Belgique - Et si on libéralisait le commerce du cannabis ?
Par mrpolo, dans Ce que nous avons retenu...,

Libéraliser le commerce du cannabis aurait des vertus bien supérieures à sa prohibition.
 
 
 

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tanjila ahmed - CC BY 2.0

 

Par Alexis Grabinszki, trésorier du Parti libertarien belge.
 
Récemment, dans une carte blanche parue sur le site Internet du Soir, Julien Uyttendaele, député socialiste du Parlement régional bruxellois, s’exprimait sur le thème du cannabis, profitant de la tribune qui lui était offerte pour commettre moult erreurs et approximations.
 
La prohibition est nocive
 
En tant qu’ardents défenseurs de la liberté, et donc premiers opposants au socialisme, nous estimons important de rectifier celles-ci, afin que le public ne soit pas trompé par les amalgames du jeune propagandiste, dont nous ignorons s’ils sont dictés par la mauvaise foi ou le manque de culture libérale. Le libertarianisme, dans la plus pure lignée du libéralisme, non seulement est défavorable à la prohibition des drogues, mais apporte en outre la meilleure des réponses aux problèmes que celles-ci provoquent dans notre société.
 
Nous estimons que l’être humain doit pouvoir interagir librement avec ses semblables, sans que l’État ne se mêle desdites interactions entre individus libres et consentants. Pourquoi ? Parce que, selon nous, il n’y a pas de crime sans victime.
Or, la prohibition en vigueur actuellement est bien le fait de lois étatiques, tout comme la restriction du choix du consommateur en matière de semence ou de lieu d’achat de son produit.
Une libéralisation du commerce de cannabis sera une grande victoire sur de nombreux plans.
 
Assainir les filières
 
Tout d’abord, elle assainira le marché économique et le rendra plus florissant. Une ouverture à la concurrence, qui est source de diversité et de respect des choix de chacun, fera baisser les prix et permettra la vente d’une plus grande diversité de cannabis, à la plus grande satisfaction du consommateur.
 
Celui-ci pourra librement choisir sa filière de consommation. Certains opteront pour la qualité industrielle, d’autres pour la biologique. Certains préfèreront l’acheter dans une pharmacie, d’aucuns se rendront dans un coffee shop ou dans un cannabis social club, quand d’autres, pourquoi pas, l’achèteront par le biais d’une application du style Uber… Après avoir commandé son repas sur UberEats, pourquoi ne pourrait-on pas commander et se faire livrer sa Super Silver Haze à domicile via UberWeed ?
 
Création d’emplois et amélioration des produits
 
Ensuite, la libéralisation du secteur sera créatrice d’emplois. Les entrepreneurs retrouveront la liberté dont ils sont privés depuis si longtemps. Les dealers des quartiers pourront sortir de la clandestinité et se reconvertir dans le commerce au grand jour. Si nous voulons lutter contre le chômage de masse, il est important d’enlever les chaînes législatives et fiscales qui découragent les entrepreneurs en herbe.
 
En outre, les sociétés créées effectueront des recherches sur leurs produits et chercheront à les améliorer. Cela donnera naissance à des produits mieux contrôlés, et donc plus sains. Cela pourra se révéler d’autant plus utile que, en matière médicale, le cannabis peut avoir de nombreuses utilisations pratiques, comme en cas de douleurs physiques à atténuer par exemple.
Enfin, dans une société libérée, où le cannabis n’est plus ni prohibé ni tabou, il deviendra plus aisé pour les associations de mieux renseigner les individus sur les consommations qui peuvent devenir problématiques si elles dépassent le stade de la consommation récréative.
 
Voilà ce pourquoi les libertariens et les libéraux sont favorables à la libéralisation du secteur des drogues. Contrairement à la famille socialiste, dont l’objectif principal consiste à taxer un des rares secteurs qui échappe encore à sa rage spoliatrice, nous estimons qu’il s’agit d’une matière qui est du ressort des individus. Vous êtes maîtres des conséquences de vos choix de vie ; ce n’est pas aux politiciens de carrière ni même à l’État de diriger vos existences !
 
