Canada - Marijuana et conduite de véhicule: Ottawa manque de données
Par mrpolo, dans International,

(Ottawa) Alors qu'il compte légaliser la consommation de la marijuana dans moins de 10 mois, le gouvernement fédéral ne dispose toujours pas de données scientifiques fiables sur la quantité de cannabis qu'un individu peut consommer avant que cela ne nuise à sa capacité de conduire un véhicule.
 





 

Le ministère fédéral de la Justice recommande à ceux qui choisiront de consommer du cannabis,



une fois que la vente de cette drogue sera légalisée, de ne pas prendre le volant.



PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES


 
 
 
Ottawa ne dispose pas non plus d'étude sur le temps qu'une personne devrait attendre après avoir fumé de la marijuana avant de conduire sa voiture.
Résultat : le ministère fédéral de la Justice recommande tout simplement à ceux qui choisiront de consommer du cannabis, une fois que la vente de cette drogue sera légalisée aux quatre coins du pays à compter du 1er juillet 2018, de ne pas prendre le volant.
 
C'est du moins ce que propose le gouvernement Trudeau dans son projet de règlement sur la concentration de drogue dans le sang publié vendredi dernier dans la Gazette du Canada.
«Il est à signaler que le THC est une molécule plus complexe que l'alcool et l'état de la science ne permet pas de donner aux conducteurs des indications générales sur la quantité de cannabis qu'il est possible de consommer avant qu'il ne soit plus sécuritaire de conduire ou avant que les niveaux proposés ne soient dépassés», peut-on lire dans ce projet de règlement.
 
«Il est tout aussi difficile de fournir des conseils généraux sur le temps à attendre avant de prendre le volant après avoir consommé du cannabis», indique-t-on.
«Dans ce contexte, l'approche la plus sûre pour une personne qui choisit de consommer du cannabis est de ne pas prendre le volant.»
 
Toutefois, dans le projet de loi C-46 visant à légaliser la consommation récréative du cannabis, le ministère de la Justice fixe tout de même une limite, même s'il n'a pas d'études scientifiques à l'appui. Toute personne conduisant un véhicule qui aurait une concentration de tétrahydrocannabinol (THC) de plus de 2 nanogrammes par millilitre de sang serait coupable d'une infraction et pourrait être déclarée coupable par procédure sommaire.
Quant aux individus qui consommeraient de l'alcool et du cannabis, la limite légale serait établie à 50 milligrammes d'alcool par 100 millilitres de sang et la concentration de THC dans le sang serait établie à 2,5 nanogrammes par millilitre de sang.
 
Le projet de loi à l'étude par la Chambre des communes permettrait d'ailleurs à un policier de demander un échantillon de sang à un conducteur s'il a des motifs raisonnables de croire que l'automobiliste conduit son véhicule avec les facultés affaiblies par la drogue.
 
«Il y a du travail à faire»
 
Pour le docteur Gary Kay, qui a fondé l'Institut neuropsychologique de Washington et qui est considéré comme un expert international en ce qui concerne les effets des drogues sur les facultés des individus, le gouvernement Trudeau fait fausse route en légalisant la marijuana sans avoir obtenu de données scientifiques fiables sur les effets du cannabis sur la capacité de conduire un véhicule. Cette façon de faire est d'autant plus étonnante que les libéraux de Justin Trudeau ont promis de prendre des décisions fondées sur des preuves et des faits.
«Tout le monde essaie de bien faire les choses là où on veut légaliser la marijuana.
 
Le problème, c'est qu'il y a encore beaucoup d'inconnues», a affirmé M. Kay à La Presse.
«On tente d'adopter des politiques sans avoir en main les informations dont on a véritablement besoin, en particulier des données scientifiques fiables sur les effets qu'a le cannabis sur la capacité de conduire un véhicule.»
 
Il a ajouté qu'il travaille actuellement avec la US National Highway Transportation Safety Administration afin d'élaborer une méthodologie qui serait utilisée à l'échelle des États-Unis pour évaluer la conduite avec les facultés affaiblies par les médicaments prescrits et des drogues illégales, dont le cannabis.
 
«Nous avons de très bonnes données concernant les effets de l'alcool sur la conduite d'une automobile. Mais nous n'avons pas de telles données pour le cannabis. Il y a du travail à faire à cet égard. Plusieurs des études qui ont été faites jusqu'ici ont un nombre limité de cas. Ce n'est pas suffisant», a dit le Dr Kay.
 
Une firme de Montréal propose de faire l'étude
 
Durant les consultations publiques menées par le gouvernement du Québec sur la légalisation de la marijuana, la firme Altasciences Recherche Clinique de Montréal a fortement suggéré de mener des recherches sur cette question afin d'établir une réglementation pour le cannabis au volant «défendable sur le plan scientifique».
 
