Pays-Bas. Le “cannabis d’État”, une expérience bienvenue
Par mrpolo, dans International,

Le gouvernement néerlandais s’apprête à mettre en place, à titre expérimental, une culture du cannabis supervisée par les autorités pour approvisionner des coffee-shops. Il était temps de prendre une telle décision, estime De Volkskrant.
 
 
 

Un plant de cannabis dans le sous-sol de The Cannabis Company à Amsterdam,



le 21 février 2017. PHOTO / EVERT ELZINGA / ANP / AFP


 
 
 
“Rutte III commence une expérience pour cultiver du ‘cannabis d’État’”, titre De Volkskrant. Le nouveau gouvernement de Mark Rutte, qui sera présenté le 10 octobre, devrait installer des plantations de cannabis qui seront sous surveillance de l’État. Des collectivités locales, dix au maximum, seront autorisées à acheter auprès de ces productions étatiques pour approvisionner des coffee-shops.
 
L’expérience, qui devrait durer quatre ans, est un premier pas pour mettre fin à l’ambiguïté du système néerlandais. En effet, “la culture de cannabis et l’approvisionnement de coffee-shops sont illégaux aux Pays-Bas, mais la vente par les coffee-shops [et la consommation] est tolérée”, rappelle le journal. Par conséquent, “la culture à grande échelle est entre les mains de criminels”.

 

À lire aussi Enquête. Pays-Bas : les coffee-shops, où banquiers et criminels se côtoient
Le système actuel “ne bénéficie qu’à la pègre”, selon De Volkskrant. Dans un éditorial, le journal rappelle que les maires en ont, eux aussi, fait les frais. “Un quart des maires disent avoir déjà été menacés par des criminels”, selon un rapport cité par le quotidien. “Comme les coffee-shops sont de plus en plus nombreux à être approvisionnés et exploités par des criminels, la réponse [de certaines collectivités locales] était de les fermer”, au grand mécontentement des malfaiteurs qui en dépendent. Ces derniers ont régulièrement recours à des menaces et à des intimidations à l’encontre des maires responsables des fermetures.

Le journal rappelle que l’expérience n’est pas unique dans son genre. En Uruguay et dans certains États américains, la culture et le commerce sont déjà légalisés. 
De Volkskrant
Amsterdam
www.volkskrant.nl
 
Source: courrierinternational.com
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La légalisation du cannabis pourrait faire augmenter sa consommation
Par mrpolo,
Les adultes fument davantage de cannabis dans les États américains qui l'ont autorisé.
 


Les Etats du Colorado et de Washington (Etats-Unis) ainsi que l’Uruguay



ont légalisé le cannabis. (illustration)



LP/ JEAN-NICHOLAS GUILLOT


 
 
 
C'est une pierre dans le jardin des partisans de la légalisation du cannabis en France, pays qui compte le plus grand nombre de consommateurs en Europe avec 700 000 usagers quotidiens. Selon une étude de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (Inhesj) et de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), une telle mesure peut faire augmenter la consommation de ce produit stupéfiant.
 
L'étude dite Cannalex a porté sur les deux États américains, le Colorado et celui de Washington, ainsi que sur l'Uruguay. Ces trois territoires ont effet mis en place des processus de légalisation du cannabis à titre récréatif et personnel, en autorisant, sous certaines conditions, sa détention mais aussi sa production et sa diffusion. Résultats ? Dans les deux États nord-américains, «dans les jeunes générations, la légalisation (NDLR : survenue en 2012) n'a pas stimulé la consommation de cannabis, qui se maintient cependant à un niveau élevé», explique l'étude. «On relève, en revanche, une hausse des prévalences d'usage de cannabis parmi les adultes», particulièrement marquée chez les consommateurs occasionnels et réguliers de plus de 25 ans.
 
En Uruguay, où la légalisation du cannabis date de cet été, «tous les indicateurs de consommation sont orientés à la hausse (expérimentation, usage dans l'année et dans le dernier mois), y compris parmi les plus jeunes». Une évolution qui entraîne de nouveaux problèmes sanitaires, selon le document, qui souligne notamment «une hausse importante des cas d'hospitalisation liés à des intoxications cannabiques présumées dans les deux États nord-américains».
 
Selon Ivana Obradovic, directrice adjointe de l'OFDT et coauteur de l'étude, cette dernière «ne permet pas de préjuger des effets d'une éventuelle légalisation au sein de l'Union européenne, et donc en France, où les contextes d'usage du cannabis s'avèrent différents, mais elle apporte des éléments scientifiques utiles au débat public».
 
