Canada : le cannabis américain dope les ventes de sapins de Noël
Par mrpolo, dans Insolite, vidéo, musique,

Les ventes de sapins canadiens vers les États-Unis ont bondi de 40% depuis 2015. Et ce, grâce au cannabis.
 
 
Photo:Huit états américains ont légalisé le cannabis. Sébastien SORIANO/Le Figaro
 
C'est Noël avant l'heure pour les exportateurs de sapins québécois. Le Père Noël s'appelle l'Oncle Sam. Il achète à prix fous les sapins de la Belle Province, qui exporte 55 % de ses conifères. Ses exportations ont bondi de plus de 40 % depuis 2015. La raison? La pénurie de sapins aux États-Unis, due à une diminution du nombre d'arbres plantés, à une augmentation des incendies, mais surtout au succès de la marijuana dans l'Ouest américain!
L'Oregon, longtemps l'un des grands producteurs de sapins, s'est tourné depuis peu vers la culture du cannabis, beaucoup plus lucrative. Résultat, la production de sapins de Noël ne cesse de chuter dans ce petit État de 4 millions d'habitants. De 6,4 millions en 2013, elle devrait passer sous les 5 millions cette année. Le nombre de producteurs aurait, selon le département de l'Agriculture de l'Oregon, diminué de 30 % entre 2010 et 2015.
 
15 dollars le gramme de cannabis
 
L'Oregon a décriminalisé la consommation de cannabis en 1973 et, depuis deux ans, l'industrie de la marijuana complètement libérée de contraintes réglementaires a pris son envol. Il y aurait déjà 685 cultivateurs de cannabis et plus de 800 autres qui attendent des licences pour vendre leur cannabis à 15 dollars le gramme.
Les producteurs de conifères québécois ont donc de beaux jours devant eux, même si avec un million d'arbres exportés vers les États-Unis et des recettes de 24,3 millions de dollars, l'affaire demeure un marché de niche. «On prévoit de belles années à venir si Trump n'impose pas de barrières», confie Jimmy Downey, le président de l'Association des producteurs d'arbres de Noël du Québec au Journal de Québec.
 
Source: lefigaro.fr
 
En réponse aux USA:
Des supermarchés américains vendent un sapin de Noël en feuilles de cannabis
 
 

 
Pour ceux qui trouvent le sapin de noël has been, la puissante chaîne de supermarchés Walmart a la solution : le « Weed Christmas Tree ». De quoi « illuminer la pièce et mettre son esprit dans les bonnes conditions pour célébrer les fêtes » promet le vendeur, qui voit sa création décorée de fausses feuilles de weed « trôner dans votre salon ou dans les locaux d’un dispensaire médical ».


Bon, en revanche, il vous faudra débourser 250 dollars (212 euros) pour acquérir le fameux arbuste. S’il est une preuve supplémentaire de l’essor éclair du marché légal du cannabis aux USA – imaginez trouver ça chez Carrefour –, à ce prix-là mieux investir dans des cadeaux, non ?
 
Source: ulyces.co
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L’industrie américaine du cannabis légal pourrait tripler ses revenus d’ici 2021
Par mrpolo,
22,6 milliards de dollars, un nombre qui laisse rêveurs les investisseurs nord-américains. C’est peut-être moins de la moitié du potentiel européen – évalué à 56 milliards d’euros –, mais ces chiffres sont ceux d’un seul pays, où l’usage récréatif du cannabis est d’ores et déjà légal dans huit États – Colorado, Oregon, Washington DC, Alaska, Nevada, Californie, Maine et Massachusetts.
 
Crédits : ETHAN MILLER / GETTY IMAGES  
Le triplement des revenus américains du marché du cannabis légal serait naturel et ne se baserait que sur la suite logique des événements, d’après Reuters – comme, par exemple, le nombre toujours plus important d’entrepreneurs quittant leur emploi pour se lancer dans le business du cannabis.
 
  L’industrie américaine du cannabis évolue vite. Elle compte aujourd’hui 150 000 salariés, soit 20 % de plus qu’en 2016. Un seul facteur pourrait freiner son essor : Donald Trump. Le président, qui ne s’est pas encore positionné fermement sur la question, fait planer le doute.
Toutefois, un soutien grandissant est à noter de la part des citoyens. Et cela a fait du bien à l’économie du cannabis légal, puisque l’investissement dans le secteur est encore dominé par des individus fortunés, qui pensent avoir flairé le bon filon en plaçant leur argent dans des services de logistique et de technologie liée au cannabis – contournant ainsi la vente directe, illégale.
 
Source : ulyces.co
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Pourquoi le CBD ne suffit pas: L’effet d’entourage
Par mrpolo,
Plusieurs états américains ont légalisé les extraits de cannabis, ou sont sur le point de le faire, généralement sous forme de préparations contenant du CBD avec très peu voir du tout de THC. Les politiciens conservateurs sont beaucoup plus disposés à adopter une approche d’une solution médicamenteuse dépourvue de THC (ou Tétrahydrocannabinol le cannabinoïde issu du chanvre qui procure un effet psycho-actif euphorisant).
 
  Toutefois, il existe des douzaines d’autres cannabinoïdes et terpénoïdes (terpènes) qui ont prouvé leur bénéfices au niveau médical. De nouvelles études mettent en évidence l’effet synergique de ces molécules entres-elles, révélant qu’un cannabinoïde isolé (comme le CBD) peut effectivement aider des patients, mais seulement une petite minorité d’entre eux. L’association de plusieurs cannabinoïdes ou de l’ensemble d’entre eux pouvant être plus efficace, médicalement parlant.
 
