Qu’est-ce qu’un clone élite ?
Par terpéne, dans Ce que nous avons retenu...,

Le clonage est un processus de multiplication naturel extrêmement utilisé en botanique. Dans l’industrie du cannabis, il est employé pour reproduire la croissance et les caractéristiques similaires d’une plante de cannabis classique (ou plante mère), notamment dans les arômes et les effets recherchés.
 

Le clonage (aussi appelé « bouturage ») d’une plante de cannabis est caractérisé par la coupe de l’extrémité d’une branche de la plante mère en pleine phase de croissance. Cette étape permet de récupérer ce qu’on appelle la bouture. La bouture est ensuite mise dans un substrat d’enracinement afin de produire des racines à partir de sa tige et ainsi devenir un nouveau plant de cannabis, cloné et identique.

La plante clonée a le même ADN que la plante de cannabis originale. Afin de cloner du cannabis, plusieurs facteurs peuvent être pris en compte : le rendement, le temps de floraison, les arômes, leur capacité à supporter le chaleur ou la fraîcheur, ses effets ou encore la puissance de la variété.
De nos jours et avec le développement du cannabis à usage thérapeutique, plusieurs cultivateurs de cannabis vont s’intéresser à des plantes riches en cannabidiol (CBD) par exemple.

Chaque clone d’une plant de cannabis est une coupe garantie de reproduire une plante féminine à partir d’une plante mère unique.
 
Zoom sur les variétés « clone élite »

Les clones élites sont finalement des clones aux phénotypes remarquables, qui sont principalement échangés sous forme de boutures, et très peu par graines.
Chaque clone élite a sa propre légende et beaucoup de mythes entourent ces variétés mythiques de cannabis. Avec de l’expérience, certains clones élite sont plus élites que d’autres. Un mauvais environnement de culture ne permet pas à un clone élite de faire mieux qu’une bonne graine dans un bon environnement.

Il n’y a d’ailleurs pas de liste officielle des clones élite. On retrouve cependant la plupart du temps les mêmes cuts dans les listes qui circulent, notamment (liste non exhaustive) :
 
Mehdi Bautier

Aeric 77 Cali-O Cut Aloha 98 WW Airborne G13 Cut aka AG13 Apollo 11 Cut Arcata e-32 Albert Walker Cut Blue Heaven Cut Blue Dot old Cut aka MGB Bubba Kush Pre98 Cut Bubba Kush pre Bubba Kush « Katsu » Cut Bushmans Cut C99 Cut Casey Jones « Cannabliss » Cut Catpiss (phéno SSH) Chem3 Cut Chem4 Cut Chemdawg´s Sister Cut Chemdog Sour Diesel Cut Cherry AK47 Cut Cinnamon Cut Citral Cut aka Chitral Cough#1 Cut aka Canadian Cough or Emery Cough Core Cut « Amnesia Haze » (Silver Haze Pheno, Sensi Seeds) Deep Chunk Cut ECSD Cut « EastCoastSourDiesel » Erdbeer Cut (Strawberry cut) Exodus Cut (UK G13 male Cut G-Force aka « The G » Grandaddy Purple Cut Gravity Cut Heaven Cut Herijuana Cut Indiana Bubblegum Cut Island Sweet Skunk Cut Killing Fields Cut Las Vegas Purple Kush Cut aka Kyle Kushman’s Purple Kush (KKPK) Misty Cut NLx Cut Old School Purple Haze Cut Ole Blue Cut OG Kush Abusive Cut OG Kush Fire aka Rascals OG Kush Cut OG Kush Ghost Cut OG Kush Larry Cut OG Kush Lemon Larry Cut OG Kush Purple OG Kush Cut aka SAC#1 & SAC#3 #1 OG Kush San Fernando Valley Cut OG Kush SFV Cut OG Kush Tahoe Cut Oregon Blueberry Cut Ortega Cut PCK Cut Permafrost Cut Peyote Purple Cut Princess Cut Purpurea Ticinensis Cut Purple Elephant Cut Purple Haze Cut Purple Urkle aka Urple Cut Riri Cut RKS « Road Kill Skunk » Cut Santa Maria aka Plank Cut Strawberry Cough « KKSC Cut » Kyle Kushmans Strawberry Cough Strawberry Fields Cut SPG Cut Texada Timewarp « Twister Cut » The Purps aka Mendocino Purple Cut Top44 True Blueberry Outkast Cut TX ShoreLine Cut UBC Chemo Cut Victory « Vicky » Cut Viking Cut

Source : https://www.newsweed.fr/clone-elite/
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Cerveau: Mélanger café et cannabis serait dangereux pour la santé
Par mrpolo,
ÉTUDE - La caféine agirait comme un amplificateur des effets de la drogue et pourrait causer des troubles neurologiques, notamment au niveau de la mémoire…
 



 
La consommation simultanée de marijuana et de caféine présenterait des risques sérieux pour la santé.
L’information prend de l’importance au moment où certains pays et plusieurs états américains ont légalisé l’usage récréatif du cannabis. Certaines entreprises commercialisent d’ailleurs « des dosettes de cafés et de thés infusées au cannabis », rapporte Live Science.
 
