Qui était Branson, le fournisseur de weed que tout le rap new-yorkais citait ?
Par mrpolo, dans Insolite, vidéo, musique,

Le film « Grass is Greener » vient de sortir sur Netflix. Un documentaire qui retrace l’histoire du cannabis à travers celle des afro-américains. Des premiers défenseurs de la plante miracle aux États-Unis que furent les artistes de Jazz à aujourd’hui. Une œuvre passionnante dont un passage a attiré notre attention : celui centré sur les rappeurs, qui convergeaient tous vers un même point dans les années 1990 pour se fournir en bonne weed. Chez un certain Branson.
 
Who is Branson ?
Il y a des légendes de rue. Qui font parler d’elles sans que l’on sache vraiment qui elles sont. Branson était de ceux-là. Le New York Times l’a tout simplement décrit comme le « plus gros trafiquant de weed de l’histoire de New York. » Kareem « Biggs » Burke, cofondateur du label Roc-A-Fella se souvient : « Il était le Keyser Soze de l’époque : une légende dont on vous parle mais que vous ne voyez pas ».
Même B-Real, certes un grand fumeur de joint mais qui vient de Los Angeles, a entendu parler du trafiquant qui avait ses quartiers à Harlem : « On trouve de la mauvaise weed partout mais quand tu veux en trouver de la bonne, c’est vers ce genre de gars qu’il faut se tourner. Son nom circulait partout. » Tous les rappeurs du cru allaient se fournir chez lui dans les années 1990. Preuve de la qualité de son produit.
 
Notorious B.I.G et Redman comme clients
Résultats, ses clients le remerciait aussi en chanson. Plus de 70 morceaux évoquent Branson et sa weed. Petit florilèges de quelques dédicaces bien senties au roi de Harlem. La plus connue est sans doute celle de Notorious B.I.G sur son classique « Rap Phenomenon », produit par DJ Premier. Il évoque sa nouvelle richesse à travers l’acquisition d’une grosse quantité de cannabis : « Me and my nigga Lance, took Kim and Cease advance / Bought ten bricks, four pounds of weed plants from Branson » (« Moi et mon gars Lance on a avancé Kim et Cease / acheté 10 briques, 1,8 kilos de weed à Branson »). La petite histoire, c’est que Biggie a appelé Branson pendant l’enregistrement et l’a fait écouté à celui-ci !
 

Redman a également une riche histoire avec le dealeur. Déjà parce qu’il en parle dans plusieurs morceaux. « Cause I’m crazy off that chronic from my man Branson » dans Da Journee ; « Get my weed from Branson cause his sack’s bigger » dans Whateva Man ; et qu’il a même écrit un titre en son hommage en 2007 intitulé « Branson Branson ». Ensuite parce que sa maman a retrouvé récemment dans la maison familiale des sachets de weed vieux de 20 ans. Et devinez d’où ils provenaient ? De chez notre chère Branson ! Et vu les personnes qu’il a taguées sur le post ci-dessous, cela ne fait pas de doute qu’ils ont passé de belles soirées ensemble. « Elle vient d’un des ‘riders’ de la marijuana sur la East Coast, Branson Bébé ! » clame-t-il fièrement.
Nombreux sont les autres Mc’s new-yorkais à avoir profité de la beuh de ce monsieur. Noreaga dans « It’s not a game » (« Move mystical enchanting branson weed at me »). Raekwon dans « Take It Back » du Wu-Tang (« Lay on ya hands, let the Branson break bread »). LL Cool J dans Shut’ Em Down (« Smoke a little Branson on the side of the mansion »). La The Darkman dans Wu-Blood Kin (« On Saint Nick call that Branson weed spot kid »). Dave East dans « I don’t understand it » (« I got my weed from Audebum, my cousin got his from Branson »).
Une véritable légende de la rue qui semble avoir pris du recul avec cette activité et ce serait orienté vers la vente de vins et de spiritueux, toujours avec une clientèle luxueuse. Il restera parmi les hommes de l’ombre les plus cités du hip-hop américain.
 
Source: hiphopcorner.fr
 
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Six mois après la légalisation du cannabis au Canada, pas plus de conducteurs drogués au volant
Par Invité,
Le Canada a légalisé la consommation de cannabis il y a 6 mois. Depuis, les policiers du pays n’ont pas enregistré plus d’interpellations de conducteurs sous l’emprise de stupéfiants.
 