Selon le National Institutes of Health américain, la délicate interaction entre les cannabinoïdes et les terpénoïdes — parfois appelée “l’effet d’entourage” — peut être utilisée pour soigner “la douleur, l’inflammation, la dépression, l’anxiété, la dépendance, l’épilepsie, le cancer, [et] les infections fongiques et bactériennes”.
 

 
Avec autant de bénéfices potentiels dans la plante entière et les extraits composés de multiples cannabinoïdes, pourquoi y a t-il cette ruée folle vers la production d’extraits de cannabinoïdes isolés, ne pouvant bénéficier qu’au petit pourcentage de patients potentiellement réceptifs à une thérapie au cannabis aussi limitée ? Les états peuvent-ils réellement prétendre aider les patients si leurs lois autorisant uniquement le CBD ne sont efficaces que pour un nombre relativement petit de patients en souffrance ?
 
N’aider que 2% des patients?  
Selon le Marijuana Policy Project (MPP), “…seuls deux pour cent des patients enregistrés dans les états américains du Rhode Island et du Colorado déclarent souffrir d’épilepsie”. Le MPP déclare que, malheureusement, “la grande majorité de tous les patients [traités au cannabis] souffrent de symptômes pour lesquels l’emploi de variétés de cannabis ayant plus que des traces de THC sont nécessaires”.
 

 
Les médias ont énormément focalisé leur attention sur des enfants utilisant des extraits de CBD pour combattre leur épilepsie résistante ou d’autres graves désordres neurologiques. Quelques patients sont soulagés par un extrait de CBD isolé. Certains enfants, qui sont passés de centaines de crises par semaine à seulement une ou deux par mois en utilisant de l’huile ne contenant que du CBD, ont attiré une ample attention des médias.
 
Charlotte Figi, une de ces enfants de neuf ans, vivant au Colorado, a vu diminuer ses crises d’épilepsie de 99% en utilisant une huile ne contenant que du CBD. Charlotte est devenue l’emblème non-officielle des défenseurs du cannabidiol et des efforts pour le légaliser. Elle est aussi la source d’inspiration pour un produit au CBD appelé Charlotte’s Web, fabriqué par CW Botanicals au Colorado.
 
Observations parentales  
Des parents d’autres enfants avec des affections similaires, désespérés, ont aussi essayé l’huile de cannabis. Beaucoup, malheureusement, ont constaté que le manque de THC dans les huiles de CBD faisait qu’elles ne fonctionnaient souvent pas pour leurs enfants. Jason David a traité son fils de sept ans, Jayden, souffrant du syndrome de Dravet — une forme sévère d’épilepsie qui ne répond pas aux traitements usuels — avec du cannabis médical depuis 2011 (La maman de Charlotte Figi a appris l’existence de l’huile de cannabis grâce à David).
 

 
“Je voudrais que la Charlotte’s Web fonctionne sur tous les enfants épileptiques, mais elle ne le fait pas. Jayden a eu ses pires crises sous cannabis médical lorsque nous utilisions la Charlotte’s Web,” déclare David.
 
Brian Wilson, un ex résident du New Jersey ayant déménagé au Colorado en 2014 pour bénéficier des lois libérales de cet état envers le cannabis médical, est un autre de ces parents d’enfants souffrant du syndrome de Dravet. Dans une interview accordée au magazine Ladybud en 2014, il dit:
“Le CBD est une partie très importante du mélange, mais seulement une partie. Nous avons constaté un léger contrôle des crises et des progrès du développement mineurs avec le CBD seul, mais nous n’avons constaté de réel contrôle des crises qu’en ajoutant des quantités substantielles de THC au mélange”.
 
Wilson continue:
“D’autres voient des résultats très positifs en ajoutant du THCA. D’autres ont de très bons résultats sans CBD, comme au New Jersey, où il y a très peu ou pas de CBD disponible. Le fait est que c’est une médecine hautement individualisée. Il n’y a pas de formule magique.
Rebecca Hamilton-Brown est la fondatrice du Pediatric Cannabis Therapy, une association de soutien pour les parents d’enfants épileptiques, forte de plus de 2’500 membres. Elle soigne son fils avec du cannabis depuis deux ans et a recueilli le témoignage des nombreux membres du groupe.
 
“C’est l’ignorance qui pousse les gens à croire que le CBD seul est la voie à suivre.”
Déclare Hamilton-Brown.
“Soit ils n’en ont jamais donné à leur enfant, ou alors ils sont complètement naïfs sur la manière dont fonctionne la machine politique.”
 
Les milliers d’enfants malades et d’adultes qui pourraient bénéficier d’extraits avec plusieurs cannabinoïdes ou même d’extraits de plante entière sont ils ignorés par les gouvernements cherchant à ne légaliser que les préparations contenant uniquement du CBD ?
 
L’histoire miraculeuse de Charlotte Figi est certainement source d’inspiration; tous les patients méritent une médecine qui les soulage de leurs souffrances. Toutefois, les politiciens paranoïaques ont-ils peur de légaliser les extraits de cannabis contenant du THC simplement à cause d’un stigmate vieux de 80 ans? Les legs du film Reefer Madness — et la  perception de l’euphorie comme un péché dans certaines religions — est-il le responsable de l’adoption de lois étatiques qui, bien qu’aidant un nombre restreint de patients, laissent la majorité d’entre eux souffrir sans traitement ?
 