Source: contrepoints.org
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Législatives : le cofondateur de Cannabis sans frontières face à Dupont-Aignan dans l’Essonne
Par mrpolo,
Farid Ghehiouèche, qui défend la légalisation du cannabis, affrontera dans l’Essonne celui qui aurait pu devenir le Premier ministre de Marine Le Pen.
 
 
 

Farid Ghehiouèche à la sortie d’un bureau de vote.



(Capture d'écran de la chaîne YouTube Cannabis Sans Frontières)


 

Décidément, l’Essonne est un département bien mouvementé pour ces élections législatives. Alors que Dieudonné, Francis Lalanne, Manuel Valls et le jeune homme qui avait mis une claque à ce dernier se disputent la première circonscription, Nicolas Dupont-Aignan s’opposera à Farid Ghehiouèche, cofondateur de Cannabis sans frontières, dans la huitième.
 
À défaut d’avoir été le Premier ministre de Marine Le Pen, le maire de Yerres a décidé de se représenter dans l’Essonne, où il a été élu député il y a vingt ans. Farid Ghehiouèche arrivera-t-il, à 46 ans, à détrôner le roi du retournement de veste ? En 2012, le défenseur du joint (sans étiquette) s'était déjà présenté et n'avait obtenu que 0,42 % des suffrages, face à un Dupont-Aignan divers droite qui avait atteint les 61,39 %.
"Je veux mettre à l’ordre du jour la réforme de la politique de contrôle des stupéfiants"
 
L’idée de Farid Ghehiouèche, créée à l’occasion des élections européennes, est de faire entendre la voix de ceux qui prennent de la drogue, qu’elle soit licite ou non. "Comme en 2012, je veux mettre à l’ordre du jour la réforme de la politique de contrôle des stupéfiants […] et la promotion de l’économie sociale et solidaire pour lutter contre la paupérisation et les discriminations des personnes qui vivent sur les territoires en relégation", écrit-il dans un texto à la presse publié par Libération.
 
Soutenu par le Parti pirate, le militant prône la paix, la démocratie, la lutte pour un monde sans frontières, le droit au logement et à l’alimentation, le revenu d’existence, mais aussi la légalisation des plantes thérapeutiques et alternatives, comme le cannabis, le pavot, le LSD ou encore la coca. Farid Ghehiouèche ne s’en cache pas, il fume jusqu’à cinq joints par jour, comme le raconte Kim Hullot-Guiot dans Libération. D’après lui, la répression ne marche pas. Il veut donc légaliser certaines drogues jusqu’alors illicites pour, dit-il, "supprimer la zone grise du marché noir".
"La chasse à la boulette, ça fait tourner les commissariats"
 
"La loi n’a pas permis de protéger la jeunesse", explique-t-il à Libération, estimant que "la chasse à la boulette, ça fait tourner les comicos [commissariats, ndlr], mais la prohibition, c’est des jeunes qu’on a brisés en leur donnant l’impression qu’ils étaient des délinquants". Pour les législatives, son combat sera donc de faire réfléchir sur la légalisation des drogues.
 
Pourquoi l’Essonne ? Tout simplement parce que c’est là-bas que son parcours de militant a commencé. Farid Ghehiouèche a la vingtaine quand il débarque à Evry chez son père. Il commence à militer dans une association de solidarité internationale, avant de se lancer dans le combat de la légalisation du cannabis. Mais entre lui et Nicolas Dupont-Aignan, qui se prend tantôt pour Jeanne d’Arc, tantôt pour le bras droit de Marine Le Pen, on se demande qui fume le plus de joints.
 
par Virginie Cresci
 
Source: konbini.com
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VIDEO. Cannabis : les soldats de Bonaparte le rapportent d'Egypte
Par mrpolo,
De retour en France après la campagne d'Egypte, les soldats de Bonaparte rapportent le cannabis dans leurs bagages. Une herbe avec laquelle ils s'enivraient tant que leur général leur en a interdit la vente et l'usage. Scientifiques et artistes louent pourtant ses vertus…
 
Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" du 18 mai.
 




