sa culture, sa possession et sa consommation étaient désormais légales. De même que huit Etats américains qui ont autorisé son usage récréatif, sans compter 28 autres qui autorisent son usage thérapeutique.
 
Mais qu'en est-il dans le reste du monde ? La carte des législations du cannabis sur la planète permet de mieux se faire une idée :
 
 
 




 
 
 

©TV5MONDE


 
Pour ce qui est du continent européen, là encore les législations divergent ; certains pays étant bien plus tolérants que d'autres, y compris au sein de l'Union européenne, où l'absence de législation commune est flagrante :
 
 
 




 
 
 

©TV5MONDE


 
Le cannabis est ainsi décriminalisé en Italie, au Portugal, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Autriche, alors que sa consommation reste illégale et assortie de condamnations en France, en Scandinavie et dans la plupart des pays de l'Ex-bloc soviétique.
 
Le Canada sera le premier pays du G7 à autoriser le cannabis à des fins récréatives, une légalisation qui pourrait coïncider avec le jour de la fête nationale le 1er juillet 2018 si le projet de loi était adopté.
 
La consommation de cannabis à usage récréatif à l'échelle d'un pays n'a pour l'instant été légalisée qu'en Uruguay.

 

Pascal Hérard
 
Source: tv5monde.com
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L’Europe compte un grand producteur de cannabis : l’Albanie
Par mrpolo,
La culture du cannabis pèse près de la moitié du PIB albanais ! Production de longue date dans ce pays balkanique, où elle est devenue un moyen de survie pour beaucoup d’habitants. Et une source de corruption.
 
 
 
 
 

Tirana (Albanie), reportage

À l’automne dernier, les mêmes images se sont répétées quotidiennement sur les chaînes de télévision albanaises. Alors que la récolte de cannabis battait son plein, la police partait à l’assaut de zones difficiles d’accès et mettait le feu à des milliers de plants. Animateur de ce feuilleton audiovisuel enfumé, le gouvernement social-démocrate se félicitait du succès de sa « guerre contre la drogue ». Grâce au soutien de la Guardia di Finanza italienne, environ 2,5 millions de plants ont ainsi été détruits en 2016. Mais la culture est loin d’en avoir disparu. En ce début d’année 2017, Europol et le département d’État états-unien désignent toujours l’Albanie comme le « principal pays producteur en Europe ».
 

Le cannabis a pris racine en Albanie de longue date. Sous la dictature communiste d’Enver Hoxha (1944-1985), sa culture était contrôlée par l’État. Il était même l’une des rares marchandises exportées par ce pays très isolé politiquement. La Suisse appréciait les grandes qualités de l’herbe albanaise et l’utilisait comme plante médicinale et en matière pharmaceutique. Après la chute du régime en 1991 et la décennie chaotique qui s’ensuivit, une génération de groupes criminels albanais a émergé au cours des années 2000. Selon Fabian Zhilla, spécialiste du crime organisé et fondateur de l’ONG Open Society Foundation for Albania, « ces nouveaux acteurs, membres de réseaux internationaux, ont délaissé le trafic d’armes et d’êtres humains que privilégiaient leurs prédécesseurs des années 1990 et investi dans le trafic de drogue ».
Un moyen de survie pour beaucoup d’Albanais
 
Le petit village de Lazarat, situé à quelques kilomètres seulement de la frontière grecque, s’est alors forgé une renommée internationale et gagne même le titre de « royaume européen du cannabis ». Sous la coupe des trafiquants, la commune s’est entièrement consacrée à « l’or vert », qu’une grande partie de ses 5.000 habitants cultivaient au grand jour dans les champs et les cours des maisons. Le gouvernement de droite, au pouvoir entre 2005 et 2013, fermait les yeux. Un rapport italien estimait que la production annuelle de Lazarat s’établissait à quelque 900 tonnes par an, pour un chiffre d’affaires estimé à 4,5 milliards d’euros, soit près d’un tiers du PIB albanais. Une somme astronomique pour ce petit pays, l’un des plus pauvres du continent.
 
Avec l’élection en 2013 du socialiste Edi Rama, le vent a tourné pour le village. Un an après son accession à la tête de l’État, M. Rama déclarait la « guerre aux trafiquants de drogue » et envoyait l’armée pour un assaut de cinq jours, très médiatisé. 80 tonnes de cannabis et des quantités d’armes utilisées par les trafiquants étaient saisies, une douzaine de personnes arrêtées. Parmi elles ne figurait cependant aucun « gros poisson ». De nombreux observateurs soulignèrent également le calendrier choisi pour cette spectaculaire opération policière : après trois échecs, l’Albanie obtint enfin de l’Union européenne le lancement de la procédure en vue de son intégration.





Plantation de cannabis vers Shkodër.


 
Mais la politique de M. Rama n’a pas été durablement soutenue. « La production, autrefois concentrée à Lazarat est aujourd’hui dispersée dans tout le pays et, de ce fait, totalement incontrôlable », dit Fabian Zhilla. Cultiver du cannabis s’est imposé ces dernières années comme un nouveau moyen de survie pour beaucoup d’Albanais. Dans ce pays où 45,5 % de la population vit avec moins de 5 € par jour et où l’immigration reste le seul espoir pour de nombreux jeunes, certains choisissent de se tourner vers cette activité bien plus lucrative que les bas salaires proposés par les centres d’appels ou l’hôtellerie.
 
