CBD : la revue initiale de l’OMS ne recommande pas sa classification
Par mrpolo, dans Thérapeutique,

Pour l’instant, le CBD ne devrait pas être sujet à une classification dans la liste internationale des substances contrôlées a déterminé l’OMS à l’issue de sa revue initiale du cannabidiol.
 
 
Le Comité d’experts sur la dépendance aux drogues (ECDD) de l’OMS se réunissait en effet pour décider du sort de certaines substances, dont le cannabidiol. Parmi les conclusions du groupe, le comité a annoncé également sa volonté d’entreprendre une revue complète du cannabidiol en 2018 :
 
« Il existe un intérêt accru dans les Etats membres sur l’usage du cannabis pour des indications médicales dont les soins palliatifs. En réponse à cet intérêt et son usage en hausse, l’OMS a collecté ces dernières années davantage de preuves scientifiques sur l’usage thérapeutique et les effets secondaires du cannabis et des composés du cannabis.
 
A cette fin, l’ECDD a réalisé une revue initiale d’un composé du cannabis appelé cannabidiol (CBD). Les preuves récentes issues des études animales et humaines montrant que son utilisation pourrait avoir certaines valeurs thérapeutiques pour les crises dues à l’épilepsie et d’autres conditions liées. Les preuves actuelles montrent également que le cannabidiol n’est pas susceptible d’abus ou de dépendance comme pour les autres cannabinoïdes (comme le Tetra Hydro Cannabinol (THC) par exemple). L’ECDD conclut ainsi que l’information actuelle ne justifie pas la classification du cannabidiol et repousse une plus ample revue des préparations au cannabidiol à mai 2018, lorsque le comité entreprendra un examen complet du cannabis et des substances liées au cannabis. »
La 40ème réunion de l’ECDD sera donc dédié au cannabis, et comprendra des pré-examens des substances suivantes, en plus du cannabidiol :
 
la plante de Cannabis et sa résine les extraits et les teintures de cannabis le Delta-9-Tetrahydrocannabinol (THC) les isomères du THC  
Le CBD reste donc pour l’instant hors des listes des substances contrôlées au niveau international. S’il devait rentré dans une de ces listes, son usage pourrait se retrouver restreint.
Le rapport complet de la 39ème réunion de l’ECDD est disponible ici.
 
Source: newsweed.fr
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Le marché canadien du cannabis rattrape celui du vin
Par mrpolo,
Avant même qu’il ne soit légal au pays, les Canadiens dépensent presque autant d’argent en cannabis récréatif qu’en vin.
Photo by Jaime Saldarriaga/Reuters
 
Statistique Canada a publié ce matin un rapport sur les habitudes de consommation de cannabis, Estimations expérimentales de la consommation de cannabis au Canada, de 1960 à 2015 , en vue de la légalisation en juillet 2018. Parmi les faits saillants, on apprend que, contrairement à la croyance populaire, le weed, ce n’est plus juste pour les kids. L’étude dévoile aussi que les Canadiens sont presque aussi friands de cannabis que de vin, malgré l’illégalité du weed.
  L’agence concède qu’il ne s’agit que d’estimations. « L'incertitude cumulative est suffisamment importante pour que les estimations soient plus ou moins doublées ou réduites de moitié et demeurent à l'intérieur des limites possibles du modèle », peut-on lire dans le dossier. Toutefois, elles devraient aider le gouvernement à prendre des décisions éclairées.
  Le taux de consommation chez les 15 à 17 ans est en baisse depuis environ dix ans, alors qu’il grimpe de manière constante chez les 45 à 64 ans depuis 20 ans. « Plus récemment, le déclin de l’usage du cannabis chez les jeunes a été compensé par l’augmentation chez les personnes plus âgées; ce qui a entraîné une augmentation globale de la consommation du cannabis », explique-t-on dans le rapport. « Dans les années 1960 et 1970, le marché du cannabis était un marché s'adressant principalement aux jeunes. Cependant, en 2015, on estime qu'un peu moins de 6 % des consommateurs de cannabis font partie du groupe d'âge des 15 à 17 ans, tandis que les deux tiers des consommateurs de cannabis ont plus de 25 ans. »
 