Article original de Gooey Rabinski, sur massroots.com : Qu’est-ce que « l’effet entourage » ? (EN)
Publié le 19 mai 2015, mis-à-jour le 5 octobre 2017 –
 
Source: norml.fr
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Faire fumer mémé ? Ces très sérieuses raisons pour lesquelles les personnes âgées feraient bien de consommer du cannabis
Par mrpolo,
On connaît les effets néfastes de la consommation excessive et répétée de cannabis : isolement social, perte de la mémoire courte, ralentissement du développement cérébral, etc. En revanche, il peut être porteur de bienfaits, à condition d'être consommé, comme le veut la chanson, avec modération.
 

Et les effets positifs qu'il apporte peuvent être particulièrement bienvenus chez les seniors. Dernier bienfait en date : la marijuana pourrait éviter l'apparition de la maladie d'Alzheimer, qui touche particulièrement les personnes âgées. En effet, à en croire cette étude menée par le Salk Institute (Californie), le tétrahydrocannabinol - plus connu sous l'acronyme THC - qui est contenu dans le cannabis contribue à l'élimination d'une protéine toxique liée à cette maladie, rapporte The Daily Beast.
 
Une piste intéressante pour nos aînés, quand on sait que les porteurs de cette pathologie seront trois fois plus nombreux en 2050 ; une statistique expliquée notamment par le vieillissement de la population.
Espérance de vie et lutte contre le glaucome
 
Les seniors ont beaucoup de bienfaits à tirer du cannabis. Il a notamment été prouvé que les habitants du village chinois de Bama Yao, où l'espérance de vie était la plus haute au monde, devaient cet exploit à leur régime alimentaire riche en graines de chanvre. Ses acides gras et vitamines luttent contre les virus et maintiennent le cerveau en bonne santé.
 
Sous formes d'huile, de vapeurs ou encore de crèmes, le cannabis permet aux personnes âgées de mieux vivre leurs rhumatismes et douleurs chroniques, voire les éviter. Le cannabis possède plusieurs propriétés contre la douleur : c'est un analgésique, il détend les muscles des zones touchées et enfin, provoque l'euphorie, ce qui facilite l'appétit et le sommeil, choses parfois difficiles pour les plus âgés.
 
Le cannabis est également utilisé pour lutter contre le glaucome, une maladie de l'œil due à une montée de la pression intraoculaire (PIO) qui finit par atteindre le nerf optique. Il a été démontré que cette plante permettait de diminuer la PIO.
Santé osseuse et capacités pulmonaires
 
Le vécu, selon les différentes expériences de la vie, peut être source de stress post-traumatique. Encore une fois, la consommation de produits dérivés du cannabis ont permis d'éviter les cauchemars, augmenté le nombre d'heures de sommeil et amélioré la qualité de vie des personnes atteintes.
Par ailleurs, le cannabis pourrait subvenir à un grand besoin du côté des personnes âgées : la fragilité osseuse. Selon une étude menée par l'Université de Tel-Aviv, la consommation de cannabis permettrait de guérir plus rapidement les fractures et de rendre les os en meilleure santé. Les effets anti-inflammatoires du cannabis seraient également d'une grande utilité pour les malades de la sclérose en plaques.
 
Alors, oui, il ne s'agit pas dans ces exemples précédemment cités de fumer le cannabis, mais de l'absorber sous d'autres formes. Mais même fumé (sans tabac, y a-t-il besoin de le préciser), le cannabis ne fait aucun mal aux poumons : au contraire, et selon une étude menée sur les vingt dernières années, il participe même à l'amélioration des capacités pulmonaires.
 
N'est-il pas temps de changer notre regard sur la marijuana ? L'usage du cannabis à des fins thérapeutiques ne devrait pas cesser de se développer. Il est d'ailleurs pratiqué depuis l'Antiquité : dès 1000 ans avant notre ère, le chanvre indien était utilisé comme anticonvulsif (contre l'épilepsie et le tétanos), tranquillisant, anti-inflammatoire, antispasmodique (colique, diarrhée), antibiotique, antiparasitaire, stimulateur d'appétit…
 
Comme quoi, cette plante a cinq feuilles pourraient bien apporter davantage de solutions que de problèmes.
 
source: atlantico.fr
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Au Maroc, les routes touristiques du cannabis
Par mrpolo,
Les guides de voyage et les promoteurs du tourisme au Maroc n'en parlent jamais. Et pourtant, le tourisme du cannabis attire chaque année dans ce pays des milliers de visiteurs amateurs de "kif".
 


Quinze tonnes de haschich ont été saisies dans le nord-est du Maroc,



a-t-on appris le 3 avril 2017. © Rishabh R. Jain/AP/SIPA


 

« Le climat ici est très spécial. Rien ne pousse à part le kif! », plaisante Hassan, un quadragénaire rencontré dans un hôtel de la région de Ketama (nord), considérée comme « la Mecque de la production de haschich ».
 
« C’est notre principale richesse », explique Hassan, qui porte au poignet une ostensible montre en or et reste discret sur la raison de ses fréquents allers-retours vers Casablanca.
Attablée dans le bar de l’hôtel, Beatrix, une Allemande de 57 ans au look baba cool, roule un joint au vu de tout le monde. Celle qui se dit « habituée des lieux » explique être « tombée amoureuse » de la région pour « la qualité de son haschich et la gentillesse de ses habitants ».
 
Au Maroc où la culture du cannabis faisait vivre 90 000 ménages en 2013, selon les derniers chiffres officiels disponibles, vendre ou consommer de la drogue est interdit par la loi.
Mais à Ketama, où d’abondantes plantations de kif accueillent le visiteur, le haschich fait partie du patrimoine local et sa consommation est largement tolérée.
 