Source: Le Parisien.fr
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Cannabis: hors la répression, quelles autres solutions?
Par mrpolo,
En dépit de notre législation répressive qui considère le consommateur de cannabis comme étant l’auteur d’un délit, la France est le pays d’Europe où l’on compte le plus de consommateurs.
 
 
 

En France, 28 % des 18-25 ans, consomment du cannabis. Amateurs/Shutterstock


 
 
 

Tandis que notre pays possède l’une des législations les plus répressives du monde face au cannabis, la France est le pays d’Europe où l’on compte le plus de consommateurs, notamment parmi les jeunes: 28 % des 18-25 ans - soit 35 % des hommes et 21 % des femmes dans cette tranche d’âge - sont concernés. En dépit de notre législation répressive qui considère le consommateur comme étant l’auteur d’un délit, le cannabis est présent dans tous les milieux sociaux et il est très facile de s’en procurer partout sur le territoire. Un comble pour un produit prohibé!
 
Faute d’avoir su empêcher la diffusion de cette drogue, des populations autrefois protégées ne le sont plus. «Aujourd’hui, on compte de plus en plus de filles consommatrices», confirme le Pr Amine Benyamina (service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif). «Alors qu’elles sont plus vulnérables à ses effets délétères. Chez les jeunes femmes enceintes, la consommation de cannabis augmente le risque de fausse couche et pourrait favoriser un retard scolaire chez l’enfant.
 
Enfin, récemment, à Marseille, un pédiatre a tiré la sonnette d’alarme devant la répétition de cas d’intoxication de nourrissons par du cannabis sans doute laissé à leur portée par des parents consommateurs, ce qui en dit long sur la disponibilité du produit et sur sa pénétration dans les foyers français.»

 
Puisque le trafic explose, puisque aucune politique de répression n’a pu le bloquer, d’autres solutions doivent être trouvées. Pour le Dr Jean-François Delot, addictologue au sein de l’équipe de liaison et de soins en addictologie (Elsa, Bretagne), «la priorité doit être donnée au lien entre équipes soignantes et consommateurs. Pour cela, il faudrait sans doute revoir la législation répressive appliquée aux usagers et faire le point sur l’ensemble des drogues absorbées afin de proposer une prise en charge à ceux qui le souhaitent».
 
Pour le Pr Benyamina, il faut même aller encore plus loin: «Pour arrêter cette inexorable augmentation d’un trafic très lucratif, peut-être faudra-t-il aussi passer par un changement du cadre légal afin de mieux contrôler le cannabis mis sur le marché. Si la dépénalisation du cannabis permet de limiter la consommation des plus jeunes, d’éviter l’arrivée sur le marché de cannabis trop riche en THC (tétrahydrocannabinol) et surtout de casser le trafic, cette solution doit faire l’objet d’une discussion sans tabou».
 
Il y a urgence à s’inspirer des exemples payants de nos voisins européens, moins répressifs vis-à-vis des consommateurs mais davantage vis-à-vis des trafiquants et, au final, plus performants. Enfin, il ne faut pas oublier que les parents de consommateurs et ceux qui fument eux-mêmes peuvent bénéficier d’aides et de prises en charge par des équipes spécialisées.
 
Par Nathalie Szapiro-Manoukian
 
Source: sante.lefigaro.fr
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Le plastique de chanvre pourrait changer la face du monde
Par mrpolo,
Le plastique de chanvre hautement biodégradable et non toxique pour l’homme, pourrait changer la face du monde
 
 
 
Saviez-vous qu’il faut entre 500-1 000 ans pour que le plastique se dégrade ? La pollution plastique détruit notre planète minutes par minutes. En fait, tant de plastique est jeté chaque année, il pourrait entourer la terre à quatre reprises… Ce plastique se retrouve dans la terre et la mer, des écosystèmes naturels dévastés.
 
Pire encore, cette même pollution plastique se retrouve dans notre corps. On estime que 93% des Américains âgés de plus de six ans ayant un test positif au BPA, un produit chimique en plastique lié au cancer, au diabète, à l’immunité altérée, et bien plus encore… De toute évidence, la pollution plastique non biodégradable est un danger pour l’environnement et pour la santé. Mais en quoi le plastique de chanvre pourrait il aider dans ce domaine ?
 

 
Le chanvre source de cellulose
 
Les éléments de base du plastique sont la cellulose. À l’heure actuelle, la cellulose est principalement obtenue à partir du pétrole. Cependant, les plastiques à base de pétrole nuisent à la santé humaine. Sans parler destructeur de l’environnement. Le chanvre, d’autre part, est une excellente source de cellulose et est durable.
 