 
En 1800, le général Bonaparte se découvre un nouvel adversaire inattendu pendant sa campagne d'Egypte : le cannabis ! Ses troupes sont vite prises d'ivresse en fumant cette herbe. Alors il en interdit la vente et l'usage. C'est la première réglementation occidentale sur cette plante. Les producteurs et les propriétaires de fumoirs encourent trois mois de prison.
 
Les soldats de l'Empire emportent du cannabis dans leurs besaces et le rendent populaire en France. Les scientifiques d'alors se saisissent du phénomène. De nombreuses études sont ainsi publiées sur le cannabis au retour d'Egypte. Deux médecins français testent la plante et s'enthousiasment de ses vertus. Au point qu'ils souhaitent en faire connaître les délices à leurs amis et créent à Paris un "club des haschichins" dans un hôtel particulier de l'île Saint-Louis.
 

Des consommateurs nommés Baudelaire, Nerval, Balzac, Delacroix…
 

Les plus grands artistes de l'époque se donnent rendez-vous sous les lambris dorés au cœur de la capitale : "Baudelaire, Nerval, Balzac, Delacroix… Ils participaient à de curieuses soirées, appelées des 'fantasias', où l'on consommait du haschich sous la forme d'extrait gras du cannabis mélangé à du beurre et différents épices et aromates. Ils passaient la soirée à rêver, rire, délirer sur les peintures et les perspectives", explique l'historien Aymon de Lestrange.
 
"Cette plante n'avait pas l’image sulfureuse qu'elle peut avoir de nos jours, précise-t-il. Elle évoquait l'Orient, ses lascivités et les harems, Constantinople, l'Egypte. De nombreux peintres orientalistes ont parsemé leurs toiles de fumeuses alanguies. Il y a une véritable vogue. Le cannabis était cette plante qui facilitait le passage vers un Orient imaginaire et mythique." L'Etat français, plus prosaïque, instaure des taxes sur le cannabis dans ses possessions d'Afrique du Nord et s'en arroge le monopole du commerce grâce à la Régie des tabacs… et du kif.
 
Source: francetvinfo.fr
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VIDEO. Cannabis : la moins dangereuse des drogues
Par mrpolo,
En 1971, 1978, 1998 et 2010, quatre rapports de scientifiques concluent à la moindre dangerosité du cannabis par rapport aux autres drogues, licites et illicites…
 
Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" du 18 mai.
 



 

Le cannabis, à la fois médicament et stupéfiant, est un produit mi-ange, mi-démon… Quatre rapports d'experts ont cependant classé les substances psychotropes selon leur dangerosité et, pour les scientifiques, c'est la moins dangereuse des drogues.
 
C'est la conclusion des rapports de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1971, Pelletier en 1978, Roques en 1998 et Nutt en 2010. Pour leurs études, les auteurs ont comparé des drogues comme le cannabis, la cocaïne ou l'héroïne à des drogues licites comme l'alcool et le tabac.
 
Cocaïne, héroïne, alcool, tabac…
 
Trois critères ont été retenus pour évaluer la dangerosité des différentes drogues : les dépendances physique et psychique, ainsi que la dangerosité sociale.
Résultat : le cannabis entraîne moins de dépendance et ses conséquences sociales sont moins préjudiciables que celles de la cocaïne et de l'héroïne. Et aussi, ce qui est beaucoup moins connu, de celles de l'alcool et du tabac.
 