Six mois après la légalisation du cannabis au Canada, les forces de l’ordre tirent un premier bilan, notamment sur la route. Depuis le changement de réglementation, les policiers n’ont pas interpellé plus de conducteurs roulant sous l’emprise de stupéfiants. Lors de la légalisation le 17 octobre, les forces de l’ordre avaient mis en garde contre le danger de conduire sous l’emprise de la drogue.
"Ce que nous voyons de plus en plus, c'est que le grand public n'essaie plus de cacher ses produits à base de cannabis. Nous rappelons qu'il faut les traiter comme de l'alcool et les ranger dans le coffre plutôt que sur le siège avant", a expliqué le sergent Paul Manaigre, au quotidien canadien La Presse, qui a compilé ces chiffres. Les policiers se concentrent aussi dans les contrôles routiers sur la traque des dealers. Le marché noir n'a en effet pas disparu avec la légalisation. 
 
Seul le Manitoba, une province de l'ouest du Canada, a enregistré un peu plus d’arrestations, avec 58 arrestations pour conduite avec des facultés affaiblies, contre 32 sur la même période l’année précédente. Au Canada, conduire sous l’emprise de drogue peut entraîner 1000 dollars canadien d’amende minimum (environ 665 euros), et un an d’interdiction de conduite en cas de condamnation.
 
https://auto.bfmtv.com/actualite/six-mois-apres-la-legalisation-du-cannabis-au-canada-pas-plus-de-conducteurs-drogues-au-volant-1679572.html
 
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Légalisation du cannabis : un député dénonce une "hypocrisie ambiante"
Par mrpolo,
INVITÉ RTL - François-Michel Lambert, député écologiste, veut rendre légal le cannabis à usage thérapeutique mais aussi récréatif.
Les patients s'impatientent... Un collectif créé il y a quelques jours exige la légalisation du cannabis thérapeutique et qu'il soit remboursé par la Sécurité sociale pour un certain nombre de maladies comme le traitement de la douleur du cancer, l'épilepsie ou des maladies plus rares.

François-Michel Lambert, député écologiste a déposé une proposition de loi visant à légaliser le cannabis à usage thérapeutique, mais aussi récréatif. 21 pays d'Europe sur 28 ont déjà autorisé le cannabis thérapeutique, pourquoi la France est-elle aussi en retard ? "C'est toute la question (...) Je pense que les politiques ont peur d'expliquer aux citoyens le sens des projets que nous menons et on arrive à des blocages", indique-t-il.
Le député se dit "triste pour les personnes qui avaient besoin de ce cannabis thérapeutique et à cause d'un blocage dans les têtes des politiques n'ont pas pu en bénéficier. Heureusement, on va avancer mais ce n'est qu'un tout petit pas, par rapport à l'hypocrisie ambiante".
Le cannabis récréatif serait contrôlé par un monopole d'État
François-Michel Lambert demande à ce que l'utilisation du cannabis thérapeutique ou récréatif "soit encadré par des pharmacies, comme tous médicaments. On se fait des peurs de certains sujets et on crée une société perdante à tous les niveaux". 

En ce qui concerne le cannabis récréatif, "il aurait un taux de THC extrêmement limité. Il serait produit en France par nos agriculteurs, sans pesticides. Il serait contrôlé par un monopole d'État et vendu par les buralistes, avec une traçabilité", explique le député.
Source: rtl.fr
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8ème édition Expogrow - 26, 27 et 28 AVRIL 2019
Par mrpolo,
La 8ème édition de Expogrow Foire du Chanvre aura lieu le dernier week-end du mois d'avril 2019:
  FICOBA
Av Iparralde, 43, 20302 Irun

Vendredi 26 avril 2019 10:00 - 23:59 EXPOGROW PRO - Journée B2B (Business to Business) seulement pour les professionnels du secteur   EXPOGROW FUN
Accès des professionnels et le public
SAMEDI 26 ET DIMANCHE 27 AVRIL 2019
   
Quatre pavillons répartis dans 5000 m2 où découvrir et goûter les produits et nouveautés de plus de 180 entreprises cannabiques venues de toute la planète. Tu sortiras de la Foire chargé des promotions et des cadeaux grâce aux offres spéciales, les coupons de réduction, les concours, les prix et les tirages au sort qui proposent nos marques exposants.
Une zone extérieure de 7.000 m2 pour se relâcher et profiter en toute liberté.
Des conférences pour apprendre de ceux qui savent le plus à propos de la régulation, le cannabis médicinal, le chanvre industriel, le CBD et beaucoup d’autres sujets au CANNABIS BOX FORUM.
 