Des troubles de la mémoire
 
La caféine agirait comme un amplificateur des effets de la drogue et pourrait causer des troubles neurologiques, notamment au niveau de la mémoire, selon le docteur Sergi Ferré, interrogé récemment par Live Science. « Toute substance qui libère de la dopamine (…) voit ses effets augmentés par la caféine », explique ainsi le spécialiste de l’Institut national américain sur l’abus de drogues (NIDA).
Or le tétrahydrocannabinol (THC) présent dans le cannabis a justement comme caractéristique de « stimuler les neurones dopaminergiques dans tout le cerveau ».
 
Plus de risques chez les jeunes
 
Le chercheur s’était déjà intéressé à la question de l’interaction entre le cannabis et la caféine en 2012.
Grâce à des expériences menées sur des rats, le scientifique et son équipe avaient montré que les problèmes de mémoire pouvaient s’aggraver sous l’effet de la combinaison des deux substances. Le phénomène était particulièrement préoccupant chez les jeunes, dont le cerveau n’est pas totalement développé.
 
Plus de café pour moins de cannabis ?
 
Dans une autre étude sur le sujet, publiée en 2014 dans la revue scientifique The Journal of Neuroscience, Sergi Ferré avait administré les deux molécules à des singes. Les résultats indiquaient que les primates recevant davantage de caféine consommaient moins de THC.
Un constat dont s’était emparé Newsweed, média français d’actualité du cannabis, en déduisant que le mélange caféine - marijuana pouvait permettre de baisser sa consommation de drogue.
 
« Une mauvaise idée »
 
Mais, pour le chercheur américain, le mélange caféine-cannabis reste une « mauvaise idée ». D’autres médecins se montrent moins alarmistes.
A cause de la diversité génétique et des caractéristiques propres à chacun, « combiner les drogues aura un effet différent sur différentes personnes », estime par exemple Gary Wenk, spécialiste de la psychologie et de la neurologie à l’université d’été de l’Ohio (Etats-Unis).
 
Source: 20minutes.fr
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Canada - Hydropothicaire lance un produit innovant
Par mrpolo,
INNOVATION. La société Hydropothicaire, basée à Masson-Angers, vient de lancer Elixir No.1, soit le premier vaporisateur buccal de cannabis médical au pays.
 


Elixir No.1 est le premier vaporisateur buccal de cannabis médical au Canada.



©Photo gracieuseté



 


 
 
 
Approuvé pour la production et la vente par Santé Canada, ce nouveau produit est à l’épreuve des enfants, est sans fumée et contient une base d’huile naturelle de menthe poivrée. Le contenu d’Elixir No.1 peut se vaporiser directement sous la langue ou être mélangé avec des aliments ou des boissons. Il contient près du niveau admissible de THC admissible de 30 mg/ml dans une huile de cannabis selon les dispositions réglementaires actuelles de Santé Canada.
 
 
 
«Nous nous attendons à voir une forte demande d’Elixir No.1 dès son lancement», indique le président-directeur général d’Hydropothicaire, Sébastien St-Louis, par voie de communiqué. Selon lui, ce produit constitue une solution de rechange discrète, pratique et prête à l’emploi aux produits de marijuana médicale séchée. «Nos produits faciles à utiliser et à comprendre, y compris notre gamme de produits et capsules Decarb, témoignent de la détermination de Hydropothecary à mettre au point des produits innovants», ajoute-t-il.
 
Elixir No.1 est vendu dans la boutique en ligne de l’entreprise pour 89 $ la bouteille.
 
Source: lebulletin.net
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Cannabinoïde : quelle est la différence entre CBD et THC ?
Par mrpolo,
Dans l’esprit général, le cannabis est une plante associée avant tout à la drogue, de par les effets psychoactifs du THC. Moins connu, le CBD est un autre cannabinoïde qui a de nombreuses vertus thérapeutiques. Faisons le point sur les principales différences entre le CDB et et le THC !
 
 
 
Des cannabinoïdes issus de la plante du cannabis
 
Avant de détailler les différences, commençons par vous lister les points communs entre le THC et le CBD. Ce sont deux cannabinoïdes, au autrement dit des composés chimiques secrétés par les plantes de cannabis. Il existe environ 100 différents cannabinoïdes présents dans la plante de cannabis et le THC et le CBD sont les plus connus et utilisés à ce jour. Des chercheurs dans le monde entier étudient actuellement leurs potentiels effets thérapeutiques et leurs mécanismes de fonctionnement dans le corps humain.
 
Les cannabinoïdes offrent toute une gamme de bénéfices thérapeutiques comme le soulagement de certaines douleurs, les nausées et certaines inflammations. Ils imitent les effets de certains composés chimiques que notre corps produit naturellement, appelés endocannabinoïdes, et activent nos systèmes internes de santé.
 