Source: francetvinfo.fr
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Australie : le gouvernement veut dépister l'usage de la drogue chez les chômeurs
Par mrpolo,
Le gouvernement australien a annoncé jeudi des tests de dépistage de l'usage de la drogue parmi les sans emploi pour dissuader les chômeurs de dépenser leurs allocations en stupéfiants
 
 
 

Un homme prend une aiguille avant de avant de s'injecter avec de l'héroïne



Crédit : JOHN MOORE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP


 
 
 
Le gouvernement australien a annoncé jeudi 11 mai des tests de dépistage de l'usage de la drogue parmi les sans emploi pour dissuader les chômeurs de dépenser leurs allocations en stupéfiants. Il s'agit d'un test qui portera sur des personnes nouvellement sans emploi, selon les autorités, qui disent vouloir lutter contre l'usage des stupéfiants qui pourrait être alimenté par la protection sociale. "C'est un ballon d'essai qui portera sur 5.000 personnes et si ça ne marche pas, on l'arrêtera et si cela aide les gens, on continuera, cela serait stupide de ne pas le faire", a déclaré le ministre des Finances Scott Morrison.
 
Les chômeurs touchant des allocations dont les tests seraient positifs recevront une carte de débit qui ne leur permettra pas d'effectuer de retraits d'argent liquide, juste de payer des produits de première nécessité (loyer, alimentation). Ceux qui échoueraient plus d'une fois aux tests devront se rendre chez un médecin pour y faire un bilan et recevoir des soins.

 
Avec ce projet, ajouté aux baisses d'allocations pour ceux qui ne se rendent pas aux entretiens d'embauche, le gouvernement veut économiser plus de 600 millions de dollars australiens sur quatre ans (406 millions d'euros).
 
Des organisations dénoncent le projet
 
Le test portera sur trois sites déterminés à partir de l'étude des eaux usées. Le Programme national de surveillance des drogues dans les eaux usées a identifié "un taux étonnamment élevé" d'utilisation de la méthamphétamine à travers le pays, rappellent les autorités. Le ministre de la Protection sociale Christian Porter a assuré qu'il s'agissait de favoriser les chances des chômeurs de trouver un travail.
 
"Cet essai portant sur 5.000 personnes vise totalement à identifier et à aider les gens, et à favoriser les changements de comportements", a-t-il déclaré. "Nous pensons que ce système permettra d'assurer que des gens, à un moment absolument critique de leur vie quand ils cherchent un boulot, adoptent des comportements qui les aident dans ce processus et ne détruisent pas ce processus".
 
Des organisations de défense de la protection sociale sont montées au créneau pour dénoncer le projet. "On diabolise encore davantage les gens dépendant des allocations sociales, ceux qui ont les revenus les plus bas du pays", a déclaré la directrice du Conseil australien des services sociaux Cassandra Goldie au groupe de médias Australian Broadcasting Corporation. "Encore un coup dur pour la protection sociale. Le respect des règles est déjà difficile". Le taux de chômage est actuellement de 5,9% en Australie, avec environ 753.000 personnes sans emploi.
 


Eléanor Douet et AFP
 

Source: rtl.fr
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Etude française - Cannabis : fumer avant 16 ans favorise l’échec scolaire
Par mrpolo,
Commencer à fumer du cannabis à 16 ans ou plus tôt réduit les chances de faire des études supérieures. L'effet est plus marqué chez les jeunes filles.
 


photographee.eu/epictura


 

Un joint, un point en moins. Les adolescents consommateurs de cannabis ont moins de chances de prolonger leurs études. Avant 16 ans, la substance a un effet notable sur la réussite académique, selon une étude de l’Inserm parue dans l’International Journal of Epidemiology. En France, un lycéen sur deux a déjà expérimenté cette drogue.
Les scientifiques français ont suivi l’évolution de 1 100 jeunes âgés de 25 à 35 ans. Interrogés sur leur consommation de cannabis, ils n’étaient pas inconnus de l’Inserm. Leurs parents étaient déjà participants d’une autre cohorte. Un élément précieux pour les chercheurs, qui ont pu évaluer précisément le milieu social et le parcours scolaire de ces volontaires.

