Comment l'usage du cannabis est-il réglementé en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Israël ?
Par Boogerman, dans International,

https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/cannabis/video-comment-l-usage-du-cannabis-est-il-reglemente-en-angleterre-en-allemagne-aux-pays-bas-et-en-israel_4312155.html
 
Comment l'usage du cannabis est-il réglementé en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Israël ?
 
Chaque semaine dans le monde en face, une même actualité vue par quatre correspondants de franceinfo. Aujourd'hui, direction l'Angleterre, l'Allemagne, les Pays-Bas et Israël pour faire le point sur l'usage du cannabis thérapeutique.
FRANCEINFO / RADIOFRANCE Angélique Bouin, Frédéric MétézeaufranceinfoRichard PlaceLudovic PiedtenuRadio France Mis à jour le 27/02/2021 | 09:46
publié le 27/02/2021 | 09:46
Faut-il dépénaliser ou légaliser le cannabis en France ? C'est un débat qui réapparaît régulièrement et dont l'Assemblée nationale s'est emparée. Une mission d'information parlementaire est chargée du dossier. Elle a lancé une consultation citoyenne sur l'usage récréatif du cannabis. L'expérimentation du cannabis thérapeutique, approuvé par les députés, doit commencer dans quelques semaines. Quelle elle est la réglementation à l'étranger ? Cette semaine, on vous emmène en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Israël, des pays qui sont plus ouverts que la France sur la question.
Au Royaume-Uni, la situation est assez comparable à la France. Le cannabis est une drogue assez répandue, même s'il est interdit de fumer un joint. Mais il y a davantage de souplesse, notamment avec le cannabis thérapeutique qui est autorisé, même s'il y a peu de consommateurs. Le cannabis pourrait rapporter beaucoup d'argent à l'État. Alors en période de pandémie où les caisses sont vides, les études se multiplient pour essayer d'établir précisément les potentielles recettes. Plus d'un milliard d'euros d'argent public pourrait être économisé en cas de légalisation du cannabis, notamment grâce aux frais de santé, de police, de justice, de prison. Ce serait de l'argent qui pourrait être utilisé dans d'autres secteurs, souligne Norman Lamb, un ancien ministre de David Cameron. Il s'est rendu au Canada il y a deux ans avec une équipe de la BBC pour découvrir cette industrie. Avant de revenir à Londres, il a consommé du cannabis et a déclaré que son vol retour était très agréable et qu'il avait dormi comme un bébé. Il a ensuite présenté un texte devant le Parlement pour essayer d'obtenir la légalisation du cannabis, mais sa proposition a été retoquée. 
En Allemagne, l'usage récréatif du cannabis est dépénalisé. Les consommateurs ne risquent pas d'être arrêtés s'ils sont en possession de quelques grammes d'herbe. Cela peut aller jusqu'à 15 grammes à Berlin. Dans le parc de Görlitz par exemple, endroit qui a la réputation d'être mal famé, des dealers côtoient les familles et les promeneurs depuis des décennies. Qu'il pleuve ou qu'il vente, ils cohabitent avec les parents, les enfants, les groupes qui viennent faire des barbecues. La police ne parvient pas à les faire sortir du parc. Alors la municipalité de gauche a proposé de créer des zones de deal, en encerclant certains bancs par un trait de peinture rose pour délimiter les espaces où les vendeurs pourraient faire leur commerce. Mais la mesure a fait scandale, la presse conservatrice a parlé d'un abandon de l'État et le projet n'a pas vu le jour. Depuis quatre ans, la loi allemande autorise les médecins à prescrire du cannabis à usage thérapeutique, ce qui a entraîné une multiplication des magasins qui vendent des produits dérivés du cannabis.
En Israël, le cannabis thérapeutique est une véritable industrie. Il est utilisé depuis 15 ans pour soigner le stress post-traumatique des militaires, des victimes d'attentats, des malades du cancer et des épileptiques. Un groupe allemand a d'ailleurs signé, il y a quelques jours, un partenariat avec le principal fabricant israélien de cannabis thérapeutique. L'usage de cannabis récréatif reste, en revanche, une infraction. Mais le sujet revient régulièrement dans le débat politique, et Benyamin Nétanyahou lâche un peu plus de lest à chaque campagne électorale. Désormais, fumer un joint est puni d'un simple amende. Le Premier ministre israélien a également installé une commission qui réfléchit à la dépénalisation. 
Aux Pays-Bas, la consommation de cannabis est évidemment autorisée, depuis 1976. C'est d'ailleurs là-bas que se retrouvent souvent les fumeurs européens. Chaque citoyen peut consommer de petites doses (moins de cing grammes) et cultiver légalement cinq plants pour son usage personnel. La vente dans les coffee shops est tolérée partout dans le pays. Mais souvent le cannabis est acheté via des filières à l'étranger, au sein de réseaux de criminalité, ce qui alimente les trafics. Alors l'État envisage d'encadrer la production sur son sol et lance un appel d'offres. Dix producteurs ont été tirés au sort, parmi 39 candidats jugés sérieux. Après une enquête sur leur intégrité, ils doivent, sans doute d'ici la fin de l'année, produire et fournir aux coffee shops de leur localité du chanvre et du haschich, dont la qualité sera contrôlée par les autorités. L'usage de cannabis thérapeutique est également légal. 
 