Avec un kilo de cannabis équivalant à deux tonnes de blé, soit autour de 250 €, sa culture tente de nombreux paysans dans un pays où la population est rurale à 60 %. Comme nous le confie un policier régulièrement envoyé ces dernières années dans les montagnes du Nord, « nos actions de destruction ne dissuadent pas les cultivateurs et les petites parcelles sont même toujours plus nombreuses ».
« Difficile d’imaginer que le personnel politique ne soit pas impliqué »
 
Avec une moyenne de plus de deux cents jours de soleil par an et d’importantes ressources en eau, le pays méditerranéen offre des conditions climatiques idéales pour Cannabis sativa L., et particulièrement pour une variété néerlandaise au cycle de floraison très court. Certaines parcelles agricoles vivrières des montagnes et des cultures de légumes ou d’herbes médicinales sont converties à sa production. La législation albanaise est pourtant particulièrement ferme : la culture et le transport du cannabis sont punis de trois à quinze ans d’emprisonnement. Mais sans beaucoup d’effet.
 
Car si de nombreux policiers sont impliqués dans le trafic, notamment dans les campagnes, pour Fabian Zhilla, cette corruption de terrain en cache une autre. « Étant donné que la police est une institution très hiérarchique, il est difficile d’imaginer que le personnel politique ne soit pas impliqué. » Dans son dernier rapport sur le pays, la commission de l’UE pour l’élargissement « salue les opérations menées dernièrement contre des plantations de cannabis », mais « relève que la police et le parquet ne sont pas en mesure d’identifier les réseaux criminels responsables de la culture de drogue ».
 

Une situation que déplorent les principaux pays de la région qui pointent régulièrement le manque de volonté politique de leurs homologues albanais. Avant de répondre à la demande aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne ou en France, le cannabis, mais également l’héroïne afghane ou la cocaïne, entre en UE essentiellement par l’Italie et par la Grèce voisines. Les moyens de transport utilisés vont du dos d’âne au jet privé en passant par les petites vedettes rapides.




Destruction de plantations de cannabis vers Shkodër.


 
À la fin de l’année dernière, le cas de Kelmend Balili a échaudé Athènes. Celui que les médias surnomment le « Pablo Escobar des Balkans » était accusé par la justice grecque d’organiser l’exportation de drogues vers leur pays. Directeur des transports de la circonscription de Sarandë de 2014 à mai 2016, non loin de la frontière hellène, il aurait bénéficié des liens de sa famille avec certaines personnalités politiques. Alors que la justice albanaise a mis près de sept mois avant de répondre au mandat d’arrêt grec, Kelmend Balili reste introuvable.
 
Plus récemment, un ancien directeur de la police antidrogue albanaise obtenait l’asile politique en Suisse. Visé par une demande d’extradition du gouvernement albanais, il assure que ses enquêtes en sont la cause puisqu’elles l’auraient mené à des proches du ministre de l’Intérieur, Saimir Tahiri, principal fer de la lance de la lutte contre le trafic de drogue, et qui a été récemment limogé.
La « Colombie de l’Europe »
 
Ces liens entre groupes criminels et autorités politiques ainsi que les sommes colossales générées par le trafic inquiètent. À quelques semaines des élections nationales prévues en juin, le Parti démocrate d’Albanie, le principal parti d’opposition, menace de ne pas y prendre part et boycotte depuis bientôt deux mois le travail parlementaire. Dénonçant « la corruption d’un gouvernement qui a transformé l’Albanie en Colombie de l’Europe », il réclame la « formation d’un gouvernement technique afin de garantir la transparence des élections ».





Les cargaisons de cannabis jetées à la mer par les trafiquants lors de leur interpellation se retrouvent sur les plages du pays.


 
L’importance de l’argent du cannabis fait consensus chez les diplomates étrangers et les commentateurs politiques albanais. Pour Fabian Xhilla, « on est aujourd’hui proche d’un montant équivalent à la moitié du PIB du pays. Les groupes impliqués ont acquis un important pouvoir financier et massivement investi dans l’économie et la politique ».
 
Alors que les débats sont focalisés sur l’aspect politique et répressif de la question, le député et homme d’affaires Koço Kokedhima parait isolé dans le paysage médiatique albanais. Depuis des années, il est le seul à plaider pour une légalisation du cannabis et cite les milliers d’emplois créés dans plusieurs États des États-Unis par la production de cannabis à des fins pharmaceutiques et récréationnelles. Alors que la consommation albanaise intérieure est anecdotique, il vante les « qualités reconnues du cannabis albanais » et se veut pragmatique face à un marché évalué à « plusieurs milliards d’euros ».
 
Jérôme André (Reporterre)
 
Source: reporterre.net
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Des bongs et des femmes : à la rencontre des « Ganja Girls » d'Instagram
Par mrpolo,
Dans le monde étrange des mannequins qui se font payer pour poser dans des baignoires remplies de pochons de weed.
 
 
 

Photo via
@blazedbaddies sur Instagram

 

Si vous cherchez le hashtag #ganjagirls sur Instagram, vous allez vous retrouver avec plus d'un million de photos de femmes qui prennent des poses provocatrices avec de la weed. Ces photos vous offrent toute une gamme de bon goût, des photos de nu (avec quelques feuilles de marijuana bien placées) aux vidéos d'aquariums, en passant par les tutoriels de roulage de joints sur fond de musique électro.
 
Certaines mannequins font la promotion de leur propre herbe et produits dérivés, comme des bongs en verre ou des petits plats préparés au cannabis, tandis que d'autres s'enfument simplement en se la jouant aguichante et charmeuse. Personnellement, je n'ai jamais trouvé la weed très sexy. Je connais ses effets sur la libido, qu'elle est censée augmenter, mais je ne m'attends pas à trouver des sacs littéralement remplis de beuh dans un photoshoot glamour. Du coup, j'ai contacté certaines de ces « ganja girls » d'Instagram pour en savoir plus sur ce monde étrange (et potentiellement érotique).
 