Les jeunes filles plus touchées
 
Parmi les jeunes questionnés, la majorité a déjà touché au cannabis. 39 % reconnaissent avoir fumé à partir de 17 ans, 22 % avant 16 ans. La première bouffée est légèrement plus tardive qu’en population générale. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), l’âge de la première expérimentation se situe entre 11 et 15 ans.
 
Sur le plan scolaire, les adeptes tardifs de la fumette s’en sortent mieux que les initiés précoces. Commencé après 17 ans, le cannabis n’a pas d’effet majeur sur l’obtention du baccalauréat. Les volontaires concernés sont aussi nombreux à décrocher le diplôme et à poursuivre leurs études que ceux qui n’ont jamais touché à un joint.
 
Du côté des expérimentateurs précoces, le résultat est tout autre. Ils sont 77 % plus à risque de ne pas entrer à l’université que ceux qui n’ont jamais touché au cannabis. L’effet est particulièrement marqué chez les jeunes filles. Cette probabilité est légèrement réduite (64 %) en tenant compte des facteurs d’influence familiaux.
 

Le risque dépend de la dose
 
« La consommation précoce de cannabis peut induire des difficultés scolaires, se traduisant à terme par un niveau d’études inférieur à celui obtenu par des jeunes non consommateurs », concluent les auteurs. Mais plusieurs limites émergent de leurs travaux, à commencer par le nombre de participants. Sur les 1 000 personnes, seules 229 ont commencé tôt. L’échantillon reste donc limité.
 
La question de la dose est également omise. Les volontaires n’ont pas été interrogés sur la fréquence à laquelle ils absorbent du cannabis. Le nombre de joints fumés influence pourtant les résultats. D’après une étude parue en 2015 dans Hippocampus, les personnes qui ont consommé régulièrement du cannabis ont une mémoire à long terme moins efficace. Plus ils ont fumé, plus les résultats sont mauvais.
Un organe sensible
 
Le cerveau des adolescents, en plein développement, est particulièrement sensible aux effets du cannabis. Plusieurs travaux ont fait état de modifications dans la structure de l’organe. Les lésions se situent sur les régions impliquées dans la concentration, la motivation et la réussite scolaire.
 
Pour autant, la substance psychoactive n’est pas seule en cause. Comme le rappellent les chercheurs, la moitié de la population française n’est pas passée par l’éducation tertiaire. Limiter ce phénomène à la consommation de cannabis serait donc réducteur.
 
par Audrey Vaugrente
 
Source: pourquoidocteur.fr
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Santé: incroyable, le cannabis soulage ces 4 maladies
Par mrpolo,
Le cannabis n’est pas qu’un dangereux stupéfiant qui a des conséquences sur la santé. De l’avis de plusieurs chercheurs, il a également des vertus thérapeutiques.
Voici quatre maux que le cannabis peut soulager, en attendant la guérison.
 





1-La maladie d’Alzheimer
 
À ce jour il n’existe pas de traitement capable de soigner la maladie d’Alzheimer. Les thérapies mises en place visent seulement à ralentir l’apparition de la maladie, ainsi que les dégâts qu’elle cause. Les physiciens spécialisés dans l’étude du cannabis recommandent de la consommer sous forme de nourriture ou d’infusions.




2-La fibromyalgie
 
Manifestation de la maladie. Elle provoque des douleurs chroniques, de la fatigue musculo-squelettique, et des raideurs à certains points du corps. Elle touche surtout les femmes. Les douleurs, qui sont bien réelles, sont très difficiles à soigner et entraînent souvent chez les personnes qui en souffrent, de l’anxiété, des troubles du sommeil, et des dépressions.




Les patients peuvent trouver dans de la nourriture, des boissons et des crèmes analgésiques à base de cannabis, ou issu de graine de cannabis, une façon de se sortir de la dépression, ainsi que de soulager les douleurs.
 