Dans un mémoire déposé le 23 août, les dirigeants d'Altasciences ont fait valoir qu'il faut absolument évaluer le niveau de THC dans le sang qui mène aux facultés affaiblies, l'interaction entre le cannabis et l'alcool et l'éducation publique nécessaire pour établir des normes de consommation responsable.
 
«Aucune juridiction dans laquelle le cannabis est légal n'a entrepris de légiférer sur des bases scientifiques quant au cannabis au volant. Elles ont plutôt opté pour une politique de tolérance zéro ou un niveau arbitraire», a-t-on fait valoir dans le mémoire.
 
Joël-Denis Bellavance
 
Source: lapresse.ca
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Sortie de Chanvre en médecine - edition 2017.
Par Ex-UFCM-I Care,
La nouvelle édition 2017 de Chanvre en médecine du Dr Franjo Grotenhermen est disponible à partir d'aujourd'hui.
 
Prix public 25 Euros.
Prix membre UFCM-I Care 20 Euros
 
Bonjour
Nous ne pouvons pas pour l'instant le mettre en libre accès sur internet, nous devons récupérer notre mise de fond ...
 




 

Franjo Grotenhermen, médecin de formation, fait autorité dans le petit monde de la recherche sur ce qui reste un tabou. Chercheur allemand à l’Institut Nova de Cologne, expert des aspects pharmacologiques et toxicologiques des cannabinoïdes, il est l’auteur du livre de référence "Cannabis en médecine", guide pratique écrit à destination des patients et de leurs médecins.
 
Atteint d’une affection neurologique très rare, il est contraint de rester 23 heures par jour en position couchée. Initiateur de l’IACM en 2000, il milite pour une prise de conscience de la communauté scientifique sur les potentialités des cannabinoïdes, convaincu que c’est elle qui peut convaincre les autorités.
 




 

Source: UFCM - I Care
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Les start-ups veulent se tourner vers le cannabis, mais certaines craignent un effet boomerang pour Israël
Par mrpolo,
Une proposition de loi autorisant l’exportation du cannabis pour l’usage médical devrait générer des rentrées d’argent inattendues pour les producteurs. Mais ne s’agit-il pas simplement d’une chimère ?
 
 
 

Des plants de cannabis dans une structure de production



du nord d'Israël, en 2010. (Crédit: Abir Sultan/Flash 90)


 

Lorsque CNBC a demandé à l’investisseur en capital-risque Kevin O’Leary pourquoi il voulait investir dans le marché de la marijuana, il a répondu que la vente de cette substance, qui vient récemment d’être légalisée dans huit états des Etats-Unis, équivalait à « obtenir l’opportunité de faire entrer de l’alcool juste à la fin de la prohibition ».
 
Les entrepreneurs israéliens ne sont pas en reste. Ils ont également remarqué l’opportunité croissante que représenterait ce marché et au moins 700 d’entre eux se sont fait connaître au ministère israélien de la Santé, désireux de faire pousser du cannabis ou de vendre ses produits dérivés en amont de l’approbation attendue d’une loi qui autoriserait l’exportation du cannabis médical.
 
Ce qui était autrefois considéré comme un narcotique dangereux est maintenant salué comme un traitement-miracle dans de nombreuses maladies et comme une drogue récréative relativement peu préjudiciable, si elle est utilisée de manière responsable. Permettre les exportations pourrait également renforcer l’économie. Mais les responsables en charge de l’application de la loi craignent malgré tout que la présence de plus de marijuana sur le marché légal ne s’infiltre également davantage dans la rue, ce qui peut finir par venir soutenir les organisations criminelles et nuire aux mineurs.
 
Lors d’une récente visite de la structure de son entreprise située aux abords de Beit Shemesh, le soleil inondant ses 9,5 hectares de plantation, Tamir Gedo, directeur de Breath of Life Pharma, a expliqué aux journalistes qu’Israël présente un climat parfait pour la culture du cannabis.
« Israël bénéficie de 340 jours de soleil et les fleurs de cannabis s’épanouissent dans un climat chaud », a-t-il expliqué. « Cela ne coûte qu’une fraction de ce qu’il faudrait investir au Canada pour cultiver un gramme de cannabis ».
 






Breath of Life Pharma à Kfar Pinès, en Israël (Autorisation)


 
Breath of Life est l’une des huit entreprises qui font pousser du cannabis opérant actuellement en Israël et vend ses produits sur le marché du cannabis médical local. Breath of Life a fait construire une usine de production à la pointe de l’innovation aux côtés de larges serres qui peuvent fournir jusqu’à 80 tonnes de cannabis par an (ce qui représente environ 800 millions de dollars au cours actuel de la rue).
 






