Lot-et-Garonne : les seniors se mettent (presque) au cannabis
Par mrpolo, dans Ce que nous avons retenu...,

Alors que son autorisation est étudiée par le ministère de la Santé, les plus de 55 ans ont déjà montré leur appétence pour la molécule de CBD
 
Photo: Le cannabis thérapeutique pourrait être administré sous forme d'huile. "Sud Ouest"
  Le compte à rebours est enclenché. La France n’a jamais été aussi proche d’autoriser la vente de cannabis. Enfin, soyons précis, de ses molécules actives (THC ou CBD) qui pourraient avoir des actions « thérapeutiques ». Dans les 18 autres pays européens, qui ont autorisé la vente sur ordonnance de médicaments dérivés du cannabis, notamment du Sativex, cela semble bien marcher.
Trois médicaments autorisés
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est chargée d’évaluer la pertinence de ce traitement. C’est le ministère de la Santé qui l’a saisie, fin 2018. Plusieurs pathologies entreraient dans le champ de prescription de la plante : sclérose en plaques, épilepsie sévère, nausées des soins en cancérologie, soins palliatifs. Les conclusions sont attendues très prochainement. Trois médicaments sont tout de même autorisés en France, mais avec des conditions si restrictives que seule une centaine de patients en aurait bénéficié.
 
La rédaction vous conseille Infographie. Les tarifs des Ehpad de Lot-et-Garonne à la loupe Marmande : il y a 800 ans, la ville était assiégée par le prince Louis  
 
Mais l’attente est grande. Notamment auprès des personnes âgées, dont certaines douleurs chroniques ne sont pas atténuées par les prescriptions classiques. 
 
Seniors fans du CBD
C’est ce qu’ont pu vérifier les gérants de la boutique Satyva dédiée au CBD, ouverte en février dernier en plein cœur d’Agen. Les premiers clients étaient plutôt cheveux gris que locks de fans de reggae.
 
 
Le CBD (ou cannabidiol) ne contient pas la substance active hallucinogène du cannabis, seuls ses effets calmants sont actifs. Clémence repartira de la boutique avec de la tisane et du chocolat au CBD. « Je les prendrai le soir, avant d’aller au lit, histoire d’oublier les douleurs. »
 
Déclinés en plusieurs formes, ces produits dérivés du cannabis contribuent à la démocratisation de leur usage. L’ingestion ne se fait pas en « fumant un joint ». En France, les trois médicaments autorisés à base de THC sont administrés en capsules, en huile à ingérer, en suppositoire, en patch ou encore en spray buccal. Si la décision du comité scientifique de l’Agence du médicament n’est toujours pas connue, les acheteurs du troisième âge sont prêts.
Le cannabis thérapeutique pourrait être administré sous forme d’huile.
 
par Gauvain Peleau-Barreyre
Source: sudouest.fr
 
On en parle sur le forum
 
1 commentaire En savoir plus… ›
Cannabis thérapeutique : la Thaïlande précurseure de l’Asean
Par mrpolo,
La légalisation du cannabis thérapeutique en Thaïlande tranche avec les politiques répressives anti-drogues des autres pays de l’ASEAN.
 
 
La légalisation du cannabis a récemment constitué un nouvel enjeu politique en Thaïlande.
Le parti Bhumjaithai, dirigé par Anutin Bhumjaithai, a fait de son usage thérapeutique son principal message de campagne lors des élections législatives du 24 mars.
Le petit parti de centre droit s’était retrouvé en position d’arbitre pour former une majorité au Parlement : Anutin Bhumjathai s’était déclaré prêt à rejoindre la coalition qui acceptera sa politique “free kanja”, de légalisation du cannabis.
La société thaïlandaise plutôt conservatrice et assez répressive en ce qui concerne la consommation de stupéfiants, a récemment évolué vers une position plus conciliante.
Un sondage effectué le mois dernier démontre que 86% des Thaïlandais sont favorables à une légalisation du cannabis pour un usage médical.
La légalisation du cannabis thérapeutique en Thaïlande tranche  avec les politiques répressives anti-drogues des autres pays de l’ASEAN.
 
Jusqu’à 15 ans d’emprisonnement
En décembre 2018, la Thaïlande a légalisé l’usage de la marijuana à des fins médicales, de recherche et d’activités industrielle.
Le projet de loi autorise l’utilisation du cannabis ou de la marijuana et du kratom, une plante locale aux propriétés opioïdes originaire d’Asie du Sud-Est.
Six mois après le début de la nouvelle loi, le nombre de patients ayant demandé l’amnistie pour l’usage de marijuana thérapeutique devrait dépasser les  50 000.
L’ancienne loi de 1979 sur les drogues narcotiques définit la marijuana comme un stupéfiant de classe 5, interdisant son utilisation et sa possession. Les personnes voulant tirer profit de la culture ou du commerce du cannabis peuvent encourir de lourdes amendes et une peine allant jusqu’à 15 ans d’emprisonnement.
  La marijuana était omniprésente en Thaïlande avant l’interdiction de 1934, mais la criminalisation accrue a donné un statut tabou à cette plante.
 