3-L’obésité




Les problèmes d’obésité ont un fort taux de propagation au sein des populations. elle est généralement causée par une mauvaise hygiène de vie. Mais suite à des recherches, les origines sont bien plus complexes, parfois génétiques, ou encore environnementales. La Marijuana agit sur le métabolisme et affecte donc l’indice de masse corporelle. Le lien étant évident entre l’obésité et les problèmes de diabète, les chercheurs espèrent pouvoir mettre au point de nouveaux médicaments à base de cannabis, contre cette maladie.
 
4-Le trouble de stress post-traumatique




Le trouble de stress post-traumatique affecte les personnes qui sont exposées à des violences d’ordre physique ou psychologique. C’est par exemple le cas des vétérans de guerre qui, en rentrant, ont développé des dépendances à l’alcool, et à d’autres drogues addictives. Les victimes peuvent trouver dans l’utilisation du cannabis à but thérapeutique, un moyen intéressant de soulager leur trouble.
 
Par P. SAMBOU
 
Source: senepeople.com
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VIDEO. Le canna-business, nouvelle ruée vers l'or aux Etats-Unis
Par mrpolo,
Aux Etats-Unis, la nouvelle économie du cannabis attire de plus en plus d'hommes d'affaires. Derek Oppedisano, un ancien de Wall Street, a commencé par implanter ses "Bricomarché de l'herbe" dans les Etats qui ont légalisé le cannabis thérapeutique. Son objectif est de conquérir tout le pays…
 
Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" diffusé le 18 mai à 23h20, sur France 2.




 
Le canna-business est en plein essor en Californie. Et de plus en plus d'investisseurs ont décidé de parier sur le potentiel de cette nouvelle économie. A Auckland, dans la baie de San Francisco, un ancien de Wall Street a même laissé tomber la Bourse pour ce nouveau marché.
 
Derek Oppedisano commercialise tout ce qui est nécessaire pour faire pousser de la marijuana sur 1 500 mètres carrés de bonheur pour tout cultivateur en herbe et autre consommateur. "On vend de tout ici, sauf de la marijuana, explique-t-il. Trente-cinq employés travaillent dur à la caisse ou pour s'occuper des clients. C'est notre magasin principal."
 

Un marché estimé à 15 milliards d'euros pour la seule Californie
 

Lampes, engrais, humidificateurs, ventilateurs… Les clients trouvent tout ce dont ils ont besoin dans ce "Bricomarché de l'herbe", comme l'ancien banquier définit le concept qu'il souhaite développer dans tous les Etats-Unis. Le top des ventes est un système intégré facile à monter, valant 920 euros. "C'est parfait pour un petit cultivateur qui fait ça pour sa consommation personnelle", explique l'un des vendeurs.
 
Le chiffre d'affaires du magasin atteint déjà 1 million d'euros. Et la valeur de ce marché pour la seule Californie est estimée à 15 milliards d'euros. "C'est comparable à la ruée vers l'or, analyse le Pdg de WeGrow. Tout le monde essaie de se placer sur ce marché. Le premier positionné avec une extension rapide aura gagné.
 
On commence par les Etats qui ont légalisé le cannabis thérapeutique et on va ensuite conquérir tout le pays… pour devenir la première société liée au cannabis thérapeutique cotée en Bourse."
 
Source: francetvinfo.fr
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Jean Costentin est-il dangereux ?
Par mrpolo,
Jean Costentin est un professeur en pharmacologie à l’Université de Rouen, également membre de l’Académie Nationale de Médecine et de Pharmacie. Il a publié en 2006 un ouvrage intitulé « Halte au Cannabis ! » où il engage une véritable guerre contre le cannabis, qu’il soit utilisé à des fins médicinales ou récréatives.
 
 
 
Le professeur Costentin développe dans ses écrits et à travers ses nombreuses interventions une vision prohibitionniste du chanvre, systématiquement à charge contre le cannabis, parfois en déformant clairement les faits. Passage en revue de ses petits arrangements avec la vérité.
 