Sarah Jain. Photos via Instagram


 
Sarah Jain, 33 ans, San Francisco, Californie
@sarahjain420
33,8K followers
 
VICE : Quand as-tu commencé à fumer de l'herbe ?
Sarah Jain : Alors là, aucune idée … Probablement dès ma naissance ! Ma mère m'a raconté qu'à plusieurs reprises, elle avait surpris mon père et ses potes en train de me passer des joints quand j'étais très très jeune. Mais je crois que j'ai commencé à fumer régulièrement vers mes 11 ans.
 
Wow.
Mon père refusait d'admettre qu'il fumait, du coup, je lui piquais les 3/4 de sa réserve d'herbe : il ne pouvait pas être en colère car il ne voulait pas avouer que c'était la sienne ! Quand j'étais petite, ils ont passé leur temps à inventer des méthodes très créatives pour me punir. Puis, plus tard, mon père s'est excusé et on a commencé à fumer ensemble.
 
Comment t'es-tu lancée dans cette carrière de mannequin assez particulière ?
Ça a commencé il y a 10 ans, environ. J'étais mariée, je vivais dans cet État pourri qu'est le Texas. Il n'y avait pas encore Instagram à l'époque, mais il y avait MySpace. J'ai créé un portfolio sur MySpace où je faisais l'apologie de la weed. À l'époque, la crise économique pointait le bout de son nez et c'était la merde : j'ai perdu mon job. J'ai commencé à passer des castings pour être mannequin – je voulais mêler ma passion pour le mannequinat et la weed, mais ça ne se faisait pas trop à l'époque. J'ai eu mes premiers contrats, j'ai déménagé à Los Angeles, et j'ai eu beaucoup de chance. J'ai commencé à faire des shootings érotiques : je n'ai jamais fait du porno, juste des trucs en rapport avec le fétichisme. À chaque shooting, j'apportais ma weed et je leur demandais de me prendre en photo en train de fumer. Et bien entendu, comme on était en Californie, tout le monde a kiffé. Maintenant, les shootings en rapport avec le cannabis constituent la moitié de mes revenus.
 

 
À ton avis, qu'est-ce qui plaît aux gens dans ce mélange femmes-herbe ?
Je pense que c'est la beauté, tout simplement. Ce sont des choses que les gens aiment, des choses qui les rendent heureux. Les gens aiment bien se représenter leur propre paradis, leur propre utopie, et si certains aiment la weed et d'autres les femmes, ces photos font la part belle aux deux.
 
Est-ce que ça t'arrive de recevoir des messages flippants de certains mecs ?
Je reçois énormément de commentaires bizarres, il faut apprendre à les gérer. Parfois, certains mecs vont m'envoyer en message privé : « Balance des photos de toi à poil ! » ; quand ça m'arrive, je cherche sur Google des images de bites ensanglantées et je leur envoie ça en réponse, à chaque fois. Il faut combattre le feu par le feu, sinon ils ne comprennent pas.
 
Est-ce qu'on t'offre de la weed ?
Oui, de l'herbe et du cannabis. Parfois, on me reconnaît dans la rue et on m'offre un joint. Mais j'essaye quand même de payer pour les trucs qu'on veut m'offrir, surtout si l'entreprise qui me l'offre est cool ou fait des bons produits ; malgré tout, j'ai des super promotions. Je ne m'attends pas à ce qu'on m'offre tout gratuitement car je ne travaille pas gratuitement, et je ne m'attends pas à ce que les autres le fassent pour moi.
 






Clara Barber. Photos via Instagram


 
Clara Barber, 27 ans, Grand Junction, Colorado
@qeenbee66
10.9K followers
 
VICE : Il veut dire quoi ton pseudo ?
Clara Barber : J'étais apicultrice avant, c'est de là que m'est venue l'idée de la « queen bee » [reine des abeilles]. Pour moi, c'est une métaphore, un état d'esprit qui encourage les femmes à s'émanciper. Le 19 mai, j'ai posté ma première photo sur Instagram et j'ai commencé à me sentir bien ; je me suis dit que ce sentiment pourrait aider d'autres femmes, car je n'avais personnellement jamais pensé devenir mannequin avant. C'est absolument génial de pouvoir mettre en valeur des trucs que j'ai toujours adoré, comme le cannabis ou de magnifiques accessoires en verre que quelqu'un a pris le temps de souffler. C'est un super job, et je voulais sentir un lien personnel entre mon travail et moi-même : c'est de là qu'est venue cette idée de « reine des abeilles » et d'émancipation.
 
Quel message cherches-tu à faire passer ?
Presque tous les jours, je fais une session en direct où je fume, je finis défoncée et je me moque de moi-même en rigolant. Je parle à des gens tous les jours. Je me fous de savoir combien de followers j'amasse. En tant qu'autoentrepreneuse et en tant que femme, on peut très rapidement essayer de vous coller des étiquettes, et je ne voulais pas que cela m'arrive. Il y a tellement de clichés sur les fumeurs de joints... Personnellement, je fume des joints, je suis maman, j'ai deux enfants de cinq ans, je gère mon propre commerce, je suis fiancée, j'ai une vie en dehors du cannabis et pourtant je fume de la weed tous les jours.
 
Combien de joints fumes-tu par jour ?
Le matin, je me réveille et je prépare le repas des enfants, après je vais dans mon bureau et je fume une pipe, je regarde mes mails et parfois je fume un joint ou un blunt en plus : ça dépend de mon humeur. Je prends du cannabis thérapeutique, je fume pour calmer mes problèmes d'anxiété et mes problèmes de dos (j'ai eu une scoliose et un accident de voiture).
 