Une culture du cannabis très strictement encadrée
   
La première installation de culture a été ouverte en février dans la province de Panthum Thani, au nord de Bangkok, à l’initiative de l’Organisation Pharmaceutique du Gouvernement (GPO), pour un coût de 100 millions de bahts (2,8 millions d’euros).
 

 
Les cultures couvertes s’étendent sur plus de 100 mètres carrés et sont équipées de systèmes aéroponiques, de scanners et gadgets, le tout sous haute sécurité.
Les agences gouvernementales thaïlandaises surveillent et contrôlent la production et la culture du cannabis dans tout le pays. Seules les agences officielles agréées sont autorisées à cultiver du chanvre dans les zones de développement des tribus des provinces de Chiang Mai, Chiang Rai, Nan, Tak, Mae Hong Son et Phetchabun.
La réglementation stricte en matière de culture a finalement entraîné une augmentation des coûts du traitement thérapeutique.
 
Début mai, le Dr Surachoke Tangwiwat, secrétaire général adjoint de l’administration de la Nourriture et de la Drogue (FDA), a autorisé 175 équipes médicales supplémentaires à prescrire des médicaments à base de marijuana.
Le premier lot de 2500 bouteilles de gouttes d’allergie sublinguales contient cinq millilitres d’huile médicinale de cannabis et sera distribué aux patients dès le mois de juillet.
Le potentiel de la légalisation de la marijuana en Thaïlande est très étendu , du développement d’un commerce d’exportation jusqu’à celui du tourisme médical : le marché du cannabis a été évalué à 21 milliards de bahts.
 
Politiques anti-drogues de l’ASEAN
Les pays de l’ASEAN sont parmi les plus sévères au monde : en Malaisie et à Singapour, les consommateurs ou détenteurs de cannabis risquent une peine allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. En Indonésie, les passeurs sont exécutés.
Un sondage mené en 2018 par yougov.com a révélé que la majorité des Singapouriens et des Malaisiens considéraient la marijuana comme une plante à valeur médicinale, mais moins de la moitié était en faveur de sa légalisation.
En Malaisie, le gouvernement mène des études sur les propriétés réelles du cannabis. Singapour a autorisé l’utilisation de produits pharmaceutiques cannabinoïdes pour des  potentiels traitements thérapeutiques contre les crises épileptiques, mais uniquement dans le cadre de réglementations très strictes.
 
Néanmoins, le pays reste ferme sur sa position selon laquelle le cannabis devrait rester une drogue illicite.
Au début de cette année, les Philippines ont reconnu les avantages de la marijuana à des fins médicinales pour traiter les maladies chroniques ou débilitantes telles que l’arthrite, l’épilepsie et la sclérose en plaques.
En Thaïlande, la marijuana ne peut pas encore être vendue en vente libre ni administrée sous sa forme brute.
 
Débat sur les bienfaits réels du cannabis
La marijuana médicinale aurait des bienfaits thérapeutiques pour des maladies telles que la maladie de Parkinson, l’asthme, l’insomnie, l’autisme et le cancer.
La validité de ces revendications est cependant contestée. Le débat porte généralement sur les deux principaux ingrédients de la marijuana : le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). Les deux substances interagissent avec les récepteurs aux cannabinoïdes présents dans le corps humain et le cerveau, mais leurs effets diffèrent considérablement.
Le THC est le principal constituant psychoactif produisant le facteur de drogue, alors que le CBD est prometteur à des fins médicinales. Son utilisation soulage la gêne ressentie par les patients sans augmenter leur niveau de consommation.
Le THC est également connu pour détendre les vaisseaux sanguins et traiter les douleurs chroniques, les lésions de la colonne vertébrale et la sclérose en plaques. La marijuana thaïlandaise est mondialement connue pour sa haute teneur en THC.
 
S’il existe des exemples concrets des effets thérapeutiques de cette plante, les preuves concluantes manquent pour soutenir l’efficacité du cannabis.
À ce jour, aucune étude n’a validé les affirmations selon lesquelles la marijuana brute peut être utilisée dans des conditions médicales.
https://theaseanpost.com/article/medical-marijuana-thailand-leads-way
 
Source: thailande-fr
 
On en parle sur le forum
0 commentaire En savoir plus… ›
Décès de Nevil Schoenmakers
Par Indi-Punky,
Bonsoir
 
Je viens d'apprendre la mort de Nevil Schoenmakers, pour les plus jeunes d'entre nous, Nevil fut un des pionniers du cannabis.
 
Nevil Schoenmakers était un sélectionneur de cannabis né en Australie, connu pour avoir fondé la première banque de graines de cannabis, appelée "The Seed Bank of Holland", au début des années 1980 aux Pays-Bas. Ce fut également la première entreprise de semences à faire de la publicité directement au public dans le magazine High Times. Il est décédé le 30 mars 2019 à Osbourne Park, en Australie occidentale.
 