Cannabis et accidents de la route
 
Jean Costentin se fait fort de dire que « 300 morts sur la route sont le fait d’une consommation isolée du cannabis, ce qui est considérable. Le nombre des morts est autour de 3.500 morts. »
 
Pourquoi c’est faux ?
Selon le site Centaure, le cannabis est impliqué certes dans certains accidents de la route, mais est seulement dans 1 accident sur 8 soit 230 morts par an, un chiffre arrondi et exagéré. On se permettra de rappeler également que la présence de THC dans le sang n’implique pas que le conducteur est sous son effet, contrairement à l’alcool.
 
Selon une autre étude parue sur le site Cannabis-Med.org, on constate que la consommation de cannabis n’est pas directement liée aux accidents de la route. La conduite en état d’ivresse reste la principale cause d’accident. Le THC est également moins perturbant qu’un analgésique de niveau 2 ou 3 (tramadol ou codéine).
Costentin explique également
que sous l’emprise de l’alcool et du cannabis, le chiffre d’accidents mortel est multiplié par 14. Pour le coup, c’est vrai. 
Cannabis et addictions
 
Jean Costentin exagère volontiers le potentiel addictif du THC : « le THC est une drogue, un agent toxicomanogène, donc une substance génératrice d’une pharmacodépendance, d’une addiction ».
 
Le professeur Costentin fait également souvent allusion à ce que les américains appellent la « stepping-stone theory », et en français, la théorie de l’escalade des drogues. En schématisant, cette théorie voudrait qu’en commençant à fumer un joint, on finit par prendre de l’héroïne. Costentin en parle dans la vidéo linkée plus haut .
 
« On va appeler ça le ‘phénomène de tolérance’ : lorsque l’effet du cannabis est épuisé car le fumeur en consomme déjà quotidiennement, très naturellement le consommateur va aller frapper à la porte d’autres drogues comme la cocaïne, l’ecstasy et pour finir, l’héroïne. » affirme t-il.
 
Pourquoi c’est faux ?
De nombreuses études scientifiques se sont penchées sur cette théorie qui a émergé dans les années 30, en pleine Amérique ségrégationniste, et qui visait directement les populations noires et sud-américaines. L’étude la plus probante, reprise par Libération, montre que les utilisateurs de cannabis passent rarement à des drogues plus dures, alors que la première drogue consommée par les consommateurs de cannabis reste l’alcool.
 
Cannabis et légalisation
 
Jean Costentin s’oppose évidemment à la légalisation du cannabis : « Légaliser serait adresser un épouvantable message de banalisation du cannabis à notre jeunesse. Un État ne saurait faciliter l’accès de ses citoyens à un agent toxique. Par des enquêtes réalisées en collèges et en lycées, à la question posée aux potaches abstinents « Pourquoi ne consommez-vous pas de cannabis ? », 40 % répondent « Parce que c’est toxique » et 60 % « Parce que c’est interdit ». Lever l’interdiction ferait croire aux premiers que ce n’est pas dangereux et serait, pour les seconds, un encouragement du type « allons-y gaiement » »
 
Pourquoi c’est faux ?
Lever l’interdiction d’une drogue pour les adultes n’encourage a priori pas sa consommation de cannabis chez les plus jeunes. Les exemples existent aujourd’hui, autour de nous tout d’abord (Pays-Bas et Portugal), puis plus loin, dans les Etats américains ayant légalisé le cannabis. Selon les derniers chiffres, 40% de la population française a déjà essayé du cannabis, contre 25% aux Pays-Bas et 9% au Portugal.
 
Au Colorado, ce sont les +35 ans qui profitent davantage de la légalisation du cannabis, avec un gros boom chez les personnes âgées.
Un changement de loi en France, qui restreint aujourd’hui la liberté d’expression autour du cannabis, permettrait une prévention plus marquée sur la population jeune et une meilleure prise en compte en amont des risques du cannabis pour les mineurs et les jeunes majeurs.
 