Au total, Statistique Canada nous apprend qu’en 2015, les Canadiens ont fumé près de 700 tonnes de cannabis, le poids d’à peu près neuf navettes spatiales. Les Canadiens en général fument près de 30 fois plus de weed qu’en 1960.
Mais la donnée la plus spectaculaire, c’est probablement qu’en 2015, les 4,9 millions de consommateurs estimés auraient dépensé près de 6,2 milliards de dollars en cannabis. Si ce montant a l’air gros, c’est qu’il l’est : on dépense environ sept milliards par année en vin et neuf milliards en bière. Cela veut dire que notre consommation d’un produit illicite dont la vente et la possession peuvent vous conduire en prison représente les deux tiers de celui de la bière, une industrie tellement populaire que ça en devient un problème.
  On peut facilement s’imaginer que ce montant grimpera une fois la légalisation en vigueur. Eric Paul, PDG de l’entreprise de production autorisée de cannabis Canntrust Holdings, a indiqué au Toronto Sun qu’il investissait déjà pour agrandir ses serres. Même s’il faudra certainement quelques années avant que le marché du cannabis légal atteigne son plein potentiel, « le défi à court terme sera de produire assez pour répondre à la demande ».
Bien que l’objectif principal de la légalisation promise par le gouvernement Trudeau soit de décimer le marché illicite, le gouvernement estime que la vente de cannabis récréatif rapportera 400 millions à l’État par année.
 
Billy Eff
 
Source: vice.com
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Canada - Les fumeurs de pot vieillissent
Par mrpolo,
La génération des baby-boomers, qui a découvert le pot dans sa jeunesse, en a gardé le goût
 
Les Canadiens de plus de 45 ans représentent 23 % des consommateurs de cannabis. Image d'archives
 
OTTAWA | Le visage des fumeurs de pot a bien changé. Le quart du cannabis au Canada est dorénavant consommé par des boomers de plus de 45 ans, alors que la part des jeunes ne cesse de diminuer.
 
Si entre 1960 et 1980, le cannabis était un « marché de jeunes », ce n’est plus le cas aujourd’hui, indique Danny Leung, directeur de la division d’analyse économique chez Statistique Canada.
« En 2015, on estimait que les personnes âgées de 45 à 64 ans consommaient environ la même quantité de cannabis que les personnes en âge de fréquenter l’université », explique l’agence dans l’étude publiée hier.
C’est d’ailleurs la plus importante évaluation de la consommation de cannabis qu’elle a réalisée à ce jour en prévision de la légalisation de la drogue l’été prochain.
 
Baby-boomers
 
Les chiffres du rapport dévoilé sont éloquents. S’ils représentaient essentiellement la part entière des consommateurs en 1960, les jeunes de 15 à 24 ans composent à peine le tiers du marché de la marijuana en date de 2015.
Or, c’est la tendance complètement inverse pour les Canadiens plus âgés (45 à 64 ans). Il y a 40 ans, ceux-ci étaient à peine une goutte d’eau dans l’océan des consommateurs de pot canadiens, alors qu’ils sont près du quart des fumeurs de cannabis en 2015, selon Statistique Canada (voir boîte info).
« La variation de la composition du marché du cannabis correspond à un changement selon lequel la cohorte des baby-boomers, exposée au cannabis au secondaire et à l’université, a conservé une préférence pour la consommation de cannabis en vieillissant », analysent les auteurs du rapport, Ryan Macdonald et Michelle Rotermann.
 
700 tonnes consommées
 
Le vieillissement des baby-boomers consommateurs et l’arrivée de nouvelles générations qui voyaient d’un œil moins négatif le cannabis ont aussi fait bondir la quantité de cette drogue consommée par année.
En 2015, Statistique Canada estime que les Canadiens ont consommé 700 tonnes de marijuana. C’est près de 30 fois plus qu’en 1960, première année recensée par Statistique Canada dans son rapport.
« Selon une étude réalisée en 2012, nous avons constaté que plus un consommateur de cannabis est âgé, plus il va consommer comparativement à une personne plus jeune. Donc, une hypothèse qui pourrait expliquer en partie ce bond est que plus ils ont vieilli, plus les baby-boomers prennent de pot », analyse Danny Leung.
Basé sur différentes analyses du prix du cannabis sur le marché noir, l’organisme estime donc que les Canadiens ont dépensé entre 5 G$ et 6,2 G$ pour cette drogue en 2015.
 