on en parle sur le forum
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Pas de « drogue douce » : des élus LR opposés à la légalisation du cannabis
Par mrpolo,
La tribune publiée dans le « Journal du dimanche », et soutenue notamment par Bruno Retailleau et Eric Ciotti, se veut une réponse à celle de trois maires du même parti Les Républicains qui réclamaient la légalisation du cannabis.

Eric Ciotti et Bruno Retailleau, deux des signataires de la tribune. (Sipa)
« Il n’y a pas de “drogue douce”. La drogue est un poison, un fléau que nous devons combattre ! », estiment 80 élus du parti Les Républicains (LR) et apparentés, qui s’opposent à la légalisation du cannabis, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche du 4 octobre.
« Ces dernières semaines, certains maires ont relancé le débat en se prononçant pour la légalisation de la consommation du cannabis. Nous, députés et sénateurs Les Républicains, voulons rappeler que nous y sommes fermement opposés », écrivent ces élus dont Bruno Retailleau, patron du groupe LR au Sénat, Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, Gérard Longuet, sénateur de la Meuse, ou encore Philippe Bas, sénateur de la Manche.
Cette tribune est une réponse à celle de trois maires du même parti LR qui avaient réclamé la semaine dernière, dans le JDD, la légalisation de la consommation de cannabis, qu’ils estiment être « le meilleur moyen d’en anéantir le trafic et de ruiner les trafiquants ».
« Légaliser la vente de cannabis conduira les vendeurs actuels à se tourner vers la vente d’autres substances encore plus dangereuses et nocives ! », leur répondent les 80 parlementaires.
Article réservé à nos abonnés En accord avec Gérald Darmanin
En outre, « ce n’est pas parce que les forces de l’ordre ont du mal à venir à bout du trafic qu’il faut légaliser la pratique ! », insistent les parlementaires, « sinon il faudrait aussi légaliser le trafic d’armes, la fraude fiscale, la prostitution et ne plus sanctionner les vitesses excessives au volant ! ».
« Nous voyons dans nos circonscriptions des parents accablés de voir leur enfant dépendant, et des familles détruites », « des amitiés disparaître à cause de la consommation de drogue, des gens perdre leur emploi et des jeunes tomber dans la délinquance pour se fournir en cannabis », insistent-ils, voyant là la cause de « psychose, schizophrénie, dépression, échec scolaire, déscolarisation, désocialisation… ».
« Nous partageons les mots du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin : “La drogue, c’est de la merde !” » M. Darmanin avait indiqué à la mi-septembre qu’il ne pouvait pas, « en tant que ministre de l’intérieur, en tant qu’homme politique, dire à des parents qui se battent pour que leurs enfants sortent de l’addiction à la drogue, que l’on va légaliser cette merde. Et je dis bien “cette merde” ».
Enfin, « même si le cannabis restait théoriquement interdit aux mineurs, on sait que les enfants qui auront vu leurs parents se droguer seront aussi des consommateurs, comme on le constate déjà pour le tabac… », préviennent encore les élus.
  Source: Le Monde avec AFP
 