Cannabis et schizophrénie
 
Dernière idée appuyée par le professeur en pharmacologie : le cannabis et la schizophrénie. Jean Costentin a notamment déclaré que le THC est responsable de la schizophrénie : « longtemps suspectée mais désormais bien établie au plan épidémiologique et bien expliquée au plan neurobiologique ». Il cite l’étude séminale d’Andreasson (publiée en 1987 sur le site médical The Lancet) qui « établissait que le fait d’avoir fumé plus de 50 joints en tout, avant l’âge de la conscription, multipliait d’un facteur de 6 le risque de développer une schizophrénie. »
 
Pourquoi c’est biaisé ?
Le lien entre cannabis et schizophrénie est plus compliqué que ne le pensaient les scientifiques il y a 20 ans. Le risque est bien présent, mais Costentin « oublie » le lien de causalité. Les études ont montré, par exemple celle-ci, que les personnes schizophrènes avaient davantage tendance à se tourner vers le cannabis. Le cannabis déclencherait donc des troubles schizophrènes chez les personnes étant prédisposées à la maladie.
 
Cannabis et Jean Costentin
 
Nous avions déjà parlé de Jean Costentin lors de la dernière intervention de l’Académie de Pharmacie, dont Costentin est membre, sur le sujet de la légalisation du cannabis. Dans ce débat, tous les arguments sont bons à prendre. On peut objectivement dire qu’il y a à la fois des avantages et des risques à légaliser n’importe quelle substance. Mais encore faut-il ne pas s’arranger avec la vérité, les nombreuses études scientifiques disponibles et les exemples des pays alentours. La dangerosité de la prohibition vient aussi du fait que certaines « raisons » sont biaisées dès l’origine.
 
Mehdi Bautier
 
Source: newsweed.fr
 
A lire aussi: Drogues: l'intolérable complicité des prohibitionnistes
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VIDEO. Cannabis : la tolérance en vogue au Portugal
Par mrpolo,
A Lisbonne, la police entretient un dialogue avec les consommateurs de cannabis, qui ne se cachent pas pour fumer. Les usagers ne craignent pas d'être arrêtés, et les policiers collectent des renseignements pour lutter contre les trafiquants…
 
Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" diffusé le 18 mai à 23h20, sur France 2.
 



 
Pour faire la fête à Lisbonne, au Portugal, les jeunes sortent dans le Bairro Alto, le quartier des bars. On ne s'y cache plus pour fumer des joints, mais la police ne baisse pas la garde pour autant. Les équipes de la brigade criminelle patrouillent chaque soir en civil. Les jeunes connaissent bien ces policiers qui n'arrêteront personne.
 
Le dialogue s'engage facilement entre la patrouille et les jeunes. Un policier demande à une consommatrice combien elle a fumé de joints. "Deux", lui répond-elle. Et quand il l'interroge sur sa provenance, la jeune fille lui dit qu'ils viennent de la capitale portugaise. Puis l'échange se poursuit, sur les études, le travail…
 

La police a pu renforcer la lutte contre les trafiquants
 

"Au-delà du crime, on essaye de voir quelles sont les raisons de leur présence ici, explique un policier. On parle avec eux et ils nous donnent parfois des informations sur les personnes qui vendent de la drogue. C'est important pour nous." Grâce aux renseignements collectés auprès des consommateurs, la police a pu renforcer la lutte contre les trafiquants. En 2016, le Portugal a saisi 37 tonnes de drogue, soit l'un des meilleurs chiffres européens.
 
Pour les spécialistes de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (en anglais) installé à Lisbonne, la politique menée dans le pays mérite vraiment une attention particulière. "Les hommes politiques considèrent en général que s'ils dépénalisent ou réduisent les amendes, la consommation des drogues va automatiquement augmenter. Ils pensent qu'elle va baisser en durcissant la loi. Le modèle portugais a montré que c'est totalement faux", analyse João Goulão, directeur de l'Institut des drogues et de la toxicomanie.
 
Source: francetvinfo.fr
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