Italie : la gratuité du cannabis thérapeutique introduite par décret
Par Indi-Punky, dans International,

Par un décret fiscal relié à la loi de stabilité 2018 (et adopté au pas de course avant la dissolution des deux Chambres puisque les élections législatives doivent avoir lieu début mars), le gouvernement italien a inscrit la gratuité du cannabis utilisé dans les thérapies antidouleur.
 
 
 
Le cannabis médical sera pris en charge à 100 % par la sécurité sociale italienne (Mutua) et cela dans toute l’Italie, afin d’uniformiser le système. En l’état actuel, seulement onze régions sur vingt ont déjà introduit la gratuité des thérapies antidouleur à base de cannabis.
 
Garantir la demande nationale
 
Pour couvrir les besoins des 12 millions de patients italiens concernés, dont une majorité de femmes, recensés par le ministère de la Santé, le gouvernement a décidé de débloquer une enveloppe de 2,3 millions d'euros. Ce fonds servira à renforcer la production dans les établissements pharmaceutiques militaires de Florence. Ceux-ci, depuis l’adoption de la loi légalisant l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques, ont le monopole de la culture et des procédés de transformation.
 
« Notre objectif est de garantir la demande nationale, estimée à 350 kg par an, sans devoir importer les quantités manquantes produites par d’autres pays de l’Union européenne », a déclaré Beatrice Lorenzin, ministre de la Santé italienne. C’est dans l’optique du renforcement des quotas de production que le gouvernement vient aussi d’autoriser le ministère de la Santé d'accorder des licences pour la culture légale et les procédures de transformation à d’autres entreprises et instituts italiens.
 
Ces structures devront observer le protocole rédigé par le ministère de la Santé et suivre les directives établies par le laboratoire pharmaceutique militaire florentin. Le ministère veut également développer le réseau des préparations pharmaceutiques à base de cannabis vendues en officine sur présentation d’une ordonnance portant la mention « délivrance en une seule fois ».
 
Le décret fiscal prévoit aussi la mise en place de cycles de formation professionnelle sur les thérapies antidouleur à base de cannabis pour le personnel médical et sociosanitaire.
 
De notre correspondante Ariel F. Dumont
 
Source: lequotidiendumedecin.fr
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Aux Etats-Unis, le cannabis médicinal a le visage d’une enfant de 12 ans
Par Atchi,
Alexis Bortell, guérie de ses crises d’épilepsie grâce à des médicaments au cannabis, incarne la lutte pour la légalisation au niveau fédéral.
 


droits d'image:
https://www.facebook.com/pg/HealAlexis


 
Le procès intenté par Alexis Bortell, 12 ans, et cinq coplaignants, est certes médiatique. Mais il n’a rien du simple happening, de la tentative de buzz facile. Il s’agit d’obliger le gouvernement des Etats-Unis à regarder en face les contradictions judiciaires, de plus en plus intenables, qui existent en 2017 lorsqu’on parle de consommation de cannabis.
 
Alexis Bortell souffre depuis sa naissance de crises d’épilepsie paralysantes. Le seul remède qui a pu les juguler efficacement est une huile à base de cannabis. Le problème est qu’au Texas, d’où sont originaires Alexis et sa famille, le cannabis dont elle a besoin n’est pas légal. Les Bortell ont dû déménager en 2014 au Colorado, où le cannabis à usage thérapeutique (et aussi récréatif) est légal, pour que leur fille puisse essayer de mener une vie normale. Ce traitement, indispensable, empêche notamment la jeune fille de retourner au Texas pour voir ses grands-parents, au risque d’être arrêtée pour avoir transporté une substance illégale.
 
Alexis Bortell est devenue depuis plusieurs années le visage de ce combat judiciaire. Elle l’incarne dans les médias, sur les plateaux, dans les conférences, sur les réseaux sociaux et dans son livre, en vente sur son site Internet.
 
Une affaire de droits civiques
 
Ce n’est pas un hasard si les avocats encadrant les plaignants la mettent autant en avant. Elle leur permet d’illustrer, en des termes très simples, les raisons de poursuivre en justice le ministre Jeff Sessions, son ministère de la justice et la DEA (Drug Enforcement Administration), les stups américains.
 
« Il ne s’agit pas seulement de cannabis », dit Michael Hiller, qui dirige une équipe dont chaque avocat est membre de la New York Cannabis Bar Association.