vision bien rétrograde des LR on est pas sortis de l'auberge
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Une start-up de Bordeaux lance la première boisson française à base de cannabis
Par Boogerman,
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/baptisee-baga-une-start-up-de-bordeaux-lance-la-premiere-boisson-francaise-a-base-de-cannabis_36599398.html
 
Une start-up de Bordeaux lance la première boisson française à base de cannabis
Antoine Grenier et Gaspard Duval, deux entrepreneurs de Bordeaux (Gironde), sont à l'origine d'une gamme d'infusions glacées à base de CBD, une molécule contenue dans le cannabis.
Gaspard Duval et Antoine Grenier sont les fondateurs de Baga. (©Baga) Par Nicolas GosselinPublié le 20 Oct 20 à 15:06  Du cannabidiol en bouteille. Avec Baga, le nom de leur start-up, c’est le projet dans lequel se sont lancés Gaspard Duval et Antoine Grenier, deux entrepreneurs de Bordeaux (Gironde).
Avec 0% de THC
Fraîchement diplômés d’un master entreprenariat à l’IAE de Bordeaux, ils viennent de lancer une gamme d’infusions glacées à base de CBD (20 mg par bouteille de 33 cl), une molécule présente dans le cannabis, dont la consommation est légalisée en France.
 
Contrairement au THC, une autre molécule présente dans le cannabis, celle qui donne la sensation de « défonce », le cannabidiol n’a pas d’effet psychotrope :
D’ailleurs, c’est la maladie de Gaspard Duval, l’autre co-fondateur de la société, qui a donné des idées au duo de 26-27 ans.
Utilisé par certains malades
Atteint de la pelade universelle, une maladie auto-immune qui provoque la perte de cheveux et dont le traitement est assez lourd, le jeune homme a découvert que le cannabis avait un pouvoir anti-inflammatoire important.
Mais comme la consommation de THC est illégale en France, il s’est intéressé aux autres molécules présentes dans le chanvre, dont il existe différentes variétés (autres que celle que l’on peut fumer pour un usage récréatif).
Ainsi, Gaspard Duval a noté que le CBD était un « bon régulateur du système immunitaire ».
Une alternative « gourmande »
« Mais il prenait trois-quatre gouttes d’huile sublinguale de chanvre, tous les matins, rapporte son compère. C’est utilisé comme un traitement par certains malades mais ce n’est pas très agréable comme goût. »
 
Aussi, ça représente un certain budget. En moyenne, on tourne autour des 70 euros pour la fiole de 10 millilitres.
Partant de ce constat, les deux entrepreneurs ont décidé de créer une alternative : « un produit facile d’utilisation et gourmand », vend Antoine Grenier.
Dans les bars, restos… et salles de sport
L’embryon du projet remonte à 2018, il accouche d’une start-up en octobre 2019 et un appel à financement participatif trouve un écho favorable le 3 octobre 2020 avec un objectif atteint à près de 300%, soit un peu plus de 17 000 euros récoltés.
 