Schoenmakers a déménagé aux Pays-Bas en 1976. Il y a commencé à cultiver du cannabis pour son usage personnel. Il a rapidement découvert que les souches thaïlandaises, colombiennes et africaines disponibles dans le commerce ne fonctionnaient pas bien dans le climat nord-européen des Pays-Bas, ni à l'intérieur sous un éclairage artificiel. Conscient que la solution au problème était une meilleure génétique, il décida que le meilleur moyen d'obtenir une bonne génétique consistait à créer une banque de semences.
 
En 1984, Schoenmakers créa "La banque de semences". C'est à peu près à cette époque qu'il rencontre Dave Watson, un collectionneur de cannabis et un éleveur californien mieux connu sous le nom de "Sam le Skunkman". Schoenmakers a pu acheter à Watson les variétés californiennes «Original Haze», «Skunk # 1», «Early Girl» et «California Orange». À partir de ce moment, Schoenmakers a rassemblé de nombreuses variétés de cannabis puissantes et les a croisées pour créer ses propres souches. Ce faisant, il a réussi à croiser des sativas équatoriales avec des indicas afghans pour créer des souches mieux adaptées aux climats tempérés et aux milieux de culture intérieurs de ses clients européens et américains. En 1986, la société de graines de cannabis de Schoenmakers était devenue un succès retentissant avec des ventes à plus de 15 000 producteurs différents rien qu'aux États-Unis.
 
 
Source: http://www.westannouncements.com.au/obituaries/thewest-au/obituary.aspx?n=nevil-schoenmakers&pid=192042089&fbclid=IwAR03c8Jjz6kIZAggTgV3k0Cew5S38FE73jSVaNiVeq7VpDBQev8UeetYUjk
 
On en parle sur le forum
 
8 commentaires En savoir plus… ›
Cannabis : "Face à l'échec de la répression, il faut légaliser" estime Gil Avérous, maire LR de Châteauroux
Par mrpolo,
Le maire de Châteauroux Gil Avérous s'est exprimé en marge d'une réunion de quartier à Saint-Jean, jeudi 9 mai, sur la légalisation du cannabis.

Photo: Gil Avérous, maire de Châteauroux © Radio France - Régis HERVE
Châteauroux, France
C'est à l'occasion d'une réunion de quartier jeudi 9 mai, quartier Saint-Jean à Châteauroux, que Gil Avérous s'est exprimé sur l'épineux sujet de la légalisation du cannabis. Il était interpellé par les résidents du quartier, sujet au trafic de stupéfiants. Pour lui : "Face à un échec cuisant des politiques de répression, il faut changer son fusil d'épaule." 
  Une légalisation encadrée et suivie par les intermédiaires de santé
S'il reconnait ne pas avoir la compétence pour amorcer ce changement de politique, il souhaite qu'une réflexion soit menée : "Soit on réprime encore plus, ce qui veut dire prononcer des peines d'emprisonnement, or on connait la situation des prisons, soit on réfléchit à une autre solution, et pour moi c'est la piste d'une légalisation, contrôlée, notamment en s'appuyant sur nos buralistes et suivie par nos intermédiaires de santé. Mais face à cet échec cuisant, on voit que les points de trafic se multiplient, je plaide pour une réflexion sur la légalisation du cannabis. Mais c'est au gouvernement, aux législateurs de prendre cette décision." 
Autre argument dans la balance : faire revenir les consommateurs dans la légalité et engranger des taxes.
 
Une position déjà partagée dans son camp 
En janvier dernier, un député LR, Robin Réda, co-rapporteur d'une mission d'information visant à verbaliser la consommation de cannabis, défendait une dépénalisation pure et simple. 
L'élu n'avait pas trouvé d'accord avec l'autre rapporteur, le député LREM Eric Poulliat. 
 
Source: francebleu.fr
3 commentaires En savoir plus… ›
Cannabis et haute-joaillerie, un mariage inattendu
Par mrpolo,
Alors qu’en Belgique le débat sur la légalisation du cannabis fait rage, certains créateurs ont déjà fait du cannabis une source d’inspiration pour leurs créations. Et ce jusque dans les plus belles maisons de joaillerie. Tendance à suivre.
 
Coup de théâtre, en janvier dernier, Lucia Silvestri, directrice de la création chez Bulgari apparaît à une soirée de gala avec un collier flamboyant, ornée de feuilles de cannabis pavés de diamants et d’émeraudes. Une pièce estimée à 320.000$.
Ce collier fait partie de la collection Wild Pop éditée fin 2018 et à première vue, pourrait être une simple référence végétale, mais l’œil avisé ne s’y trompe pas, il s’agit bien de feuilles de marijuana, aucun doute possible.
Provocation ou réalisme ? Aujourd’hui légalisé dans plus de dix états américains, le cannabis représente un marché potentiel énorme pour les marques de luxe. Aujourd’hui passés de mode, les long fume-cigarettes ont pourtant longtemps fait partie de l’offre des maisons joaillières parisiennes.
On se souvient de Marlène Dietrich, incarnation du glamour hollywoodien, chantant avec un long porte-cigarettes fumant (Une image impensable aujourd’hui) tout comme Audrey Hepburn, inoubliable avec son interminable fume-cigarettes dans Breakfast at Tiffany’s.
 