Le plastique au chanvre est complètement biodégradable
 
Une raison pour laquelle le plastique est si toxique est en raison de sa longue durée de conservation. Une bouteille d’eau ne peut être utilisée que pendant quelques minutes, mais il faudra des années pour se décomposer. Compte pour d’autres articles en plastique comme les sacs d’épicerie, les tupperware, les boutons, l’emballage, l’électronique – il est facile de voir pourquoi la pollution plastique se développe dans le monde entier.
 




Le 7e continent… de plastique


 
Pendant ce temps, le plastique de chanvre peut être complètement biodégradable lorsqu’il est fabriqué avec des polymères biodégradables. Contrairement aux plastiques classiques, le plastique fabriqué à partir de chanvre ne contribue pas à la pollution permanente. Dans le bon environnement, le plastique de chanvre prend environ 3-6 mois pour se décomposer. C’est étonnant par rapport aux plastiques conventionnels.
 




Plastique de chanvre à base de polymères biodégradables


 
Le plastique au chanvre peut également être recyclé indéfiniment. Alors que le plastique à base de pétrole peut être recyclé, parce que ce type de plastique est chargé de substances chimiques, c’est un processus toxique. Les plastiques classiques recyclés fuient encore des substances nocives dans l’environnement, comme le BPA. Le plastique fabriqué à partir de chanvre évite complètement ces toxines.
 
Le chanvre n’est pas toxique, son plastique non plus
 
Le plastique est toxique pour notre santé. Les plastiques conventionnels contiennent des perturbateurs endocriniens. Les perturbateurs endocriniens, tels que le BPA, interfèrent avec le système endocrinien (aka hormone) dans le corps humain. Une fois à l’intérieur du corps, les perturbateurs endocriniens agissent comme l’hormone œstrogène. Pourquoi est-ce dangereux ?
 




La pollution plastique est aujourd’hui à son comble…


 
Ce déséquilibre hormonal dans le corps peut stimuler le développement des tumeurs. En fait, les perturbateurs endocriniens sont liés à des anomalies congénitales, au cancer, aux troubles d’apprentissage et plus encore. Les dangers des produits chimiques toxiques du plastique ne se terminent pas par la digestion. Les perturbateurs endocriniens peuvent également se retrouver dans le sol et les eaux souterraines. Ce qui détruit l’environnement naturel et notre santé.
 




Le plastique de chanvre n’est pas toxique


 
Le plastique fabriqué à partir de chanvre ne contient pas de perturbateurs nocifs comme les plastiques à base de pétrole. Il ne libère pas non plus de toxines dans l’air pendant la production. Pourquoi continuer à détruire notre environnement et notre santé quand il y a une alternative ?
 
Le plastique de chanvre pourrait aider à sauver la faune en voie de disparition
 
Le plastique est polluant à l’océan à des taux alarmants. Une étude menée par l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth et Imperial College of London a révélé que 60% des oiseaux de mer ont aujourd’hui un plastique dans leur intestin. D’ici 2050, ils s’attendent à ce que ce chiffre puisse atteindre 99%… Comment ce plastique se retrouve-t-il dans la faune ?
 

Le repas involontaire des oiseaux de mer…
 
Lorsque le plastique est exposé à la lumière du soleil, il se décompose en petits morceaux. Ces petits morceaux de plastique finissent par être ingérés par la vie marine et autre. Lorsque le plastique se désintègre, il descend dans la chaîne alimentaire. Les animaux, comme les humains, ne sont pas conçus pour consommer du plastique.
 




Les tortues de mer subissent un véritable génocide avec la pollution plastique


 
L’ingestion de plastique peut entraîner un certain nombre d’effets néfastes sur la santé. Beaucoup de ce dont nous sommes probablement encore inconnus. Le plastique de chanvre, d’autre part, est biodégradable. Il n’est pas non plus toxique. Au lieu de remplir nos mers avec des plastiques pétrochimiques mortels, nous pourrions créer des initiatives durables pour recycler le plastique de chanvre en toute sécurité.
 
Le plastique au chanvre est extraordinairement polyvalent
 




Une voiture quasiment en polymère de chanvre


 
Saviez-vous que des milliers de produits en plastique quotidiens pourraient être fabriqués à partir de chanvre au lieu de pétrole? Le plastique de chanvre peut être moulé dans presque n’importe quelle forme. Les utilisations du plastique de chanvre comprennent:

Électronique Conteneurs Jouets Produits de beauté Bouteilles Des sacs Pièces de voiture Bateaux Meubles

 




Un fauteuil en plastique … de chanvre


 
Cette liste n’est qu’une fraction des produits en plastique qui pourraient être fabriqués à partir du chanvre. Le plastique de chanvre peut remplacer les produits plastiques toxiques de toutes les manières. Et contrairement aux plastiques pétrochimiques, la fabrication du plastique de chanvre est respectueuse de l’environnement et rentable.
 