La consommation de cannabis à des fins thérapeutiques est actuellement légale dans 29 Etat et dans le district de Columbia (la consommation à but récréatif l’est dans neuf d’entre eux). Environ 62 % de la population américaine a accès légalement à une substance qui, pour le reste du pays, et surtout pour la législation fédérale, est toujours considérée comme illégale. En 1971, le Controlled Substance Act a classé le cannabis comme une drogue de « catégorie 1 », au même titre que l’héroïne ou le LSD et, officiellement, plus nocive que des drogues de « catégorie 2 », comme la cocaïne, les amphétamines ou l’opium. 
Paradoxes, inconsistances et statu quo
 
En plus d’Alexis Bortell et de la Cannabis Cultural Association, Michael Hiller représente d’autres individus dont les situations illustrent les paradoxes, inconsistances et statu quo presque absurdes à la lumière de l’avancée de la dépénalisation aux Etats-Unis :
Jagger Cote, 6 ans, qui souffre d’une maladie neurologique et dont la famille a aussi dû quitter la Géorgie pour le Colorado. Marvin Washington, ex-joueur professionnel de football américain reconverti dans les produits au cannabis sans THC, qui milite pour que la ligue professionnelle accepte que les joueurs utilisent cette substance pour se soigner, plutôt que des antidouleur. José Belen, soldat ayant servi quatorze mois lors de la première guerre du Golfe, qui soigne son trouble de stress post-traumatique notamment avec le cannabis.

L’objectif ultime, pour Michael Hiller, est de faire reconnaître que le Controlled Substance Act est inconstitutionnel lorsqu’il s’applique au cannabis. « Si la justice nous accorde cela, ce procès pourrait avoir des conséquences sur la vie de dizaines de millions de personnes », croit-il savoir.
 
Même si le procès est en cours, le chemin judiciaire menant à cette hypothétique décision est encore très long. Les plaignants espèrent contribuer à une dynamique similaire à celle qui a abouti à la légalisation du mariage homosexuel : une légalisation progressive par des « Etats pionniers » qui pousserait le gouvernement à prendre position à l’échelle fédérale.
 
Source: LeMonde.fr
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La marijuana pourrait bien devenir le nouvel ingrédient phare des produits cosmétiques
Par mrpolo,
Jeunes demoiselles et damoiseaux, si la weed est un produit que vous affectionnez tout particulièrement, vous serez ravis de savoir qu’il est fort probable que vous vous en étaliez sur le visage d’ici peu.
 
 
 


(© The Body Shop)


 

À mesure que l’usage médical de la marijuana se répand aux États-Unis, des entreprises cherchent de nouvelles vertus au chanvre, en l’étudiant comme les autres plantes médicinales. Et en observant de plus près les marques de beauté, il semblerait que la marijuana soit un ingrédient de plus en plus incorporé dans les produits de beauté.
 
Selon Quartzy, la marijuana serait même le nouvel "it" ingrédient dans le domaine des cosmétiques. Si la weed est déjà connue pour ses usages thérapeutiques contre la douleur, il semblerait qu’elle ait aussi d’autres bienfaits, comme le démontre une étude préclinique américaine.
 
Celle-ci prouve que le cannabidiol (CBD) – l’une des substances du cannabis – a notamment des effets antioxydants et anti-inflammatoires sur le corps humain. La marijuana permettrait donc de soulager la peau, ainsi que de réduire les poches sous les yeux.
 



 
Robert Dellavalle, professeur en dermatologie à l’École de médecine de l’Université du Colorado, assure que le CBD peut vraiment avoir un effet positif sur la peau. Il appuie ses propos à l’aide d’études menées en Israël, un pays qui reste à la pointe de la recherche sur le cannabis.
 
Le professeur donne ainsi l’exemple de l’institut One Cannabis World, basé à Tel Aviv, qui a conçu une crème avec du CBD, dont il assure de l’efficacité pour traiter le psoriasis, une maladie inflammatoire de la peau. Selon Sejal Shah, une dermatologue new-yorkaise, le CBD permet de "réduire la production de sébum chez les patients souffrant d’acné".
 
Cependant, aux États-Unis, la recherche sur le cannabis en dermatologie reste encore au stade préclinique. De ce fait, les marques plus "mainstream" (telles que Sephora ou autres), n’ont pas encore intégré cette substance dans leurs produits. Pour le moment, seules des huiles ou certains parfums synthétiques ont recours au CBD – comme l’a notamment fait The Body Shop avec sa collection "Hemp".
 
Mais au-delà de la question de son efficacité, le vrai problème du cannabis est de passer les tests de la Food and drug administration (FDA), l’organisme ayant le droit d’autoriser (ou pas) la commercialisation d’un produit aux États-Unis.
Une légalisation de la plante qui reste encore floue
 

Notons que si la marijuana est autorisée à des fins médicales dans certains États, la culture du chanvre reste formellement illégale dans la plupart des États américains – même si la plante est largement utilisée dans des domaines comme le textile. La législation est subtile : les produits contenant du CBD ou du chanvre peuvent être vendus aux États-Unis, mais l’extrait de cannabis ne peut pas provenir d’Amérique.
 