Consommateur vs de pot, par année et par tranche d’âge
Photo courtoisie Tonnes de pot consommées par année par les Canadiens de plus de 15 ans
24
29
232
347
324
484
697
1960
1965
1975
1985
1995
2005
2015
Valeur en 2015 du marché
Du cannabis 5 G$ à 6 G$
Du vin 7 G$
De la bière 9 G$
 
Statistique Canada
par Christopher Nardi
 
Source: journaldemontreal.com
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Au Pakistan, une passion controversée pour le haschich
Par mrpolo,
Son histoire d'amour avec le cannabis a démarré par quelques bouffées volées avec ses amis lorsqu'il était adolescent. Elle s'est transformée en une véritable dépendance.
 
photo afp
"C'est une plante sacrée. Une intoxication sacrée", explique-t-il après avoir tiré sur son narguilé à son domicile de Peshawar, une grande ville du nord-ouest du Pakistan.
  "Cette addiction est comme une seconde épouse", sourit-il, goguenard.
  Niaz Ali reconnaît que sa passion va à l'encontre des préceptes de l'islam. "Nous savons que c'est +haram+ (interdit), mais c'est une accoutumance qui ne nuit à personne d'autre", affirme-t-il.
  Au Pakistan, pays très conservateur, la consommation d'alcool est strictement interdite pour les musulmans. La vie nocturne et ses plaisirs se mènent à domicile derrière des portes fermées. Une partie de l'élite pakistanaise boit de l'alcool en privé.
Mais nombre de Pakistanais se montrent ouverts à la consommation de cannabis, dont l'odeur acre se retrouve souvent au hasard des rues. La variante locale favorite, noire et spongieuse, est fabriquée à partir de marijuana cultivée dans les zones tribales frontalières de l'Afghanistan, dans l'ouest du pays.
Elle rend la nourriture plus savoureuse et aide à dormir, justifient-ils.
 
Plante rituelle 
 
Le haschich est utilisé depuis des siècles dans le sous-continent indien, dont le Pakistan fait partie. Sa consommation a précédé l'arrivée de l'islam. Des références ont été relevées dans le texte sacré hindou Atharva Veda, qui le décrit comme une plante médicinale et rituelle.
Selon une étude de l'ONU datant de 2013, le cannabis est la drogue la plus consommée au Pakistan avec environ 4 millions d'adeptes, soit 3,6% de la population.
 
Ce chiffre est toutefois sujet à caution dans un pays où les statistiques fiables sont rares: "C'est une sous-estimation", juge le Dr Parveen Azam Khan, qui préside la Fondation Dost Welfare, une ONG soignant les toxicomanes à Peshawar.
Et quel que soit le nombre d'accros à des drogues, la lutte contre l'addiction est difficile au Pakistan, avec une pénurie de cliniques spécialisées et des soins hors de portée de la plupart des gens, relève l'ONU.
Les experts en santé publique soulignent que l'omniprésence de cette drogue bon marché dans le nord-ouest du Pakistan représente une menace pour les enfants pauvres, qui y ont recours pour affronter la dureté de la vie et oublier les traumatismes infligés par des années de violence dans cette région instable.
"Pour les enfants, c'est la drogue de prédilection", explique le Dr Khan, décrivant le lien entre les mouvements insurgés, souvent financés par la drogue, et la dépendance au haschich.
 
  Une Pakistanaise fait chauffer une boulette de haschich, le 25 octobre 2017 à Peshawar
© ABDUL MAJEED / AFP  
Litres de thé 
 
Mohammad Tayyab Qureshi, imam de la principale mosquée de Peshawar, peste contre l'indulgence des forces de l'ordre, qui permet selon lui la popularité du cannabis. "Il n'y a pas de compromis avec le haschich", lance-t-il. Toute substance qui altère les sens ou nuit au corps est strictement interdite par la religion, poursuit-il.
La marijuana est considérée d'un œil plus clément dans certains sanctuaires musulmans du pays, tel celui de Bari Badshah, au cœur de Peshawar. Les fidèles du courant soufi s'y retrouvent la nuit dans une petite cour pour écouter de la musique religieuse, siroter des litres de thé et fumer de grandes quantités de haschich.
 