Le plastique de chanvre diminue les polluants environnementaux
 
Il y a plus de dioxyde de carbone dans l’atmosphère aujourd’hui qu’à n’importe quel moment de l’histoire au cours des 80 000 dernières années. L’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone est responsable du réchauffement de l’atmosphère terrestre. Sinon connu comme effet de serre… Une grande partie de cette augmentation du dioxyde de carbone peut être attribuée aux combustibles fossiles…
 




Le chanvre nettoie les sols contaminés au nucléaire


 
Les plastiques conventionnels sont fabriqués à partir de combustibles fossiles comme le pétrole. Par conséquent, le plastique contribue grandement à l’augmentation des émissions de CO2. Les produits à base de chanvre peuvent effectivement réduire l’effet de serre. C’est parce que le chanvre absorbe le dioxyde de carbone de l’atmosphère et le convertit en oxygène. On l’utilise même pour nettoyer les sols pollués. Bref, le plastique de chanvre est un processus durable. Ceci est tout le contraire du processus de fabrication toxique des plastiques pétrochimiques.
 
Le plastique de chanvre est plus resistant que les plastiques à base de pétrole
 
Le plastique fabriqué à partir de chanvre est cinq fois plus rigide et 3.5 plus résistant que le polypropylène, l’un des types de plastique les plus courants. C’est aussi beaucoup plus léger, ce qui rend le chanvre unique pour des matériaux de fabrication. Le chanvre ne pose pas non plus les risques pour la santé des plastiques classiques.
 




Les propriétés de la fibre de chanvre se retrouve dans la qualité du plastique


 
Donc, non seulement le plastique de chanvre est plus résistant, mais il est aussi plus sûr. Le plastique de chanvre offre une durabilité et une résistance tout en étant léger. Alors, pourquoi risquer la santé et la sécurité lorsqu’il existe une alternative parfaitement appropriée ?
 
Le plastique au chanvre est une ressource renouvelable
 
Dès le moment où la graine pénètre dans le sol; le chanvre enrichit son environnement. Le chanvre est une plante robuste aux racines profondes. En tant que tel, le chanvre aide à prévenir l’érosion des sols, réduisant ainsi la pollution de l’eau. Le chanvre peut également être cultivé dans le même sol pendant des années sans compromettre la qualité.
 




Une plante qui n’en finit pas de nous étonner


 
Même une fois que le chanvre est fabriqué en plastique, il continue à être durable. Le plastique au chanvre est 100% biodégradable. Ce qui signifie que dans les bonnes conditions, il se décompose en quelques mois. Contrairement aux plastiques traditionnels dont la durée indéterminée, notamment dans le corps humain


 
Les plastiques classiques ne valent donc pas le risque… L’alternative est juste devant nous. Aucune autre ressource naturelle n’offre les capacités du chanvre. Car le chanvre est terriblement renouvelable… Certes, le chanvre n’est certainement pas la seule réponse à nos préoccupations environnementales et sanitaires., mais cela reste un très bon début pour sauver la planète intelligemment.
 
Source: blog-cannabis.com
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Des chercheurs inversent les symptômes de schizophrénie provoqués par le THC
Par mrpolo,
Consommer du weed à l’adolescence pourrait être dangereux. Aujourd’hui, des scientifiques affirment pouvoir corriger certains effets néfastes du THC sur le cerveau.
 
 
 
Des études avancent que l'exposition répétée au THC à l'adolescence augmente les risques de développer une maladie comme la schizophrénie, quoique le lien entre maladie mentale et cannabis soit toujours débattu dans le milieu scientifique.
 
L'an dernier, des chercheurs de l'Université de Western Ontario avaient cependant démontré qu'une exposition au THC avant la majorité entraînait à l'âge adulte des déficits comportementaux similaires à ce qu'on peut observer chez les schizophrènes.
Avec leurs plus récentes études, ces mêmes chercheurs disent pouvoir inverser ces effets négatifs de la consommation de THC. Ils y sont parvenus en stimulant un neurotransmetteur en particulier : le GABA.
 