Le plus connu des cannabinoïdes est bien sûr le THC grâce à ses effets psychotropes sur le consommateur et bien qu’illégal, il est très consommé en France. Le deuxième cannabinoïde le plus important est le CBD qui est de plus en plus populaire grâce à ses applications médicinales.
 
Qu’est-ce que le CBD et en quoi est-il différent du THC ?
 
Le CBD est donc un cannabinoïde issu de la plante de cannabis dont la configuration moléculaire est très proche de celle du THC. Cependant, contrairement à ce dernier, le CBD ne possède aucun effet psychotrope, c’est à dire qu’il ne provoque pas de sentiment d’ivresse, de vertige ou d’euphorie, caractéristiques associés au THC et plus généralement à l’usage récréatif du cannabis.
 
Le CBD est l’abréviation de cannabidiol et il est très étudié dans la médecine pour ses effets thérapeutiques et dont on a appris beaucoup ces dernières années. Cette substance cannabinoïde non-psychoactive permet d’être consommée sans effet secondaire, et sans « planer ». En revanche, il produit des effets calmants, recherchés par les personnes souffrant d’anxiété ou de perte du sommeil. Il abaisse également les taux de sucre dans le sang et s’est montré prometteur pour les personnes luttant contre des douleurs, la sclérose en plaques et l’épilepsie. On prête aussi au CBD des propriétés antipsychotiques et il est testé comme médicament pour les personnes atteintes de schizophrénie.
 
A l’inverse, le THC est surtout connu pour ses effets psychoactifs qui produisent une euphorie rapide et consommé à haute dose, il peut provoquer l’anxiété et la paranoïa. Le THC a cependant également des vertus médicales et il est notamment utilisé pour combattre les nausées, les troubles du sommeil et la perte d’appétit. Présent en plus grande quantité dans la plante du cannabis, le THC est le cannabinoïde le plus populaire et qui est illégal dans de nombreux pays puisqu’il est avant tout considéré comme une drogue.
 
Sous quelle forme peut-on consommer du CBD ?
 
Le CBD peut être administré sous diverses formes. Les formes les plus courantes sont l’huile de CBD, les pâtes et les capsules, mais il y a aussi la gomme à mâcher et même la baume pour les lèvres avec le CBD. L’huile est généralement gouttée, sous la langue, après quoi elle est absorbé dans le corps en une demi-heure. Vous pouvez également mélanger l’huile et des pâtes avec votre régime alimentaire et ensuite le manger. Certaines personnes éprouvent des difficultés avec l’arrière-gout de l’huile naturelle et préfèrent se tourner vers les capsules qui se consomment plus facilement.
 
Par Erwan
 

Source: buzzwebzine.fr
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Suisse : La légalité du cannabis prouvée en moins de dix secondes
Par mrpolo,
Un doctorant de l’Ecole des Science criminelles développe un test rapide et efficace pour analyser le cannabis. Le Graal pour la police et la justice, qui en rêvent.
 
 
 
L’appareil ressemble à une tablette numérique, un poil plus épaisse. Florentin Coppey, jeune doctorant de l’Ecole des sciences criminelles de l’Université de Lausanne (UNIL), y insère un échantillon de cannabis et lance le logiciel par simple pression sur l’écran. Moins de dix secondes plus tard, le résultat tombe: le taux de cannabidiol (molécule sans effet psychoactif) est haut, celui de THC (la substance qui fait planer) est bas. Verdict: le cannabis testé est légal.
 




 

A l’heure où la vague de cannabis légal, impossible à distinguer de son cousin illicite à moins de tests en laboratoire longs et coûteux, déferle sur la Suisse, la performance est de taille. Développé par le chercheur dans le cadre de sa thèse sur l’analyse des stupéfiants par imagerie, le dispositif a été testé la semaine dernière au Paléo Festival. Avec des résultats encourageants. «Nous sommes de plus en plus confrontés à la problématique du cannabis légal, nous avons donc voulu trouver un système simple et rapide pour le distinguer de l’illégal. A Nyon, la police a testé l’appareil avec des produits saisis sur des mineurs uniquement, dans une perspective strictement préventive. Le bilan est excellent», indique le chercheur.
 
Intérêt national
 
L’appareil en question vient des Etats-Unis où il est utilisé par les producteurs de chanvre dans les Etats qui autorisent le cannabis récréatif. Conçu pour le marché américain où la problématique du cannabis légal version suisse (moins de 1% de THC) n’existe pas, il doit encore être perfectionné pour pouvoir acquérir valeur de preuve face à un juge helvétique, mais son potentiel est bien réel. «Sa marge d’erreur de plus ou moins 5% doit encore être affinée et il doit être mieux calibré pour les faibles teneurs en THC, mais il permet de faire un premier tri et nous n’avons enregistré aucun faux positif», précise le professeur Pierre Esseiva, ponte de l’analyse des stupéfiants au sein de l’école et codirecteur de thèse de Florentin Coppey.
 