À ce jour, des marques telles que The Body Shop, Cap Beauty, Vertly ou encore Milk Makeup ont déjà eu recours à la marijuana – et ont toutes connu un franc succès avec leurs produits élaborés à base de chanvre. La marijuana sera-t-elle l’un des prochains ingrédients phares dans le domaine du cosmétique ? La question peut largement se poser. Seule sa légalisation est susceptible de poser problème, car les experts sont formels : ses effets bénéfiques dans les produits de beauté sont attestés.
 
 
 





Depuis 2016, la marque Milk Makeup propose des feuilles imbibées de cannabis, pour rouler des joints ou se les appliquer sur le visage (si, si). (© Milk Makeup)


 
Source: konbini.com
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La Pologne autorise le cannabis médical plus concentré
Par Indi-Punky,
Un cannabis médical plus concentré en THC est autorisé en Pologne depuis le 31 octobre 2017... Sous certaines conditions trop restrictives au goût de ses adeptes.
 
 
 

Le cannabis médical plus concentré est autorisé en Pologne sous certaines conditions



JANEK SKARZYNSKI / AFP


 
 
 
Le cannabis plus concentré est autorisé depuis le 31 octobre 2017 pour usage médical en Pologne. Il contient une concentration élevée de cannabidiol, CBD - un agent anti-inflammatoire qui n'a pas d'effets euphorisants - et des traces infimes du tetrahydrocannabinol (THC), une substance psychoactive. Le THC est considéré comme plus efficace dans le traitement de douleurs chroniques, de stress post-traumatique et dans les soins palliatifs. Avec la nouvelle loi, un taux plus élevé du THC est désormais autorisé en Pologne.
 
Des effets médicaux encourageants
 
Un petit garçon secoue malgré lui ses mains violemment, en avant et en arrière. Puis ses agitations cessent peu après avoir reçu dans la bouche de la part de sa mère quelques gouttes d'huile couleur ambre : du cannabis médical. Krzysztof est un garçon polonais de 5 ans, espiègle et souriant, atteint de trisomie 21. Ses parents affirment que l'huile de cannabis médical qu'ils lui donnent depuis deux ans a changé leur vie.
 
"Nous avons essayé la marijuana médicale en dernier ressort, quand tout a échoué à soulager ces crises violentes. Cela a commencé à s'améliorer dès le premier jour", indique à l'AFP Artur Schewe, le père du garçon. Les médicaments conventionnels n'arrivaient alors plus à atténuer les plus de 200 crises d'épilepsie journalières qui épuisaient Krzysztof. "Nous avons vu des effets bénéfiques incroyables", raconte la mère du garçon, Dorota, le nombre de crises ayant baissé d'environ 80%. "Krzysztof est devenu beaucoup plus actif, il a commencé à rire et à pleurer. Il joue, il arrive à se concentrer et son système immunitaire est plus fort, son état de santé est bien meilleur", ajoute-t-elle.
 
Comme les Schewe, de nombreuses familles ont recours au cannabis médical et une nouvelle loi entrée en vigueur le 31 octobre 2017 en Pologne autorise l'accès à une formule plus fortement dosée mais des voix s'élèvent pour déplorer que cet accès reste très limité.
 
Oui à la consommation, non à la culture
 
La loi stipule en effet que les médicaments à base de cannabis avec un taux important de THC peuvent être fabriqués dans des pharmacies polonaises seulement sur ordonnance et uniquement à partir de la marijuana importée. Car bien que les importations soient plus coûteuses, les députés craignent que l'autorisation de la culture domestique ouvre la porte à la légalisation de la marijuana pour des fins récréatives.
 
Or, selon le docteur Marek Bachanski, pédiatre neurologue qui a ouvert la voie à la marijuana médicale en Pologne pour des traitements d'épilepsie chez les enfants, il n'y a déjà "pas assez de marijuana médicale importée des Pays-Bas" et les livraisons adéquates "arriveront seulement l'année prochaine". "Les patients polonais auront un accès limité à ce traitement parce que nous ne produisons pas la marijuana médicale chez nous", regrette-t-il.
 
Un manque de savoir-faire
 
D'après M. Bachanski, il y a "juste une poignée" de médecins en Pologne sachant appliquer la marijuana médicale et les pharmaciens manquent de savoir-faire et d'équipements nécessaires pour réaliser les prescriptions. Selon les règles européennes, les patients ne pouvant pas réaliser leurs prescriptions en Pologne peuvent le faire dans un des 13 autres pays membres de l'UE où la marijuana médicale est légale, mais cela augmente le coût du traitement.
 
