Etats-Unis - Donald Trump rend la liberté aux États américains de légaliser le cannabis
Par mrpolo, dans International,

Alors qu’en janvier 2018, le procureur général des États-Unis Jeff Sessions abrogeait le « Cole Memo », Donald Trump a promis, comme le rapporte CNN le 13 avril, de finalement honorer ce texte de loi.
 
Crédits image : Westword/YouTube
 
Pour rappel, ce fameux mémorandum initié le 29 août 2013 par le procureur général de l’époque James Cole (nommé sous Obama), stipule que les États américains ont le droit d’autoriser – ou non – la vente de cannabis à des fins récréatives ou médicales et d’en gérer la distribution. Et ce sans que le gouvernement fédéral ou le département de la Justice ne puisse interférer.
L’engagement du président américain, rendu public par le sénateur républicain du Colorado, Cory Gardner, se traduira par un « effort » afin de protéger les États qui ont légalisé le cannabis. Ce revirement de situation intervient après que Gardner a délibérément interféré, depuis la décision de Jeff Sessions, avec toutes les décisions prises par les députés du ministère de la Justice. Selon lui, l’initiative de son compère violait les droits des États en plus de causer l’incertitude dans l’industrie de l’herbe légale.
« Mercredi dernier, le président m’a annoncé que l’annulation du Cole Memo par le ministère de la Justice n’affectera pas l’industrie légale de la marijuana du Colorado », a déclaré Gardner dans un communiqué. « En outre, le président Trump m’a assuré qu’il soutiendrait une solution législative basée sur le fédéralisme pour régler une fois pour toutes le problème des droits des États sur cette question. » Première étape franchie pour Cory Gardner. Désormais, ses collègues et lui travaillent sur un projet de loi qui empêcherait le gouvernement fédéral d’interférer dans la légalisation de la marijuana dans les États. Quoi qu’il en soit, son coup de pression a fonctionné.
Source : ulyces.co
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Clermont-Ferrand : du cannabis retrouvé dans des sépultures de Gaulois
Par mrpolo,
Clermont-Ferrand : du cannabis retrouvé dans des sépultures de Gaulois
 
 
L'exposition du musée Bargoin, à Clermont-Ferrand, révèle les corps inhumés des Gaulois avec, à leurs pieds, des offrandes portant des traces de cannabis. / © L. Pastural / France 3 Auvergne
 
L'exposition "Sorties de fouilles" au musée Bargoin, à Clermont-Ferrand, présente les corps inhumés des Gaulois et des Romains du deuxième siècle avant Jésus-Christ. Surprenant, des traces de cannabis ont été retrouvées dans les offrandes, près des corps. 
 
Les corps retrouvés ont été inhumés à la fin du 2e siècle avant notre ère. Parmi les offrandes, posées à côté des corps, des traces de vin ont été décelées, mais pas seulement : "C'est très rare, mais nous avons trouvé des psychotropes. Des traces de cannabis ont été analysées", précise Marie Bèche-Wittmann, directrice adjointe du musée Bargoin.
 
Source : FranceInfo
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/clermont-ferrand-du-cannabis-retrouve-sepultures-gaulois-1454367.html
 
La potion magique était au cannabis
Sonia Reyne| 15 avril 2018 Capture d'écran. Les restes de cannabis trouvés dans une amphore à vin datent du IIe siècle avant JC. 
DR/ Clermont Métropole Des archéologues ont trouvé des résidus de chanvre indien dans une sépulture arverne du IIe siècle avant notre ère. De la résine de conifère, du gras d’animal ruminant, du cannabis, et une grande quantité de vin rouge ! C’est ce qu’a identifié Nicolas Garnier, scientifique en archéologie, dans l’un des deux vases découverts par Hervé Delhoofs, archéologue responsable des fouilles, à quelques kilomètres de la capitale des Arvernes. « Nous avons trouvé ces deux récipients dans la sépulture d’un ou d’une Gauloise d’une trentaine d’années, du IIe siècle avant J.-C. », explique l’archéologue. « C’est la première fois en Europe que l’on identifie du Cannabis sativa dans une tombe.
 
Ces fragments végétaux ont pu être ajoutés au vin, tout comme la résine, pour l’aromatiser et lui donner un effet psychotrope », confirme Nicolas Garnier. L’exposition « Sorties de fouilles » au musée Bargoin, à Clermont-Ferrand, présente jusqu’au 20 mai cette découverte et bien d’autres, réalisées pendant des fouilles à Cébazat (Puy-de-Dôme). Le visiteur découvre le quotidien d’un village rural proche d’Augustonemetum, l’actuel Clermont-Ferrand. L’exposition permet de comprendre comment les archéologues mènent l’enquête pour reconstituer l’histoire. A quelques kilomètres de Gergovie, se pourrait-il qu’ils aient découvert la recette de la potion magique de Vercingétorix ?