 
« C’est la première boisson française à base de CBD ! On vise une distribution dans les bars, restaurants, hôtels, aussi dans les boutiques spécialisées, les fast casual (sic) comme les bars à salade ou les poke bowl, ou encore les salles de sport », détaille Antoine Grenier.
Démocratiser le cannabidiol
En plus, la société compte ouvrir une plateforme de e-commerce pour pouvoir commander sur internet. Les deux entrepreneurs espèrent démocratiser la consommation du CBD en France avec leur boisson grand public.
Elle se décline en trois arômes : pêche-verveine, mélisse-framboise et camomille-pomme/kiwi.
Baga se décline en trois arômes. (©Baga) « On a travaillé des associations avec des plantes à tisane, déjà reconnues pour leurs effets apaisants », explique le patron, qui assure que le CBD présent dans la boisson est pur et qu’il n’a « pas de goût, pas d’odeur ».
Un produit opposé aux USA
Avec cette boisson 100% fabriquée en France, les fondateurs de Baga espèrent « démocratiser le CBD ». « Sur les 24-35 ans, il y a de la demande », estiment-ils.
Dans le monde, et surtout aux Amérique du Nord, il existe déjà beaucoup de boissons à base de cannabidiol mais ce sont souvent des sodas en canette, assez sucrés.
Antoine Grenier et Gaspard Duval ont plutôt voulu tabler sur une « boisson healthy », « boisson bien-être », aux « effets anti-stress assez subtils ». 
La France, plus gros producteur européen de chanvre
En bons commerciaux, ils n’oublient pas un énième argument pour leur produit, sachant que la France est le plus gros producteur de chanvre en Europe avec de nombreux agriculteurs en Nouvelle-Aquitaine.
« C’est aussi une façon de soutenir l’agriculture dans des zones difficiles comme la Creuse », plaide Antoine Grenier.
Parfois, les arguments du cannabidiol sont inattendus mais le meilleur d’entre eux, apparemment, réside depuis peu au fond d’une bouteille en verre de 33 cl.
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La légalisation, deux ans plus tard
Par Boogerman,
https://www.lapresse.ca/affaires/2020-10-17/cannabis-a-des-fins-recreatives/la-legalisation-deux-ans-plus-tard.php
 
Cannabis à des fins récréatives 
La légalisation, deux ans plus tard
PHOTO BLAIR GABLE, ARCHIVES REUTERS
Après un démarrage marqué par des tablettes vides et des ruptures de stock, la Société québécoise du cannabis estime avoir maintenant tourné la page sur ces problèmes.
(Montréal) Il y a deux ans, jour pour jour, la consommation du cannabis à des fins récréatives était légalisée au Canada.
Publié le 17 octobre 2020 à 13h13 LA PRESSE CANADIENNE
Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a plaidé que la prohibition de cette drogue n’avait servi qu’à enrichir le crime organisé. La réglementation de sa production, de sa distribution et de sa vente avait pour but de rediriger les Canadiens vers des sources d’approvisionnement plus sûres.
Les provinces ont néanmoins pu se doter de leurs propres règles et le Québec a adopté la ligne dure avec, entre autres, un âge minimal rehaussé à 21 ans pour obtenir du cannabis en toute légalité.
Le gouvernement québécois a aussi choisi de vendre la substance dans des boutiques gérées par l’État.
  Après un démarrage marqué par des tablettes vides et des ruptures de stock, la Société québécoise du cannabis estime avoir maintenant tourné la page sur ces problèmes. En offrant plus de 200 produits en magasin, son président-directeur général, Jean-François Bergeron, croit que la société d’État a déjà arraché près de la moitié du marché noir.
En entrevue à La Presse Canadienne plus tôt cette semaine, M. Bergeron a dit prévoir atteindre l’objectif de verser un dividende de 50 millions dans les coffres de l’État à la fin de l’année financière.
Le grand patron de la société d’État, croit qu’il est peut-être même possible d’atteindre 75 % du marché illicite dans deux ans.
La SQDC évalue sa part de marché en estimant qu’il se consomme environ 150 millions de grammes de marijuana en une année au Québec.
Le réseau de 46 boutiques devrait passer à environ 70 points de vente au terme de l’exercice, en mars, avant d’atteindre près de 100 établissements vers 2023. La pandémie de COVID-19, qui a temporairement paralysé l’activité sur les chantiers de construction au printemps, a ralenti l’ouverture de succursales, mais la SQDC met les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu.
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Cannabis thérapeutique : Shawn Kemp ouvre un dispensaire à Seattle
Par Boogerman,
https://www.basketusa.com/news/607616/cannabis-therapeutique-shawn-kemp-ouvre-un-dispensaire-a-seattle/
 