Une nuit de Festival de Musique, le SAMEDI 27 AVRIL, avec des têtes d’affiche de l’Espagne, de la France et même des surprises internationales de hauteur. Remise des PRIX EXPOGROW.
Complètent le programme des nombreuses activités gratuites incluses dans le prix d’entrée qui transforment l’expérience d’assister à la Foire dans LA GRANDE FÊTE DU CANNABIS.
 
 
Samedi 27 avril 2019 10:00 - 04:00 (pendant la nuit) Dimanche 28 avril 2019 10:00 - 19:00       Pour 4ème année consécutive Nanolux Technology, Inc.
sera présent Stand A202

http://www.nanoluxgrow.com/
 
Mills Nutrients est une entreprise de fertilisants qui nous accompagne comme sponsor depuis 2016. Cette année ils continuent à nous épauler en les remerciant.
Vous pourrez les visiter  dans le Stand C305

millsnutrients.com
 
 
La banque de graines French Touch Seeds qui occupera encore une année le Stand B101... avec plus de m2!
 
Les #exposantsIrun ne sont pas que des entreprises qui vendent des produits pour "fumer de la weed"... Tu peux en boire aussi ? ???. C'est bien le cas de Licores Mayordomo et sa #Kannabiris ? ??qui revient au Stand D114

licoresmayordomo.com
 
 
Snail Rolling Papers est un fidèle compagnon de Expogrow Foire du Chanvre depuis ses débuts. il sera toujours à nos côtés Stand A103.
?Personnalise tes feuilles à rouler ou choisis parmi ses coloured collections ici ?


https://snailpapers.com/
 
 
Plus de renseignements sur leur site: www.expogrow.net
 
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Justin Trudeau explique pourquoi il a légalisé le cannabis
Par mrpolo,
"Soyons conséquents, créons un système qui contrôle, qui réglemente, qui protège mieux nos jeunes"
  Le Canada devait légaliser le cannabis – et non pas seulement le décriminaliser – afin de remplacer le marché noir et d’assurer la qualité de la drogue que les citoyens consomment, a déclaré le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, en entrevue à Tout le monde en parle.
 
M. Trudeau était de passage à l’émission hebdomadaire animée par Guy A. Lepage la semaine où le pays a légalisé le cannabis afin d’expliquer sa décision. Il s’agit de la première fois qu’un premier ministre canadien en fonction accepte de participer à TLMEP - qui fêtait sa 350e émission ce soir-là.
  Maintenant que le «pot» est légal, le premier ministre ira-t-il en acheter dans les succursales de la Société québécoise du cannabis?
  «Ça n’a jamais été quelque chose qui m’intéressait énormément, mais on a fait le constat que le système de prohibition qu’on a eu pendant 90 ans ne fonctionnait pas pour protéger nos jeunes et ça donnait trop d’argent au crime organisé», a-t-il répondu.
M. Trudeau a fait valoir que pas moins de cinq millions de Canadiens avaient consommé du cannabis en 2017, et que ces revenus avaient directement profité au crime organisé.
Plus dangereux pour les jeunes
Malgré tout, il se dit «tout à fait d’accord» que le cannabis est «plus dangereux» pour les jeunes adultes, en raison du développement de leur cerveau.
  «C’est dommageable à 50 ans, c’est dommageable à 90 ans. C’est une drogue. Ce n’est pas recommandé. C’est pire quand les ados sont plus jeunes et le défi qu’on a, c’est de remplacer le marché noir.»
Les provinces canadiennes ont arrimé l’âge légal pour l’achat et la consommation du cannabis avec celui pour l’alcool.
Or, le nouveau gouvernement de François Legault a annoncé que le Québec compte augmenter l’âge à 21 ans – ce qui en ferait la province la plus restrictive en cette matière.
M. Trudeau dit avoir déjà eu une conversation au sujet de cette drogue avec son fils, Xavier, qui vient de fêter ses 11 ans et qui entrera bientôt à l’école secondaire.
«En même temps, c’est dur d’expliquer à un jeune que c’est nocif quand c’est légal», a commenté l’animateur Guy A. Lepage.
«Je dis ça pour l’alcool, ça ne me tente pas qu’il boive non plus, ça ne me tente pas qu’il fume la cigarette», a répondu M. Trudeau.
Ne pas faire le travail à moitié
Le premier ministre canadien affirme qu’il n’a pas voulu seulement décriminaliser la marijuana.
«C’est comme dire : “OK, c’est illégal d’en vendre, d’en produire, d’en acheter, mais si tu en as, on ne va pas te pénaliser.” Ce serait de faire les choses à moitié», dit-il.
«Soyons conséquents, créons un système qui contrôle, qui réglemente, qui protège mieux nos jeunes. Au moins de traiter le cannabis comme l’alcool, ça va nous permettre de mieux contrôler ça.»
Il se dit bien conscient que c’est un «gros changement» au Canada et qu’il y aura une «période d’ajustements».
«Tout ne sera pas réglé dans la première semaine, mais je pense qu’on s’en va dans la bonne direction», conclut-il.
 