Tamir Gedo, directeur-général de Life Pharma, parle aux journalistes le 7 septembre 2017 (Crédit : Simona Weinglass/Times of Israel)


 
Le cannabis est la toute dernière culture de rapport et un grand nombre de kibbutzim aimeraient également en cultiver pour le vendre à l’usine de Breath of Life qui, selon Gedo, est la plus importante en Israël et peut-être même dans le monde. Son entreprise prévoit de produire du cannabis médical sous cinq formes différentes, notamment en pilule, inhalateur et petits gâteaux, et il espère pouvoir fournir également du cannabis au marché du loisir.
« Il y a un intérêt immense porté par les investisseurs et les acheteurs à l’étranger », dit-il, « mais je ne peux pas révéler trop de détails ».
 
S’exprimant devant les journalistes dans sa grande structure claire et spacieuse – qui sent l’encaustique plus que l’herbe – Gedo a expliqué qu’Israël est devenu un centre de recherche et développement pour la marijuana médicale en raison des restrictions qui existent dans d’autres pays concernant l’obtention d’échantillons et la recherche. Le cannabis médical est légal en Israël tandis que son usage récréatif est sanctionné par la loi. Des études conduites en Israël sont prometteuses en termes de traitement des cas d’autisme sévère chez les enfants et chez les adultes atteints de diabète.
 
« Nous avons mené des études d’observation d’enfants atteints de formes sévères d’autisme et nous avons vu ces enfants commencer à parler ou qui ont appelé leur mère pour la première fois », a relaté le docteur Adi Aran, 47 ans, directeur de l’unité de neuro-pédiatrie à l’hôpital Shaare Zedek, qui s’est également exprimé lors de la conférence de presse organisée par BOL Pharma.
 
Breath of Life, ainsi que les 700 autres start-ups ou aspirantes start-ups israéliennes en liaison avec le cannabis, attend impatiemment qu’une proposition de loi permettant l’exportation du cannabis médical soit adoptée par la Knesset. Cette législation attend pour le moment de passer devant le Parlement pour une première lecture.
 
“ »Nous pensons que nous aurons l’autorisation d’exporter à la fin de l’année », a estimé Gedo.
Il est difficile de trouver quelqu’un en Israël, dans la rue ou dans l’arène politique, qui ne croit pas avec ferveur dans les pouvoirs et dans le potentiel du cannabis, à l’exception peut-être de Gilad Erdan, ministre de la Sécurité intérieure, qui supervise la police.
 






Gilad Erdan, ministre de la Sécurité intérieure, pendant la cérémonie de Yom HaAtsmaout de la police, à Jérusalem, le 26 avril 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)


 
Dans une lettre adressée le mois dernier au ministre des Finances Moshe Kahlon et au ministre de la Santé Yaakov Litzman qui tous deux soutiennent la proposition de loi sur l’exportation du cannabis médical, Erdan a écrit que les profits économiques engendrés par l’exportation du cannabis ne justifiaient pas « le mal entraîné par la transformation d’Israël en vaisseau-amiral des exportations de cannabis », selon le site Ynet.
 
L’une des plus grandes inquiétudes nourries par Erdan est que la police n’ait pas la main-d’oeuvre nécessaire ou le budget pour garantir qu’il n’y aura pas de fuites substantielles du cannabis depuis les producteurs légaux (qui doivent avoir un casier judiciaire vierge et sont tenus de mettre en place des mesures de sécurité strictes autour de leurs structures agricoles) vers les criminels qui, presque certainement, vendront du cannabis aux mineurs.
 






Des pharmaciennes approvisionnent les malades en marijuana – produit prescrit par ordonnance – au dispensaire de ‘Tikun Olam’ de Tel Aviv. Il fonctionne avec une autorisation délivrée par le ministère de la Santé depuis 2007. Photo du 10 avril 2016 (Crédit : Hadas Parush/Flash90)


 
Si l’industrie de cette culture s’élargit pour inclure des exportateurs, cela augmentera le risque que de la marijuana arrive dans les rues, selon la commission légale du ministère dont les propos ont été repris par Ynet.
 
La police estime que le potentiel d’activité criminelle augmente proportionnellement à la quantité de cannabis cultivée dans le pays, que ce soit légalement ou illégalement, selon la commission qui s’est également inquiétée des activités des organisations criminelles. Erdan lui-même a déclaré craindre des « fuites massives » du cannabis à travers tout le pays.
 
Les attitudes changent
 
La vente et le commerce du cannabis ont été restreints à l’international sous les termes de la convention internationale de l’opium signée à Genève le 19 février 1925 et qui a été depuis révisée.
 