Cannabis thérapeutique : Shawn Kemp ouvre un dispensaire à Seattle
Publié le 23 octobre 2020 à 11:05TwitterFacebook En présence de Gary Payton, l’ancien ailier-fort des Sonics ouvre vendredi prochain son établissement dans le centre de Seattle.
John Isner, Al Harrington, Mike Tyson… Des anciens sportifs, et pas des moindres, ont décidé d’investir dans le business du cannabis thérapeutique, et le dernier en date n’est autre que Shawn Kemp. Sobrement baptisé Shawn Kemp’s Cannabis, ce dispensaire sera inauguré vendredi prochain.
« Mon nom est sur la société et je me suis donné à fond pour donner vie à Shawn Kemp’s Cannabis » écrit l’ancien dunkeur des Sonics. « Je veux proposer rien de mieux que la meilleure sélection au meilleur prix à Seattle. »
  Pour l’inauguration, et comme il a aussi ouvert un business dans le cannabis, Gary Payton sera là, et Shawn Kemp espère voir beaucoup de fans des Sonics.
« Je m’attends à accueillir de manière régulière des fans des Sonics, et ce dès le premier jour » annonce-t-il.
À noter d’ailleurs que le côté du magasin sera doté d’une énorme fresque murale à la gloire du « Reignman », réalisée par l’artiste local Jeff Jacobson. On ne risque ainsi pas de se tromper de lieu.

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Covid-19 : Le cannabis pourrait avoir des effets bénéfiques sur les poumons
Par Boogerman,
https://lanouvelletribune.info/2020/10/covid-19-le-cannabis-pourrait-avoir-des-effets-benefiques-sur-les-poumons/
 
Covid-19 : Le cannabis pourrait avoir des effets bénéfiques sur les poumons
Par Florian Guénet    il y a 4 jours   2 mn de lecture  (très populaire) Le CBD, molécule non-psychoactive du cannabis, pourrait agir positivement chez les personnes les plus gravement touchées par le nouveau coronavirus. Sa prise soulagerait les lésions dans les poumons et permettrait à l’ensemble des personnes touchées par des cas relativement graves, de mieux respirer.
    Cette étude a été réalisée par un groupe d’experts du Dental College of Georgia (Etats-Unis) a effectivement découvert que la prise de CBD entraîne une augmentation du niveau d’apeline dans l’organisme. Cette substance est une hormone fabriquée par les cellules du cœur, du cerveau, du sang et des poumons. Elle permet de réguler la tension artérielle et de réduire les douleurs liées aux inflammations.
    Le CBD, utile contre le covid-19 ?
Chez les personnes touchées par une forme très grave du covid-19, une tempête de cytokine, hormone responsable de l’inflammation et des douleurs, se déclare causant par la même occasion de graves lésions, notamment aux poumons. Cette « agression » entraîne une hausse des taux d’apeline, entraînant par la même occasion, une augmentation des risques d’inflammations.
  Une première étude publiée au mois de mai
La prise de CBD entraînerait selon cette étude, une multiplication par vingt des quantités d’apeline dans l’organisme. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Journal of Cellular and Molecular Medicine. Une annonce qui intervient alors que des scientifiques canadiens ont confirmé, au mois de mai dernier, que la prise de CBD aidait à limiter la prolifération du SARS-CoV-2 dans les poumons.
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Jay-Z a fondé Monogram, sa propre marque de cannabis
Par Boogerman,
https://www.lesinrocks.com/2020/10/26/musique/musique/jay-z-a-fonde-monogram-sa-propre-marque-de-cannabis/
 