D’autres marques de bijoux ont introduit la feuille de cannabis dans leurs créations en motif stylisé dans l’or, mais en franchissant le pas de lancer son premier « Vape Necklace » en or et pierres précieuses, la créatrice Daniel Villegas a passé une étape fort remarquée vers la banalisation de la consommation de cannabis.
Il faut dire que le bijou en jette. Un cylindre d’or parcouru d’insectes en or et pierres précieuses de couleur, les motifs de prédilection de cette créatrice d’origine mexicaine reconnue pour son exubérance et son amour des insectes. Ce bijou à porter en sautoir coute quand même la bagatelle de 48.000$. Il y a fort à parier que la tendance arrive chez nous plus vite qu’on ne le pense, et qu’elle fera fi des décisions politiques… 
Source: lesoir.be
 
 
--> à lire aussi: L’horlogerie suisse doit-elle se « cannabiser?
 
 
Le cannabis est à la mode! Et cela se voit quand les marques qui créent tendance commencent à l'utiliser dans ses dessins. La marque de Haute Bijouterie Bvlgari a parié par l'inspiration cannabique pour certains de ses derniers lancements : le collier et la broche Wild Pop, qui fait partie de la collection Roaring 80's. Ils la définissent comme "audacieux, irrévérent et indubitablement Bvlgari".

Il y a beaucoup d'idées récurrents qui nous viennent à la tête quand nous pensons aux extravagants et transgresseurs années 80. En Espagne cette décennie a un nom : « la movida » madrilène. Des groupes musicaux, des cinéastes, des journalistes, des photographes et bien d’autres artistes ont donné de la couleur au pays, qui était plongé dans l'obscurité après des années de dictature franquiste. Alaska, Almodóvar, Alberto García Alix, Parálisis Permanente…
 
Cependant, si nous pensons à l'art et à la culture pop des années 80 au plan mondial, les protagonistes ont été autres. Michael Jackson, Madonna, Whitney Houston…Et si nous parlons d'art, bien que celui-ci a commencé à se développer à la fin des 50, nous devons citer à Roy Lichtenstein, Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol, avec tout ce qui comporte penser au créateur pop art : le Velvet Underground, Eddie Segwick, Susan Sontag en plus des musiciens, artistes et des intellectuels qui ont fait partie de The Factory.

Bvlgari a voulu rendre un hommage à Andy Warhol avec la collection Wild Pop, qui inclut plus de 80 pièces dans lesquelles la marque conjugue la Haute Bijouterie, la musique et le pop art. Entre celles-ci nous trouvons le collier Wild Pop d’haute Bijouterie en or jaune de 18 carats avec insertions en malachite et pavé des diamants (31,30 carats). Il y a aussi la broche Wild Pop, élaboré en or blanc de 18 carats avec insertions en trois diamants ronds et pavé des diamants. Ces pièces ont des motifs de feuilles de marijuana et elles s’inspirent dans l'usage récréatif du cannabis. Selon la description de Bvlgari ce sont des bijoux très addictifs.
 

Le collier Wild Pop a "des feuilles précieuses de marijuana enchâssées dans l’or jaune, encadrées par un pavé en diamants. Ce collier peu conventionnel est une forme audacieuse, ironique et élégante de montrer les effets magiques qui ont captivé la génération des 80 avec des rêves d'évasion", nous pouvons lire dans son web. Avec ces dessins, Bvlgari veut illustrer l'idée de la créativité joyeuse, et pour cela se sont inspirés dans "l'émancipation, l'esprit libre et l'expérimentation des trépidantes années 80".

Ce n'est pas la première fois qu'une firme de Haute Bijouterie s'inspire des feuilles du cannabis pour réaliser ses créations. Des anneaux de Lost Track avec forme de bourgeon; des boucles d'oreille de Genifer M en forme de feuille de marijuana; un collier d'or d'Asche qui sert de grinder; une chaîne d'or avec petites feuilles de la marijuana de Jacquie Aiche qui ont déjà être portées par des stars comme Rihanna.
 

 
Tous les détails comptent dans le chemin pour la destigmatisation de la plante. Donc il nous semble génial que le monde de la mode s'inspire de l’attractive forme de la plante pour réaliser ses créations et qu’il ait des célébrités qui s’en servent pour ses habits de fête et se montrer sur les tapis rouges, en cassant le tabou autour de la marijuana. Avoir accès à l'une de ces pièces est bien compliqué, puisque sur son site ils n'indiquent pas tous le zéros que nous aurions à payer par elles et nous invitent à demander un rendez-vous pour le savoir. Inaccessible pour des budgets modestes!
 