‘Bombola Ganja’
 
Avec des amis, Beatrix a organisé à la mi-septembre un « festival » à Ketama, le « Bombola Ganja » – en fait, une soirée entre copains fumeurs devant la piscine de l’hôtel. Sur l’affiche diffusée sur la page Facebook de l’évènement, les plants de cannabis relèguent au second plan les DJ venus mixer de la « trance psychédélique ». Les organisateurs ont aussi glissé un message appelant à légaliser le cannabis à des fins médicinales.
 
Pourquoi ont-ils choisi Ketama? « Difficile de répondre », élude avec prudence Abdelhamid, le directeur de l’hôtel. « Certains sont attirés par les montagnes, les randonnées, le climat », affirme-t-il, sans évoquer l’attrait de la culture locale du haschich.
 
Quelques milliers de touristes viennent chaque année à Ketama, principalement d’Europe, mais aussi des grandes villes marocaines. Mais « la région n’est pas bien exploitée et il y a des dysfonctionnements (…), les routes sont désastreuses, l’eau manque », regrette l’hôtelier.
Et l’image de la ville a décliné avec le temps. Dans les années 1960 et 1970, Ketama était très prisée des hippies. Mais peu à peu, la destination a commencé à traîner une réputation de « zone de non-droit » – le guide du Routard appelait même à la fin des années 1990 les touristes à « bannir absolument » cette région de leur programme.
 
« Le tourisme a connu un net recul », confirme Mohamed Aabbout, un militant associatif local.
Il explique aussi cette désaffection par « l’extension de la culture du kif à d’autres villes du nord Maroc ».
 
Ville bleue à la main verte
 
À une centaine de kilomètres à vol d’oiseau, la ville de Chefchaouen, avec sa médina bleue accrochée à flanc de montagne, a progressivement ravi à Ketama sa position de destination phare.
 
Avec ses maisons pittoresques, ses ruelles entrelacées, ses venelles pavées, celle que l’on surnomme « Chaouen » est le chef-lieu d’une autre région réputée pour sa production de kif.
Ici, petits trafiquants et faux guides accostent immanquablement les touristes pour proposer du haschich ou une visite dans des fermes à la rencontre des « kifficulteurs ».
Certaines maisons d’hôtes offrent également ce « service » pour une quinzaine d’euros. Sans le mentionner dans leur catalogue.
 
À la terrasse d’un café stratégiquement situé, un homme s’approche de potentiels acheteurs: « Celle-ci c’est la meilleure, frère! », lance Mohamed, qui expose au nouveau venu sa grosse boulette de hachisch.
N’est-ce pas interdit? « Ici tu peux fumer où tu veux, mais pas devant le commissariat! », plaisante-t-il, avant de suggérer de se rendre sur « le terrain » voir comment est « travaillé » le kif.
Mexicaine, afghane et beldia
 
Mohamed accompagne un groupe de touristes à quelques kilomètres dans un village pauvre où le vert des champs s’étend à perte de vue.
« Ici tu as la plante mexicaine, l’afghane, la beldia (locale en arabe) », énumère le guide. Selon lui, la plupart des fermiers importent des graines permettant d’obtenir de plus grandes quantités.
À quelques mètres de là, de jeunes Français sillonnent les plantations avec un « guide », étape préalable à la « démonstration ».
 
Les deux groupes se retrouvent devant une modeste ferme où un agriculteur, après avoir tapoté sur un seau, récupère la poudre qui se forme au fond, entre dans son atelier. Il revient quelques minutes après avec le produit fini.
Des femmes du village assistent à la scène, l’air amusé, tandis que des poules picorent autour de la maisonnette.
 
« Ça, ça va direct à la cité. Direct à Saint-Ouen! » dans la région parisienne, lance un badaud, en claquettes et maillot de foot du Paris-Saint-Germain, qui vient d’acheter 200 euros de cannabis.
Comme ces jeunes, nombreux sont ceux qui viennent à Chaouen pour son kif.
La ville est toutefois parvenue en quelques années à élargir la palette de ses visiteurs.
« Il y a 20 ans, les touristes étaient essentiellement de jeunes Espagnols qui venaient fumer. Maintenant, les non-fumeurs viennent aussi pour le bleu de la ville, très apprécié par les touristes chinois », explique le patron d’une agence de voyage.
 
Par AFP
 
Source: jeuneafrique.com
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Le «joint» électronique «apparaît comme légal» , affirme le ministère de la Santé
Par bf2222,
Le «joint» électronique «apparaît comme légal» , affirme le ministère de la Santé
 
 
 
Le ministère de la Santé estime que les cigarettes électroniques au dérivé du cannabis CBD bénéficient d’une dérogation à la législation. Des contrôles vont néanmoins être lancés.
 
C’est un véritable coup de tonnerre… Alors que l’agence du médicament se positionnait clairement, mardi dans nos colonnes, sur l’interdiction de e-liquides au cannabidiol (CBD), une molécule du cannabis, en vente partout, le ministère de la Santé, lui, prend la position inverse. Selon lui, ce composant ajouté à certains liquides, carburant de la cigarette électronique, « apparaît comme légal ». Le ministère explique qu’il s’agit d’une dérogation à la législation.
 
En France, la détention, la fabrication, le transport de cannabis et de ses dérivés dont le CBD ne sont pas autorisés. Mais… la commercialisation de variétés de cannabis, dépourvues de propriétés stupéfiantes, peuvent l’être, ce qui est le cas du cannabidiol. En effet, le cannabis contient un cocktail de molécules. Contrairement à son principe actif le THC, le CBD joue sur la vigilance mais ne provoque pas d’effets de défonce. Le ministère met toutefois des conditions à cette utilisation. Ces produits qui connaissent un succès fulgurant depuis l’été, en ligne et dans les magasins de cigarettes électroniques, doivent être réservés exclusivement au vapotage. Obtenus par extraction, ils ne doivent pas contenir, non plus, une teneur en THC supérieure à 0,2%. Ce qui est déjà le cas selon les fabricants et les vendeurs.
 