Il s'agit d'un composé chimique qui joue un rôle important dans la régulation de l'excitation neuronale dans le cerveau. Une diminution du GABA entraîne une hyperactivité du cerveau ; « c'est ce qu'on observe chez les schizophrènes », explique l'auteure principale de l'étude, la Dre Justine Renard. « Et c'est ce qui pourrait être à l'origine de leurs anomalies comportementales. »
Elle ajoute que des analyses post-mortem de cerveaux ont aussi mis en lumière une baisse du GABA chez les patients atteints de schizophrénie. Chez les souris qui avaient consommé du THC à l'adolescence, on enregistrait cette même diminution du GABA.
Ce qu'ils ont fait
 
Les scientifiques ont administré du THC à des rats adolescents, d'un âge à peu près équivalent à 13 à 17 ans chez les humains.
Ils ont remarqué que les animaux devenaient plus anxieux, qu'ils présentaient des troubles cognitifs, des troubles de la motivation, ainsi que des altérations neuronales dans une autre aire du cerveau impliquée dans la régulation des émotions. C'est une aire qui a aussi un rôle dans la schizophrénie, rappelle la Dre Renard.
 
Tout cela pouvait s'inverser avec le bon traitement. « Lorsqu'on booste le système GABA chez les animaux [d'âge adulte], on est capable de diminuer l'anxiété, de restaurer leur motivation, et de restaurer leurs troubles cognitifs. On est également capable de remettre un niveau d'activité dopaminergique normal », explique-t-elle.
Cette dernière est très enthousiaste face aux résultats de sa recherche. « C'est la première fois qu'on comprend un peu mieux les mécanismes sous-jacents des effets néfastes du THC pendant l'adolescence », indique-t-elle.
 
La chercheuse nuance que la présente étude ne prouve pas qu'on peut guérir la schizophrénie, mais qu'on peut peut-être diminuer certains symptômes. Elle juge que ces découvertes pourraient « ouvrir des portes pour penser à de nouvelles préventions ou de nouvelles thérapeutiques » dans le traitement de la maladie. Elle se dit prête à collaborer avec des chercheurs qui voudraient explorer cette avenue sur les humains.
 
Pour sa part, son équipe a pour projet de tester dans un contexte semblable les effets du CBD, un autre composant du cannabis qui a plutôt des effets antipsychotiques. Peut-être qu'en consommer à l'adolescence aurait pour effet de renverser les effets du THC?
Ça reste à voir.
 


Justine de l'Église
 
Source: vice.com/fr_ca
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Médecine « Le cannabis apaise ma fille »
Par mrpolo,
Alors qu’il existe des certitudes scientifiques sur les bénéfices de l’usage médical de la plante, la France, à la traîne de l’Europe, renâcle à mettre en place sa dépénalisation. Des malades témoignent de leur calvaire.
 
 
 
 
 
 
 

La maman referme vite la porte derrière nous. Sa fillette de 8 ans ne supporte pas la lumière, qui pourrait déclencher une crise terrifiante. Kaylah est atteinte du syndrome de Dravet, une forme d’épilepsie grave qui se manifeste, notamment, par de violentes convulsions. Diagnostiquée à l’âge de 3 mois, la fillette suit un traitement médical composé de plusieurs antiépileptiques et anxiolytiques. Mais le seul remède qui lui permet d’espacer les spasmes est une préparation d’huile de cannabis riche en CBD (cannabidiol) – sans effets psychotropes – et quasiment exempte de tétrahydrocannabinol (THC), la substance psycho active du cannabis dit « récréatif ».
 
Un remède découvert par hasard sur Internet par la mère de Kaylah, captivée par l’histoire de Charlotte Figi, gamine du Colorado, atteinte, elle aussi, d’une forme gravissime du syndrome de Dravet, avec des crises toutes les demi-heures. Seule cette préparation apaisait Charlotte. Et son histoire a favorisé la légalisation du cannabis thérapeutique aux États-Unis. Mais en France ses usage, importation, vente, transport et production restent strictement interdits depuis 1970. La plante, pourtant connue et utilisée depuis la nuit des temps, avait été retirée de la pharmacopée dès 1953.
 





© Gaëlle Girbes pour VSD- Plusieurs fois par jour, Jessica prépare pour sa fille des tartines d’huile riche en cannabidiol (sans effets psychotropes).


 
Les parents de Kaylah doivent donc se procurer le cannabis au Luxembourg, où l’extraction à usage thérapeutique est autorisée. « Une solution compliquée et coûteuse, mais qui a permis de supprimer les benzodiazépines et l’un des deux antiépileptiques, responsables d’effets secondaires effrayants du lourd traitement de Kaylah.
 