 
Source: leparisien.fr
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Sanction de l’usage de stupéfiants : le bateau ivre de la politique des drogues
Par mrpolo,
Le 3 avril dernier, prenant acte de la faiblesse des résultats de la politique de lutte contre les drogues, la ministre Nicole Belloubet a détaillé devant les députés les dispositions du projet de loi de modernisation de la justice destinées à répondre à la massification de l’usage de stupéfiants en France.
 
 
Photo - Lors d'une manifestation en faveur de la légalisation du cannabis, le 14 mai 2016, à Paris.
 
Nourrie de l’espérance qu’une systématisation des sanctions dissuadera les millions de consommateurs, la nouvelle réponse pénale proposée consiste en une « forfaitisation du délit d’usage ». Celle-ci permettra aux forces de l’ordre d’infliger une amende de 300 euros à toute personne ayant fait un usage illicite de drogue, tout en laissant ouverte la possibilité d’une procédure judiciaire donnant lieu à une inscription au casier judiciaire et au prononcé d’une peine de prison.
 
Deux credos présidentiels remisés
Cette mesure s’inscrit dans la continuité d’une politique prohibitionniste répressive menée depuis plusieurs décennies. L’échec de cette approche, dont il est acquis qu’elle a contribué à l’accroissement de la violence criminelle, à l’enrichissement des mafias et au pourrissement du lien social dans les banlieues, explique la réaction défavorable que suscite le projet d’amende forfaitaire délictuelle chez les intervenants en toxicomanie et les associations de défense des consommateurs.
Selon eux, la systématisation de la répression contribuera à éloigner un peu plus du système de santé les centaines de milliers d’usagers problématiques de drogues. Elle apparaît, en outre, bien peu respectueuse du libre arbitre des millions d’usagers récréatifs non toxicodépendants.
Cette critique n’est pas nouvelle, mais elle se trouve aujourd’hui renforcée par deux éléments contextuels qui devraient conduire le gouvernement à réviser sa copie s’il ne veut pas trahir deux credos essentiels du Président Macron : son engagement européen et sa volonté de développer une stratégie industrielle fondée sur l’innovation.
 
Double langage vis-à-vis de l’Union européenne
Qu’on en juge sur le terrain des engagements européens tout d’abord. Le 8 mars dernier, le Conseil de l’Union européenne adoptait des conclusions recommandant le recours à des solutions alternatives à la répression des consommateurs de drogues. Selon les 28 ministres de l’Intérieur de l’Union européenne, dont Gérard Collomb, il convient de favoriser les « solutions de remplacement à l’imposition de sanctions coercitives », notamment les amendes, pour promouvoir au contraire les mesures éducatives et la réinsertion sociale.
Or c’est précisément l’inverse que vise le projet de loi. En confiant à la police un pouvoir de sanction pécuniaire, la forfaitisation délictuelle consacre le principe d’une répression automatique de l’usage de stupéfiants excluant de facto toute mesure éducative ou sociale. On appréciera le double langage du gouvernement, soucieux de la santé et de l’insertion des consommateurs de drogues à Bruxelles mais pressé de les punir en France.
 
Une filière chanvrière bridée
Un autre mot d’ordre du gouvernement est également mis à mal par le caractère essentiellement répressif de son approche. C’est celui du développement industriel. Veillant sur notre culture viticole et protégeant les intérêts des alcooliers nationaux, l’État français ne semble pas avoir pris la mesure du développement de l’industrie cannabique au-delà de nos frontières.
 
La légalisation du cannabis médical et récréatif dans un nombre croissant de pays a contribué à ouvrir de colossaux marchés. Tenue logiquement à l’écart de ce mouvement, l’industrie pluriséculaire du chanvre français risque de ne pas pouvoir en profiter. Confinée à la production d’aliments pour animaux et de fibres végétales, notre filière chanvrière est aujourd’hui bridée par une législation si prohibitionniste qu’elle entrave jusqu’au développement de produits cosmétiques, de compléments alimentaires et de médicaments à base de cannabinoïdes non psychoactifs. Les firmes étrangères, notamment nord-américaines, prennent aujourd’hui une avance qu’il sera difficile de rattraper.
 