Des contrôles mis en place
 
Enfin, les professionnels n’ont pas le droit de présenter le cannabis sous « un jour favorable », sinon ils peuvent être poursuivis. Le ministère a saisi l’Agence du médicament (ANSM) et la Répression des fraudes pour mettre en place des contrôles. Objectif : faire respecter ces conditions. Mais de nombreuses questions restent en suspens. Quels sont les effets du CBD ? Le ministère reste vague : « Ses effets psychoactifs sont encore mal connus, bien qu’on lui prête des effets sédatifs ». Dans les magasins électroniques, certains vendeurs présentent le CBD comme un anti-stress, utile aussi contre les douleurs et l’insomnie. Qu’en est-il vraiment ? La revue scientifique « Le Courrier des addictions » indique que dans le cadre d’expérimentations, il réduirait l’anxiété. Mais ces essais cliniques ne concernent pas les e-liquides. « Sous cette forme, rien n’est prouvé », rappelle la Mildeca, la mission interministerielle de lutte contre les drogues.
 
Ce n'est pas un substitut
 
D’autres vapotent aussi du CBD pour arrêter leur consommation de cannabis. Sur ce point, l’agence du médicament rappelle qu’il ne peut absolument pas être considéré comme un substitut. « C’est extrêmement grave, dangereux et archifaux ». Laurent Karila, psychiatre à l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, spécialiste des addictions, reçoit certains de ces patients en consultation. « On sait que cette molécule a des propriétés tranquillisantes mais on ne peut pas la recommander, on n’a pas assez de recul médical », indique-t-il. Il se dit inquiet par l’apparition de ces produits à des dosages très variés, de 30 mg à 1000 mg.
 
10 % du chiffre d’affaires en quelques semaines
 
Selon Olivier, le responsable du Petit Fumeur, « Une personne qui vapoterait du 1000 mg pour la première fois se prendra une sacrée claque, je ne vous le cache pas ». Il le rappelle les boosters, en vente, ne doivent pas être considérés comme des e-liquides mais ils doivent être dilués. Profitant du flou juridique qui demeurait jusqu’à présent, ce marché du CBD est devenu une véritable manne financière. « Ces produits, commercialisés en septembre, représentent aujourd’hui près de 10% de notre chiffre d’affaires ».
 
Et le site du Petit Fumeur compte bien en profiter. « Ah oui, autant que possible. Si je peux être numéro 1 sur le marché... ». Cdiscount, lui, a choisi de faire marche arrière : le site nous a annoncé mardi qu’il allait retirer de sa plateforme les produits au CBD « non-repérés » par leur robot. Celui-ci ne décèle que le mot « cannabis » et non « cannabidiol ». « Les vendeurs, qui ont mis en ligne ces fioles, seront bannis », précise, intransigeant, Cdiscount.
 
Source: leparisien.fr
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Cannabis : l'inquiétant succès du «joint» électronique
Par sensi93,
Une mode nouvelle fait fureur. Du e-liquide qui contient du CBD, une des molécules du cannabis, est disponible sur le Net et dans les boutiques de cigarettes électroniques. Au grand dam de médecins.
 
 
 
On sait que la France est l'un des pays européens les plus accros au cannabis — avec près de 1,4 million de fumeurs réguliers et 5 millions de Français qui ont reconnu en avoir consommé au moins une fois en 2016. Mais ce que l'on découvre aujourd'hui, c'est qu'une molécule contenue dans cette drogue séduit de plus en plus.
 
Le cannabidiol (CBD), dont on connaît encore mal les effets sur la santé, cartonne sous forme d'e-liquide. Une fois extrait du cannabis, il est ajouté à certains mélanges aromatisés, carburants de la cigarette électronique. Mais est-il facile de s'en procurer ? Tout à fait. En quarante-huit heures, nous avons pu commander et nous faire livrer ce produit, interdit mais qui bénéficie d'un flou juridique.
 



 

Comment nous nous sommes procuré du CBD
 
On part à sa recherche, en quelques clics, sur Internet. Première surprise, un site de grande distribution très connu n'hésite pas à vendre ce produit dans... ses coups de coeur. Les sites de vapotage, eux, ont même une rubrique dédiée e-liquide CBD. Des petites fioles estampillées « nouveauté » apparaissent les unes à côté des autres. Seules restrictions affichées : les femmes enceintes et les moins de 18 ans.
A côté des goûts rhubarbe ou chocolat, je trouve « citron-jaune cannabis » ou, plus exotique, « mangue, ananas, épice, cannabis ». La gamme proposée par un site spécialisé s'appelle même... Weedeo, référence claire à la weed, l'herbe. Et les parfums portent le nom d'« amnesia » ou « haze ». Il s'agit de variétés d'herbe très fortes vendues à Amsterdam (Pays-Bas). Une référence étonnante.
 
Ce site propose aussi des boosters jusqu'à 75 % de CBD à diluer soi- même comme un parfait chimiste. Mais il précise sur sa page d'accueil que c'est « une molécule légale », aux « effets thérapeutiques prouvés » (ce qui est faux !). Je sélectionne deux fioles de 30 mg, pour un total de 31,74 €, alors que le prix d'achat d'un e-liquide classique coûte environ 6 €. Je paye. Et l'affaire est pliée.
La veille, le site m'avait prévenue par mail : ma commande est prête. Comme prévu, l'après-midi, un Colissimo est livré... au journal. Ironie du sort, il provient de la rue d'Amsterdam. Pas du Pays-Bas, non, il vient du IXe arrondissement de Paris. Et l'emballage précise «Fabriqué en France».
 