Quelles photos ont le plus de likes ?
Malheureusement, je me suis rendu compte que c'étaient les photos où j'étais le plus dénudée ; mais tout le monde en fait des comme ça, alors qu'est ce que j'essaye de prouver ? Que je suis comme tout le monde parce que j'ai besoin d'attention ? J'aime bien me sentir sexy, j'aime me la jouer un peu allumeuse, mais je refuse de me sexualiser complètement. Sur mon compte Instagram, j'essaye de faire un mélange à peu près égal entre Clara la fille rigolote et loin d'être parfaite, et Clara la fille sexy. Je veux être prise au sérieux.
 






Courtney Weis. Photos via Instagram


 
Courtney Weis, 21 ans, Pueblo, Colorado
@misscannabiscourtney
25.5K followers
 
VICE : Comment t'es-tu lancée dans ce milieu ?
Courtney Weis : Je vivais dans le Wisconsin (c'est là où je suis née et où j'ai grandi), et je voulais prendre des photos de ma weed, ou de mes produits, ou de moi en train de fumer ; le problème, c'est que comme le cannabis est illégal dans le Wisconsin, les gens s'en foutaient complètement. Du coup, j'ai créé un compte Instagram privé pour y poster mes photos de drogue. Ça m'a saoulé au bout d'un moment et je l'ai fermé. Puis j'ai déménagé à Washington et je l'ai rouvert ; après, j'ai encore déménagé dans le Colorado et là, j'ai commencé à avoir beaucoup plus de visiteurs.
 
Pourquoi tu fais ça ?
En gros, je veux montrer aux gens qu'ils ont tort. Je veux que les gens reconnaissent les bienfaits thérapeutiques du cannabis. On ne devrait pas priver les gens d'un traitement en fonction de l'État dans lequel ils habitent, surtout lorsque ce traitement est si bénéfique [le cannabis est encore interdit dans 20 des 50 états américains]. Je veux aussi casser les clichés sur les fumeurs de joints : tous des losers paresseux, tu parles … Et je veux faire tout ça de manière professionnelle et classe. J'ai commencé à poster des photos de manière régulière et au bout d'un moment les gens m'ont demandé s'ils pouvaient m'envoyer du matos. Maintenant, six mois plus tard, j'en suis à 25 000 followers.
 

 
Quelle est ton expérience personnelle avec le cannabis ?
Il y a trois ans, j'ai eu un accident de voiture ultra flippant. Avec des potes, on allait en Floride pour le Spring Break. J'ai été éjectée de la voiture et j'ai atterri au milieu de la route. Il a fallu m'emmener à l'hôpital en hélicoptère : j'y ai passé 18 jours. Les 14 premiers jours, je suis restée au lit sans bouger. J'avais des vertèbres fracturées et des broches dans la colonne. À l'époque, je ne fumais pas encore de weed, et c'est des amis qui m'ont dit que ça me ferait du bien, que ça atténuerait la douleur, et ça a marché. Un jour, j'ai fumé un joint et je n'ai plus du tout senti mon dos, j'étais épatée. Ils me donnaient plein de trucs à l'hôpital, de la morphine, de l'oxycodone, des pilules en tout genre ; seul le cannabis a marché.
 
J'ai remarqué que tes photos étaient plus recherchées que celles des autres comptes Instagram.
C'est parce que je suis photographe, du coup je suis à la fois devant et derrière l'objectif. J'aime bien prendre la nature en photo. Avec mon copain, on est partis pour six mois l'année dernière, on a visité 25 des 50 États du pays, on a fait pas mal de photos. Je me sens connectée à Mère Nature.
 
Quelle photo a été la plus likée ?
J'étais à la montagne, à un endroit qui s'appelle Royal George. C'était magnifique. Je fumais un joint roulé dans une feuille Shine (cette société qui fait du papier à rouler en or 24 carats), du coup c'était la grande classe. J'étais dans une zone vraiment magnifique. Mon pull tombait un peu sur l'épaule, c'était sexy sans être provocateur. J'aime bien être sexy et tout ça, mais je refuse de me mettre à poil devant le monde entier. Mais ouais, je crois que ça a été une des photos les plus appréciées, elle a dans les 1 600 likes.
 




 
Makena Pederson, 18 ans, Maui, Hawaï
@ganjjagoddesss
2.7K followers
 
VICE : Pourquoi ce pseudo ?
Makena Pederson : Un de mes potes disait que je prenais des taffes de déesse quand je fumais, du coup j'ai décidé de m'appeler ganjjagoddess (« déesse de la ganja ») sur Instagram.
 
Comment en es-tu venue à cette forme de mannequinat particulière, qui mélange photos de femmes et photos de drogue ?
Mon père est photographe, et il me prenait tout le temps en photo. Quand j'ai commencé à fumer, j'ai continué à me prendre en photo parce que ça me paraissait normal, j'avais passé quasiment toute ma vie devant un objectif. J'ai juste décidé de rajouter un petit quelque chose à mes photos, pour les rendre uniques.
 

 
Est-ce que tu penses que fumer de la weed, c'est sexy ?
Je pense pas que le fait de fumer soit sexy. Pour moi, ce qui est sexy c'est d'avoir la confiance en soi nécessaire pour faire ce que l'on aime, même s'il s'agit juste de fumer de la beuh !
 
Tu es assez jeune, tu n'as pas peur qu'on te colle une étiquette de camée qui te suivra toute ta vie ?
Je suis très jeune, c'est vrai, mais je n'ai pas peur des étiquettes. Ma mère m'a toujours dit qu'il fallait que je sois fière de qui je suis et de ce que je fais, et c'est ce que je suis aujourd'hui.
 
Retrouvez Manisha Krishnan sur Twitter
 
 
 

Source: vice.com
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Canada - Pas de «cabanes à pot» dans les réserves autochtones
Par mrpolo,
Marijuana: Qui imposera sa loi? Ottawa, Québec ou les conseils de bande?
 