Plusieurs pays européens sont sensibles à ces évolutions, à l’instar des Pays-Bas qui ont réglementé la production de cannabis médical il y a près de vingt ans et se préparent à faire de même avec le cannabis récréatif. Ce n’est pas, à ce jour, le cas du gouvernement français, arc-bouté sur l’idée que la punition des consommateurs de drogues fera bientôt disparaître le cannabis de notre culture.
Prendre conscience du caractère erroné de cette croyance est urgent. C’est une condition sine qua non à l’initiation d’une réflexion gouvernementale sur les enjeux sanitaires et économiques de la légalisation contrôlée du cannabis, une réforme dont la plupart des observateurs bien informés s’accordent, en privé, à reconnaître qu’elle est désormais inévitable à plus ou moins long terme.
 
Par Renaud Colson
Source: theconversation.com
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Besançon : du cannabis en vente libre
Par mrpolo,
À Besançon et dans quelques grandes villes en France, il est désormais possible d’acheter de l’herbe et de la résine de cannabis débarrassées de leurs effets psychotropes.
Photo: Le centre Solea, spécialisé dans les addictologies, conseille
à certains gros consommateurs de tester le cannabis CBD pour lutter contre leur addiction.
Archives ER/Anthony LAURENT
 
Acheter du cannabis de façon légale, c’est aujourd’hui possible ! Mais attention, pas le cannabis vendu en Hollande, du côté d’Amsterdam. Un cannabis issu d’une sélection génétique et dénué de sa substance psychoactive, le THC. « Ça fait quelques mois que la législation permet de vendre ce produit de façon légale. Il faut que le taux de THC soit inférieur à 0,2 % », précise Élodie Marchon, propriétaire du magasin Bestown à Besançon qui en propose dans son établissement. « La particularité est qu’il dispose d’une substance, le CBD, qui agit sur le stress, le sommeil et peut soigner ou adoucir la douleur de certains malades. »
 
Ce fameux cannabidiol (CBD) aurait la particularité d’agir sur les convulsions, l’inflammation, l’anxiété, les nausées et d’inhiber la croissance des cellules cancéreuses. D’ailleurs depuis quelques mois, la clientèle ne désemplit pas dans ce commerce, situé dans le quartier Rivotte. « Nous avons tous types de personnes, du professeur de chimie au chef d’entreprise ! On a aussi des malades, des gens qui sont atteints d’un cancer. On ne se rendait pas compte avant de se lancer, mais ça touche un milieu particulier », poursuit la jeune femme.
 
Difficile de reconnaître cannabis « légal » et « illégal »

Le magasin Bestown, dans le quartier Rivotte à Besançon, propose à la vente du cannabis CBD sous la forme de liquide pour e-cigarette, mais aussi dans sa forme naturelle : résine et herbe. Photo Ludovic LAUDE
 
Disponible sous la forme de liquide pour cigarette électronique, il est également vendu sous sa forme originelle : herbe ou résine. « Pour le moment, les fournisseurs de ces produits se trouvent en Suisse », précise Élodie Marchon. Et pour être honnête, difficile de faire la différence entre du cannabis « légal » ou « illégal ». Sur Internet, plusieurs sites spécialisés se sont déjà lancés sur le marché. Mais selon eux, les autorités, par « excès de zèle », bloquent parfois les importations pour vérifier la marchandise. « C’est vrai que ce n’est pas évident de s’approvisionner. Mais tous les produits sont analysés, donc, s’il y a le moindre problème, nous pouvons prouver que ce cannabis contient moins de 0,2 % de THC. »
 
Contrairement au THC, le CBD ne possède pas d’effets psychotropes. Le consommateur a donc des effets très différents après la prise du produit. « On n’a pas l’impression d’être au ralenti, d’être parano. On se sent juste un peu plus relaxé et détendu », précise la commerçante.
Le centre Solea, spécialisé dans les addictologies, conseille même à certains gros consommateurs de cannabis classique, d’essayer cette nouvelle substance. « J’ai eu une cliente, ça fait trois mois qu’elle a réussi à arrêter la cigarette et le cannabis THC, juste par l’intermédiaire du CBD. Même à son travail, elle m’explique qu’elle se sent beaucoup mieux et qu’elle éprouve moins de difficultés pour se concentrer. Quelque part, ça fait plaisir de pouvoir aider, soulager ou apaiser des gens avec quelque chose de naturel. Il faudrait juste que ce soit plus facile pour se fournir et mieux encadré. »
Valentin COLLIN
 
Source: estrepublicain.fr
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« 420 » : la véritable histoire du nombre préféré des fumeurs de weed
Par mrpolo,
Le code de ralliement des fumeurs de weed est fêté en fumée aux USA ce 20 avril, une date autrement écrite « 4.20 ».
 