La tendance prend de l'ampleur dans les boutiques
 
Les sites en ligne n'ont pas le monopole du marché. Dans les magasins de cigarettes électroniques, cette tendance prend aussi de l'ampleur. Je décide d'en appeler une dizaine, au hasard. Premier appel dans une boutique bobo du IIe arrondissement. « Du CBD ? Non, on n'en vend pas. Mais si vous voulez, j'en ai une bouteille chez moi, s'esclaffe une vendeuse, hilare, au bout du fil. J'ai essayé, c'est naze, vous allez être déçue. » Deuxième essai, chez une autre enseigne. « Oui, bien sûr, on en vend, ça va de 30 à 600 mg, de 18,50 € à 89,90 € », nous dit-on au téléphone.
 
Certains vont même plus loin, et vantent des bienfaits inédits. A Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), on nous assure que « c'est très bon pour la santé. Les malades de Parkinson et de sclérose en plaques en achètent, dès qu'ils sortent de chez leur médecin. Le CDB a les vertus du cannabis sans son principe actif ». Quand on interroge sur les prix, le vendeur assume : « Je suis d'accord, je ne comprends pas pourquoi c'est aussi cher. Et surtout, il faut avoir une cigarette électronique robuste et puissante sinon les produits les cassent. »
 
Même discours élogieux dans l'une des boutiques des Halles (Paris Ier), où je me rends. Dans les rayons, les e-liquides au CBD sont exposés en première ligne. « C'est un carton, les médecins m'envoient même leurs patients. Cet antistress agit aussi contre les insomnies. Certains de mes clients prenaient des cachets pour dormir, maintenant ils prennent du CBD, ça les détend. C'est incroyable », se réjouit cette professionnelle, l'une des premières à avoir commercialisé ce « chanvre » : « J'ai senti que ça allait cartonner, je ne me suis pas trompée. »
 
Même les bureaux de tabac ont flairé la belle affaire. Dans l'un d'eux, au cœur de Paris, le buraliste attend ces e-liquides, promesse d'une nouvelle manne financière, avec impatience. « Ça arrive, ça arrive, dans quinze jours, j'en aurai. »Pourtant, ces produits ne font pas l'unanimité. Chez Vapostore, marque internationale, les avis sont réservés : « Ce n'est quand même pas une superbe publicité pour la cigarette électronique, glisse un vendeur. Nous, on a décidé de ne pas en commercialiser. Mais à terme, vu le succès, on va aussi y passer. » L'un de leurs magasins, dans le XIe, a déjà cédé à la tendance.
 
Le coup de gueule d'un tabacologue
 



 

Le très médiatique professeur Bertrand Dautzenberg n'en revient pas. «C'est le bazar. D'un côté, l'ANSM parle d'interdiction du CBD, de l'autre, le gouvernement reste vague. Et les addictologues sont dans un flou total sur son statut», égrène, stupéfait, le célèbre tabacologue de l'hôpital de la Salpêtrière (Paris XIIIe), chantre de la cigarette électronique. Contactée, la Direction générale de la santé botte, en effet, en touche : « Nos services sont en train d'expertiser ce sujet. »
 
Pourtant, la question s'était déjà posée en décembre 2014, lors de l'annonce du premier e-joint au CBD, lancé sur Internet sous le nom de Kanavape. Ses créateurs déclaraient que ce produit n'avait pas d'usage médical mais qu'il permettait de réduire les risques liés à une consommation dangereuse et addictive du cannabis. Aussitôt, la ministre de la Santé de l'époque, Marisol Touraine, très en colère, menaçait de l'interdire. Et ses créateurs l'avaient vite retiré du marché. Comment expliquer alors qu'aujourd'hui la vente de CBD explose en toute discrétion ? Et qu'en plus l'un des arguments phares soit ses vertus thérapeutiques ? « Sa consommation était complètement marginale, ultraconfidentielle. Elle est en train de devenir massive », explique le professeur Dautzenberg. Certains l'utilisent comme substitut au joint, d'autres à la nicotine et certains malades chroniques ou angoissés contre le stress. D'où l'urgence pour le médecin d'encadrer cette pratique : « Il faut une réglementation claire, personne ne s'y retrouve. »
 
Sa proposition choc ? « Je suis pour une légalisation encadrée du cannabis. Cela éviterait justement ce flou actuel et absurde sur le CBD. » Et surtout une publicité mensongère pour cette molécule. « On le présente comme un remède miracle qui peut tout guérir. C'est faux. Cela doit cesser. »
 
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Le ministère de la Santé veut des contrôles
 
source avec vidéo : Le Parisien
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RIP à l'OMMP: La mort du cannabis médical en Oregon
Par Indi-Punky,
De nouvelles lois sur la marijuana médicale en Oregon excluent les petits agriculteurs.
 
 
 

Glory Daze en Mars avant les nouvelles règles de la marijuana médicale (à partir de la gauche)



Emily Vandruff, Jeremiah Johnson, Jonathan Kurz et Tracy Wilhelm / Photo Emery Garcia


 
 
 
Glory Daze Botanicals est l'incarnation même d'une ferme familiale. À leur siège dans les montagnes du sud de l'Oregon, les chèvres et les chevaux gardent les champs fauchés, les poulets transforment les restes de nourriture en compost, et les vergers et les jardins bien entretenus fournissent des fruits et légumes toute l'année. Mais pendant plus d'une décennie, le cannabis médical en petites quantités a été leur centre d'intérêt.
 