Par Catherine Lévesque
Source: huffpostmaghreb.com
 
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Marché : Légalisé au Canada, le cannabis flambe encore en Bourse
Par mrpolo,
Le Canada est devenu mercredi le premier pays du G20 à légaliser le cannabis récréatif. Dans ce contexte, les actions des producteurs ont atteint des sommets cette semaine en Bourse, avant que des prises de bénéfices ne stoppent cette flambée.
 
Trois ans après avoir été élu, le Premier ministre du Canada Justin Trudeau a tenu son engagement de campagne et le pays à la feuille d'érable est devenu, mercredi, le premier du G20 à légaliser le cannabis récréatif (d'autres l'ont cependant déjà autorisé dans un cadre thérapeutique), et le deuxième au monde après l'Uruguay en 2013. Une réforme historique saluée toute la journée par d'interminables files -4 heures d'attente en moyenne- devant les magasins officiels.
 
Encore plus important qu'attendu, le flux de commandes provoque des ruptures de stocks
Conséquence de cet enthousiasme, le nombre de commandes a explosé les anticipations. "C'est incroyable", a déclaré Alain Brunet, le président de la Société québécoise du cannabis (SQDC) à la télévision publique Radio-Canada mercredi soir. Les estimations de 4.000 commandes par jour de la SQDC ont littéralement volé en éclats mercredi, puisque l'association en avait déjà reçu 18.000 en fin d'après-midi, engendrant quelques ruptures de stocks. "Entre le site web et les succursales, on enregistre 50 commandes à la minute" a précisé Alain Brunet.  
Un marché évalué à 4 milliards d'euros par an en 2020
S'il s'agit seulement d'estimations à ce stade, la Banque canadienne impériale de commerce (CIBC) a évalué ce juteux marché du cannabis à usage récréatif à environ 6,5 milliards de dollars canadiens par an, à partir de 2020. "Pour mettre ce chiffre en perspective, ça représente plus que les ventes de spiritueux au Canada (5,1 milliards), et ça s'approche du montant du marché du vin (7 milliards)" précise la CIBC.
 
Selon les statistiques officielles de l'Agence statistique Canada, 16% de la population canadienne a consommé du cannabis en 2017, soit cinq millions de personnes. Les autorités ont annoncé espérer attirer, avec des prix concurrentiels, au moins 50% de ces consommateurs de cannabis illicite.
 
Trois producteurs valorisés plus de 10 milliards d'euros
WEED, le "ticker" (ou code mnémonique) de Canopy Growth qui ne laisse que peu de place à l'imagination permet à l'action de planer à la Bourse de Toronto. Introduit le 22 août 2010 au prix de 15 centimes de dollars canadiens, l'action Canapy Growth valait vendredi... 66,6 dollars canadiens, soit près de 45.000% d'augmentation. Au plus bas, en mai 2013, l'action était même tombée à 0,025 dollars canadiens, soit 650 fois moins qu'aujourd'hui. Rien que ça.
 
Les autres mastodontes -les producteurs Canopy Growth, Tilray et Aurora tous valorisés plus de 14 milliards de dollars canadiens, ou 10 milliards d'euros- ne sont pas en reste, loin de là. En moins de quatre ans -le producteur et distributeur canadien de cannabis ayant été introduit en Bourse le 27 juin 2014- le cours d'Aurora a été multiplié par 98, soit une hausse de près de 10.000%. Quant à Tilray, il s'agit d'une société pharmaceutique devenue le premier producteur de cannabis certifié GMP (pour "Good Manufacturing Practices") cotée depuis le 19 juillet dernier. En trois mois, le titre est passé de 22,39 à 154,63 dollars canadiens à 17h00 heure française, soit une variation de +590%. Avec de telles envolées, il y a fort à parier que la ruée vers l'or vert ne fait que commencer.
 
Quentin Soubranne   Source: tradingsat.com   On en parle sur le forum
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Les risques de la fumée secondaire du cannabis sont minimes
Par mrpolo,
Bien des gens redoutent d’être exposés involontairement à la fumée secondaire du cannabis de peur d’échouer à un test de dépistage ou d’être drogués sans le vouloir. Ces craintes sont-elles fondées ?
 