Vendu quelque 20'000 francs l’unité, l’appareil est maniable, rapide, efficace et simple d’utilisation. Mieux: il ne se contente pas d’analyser le cannabis mais pourrait également décortiquer de nombreuses drogues, de faux médicaments ou encore des produits dopants. En bref, le Graal pour les forces de l’ordre. «Le premier contact avec cet appareil est concluant et positif. Son principal avantage est sa rapidité ainsi que son côté non destructif du produit (ndlr: le test en laboratoire traditionnel, qui nécessite de brûler un échantillon du produit saisi, en détruit de fait une petite partie)», confirme Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police cantonale.
Toutes les polices du pays étant confrontées au casse-tête du cannabis légal (lire ci-contre), le dispositif lausannois pourrait en intéresser plus d’un.
Pour autant, il faudra encore patienter avant de le voir embarqué dans des voitures de patrouille. Toujours au stade de recherche, il doit encore passer plusieurs étapes avant d’être homologué. Mais la justice fait déjà part de son intérêt pour le dispositif.
 
Au Ministère public, Franz Moos, procureur général adjoint, confirme que l’appareil pourrait intéresser la justice, seule habilitée à ordonner l’analyse en laboratoire. «Depuis l’apparition de la problématique du cannabis légal, difficile à distinguer de celui qui tombe sous le coup de la loi, nous appelons de nos vœux une réponse simple, rapide et moins coûteuse que les analyses en laboratoire. S’il démontre sa fiabilité, nous verrions donc ce dispositif d’un bon œil», indique le magistrat, qui précise que si la police cantonale décidait de l’acquérir, les tests en laboratoire n’en disparaîtraient pas pour autant. «Si ses résultats venaient à être contestés par le contrevenant, des analyses plus poussées pourraient au besoin être ordonnées.» A l’image de la prise de sang pour les automobilistes «pincés» pour alcool au volant qui contestent les résultats de l’éthylotest.
 
Les tests sont l'affaire des cantons
 
A Berne, Adrien Kay, porte-parole de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), le précise d’emblée: «Les tests pour différencier le cannabis légal de l’illégal sont du ressort des cantons. La Confédération ne s’en occupe pas.»
 
Dans ce dossier, les tâches sont ainsi clairement définies. «Les producteurs qui se lancent dans le marché du cannabis légal, qui contient moins de 1% de THC, doivent s’annoncer à l’OFSP. A eux de nous transmettre les résultats des tests effectués en laboratoire qui attestent du taux, comme l’impose l’ordonnance sur les produits du tabac et les produits contenant des succédanés de tabac destinés à être fumés. A ce jour, une cinquantaine de producteurs se sont annoncés. Notre rôle s’arrête là.»
 
Dans la course intercantonale aux tests rapides, certains attendent, d’autres cherchent. A ce petit jeu, Vaud et Genève ont une longueur d’avance. Mais leurs dispositifs doivent encore passer plusieurs étapes avant d’être homologués. Outre-Sarine, le problème est tout aussi connu, mais aucun Canton n’a encore trouvé de solution miracle, indiquent les polices bâloises et zurichoises.
 
(TDG)
Source: tdg.ch
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Canada - Les petits producteurs de pot réclament leur place
Par mrpolo,
Des « micro-producteurs » de produits dérivés du cannabis, qui craignent d'être tenus à l'écart du marché légal du pot au profit de grandes entreprises, ont pris part à une foire underground du cannabis artisanal, hier, à Montréal.
 


Des micro-producteurs de pot ont présenté leurs produits dérivés du



cannabis lors d'un « green market » qui a eu lieu hier à Montréal.



Photo Robert Skinner, La Presse


 
 
 
Tubes de yogourt glacé à saveur de fraise-coco-cannabis, sachets de poudre de limonade infusée au THC, tablettes de chocolat fin euphorisant au thé vert. Dans un loft du quartier de Griffintown, des dizaines de curieux ont pu tester hier les produits transformés de « micro-producteurs » de cannabis, dans le cadre d'un marché public underground qui fait la tournée des grandes villes canadiennes depuis deux ans.
 
« Ces producteurs sont des rebelles qui cherchent à prouver qu'ils peuvent respecter des standards professionnels de production très élevés. Ils utilisent des cuisines commerciales aux normes et le font dans un environnement sain. On essaie de se rapprocher des normes de l'industrie alimentaire », assure Sarah Gillies, coorganisatrice de l'événement.
Sorte de foire de la marijuana artisanale, ce « green market » a été organisé à maintes occasions à Toronto et à Vancouver, mais il n'était jamais débarqué à Montréal jusqu'à maintenant, par crainte d'une intervention policière.
 