Source: kannabia.com
1 commentaire En savoir plus… ›
Luxembourg - Légalisation du cannabis : un concept complet présenté à l’automne
Par mrpolo,
De retour de leur visite « d’études » au Canada, où ils se sont vus décrypter le modèle en vigueur dans cet État par les autorités locales, les ministres de la Santé et de la Justice, Étienne Schneider et Félix Braz, ont fait le point, vendredi matin, sur le modèle luxembourgeois qu’ils comptent instaurer avant la fin de la législature en cours.
Photo: La vente de cannabis ne sera qu'autorisée aux personnes majeures et résidentes, afin notamment d'éviter toute situation de narco-tourisme. (illustration François Aussems)
 
La fumette légale récréative, ce ne sera pas pour tout de suite : les deux ministres, au sein d’une « task force » interministérielle, poursuivront leurs discussions avec toutes les parties concernées (police, justice etc.), avant de présenter un concept précisément défini en Conseil de gouvernement à l’automne, ont-ils fait savoir. De là devra ensuite être déposé un projet de loi à la Chambre, à une date qui reste encore à définir, avant que le texte ne suive l’intégralité d’une processus législatif.
 
Des détails, dont certains calqués sur le modèle canadien pourraient effectivement être intégrés au texte légal, « qui ne vise pas à promouvoir sa consommation, mais à assurer la production de cannabis de qualité dans une optique de garantie de la santé publique, ainsi qu’à contrer le marché noir » (ont martelé les deux ministres), ont d’ores et déjà été annoncés :
 
– le cannabis sera décriminalisé dans le code pénal
 
– des licences très strictes seront octroyées par l’État aux producteurs – par le biais d’appels d’offres – qui seront archi-contrôlées, de même que le taux de THC contenu dans le cannabis produit (autour de 5%); d’autres licences très strictement encadrées seront également délivrées aux boutiques qui le vendront.
 
– la vente de cannabis ne sera qu’autorisée aux personnes majeures et résidentes, afin notamment d’éviter toute situation de narco-tourisme par rapport aux pays voisins (entre autres), mais aussi vis-à-vis des travailleurs frontaliers. « Un dialogue avec les autorités des pays voisins sera mené en ce sens », a indiqué Étienne Schneider.
 
– la détention de cannabis sera dépénalisée (et non légalisée) pour les mineurs pour des quantités n’excédant pas 5 grammes.
 
– les majeurs pourront se procurer 30 grammes au maximum. Il sera par contre interdit de détenir plus de 30 grammes sur la voie publique.
 
Claude Damiani
Source: lequotidien.lu
6 commentaires En savoir plus… ›
Cannabis thérapeutique: la future expérimentation prend forme
Par Ex-UFCM-I Care,
À quoi ressemblera la future expérimentation du cannabis thérapeutique en France?
 
Photo: Un travailleur contrôle des plants de cannabis dans une serre du site de production européen du producteur canadien de cannabis Tilray, à Cantanhede, au Portugal, le 24 avril 2018 AFP/Archives - PATRICIA DE MELO MOREIRA
 
Après avoir entendu patients, médecins et pharmaciens, le comité d'experts chargé d'en définir les contours a auditionné mercredi les acteurs étrangers de ce marché en pleine expansion.
Au fil des auditions menées depuis janvier, les membres du comité mis en place par l'Agence du médicament (ANSM) ont pu mesurer les attentes autour de leur futur avis, prévu fin juin, mais aussi de la complexité des questions auxquelles ils doivent répondre.
 
Il s'agit en effet de traiter le cannabis thérapeutique comme un "nouveau médicament" en dépit de son statut particulier de préparation à base de plantes, dans un domaine en pleine expérimentation où les preuves d'efficacité ne sont pas encore toujours établies.
  Il faut également répondre à l'impatience des patients, qui veulent disposer d'un produit sûr et à la qualité constante au lieu de devoir se fournir sur le marché noir, tout en tenant compte de la diversité de leurs besoins et des craintes de certains médecins d'envoyer un "signal" de laxisme envers l'usage récréatif du cannabis.
Le principal enjeu est donc de savoir si les 13 experts, avec à leur tête le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, recommanderont une expérimentation largement ouverte ou plus restreinte.
 
En avril, les auditions portant sur le cadre de prescription avaient fait émerger le souhait des associations de patients d'une mise à disposition la plus large possible, permettant notamment aux médecins généralistes de prescrire du cannabis thérapeutique et pas seulement aux spécialistes tels que les neurologues ou les centres de la douleur.
 
L'analyse des expériences dans les pays étrangers montre que "plus ils cadrent l'utilisation, plus il y a une adhésion des profesionnels de santé à le prescrire", souligne toutefois Nathalie Richard, directrice adjointe des antalgiques et des stupéfiants à l'ANSM. 
Elle cite l'expérience du Canada où les prescriptions ne décollaient pas au départ, car aucune instruction n'était disponible pour les médecins. "Maintenant que c'est plus cadré, ça marche mieux", assure-t-elle.
- Fleurs, huile ou gélules -
 
Inversement, les représentantes du producteur canadien Tilray, auditionnées mercredi, ont mis en garde contre un régime trop strict: en Australie et au Royaume-Uni, où le cannabis thérapeutique devait dans un premier temps faire l'objet d'une autorisation nominative d'utilisation pour chaque patient pour être importé, cela s'est traduit par des coûts et des délais très importants pour les malades. 
 