Photo: Chris Young La Presse canadienne De nombreux consommateurs de cannabis, comme cette femme qui fumait dans un parc de Toronto, mercredi, exposeront d’autres personnes à de la fumée secondaire.
En raison de son illégalité, les études scientifiques sur le THC, l’une des composantes chimiques actives du cannabis, étaient jusqu’ici assez rares, de petite taille et souvent de faible qualité.
« À la suite de notre analyse de quelques études originales portant sur les effets sanitaires de la fumée secondaire de cannabis, nous constatons que la majorité d’entre elles présentent plusieurs limites », expliquent conjointement les chercheurs Patrick Poulin, Jean-Marc Leclerc et Annie Montreuil, de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), avec qui l’Agence Science-Presse a communiqué par courriel.
 
Même si les conséquences d’une exposition passive au THC présent dans la fumée secondaire du cannabis sont encore méconnues, quelques éléments se dégagent tout de même des études portant sur les effets physiques et psychologiques pouvant découler d’une telle exposition.
 
Dépistage positif : les limites
 
Une revue de la littérature, publiée en 2017 dans le Journal de l’Association médicale canadienne (CMAJ), basée sur 15 études expérimentales dont la qualité est jugée de « faible à bonne », nous apprend que l’exposition à la fumée secondaire du cannabis peut mener à la présence de THC dans les fluides corporels des non-fumeurs.
Plusieurs facteurs auraient une influence sur la quantité qu’on retrouvera dans leur sang, leur urine ou leur salive : concentration en THC du cannabis consommé, nombre de fumeurs présents dans la pièce, nombre de joints fumés durant l’expérience, concentration de fumée, intensité de la ventilation et durée d’exposition.
 
Les chercheurs de l’INSPQ expliquent que les « études ayant permis de détecter du THC chez des non-fumeurs intégraient une période d’exposition à de la fumée de cannabis provenant de plusieurs fumeurs, pendant quelques heures, dans un milieu fermé vraisemblablement mal ventilé ». Dans la vraie vie, ces conditions d’exposition sont rarement réunies.
Autrement dit, « on est beaucoup moins exposé au THC si on marche à côté d’un groupe qui fume sur le trottoir que si on passe une soirée dans une pièce mal aérée en compagnie de fumeurs de cannabis », explique Fiona Clement, l’une des chercheuses ayant participé à cette revue de la littérature.
 
« Mais si les conditions sont réunies, un non-fumeur pourrait tout à fait échouer à un test de dépistage de drogue », estime Mme Clement qui est également professeure associée à l’Institut O’Brien pour la santé publique de l’Université de l’Alberta.
Encore faudrait-il que ce dépistage soit effectué rapidement.
 
Des études ont démontré qu’il était peu probable que les composés du THC soient présents en quantité suffisante pour être détectés après une courte période de temps. C’est le cas, par exemple, de deux études publiées dans le Journal of Analytical Toxicology, la première établissant que le risque d’obtenir un résultat positif à la suite d’un test de salive était limité aux 30 minutes suivant une exposition passive, et l’autre concluant que les résultats positifs sont « probablement rares, limités aux heures qui suivent immédiatement l’exposition et ne surviennent que dans des conditions environnementales où l’exposition est évidente ». En bref, si on se fie aux études, cela semble possible, mais assez peu probable.
 
Des effets psychoactifs ?
 
Mais peut-on être intoxiquéà la suite d’une exposition à la fumée secondaire de cannabis ? Dans son article, le CMAJ souligne que, parmi les études retenues pour cette revue de la littérature, certaines rapportent des effets psychoactifs chez les non-fumeurs, mais que ces effets étaient plus faibles que ceux ressentis par les fumeurs.
 
L’une d’entre elles, également citée sur le site Web du National Institute on Drug Abuse, rapporte « des effets subjectifs légers » qui donnent une « impression de high » et « de légères altérations du rendement dans les tâches motrices » chez les non-fumeurs placés dans un espace confiné avec des gens fumant de la marijuana à haute concentration de THC.
 
Autrement dit, il semble possible de ressentir certains effets psychoactifs, mais ces effets seraient légers et restreints aux situations d’extrême exposition, peu communes dans la vie de tous les jours.
 
Limites des études existantes
 
Bien que les études produites ces dernières années apportent un éclairage incomplet sur les effets de ce type d’exposition, les questions qu’elles soulèvent ne sont pas sans intérêt.
« La légalisation du cannabis pourrait faire en sorte qu’une plus grande proportion de la population soit exposée aux substances actives présentes dans la fumée secondaire de cannabis. Nous pensons que la mise en place des politiques qui protègent ceux qui ne désirent pas être exposés ou qui sont les plus à risque, comme les enfants, est souhaitable, explique Mme Clement. Des recherches afin de mieux comprendre cette exposition passive doivent aussi être menées. »
 
Source: ledevoir.com
 
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Situation juridique de la commercialisation des produits à base de cannabidiol (CBD) – Automne 2018
Par Ex-UFCM-I Care,
Hey
 
petite mise à jour concernant le CBD ....
 