Photo: Jack Guez Agence France-Presse Au lendemain du dévoilement de son projet de loi visant à légaliser la marijuana, le gouvernement fédéral s’interroge sur l’application de la nouvelle législation dans les communautés autochtones du Canada.


 
Le gouvernement fédéral ignore toujours quelles lois s’appliqueront dans les réserves autochtones quand la marijuana sera légalisée, a constaté Le Devoir. Dans le flou, une certitude ressort cependant : Ottawa cherche à éviter que les « cabanes à tabac » se transforment en baraques à cannabis.
 
Au lendemain du dévoilement de son projet de loi visant à légaliser la marijuana, le gouvernement fédéral s’interroge ainsi toujours sur l’application de la nouvelle législation dans les communautés autochtones du Canada, où les compétences provinciales et fédérales cohabitent avec celles relevant des conseils de bande.
 
Jeudi dernier, le gouvernement Trudeau a présenté le projet de loi qui doit rendre la marijuana légale au pays en juillet 2018. La distribution, le respect des paramètres de la loi et le contrôle des lieux de vente seront, en outre, des responsabilités relevant des provinces.
 
Au Québec, certaines lois — celles émanant du Code civil ou du Code de la sécurité routière, par exemple — s’appliquent dans les communautés autochtones. D’autres relèvent des conseils de bande, qui peuvent par exemple interdire la vente d’alcool dans leur communauté. D’autres lois sont de compétence fédérale.
 
Quand la marijuana sera légale, quelles lois s’appliqueront donc sur les terres de compétence fédérale que sont les réserves autochtones ? Tant à Québec qu’à Ottawa, les porte-parole des ministres concernés par le dossier se renvoient la balle depuis l’annonce d’Ottawa.
 
L’unique réponse fournie au Devoir est venue de David Taylor, porte-parole au ministère canadien de la Justice. « Le gouvernement du Canada s’est engagé à travailler en étroite collaboration avec les peuples autochtones, de sorte que les besoins spécifiques des nombreuses et variées communautés autochtones du Canada soient satisfaits tout au long de la mise en oeuvre de la Loi sur le cannabis proposée », a-t-il écrit dans un courriel.
 
Divergences
 
Mode de distribution, modèle de vente, âge légal de consommation : il y a là autant d’éléments qui pourraient différer d’une province à l’autre. Dans les réserves, les lois concernant la marijuana pourraient-elles être carrément uniques ? Là-dessus, les chefs et les experts ne s’entendent pas.
 



 
« Ce n’est pas encore clair, reconnaît le directeur général du Conseil des Abénakis de Wôlinak, Dave Bernard, en ce qui concerne la loi qui s’appliquera. C’est assez nébuleux, on ne sait pas trop ce qui va arriver. » Autre point de vue : « Ce sera nécessairement, absolument la loi fédérale qui va s’appliquer, parce que c’est une terre fédérale », assure le grand chef de Wendake, Konrad Sioui.
 
Le professeur de l’Université d’Ottawa spécialisé en questions autochtones Sébastien Grammond apporte un éclairage différent. « Les lois provinciales s’appliquent aux réserves autochtones, sauf si elles touchent au coeur de la compétence fédérale sur les autochtones », a-t-il rappelé, se référant à une provision de la Loi constitutionnelle de 1867. « Je pense que la norme provinciale s’appliquerait », a aussi répondu Jean Leclair. Il a rappelé qu’une loi provinciale demeure constitutionnelle si elle correspond à l’objectif poursuivi par la loi fédérale et si elle n’est pas moins sévère que celle-ci. C’est ce qui explique, par exemple, que les provinces puissent augmenter l’âge légal de consommation de la marijuana, fixé à 18 ans par Ottawa, mais pas le réduire.
 
À Ottawa comme à Québec, personne parmi les porte-parole des élus n’a été en mesure de répondre à la question.
 
Comme tous les autres chefs auxquels Le Devoir a parlé, ni Konrad Sioui, ni Dave Bernard, ni le chef de la communauté algonquine de Kitigan Zibi, Jean-Guy Whiteduck, n’ont été consultés par le gouvernement fédéral avant que le projet de loi légalisant la marijuana ne soit annoncé. Pas plus qu’ils n’ont été avisés d’une rencontre à venir avec les représentants des gouvernements provinciaux ou fédéral. « Pas [de consultation] à notre niveau, ni [au niveau] des communautés, à ce que je sache », a aussi affirmé le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard.
 



 
Pourtant, l’une des ministres qui pilotent le dossier de la légalisation de la marijuana à Ottawa, Jody Wilson-Raybould, est elle-même autochtone. Et elle fait partie d’un gouvernement qui s’est engagé à établir des relations respectant les traités conclus avec les peuples autochtones ; des relations dites « de nation à nation ».
 
Alors, « comment peut-on parler de relations de nation à nation si on donne tout ça aux provinces et qu’on dit aux autochtones “On vous a oublié” ? » demande le professeur Sébastien Grammond. Selon lui, cet « oubli » pourrait constituer un levier de négociation politique pour les communautés autochtones, en plus d’ouvrir la porte à des négociations à la pièce.
 
Ottawa
 
Si la situation est entourée de flou à l’heure actuelle, des sources gouvernementales à Ottawa soutiennent néanmoins que, une fois la marijuana légalisée, il n’est pas question qu’il arrive « la même chose qu’avec le tabac » dans les réserves.
 
Mais les questions sont nombreuses. « Comment ça va fonctionner pour la taxe sur la marijuana ? On ne veut pas qu’il arrive la même chose qu’avec le tabac », indique une source au ministère des Affaires autochtones. « Il va falloir impliquer les autochtones dès le départ sur la question de la production pour éviter qu’il arrive la même chose qu’avec le tabac », ajoute une autre source, du bureau du premier ministre celle-là.
 