La convention restreignait les commerces mondiaux de l’opium, de la coke (cocaïne) et du cannabis en raison de ce qui était considéré comme leur nature dangereuse et addictive. Le cannabis n’était pas, à l’origine, sur la liste des substances interdites mais il a été rajouté suite à un discours passionné d’un délégué égyptien qui avait supplié les autres représentants présents d’aider l’Egypte et la Turquie à éliminer leur « fléau du haschish ».
 
« Pris occasionnellement et à petite dose », avait expliqué le délégué égyptien, M. El Guindy cette année-là, « le haschisch ne présente pas beaucoup de danger mais il y a toujours le risque qu’une fois qu’une personne commence à en consommer, elle continue. Elle en prend l’habitude et devient accro à la substance et, une fois que c’est arrivé, il est très difficile d’y échapper. Indépendamment des humiliations et des sanctions infligées aux toxicomanes en Egypte, ils reviennent toujours à leur vice. On les connaît sous le nom de ‘haschischiens’, ce qui est un terme de reproche dans notre pays, et ils sont considérés comme des épaves inutiles ».
 
Et, à propos, le mot d’argot en hébreu désignant un divertissement insouciant – « kef » – provient du mot arabe pour « cannabis ».
 






Un employé travaille dans ses plants de cannabis à la structure de production de Tikun Olam, à proximité de Safed (Crédit : Abir Sultan/Flash 90)


 
Peu d’Américains, d’Israéliens ou de résidents de pays signataires du traité international sur les stupéfiants peuvent se souvenir de l’époque où le cannabis n’était pas limité par la loi. Mais les attitudes – et avec elles les lois – commencent à changer.
 
Un sondage réalisé par Gallup en octobre 2016 a établi que 60 % des Américains sont dorénavant favorables à la légalisation de la marijuana (ils étaient 12 % en 1969). Le soutien est plus élevé chez les jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans. Dans un deuxième sondage du même institut, 45 % des adultes américains affirment avoir essayé la marijuana.
 
La légalisation et la dépénalisation ont suivi l’acceptation sociale. Le cannabis est dorénavant légal dans huit états américains et l’utilisation médicale de la marijuana dans 30. Le Canada a légalisé le cannabis médical en 2001 et son Premier ministre actuel Justin Trudeau a promis de le légaliser pour l’usage récréatif durant sa campagne électorale. La législation devrait prendre effet au milieu de l’année 2018.
En Israël, la police a indiqué soutenir un processus de dépénalisation même si les militants affirment qu’il doit encore montrer ses effets dans la rue.
 






Un patient achète du cannabis médical à Tel Aviv (Crédit: Abir Sultan/Flash90)


 
Un historien spécialisé dans les drogues, David Courtwright, suggère dans son livre en anglais « Forces of Habit: Drugs and the Making of the Modern World » [La force de l’habitude : les stupéfiants et la réalisation du monde moderne], qu’il ne fait aucun doute que le cannabis sera bon pour l’économie. Les substances addictives, qu’il s’agisse du sucre, du tabac, de l’alcool ou des stupéfiants comme le cannabis, la cocaïne et l’opium, ont toujours stimulé l’économie à travers leurs ventes à des consommateurs qui ne peuvent plus s’en passer ou à travers les effets secondaires qu’elles génèrent comme l’obésité, le cancer et l’addiction.
 
« Les profits problématiques sont une caractéristique qui définit le capitalisme mature, qui ne peut plus soutenir la croissance simplement en livrant en série des produits inoffensifs ou durables », écrit Courtwright. « Le soja et les sèche-linges génèrent beaucoup d’activité économique. Les drogues, qui irradient en externalités, en produisent beaucoup plus. Elles sont une sorte de machine en mouvement perpétuel, offrant un travail stable à tous, depuis les agriculteurs aux avocats et aux historiens qui les étudient ».
Quelles externalités – ou coûts pour la société – une légalisation élargie du cannabis apportera n’a pas encore été défini. Mais il est indubitable que sa légalisation pour l’usage médical aidera également de nombreuses personnes.
 
Au dispensaire de Tikun Olam qui se situe rue Ibn Gavirol à Tel Aviv, ce journaliste a récemment approché un gardien qui vérifiait les prescriptions des visiteurs avant de les autoriser à entrer dans le bâtiment. Un homme âgé, le visage blême, en est sorti tenant un petit sac en plastique, suivi par un jeune homme appuyé sur une béquille.
 
« Quel genre de personnes fréquentent votre dispensaire ? », ai-je demandé au gardien.
« Oh », a-t-il répondu, « il y a de nombreux cas malheureux. Vous avez des gens atteints d’un cancer en phase terminale, des gens blessés dans des accidents. Je ne peux pas vous dire combien le cannabis leur vient en aide. Cela apporte un peu de soulagement à leurs douleurs ».
 