Les critiques prônent la nécessité d'une nouvelle législation autorisant la culture et la fabrication sur place de la marijuana médicale, ce qui la rendrait meilleur marché et en faciliterait l'accès. Mais le ministre polonais de la Santé Konstanty Radziwill considère que ces préoccupations sont exagérées, des dizaines de patients, particulièrement des enfants, bénéficiant au cas par cas de financements spéciaux et de permis d'importation de marijuana médicale.
 
Source: sciencesetavenir.fr
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France - Intensification de la lutte contre la cannabiculture
Par mrpolo,
Intensification de la lutte contre la cannabiculture : fermeture d’un commerce rennais proposant du matériel de jardinage utilisé dans la culture « indoor » de plants
 
 
 
 
 
 
 

Fin septembre 2017, deux gérants et sept vendeurs d’une chaine de magasins de jardinage d’intérieur ont été interpellés par la gendarmerie de Rennes. Leur enseigne de vente d’outils de jardinage proposait à la vente du matériel pouvant servir à cultiver des plants de cannabis. Dans un contexte de banalisation de la pratique, la MILDECA revient sur la vente détournée de ce type de matériel pouvant être utilisé pour la cannabiculture.
 
 
 
 
 

Dans le cadre de récentes directives de lutte contre la cannabiculture émises par la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN), la gendarmerie de Rennes a initié une enquête sur un commerce rennais qui a permis l’interpellation d’individus impliqués dans la vente de matériel de culture de cannabis. Ils prodiguaient des conseils pour la culture de plants en échange d’une rémunération à l’issue de la récolte.
 
Ainsi, 800 000 euros d’avoir criminels ont été saisis et la fermeture définitive de quatre commerces de vente de matériel de jardinage indoor a été prononcée. Les deux dirigeants des enseignes ont quant à eux été mis en examen pour incitation à la culture de cannabis.
De plus en plus, les enquêteurs s’intéressent à ces commerces de type « grow shop » fréquentés par les cannabiculteurs.
Accroissement des pratiques d’auto culture du cannabis en France
 
En 2010, plus de 80 000 personnes âgées de 18 à 64 ans, ayant consommé du cannabis dans l’année avaient déclaré se le procurer en ayant uniquement recours à l’autoculture (sources OFDT).
 
Sur les cinq dernières années, les saisies d’herbe de cannabis issue de la culture en intérieur (indoor) ou en extérieur (outdoor) ont fortement progressé en France métropolitaine et outre-mer. En effet, 55 000 pieds ont été saisis en 2010 contre 125 000 en 2016, soit une hausse de 127 %.
Dans près de 95 % des affaires réalisées en métropole, les plantations ont été découvertes indoor et les autocultures de « petite taille » (moins de 10 pieds) sont majoritaires (sources OCRTIS).
 
L’essor important ces dernières années, de saisies de cannabis issues des pratiques d’autoculture montre la nécessité d’une stratégie de lutte adaptée. C’est pourquoi la MILDECA soutient le ministère de l’Intérieur dans une démarche de lutte contre ce type de trafic, notamment par le biais de l’intensification des moyens d’actions.
 
Ce que dit la loi
Le cannabis est un produit stupéfiant. L’article 222-35 du code pénal dispose que sa culture est considérée « comme un acte de trafic grave dont la peine peut aller jusqu’à vingt ans de réclusion et 7 500 000 euros d’amende quelle que soit la quantité ».
 
Source: MILDECA-gouv.fr
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Le cannabis rend-il plus créatif ?
Par mrpolo,
Des scientifiques se sont penchés sérieusement sur cette question fumeuse.
 


BOUCHARLAT / BSIP


 
 
 

Ces joints que vous fumiez entre les cours pendant vos années universitaires vous auraient-ils permis de devenir l’homme inventif et extraverti que vous êtes aujourd’hui ? D’après Emily Lafrance diplômée de la Washington State University et citée dans Dazed, oui et non.
 

“Les fumeurs de cannabis ont tendance a avoir des traits de personnalité différents des non-fumeurs, ainsi qu’une ouverture aux nouvelles expériences qui est associée à la fois à la consommation du cannabis et à une plus grande créativité” explique-t-elle au magazine PsyPot.
En interrogeant 412 fumeurs et 309 non-fumeurs sur plusieurs thèmes liés à la psychologie, la chercheuse a trouvé que bien que les consommateurs se montrent en majorité plus créatifs dans leur manière de penser, ils n’étaient pas pour autant plus productifs sur le plan artistique.
 
Emily Lafrance précise également que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est l’amour de l’aventure qui pousse les fumeurs de joints à être plus créatifs et non l’inverse. Ce serait d’ailleurs ce même amour pour l’aventure qui les aurait poussés dans un premier temps, à essayer le cannabis.
 