Ces deux pays ont par la suite autorisé Tilray à importer ses produits à base de cannabis "en vrac" et à les stocker sur place.
Le représentant d'une autre société canadienne, Canopy Growth, a aussi plaidé pour qu'un "large portefeuille" de produits soit autorisé d'emblée, afin de "couvrir les besoins divers des patients": selon les pathologies et les symptômes, certains vont se tourner plutôt vers les fleurs séchées en inhalation, qui ont un effet rapide, tandis que d'autres préféreront les huiles ou les extraits en gélules, d'action plus lente.
 
De même, ils n'auront pas besoin des mêmes dosages des deux principes actifs du cannabis, le THC et le CBD, pour obtenir un soulagement, a-t-il expliqué.
L'ANSM s'est prononcée en décembre 2018 en faveur du cannabis thérapeutique pour les douleurs non soulagées par d'autres thérapies, les épilepsies résistantes aux traitements, les effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques.
Si l'expérimentation devrait commencer "avant la fin 2019", on n'en connaît pas encore la durée.
 
On peut tabler sur "un temps relativement limité", souligne Nathalie Richard, car "il faut qu'elle donne lieu rapidement à un bilan", pour voir si des ajustements sont nécessaires.
 
Le champ géographique reste aussi "à définir": France entière ou seulement certaines régions, comme cela avait été le cas pour l'expérimentation de la vaccination en pharmacie.
 
Avant de rendre son avis, le comité mènera une dernière série d'auditions le 26 juin, pour entendre les potentiels acteurs français de cette filière. La Creuse, traditionnel producteur de chanvre, compte s'appuyer sur la culture et la transformation du cannabis thérapeutique pour redynamiser son territoire.
Dans un premier temps, pour démarrer l'expérimentation dans le calendrier prévu, il est toutefois probable qu'il sera fait appel à des produits importés, souligne l'ANSM.
 
 
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cannabis-therapeutique-la-future-experimentation-prend-forme_133679?fbclid=IwAR2rTK6uiUYZrMMPN6NUMTKNGnJCi_om18sKLgseh7kmUiK20Ao2veSUcQw
 
Hey
 
prochaine audition le 26 Juin avec de nouveau les asso ...
 
@+
 

On en parle sur le forum
0 commentaire En savoir plus… ›
Cannabis thérapeutique en France : le comité d'experts auditionne les producteurs étrangers
Par mrpolo,
Dans la perspective de l'expérimentation du cannabis thérapeutique en France, les experts auditionnent mercredi les producteurs étrangers déjà présents sur ce marché.
 
 
Photo: Le comité de 13 experts se réunira le 26 juin pour étudier comment pourraient s'organiser la production et la mise à disposition du cannabis thérapeutique dans le cadre français. © JAN WOITAS / DPA / AFP
 
Après les médecins, les patients et les pharmaciens, le comité d'experts chargé de définir les contours de la future expérimentation du cannabis thérapeutique en France auditionne mercredi les producteurs étrangers déjà présents sur ce marché, avant un avis attendu fin juin. "Lors de cette séance, le comité s'intéressera d'une part, aux formes et dosages disponibles à l'étranger et d'autre part, aux coûts des traitements", a indiqué l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui a mis en place ce comité. 
 
Sept entreprises auditionnées
Les sept entreprises auditionnées sont les canadiens Aurora Cannabis, Canopy Growth et Tilray, le néerlandais Bedrocan, l'américain Columbia Care, le colombien Clever Leaves et le britannique Emmac Life Sciences. Les auditions seront retransmises en direct sur la chaîne Youtube de l'ANSM à partir de 9h30. 
 
Le comité de 13 experts, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, se réunira ensuite le 26 juin pour étudier comment pourraient s'organiser la production et la mise à disposition du cannabis thérapeutique dans le cadre français. "A l'issue de cette séance, les experts du comité remettront leur avis à l'ANSM sur les propositions de modalités de mise à disposition dans le cadre de la phase expérimentale qu'il a été proposée de mettre en oeuvre". L'agence sanitaire devrait ensuite rendre ses propres conclusions dans les jours qui suivent, avant un début de l'expérimentation avant la fin de l'année.
 
Source: europe1.fr
 
 
 
 
1 commentaire En savoir plus… ›
Après le cannabis, Denver devient la première ville des Etats-Unis à dépénaliser l'usage de champignons hallucinogènes
Par Invité,
Un peu plus de la moitié des habitants de Denver (Colorado) ayant voté mercredi, lors d'un référendum sur le sujet, ont voté en faveur de cette dépénalisation. La vente de champignons hallucinogènes restera toutefois illégale. 
 
 
Ils ont dit "oui" à 50,56%, contre 49,44% de "non". Les habitants de Denver, dans le Colorado (Etats-Unis), se sont prononcés en faveur de la dépénalisation de l'usage des champignons hallucinogènes dans la ville, lors d'un référendum organisé mercredi 8 mai. 
 
Au total, plus de 176 000 électeurs se sont exprimés sur cette "initiative 301". Celle-ci vise à ce que l'arrestation pour possession et consommation de champignons à psilocybine – pour les personnes majeures et à titre personnel – devienne "la moindre des priorités des forces de l'ordre dans la ville et le comté de Denver". Les champignons resteront toutefois techniquement "illégaux" et leur vente constituera toujours un crime.
 