 
Au Canada, « on ne peut obtenir l’exemption de taxes que si on est un Indien inscrit qui achète du tabac dans une réserve », rappelle toutefois l’expert en droit autochtone de l’Université de Montréal Jean Leclair.
 
N’empêche que la contrebande a fait son nid et que dans certaines communautés les « smoke shacks » se sont multipliés. Parce qu’ils se considèrent comme souverains sur leurs territoires, ou simplement par appât du gain — et avec la complicité du crime organisé —, des autochtones vendent des cigarettes sur le marché noir à des allocthones, sans prélever de taxes. La manœuvre ferait perdre des milliards de dollars par année à Ottawa.
 
Application difficile
 
Sur le terrain, le mauvais exemple de la contrebande de cigarettes fait craindre le pire. Jean-Guy Whiteduck s’inquiète déjà pour les sept policiers qui devront appliquer la nouvelle loi dans sa communauté de 3300 résidents. « Ils [les services de police et le gouvernement canadien] n’ont même pas été capables de s’attaquer au problème des cigarettes. Alors, imaginez la marijuana ! » a-t-il lancé quand Le Devoir l’a questionné sur la légalisation de la marijuana. « Comment vont-ils surveiller ? S’assurer qu’on leur rend des comptes ? » a-t-il encore demandé.
 
Comme lui, Konrad Sioui est rébarbatif à l’arrivée de la marijuana dans sa communauté. « La décision de la nation, ici, c’est qu’on ne veut pas être distributeur ni producteur. Si des Hurons-Wendat veulent s’acheter de la marijuana, il va falloir qu’ils sortent pour le faire. En tout cas, ce sera comme ça sous ma gouverne », a dit le chef Sioui.
 
Dave Bernard s’est dit du même avis. « On est plus ou moins d’accord avec la production du cannabis. Le moins possible, de notre côté », a-t-il résumé.
 
Avec Hélène Buzzetti
Marie-Michèle Sioui - Correspondante parlementaire à Québec
 
Source: ledevoir.com
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La Société de l'Assurance Automobile du Québec (SAAQ) lance une campagne contre le cannabis au volant
Par mrpolo,
QUÉBEC – Moins d’une semaine après le dépôt du projet de loi fédéral sur la légalisation du cannabis, la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a lancé mardi une campagne de sensibilisation sur les effets de la marijuana au volant.
 




 
La campagne met en garde contre les effets du cannabis concernant les délais de réaction lors de la conduite automobile. Elle s’adresse aux conducteurs âgés de 18 à 44 ans, mais en mettant l’accent sur les 18-24 ans. Vous pouvez voir la vidéo de la campagne ci-dessous.
 
«Il ne fait aucun doute que le cannabis produit des effets qui nuisent à la capacité de conduire. Il est donc important, pour le gouvernement du Québec, de s'assurer que le réseau routier est sécuritaire pour l'ensemble des usagers», a expliqué le ministre des Transports, Laurent Lessard, par communiqué.
«Nous souhaitons ainsi améliorer le bilan routier en conscientisant les conducteurs quant aux dangers de la conduite sous l'influence de la drogue», a-t-il ajouté.
 
L’impact de la marijuana sur la conduite automobile est déjà bien étayé par les statistiques. En effet, 18 % des conducteurs qui sont morts sur les routes du Québec, entre 2011 et 2015, avaient du cannabis dans le sang. Et 30 % d'entre eux étaient âgés de 16 à 24 ans.
De plus, selon un sondage réalisé en 2016, 25 % des conducteurs qui ont pris de la drogue dans la dernière année ont affirmé avoir conduit un véhicule après avoir consommé, signe que les impacts sur la conduite sont peut-être sous-estimés par les automobilistes.
 
La conduite avec capacités affaiblies par la drogue est une infraction criminelle. Comme pour l'alcool au volant, les sanctions sont sévères et peuvent inclure une amende, la perte du permis de conduire et l'emprisonnement, a précisé la SAAQ.
Cette campagne de sensibilisation, qui se déroule jusqu’au 14 mai, se déploiera principalement à la télévision ainsi que sur différents médias numériques comme Facebook, YouTube ou Spotify.
 
Source: journaldequebec.com
 




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Canada - Il obtient du cannabis médical après deux ans d’attente
Par mrpolo,
Atteint de dystrophie musculaire et souffrant de douleurs chroni­ques, Jonathan Marchand, qui est contraint de vivre en CHSLD, a finalement obtenu son traitement au cannabis médical après deux ans d’attente.
 


Photo Didier Debusschère - Après avoir essayé des dizaines de médicaments, Jonathan Marchand demandait à pouvoir être traité avec du cannabis médical depuis deux ans, pour avoir une meilleure qualité de vie


 

«C’est surprenant comment ça agit, je ne pensais pas que ça aiderait autant que ça», affirmait l’homme de 40 ans, qui a obtenu il y a deux semaines sa première dose de 0,25 ml d’huile de cannabis après que son histoire eut été rendue publique par le Journal, en mars dernier.
 
Au cours des trois premiers jours, Jonathan Marchand recevait une dose par jour, puis deux. Il se rendra à trois au cours des prochains jours, selon ses besoins et les recommandations de son médecin. Étant donné sa condition, les préposés du CHSLD de Sainte-Anne-de-Beaupré où il demeure ont été autorisés à lui administrer directement par son tube de gavage.
 
«La première fois, j’ai senti l’effet après environ 30 à 45 minutes, mais je me suis habitué rapidement», dit-il, en indiquant que les premières doses liées au protocole établi par le Collège des médecins ne sont pas encore qualifiées de «thérapeutiques».
 