Les petits producteurs cherchent à s'imposer
 
Dans l'état actuel de la loi adoptée par le gouvernement Trudeau, ces petits producteurs de marijuana demeureront dans l'illégalité à partir du 1er juillet 2018, date à laquelle la consommation récréative du cannabis sera autorisée. Le gouvernement Trudeau entend éventuellement légaliser les produits transformés, mais compte confier leur production uniquement aux « producteurs autorisés » détenant une licence de Santé Canada. Aucun permis de transformation n'a jusqu'à maintenant été délivré.
 
Pour Damien, ancien brasseur qui s'est lancé dans la production de boissons gazeuses au THC trois mois avant l'élection de Justin Trudeau, le marché vert tenu hier était une façon de s'imposer dans l'industrie qui cherche par tous les moyens à écarter les petits acteurs comme lui qui proviennent du marché noir.
« Le gouvernement Trudeau a légalisé la consommation, mais on n'a jamais vraiment eu de débat sur le modèle d'entreprises qu'on veut voir se développer dans cette industrie. »
- Damien, producteur de boissons gazeuses au THC
 
« Pour le moment, ce ne sont que de grosses entreprises oligopolistiques qui ont le droit d'exister, comme c'était le cas pour la bière avant qu'on ouvre la porte aux petits producteurs, poursuit Damien. J'espère qu'on sera assez intelligents pour aller ailleurs cette fois-ci. »
« Grâce à des événements comme celui-ci, on veut démontrer que les petits producteurs sont incontournables, plaide pour sa part Lisa Campbell, une des coorganisatrices de la soirée. Il y a une demande pour leurs produits. Le gouvernement n'arrivera pas à les faire disparaître en leur refusant une place dans le marché. »
 
Jusqu'à maintenant, 52 entreprises ont obtenu une licence de production de Santé Canada leur permettant de faire pousser du cannabis et de le transformer en huile. Le seul producteur autorisé au Québec, The Hydropothecary, s'oppose à ce que les producteurs qui ont oeuvré par le passé dans le marché noir obtiennent de telles licences. « Je ne vois pas pourquoi ceux qui brisent la loi aujourd'hui cesseraient de la violer le jour où ils auront une accréditation », affirme Sébastien Saint-Louis, cofondateur de l'entreprise.
 
Du pot dans les bars à narguilé ?
 
Après les dépanneurs et les pharmacies, c'est au tour des propriétaires de bars à narguilé, aussi appelé sheesha, du Québec de réclamer des gouvernements le droit de vendre du cannabis et de laisser leurs clients le fumer dans leurs établissements dès 2018.
 
L'Association des propriétaires de sheesha du Québec, qui regroupe informellement une dizaine de commerces où on peut fumer le narguilé, a officiellement inscrit un mandat en ce sens dans le Registre des lobbyistes au début du mois. « Nous pensons que nous sommes les mieux placés pour le faire, puisque nous, nos établissements sont déjà forcés par la loi sur le tabac d'être munis d'un système de ventilation à pression négative et d'un système d'estampillage permettant le contrôle des pastilles de tabac.
 
C'est déjà très strict. On a tout le système déjà en place pour permettra la consommation de cannabis de façon sécuritaire et responsable », plaide Patrick St-Onge, propriétaire du Hookah Lounge et responsable de l'association. Aucune rencontre entre lui et des représentants gouvernementaux n'a eu lieu pour le moment, assure M. St-Onge. « On ne fait que commencer nos démarches. Mais ça vaut le coup d'essayer. Qui ne risque rien n'a rien. »
 
Par Tristan Péloquin
 
Source: lapresse.ca
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Canada - Le taux d'infractions liées au cannabis continue de diminuer au pays
Par mrpolo,
OTTAWA — Le nombre d'infractions liées à la marijuana rapportées par la police a reculé pour une cinquième année consécutive, a indiqué Statistique Canada, lundi, alors qu'elle dévoilait son rapport annuel sur les crimes déclarés par la police.
 

JASON REDMOND / Reuters
 

L'agence fédérale a révélé qu'environ 55 000 infractions liées au cannabis avaient été signalées à la police en 2016, soit 6000 de moins que l'année précédente, malgré la hausse du pourcentage de Canadiens ayant consommé la drogue.
 
La police a accusé 17 733 personnes de possession de cannabis l'an dernier, une baisse d'environ 3600 comparativement à 2015.
 
Statistique Canada indique que le taux combiné d'infractions liées à des substances autres que le cannabis et la cocaïne, qui a aussi présenté un déclin, augmente depuis 2010. Cela inclut une hausse de sept pour cent du nombre d'infractions rapportées par la police liées à la possession de drogues comme les médicaments sous ordonnance — dont les opioïdes comme le fentanyl —, le LSD et la «drogue du viol», en 2016.
 
Le taux traditionnel de crimes déclarés par la police, qui mesure le volume de crimes déclarés par la police par rapport à la taille de la population, est demeuré stable en 2016. Le taux de criminalité au Canada affiche une tendance à la baisse depuis qu'il a atteint un sommet en 1991, à l'exception des années 2003 et 2015 où il a augmenté.
Statistique Canada ajoute que près de 1,9 million d'infractions au Code criminel — excluant les délits de la route — ont été rapportées par la police en 2016, soit environ 27 700 de plus qu'en 2015. Cependant, la gravité des crimes a légèrement augmenté pour une deuxième année consécutive.
 