Denver pionnière sur l'usage récréatif de cannabis
 
Selon diverses études, la psilocybine, principe actif des "champignons magiques", n'est pas considérée comme addictive. Elle peut également permettre de lutter contre la dépression et la dépendance aux opiacés, ces antidouleurs à l'origine de milliers de morts par overdose, chaque année aux Etats-Unis.
"Les êtres humains utilisent ces champignons depuis des milliers d'années comme traitement, rite de passage, vecteur d'élévation spirituelle", affirme sur son site le groupe Decriminalize Denver, qui avait annoncé en janvier avoir recueilli suffisamment de signatures pour que son initiative fasse l'objet d'un référendum.
 
"Denver est en train de devenir la capitale mondiale de la drogue", avait alors regretté auprès de CNN Jeff Hunt, un responsable de l'université catholique du Colorado. "Nous n'avons à vrai dire aucune idée de l'effet à long terme de ces drogues sur les habitants du Colorado."
 
Denver est en effet devenue, en 2005, la première grande ville américaine à légaliser, déjà par référendum, la possession de petites quantités de cannabis. L'usage récréatif de cannabis est légal depuis 2014 dans l'ensemble de l'Etat du Colorado, l'un des pionniers en la matière avec ceux de Washington et de l'Oregon, sur la côte Pacifique. Le cannabis est aujourd'hui légal à titre récréatif dans dix Etats américains, dont la Californie, et dans plus de 30 Etats (sur 50) à titre médical.
 
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/apres-le-cannabis-denver-devient-la-premiere-ville-des-etats-unis-a-depenaliser-l-usage-de-champignons-hallucinogenes_3435205.html
6 commentaires En savoir plus… ›
Belgique - Cannabis CBD: la fin de l'Eldorado?
Par mrpolo,
Considéré comme un produit du tabac, le cannabis light va être très lourdement taxé. Les centaines de shops apparus comme des champignons risquent de disparaître aussi rapidement.
 
 
On vous en parlait récemment dans Moustique. Depuis quelques mois, on assiste en Belgique à un déploiement commercial sans précédent. Une explosion d’enseignes spécialisées en cannabidiol, cet extrait de cannabis aux vertus (entre autres) relaxantes – mais non planantes. Lesquelles poussent comme des champignons dans tout le pays et se payent même le luxe de s’intercaler entre les chocolatiers et les boutiques de luxe du centre de Bruxelles. Un tsunami motivé par un certain militantisme, certes, mais aussi par l’appât du gain. Nous vous révélions d’ailleurs la très forte rentabilité de ce business qui achète sa ganja légale en Suisse à environ 3.000 euros le kilo et la revend trois à quatre fois plus cher au détail.
 
Tranquille. Sauf que l’État compte bien se réserver une grosse part de ce space cake… Après avoir aligné les descentes dans ces commerces pour s’assurer de leur légalité, les services publics fédéraux annoncent que le cannabis CBD sera désormais considéré comme un “autre tabac à fumer” et… donc soumis à de fortes accises. À ce titre, les fleurs de cannabis CBD seront taxées lourdement. Outre les 21% de TVA, elles seront soumises à 31.5 % d’accises en plus d’un droit d’accise spécial spécifique de 48 euros par kg. Sans compter les droits à l’importation.
 
Dans ces shops spécialisés, c’est la douche froide. “On va tous vers la faillite!, s’insurge le gérant d’une enseigne wavrienne. Je suis tout à fait d’accord de payer des taxes, mais là, c’est du racket. Je ne pourrai plus payer mon loyer et mes charges.” Et de confier que pour pouvoir distiller ce chanvre comme un produit du tabac en Belgique, son principal fournisseur doit désormais s’acquitter d’une licence de 200.000 euros.
 
Incompréhension générale. D’autant plus sur cet amalgame qui est fait entre cannabis CBD et tabac. Rappelons que cette herbe ne contient ni tabac ni nicotine et que si elle est bien fumée par certains, de nombreux consommateurs la vaporisent ou l’ingèrent sous forme de tisanes. “Nous sommes satisfaits que l’administration réagisse par rapport à ce nouveau marché, remarque Vincent Borrel de la Fédération du cannabis belge (FeCaB) mais ce nouveau cadre légal pose de nombreux problèmes. Nous forcer à vendre ce cannabis comme un produit du tabac revient en effet à inciter les consommateurs à le fumer. Ce qui est de loin le mode de consommation le plus nocif pour la santé.
 
Cette taxation met ensuite le couteau sous la gorge de nombreux entrepreneurs qui ont contracté de gros emprunts.” Et de prédire, lui-aussi, une vague imminente de faillites. “Tous ces petits commerces vont fermer boutique et ce cannabis sera donc vendu dans les librairies, les night shops ou les pompes à essence. Ce qui va à l’encontre des politiques de prévention mises en place. Alors que ce produit était jusqu’ici commercialisé dans des magasins spécialisés gérés par des vendeurs très bien informés, il va dorénavant être à la portée de tous. Avec les dérives que l’on rencontre fréquemment dans ces points de distribution de tabac: ventes aux mineurs, produits issus du marché noir, etc.”
 