Meilleur sommeil
«Je dors plus profondément et ça parait sur ma qualité de sommeil, ça faisait au moins six ans que ça ne m’était pas arrivé!», indique celui qui était à bout de ressources, après avoir essayé plusieurs opiacés et anxiolytiques pour apaiser ses douleurs chroniques.
 
«Il y a une bonne différence avec les médicaments que je prenais avant et qui me rendaient zombie une bonne partie de la journée», a affirmé M. Marchand, qui peut aujourd’hui jouir d’une meilleure qualité de vie.
 
Un pionnier
Selon M. Marchand, il devient maintenant un pionnier en la matière, puisqu’il serait le premier à obtenir du cannabis en CHSLD au sein du CIUSS de la Capitale-Nationale. «Ma pharmacienne m’a dit qu’il n’y avait pas d’autres cas», a-t-il indiqué. Une information qui n’a toutefois pu être confirmée par le CIUSS.
 
Jonathan Marchand en avait fait la demande près d’un an avant la publication par le CIUSS d’une «circulaire» visant à baliser «l’organisation des services entourant l’accès à la marijuana à des fins médicales pour les personnes hospitalisées ou hébergées».
 
Son traitement:
forme: huile
Provenance : Ontario
Équivalence : 40ml = 5 grammes de marijuana séchée
Dose de départ : 0,25 ml
Huile utilisée : huile de coco
Taux de THC : 10mg/ml
 

 
Elisa Cloutier
 
Source: journaldemontreal.com
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Canada - Faire pousser de la marijuana : les propriétaires veulent décider pour leurs locataires
Par mrpolo,
Un groupe représentant des propriétaires manitobains se joint au débat sur la légalisation de la marijuana récréative demandant au gouvernement fédéral de modifier la section de son projet de loi qui prévoit que les Canadiens puissent faire pousser jusqu'à quatre plants de marijuana par foyer.
 
 
 

Des feuilles de cannabis Photo : Associated Press


 
 
 

Selon l’Association professionnelle des gestionnaires immobiliers, qui représente une centaine de propriétaires au Manitoba, les inquiétudes grandissent concernant le projet de loi sur la légalisation qui a été déposé la semaine dernière.
« Le gouvernement ne prend pas en compte le fait que nous possédons ces logements qui valent des centaines de milliers de dollars », commente Avrom Charach, porte-parole de l’association. Il aimerait qu’Ottawa indique si les propriétaires auront droit d’interdire à leurs locataires de faire pousser du cannabis chez eux.
 
Actuellement, les propriétaires n’ont que très peu de recours si un locataire fait pousser de la marijuana médicale, ce dernier n’étant pas obligé de le déclarer.
Avrom Charach, lui-même propriétaire, affirme qu’il reçoit déjà des plaintes de locataires gênés par l’odeur de marijuana qui se dégage du logement de leurs voisins. « Pour une plainte pour cigarette, je reçois cinq plaintes pour marijuana », assure-t-il.
 
La Fédération canadienne des associations de propriétaires immobiliers appelle le gouvernement à interdire de faire pousser du cannabis dans les appartements, les condominiums et les co-op.
Selon Avrom Charach, faire pousser de la marijuana peut créer des dommages dans les logements notamment à cause de la moisissure des plants et de la chaleur qui doit être maintenant dans la pièce.
 
Le texte de loi doit encore passer à la Chambre des communes et au Sénat. Ottawa espère qu’il entrera en vigueur pour le 1er juillet 2018.
 
Source: ici.radio-canada.ca
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Cannabis : les premières leçons de la légalisation aux Etats-Unis
Par mrpolo,
Alors que le Canada va légaliser le cannabis, huit Etats américains ont déjà légalisé sa consommation, générant de nouvelles retombées économiques.


 


Huit Etats américains (Colorado, Etat de Washington, Oregon, Californie, Nevada, Massachusetts, Maine,



Alaska, ainsi que Washington D. C.) ont légalisé la consommation de marijuana.

- Lars Hagberg/AFP 




Fidèle à ses promesses de campagne, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a présenté mi-avril un projet de loi visant à légaliser l'usage récréatif de la marijuana. Un seul pays au monde avait osé sauter le pas jusqu'alors : l'Uruguay. Aux Etats-Unis, le cannabis est prohibé mais les 50 Etats du pays ont le pouvoir d'outrepasser la loi nationale et de légaliser sa consommation. C'est ce qu'ont déjà fait huit d'entre eux : le Colorado, l'Etat de Washington, l'Oregon, la Californie, le Nevada, le Massachusetts, le Maine, l'Alaska, auxquels s'ajoute la capitale du pays, Washington D. C.



Dans le Colorado - le premier Etat à avoir ouvert la voie -, les retours d'expérience sont loin des scénarios alarmistes que faisaient circuler les détracteurs de la loi à l'époque de son adoption, en 2012. La part des consommateurs parmi les collégiens et lycéens n'a augmenté que d'un petit point de pourcentage et reste inférieure à la moyenne nationale (21,2 %, contre 21,7 %), selon un sondage mené récemment par les autorités locales. La consommation semble avoir plus augmenté chez les adultes : ceux de 18 à 25 ans seraient désormais 31 % à consommer du cannabis, contre 27 % avant l'adoption de la loi. Chez les plus de 26 ans, la part des consommateurs serait passée de 7,5 % à 12,5 %. Impossible toutefois de dire si les habitudes ont réellement changé ou si la légalisation encourage les habitants du Colorado à davantage dire la vérité.
 
Conséquences inattendues



La légalisation a en tout cas permis l'émergence d'une vraie industrie. Le cannabis a généré 1,3 milliard de revenus dans le Colorado l'an dernier. Le gouvernement local en a tiré 200 millions de recettes fiscales, allouées depuis à plusieurs causes d'intérêt général (éducation, santé, etc...).