Jay-Z a fondé Monogram, sa propre marque de cannabis
26/10/20 12h17 PAR
Léa Formentel - 26/10/20 12h17   Vendredi 23 octobre, le rappeur a officiellement lancé sa première marque de cannabis avec l'entreprise californienne Caliva et elle est baptisée Monogram. Célèbre rappeur et entrepreneur, lauréat de nombreux Grammy Award, propriétaire du service de streaming Tidal, à 50 ans, Jay-Z vient d'ajouter une nouvelle corde à son arc en créant Monogram. L'objectif derrière ce nouveau business : "redéfinir ce que le cannabis signifie pour les consommateurs d'aujourd'hui".
Pour sa marque de cannabis en partenariat avec Caliva, société californienne de production d'herbe, le milliardaire a misé sur "une sélection rigoureuse des variétés, des pratiques de culture méticuleuses et une qualité sans compromis", a-t-il affirmé dans un communiqué de presse. 
Même si, 34 Etats américains (sur 50) ont légalisé la marijuana à des fins médicales, et certains d'entre eux en autorisent l'usage à des fins récréatives, cela reste illégal au niveau fédéral. Une playlist intitulée Monogram : Sounds From the Grow Room a également été créée sur Tidal à l'occasion de la sortie de la gamme. On y trouve évidemment Bob Marley, mais aussi les Beatles et Rihanna et des titres comme Expensive Shit de Fela Kuti ou Legalize It de Peter Tosh.
Jay-Z n'est pas le seul à investir dans le domaine.  L'actrice Whoopi Goldberg a lancé sa marque de cannabis thérapeutique pour soulager les règles douloureuses en 2016, quant à Martha Stewart, elle commercialise des produits à base de CBD. 
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Le rappeur Koba LaD avait-il le droit de distribuer du CBD dans Paris ?
Par Boogerman,
https://www.leparisien.fr/video/video-le-rappeur-koba-lad-avait-il-le-droit-de-distribuer-du-cbd-dans-paris-25-10-2020-8404934.php
VIDÉO. Le rappeur Koba LaD avait-il le droit de distribuer du CBD dans Paris ?
Koba LaD a distribué du CBD, l’un des composés actifs majeurs du cannabis, à ses fans pour promouvoir la sortie de son nouvel album.
Par Alicia Roux Le 25 octobre 2020 à 19h11 A bord d'un camion rouge, floqué au nom de son nouvel album « Détail », le rappeur Koba LaD arpente les rues de Paris pour distribuer des sachets de CBD, l'un des composés actifs majeurs du cannabis. Une foule de jeunes s'arrachent les petits pochons lancés depuis le camion.
Un flou juridique
« Aujourd'hui, au regard de la législation, la commercialisation et la distribution du CBD font encore débat », explique Berchir Saket, juriste en droit de la santé. « Le gouvernement considère que les produits CBD sont considérés comme des stupéfiants alors que c'est commercialisé assez librement », précise-t-il. Un flou juridique dont a su profiter Koba LaD pour faire le buzz autour de la promotion de son nouvel album.
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La politique du cannabis en France, une longue histoire
Par Boogerman,
https://theconversation.com/la-politique-du-cannabis-en-france-une-longue-histoire-145849
 
La politique du cannabis en France, une longue histoire
October 25, 2020 4.44pm GMT Author

David A Guba, Jr.
History Faculty, Bard Early College Baltimore
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David A Guba, Jr. does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.
Partners
 