Le cannabis étant ici une cause plus qu’une conséquence, ceux qui aiment le fumer seraient donc plus créatifs et extravertis par nature, mais leur créativité, tout comme leur productivité artistique, pourrait être ralentie par leur addiction.
 
Source: gqmagazine.fr
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L'Afrique est-elle la prochaine superpuissance du cannabis? Le Lesotho est le 1er pays Africain à accorder une license médicale
Par animalxxx,
L'Afrique est-elle la prochaine superpuissance du cannabis? Le Lesotho premier pays d'Afrique à octroyer une licence de marijuana thérapeutique
 
 
 
Lesotho accorde la première licence médicale de marijuana
 
L'Afrique comprend cinquante-quatre États souverains (pays) pleinement reconnus, neuf territoires et couvre plus de vingt pour cent de la superficie totale de la Terre. Le continent est immense, et désigné par beaucoup comme "La Patrie". Les paléoanthropologues croient que c'est le lieu d'origine des premiers hominidés, nos ancêtres dans l'évolution. C'est le deuxième plus grand et le deuxième continent le plus peuplé du monde et, comme la majeure partie du reste du monde, beaucoup de ses pays acceptent de plus en plus les avantages de la légalisation du cannabis.
 






Bob Marley – “Love the life you live, live the life you love.”


 

Bob Marley a partagé son héritage jamaïcain et son style de vie Rastafari avec le monde et a été accueilli avec amour par beaucoup, mais même l'île de la Jamaïque n'a légalisé ni décriminalisé la marijuana qu'en 2015. L'impact de Bob Marley sur l'acceptation et le plaidoyer du cannabis Le continent africain est l'un des plus grands producteurs de cannabis au monde. Le Lesotho, un petit pays complètement entouré par l'Afrique du Sud, en est un exemple, et est récemment devenu le premier pays africain à accorder une licence pour la marijuana médicale.
 
Le Lesotho n'est pas étranger à la culture du cannabis. Les paysans Lesothans cultivent du cannabis depuis des générations et, selon les locaux, le cannabis ne pose aucun problème: ils le considèrent comme une plante médicinale et une source de revenus considérable pour une grande partie de leur population pauvre. "C'est pourquoi le gouvernement ne peut pas sévir contre ceux d'entre nous qui le cultivent, parce qu'ils savent que c'est comme cela que nous survivons", a expliqué un local.
 
Certains des ministres ont grandi dans ces familles et ils savent que c'est ainsi que survivent les paysans dans ces régions. »La culture du cannabis parmi d'autres cultures et la vente à l'Afrique du Sud (qui reçoit environ soixante-dix pour cent de son approvisionnement en marijuana au Lesotho) a aidé à soutenir de nombreuses familles, bien qu'il fut complètement illégal jusqu'à encore récemment - tout comme dans les centres urbains de l'Amérique.
 






Lesotho Grants First Medical Marijuana License


 

Jusqu'à présent, une seule entreprise d'Afrique du Sud, Verve Dynamics, a reçu l'approbation réglementaire pour commencer le processus de culture et de production commerciale d'extraits de cannabis. Verve Dynamics autoproclamé «fabricant vegan friendly d'extraits botaniques hautement purifiés et d'ingrédients spéciaux provenant du monde entier sélectionnés exclusivement par eux même ».
 
Mais l'Afrique du Sud n'a pas encore complètement légalisé le cannabis. Beaucoup attendaient une certaine légalisation après que Mario Oriani-Ambrosini, un homme politique atteint d'un cancer du poumon de stade 4, ait plaidé auprès du parlement pour légaliser la marijuana médicale afin de soulager ses souffrances et potentiellement guérir sa maladie.
 
Trois ans après sa mort, l'Afrique du Sud a convenu que l'utilisation privée de cannabis à la maison ainsi que la liberté juridique pour les Rastafaris étaient leur droit. Toutefois, la loi sud-africaine sur la drogue et le trafic mentionne toujours le cannabis comme «Substances indésirables produisant une dépendance» et déclare que «le Cannabis (sic) (Dagga), la plante entière ou toute partie de celle-ci, à l'exception du dronabinol, est illégale».
 
Ce qui soulève la question: où est exactement cette installation de Verve Dynamics, et comment l'entreprise prévoit-elle de procéder, considérant que la culture ouverte, la distribution et l'utilisation publique sont toujours illégales en Afrique du Sud? Nous avons contacté l'entreprise mais n'avons pas encore reçu de réponse.
 