Et qui coûte cher à l’assurance maladie ! », déplore la mère, très en colère. Le remède alternatif de sa fille revient en effet à 450 euros par mois. Ce qui oblige le couple à mettre à contribution le reste de la famille.
 





© Gaëlle Girbes pour VSD- « Cela a permis de supprimer des antiépileptiques et des benzodiazépines aux effets secondaires effrayants », explique Jessica.


 
« Un non-sens », affirme Amine Benyamina, président de la Fédération française d’addictologie. Le professeur plaide pour une évolution du cadre réglementaire de ce produit de la classe des stupéfiants. Et rappelle que les dérivés d’opiacés – que l’on trouve dans de nombreux antidouleurs – ne sont, eux, pas interdits alors qu’ils présentent « des risques importants d’effets secondaires et d’accoutumance ». La raison de cette disparité : « Une culture idéologique et des politiciens qui refusent d’entendre le discours scientifique », estime le médecin.
 
En effet, de nombreuses études menées au Canada et en Israël confirment les propriétés thérapeutiques du chanvre. Et les autorités médicales de très nombreux pays d’Europe, ainsi que des États-Unis, du Canada et d’Israël, ont obtenu la légalisation de la plante pour pallier les effets de certaines maladies graves ( cancer, sclérose en plaques, épilepsie, Parkinson…).
En France, seul le Sativex – qui contient deux cannabinoïdes – destiné à atténuer la spasticité ( augmentation du tonus musculaire ) chez les malades atteints de sclérose en plaques peut être prescrit, mais uniquement après une autorisation temporaire d’utilisation ( ATU ) délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament.
 
Il est, en réalité, introuvable dans les pharmacies, où personne ne le réclame en raison de son prix prohibitif. Le Sativex est pourtant commercialisé dans dix-sept pays. Franck, chef d’entreprise atteint de sclérose en plaques, n’a « même pas cherché à [se] procurer ce médicament ». Il s’approvisionne « en herbe, dans [son] quartier ». Ce qui lui permet de se « passer de ces benzodiazépines qui [le] rendaient malade. Et de dormir. Je fume le soir après le travail », précise-t-il […] Lire l'intégralité de l'article dans le VSD n°2093.
 
Par Sylvie Lotiron
 
Crédit photo : Gaëlle Girbes pour VSD
Retrouvez cet article dans le VSD n°2093
 
Source: vsd.fr
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Canada - Produits comestibles  au cannabis et haschisch viendraient un an après la loi et Pas de limite de hauteur pour les plants.
Par mrpolo,
Oui aux produits comestibles cuisinés à base de marijuana et au haschisch — un an après la légalisation du cannabis séché — et non à une limite fédérale de 100 centimètres de hauteur pour les plants cultivés à domicile.
 
 
 


Getty Images/iStockphoto


 

Ce sont les deux principaux amendements qui ont été adoptés mardi par le comité permanent de la santé, qui a bouclé son étude du projet de loi C-45 sur la légalisation du cannabis, que le gouvernement Trudeau veut faire passer à toute vapeur.
 
La mesure législative a été modifiée de façon à ce que les produits dérivés comme les aliments cuisinés avec du cannabis et la résine de cannabis (haschisch) soient disponibles sur le marché licite dans les 12 mois suivant la légalisation de la substance au Canada.
 
Plusieurs témoins qui avaient comparu devant le comité, dont la présidente du groupe de travail sur la légalisation et la réglementation de la marijuana, Anne McLellan, avaient prévenu qu'il fallait agir rapidement sur ce front pour éviter de laisser le champ libre au marché noir.
 
En plus de cet argument, celui de la santé avait été mis de l'avant par plusieurs: il est logique, alors qu'on poursuit les efforts pour enrayer le tabagisme, que l'on rende disponibles sur le marché légal ces produits qui sont une solution de rechange au «joint de pot».
Le comité a cependant été averti par plusieurs experts qu'il fallait rigoureusement encadrer les produits comestibles, entre autres en exigeant qu'ils soient vendus dans des emballages à l'épreuve des enfants et en s'assurant d'encadrer la puissance des muffins, brownies et autres aliments.
 
Dans l'État du Colorado, où les produits dérivés ont été commercialisés en même temps que le cannabis séché, nombre de surdoses accidentelles ont été constatées. Les autorités se sont ajustées en serrant la vis aux commerçants et en déployant des campagnes de sensibilisation.
Le nombre de ces incidents a par la suite enregistré une diminution, selon ce qu'avait expliqué aux élus du comité Daniel Vigil, du département de la Santé publique et de l'environnement de l'État du Colorado.
 