Il y a bien plus de mythes et légendes que de faits qui expliquent le choix de ce nombre de 420 et son pendant dans le calendrier, la date du 20 avril, prétexte pour s'enfumer des poumons au cerveau dans plusieurs pays du monde, notamment aux États Unis.
Si les origines de la date sont floues, ce qu'il se passe ce jour-là est en revanche très net : un paquet de gens va se retrouver complètement défoncé.
  Fumer de l'herbe le jour du 20 avril (autrement écrit le 4.20) de préférence à 4h20, ou 16h20 dans d'autres pays à base 24, est devenu une sorte d'Oktoberfest mais pour la marijuana. Un jour de célébration dédié à la consommation de cette substance.
Mais pourquoi cette date a été retenue plus que d'autres pour faire tourner sur toute la planète ? D'où vient cette tradition ? Et surtout, comment la communauté des foncedés a pu retenir un nombre suffisamment longtemps pour que cela devienne une tradition ?
L'origine du 420 a été minutieusement discutée depuis plusieurs années.
 
Le Huffington Post, le Los Angeles Times, High Times, ont tous mis leurs départements de fact-checking sur le coup. Il en ressort que la tradition est née en 1971 avec un groupe d'adolescents connus sous le nom des Waldos, qui ont grandi dans le Marin County, en Calfiornie. Ils ont été appelés les Waldos parce qu'ils aimaient traîner appuyés sur un mur, un « wall », pas loin de la San Rafael High School.
Les Waldos comptaient dans leurs rangs Mark Gravitch, Dave Reddix and Steve Capper. Ils ont d'abord essayé de protéger leur identité, pour préserver leurs vies futures d'adultes responsables.
Ils s'appelaient les uns les autres sur le même mode que celui des Ramones : Waldo Dave, Waldo Steve and Waldo Mark. Aujourd'hui ils assument leur rôle fondateur dans l'histoire de la weed.
Ils ont levé un drapeau 420 datant des années 1970 et on produit des lettres timbrées de la même époque, en guise de preuve. On y lit le fameux nombre utilisé comme code pour désigner la marijuana.
  Pourquoi les Waldos sont-ils sortis de l'ombre pour réclamer la paternité du terme ? Parce que les rumeurs autour des origines de celui-ci ont fait écran de fumée, aussi épais que celui de la plus grasse des hydroponiques.
Par exemple, une liste des fausses origines les plus absurdes du 420 :
420 n'est pas l'identifiant de la police pour signaler des infractions à la législation des produits stupéfiants. 420 ne désigne pas le nombre de principes actifs dans la marijuana. (C'est 315.) 420 est bien une manière de désigner la date d'anniversaire d'Adolf Hitler, mais la tradition ne vient pas de là. 420 est le résultat de la multiplication de 12 par 35. Les nombres que l'on trouve dans la chanson de Bob Dylan « Rainy Day Woman no. 12 and no. 35. » Cette chanson contient bien les paroles « tout le monde doit se défoncer ». Mais encore une fois, ce n'est pas pour ça que 420 est le chiffre préféré des fumeurs de weed.  
La véritable raison c'est que les cinq Waldos des débuts se retrouvaient à 4h20 de l'après-midi chaque jour pour partir à la recherche d'une mythique et légendaire plantation de weed abandonnée non loin de la caserne des gardes-côtes de Point Reyes.
D'après les Waldos, en 1971, ils ressemblaient au parfait cliché du lycéen californien fumeur d'herbe. Ils avaient entendu une histoire selon laquelle un type des gardes-côtes avait été obligé d'abandonner sa plantation de marijuana à Point Reyes. Les Waldos décident alors de partir en quête du champ fabuleux.
 
Ils s'étaient mis d'accord. Tout le monde se retrouvait sous la statue du microbiologiste français Louis Pasteur, à 4h20 de l'après-midi. Avant de partir dans les environs sauvages de Point Reyes ils fumaient un joint ou deux.
Ils ont cherché pendant des semaines. Ils n'ont rien trouvé. Rien qui s'approchait d'un champ plein de plants n'attendant que d'être fauchés et fumés. Mais ils en ont tiré au moins un code qui leur permettrait d'évoquer leur penchant pour l'herbe sans se faire cramer par leurs parents ou leurs enseignants.
 
Le terme 420 aurait dû mourir dans la région avec la fin des Waldo. Sauf que le grand frère de Waldo Dave était un pote de Phil Lesh, le bassiste des Grateful Dead.
  Les Waldo étaient le « patient zero » du 420, Lesh et les Grateful Dead en ont été le vecteur. Ils ont repris le terme et l'ont gardé avec eux pendant 35 années de tournées à travers la planète, pendant lesquelles ils ont fumé des joints, popularisant l'utilisation du terme 420 lorsque l'on parle de weed.
Une fois dans les mains de la communauté fantasque et subversive des fumeurs de joints — qui a toujours adoré le jargon foisonnant attaché à son amour de l'herbe — le 420 a fait son chemin dans plein d'endroits rigolos.
Toutes les horloges du film Pulp Fiction indiquent 4 heures et 20 minutes, il y a une loi 420 qui codifie l'usage de la weed en Californie. Le bornage kilométrique 420 sur une route de Denver a été volé tellement de fois, qu'ils l'ont changé pour un panneau moins habituel qui mentionne « 419,99 ». Internet a également fait exploser la popularité du terme.
 