Le cannabis draine aussi une nouvelle catégorie de touristes. Les hôtels du Colorado, qui voient défiler les skieurs et amateurs de nature depuis des décennies, se retrouvent ainsi assaillis par une nouvelle population, plus jeune et plus festive. Les étudiants, qui avaient l'habitude de rejoindre la Floride ou Cancun, au Mexique, pour fêter les vacances de « Spring Break » se sont ainsi massivement déportés vers le Colorado, Au total, ce sont plus de 16 millions de touristes qui se sont rendus dans cet Etat en 2015, soit 1 million de plus que l'année précédente.
 
La légalisation ne se fait toutefois pas sans heurts : le cannabis s'est développé sous des formes alimentaires (gâteaux, bonbons, chocolats, jus, etc.) aussi dangereuses que tentantes pour les bébés et enfants. Conséquence : les empoissonnements juvéniles dans le Colorado ont plus que doublé depuis 2014 (+150 %), selon le journal pédiatrique « JAMA Pediatrics ». La culture du cannabis a eu d'autres conséquences inattendues : les habitants de la petite ville d'Hugo ont ainsi dû cesser de consommer l'eau du robinet, qui présentait une concentration importante de THC - la substance active de la marijuana.



LUCIE ROBEQUAIN


Source: lesechos.fr


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France - Drogue au volant : tolérance zéro et nouveaux tests salivaires
Par mrpolo,
Comme nous le révélons, les contrôles de stupéfiants vont être renforcés avec de nouveaux kits salivaires. Les accidents impliquant des conducteurs sous l'emprise de drogue augmentent.
 


Illustration. La police va recevoir de nouveaux tests salivaires pour les contrôles de drogues, plus rapides.



LP/Pierre-Antoine Lefort


 
 
 
Lorsqu'il remonte des files de voitures, Maxime, motard au sein de la police parisienne, repère parfois «à l'odeur» un conducteur en train de fumer du cannabis, détectant de loin les effluves qui s'échappent depuis les fenêtres ouvertes du véhicule. Ce comportement, de plus en plus commun, est pourtant loin d'être anodin : d'après les dernières données officielles de la sécurité routière, 23 % des personnes décédées sur les routes en 2015 ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur sous l'emprise de stupéfiants.
 
Alors que ce lundi de Pâques est classé rouge dans le sens des retours, et que le mois de mars s'est traduit par une nette hausse du nombre d'accidents mortels, le ministère de l'Intérieur a décidé de renforcer les contrôles de drogue au volant.
 
«Dans les prochaines semaines, les commissariats et les brigades de gendarmerie vont recevoir les nouveaux kits de tests salivaires», nous annonce un haut responsable de la sécurité routière. Ces tests permettent de détecter en quelques minutes si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l'ecstasy ou des amphétamines. Mais la vraie nouveauté est que les contrôles seront désormais bien plus rapides qu'auparavant.
 
A lire aussi: Cannabis au volant : des tests salivaires sans "cause préalable"
 
Une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière
 
A l'heure actuelle, un peu plus de 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année contre plus de 11 millions de contrôles d'alcoolémie. «Alors que nous ne faisions quasiment pas de dépistage de la drogue au volant il y a dix ans, on mesure désormais systématiquement si le conducteur est sous l'emprise de stupéfiants lorsque le test d'alcoolémie est positif», explique Maxime, le policier parisien. C'est que le risque d'avoir un accident mortel est multiplié par quinze si l'automobiliste a mélangé cannabis et alcool.
 
«Le seul fait de conduire sous l'emprise du cannabis double le risque d'être responsable d'un accident mortel car cela réduit la vitesse de réaction aux situations d'urgence et provoque des effets sur la vigilance, souligne Didier Jayle, médecin addictologue et ancien président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. J'ai déjà entendu des chauffeurs routiers me dire qu'ils prennent du cannabis car on n'a plus le droit de boire.»
 
«Beaucoup de conducteurs ne savent pas qu'il est interdit de conduire après avoir pris de la drogue et que c'est un délit passible de deux ans de prison», explique le délégué interministériel à la Sécurité routière, Emmanuel Barbe. Ce rappel de la loi et des dangers encourus fera d'ailleurs l'objet d'une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière dans les semaines à venir. L'occasion aussi de rappeler que tout refus de se soumettre au test est équivalent à un test positif et que tous les usagers de la route sont concernés, y compris les cyclistes et les personnes qui accompagnent un élève conducteur en conduite accompagnée.
 
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Un test bien plus rapide

Jusqu'à présent, en cas de test positif à la drogue, le conducteur en cause était transporté auprès d'un médecin pour effectuer un prélèvement sanguin censé confirmer le premier test salivaire. «Une procédure très lourde en termes logistiques car il faut qu'un équipage de la police emmène le conducteur à l'hôpital et attende le résultat de la prise de sang», explique Maxime, motard de la police parisienne. Il suffira désormais au policier, lors du contrôle, d'effectuer sur place un second test salivaire de confirmation. «Cela permettra de multiplier les contrôles» estime la sécurité routière.
 
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En 2015, selon les derniers chiffres disponibles, seulement 118 476 contrôles de stupéfiants au volant ont eu lieu. En cas d'accident mortel, le dépistage de drogue est obligatoire. Mais des dépistages inopinés peuvent être menés à n'importe quel moment, même quand le véhicule est à l'arrêt, moteur coupé. Enfin, un conducteur peut être contrôlé positif plusieurs heures après la prise de stupéfiants (plusieurs jours s'il s'agit d'amphétamines).
 

Source: Le Parisien
 
à noter: Plusieurs avocats automobile et permis de conduire vous défendent pour toute infraction de stupéfiants au volant (cannabis, cocaïne et autres drogues) dite conduite sous l’emprise de stupéfiants. comme le cabinet Benezra
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