Un couple sud-africain connaît trop bien cette lutte. Après avoir eu leur maison perquisitionnée,
ont radicalement changé de vie: ils sont passés de l'industrie du cinéma et de la télévision au militantisme de la légalisation à plein temps à travers Fields Of Green For ALL, organisation à but non lucratif. 
Ils voyagent comme conférenciers et motivateurs connus comme le "Couple Dagga", une expression inventée par la presse sud-africaine (Dagga qui signifie marijuana). "Nous pensons qu'il y a plus de 500 arrestations par jour en Afrique du Sud pour possession de petit quantités", nous a dit Stobbs. "Les flics ont des quotas pour les arrestations de drogue, donc la weed attire au plus leur attention. Ils ont dénigré cette plante depuis 100 ans et ont démoli beaucoup de portes. Cela ne disparaît pas facilement. »Mais Clarke et Stobbs, avec l'Association des guérisseurs traditionnels sud-africains, sont déterminés à rendre le cannabis abordable et accessible à tous ceux qui en ont besoin. Selon Stobbs, le procès de la plante redémarrera vers le milieu de l'année prochaine.
 
 
 





Zimbabwe


 

Le Zimbabwe envisage également la légalisation. Assez curieusement, lorsque le ministre de la Promotion des investissements, Obert Mpofu, a reçu l'enquête d'une firme cannabique canadienne sur la production de mbanje (nom du cannabis au Zimbabwe), il pensait que c'était une blague, mais après quelques recherches il a découvert à quel point ils étaient sérieux. "Cette société vient du Canada, et c'est l'un des plus grands conglomérats de ce pays, et ils produisent du cannabis à des fins médicales dans des conditions strictes", at-il déclaré à un journal local.
 
Le Zimbabwe est en train de créer des zones économiques spéciales (ZES) destinées à «offrir aux investisseurs des incitations, y compris l'exemption de certaines dispositions de la législation du travail et des règles d'autonomisation économique», ce qui créerait idéalement des règles du jeu équitables. marché inclusif. "Nous avons reçu de nombreuses demandes de la part d'investisseurs désireux de participer aux ZES, et l'une d'entre elles est une grande entreprise internationale qui veut être impliquée dans la production de cannabis", a déclaré Mpofu à Sunday News.
 
La possession et la culture du cannabis sont illégales au Zimbabwe, et beaucoup ont même été emprisonnées pour un usage médical personnel. Un homme de Harare a été emprisonné pendant un an pour avoir cultivé du cannabis pour traiter une maladie osseuse rare. "Je ne vois rien de mal, et je pense que si nous légalisons [la production de] mbanje, nous en tirerons un bénéfice médical parce qu'il est utilisé comme un analgésique tel que la morphine", a expliqué Mpofu à Sunday News. Avec un potentiel de profit et un esprit ouvert, il semble que le Zimbabwe ne soit pas loin d'une forme de légalisation.
 
L'Afrique du Sud, le Swaziland, l'Afrique de l'Ouest, le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, le Maroc et d'autres pays fournissent des cultures aux consommateurs de cannabis du monde entier, y compris l'Europe et la République d'Irlande. Ceci est juste une vue sténopé dans le macrocosme de la tradition et du commerce du cannabis en Afrique. Avec le mouvement mondial et la communauté des défenseurs de la légalisation du cannabis, il est grand temps d'accorder plus d'attention au réveil mondial sur la façon dont le cannabis peut transformer nos économies.
 






Le style de vie rastafari respecte le cannabis en tant que plante curative et mystique


 

Par Luna Reyna
 
Source: http://www.dopemagazine.com/lesotho-first-african-country-grant-medical-marijuana-license/
 

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Quebec - Des règles sévères pour la consommation du cannabis
Par mrpolo,
(Québec) Tolérance zéro au volant, nouveau monopole pour la vente au détail comme en ligne et interdiction de faire pousser son propre «pot»; le projet de loi déposé par le gouvernement Couillard sur la consommation de cannabis diffère sous bien des aspects de la loi en voie d'adoption au Parlement fédéral.
 


Le gouvernement du Québec évalue à près de 500 millions $ le marché du cannabis



légal qui transitera par une quinzaine de magasins de la nouvelle



Société québécoise du cannabis qui opèrera à partir de juillet 2018.



PHOTO PC


 
 
 
En conférence de presse, jeudi, la ministre de la Santé publique Lucie Charlebois n'a pas caché son peu d'enthousiasme pour la légalisation «d'une substance qui comporte d'importants risques pour la santé». L'encadrement proposé par Québec vise à «éviter la banalisation du produit» : pas question d'autoriser la publicité, l'incitation à la consommation dans les magasins - on pense à une quinzaine de points de vente à partir de la mi-2018, et plus de 150 dans les deux années qui suivent.
 
Le gouvernement du Québec évalue à près de 500 millions $ le marché du cannabis légal qui transitera par une quinzaine de magasins de la nouvelle Société québécoise du cannabis (SQC), qui opèrera à partir du 1er juillet 2018.
 