"La principale qualité du hasch (...) est d'ouvrir l'accès à de nouvelles zones de votre esprit", souligne Mohammed Amin, 50 ans.
De hauts fonctionnaires, des policiers ou des membres des agences de sécurité fréquentent ainsi ces sites religieux, ouverts à tous, note Sayeed Asjid, 27 ans, tout en exhalant des nuages de fumée vers le ciel. "C'est une relaxation profonde", poursuit-il, béat.
Mais les sanctuaires soufis sont souvent la cible d'attentats menés par les talibans ou d'autres groupes extrémistes comme l'Etat Islamique (EI), qui considèrent les soufis comme une secte hérétique.
"(Leur) but est de répandre la peur et la confusion", déplore M. Asjid, qui dit avoir foi en la puissance protectrice émanant du lieu.
 
Les mystiques soufis ne sont toutefois pas les seuls à apprécier la marijuana.
 
Mehwish, 26 ans, souligne qu'un joint occasionnel l'aide à gérer son stress quotidien. "Vous pouvez recourir au hasch quand vous êtes seul (...) et alors vous réfléchissez de manière détendue", explique cette mère célibataire de trois enfants, qui préfère taire son vrai nom.
Une grande partie de sa famille ignore son penchant, admet-elle. Mais "lorsque vous vous sentez bien, que vous êtes actif et que cela vous fait sourire, alors personne n'y voit d'inconvénient."
 
 
Source: h24info.ma
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La Norvège vote la dépénalisation de la consommation de drogues
Par mrpolo,
Lors d’un vote qui s’est déroulé récemment au Parlement norvégien, quatre partis sur les neuf représentés – et 133 députés sur 175 – ont voté en faveur d’une dépénalisation des drogues dans le pays.
 
 
 
Selon le site d'information 71 Republic, les Conservateurs, le Parti travailliste, la Gauche socialiste et les Libéraux se sont entendus sur cette mesure.
 
Cette nouvelle qualification juridique remplace les peines de prison prononcées actuellement à l’encontre des détenteurs de petites quantités de drogue par des mesures de réhabilitation.
 
Avec cette nouvelle législation, la Norvège emboîte le pas du Portugal, qui a opéré la même transition en 2001 et s’en félicite aujourd’hui, avec seulement trois morts par overdose pour un million de personnes chaque année et la plus basse proportion de fumeurs de cannabis chez les 15-34 ans.
 
Source: nessma.tv
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Suisse - Un space cake géant au cannabis distribué gratuitement au marché de Noël de Zurich
Par mrpolo,
"The Worlds biggest Space Cake", ou le plus grand space cake du monde: un gâteau géant au cannabis a été distribué gratuitement au marché de Noël de Zurich, ce dimanche.
 
 
 
Les passants ont tous pu recevoir une part de ce gâteau, mesurant 15 mètres de long et dont la préparation a nécessité selon le site du Matin un kilo de chanvre, 160 œufs, 40 kilos de sucre, 40 litres de lait, 32 kilos de farine, 8 kilos de chocolat et 6 kilos de beurre.
 
Selon les organisateurs, le taux de THC (tétrahydrocannabinol), la molécule psycho active que l'on peut retrouver dans le cannabis, n'atteignait que 0,2% dans la pâtisserie.
 
Depuis 2011, le cannabis peut être vendu en Suisse si son taux de THC est inférieur à 1%. 
 
Source : RTBF.be
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Autriche - ​Un club de foot, le Wiener Viktoria, sponsorisé par une compagnie de Cannabis
Par mrpolo,
Un club de Vienne a conclu un contrat de sponsoring d'un genre particulier. Partner est un producteur local de cannabis.  
Photo:Getty Images
  L'ancienne star de la Bundesliga Toni Polster (FC Cologne et Borussia Mönchengladbach) et l'équipe autrichienne de quatrième division du Wiener Viktoria, ouvrent de nouvelles perspectives en matière de sponsoring. Comme l'a rapporté le portail laola1.at, le club collabore avec le producteur de cannabis autrichien Flowery Field depuis novembre.
 
L'entreprise de Brunn am Gebirge, près de Vienne, est le plus grand fournisseur de plantes de cannabis d'Autriche, d'où l'on peut théoriquement se procurer de la marijuana et du haschisch. La culture de plantes de cannabis est légale en Autriche. Selon le journal Die Presse, 30% du montant de la commandite est destiné à des projets sociaux.
 