 
 
 
 
La légalisation de la marijuana en bref
 
On rapporte également une hausse des taux de certains crimes violents, notamment une augmentation de 30 pour cent des infractions sexuelles contre les enfants. Selon l'agence fédérale, cette croissance peut être en partie attribuable au renforcement des peines maximales pour la majorité des types d'infractions sexuelles contre les enfants, ce qui peut contribuer à une croissance du nombre de statistiques officielles pour les infractions visées.
 
Statistique Canada a observé que la distribution non consensuelle d'images intimes, qui constitue un crime relativement récent, prenait de l'ampleur. En 2016, la police a déclaré 815 affaires de distribution non consensuelle d'images intimes, comparativement à 340 en 2015. La croissance s'est concentrée au Québec et en Ontario. Le nombre d'affaires signalées a crû de 53 à 186 au Québec et de 114 à 286 en Ontario, selon l'agence fédérale.
Statistique Canada a aussi noté que le nombre d'agressions sexuelles rapportées par la police avait reculé de 15 pour cent comparativement à la décennie précédente, et ce, malgré le fait que le taux d'agressions sexuelles autodéclarées n'a pas changé de façon significative au cours de la même période.
 
La police a rapporté 611 homicides en 2016, soit deux de plus que l'année précédente, mais la croissance de la population fait en sorte que le taux a diminué d'un pour cent pour atteindre 1,68 homicide par 100 000 personnes.
L'Indice de gravité de la criminalité (IGC) déclarée par la police, qui mesure le volume et la gravité des crimes, a par ailleurs augmenté de 1 pour cent en 2016 au Canada par rapport à l'année précédente. La hausse est principalement attribuable à une croissance du taux d'affaires de fraude.
 
L'indice a diminué dans sept provinces et territoires. Parmi les provinces, le Québec a continué d'afficher le plus bas taux de criminalité, soit 3247 pour 100 000 habitants.
 
Source: quebec.huffingtonpost.ca
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Aux États-Unis, le cannabis prescrit aux femmes ayant des règles douloureuses
Par mrpolo,
Une proposition de loi américaine remet un sujet tabou sur la table : les règles. Elle pourrait envisager d’autoriser l’utilisation du cannabis pour soulager les douleurs menstruelles.
 
 
 
Nombreuses sont les femmes qui vivent cette période difficilement, empêchant certaines de travailler ou les contraignant à rester alitées. Aux États-Unis, l’État de New York travaille sur un projet qui permettrait d’utiliser le cannabis pour soulager les douleurs menstruelles.
 
Relancer le débat sur les douleurs menstruelles
 
Tabou dans notre société, les dysménorrhées (douleurs menstruelles) n’en sont pas moins réelles et concernent deux tiers des femmes. Dans certaines régions du monde, comme chez nos voisins italiens, des congés menstruels sont accordés aux femmes ayant des règles douloureuses.
 
Dans l’État de New-York, les femmes pourront bientôt utiliser du cannabis médical pour soulager l’inconfort et les douleurs liées aux règles, la plante ayant fait ses preuves dans la réduction des douleurs chroniques. Les propositions ont été approuvées par le comité de Santé de l’État. Les auteurs du texte présenté devant le comité expliquent :


Lisa Rosenthal, l’une des élue ayant portée texte expliquait dans le média Newsweek :

Un antidouleur naturel 
Maux de ventre, de dos, de tête, douleurs spasmodiques parfois même nausées, vomissements, troubles intestinaux, voilà des symptômes bien connues des femmes. Ces douleurs menstruelles pourraient bien être inscrites sur la liste des affections pouvant être soignées par le cannabis, prescrit sur ordonnance et couvert par le programme de cannabis médical de l’Empire State.
Utilisé comme plante médicinale depuis l'Egypte ancienne, le cannabis est doté de propriétés antispasmodiques et anti-nauséeuses. Antidouleur naturel, il a pour effet de relaxer les muscles, mise en cause dans les crampes abdominales.
 
Mais, certains médecins sont sceptiques quant à sa réelle efficacité dans les douleurs menstruelles en raison du manque d’études scientifiques. Or, ces dernière sont limitées notamment par les lois antidrogues du pays. Les propriétés antidouleur et antispasmodique du cannabis sont toutefois déjà reconnues et intégrées dans certaines maladies telles l’épilepsie, la sclérose en plaques ou ou la maladie de Parkinson.
 
Par Elodie Sillaro
 
Source: bioalaune.com
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Tunisie - La raison pour ne pas dépénaliser le cannabis ne serait-elle que vénale?
Par mrpolo,
On le sait, le projet de loi réformant le texte scélérat de la dictature, la fameuse loi n° 52, est toujours bloqué au parlement. Il buterait sur de sérieux blocages, notamment quant à la nécessité de dépénaliser le cannabis.
 