Commerçants, pas dealers
Des professionnels du secteur qui n’ont jamais été consultés dans l’élaboration de cette nouvelle législation. “Tout a été fait dans notre dos et nous l’avons appris via une correspondance du SPF Finances aux Douanes, déplore encore Vincent Borrel, par ailleurs gérant du premier CBD shop de la capitale. Alors que nous avons toujours travaillé en toute transparence depuis le premier jour. Je rappelle que nous ne sommes pas des dealers mais bien des commerçants. Désormais, nous devrons préparer des packagings spéciaux avec le timbre de l’administration fiscale. C’est un travail monstre car il va notamment falloir ouvrir des entrepôts fiscaux. Et une nouvelle charge pour les commerçants qui vont devoir débourser des milliers d’euros en frais d’avocat pour se conformer à la nouvelle législation. Avant qu’elle ne rechange sous la prochaine législature dans quelques semaines?”
 
Une chute de la rentabilité que les commerçants pourraient compenser en augmentant leurs tarifs. C’est du moins ce que d’aucuns leur rétorquent. Rien n’est moins sûr. Commercialisés jusqu’ici à 10 ou 12 euros le gramme, ce cannabis légal n’est déjà pas accessible à toutes les bourses. Surtout celles des personnes qui l’utilisent massivement pour ses effets thérapeutiques. Lesquelles représentent désormais, selon ce gérant d’une enseigne située à Wavre, 30% de ses clients. Principalement des personnes souffrant de fibromyalgie ou de douleurs chroniques. Les autres acheteurs étant pour la plupart des amateurs de cannabis illégal désireux de freiner leur consommation.
 
Ce qui est donc aussi un usage “thérapeutique”. Sans compter que si ce CBD est commercialisé à 14 ou 15 euros le gramme, il sera alors quasiment deux fois plus cher que le cannabis clandestin. “Je prédis la faillite de 80% des magasins spécialisés”, enchérit Mario Calandra, gérant de deux CBD shops dans le Brabant wallon. “En Suisse, par exemple, il y avait 400 enseignes. Après taxation, il n’en restait plus que 60. Nous, on a la chance d’être déjà bien implanté et donc de bénéficier d’une bonne marge de négociation avec nos fournisseurs. On a d’ailleurs déjà convenu avec eux de se partager les accises. Mais la rentabilité va être très très faible. Avec ce modèle, on achètera ce cannabis en sachet de 2 grammes à 17 euros pour le revendre à 20 euros. Après avoir payé notre part des taxes, il nous restera 1,5 euro de bénéfice…”
 
D’après nos infos, si le cannabis CBD sera taxé comme le tabac, à 31.5% donc, il se pourrait bien qu’une nouvelle catégorie de produits à fumer, moins taxée, voit le jour. À l’image de ce qui se fait pour les “blunt” (ces feuilles de cigares utilisées par les fumeurs de joints à la place du papier à rouler). C’est évidemment le souhait de tous ces commerçants
 
Mets de l’huile?
Et qu’en est-il de l’huile de CBD ? Moins chère et beaucoup plus efficace que les fleurs de cannabis, elle est naturellement le mode de consommation le plus utilisé à des fins thérapeutiques. Non considérée comme un “autre produit du tabac”, l’huile ne sera pas soumise aux accises. Fausse bonne nouvelle puisqu’elle est totalement interdite en Belgique. Une interdiction qui pourrait être levée si elle était considérée comme une denrée alimentaire.
 
Mais pour l’instant, les autorités européennes classent le CBD comme un “nouvel aliment” et ne l’ont pas autorisé. Une autre voie légale serait de considérer le cannabis light comme un médicament. À condition, bien sûr, qu’il fasse l’objet d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence fédérale des médicaments. À ce jour, seul le spray Sativex contenant du CBD est autorisé à la vente. Au prix prohibitif de 466 euros (!) les 30 ml. Seuls les patients atteints de sclérose en plaque pouvant se le faire rembourser. Ceci dit, ce nouveau marché aiguise d’autant les appétits que les labos pharmaceutiques pourront commercialiser des médicaments au CBD sans s’acquitter d’accises. On apprend d’ailleurs que Perrigo (le groupe américano-irlandais détenu en partie par Marc Coucke) a décidé de se lancer lui-aussi dans le business du cannabis thérapeutique. “On ne peut donc plus vendre aucun produit cosmétique ou alimentaire au CBD en Belgique.
 
Et les fleurs sont très lourdement taxées, conclut la FeCaB. Cela va évidemment profiter aux sites web étrangers, qui le commercialisent sans payer de taxes, et au marché noir.” Ce qui se confirme déjà aujourd’hui. Qu’il s’agisse de sites de e-commerce (voir encadré) ou des enseignes physiques, cette interdiction est loin d’être respectée. Les premiers se gardant bien de mentionner “CBD” sur les étiquettes de leurs produits tandis que les seconds vendent régulièrement de l’huile sous le comptoir.
 
Source: moustique.be
 
On en parle sur le forum
1 commentaire En savoir plus… ›