@+
 

 
https://pevgrow.com/blog/fr/situation-juridique-de-la-commercialisation-des-produits-cbd/
 
Ces dernières années, la demande et l’offre de produits à base de Cannabidiol (CBD), extrait de la plante de Cannabis Sativa L, ont augmenté.
 
Les produits contenant du CBD sont commercialisés comme compléments alimentaires. Toutefois, nous ne devons pas oublier qu’avec la législation espagnole en vigueur, les compléments alimentaires ne peuvent être que des vitamines ou des minéraux, pas des plantes.
 
Le CBD dans l’Union européenne
 
Dans certains États membres de l’UE, les plantes sont considérées comme des compléments alimentaires et si le produit est fabriqué dans l’Union européenne, les autorités espagnoles ne peuvent empêcher la commercialisation dans l’UE d’un complément alimentaire fabriqué à partir de plantes médicinales. L’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 5 mars 2009 dans l’affaire C-88/07 (Commission contre Royaume d’Espagne) concernant la libre circulation des marchandises et des produits à base de plantes légalement fabriqués ou commercialisés comme compléments alimentaires ou produits diététiques dans d’autres États membres l’a précisé.
 
➕ Le CBD dans le cadre de la Convention de Vienne
 
Le CBD est une substance obtenue par extraction de fleurs de cannabis ou d’autres parties de la plante, mais les fleurs contiennent le pourcentage le plus élevé. Le CBD n’est pas une substance psychotrope et n’est donc pas incluse dans la Convention de Vienne de 1971 sur les substances psychotropes, tout comme le tétrahydrocannabinol (THC), qui est également présent dans les fleurs de cannabis. Toutefois, étant donné que le CBD exige des fleurs de cannabis, il faut garder à l’esprit que les fleurs de cannabis sont considérées comme “stupéfiantes” et donc strictement soumises à une surveillance administrative.
 
Selon l’interprétation de la Convention sur les stupéfiants de 1961, il est clair que les extractions de fleurs de la plante de cannabis, quel que soit leur pourcentage en THC, qu’elles soient masculines ou féminines, sont soumises à une surveillance, même si l’extraction est destinée à l’obtention de CBD (substance non contrôlée) et non de THC (substance contrôlée). Le point sous-jacent est que l’extraction peut être utilisée pour obtenir les deux types de substances.
 
 
La commercialisation du CBD en Espagne
 
En Espagne, la culture du cannabis, quel que soit son pourcentage en THC, destinée à la production de fleurs pour l’extraction de tout cannabinoïde est soumise à l’autorisation préalable de l’Agence espagnole du médicament et des produits de santé (AEMPS).  
Le CBD est commercialisé depuis des années sous différentes formes : cadeau, souvenir, objet de collection, cosmétique, complément alimentaire et récemment le médicament (Epidiolex), ces deux dernières modalités sont évidemment propres à la consommation humaine et sont soumises à une réglementation sanitaire plus stricte.
 
Le CBD comme complément alimentaire
 
Les entreprises qui le commercialisent (ou l’ont commercialisé) comme complément alimentaire sont celles qui peuvent offrir le plus de sécurité. Comme indiqué ci-dessus, ces produits sont tenus par la loi de satisfaire à des exigences très importantes afin d’être propres à la consommation humaine. Par exemple, le produit doit provenir d’une plante de culture écologique et exempte de métaux lourds car en Espagne, les autorisations de culture du chanvre pour la consommation humaine ne sont pas données si ce n’est pas une culture écologique, les champs non biologiques de chanvre sont utilisés pour des fibres ou autres nécessités non destinées à la consommation humaine. Une autre obligation légale est de se conformer à l’étiquette, puisqu’il existe des sanctions administratives en cas de non-respect de l’étiquette/contenu. Chaque produit avec son étiquette doit être enregistré en SANTÉ pour avoir le contrôle du produit et de sa traçabilité.
 
Dans ce cadre juridique, ou plutôt en l’absence de celui-ci, des produits contenant du CBD ont été fabriqués et commercialisés en Espagne, et ni leur fabrication, ni leur commercialisation, ni leur consommation ne sont illégales, car ils ne contiennent aucune substance psychotrope contrôlée.
 
Qu’est-ce qui a changé alors ?
 