Les trois conservateurs qui siègent au comité ont voté contre l'amendement libéral. Le député néo-démocrate Don Davies l'a appuyé, mais un peu à contrecoeur, ses collègues ayant refusé sa proposition de rendre ces produits disponibles dès l'entrée en vigueur de la loi.
«Pourquoi les libéraux préfèrent-ils laisser le marché noir continuer à contrôler des produits non réglementés, non sécuritaires, un an après l'adoption du projet de loi? Cela n'a aucun sens», a déploré M. Davies en entrevue téléphonique.
Dans sa mouture actuelle, C-45 permet la concoction de produits à base de cannabis à domicile, mais il ne prévoit pas la légalisation des aliments contenant du cannabis. Le gouvernement a pour objectif de le faire adopter d'ici le 1er juillet 2018.
 
Pas de limite de hauteur
 
Les élus du comité ont décidé de maintenir à quatre la limite de plants que l'on peut faire pousser à domicile, mais ils ont biffé le passage du texte qui fixait à 100 centimètres la hauteur limite des plants de cannabis.
 
«Le raisonnement derrière la décision est que cet aspect serait mieux géré et contrôlé par les provinces et les municipalités, qui ont déjà les pouvoirs réglementaires», a expliqué mercredi Yves Comeau, directeur des communications de la ministre de la Santé, Ginette Petitpas Taylor.
Cette disposition du projet de loi avait été jugée injustifiée et arbitraire par des témoins, en plus de susciter des interrogations sur le plan de l'applicabilité — faudrait-il embaucher des inspecteurs munis de rubans à mesurer pour s'assurer que la plante ne dépasse pas un mètre?
Son retrait n'est pas une façon de se débarrasser du problème et de l'envoyer dans la cour des autres ordres de gouvernement, a assuré mercredi le député libéral Ramez Ayoub, qui siège au comité parlementaire de la santé.
 
«On ne veut pas trop contraindre les provinces et municipalités. C'est un projet de loi qui est déjà assez contraignant au départ», a-t-il soutenu en entrevue téléphonique.
L'autre amendement adopté au comité stipule que le projet de loi doit faire l'objet d'une révision dans les trois années suivant la légalisation du cannabis plutôt que cinq, comme il était initialement prévu.
 

Mélanie Marquis La Presse canadienne
 
Source: quebec.huffingtonpost.ca
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Etats Unis - Pour protéger les enfants, le Colorado interdit les bonbons au cannabis qui ressemblent trop à des vrais
Par mrpolo,
Les adultes eux-mêmes auraient parfois du mal à faire la différence…
 
 
 

(© Lisa Wiltse/Getty Images)


 

Afin de limiter le nombre d’hospitalisation d’enfants qui ont ingéré du cannabis, l’État du Colorado vient de faire passer une nouvelle loi qui interdit la vente de tous produits contenant de la marijuana qui risquent d’être confondus avec des friandises ordinaires.
 
Depuis 2014, date de la légalisation du cannabis à des fins récréatives dans le Colorado, le taux d’enfants exposés par inadvertance à la marijuana a augmenté de 34 % selon une étude. Les produits responsables de cette augmentation sont les "Space Brownies", les "Space Cookies", les bonbons et le pop-corn. Une vidéo de 2014 montrait déjà les dangers :
 




 
Face à ce constat, l’État du Colorado avait déjà tenté de trouver une solution à ce problème à l’automne dernier en légiférant sur l’emballage de ces produits, qui devaient mentionner de manière visible la présence de THC.
Contraints par cette disposition et son coût financier, les entreprises locales avaient alors protesté en avançant que les enfants ne sont généralement pas capables d’identifier les mentions et logos en question.
 
La nouvelle loi qui vient de passer a donc pour but de réparer cette erreur. Selon ABC News, la décision d’interdire les produits ayant une forme d’animal, de fruits ou de bonhomme a été prise suite à un test durant lequel il s’est avéré que les adultes eux-mêmes ne sont pas toujours capables de distinguer les bonbons normaux de ceux contenant de la THC.
 
Mike Hartman, directeur du département des finances du Colorado, commente :

 
Entrée en vigueur le 1er octobre, la nouvelle loi oblige également les fabricants à afficher clairement la quantité de THC dans leurs produits. Les confiseries de formes géométriques continueront à être vendues, et pourront encore être aromatisées aux fruits, tant qu’elles n’en ont pas l’aspect.
 