Chris Connolly
Source: vice.com
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Marche Mondiale du Cannabis 2018 : le 12 mai à Paris
Par mrpolo,
Communiqué du comité d’organisation de la Cannaparade 2018
 
Pour sa 17ème édition, la Marche Mondiale du Cannabis (MMC) évolue et prend le nom de Cannaparade.
La MMC a toujours été un rassemblement militant et le restera. Nous espérons qu’en plus d’avoir des revendications, cette journée soit aussi une fête du cannabis dans tous ses aspects.
 
Ce qui ne change pas :
la Cannaparade se tiendra le 12 mai à Paris. Départ de Bastille et arrivée place de la République les déclinaisons en province se feront le 5 mai. Certaines villes se sont déjà manifestées. Pour les autres, vous pouvez nous contacter sur contact [at] cannaparade [dot] fr toute marque / association / organisation désireuse de mettre un char sur la Cannaparade doit nous contacter au préalable  
La page Facebook reste celle-ci, avec l’événement parisien là, et le site Internet sera rapidement mis en ligne sur https://cannaparade.fr
Nous cherchons aujourd’hui des volontaires pour coller des affiches / distribuer des flyers / aider aux réseaux sociaux…. Si vous êtes intéressés, contactez-nous via Facebook ou sur notre mail contact [at] cannaparade [dot] fr.
 
Nous cherchons aussi des sponsors : magasins de graines, growshops, vendeurs de CBD, chanvriers… cette journée est aussi l’occasion de vous faire entendre. Si vous êtes intéressés par aider la Cannaparade, contactez-nous aussi !
 
Source: newsweed.fr
 
 
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L'industrie à la plus forte croissance aux États-Unis ? Le secteur du cannabis
Par mrpolo,
Le secteur du cannabis est maintenant l'industrie à la croissance la plus rapide aux États-Unis, a expliqué Ian Siegel, cofondateur et CEO du site de recrutement ZipRecruiter.com lors de la conférence Future of The Workforce.  
 
 
photo © Getty Images
 
"Vous savez quelle est la catégorie d'emploi qui connaît la croissance la plus rapide aux États-Unis? La marijuana", a-t-il déclaré.
"Personne n'aime l'entendre quand je le dis. 29 États ont légalisé le cannabis. Le nombre d'emplois dans ce secteur a augmenté de 445% en 2017, contre une hausse de seulement 18% un an auparavant".
"Laissez-moi mettre cela en perspective", a ajouté Siegel: "La croissance annuelle des postes dans l'industrie du cannabis dépasse  celle des technologies (254% de croissance) et celle des soins de santé (70% de croissance), deux secteurs qui se plaignent tous les jours de ne pas trouver assez de candidats".
 
Le nombre d'emplois du secteur du cannabis a augmenté de 693%
Selon les données du quatrième trimestre 2017 de ZipRecruiter.com, le plus grand nombre d'emplois étaient concentrés l'année dernière au sein d'Etats qui ont légalisé en premier la marijuana tels que la Californie (4 villes dans le top 11 des principaux recruteurs) et la Floride (2 villes).
Selon ce rapport, le nombre d'emplois dans l'industrie du cannabis aux Etats-Unis a augmenté de 693% d'une année à l'autre et 79% sur une base trimestrielle.
"Les changements se produisent si rapidement que nous ne les comprenons pas."
Siegel a fait une autre remarque intéressante. Selon lui, la croissance explosive du secteur du cannabis montre que l'éducation ne peut pas préparer les enfants pour l'avenir.
"Les changements sociaux se produisent souvent si rapidement que vous avez du mal à les comprendre, tout ne peut pas être planifié, alors continuer à apprendre pour la vie est ce que nous devons enseigner à nos enfants, vous n'avez jamais fini d'apprendre. C'est le futur."
 
Arnaud Lefebvre
 
Source: fr.express.live
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Baisse de la consommation de médicaments et d’alcool dans les états américains ayant légalisés
Par mrpolo,
Que la dépendance soit liée aux opioïdes ou à la consommation d’alcool, la recherche indique que le cannabis permet d’en réduire les consommations et les abus.
 