Simona Weinglass journaliste d'investigation au Times of Israël
 
Source: timesofisrael.com
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Le Parti National Ecossais veut pouvoir dépénaliser toutes les drogues
Par mrpolo,
Les membres du Parti National Ecossais (SNP) ont voté une motion pour donner le pouvoir légal à l’Ecosse de dépénaliser l’usage de drogues.
 
 
 

La politique publique des drogues est aujourd’hui guidée par le Royaume-Uni et le Misuse of Drugs Act.
 
La motion est davantage un appel au Royaume-Uni de concéder au Parlement écossais le droit de créer ses propres lois relatives aux drogues, afin que le pays considère potentiellement « toutes les options pour la réduction des dommages, dont la déclassification de certaines drogues, la dépénalisation et la régulation. »
 
Cette motion n’a aucun effet immédiat sur les politiques publiques des drogues du pays, mais demande aux députés écossais de mener une revue des politiques publiques en cours, en se concentrant sur le mésusage de substances comme un problème de santé publique plutôt qu’un sujet criminel.
 
Le but est d’amener le législateur à « lever les stigmates associés à l’addiction, supprimer les barrières entre la police et les communautés et permettre aux politiques de refléter les valeurs de notre société progressive ».
« Nous devons réformer notre politique publique des drogues car des dizaines d’années de « Guerre à la drogue » ont failli » a déclaré Josh Mennie, membre du Conseil National et représentant de la motion.
« Tout ce que le gouvernement a réussi à faire avec cette Guerre à la drogue est de criminaliser une génération de gens qui ont choisi de consommer du cannabis et peut-être d’autres substances. Nous méritons une politique publique des drogues qui reflète plus précisément nos valeurs progressives et qui nous permette d’avoir le choix. »
 
La motion n’est pour l’instant pas soutenue par le Gouvernement Écossais mais son adoption en tant que thème politique du parti pourrait ouvrir la voie à la réforme des lois sur la drogue et orienter les discussions à l’avenir.
 
Aurélien BERNARD
 
Source: newsweed.fr
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Broccoli, un magazine pour les femmes qui aiment le cannabis, et géré par des femmes !
Par mrpolo,
Broccoli, un magazine sur le cannabis
 
 
 
 
 
Broccoli est un magazine d’un nouveau genre, qui s’intéresse de près au cannabis sous toutes ses formes. Qu’il s’agisse de mode, d’accessoires et plus globalement de culture du cannabis, il y en a pour tous les goûts. Le magazine en question est dirigé par Anja Charbonneau et vient de Portland. On peut d’ailleurs y retrouver bon nombre de conseils ainsi que des lieux à visiter et les meilleures variétés de cannabis en fonction de ses goûts. Pour l’instant, le magazine paraîtra en édition limitée. Il sera d’ailleurs mis à disposition des lecteurs dans les dispensaires de cannabis de Portland.
Minimaliste et branché
 
Donc, pour toutes celles et tous ceux qui seraient éventuellement intéressés, vous pouvez toujours retrouver des infos sur le site ou leur compte Instagram. Comme le dit d’ailleurs Charbeonneau : « Le cannabis, c’est un sujet tellement riche qu’on a beaucoup d’espace encore pour aller plus dans les dimensions ésotériques et psyché ». Broccoli se veut être un magazine branché et minimaliste. Voilà qui est dit. On vous montre d’ailleurs quelques images sorties du magazine et/ou du site :
 



 



 



 




 



 




 
ET : la drogue c'est mal.Crédit photo / photo à la une : ©Broccoli
Publié par Charlene
 
Source: letribunaldunet.fr
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Débat : faut-il instaurer une simple amende pour les fumeurs de cannabis ?
Par mrpolo,
La «forfaitisation du délit d'usage des stupéfiants » sur laquelle travaille une mission d'information de l'Assemblée Nationale ne fait pas l'unanimité. Une commission parlementaire se penche sur la possibilité de sanctionner l'usage de drogue par une simple amende afin de désengorger les tribunaux.
 


Illustration. Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies,



on comptabilise environ 4,6 millions de consommateurs occasionnels.



LP/JEAN-NICHOLAS GUILLOT


 
 
 
Le constat est sans appel : la consommation de cannabis est en progression. Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, on comptabilise environ 4,6 millions de consommateurs occasionnels et 700 000 consommateurs quotidiens. C'est un échec cuisant pour les politiques de prévention et de répression. Une mission d'information de l'Assemblée nationale se penche sur la possibilité de sanctionner l'usage de drogue par une simple amende, alors qu'il est aujourd'hui passible d'un an de prison et de 3 750 € d'amende.
 