L’État de Californie va suivre l’exemple du Colorado avec une loi identique, tandis que l’État de Washington avait déjà adopté dès 2014 une loi qui interdit la présence de cannabis dans les bonbons, sucettes, et autres aliments qui pourraient plaire aux enfants. Les "space brownies" et cookies, eux, sont encore autorisés.
 
par Justina Bakutyte
 
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet
 
Source: konbini.com
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Les terpènes sont la prochaine étape de la recherche sur la weed
Par mrpolo,
Pour les connaisseurs, la weed n’est pas simplement de la weed. S’il en existe différentes variétés de par les différentes souches existantes, la prochaine étape pour les consommateurs nord-américains consisterait à exploiter les terpènes : des hydrocarbures d’origine naturelle.
 
 
 

Crédits : CannaMagazine


 

Ce composé organique produit naturellement par les plantes serait à l’origine de leur saveur, rapporte CannaMagazine.
« Les terpènes sont des huiles essentielles trouvées dans différentes plantes et matières végétales. C’est pourquoi le citron a cette odeur de citron, c’est pourquoi les aiguilles de pin sentent le pin », explique Seth Yaffe, directeur des opérations à Ermont Inc., un dispensaire de cannabis médical à but non lucratif situé à Quincy, dans le Massachusetts.
 
Les terpènes sont donc ce qui donne leur arôme aux plantes. Mais quand on les conjugue au THC ou au CBD (cannabidiol), elles peuvent effectivement changer ou augmenter les effets thérapeutiques de la marijuana. Certains types peuvent influencer le cerveau vers la relaxation, alors que d’autres peuvent exciter l’humeur ou notre degré d’énergie. Voilà pourquoi les experts identifient cet hydrocarbure naturel comme la prochaine étape dans l’expérience organisée du cannabis.
 
C’est une manière d’ajouter des senteurs, des arômes et des effets à la weed, une customisation du cannabis en quelque sorte. Il serait ainsi possible d’influencer directement les effets du cannabis et les « régler » selon ses besoins, ce qui intéresse beaucoup le domaine de la recherche médicale, tout comme les entreprises légales de production de cannabis qui souhaitent offrir une expérience sur-mesure à leurs clients. Le champ des possibles de l’exploitation du cannabis semble s’élargir de jour en jour.
 
Source: Ulyces
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Cannabis thérapeutique : efficace contre la douleur et l’anxiété ?
Par mrpolo,
Légalisé dans 28 Etats américains, le cannabis thérapeutique atténue-t-il les douleurs chroniques et l’anxiété sévère ? Selon de récentes analyses, la réponse est plus que mitigée. L’effet des extraits de chanvre serait en réalité extrêmement modéré, excepté contre les douleurs neuropathiques. Dans certains cas, sa prescription serait même risquée.
 
 
 

Pour évaluer l’effet du cannabis thérapeutique contre les douleurs chroniques et le stress, des scientifiques américains ont passé au crible deux méta-analyses issues des données du Département des anciens combattants des Etats-Unis.
 
La seule efficacité… contre les douleurs neuropathiques
 
Aujourd’hui, 28 Etats et le district de Columbia ont légalisé la prescription médicale de produits à base de cannabinoïdes. Une grande majorité des patients (80%) en bénéficie dans le but d’atténuer des douleurs chroniques. Mais malgré la banalisation de cette consommation à visée antalgique, l’analyse des bienfaits et des méfaits de cette plante est encore maigre. Des scientifiques américains ont donc évalué l’impact de cette prescription sur 27 types de douleurs différentes. « Une amélioration a certes été repérée dans le traitement des douleurs neuropathiques. Mais concernant toutes les autres analyses, aucun effet escompté du cannabis thérapeutique ne s’avère probant. »
 
Et ce n’est pas tout. Selon les chercheurs, « les produits à base de cannabinoïdes ont même tendance à fragiliser l’état de santé, en augmentant sur le court terme le risque d’accidents de la route, de symptômes psychotiques, et de déficiences cognitives ». Autre point, « les données manquaient pour conclure sur l’impact d’une consommation importante ou de longue durée ».
 
Contre le syndrome de stress post-traumatique
 
A travers les études passées en revue, les scientifiques n’ont pu confirmer l’amélioration de l’état de santé psychique des patients souffrant du syndrome de stress post-traumatique. Là encore, ces prescriptions allaient même dans le sens inverse. « Légers mais significatifs, des symptômes sont apparus chez les patients prolongeant ou commençant à bénéficier de cannabis thérapeutique. Et ce contrairement aux malades ayant arrêté ces utilisations ou n’ayant jamais employé ces produits. »
DestinationSante
 
Source: ladepeche.fr
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