De nouvelles études ont été publiées sur le lien entre cannabis et opioïdes. Elles examinent la différence dans le nombre d’ordonnances pour les analgésiques opioïdes donnés aux personnes âgées dans les états ayant légalisé le cannabis.
De plus, autre influence de la légalisation sur la consommation d’alcool. Il a également été constaté une diminution des cas de «binge drinking» (consommation excessive d’alcool) dans ces mêmes états.
Dans les deux cas, on constate une baisse de l’alcool et de la consommation de médicaments.
 
Le cannabis contre la crise des opioïdes
Les opioïdes comme la morphine ou l’héroïne proviennent de sources naturelles (résine de pavot à opium) ou synthétiques (ou semi-synthétiques).
L’utilisation médicale des opioïdes est due à leur capacité à soulager la douleur, mais ce sont des substances hautement addictives qui peuvent aussi donner un sentiment d’euphorie qui mène souvent à l’abus et au développement de la dépendance chez les patients.
Suite à l’expansion du phénomène ces dernières années aux États-Unis, il s’est développé «crise des opioïdes» ou «l’épidémie d’opioïdes». Il y a combien de statistiques effrayantes qui illustrent la taille du problème, telles que:
En 2016, il y a eu 42 249 surdoses d’opioïdes aux États-Unis, ce qui signifie que chaque jour, 115 personnes en moyenne sont mortes d’une surdose d’opioïde.
Mais ce phénomène n’est pas seulement typique des États-Unis mais aussi du reste du monde.
Les études
Le cannabis médical s’utilise pour soulager la douleur.  Cela a été montré dans le passé à plusieurs reprises. En outre, des études ont montré que la grande majorité des patients recevant du cannabis médical préféraient ce traitement aux analgésiques et que l’utilisation de cannabis parallèlement à des médicaments sur ordonnance réduisait la quantité d’opioïdes consommés.
Les nouvelles études, publiées dans la revue JAMA (Journal of American Medical Association) n’ont pas examiné directement comment la légalisation ou l’utilisation de cannabis médical affecterait la dépendance aux opioïdes et les décès par surdose. Au lieu de cela, l’accès au cannabis médical entraîne une réduction de la quantité d’opioïdes administrés aux patients. Ainsi, la quantité d’ordonnances (et la facilité avec laquelle elles sont administrées) est un facteur important.
Le programme Medicaid (assurance fédérale pour les plus démunis):  – 6% de prescriptions d’opioïdes dans les états légalisateurs.
Les résultats ont montré que dans les états légalisateurs ont une quantité d’ordonnances Medicaid d’opiacés réduite de 6%. En outre, il a été constaté que lorsque les états sont passés de la légalisation du cannabis médical à la légalisation complète, il y a eu une diminution supplémentaire du nombre de prescriptions, en moyenne 6% de plus.
Le Programme Medicare: baisse de 14% d’ordonnances d’opioïdes
La deuxième étude a examiné le nombre de prescriptions d’opioïdes donnés aux patients de Medicare entre les années 2010-2015. Les chercheurs ont comparé les états ayant accès au cannabis médical et ceux qui n’en ont pas. Ainsi, 14 états (et Washington, D.C.) ont légalisé le cannabis médical depuis le début de la période. Neuf autres pays se sont joints par la suite sur la période étudiée.
Ainsi, les patients Medicare dans les états ayant accès au cannabis médical recevaient en moyenne 14% de doses quotidiennes d’opioïdes en moins par rapport aux états prohibitionnistes.
Les deux études ont montré que l’accès au cannabis médical peut réduire considérablement la quantité d’ordonnances administrées aux opioïdes.
Le problème de la consommation d’alcool
Le “Binge drinking” (consommation excessive et volontaire d’alcool en soirée) continue de battre des records aux États-Unis. Cependant, un nouveau rapport de Cowen & Co montre que cette habitude est en baisse dans les états ayant légalisés le cannabis en comparaison aux autres.
Que signifie «boire excessivement»? La définition américaine est la consommation de 5 boissons alcoolisées ou plus en environ deux heures (4 pour les femmes).
Il ya environ un mois, le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a publié de nouvelles données selon lesquels de plus en plus d’Américains s’adonnent au Binge Drinking.
Le rapport a révélé que les Américains ont bu seul 17 fois en 2015. Sur la même période, un adulte américain a bu excessivement au moins une fois par semaine.
Une baisse de la consommation d’alcool liée à la légalisation du cannabis
L’analyse de l’entreprise Markets Cowen & Co montre que dans les pays où le cannabis est devenu légal la consommation d’alcool a diminué.
“Dans les états où le cannabis est légal pour les adultes [d’une manière ou d’une autre], le nombre de cas de consommation excessive d’alcool par mois était inférieur de 9 à la moyenne nationale”, indique le rapport, dans Forbes.
De plus, dans des états comme Washington et le Colorado, les données sont encore plus flagrante. Ces états ayant légalisé la consommation récréative, affichent des chiffres encore plus bas dans l’abus d’alcool.
Ainsi, ces données sont identiques à celles trouvées dans une autre étude publiée plus tôt cette année.
L’analyse ne pense pas que le cannabis éliminera complètement l’usage de l’alcool. Cependant l’un vient définitivement au détriment de l’autre. “Le cannabis et l’alcool sont des substituts l’un pour l’autre”, selon ce rapport.
En 2026, la valeur du marché américain du cannabis serait de 50 milliards. On estime maintenant qu’il atteindra 75 milliards au cours de la prochaine décennie. On se rapproche de la valeur marchande du marché des boissons alcoolisées.
 