La commission est pilotée par les députés Eric Poulliat (LREM) et Robin Reda (LR). L'idée est portée par le ministère de l'Intérieur et la chancellerie. Leur constat est simple : les tribunaux croulent sous des procédures qui se terminent rarement par une sanction. Sur plus de 100 000 par an, 45 000 aboutissent à un simple rappel à la loi.
 
La forfaitisation du délit de l'usage de stupéfiants n'est pas une idée neuve. Recommandée dès 2003, elle avait fait l'objet d'une proposition de loi au Sénat en 2011. Dans un rapport de 2016, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) l'avait aussi recommandée pour l'usage du cannabis chez les primo-délinquants. Alors, faut-il instaurer une simple amende pour les fumeurs de cannabis ? Eléments de réponse, avec Pacal Lalle et Béatrice Brugère.
 
Oui, pour Pascal Lalle, directeur central de la sécurité publique
 



AFP/Matthieu Alexandre

 
« Aujourd'hui, il n'y a pas de réponse pénale dissuasive pour limiter la consommation de stupéfiants. En revanche, la procédure mise en oeuvre pour constater l'usage est lourde en raison de l'évolution du Code de procédure pénale.
 
Cela implique une mobilisation importante des policiers, sans efficacité réelle en termes de répression. Il faut savoir que la police comptabilise environ un million d'heures pour le simple traitement des usagers de stupéfiants. Ils sont interpellés, placés en garde à vue — elle peut durer jusqu'à douze heures —, une enquête est ouverte, et au bout il n'y a pas la garantie d'une sanction concrète. Ce qui tend à décourager les policiers, même si cela ne les démobilise pas dans les faits. L'idée de forfaitiser le délit d'usage de stupéfiants pour les détenteurs de quelques barrettes de haschisch ou de doses d'héroïne me paraît pertinente. Cette amende sera délivrée aux intéressés en temps réel avec un montant qui reste à déterminer.
 
Il appartiendra au policier de s'assurer bien sûr de la réalité du produit stupéfiant, de l'identité de l'usager et de l'adresse de son domicile. Il pourra dresser un procès-verbal électronique à partir d'une tablette avec transfert de fichier pour connaître les antécédents. Il faudra que l'amende continue à se référer à un délit pouvant faire l'objet de poursuites judiciaires : il faut laisser aux policiers la possibilité d'apprécier s'ils préfèrent dresser une amende ou lancer une procédure classique, notamment pour les personnes qui n'en sont pas à leur première infraction.
 
Tout ça devra être référé à une politique pénale dans chaque parquet avec les responsables des services d'investigation. Ce sujet n'est pas le même dans une petite ville de province que dans les grandes agglomérations. La forfaitisation du délit d'usage de stupéfiants ne pourra s'appliquer ni aux mineurs ni aux récidivistes. La forfaitisation a pour seul but une procédure simplifiée qui permettra une répression garantie. Ce qui aura un effet dissuasif. »
Non, pour Béatrice Brugère, secrétaire générale du syndicat FO-Magistrats
 


DR

 
« Cette idée de forfaitisation nous paraît aventureuse et dangereuse. Aventureuse car au lieu de s'attaquer aux causes, on essaie de réguler les conséquences. Dangereuse parce que loin de régler le fléau de la consommation massive de cannabis en France, elle contournera et favorisera sans doute le marché juteux du trafic. On parle de près de 1 Md€ dans le seul département de la Seine-Saint-Denis. La situation est trop grave pour être traitée de manière légère et administrative.
 
Certes, le constat de la lutte depuis la loi de 1970 est un échec pour ne pas dire un fiasco, car nous sommes passés de 4 000 personnes interpellées par an à 200 000, 50 fois plus sans rien enrayer. Aujourd'hui, police et justice sont saturées. Il faudrait donc commencer par faire un bilan de l'échec de toutes les mesures mises en place en termes sanitaire et judiciaire. Or, le ministère de l'Intérieur, qui porte ce projet, raisonne exclusivement en termes de contentieux de masse et d'absorption de flux. Les services de police sont submergés face à la consommation exorbitante de cannabis et la lourdeur de la procédure pénale. Du coup, le timbre-amende semble la solution.
 
Nous sommes en totale opposition car c'est une dépénalisation qui ne dit pas son nom et qui fragilise nos procédures, qui s'appuient sur des auditions de consommateurs pour remonter les filières de trafiquants. Il n'y a dans ce projet ni vision alternative ni plan d'envergure. Or on sait que la consommation de cannabis (parfois très concentré en THC ce qui le rapproche des drogues dures) entraîne des conséquences multiples : absentéisme, échec scolaire et parfois troubles psychiatriques, mais aussi délinquance (vols, violences, accidents de la route, etc.).
 