 
 
Un récent rapport présenté à l'INSERM, en France, par une mission interministérielle précise bien la relativité de la dépendance au cannabis par rapport au tabac, et surtout les effets négligeables d'une consommation épisodique.
Or, tous les experts, y compris ceux de l'ONU, sont formels: la seule façon de lutter efficacement contre la toxicomanie est de dépénaliser la consommation, car le cannabis ne fait pas partie, à proprement parler, des stupéfiants. Ce n'est qu'une drogue douce dont les ravages dont bien moindres pour la santé que le tabac pourtant légal.
 

Un symbole de la dictature toujours en vigueur


 
 
 
C'est d'une telle consommation épisodique qu'il s'agit en Tunisie. Pourtant, nous avons une loi des plus sévères qui condense les tares de l'ancien régime. Rappelons qu'elle a été conçue par la dictature pour éloigner les soupçons de membres de la présidence qui pratiquaient le trafic de drogue pourtant au vu et au su de tout le monde.
Aussi a-ton conçu cette loi honteuse contre la société, qui a brisé nombre de vies de jeunes innocents, des élèves pour la plupart, voyant leur avenir détruit pour un bien inoffensif joint, se retrouvant du jour au lendemain en prison pour un an au moins pour détention, sinon deux pour consommation.
 
Cette loi est toujours en vigueur, faisant de nos jeunes des délinquants. Comment est-il possible de ne pas l'avoir abolie au lendemain de la révolution, étant ce symbole honteux d'une dictature érigée contre le peuple et sa jeunesse ? Et comment, en plus, ne pas avoir songé à réhabiliter les jeunes dont on a détruit l'avenir en décidant, non seulement d'abolir cette loi, mais de dédommager ses victimes ?
 
Ne l'a-t-on pas fait pour ceux qui avaient attenté à l'ordre public, des délinquants donc, et qui se sont retrouvés réhabilités et dédommagés? On dira qu'il s'agissait de politiques; mais la faute d'un politique qui a eu recours à la violence et au terrorisme n'est-elle pas plus grave que celle d'un innocent dont la seule faute n'aura été que de fumer un joint, et au pire d'attenter à sa seule santé?
 
Cette politique de deux poids deux mesures est inadmissible en une Tunisie se voulant un État de droit. D'autant plus que le président de la République s'est engagé durant la campagne électorale à dépénaliser le cannabis; à ce jour, il ne l'a pas fait.
Certes, une récente supposée réforme, à tort saluée par les militants pour la dépénalisation, est venue faire en sorte que le prison n'est plus obligatoirement prononcée, et donc que le jeune arrêté ne fait désormais pas d'office l'objet d'un mandat de dépôt.
 

Retirer le cannabis de la liste des stupéfiants


 

Toutefois, il faut savoir que la loi est restée en l'état; ainsi ce honteux symbole de la dictature continue à brimer les innocents. En effet, si la prison n'est pas automatique, elle peut toujours être prononcée par le juge qui a juste la possibilité de ne pas en prononcer la peine, ce qui lui était exclu. De plus, la peine est toujours prononcée avec l'amende prévue et donc le casier judiciaire est fatalement souillé. Où est l'éthique dans cette fausse réforme?
 
Y a-t-il vraiment une intention sérieuse chez les plus justes et éthiques en Tunisie de lever une telle indignité faite à nos jeunes qui fument des joints de plus en plus, continuant ainsi à être assimilés à des délinquants?

 
Sinon, et si les procédures parlementaires empêchent la nécessaire et fatale dépénalisation, pourquoi les ministres de l'Intérieur et de la Justice n'interviennent-ils pas, l'un pour interdire d'arrêter du fumeur de joint, s'il s'avère qu'il ne s'agit que de consommation et non de trafic, et l'autre en ordonnant de classer sans suite les affaires pour simple consommation et/ou détention pour un usage privatif?
 
Il semble que la volonté politique manque et pas pour les prétextes évoqués. D'après quelques confidences de justes parmi les avocats, les juges et les forces de l'ordre, la raison du maintien de la pénalisation du cannabis ne serait pas ou pas uniquement morale; elle serait aussi et surtout vénale!
 
On sait, en effet, qu'un procès pour cannabis infère des frais, ce qui permet à certains cabinets d'avocats d'en tirer des honoraires variant entre 500 ou 800 et même 1500 dinars; cela pourrait aussi, dans certains cas varier de 100 dinars à 20000 dinars, étant donné que les honoraires du barreau sont libres.
 
Est-ce qu'une telle cause vénale, qui ajouterait à la honte de la loi, serait derrière le refus de la dépénalisation du cannabis en Tunisie? On sait, au demeurant, que le conseil de l'ordre des avocats a émis un refus catégorique à une telle issue pourtant de bon sens, et surtout de parfaite justice.
 