Antoine Carrot
Source: blog-cannabis.com
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Cannabis : Esther Benbassa dénonce « une pénalisation à deux vitesses »
Par mrpolo,
Fumer un joint sera désormais passible d’une amende immédiate de 300 euros tout en restant un délit. C’est ce qu’a annoncé la ministre de la Justice, Nicole Belloubet devant les députés mercredi. Une réforme qui va à l’encontre des premiers engagements de campagne d’Emmanuel Macron. Au Sénat, la spécialiste du sujet, Esther Benbassa dénonce « une pénalisation à deux vitesses ».
Par Simon Barbarit @SimonBarbarit   « Une grande partie des réponses pénales sont aujourd’hui constituées de simples rappels à la loi (…) qui ne permettent pas de fixer l’interdit en la matière ».Hier, lors d’un débat autour  d’un rapport parlementaire, Nicole Belloubet a ainsi justifié le recours prochain d’une « amende forfaitaire délictuelle »  de 300 euros pour usage de stupéfiants, en particulier de cannabis.
L’addition devra donc faire tousser les fumeurs car « le montant de l’amende forfaitaire minorée serait de 250 euros et celui de l’amende forfaitaire majorée de 600 euros » a précisé la ministre de la Justice. Une amende délictuelle qui pourra également concerner les récidivistes mais dont seront exclus les mineurs « pour lesquels devront continuer de prévaloir une approche sanitaire et éducative ».
De plus, la possibilité de recourir à l’amende ne se substitue pas au système actuel mais sera « complémentaire ». Pour mémoire, actuellement, l’usage de stupéfiant peut entraîner une peine d’un an de prison et de 3750 euros d’amende, selon une loi du 31 décembre 1970.
Quand Emmanuel Macron ne voulait pas  pénaliser systématiquement la consommation
Dans son livre « Révolution » sorti à l’automne 2016, le candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron estimait pourtant qu’il était « vain de pénaliser systématiquement la consommation de cannabis. «On pourrait tout à fait considérer que le régime des contraventions serait suffisant pour sanctionner ces comportements »  jugeait-il évoquant le recours immédiat d’une  amende de 100 euros.
C’est d’ailleurs en suivant cette ligne que le 25 janvier dernier, le rapport d’information  sur « l’application d’une procédure d’amende forfaitaire au délit d’usage illicite de stupéfiants » des députés Eric Poulliat (LREM) et Robin Reda (LR) préconisait de contraventionnaliser l’usage de cannabis par une amende de quatrième ou de cinquième classe (entre 150 et 200 euros). La garde des Sceaux n’a donc pas choisi cette option qui, selon elle, sur « le plan symbolique » envoyait « un message négatif » et surtout « aurait pu être perçu comme une étape vers la dépénalisation ».
Esther Benbassa regrette le maintien du « tabou » du cannabis
« La légalisation contrôlée semble trop lointaine mais on pouvait au moins aller vers la dépénalisation. Là, on va se retrouver avec une pénalisation à deux vitesses, entre ceux qui pourront payer l’amende et ceux qui  ne pourront pas et pour qui la prison pourra toujours être la sanction » regrette la sénatrice écologiste Esther Benbassa, auteure d’une proposition de loi en 2014 autorisant l’usage contrôlé du cannabis. « Je ne comprends pas ces petites mesures. C’est de la com. Il faut rationaliser cette question. À cause de ce tabou, nous n’arrivons pas à régler les problèmes du contrôle de la production, de la qualité, du taux de THC (principale molécule active du cannabis NDLR), ni  non plus celui du cannabis thérapeutique qui n’est toujours pas accessible en France » ajoute la sénatrice.
« La contraventionnalisation  permettait de faire économiser à l’État 380 millions par an
Romain Perez, coordinateur du think tank « Le Jour d’Après » à l’origine d’une étude sur le coût de la contraventionnalisation du cannabis, regrette également « le non-respect de l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron ». « La contraventionnalisation  permettait de faire économiser à l’État 380 millions par an. Dès lors, qu’on garde le délit, cela veut dire que les interpellations, les gardes à vues, le travail judiciaire… sont aussi potentiellement maintenus ».
C’est en effet, pour conserver les techniques d’enquête telles que « les gardes à vues, les fouilles à corps, les perquisitions »  nécessaires « aux démantèlements des réseaux » que l’exécutif n’a pas choisi la voie de la contraventionnalisation.
À droite, on craint « une contraventionnalisation déguisée »
Maire d’Aulnay-sous-Bois et secrétaire national LR en charge des questions de sécurité, Bruno Beschizza accueille « avec intérêt mais prudence » les annonces de la ministre. « Il ne faut pas que ce soit une contraventionnalisation déguisée ». « Pour l’instant, le gouvernement ne parle que d’usage et non de possession. En Seine-Saint-Denis, il existe une procédure simplifiée. Si vous n’avez pas plus de 50 grammes sur vous, ce qui est déjà assez considérable, vous n’écopez que d’un simple rappel à la loi. Il faut pénaliser la possession » plaide l’édile.
L’amende forfaitaire délictuelle présentée par Nicole Belloubet figurera dans le projet de loi sur la réforme de la procédure pénale examiné à partir du mois de mai par le Parlement.
 