La priorité doit être recentrée sur les trafiquants et les revendeurs, accompagnée d'une politique d'envergure de prévention. En réalité, l'amende forfaitaire symbolisera le renoncement à une politique de santé publique. Elle permettra peut-être d'augmenter les recettes budgétaires... et ainsi Bercy figurera sur la liste des administrations pleinement satisfaites du projet. »
 
Propos recueillis par Jean-Michel Décugis
 
Source: Le Parisien.fr
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Californie: l'économie du cannabis menacée par l'incendie
Par mrpolo,
Le gigantesque incendie qui touche la Californie depuis dimanche, a détruit plus de 14 000 hectares, pourrait impacter fortement l'industrie locale de cannabis.
 

L'incendie qui touche la Californie est pour le moment
le troisième plus meurtrier de la région.
REUTERS/Jim Urquhart
 

Sérieux coup dur pour l'industrie du cannabis. En pleine croissance en Californie depuis le vote de sa légalisation totale en novembre 2016, l'incendie qui ravage tout le "Golden state" pourrait lui être fatal. Sur la zone concernée par l'avancée des flammes, qui s'étend sur 78 000 hectares, 10 à 15 000 fermes de marijuana sont implantées d'après les données de la California Cannabis Industry Association.
 
Pour l'instant, seules 6 fermes de ce type ont été touchées par cet incendie selon les informations du New York Post. Mais ce bilan pourrait s'alourdir dans les prochaines heures.
Producteurs menacés
 
Pour les producteurs locaux, l'incendie de leur ferme pourrait signifier la fin de leur commerce. Aucun d'entre eux ne bénéficie d'assurance pour leur affaire. Les compagnies d'assurances n'en fournissent pas, la culture du cannabis n'étant pas légale sur tout l'Etat fédéral.
"Aujourd'hui personne n'a d'assurance, explique Nikki Lastreto, représentant de l'association de l'industrie du cannabis à usage récréatif, à Newsweek. Ils ont des assurances pour leurs logements mais pas pour leur commerce. Ils n'auront aucune possibilité de retrouver ce qu'ils auront perdu, c'est dramatique."
 
Selon les estimations d'économistes américains cités par le New York Post, plus de 6 000 tonnes de cannabis sont produites en Californie. Seulement un peu plus de 1 000 tonnes sont consommées sur le territoire, le reste étant distribué dans tout le pays sur le marché au noir. Les flammes pourraient donc provoquer une flambée des prix dans tout le pays. Que la consommation de cannabis soit légale ou pas sur les autres territoires. Comme le remarque cet internaute américain.
Les vignobles touchés
 
Avant la marijuana, la première victime économique de cet incendie, c'est avant tout le secteur du vin. Plusieurs exploitations de ce territoire viticole ont été totalement ou partiellement détruites. Certaines d'entre elles étaient même centenaires. Le vignoble Signorello Estate et l'exploitation de vins biologiques Frey ont notamment été dévorés par les flammes.
 
Vendredi, les flammes continuaient de dévorer les habitations et les terres de l'Etat californien. Au total, 21 foyers se sont déclarés et ont détruit 3 500 bâtiments et fait 31 victimes et plus de 400 disparus selon le bilan actuel de la police locale. Pour faire face à cette catastrophe, 8 000 pompiers ont été mobilisés. Ils sont freinés dans leur combat face aux flammes par les très puissantes rafales de vent.
 
"Des vents secs soufflant en rafales et une humidité basse vont continuer à gêner les efforts des pompiers, en particulier entre vendredi soir et la nuit de samedi. Cela veut dire que nos incendies vont continuer à brûler de façon erratique, ils peuvent potentiellement changer de direction à n'importe quel moment", a prévenu Ken Pimlott en conférence de presse. Cet incendie est, pour le moment, le troisième incendie le plus meurtrier de l'histoire de la Californie.
 
Source: lexpress.fr
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Londres: Tea time au cannabis pour promouvoir son usage thérapeutique
Par mrpolo,
Du thé et des "scones" au cannabis devant le palais de Westminster: des défenseurs du cannabis thérapeutique ont offert une "tea party" un peu particulière mardi à Londres pour promouvoir la légalisation du cannabis à usage médical, soutenus par des parlementaires.
 

 


Des partisans de l'usage du cannabis comme médicament organisent à Londres un "tea party" avec des boissons et gâteaux à base de marijuana, le 10 octobre 2017-AFP/Daniel LEAL-OLIVAS


 

Les députés travaillistes Paul Flynn and Tonia Antoniazzi et des militants du Parti libéral démocrate, favorables à la légalisation du cannabis, ont participé à l'événement, organisé par l'Alliance des patients unis (UPA), dont les membres souffrent de maladies comme l'épilepsie, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques ou la dépression.
 