GDB a débuté officieusement en 2005, lorsque l'équipe d'une cinquantaine de membres de la famille et d'amis a commencé à cultiver pour eux-mêmes et quelques patients qui avaient besoin dans le cadre du programme médical de marijuana de longue date de l'Oregon.
 
Lorsque les électeurs ont adopté l'Initiative 28 en 2008, ils leur ont permis de vendre n'importe lequel de leurs surplus de médicaments à des dispensaires médicaux dans tout l'État. Ils sont restés petit et fidèles à leurs racines, en choisissant la qualité plutôt que la quantité. Ils ont commencé à investir du temps et de l'argent dans une serre légère et à température contrôlée pour une production toute l'année.
 
Jeramiah Johnson, copropriétaire de GDB, et Ralph, son père maintenant décédé, ont construit eux-mêmes la structure et pour la première fois depuis de nombreuses années, les lumières sont éteintes, les portes sont fermées et les champs sont en jachère.
 
"Nous n'avons tout simplement aucun moyen de vendre notre produit", admet le copropriétaire Jeramiah Johnson. "L'Etat essaie aussi fort que possible de nous expulser."
 
Glory Daze est parmi les milliers de producteurs de marijuana médicale dans l'état frappé par une série de changements législatifs rapides du programme. Alors que l'OMMP existe toujours, Johnson croit que l'État expulse les petits agriculteurs et se plie à l'appel des grandes entreprises.
 
L'Oregon a légalisé l'usage du cannabis pour les adultes en 2015 et les dispensaires de marijuana médicale ont été les premiers à offrir des produits au public. En 2017, l'État a exigé que toutes les ventes récréatives de marijuana passent par les dispensaires agréés de l'Oregon Liquor Control Commission, un processus long et coûteux qui nécessite des milliers, souvent des centaines de milliers de dollars pour acquérir un permis. Les dispensaires de marijuana médicale étaient toujours autorisés à acheter et vendre du cannabis exclusivement aux patients médicaux.
 
Les choses ont encore changé au deuxième trimestre de 2017, lorsque l'État a commencé à permettre aux dispensaires agréés par l'OLCC de vendre des produits aux patients médicaux, tout en ne permettant pas aux cultivateurs de marijuana de vendre leurs produits aux dispensaires récréatifs. Selon Johnson, c'était le premier clou dans le cercueil.
 
"Il y avait des centaines de dispensaires médicaux à travers l'état l'année dernière, maintenant nous sommes à 11. Nous avons visité chacun d'entre eux, et avons produit pour la plupart, mais ils disent tous la même chose, nous ne pouvons pas rivaliser avec les dispensaires récréatifs. "
 
Puis, le 12 octobre, GDB a reçu une lettre par la poste, dans laquelle les membres de l'équipe et les cultivateurs de l'État passaient en justice. Lors d'une session à huis clos, la législature de l'Oregon a adopté le SB-1057. Le nouveau projet de loi a apporté des changements radicaux au système. Les patients sont actuellement empêchés de cultiver plus de 12 plantes sur leur lieu de résidence, quel que soit le zonage utilisé. Les propriétés résidentielles rurales sont maintenant assujetties à la même restriction maximale de 12 plantes.
 
«Nous dépensons seulement 1 400 $ pour renouveler nos cartes de patients, ce qui s'est avéré être une perte. Nous ne pouvons pas cultiver pour ma mère ou ma sœur parce qu'elles vivent à la même adresse que notre site de culture.
 
Bien que la serre soit vide, Johnson et GDB n'ont pas admis leur défaite. Ils ont demandé et obtenu l'approbation d'un permis de production de la CCO, mais ils avaient prévu d'augmenter le capital pour achever les améliorations coûteuses de l'infrastructure de leur ferme avant de devenir des installations récréatives. À partir des systèmes de sécurité, des projets de construction, des permis, des licences et des salaires des employés, Johnson évalue à un minimum de 250 000 $ l'investissement dans l'industrie de la récréation, même s'ils possèdent déjà la propriété.
 
"Nous voulions vraiment faire tout cela par nous-mêmes, maintenant nous devons chercher un financement extérieur pour mettre les choses en marche", a déclaré Johnson. "Nous pourrions juste continuer à produire et chercher une place sur le marché noir pour notre produit, mais nous faisons tout par les livres."
 
Pour Emily Vandruff, l'une des rares employées de GDB, la fermeture était la dernière chose à laquelle elle s'attendait.
 
"Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour continuer, produire un produit de qualité dont nous sommes fiers, suivre les tests et les exigences de suivi, visité chaque dispensaire possible dans l'état, mais nous ne pouvons pas nous permettre de continuer", a déclaré Vandruff. "J'ai été poussé hors du meilleur travail que j'ai jamais eu."
 
La liste des nouvelles règles change presque tous les mois, mais pour l'instant, l'État a commencé à inspecter les sites et exige que tous les producteurs de plus de 12 plantes entrent dans le système de suivi du cannabis METRC. ventes de cannabis. D'autre part, les producteurs se sentent forcés dans la direction opposée.
 
"Si vous supprimez le débouché légal pour les agriculteurs, ils seront forcés de trouver un autre endroit pour décharger leur produit", a déclaré Johnson.
 
Chez GDB, l'équipe a de l'espoir malgré la fermeture.
 
"Nous serons bientôt de retour, mais je me demande combien d'autres ne seront pas aussi chanceux", a déclaré Johnson. "L'OMMP nous a permis de produire des médicaments de haute qualité à bas prix pour les patients à travers l'état. Je ne peux tout simplement pas imaginer que ces mêmes patients vont subir le poids de ces nouvelles lois. "
 
Source: cannabisnow.com
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Le gouvernement américain admet enfin que le cannabis tue les cellules cancéreuses
Par Invité,
Le gouvernement américain admet enfin que le cannabis tue les cellules cancéreuses
 
 
 
 
 
Chaque année, l'Institut national du cancer (INCA), publie un rapport « Les cancers en France ». En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer en France métropolitaine est estimé à 210 882 pour les hommes et 173 560 pour les femmes.
 