 
La directive 2002/46/CE du Parlement européen (transposée dans notre ordre juridique par le décret royal 1487/2009 modifiant le décret royal 130/2018), définit les compléments alimentaires comme : ” les produits alimentaires destinés à compléter l’alimentation normale et constitués de sources concentrées de nutriments (NUTRIMENT : vitamines, minéraux, acides aminés, acides gras, etc).) ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, sous forme unique ou combinée, commercialisées sous forme de doses, à savoir capsules, cachets, gélules, pilules et autres formes similaires, sachets de poudres, ampoules, liquides, bouteilles à comptes- gouttes et autres formes similaires de liquides et poudres à prendre en petite quantité unitaire ;”.
 
Interdiction de distribution
 
Eh bien, il y a quelques semaines à peine, l’AECOSAN (Agence espagnole pour la consommation, la sécurité alimentaire et la nutrition) a communiqué aux délégations régionales l’interdiction de la distribution de tous les compléments alimentaires contenant du CBD ou du cannabidiol tant que l’Union européenne ne se sera pas prononcée sur la question selon les lignes directrices de l’EFSA (European Food Safety Authority), agence chargée au niveau européen de réglementer tout ce qui concerne les aliments, parmi d’autres compléments alimentaires. Nous devons nous rappeler que le CBD est un produit non taxé, c’est-à-dire qu’il N’EST PAS ILLÉGAL.
 
L’EFSA a communiqué à tous les pays membres de l’Union européenne, par l’intermédiaire de son agence correspondante, AECOSAN en Espagne, l’immobilisation de tous les produits qualifiés de COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES contenant le CBD. AECOSAN, à travers les Départements de Santé des différentes Communautés Autonomes, a communiqué aux entreprises en charge de sa production ou de sa distribution que celles-ci paralysent jusqu’à ce que l’Europe règle la question. De là, l’activité de la police visitant les entrepôts et les laboratoires, et retirant les marchandises stockées. En résumé, les entreprises espagnoles concernées devraient communiquer le retrait de ces produits de tous les magasins où ils sont proposés à la vente en tant que compléments alimentaires. En ce sens, l’EFSA fonde sa décision sur la qualification du CBD comme “nouvel aliment” sans aucun règlement.
 
Cela ne signifie pas qu’elle soit définitivement interdite, seulement jusqu’à ce que l’Europe la réglemente. Nous ne savons pas combien de temps cela peut prendre, mais il faut espérer que ce ne sera pas beaucoup, car, comme nous le disons, cette situation n’est qu’une des conséquences de la résolution du Parlement européen de juin dernier (2018/0000(RSP)) sur la consommation de cannabis à des fins thérapeutiques, à laquelle nous vous renvoyons, où, entre autres choses, il était proposé, à titre d’exemple, à la Commission :
 
 
La nécessité pour la Commission et les autorités nationales d’établir une distinction claire entre le cannabis médicinal et les autres applications de cette plante ; invite la Commission et les États membres à s’attaquer aux obstacles réglementaires et financiers à la recherche scientifique sur la consommation du cannabis à des fins thérapeutiques ;
Invite la Commission à élaborer une stratégie globale visant à garantir les normes les plus élevées en matière de recherche, de développement, d’autorisation, de commercialisation et de pharmacovigilance, ainsi qu’à prévenir l’utilisation excessive ou abusive de médicaments à base de cannabis ; souligne la nécessité de normaliser et d’unifier les produits contenant ces médicaments;
Invite les États membres à garantir une disponibilité suffisante de cannabis sûr et contrôlé à des fins thérapeutiques pour répondre aux besoins réels, qu’il soit produit localement dans les États membres ou importé;
 
Conclusion:
 
Il faut donc espérer que, dans peu de temps, nous disposerons d’une réglementation spécifique en la matière qui clarifiera définitivement le secteur, et que nous espérons qu’elle sera progressive et mettra fin aux limitations actuelles résultant de l’absence de réglementation, en particulier pour les produits fabriqués avec du Cannabidiol (CBD). Mais il peut aussi arriver que le règlement vise finalement à considérer le Cannabidiol, comme un médicament et non comme un produit alimentaire
 
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Légalisation du cannabis au Canada : déjà une pénurie
Par mrpolo,
Le Canada est devenu cette semaine le deuxième pays au monde après l'Uruguay, et le premier pays du G20, à légaliser la possession et la consommation de cannabis récréatif.
 