Paul Flynn a ensuite défendu une proposition de loi de légalisation qu'il a introduite devant la Chambre des Communes, faisant appel à la "compassion" de ses collègues parlementaires envers les malades. Le texte, qui a peu de chances d'aboutir sans un soutien du gouvernement, doit à nouveau être examiné au mois de février.
 
Cette loi "permettrait d'utiliser le cannabis, d'arrêter les poursuites et rendrait plus facile la recherche sur le cannabis", a expliqué à la presse M. Flynn. Sans être lui-même consommateur, le député s'est dit convaincu que "l'interdiction ne fonctionne pas" et que les "effets indésirables (de cette drogue) sont légers et les bénéfices énormes" pour les malades.
 
Des produits dont les principes actifs sont dérivés du cannabis sont déjà autorisés au Royaume-uni pour soulager certaines pathologies mais les militants plaident pour que des traitements contenant du THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance à effets psychotropes de la marijuana) puissent aussi être utilisés.
 
Un des membres de l'UPA, Alex Fraser, 26 ans, qui souffre de la maladie de Crohn, a expliqué à l'AFP avoir d'abord utilisé le cannabis pour son plaisir et a "immédiatement constaté que ça m'aidait à dormir, à manger, réduisait mes nausées et diminuait ma douleur". Depuis, il en prend régulièrement mais doit se fournir illégalement et "aimerait ne pas se cacher pour se soigner".
Le cannabis est la drogue la plus consommée au Royaume-uni et, selon une étude de 2017 de l'Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie, 11,3% des jeunes adultes en avaient consommé l'année précédant l'enquête.
 
Posséder du cannabis est passible de cinq ans de prison et produire ou fournir du cannabis à quelqu'un peut valoir jusqu'à 14 ans de prison.
 

Par AFP
 
Source:sciencesetavenir.fr
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Technigrow 2017
Par terpéne,
Evénement destiné aux professionnels de l’industrie du grow, le Technigrow se déplace pour sa 4ème édition à Paris, le 26 novembre.
 
Deux changements majeurs donc : les 3 précédentes éditions étaient à Lyon, et ouvertes au public.
Le salon 2017 permettra aux professionnels du grow d’échanger sur les récentes évolutions du métier et les défis à venir. 200 visiteurs VIP seront également présents, dont quelques uns parmi vous très rapidement (jeu-concours demain sur notre page Facebook).
 
A l’occasion du salon, une Green Box spéciale Technigrow sera distribuée aux visiteurs VIP, avec à l’intérieur :
 
un flacon de Green Sensation (250mL) de Plagron
du Roobastic et du Blossom Builder d’Atami un starter kit Advanced Hydroponics of Holland du Clonex Mist de chez Growth Technologies une carte de réduction de 20% à vie dans tous les Culture Indoor de France des goodies de chez BAC

Pour tous renseignements, le site officiel du Technigrow. Pour les professionnels intéressés, contactez directement les organisateurs.
Et pour voir à quoi ressemble le Technigrow, voici ci-dessous la vidéo de l’édition 2016.
 

 
Liens: https://www.newsweed.fr/technigrow-2017/
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Etats Unis - Un bus touristique pour fumeurs de weed !
Par mrpolo,
Le « Tinder » de la weed made in USA !
 
 
 

T’es un putain de fumeur de weed? On a un truc fait pour toi ! Monte à bord, la weed t’attend!


 
Un bus pour fumeur de weed, ça te dit ? La ville de Denver est certes connue pour sa bière, mais les fumeurs y trouveront leurs comptes aussi !
 
Pour ça, l’entreprise My 420 aux Etats-Unis te fait un deux en un, te proposant de voyager d’une brasserie houblonnée à l’autre, et également admirant les plantations qui te font rêver, un gros pétard entre les doigts. Fais ressortir le petit fumeur qui sommeille en toi et monte à bord du bus magique !
 
Accueillant des fumeurs de beuh de monde entier, l’Etat du Colorado te propose le circuit du siècle : le « Denver Cannabis Tour », qui remporte un vif succès. Pas étonnant, la weed c’est culturelle !

 
En Janvier 2014, le tourisme dans le Colorado était sage : des parcs nationaux, des montagnes sublimes et des stations de ski.
 
Depuis, changement de registre ! On te présente alors le Tinder de la weed, qui t’aidera à fumer autant que tu veux et faire des rencontres entre partenaires de bedos ! On sort l’artillerie lourde : gros joint, la marijuana circulera à donf dans tes veines. Un bus entier de personnes, pipes à eau et feuille à rouler, ça promet d’être du lourd !


 




 
Source: opnminded.com
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