Un policier français se tient près de 74 kg de cannabis, de munitions et de billets de banque saisis par la police le 16 octobre 2015 à Marseille. Anne-Christine Poujoulat/Afp Le président Emmanuel Macron et le gouvernement français ne sont pas favorables à la légalisation du cannabis « récréatif ».
Cependant, la France semble de plus en plus envisager une éventuelle légalisation de l’usage thérapeutique du cannabis. Comment comprendre cette évolution, toute aussi sociétale que politique ? L’histoire coloniale du cannabis peut apporter quelques éclairages.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
NORML France, association de loi 1901 informant les usagers et consommateurs de cannabis, a montré, au cours de la dernière décennie une demande croissante pour ce produit, relayée par des appels publics à la réforme. Entrepreneurs, agriculteurs, médecins, économistes, politiciens et même certains syndicats de police défendent à différents degrés un assouplissement de la législation sur la consommation du cannabis.
Le 14 mai 2016, la 15e Marche mondiale pour le cannabis, qui appelle à la légalisation de la marijuana, à Paris. Kenzo Tribouillard/AFP  
En janvier 2021, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) devrait lancer ses essais thérapeutiques à base de cannabis sur 3000 patients.
Un assouplissement de la loi semble être amorcé : depuis le 1er septembre 2020, la possession de cannabis entraîne des amendes de 200 euros contre, auparavant un risque de poursuites judiciaires.
Pourtant, de nombreux experts et commentateurs, considèrent que l’amende et les mesures judiciaires ne résolvent pas les problématiques actuelles.
En effet, la consommation de cannabis aggrave la toxicomanie, en particulier chez les mineurs.
On constate aussi une recrudescence de délits et crimes liés au trafic de cannabis et autres drogues. Enfin, certains, comme l’association NORM, pointent une hausse criante de la criminalisation des populations issues de l’immigration en lien avec le trafic de drogue. Selon une étude, les personnes issues des minorités sont 6 à 8 fois plus susceptibles que celles issues de la majorité d’être arrêtées par la police française, suspectées d’être plus directement liées à des trafics de drogue.
Au cours de mes recherches sur le sujet du cannabis en France, j’ai montré que la réglementation du cannabis en France s’inscrit dans une histoire longue composée de politiques publiques inefficaces, mais aussi d’injustices, d’hypocrisie et de néo-colonialisme.
En fait, presque tous les efforts de la France pour réglementer la consommation de cannabis au cours des deux derniers siècles ont échoué parce qu’ils considèrent à tort le cannabis et les fournisseurs de cannabis comme des menaces, et souvent des menaces étrangères, pour la santé et la sécurité publiques de la République française, justifiant ainsi la répression par l’État. La mesure prise au 1er septembre 2020 pourrait de la même façon échouer, car elle reproduit les mêmes erreurs politiques et sécuritaires qui régissent la répression de la drogue en France depuis le début du XIXe siècle.
La période coloniale
La toute première mesure d’interdiction du cannabis dans l’histoire de France a été adoptée le 8 octobre 1800 en Égypte, alors occupé par l’armée révolutionnaire française.
Généralement mal attribuée par les historiens à Napoléon, cette interdiction, en fait, a été émise de la politique coloniale de Jacques-François « Abdallah » Menou, le général en chef de l’Armée d’Orient travaillant à installer une République sœur en Afrique du Nord.
Jacques Menou. Joseph Ducreux/Wikimedia Menou, qui s’est converti à l’islam et a épousé la fille d’une famille sunnite élite à Rosetta, a interdit le haschich et a fermé les « cafés maures » où des Égyptiens, pour la plupart des membres des classes ouvrières et des sectes religieuses, comme les sufis, se procuraient et consommaient de la drogue.
Selon lui, ces classes défavorisées et leur consommation de cannabis menaçaient le partenariat fragile qu’il construisait entre l’élite indigène égyptienne et les forces d’occupation françaises. Cependant, Menou ne savait pas ou ne se souciait pas de savoir que c’étaient les Grecs d’Alexandrie, et non pas les musulmans, qui contrôlaient le marché du haschisch en Égypte à cette époque. Ni d’ailleurs que ce sont les exactions de l’armée française à l’encontre des populations, et non l’intoxication au haschish, qui ont provoqué les mouvements de résistance à la colonisation.
Un bouc émissaire utile
Une logique similaire a sous-tendu la création de lois anti-cannabis en Algérie française au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
En 1857, par exemple, plusieurs crimes violents commis par des musulmans à Alger ont été attribués à une consommation excessive de haschich. Le cas le plus médiatisé était peut-être celui de Soliman ben Muhammad, qui, après avoir consommé du haschich, a attaqué une foule de Juifs rassemblés dans le marché central d’Alger pour le sabbat, blessant sept et en tuant un. La cour d’assises d’Alger l’a reconnu coupable du meurtre d’un « indigène juif » et l’a condamné à cinq ans d’emprisonnement.
Les médecins appelés par le tribunal à faire des témoignages d’experts, ont commenté dans la presse
The History of Marijuana in France. Peu de temps après, le gouverneur général d’Algérie a adopté un décret officiel réglementant la vente et la consommation de haschich dans les cafés maures et interdisant la vente de haschich aux mineurs. Et des reportages sensationnalistes sur des hachichins terrorisant Alger ont ensuite étémis en avant pour justifier la création du Code de l’indigénat dans les colonies en 1881. Encore une fois, les Français ont instrumentalisé le haschich pour excuser les maux du colonialisme, dans ce cas les tensions intercommunautaires entre indigènes musulmans et juifs, et pour fournir une justification médico-légale pour circonscrire la liberté des Algériens indigènes.
Une drogue qui ébranle la sécurité nationale ?
Au cours du siècle suivant, les autorités françaises ont adopté plus d’une douzaine d’interdictions et de réglementations répressives du cannabis dans les juridictions métropolitaines et coloniales, présentant presque toujours la question de la consommation de cannabis comme une question de sécurité impériale et nationale.
Au Cambodge en 1907, en Indochine en 1910, toute la France en 1916, l’Afrique équatoriale française en 1926, la Syrie et le Liban en 1934, Madagascar en 1941, et toute la France (encore une fois) en 1953 puis 1970 – dans chaque cas le gouvernement français a proclamé que l’intoxication au cannabis et les consommateurs de cannabis – notamment ceux issus du monde colonisé, représentent des menaces au progrès et à l’ordre social. Mais chaque tentative de répression de cette drogue a échoué.
Peut-être que la seule réglementation réussie sur le cannabis promulguée par les Français au cours de cette période s’est produite en Tunisie (1881) et au Maroc (1914), où, sous le régime du protectorat, les Français ont décidé d’autoriser l’usage généralisé et de laisser les autorités locales opérer un monopole d’État, l’essentiel des recettes fiscales allant dans les caisses coloniales françaises.
Mais ces approches plus réalistes, qui considèrent le cannabis comme un vice acceptable et imposable comme le tabac et l’alcool, et non comme une menace pour la république ou un bouc émissaire de problèmes sociaux beaucoup plus profonds, ont constitué un succès rare qui n’a pas été répété depuis.
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AMAZON VA MAINTENANT VENDRE DU CBD
Par Boogerman,
https://hitek.fr/actualite/amazon-vente-cbd-cannabis_24956
 