En Ontario, la province la plus peuplée du Canada, environ 38 000 commandes en ligne de cannabis avaient été passées en quelques heures mercredi. AFP/Alice Chiche
 
L’engouement était attendu. De longues files d’attente se sont de nouveau formées jeudi devant les boutiques de cannabis au Canada, déjà prises d’assaut mercredi au premier jour de la légalisation historique de cette drogue douce, alors qu’un début de pénurie pointe dans plusieurs provinces.
 
Comme René Sylvain, 63 ans, plusieurs consommateurs avaient déjà tenté leur chance mercredi mais n’avaient finalement pas pu accéder aux magasins de la Société québécoise du cannabis (SQDC), malgré plusieurs heures d’attente.
« Je suis arrivé à 15 heures mercredi, j’ai attendu cinq heures, et, à 21 heures ils ont fermé les portes, et le monde était en beau maudit (en colère, NDLR) », témoigne ce retraité interrogé devant la boutique de la rue Ste-Catherine, balayée par un vent glacial.
 
«Ça fumait des joints dans la foule et c’était le fun»
Mercredi soir, la police est intervenue pour disperser sans heurts les derniers clients n’ayant pu accéder à la succursale. « On est repartis, il y avait trop d’autos de police. Et ce matin je suis ici depuis une heure à peu près. Chacun son tour ! », raconte ce consommateur.
Alexandre, 30 ans, a attendu pendant sept heures mercredi, mais les portes de la boutique se sont fermées alors qu’il restait une poignée de clients devant lui. « Ça a été l’enfer, il faisait froid mais on s’est amusé quand même, ça fumait des joints dans la foule et c’était le fun. »
 
Geneviève Després, 41 ans, est revenue pour la deuxième journée consécutive, après avoir acheté ses premiers grammes de cannabis mercredi. « J’ai pris le plus léger et je l’ai testé hier soir et my god c’est de la bombe. C’était le plus léger et je me suis endormie à 2 heures du matin. J’avais déjà fumé dans ma jeunesse, mais là c’est légal ! », raconte-t-elle.
Le Canada est devenu le deuxième pays au monde après l’Uruguay, et le premier pays du G20, à légaliser la possession et la consommation de cannabis récréatif.
 
Des pénuries attendues
La première journée de légalisation du cannabis, mercredi, a été saluée par des milliers d’amateurs qui ont patienté pendant des heures, de l’Atlantique au Pacifique, pour pouvoir acheter leur premier paquet de marijuana « légale ».
En Ontario, province la plus peuplée du Canada, environ 38 000 commandes en ligne de cannabis avaient été passées en quelques heures mercredi, tandis qu’au Québec la SQDC a enregistré plus de 42 000 commandes en magasin et en ligne.
« Ce volume de commandes dépasse largement les prévisions de la SQDC », a indiqué le monopole public dans un communiqué en soulignant « qu’il était difficile d’anticiper le volume de ventes de façon précise, compte tenu de l’inexistence de données de marché d’un secteur qui, il y a 48 heures, était encore illégal ».
La Nouvelle-Ecosse et l’Ile-du-Prince-Edouard, deux petites provinces de l’est du Canada, ont enregistré des ventes mercredi totalisant respectivement 660 000 dollars canadiens (441 000 euros) et 152 000 dollars, selon des chiffres cités par la chaîne publique Radio Canada.
 
Conduire en fumant du cannabis reste illégal
Cet engouement a provoqué de premières ruptures de stocks dans certains magasins, et plusieurs produits n’étaient plus disponibles sur les sites Internet de plusieurs provinces.
« Compte tenu de l’engouement créé par la légalisation du cannabis et la rareté des produits à l’échelle canadienne, la SQDC s’attend à d’importants défis d’approvisionnement à court terme pour les succursales », a aussi noté le monopole gouvernemental québécois.
« Nous nous attendions à ce que certains produits s’écoulent rapidement », a reconnu Bill Blair, ancien chef de la police de Toronto et aujourd’hui « M. Légalisation » du gouvernement, sur la chaîne publique CBC.
Pour l’heure, les quelque 120 producteurs autorisés par le gouvernement canadien à produire du cannabis ne pourront combler que 30 % à 60 % de la demande, estimait la semaine dernière l’institut indépendant d’analyse économique C. D. Howe.
Légalisation ou pas, les autorités canadiennes ont tenu à rappeler que conduire en fumant du cannabis restait illégal : la police de Winnipeg (centre) a posté sur Twitter une amende de 672 dollars (448 euros) pour consommation de marijuana au volant d’une voiture. Elle a été infligée à un automobiliste qui fumait un joint en conduisant sur une autoroute du Manitoba quelques heures après l’entrée en vigueur de la nouvelle législation.
 
 
Source: leparisien.fr
 
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