 
 
Si jamais nos gouvernants étaient sérieux dans la volonté de justice aux jeunes, et pour contourner les difficultés idéologiques ou mercantiles, pourquoi ne décide-t-ils pas tout simplement de retirer le cannabis de la liste des matières stupéfiantes? N'est-ce pas la façon la plus rapide et la plus sérieuse de manifester une attitude juste et honnête en la matière?
Car on espère que nos autorités se réveillent enfin au vrai danger des drogues qui n'est représenté que par ce trafic des bandes organisées qui échappe encore à une sérieuse lutte, celle-ci étant concentrée sur les innocents consommateurs.
Or, si le trafic est l'affaire des forces de l'ordre, leur devoir même, la consommation relève de l'exclusif rayon d'action de la société civile et des associations de prévention. C'est ainsi qu'on réussira à prémunir nos jeunes des ravages des drogues.
 
Alors, que les autorités tunisiennes nous répondent : qu'est-ce qui les empêche vraiment de dépénaliser le cannabis? La raison n'en serait-elle que vénale, par hasard? Honte à nous, alors, de tomber si bas dans la matérialité!
 
Par Farhat Othman
 
Source: huffpostmaghreb.com
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Canada - Légalisation de la marijuana: des producteurs inquiets d'être exclus
Par Indi-Punky,
SAINT-ALEXANDRE — Des producteurs agricoles voudraient cultiver la marijuana qui sera légalisée en juillet 2018, mais s’inquiètent d’être exclus de ce nouveau marché si aucun changement n’est fait aux règles qui encadrent la production de marijuana thérapeutique.
 


Hervé Barjol, producteur en serre de Saint-Alexandre, espère pouvoir



produire des boutures et vendre de petits plants de marijuana aux consommateurs,



qui auront le droit d’en posséder quatre. Photo : Thierry Larivière/TCN



« Je trouve la réglementation plus pharmaceutique qu’agricole », affirme Hervé Barjol, producteur en serre de Saint-Alexandre en Montérégie. Ce dernier espère être en mesure de produire des plants qui seraient vendus aux particuliers, qui auront le droit d’en posséder jusqu’à quatre chez eux. « Si les graines ne sont pas légales et les plants non plus, comment les gens vont-ils pouvoir se procurer ces plants? » demande Hervé Barjol, qui estime qu’il serait possible de vendre de petits plants au printemps, un peu comme pour les tomates.

Le producteur en serre voit beaucoup de similitudes entre la production de vin et celle de marijuana. Dans les deux cas, il doit y avoir un suivi serré des inventaires, des permis de production, des lieux de vente déterminés par la loi, etc.

« Il faut démocratiser; il ne faut pas que ce soient seulement les grandes entreprises qui en produisent », soutient Hervé Barjol, qui ajoute que les petits producteurs biologiques visant un marché de proximité pourraient générer un revenu supplémentaire intéressant en produisant de la marijuana.
 




Freins à la production

« Un gros producteur en serre de la Montérégie a voulu demander un permis de production de marijuana thérapeutique à grande échelle. Il a abandonné; c’était trop difficile », ajoute Hervé Barjol, qui précise que la réglementation actuelle n’est pas adaptée pour une serre déjà en production, qui ne va pas abandonner la production de tomates ou de concombres pour se consacrer à 100 % à un marché dont personne ne connaît l’ampleur exacte pour le moment.

« À l’heure actuelle, les règles ne sont pas claires, mais ça semble encore assez lourd. Il faut que le MAPAQ se mouille dans ce dossier; la production de marijuana risque d’être plus rentable que les camerises », lance André Mousseau, président des Producteurs en serre du Québec.

« Le comité interministériel travaille sur l’ensemble des facettes de la légalisation du cannabis et le gouvernement fera connaître ses positions dans l’ensemble du dossier au moment opportun », a répondu le cabinet du ministre Laurent Lessard à la question de savoir s’il entendait soutenir les producteurs dans ce dossier.

André Mousseau est certain que plusieurs producteurs s’intéresseraient à cette nouvelle filière s’il n’était pas nécessaire de construire un « bunker ». Notons d’ailleurs que le gouvernement du Québec mènera des consultations sur la légalisation du cannabis à travers le Québec aux mois d’août et septembre.

 
Pour une légalisation inclusive
La Cannabis Trade Alliance of Canada (CTAC), un groupe de pression pour une légalisation « inclusive » de la marijuana, propose un modèle inspiré d’États américains selon lequel plusieurs types de licences de production sont prévus (pépinière, production de clones, cultivateur, transformateur, laboratoire, vente en gros et détaillant). « Nous sommes fiers de voir que le projet de loi C-45 contient la notion de classes de licences [article 61] », explique Rosy Mondin, porte-parole de la CTAC. Le détail de ces classes de licences n’est cependant pas connu pour le moment.
 
 
 


 
Thierry Larivière

Source: http://www.laterre.ca/actualites/legalisation-de-marijuana-producteurs-inquiets-detre-exclus.php
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