Déposé à l'Assemblée nationale, le projet de loi 157 prévoit des règles sévères pour la consommation du cannabis. Comme pour le tabac, il ne sera pas possible de fumer dans les restaurants, les bars, dans les hôpitaux et les édifices publics. La consommation sera interdite aussi dans un rayon de neuf mètres de la porte de ces établissements. Interdiction de fumer aussi sur les campus des cégeps et des universités.
 
En revanche, il sera permis de consommer du cannabis sur la voie publique et dans les événements culturels ou sportifs, à moins que la municipalité n'en décide autrement.
Les succursales de la nouvelle SQC ne devront pas faire la promotion du produit. Pas question de publicité, de spéciaux, d'affichage engageant. Les nouveaux employés - qui seront formés par la SAQ - fourniront des informations sur le type de produit, sur leur effet. Les succursales pourront vendre des accessoires nécessaires aux consommateurs, mais pas d'autres produits dérivés comme les muffins ou les bonbons contenant de l'huile de cannabis.
 
Ottawa avait mis de la pression sur les provinces en disant que la vente en ligne serait disponible partout au pays à défaut de l'être dans chaque territoire. Québec occupe ce champ - la SQC aura le monopole de la vente en ligne. Le produit devra être livré de main à main par des employés de Postes Canada, comme c'est le cas actuellement pour le vin vendu par la SAQ.
Pour les automobilistes, ce sera tolérance zéro : on ne devra pas trouver de traces de THC (l'ingrédient actif du cannabis) dans la salive, ce qui suppose que le consomatteur n'a pas fumé quatre à six heures au préalable. Les contrevenants verront leur permis de conduire suspendu pour 90 jours et seront passibles d'amendes de 300 $, et du double en cas de récidive.
 
Ottawa assure qu'il aura homologué d'ici le 1er juillet prochain les appareils nécessaires à la détection pour le patrouilleurs sur la route. À défaut, les policiers pourront faire subir des tests habituels pour facultés affaiblies - en testant la coordination des automobilistes interceptés.
Québec ne permet pas l'autoproduction même si Ottawa ouvre la porte en la limitant à quatre plants de moins d'un mètre. Pour le ministre des Finances, cette disposition aurait été «un cauchemar à appliquer», la propriété des plants, ainsi que leur nombre et leur taille, étant difficile à établir. Ouvrir la porte à la production à domicile aurait pu déboucher sur des problèmes sanitaires.
 
Le gouvernement Couillard espère que la moitié des 140 tonnes de cannabis vendus illégalement actuellement au Québec seront aiguillés vers le réseau légal. Avec beaucoup de prudence, les fonctionnaires indiquent que les revenus de taxe d'accise pour Québec seraient d'entre 30 et 40 millions $, auquel il faudrait ajouter 60 millions $ pour la TPS. Pour le ministre Leitao le partage des recettes sera précisé lors d'une conférence fédérale provinciale des ministres des Finances, début décembre à Ottawa.
 
Par Denis Lessard
 
Source: lapresse.ca
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La Grèce espère doper son économie avec la marijuana médicale.
Par mrpolo,
Les investisseurs dans les projets de cannabis médical se concentrent sur la Grèce, où un climat chaud et ensoleillé et une législation potentiellement favorable pourraient aider le gouvernement à tenir sa promesse de sortir le pays d'une crise économique de sept ans.
 


Des plants de marijuana médicale à maturation proche poussent dans une salle de



culture à température contrôlée.

Photographe: James MacDonald / Bloomberg

 

Les producteurs ont exprimé leur intérêt à injecter plus de 1,5 milliard d'euros dans des projets de construction de serres pour la culture et la fabrication de cannabis, a déclaré Evangelos Apostolou, ministre du Développement rural et de l'Alimentation. Cela donnerait à la Grèce une part du marché mondial qui, selon le gouvernement, pourrait représenter 200 milliards d'euros au cours des 10 prochaines années.
 
Le Premier ministre Alexis Tsipras compte sur l'investissement pour stimuler la reprise économique et permettre au pays de sortir d'un troisième programme de sauvetage. Les prévisions montrent une croissance de près de 2% cette année et de 2,5% en 2018.
 
Un seul campus de 12 à 15 serres de cannabis pourrait créer 400 emplois, selon un groupe de travail préparant un projet de loi pour légaliser le cannabis médical en Grèce. Le taux de chômage dans le pays a dépassé 20% depuis novembre 2011, soit l'un des niveaux les plus élevés de l'Union européenne.
 
Le gouvernement de Tsipras prévoit de présenter un projet de loi sur la légalisation du cannabis médical d'ici la fin de l'année et le passage pourrait permettre de cultiver à temps pour une récolte l'été prochain, selon le groupe de travail qui prépare actuellement la législation.
 