Source: goal.com
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Le cannabis éviterait les troubles mentaux causés par le VIH
Par mrpolo,
Le THC, principe actif du cannabis, pourrait avoir des effets bénéfiques sur les patients atteints du Sida. Selon une étude, cette molécule aux effets psychoactifs freinerait le déclin des capacités mentales des malades. 
 fotoall/epictura   La moitié des patients infectés par le VIH ont des troubles neurocognitifs. Le langage, l’attention, la mémoire ou la vitesse de traitement de l’information peuvent être atteints. 
Le système immunitaire des patients est entièrement mobilisé pour combattre la maladie. Ce qui provoque alors une inflammation chronique dans le cerveau. 
Si le virus du Sida n’infecte pas directement les neurones, il attaque des cellules, qui sécrètent ensuite des substances toxiques pour le cerveau. 
Le THC comme agent anti-inflammatoire 
Selon une étude, menée par la Michigan State University, la marijuana constituerait un rempart efficace à cette dégénérescence mentale due au VIH. 
Le THC, ou tétrahydrocannabinol, agirait en effet comme un agent anti-inflammatoire. La molécule permettrait de réduire le nombre de globules blancs inflammatoires, appelés monocytes. Ils sécrèteraient aussi moins de protéines dans le corps. 
« Cette diminution du nombre de cellules pourrait ralentir, voire arrêter l’inflammation, et donc potentiellement aider les patients à préserver leurs capacités cognitives », précise Mike Rizzo, co-auteur de l’étude et diplômé en toxicologie. 
Pour mener cette étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons de sang à 40 personnes malades du Sida, qui consomment ou non de la marijuana. Ils ont ensuite isolé les globules blancs de chaque patient et ont analysé le taux de cellules « infectées ». 
Résultat : les malades qui ne fumaient pas de cannabis avaient un taux de cellules inflammatoires plus élevé que ceux qui en fumaient. Le taux des consommateurs de marijuana était presque au même niveau qu’une personne non-malade. 
Vers de nouveaux traitements ? 
L’objectif de cette étude n’est évidemment pas de convaincre des bienfaits du cannabis et d’augmenter sa consommation. Mais c’est un pas de plus vers l’élaboration de nouveaux traitements pour les malades du VIH. Des médicaments qui pourraient donc avoir des composants issus de la marijuana. 
Selon les chercheurs, ce processus pourrait aussi aider pour d’autres pathologies, comme Alzheimer ou Parkinson. Car ces deux maladies touchent aussi le système nerveux. 
 
Source: Pourquoidocteur.fr
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Au Portugal, la dépénalisation des drogues est un succès
Par mrpolo,
En 2000, le Portugal a décriminalisé la consommation individuelle de toutes les drogues. 17 ans plus tard, les résultats sont concluants.

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Du cannabis à la cocaïne en passant par l’héroïne, toutes ces drogues sont autorisées au Portugal. En 2000, à rebours du reste du monde, le pays lusophone a dépénalisé l’achat, la détention et l’usage de stupéfiants pour la consommation individuelle. Le trafic reste toutefois interdit, mais les consommateurs de drogues sont désormais considérés comme des malades plutôt que des criminels.    
Aider et accompagner plutôt que sanctionner
Cette politique unique s’explique par l’histoire du Portugal. En 1973, à la fin de la dictature, le pays devient une plaque tournante du trafic international avec l'ouverture des frontières. Le nombre de consommateurs explose malgré la mise en place de politiques répressives. A la fin des années 90, près d’1% des Portugais étaient accros à l'héroïne et le pays avait le record de morts du SIDA liés à la drogue dans l’Union européenne. La lutte contre la toxicomanie est alors devenue la préoccupation principale des Portugais. 
Pour João Goulão, directeur de l’Institut des drogues et de la toxicomanie, « la classe moyenne, la classe aisée, les gens ont commencé à dire “mon fils n’est pas un criminel, c’est quelqu'un qui a besoin d’aide“. » Dos au mur, la société portugaise s’est mise à considérer la toxicomanie comme une maladie à soigner, plutôt qu’un crime à punir. Selon João Goulão, « le plus important, c’est la relation que le sujet entretient avec la substance et non la substance elle-même. »
L’usage de drogue a fortement diminué
Alors en 2001, une nouvelle politique est mise en place. Le système de santé public prend dorénavant en charge gratuitement les toxicomanes. Avec le recul, l’expérience est un succès. Aujourd’hui, le Portugal compte 50 000 heroinomanes, c’est deux fois moins qu’en 1999. Le taux de décès liés à la drogue a chuté, il est cinq fois plus faible que la moyenne de l’Union Européenne. Quant au taux de nouvelles infections au VIH, il a été divisé par 18 en 11 ans. 
Néanmoins, le trafic de drogue reste illégal, et pour la police, il est parfois difficile de différencier dealers et toxicomanes. 
 