AMAZON VA MAINTENANT VENDRE DU CBD
De Clémounet - Posté le 15 octobre 2020 à 16h17 dans Insolite   Amazon s'étend toujours plus dans différents domaines. Le géant de la vente en ligne a décidé de se lancer dans un marché florissant, la vente de CBD.    DU CANNABIS LÉGAL EN VENTE SUR AMAZON
Le cannabis psychoactif est toujours illégal en France et dans de nombreux pays, mais depuis quelques années, il existe une variante qui se nomme le CBD. C'est du cannabis auquel on a retiré le THC, cette substance psychoactive qui vous rend "stone". Le CBD est tout à fait légal pour une consommation médical et ils se développent de plus en plus. On trouve maintenant de nombreuses boutiques qui en vendent, souvent les produits viennent de Suisse. C'est un commerce florissant et Amazon l'a bien compris. Il sera désormais possible de s'en procurer en quelques clics. La plateforme de e-commerce a décidé de se lancer dans la vente de cette plante qui n'est pas une drogue. Elle peut être achetée sous forme de fleur, de résine, mais aussi d'huile. 

Pour le moment Amazon a décidé de lancer une phase de test au Royaume-Uni. Le CBD n'est donc disponible que sur la plateforme Amazon UK, mais si les tests sont concluants, il est fort probable que le commerce se développe sur les autres plateformes. Amazon a souhaité justifier ce lancement et a rappelé que la vente de CBD était autorisée uniquement pour certains distributeurs. 
Pour rappel, bien que légal, le CBD est un produit réservé aux adultes, il est interdit aux moins de 18 ans. Vous ne pourrez pas vous en procurer directement sur Amazon France pour le moment, mais il existe de nombreuses boutiques françaises en ligne. 
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