Alors que des pays comme l'Uruguay et plusieurs États américains ont légalisé la possession générale à des degrés divers, la Grèce n'a pas de tels plans. La culture et les ventes seront à des fins médicales seulement, a déclaré Apostolou. "Des milliers de ménages grecs avec des membres de leur famille souffrant de maladies graves comme le cancer et la maladie de Parkinson pourront se procurer des médicaments ici même, conformément aux directives de l'Organisation Mondiale de la Santé."
 
Nausée, Cancer
 
L'OMS cite des études démontrant les effets thérapeutiques des cannabinoïdes sur la nausée et les vomissements dans les stades avancés de maladies telles que le cancer et le SIDA. D'autres utilisations thérapeutiques ont été démontrées par des études contrôlées, y compris le traitement de l'asthme et du glaucome.
 
Le producteur de cannabis médical canadien Tilray a déclaré en septembre qu'il prévoyait d'investir 20 millions d'euros au Portugal alors qu'il parie sur la demande européenne croissante. Le groupe torontois Cronos Group Inc. a conclu un accord avec un grossiste pharmaceutique pour approvisionner le marché allemand de la marijuana médicale et envisage d'étendre son activité ailleurs dans l'Union européenne, a déclaré le directeur général Mike Gorenstein dans une interview.
 
"Nous avons probablement déjà eu des discussions avec 20 pays différents, avec des régulateurs, des entrepreneurs, des sociétés pharmaceutiques", a déclaré M. Gorenstein par téléphone. "Si nous devions choisir un autre pays en Europe pour y produire, ce serait basé sur un historique et un climat fort."
 
By Eleni Chrepa and Antonis Galanopoulos
 
Source: bloomberg.com
Bloomberg LP est un groupe financier américain spécialisé dans les services aux professionnels des marchés financiers et dans l'information économique
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Amsterdam. Pas de coffee-shop à côté des écoles ouvert avant 18 h
Par mrpolo,
La justice néerlandaise a décidé que les coffee-shops amstellodamois, vendant du cannabis, n’ont plus le droit d’ouvrir avant 18 h quand ils sont situés à côté d’une école. Le Conseil d’État a donné mercredi raison au maire d’Amsterdam qui mène une croisade contre les coffee-shops à proximité des établissements scolaires.
 
 
 


Un coffe-shop d'Amsterdam | Stock Adobe


 
 
 
Le Conseil d’État des Pays-Bas a autorisé mercredi la ville d’Amsterdam à limiter les heures d’ouverture des « coffee-shops », ces cafés spécialisés dans la vente de drogue douce, établis à proximité des écoles de la capitale.
 
« Le tribunal d’Amsterdam avait statué que le maire avait le droit de restreindre les heures d’ouverture des coffee-shops », une « décision qui doit être confirmée », a jugé le Conseil d’État.
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La plus haute juridiction administrative conforte ainsi la mairie de la capitale dans son souhait de « réduire la visibilité de ces établissements pour les élèves ».
Ouverture à partir de 18 h seulement
 
Les cafés qui vendent du cannabis établis dans un rayon de 250 mètres autour des écoles n’ont plus le droit d’ouvrir leurs portes dès 07 h 30 comme auparavant, mais doivent attendre 18 h, soit bien après la sortie des écoles, et fermer à 01 h.
La limitation des heures d’ouverture est un premier pas dans la politique de la municipalité d’Amsterdam, qui souhaite à terme la fermeture totale des « coffee-shops » installés à proximité des cours de récréation, afin de bannir la vente de cannabis sous les yeux de la jeunesse amstellodamoise.
 
Un certain nombre de propriétaires de ces cafés spécialisés prisés par les touristes avaient contesté cette disposition devant les tribunaux.
Mais en confirmant la décision du juge rendue en première instance, le Conseil d’État laisse libre cours à la mairie d’Amsterdam dans sa croisade contre les « coffee-shops » à proximité des établissements scolaires.
Le gouvernement veut autoriser une production légale
 
Cette décision intervient alors que des conseils municipaux néerlandais se pressent au portillon pour participer à une expérience du gouvernement pour cultiver de la marijuana et qui pourrait mener à une production légale aux Pays-Bas.
La nouvelle coalition gouvernementale néerlandaise a l’intention d’introduire dans les six mois un projet de loi sur des « expériences uniformes avec une culture tolérée des plants de cannabis à usage récréatif ».
 
L’objectif est de trouver une façon de dépasser les ambiguïtés de la loi néerlandaise. Dans ce pays, la vente de petites quantités de cannabis - moins de cinq grammes par personne - a été décriminalisée en 1976 et 600 « coffee-shops » vendent légalement de la drogue à travers le pays.
 
Source: Ouest France avec AFP
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