Source: francetvinfo.fr
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Bordeaux Neurocampus : un médicament contre l'addiction au cannabis en 2024
Par mrpolo,
Dix ans pour mettre au point une gélule qui peut changer la vie de beaucoup d'addicts, une vie qui peut tourner au cauchemar.
 
 
Photo: © MAXPPP

C'est un travail d'équipe au long cours qui a ses racines à Bordeaux. Au cours de ses recherches sur les effets du canabis, l'équipe du Neurocentre Magendie a découvert que sa prise entraîne la production dans le cerveau d’une molécule appelée prégnénolone. Elle a pour effet naturel de défendre l’organisme contre les effets de cette drogue. Une solution pour soigner l'addiction au cannabis. Impossible de l'utiliser en tant que telle, elle ne s'y prête pas. Les chercheurs, fédérés autour de Pier-Vincenzo Piazza, directeur de recherche Inserm, ont donc trouver la parade :
À partir de cette découverte scientifique, nous avons créé la société Aelis Farma et nous sommes les premiers à avoir développé un dérivé stable de la prégnénolone. C’est aujourd’hui la seule solution pharmacologique pour contrer les effets du cannabis et son addiction.
 
C'est cette formule qui va être en tests cliniques en 2018  aux Etats-Unis.
Avoir eu la possibilité de trouver le mécanisme naturel qui protège contre le cannabis, avoir la possibilité de trouver la solution jusqu'à l'homme, c'est l'accomplissement de toute une carrière et du travail de toute l'équipe. Si le succès continue, un déploiement sur le marché est envisageable d’ici fin 2024. Ce serait une satisfaction immense pour toute l’équipe !
 

Le Docteur Piazza dans son laboratoire ( archives ) / © Theillet Laurent MAXPPP

Une gélule qui pourrait être prescrite par le généraliste

Le Docteur Piazza souligne : 
Prendre cette drogue, ce n'est pas une maladie. Mais quand la personne veut arrêter et qu'elle a du mal... Mieux vaut intervenir dès les premiers signes d'addiction. A-priori une gélule par jour sur une durée à déterminer.
Le cannabis diminue les capacités de mémorisation et d’apprentissage. Une consommation soutenue peut induire un symptôme démotivationnel profond qui rend la capacité de s’engager et de produire un effort très difficile. Entre 16 et 30 ans, on note 5 fois plus de chômage et 10 fois moins de chance d’avoir un diplôme universitaire chez les sujets qui en consomment tous les jours . 
Pourquoi une recherche fondamentale à Bordeaux puis la suite aux USA ? 

Le Docteur Piazza souligne le rôle et le soutien majeur de la France durant toutes ces années.
La France a supporté le projet à fond, notamment via l'Inserm.
La raison, c'est que les Américains ont une politique aggressive de financement de la recherche pour la toxicomanie. Les USA  ont apporté 3 millions d'euros. C'est leur politique de "joint venture" pour aider les sociétés comme nous, pour aider le développement de nouvelles thérapies. Au niveau européen, il n'y a pas de programme spécifique sur la toxicomanie.
Le cannabis : un enjeu de santé majeur

C'est la 1ère drogue consommée en France.  11 % des adultes de 18 à 64 ans sont des consommateurs de cannabis, soit 4,6 millions de personnes *. Une proportion encore plus inquiétante chez les jeunes : plus d’1 sur 4 déclare en avoir consommé au cours du dernier mois. D’après une enquête ESPAD de 2015, les jeunes français âgés de 16 ans consomment plus souvent que les autres européens du même âge (1ère position sur 35 pays).
La teneur moyenne en THC dans les produits augmente, celui de la résine a triplé en 10 ans.

Selon le Cannabis Abuse Screening Test développé par l’OFDT, 21% des usagers actuels présentent un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance.


* source Observatoire français des drogues et toxicomanies
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/bordeaux-neurocampus-medicament-contre-addiction-au-cannabis-2024-1384113.html
 
Par Canna meric, dans Proposez vos News !
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