Selon le ministère de la santé américain, des études ont montré que le cannabis avait des effet positifs pour la lutte contre le cancer (les cancers de la prostate, du sein, du côlon-rectum et du poumon sont les plus fréquents…). En effet, les vertus du cannabis peuvent aider à soulager certains symptômes du cancer et des effets de la chimiothérapie améliorant ainsi la qualité de vie des patients et ce grâce aux cannabinoïdes, un groupe de substances chimiques qui activent les récepteurs cannabinoïdes présents dans le corps humain et chez les mammifères.
 
Ces études montrent également que la marijuana à base de résine de cannabis, possède des propriétés anti-inflammatoires, redonnerait l’appétit et soulagerait les spasmes musculaires. Un véritable remède naturel.
 
Il est maintenant reconnu que la plante de cannabis peut aider de manière naturelle à soulager les symptômes du cancer ainsi que ceux causés par la chimiothérapie: réduction de la douleur, des nausées, des vomissements, amélioration de l’appétit, du sommeil, de la relation avec l’entourage, de l’humeur….
Aux Etats unis, l’usage de la marijuana à des fins médicales est légal dans 23 États dont notamment le Colorado, deux autres États envisagent une légalisation à usage médical d’ici 2016. Néanmoins au niveau fédéral, l’herbe est toujours considérée comme une substance contrôlée figurant sur l’annexe 1 (les autres drogues sur l’annexe 1 comprennent l’héroïne, le LSD, l’ecstasy, la méthaqualone et le peyotl).
 
En 1970, lorsque la loi sur les substances contrôlées a été promulguée, le cannabis a reçu le label du médicament mais avec un «potentiel élevé d’abus» et «aucun usage médical accepté», ce qui n’est clairement pas une description précise selon le chirurgien américain Vivek Murthy. Dans une interview récente sur "CBS This Morning" il a commenté "Nous avons quelques données préliminaires que pour certaines conditions médicales et symptômes, la marijuana peut être utile».
 
En 2010, le Centre de recherche médicale sur le cannabis (CMCR) a publié un rapport de 14 études cliniques sur l’utilisation de la marijuana contre la douleur. Les études ont révélé que la marijuana non seulement calme la douleur, mais dans certains cas, elle donne de meilleurs résultats que les solutions alternatives.
 
Une étude publiée en 2010 dans le Journal de l’Association médicale canadienne concluait que seulement trois bouffées de marijuana par jour pendant cinq jours aidaient les personnes souffrant de douleurs nerveuses chroniques à soulager la douleur et à mieux dormir. Actuellement, le cannabis est le plus souvent recommandé en tant que médicament complémentaire.
Les études sur les effets de l’huile de cannabis se limitaient auparavant à des essais indépendants et souterrains qui n’ont pas été approuvés par le gouvernement.
 
L’huile de cannabis a prouvé à maintes reprises qu’elle était un traitement efficace pour de nombreuses conditions, et ce soutien du gouvernement est un grand pas pour la recherche.
L’utilisation de la marijuana doit toutefois se faire dans un cadre médical et avec un suivi personnel. Seuls les médecins spécialistes sont habilités à la prescrire pour des vertus thérapeutiques. Son usage ne doit en aucun cas se faire par automédication ni au détriment de son traitement par médicaments.
 
Source: santeplusmag.com
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Le marché européen du cannabis légal pourrait peser jusqu’à 56 milliards d’euros
Par mrpolo,
Comme le fait savoir l’European Cannabis Report rédigé par le cabinet de conseil londonien Prohibition Partners, le cannabis légal en Europe représente une opportunité économique de choix, puisque le marché pourrait à terme peser 56 milliards d’euros.
 
 
 
 
 

Crédits : DR


 
Ce chiffre colossal suit l’éventualité selon laquelle chaque pays légaliserait la substance et développerait une structure commerciale adéquate – ceci étant loin d’être le cas, il ne s’agit ici bien sûr que d’une estimation.
 
Les 56 milliards d’euros sont soumis à certaines conditions. Pour définir ce point d’acmé, les statisticiens ont tout d’abord daté la naissance du marché européen du cannabis médical à 2014, quand la France, l’Irlande, l’Italie et la République Tchèque ont autorisé le Sativex, médicament contenant du cannabinoïde.
 
À elle seule, ce type de médecine possède un marché potentiel de deux milliards d’euros, car dans les pays où l’usage du cannabis médical est légalisé, les consommateurs à des fins médicales sont plus nombreux que les adeptes de la fumette récréative. De quoi faire de l’Europe une cible de choix pour les institutions pharmaceutiques.
Dans ce rapport, l’Allemagne fait figure d’eldorado. Alors que le gouvernement vient d’autoriser l’usage médical du cannabis pour les patients atteints de maladies graves, le marché est d’ores et déjà estimé à 10,2 milliards d’euros.
 
Si le pays se décidait à franchir également le cap en légalisant son usage récréatif, le marché pourrait bondir de plus belle et atteindre 14,7 milliards.
Outre l’Allemagne, la Pologne et les Pays-Bas pourraient jouer un rôle important selon le rapport, tant leurs industries respectives de recherche et de développement dédiées au cannabis sont performantes. De quoi, une fois de plus, attirer les investisseurs sur le Vieux Continent.
 
Source: ulyces.co
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