Source: publicsenat.fr
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Mediapart Live: la politique antidrogues au banc des accusés
Par mrpolo,
Des magistrats du Syndicat de la magistrature instruiront le procès de la politique française à l’égard des drogues. À la barre, se succéderont responsables politiques, chercheurs, professionnels de la justice et du soin, et des représentants d’usagers. Rachida Dati défendra la politique de répression actuelle.
 
Au banc des accusés : la politique répressive des drogues en France,  dont nous questionnerons la pertinence et l’efficacité, grâce à plusieurs experts du sujet et responsables politiques. 
 
   
La politique antidrogues au banc des accusés
Débat introduit par Michaël Hajdenberg 
 
Le tribunal est présidé par Katia Dubreuil, avec Anaïs Vrain et Juliane Pinsart (Syndicat national de la magistrature) comme assesseurs. Il auditionne une série de témoins. Parmi eux : 
 
- Isabelle Audureau, secrétaire CGT (Paca) de la Protection judiciaire de la jeunesse. 
- Yann Bisiou, maître de conférences en droit privé et science criminelle à l’université Paul Valéry de Montpellier. 
- Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien, président de la Fédération Addiction.
- Lia Cavalcanti, présidente d’Espoir Goutte-d’Or (EGO) et experte auprès de la Commission européenne pendant plus de 20 ans. 
- Marie Jauffret-Roustide, sociologue, chercheuse à l’Inserm. 
- Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, député de Seine-Saint-Denis. 
- Sarah Massoud, juge des libertés et de la détention à Bobigny.
- Marie Nougier, porte-parole de l’International Drug Policy Consortium.
- Fabrice Olivet, président de l’association ASUD (Auto Support des Usagers de Drogues).
- Olivier Phan, pédopsychiatre et addictologue.
- Robin Reda, député LR de l’Essonne. 
 
Le procès se conclut par le réquisitoire du procureur Vincent Charmoillaux (Syndicat national de la magistrature) et la plaidoirie de l’avocate de la défense Rachida Dati (ancienne garde des Sceaux, députée européenne LR), avant la délibération finale.
À lire sur Mediapart : notre dossier « Drogues : les raisons de tout changer ». 
 
Source: blogs.mediapart.fr
 
introduction de la Présidente
 
 
Fabrice Olivet: «Ce sont toujours les plus vulnérables qui sont poursuivis»
 
 
Sarah Massoud: «Sur le plan judiciaire, le constat d'échec est fracassant»
 
Lia Cavalcanti: «Les drogues ont toujours existé et n’ont jamais posé de problèmes sociaux»
 
Robin Reda: «Une politique de dépénalisation serait une hypocrisie»
 
Yann Bisiou: «Le projet d'amende forfaitaire est très dangereux»
 
Jean Pierre Couteron:«Nous devons proposer une offre de soins plus complète et plus diversifiée»
 
Marie Jauffret-Roustide: «Les salles d'injection limitent la transmission du VIH et les overdoses»
 
Olivier Phan: «Plus la prévention commence tôt, plus on est efficace»
 
Isabelle Audureau: «Les politiques antidrogues sont néfastes pour les professionnels du terrain»
 
Marie Nougier: «Les politiques permissives n'entraînent pas de hausse de la consommation»
 
Procès de la politique répressive des drogues: les réquisitions du Procureur de la République
 
la plaidoirie de Rachida Dati, avocate de la défense
 
le délibéré de la Présidente et de ses assesseurs
 
 
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