La guerre contre la drogue est un cercle vicieux : elle crée plus de violence et augmente le bénéfice des dealers.
Photo: Marijuana Chihuahua Dog by Chris Yarzab (CC BY 2.0) — Chris Yarzab, CC-BY
La guerre contre la drogue est une mauvaise chose. Non pas que chacun devrait en consommer, mais plutôt parce que la prohibition nuit davantage à la société qu’elle ne l’améliore.
Plus encore, bien que je sois personnellement contre sa consommation, je défends le principe libertarien selon lequel chaque individu devrait être libre de disposer de son corps comme il l’entend, même pour des choses idiotes.
Les dernières recherches
Pour défendre cela d’un point de vue pragmatique, nous nous appuierons aujourd’hui sur une récente étude tout à faire surprenante, réalisée par Evelina Gavrilova, Takuma Kamada, et Floris Zoutman (respectivement deux économistes et un criminologue), dont voici le résumé :
En un mot comme en cent : dépénalisez l’usage des drogues, et le nombre de crimes diminue.
Voici pour ceux qui souhaitent un exemple pertinent issu de l’analyse économique de l’étude :
Ci-dessous, le graphique montre comment la légalisation entraîne des pertes importantes pour les dealers.
On pourrait assimiler la zone grisée en une perte sèche comme lors de la mise en place d’une taxe. Il faut néanmoins garder en tête que les pertes subies par les trafiquants de drogue sont bénéfiques pour la société, à l’inverse des pertes dues à une mauvaise politique fiscale.
L’esprit de la guerre contre la drogue
Après le volet économique, basculons du côté administratif pour saisir l’esprit de la guerre contre la drogue à partir d’un fait réel :
Oui. Vous avez bien lu. Ceux qui font la guerre à la drogue menacent de tuer leurs chiens si jamais le cannabis est légalisé. (Note : après de sévères critiques, le chef du département de police en question a formellement nié que cela arriverait.)
Pas besoin de dire qu’il s’agit d’une version tordue des manigances du Washington Monument1. Comme cela s’est passé dans le Massachusetts il y a quelques années.
Terminons enfin par un regard malin, et à la fois précis, du système actuel :
J’aime particulièrement le dernier cycle, celui qui montre que la violence engendre toujours plus de violence, bien qu’il aurait aussi pu afficher que cela entrainait aussi des profits encore plus grands pour les dealers.
La bonne nouvelle est que nous sommes en train de remporter cette bataille. De plus en plus d’États légalisent, et de plus en plus de personnalités nous soutiennent ( aussi bien des libertariens tels que John Stossel and Gary Johnson, mais aussi des sceptiques classiques comme Pat Robertson, Cory Booker, Mona Charen, John McCain, ou encore Branson).
PS : le seul inconvénient lié à la légalisation est qu’elle devient pour les politiciens une nouvelle source de recette fiscale.
—
Traduction pour Contrepoints de How Marijuana Legalization Reduces Violent Crime and Puts Drug Smugglers out of Work.
Cet article a été publié une première fois en 2018
Washington Monument Ploy, tactique politique consistant à couper les services publics les plus visibles, les plus populaires et/ou les plus utiles tout en ne touchant pas aux services publics les moins importants. Cela afin de faire pression sur le législateur.
Par Daniel J. Mitchell.
Source: contrepoints.org
Seuls certains médecins spécialistes volontaires devraient pouvoir prescrire du cannabis thérapeutique dans le cadre de l'expérimentation qui commencera début 2020, selon les conclusions d'un groupe d'experts dévoilées mercredi.
Ces préconisations, encore provisoires, ont aussitôt été saluées comme une «avancée importante» par plusieurs associations, même si elles jugent le cadre proposé trop restrictif. «Alors qu'ils sont tout à fait formés et compétents, certains médecins généralistes sont de fait exclus de l'expérimentation», a regretté dans un communiqué Bertrand Rambaud, coprésident du collectif Alternative pour le cannabis à visée thérapeutique (ACT), qui regroupe trois associations de patients et de médecins.
Le comité d'experts mis en place par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) échangera sur ce projet mercredi prochain avec les professionnels de santé et les associations de patients, avant de remettre son avis définitif. L'ANSM se prononcera ensuite à son tour, avant une phase de «mise en place» des détails pratiques de l'expérimentation, qui pourrait durer six mois, pour un démarrage effectif de l'inclusion des patients début 2020.
Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, recommande ensuite six autres mois de «suivi des patients» puis «six mois d'analyse des données» par un comité scientifique créé pour l'occasion. Le cadre qui sera choisi pour l'expérimentation ne préjuge pas des règles qui seront décidées en cas de généralisation du cannabis thérapeutique, a souligné l'ANSM.
Pour ce test «en situation réelle», le comité préconise que la «prescription initiale» de produits à base de cannabis ne puisse être faite que par certains médecins: ceux qui sont spécialistes des cinq indications concernées par l'expérimentation et qui exercent dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts sclérose en plaques, etc.). La «participation à l'expérimentation, des centres et des médecins», devrait se faire «sur la base du volontariat» et après une «formation préalable obligatoire», recommande également le comité. «Une fois le traitement du patient stabilisé» (notamment pour obtenir la «dose minimale efficace»), le médecin traitant du patient pourra alors prendre le relais.
Hey
pffff il y a du positif dans ce projet d'experimentation surtout si on regarde d'ou on par mais .....
EXCLUSIF. Dénonçant la faillite de la politique de répression, 70 personnalités – Glucksmann, Jadot, Kouchner… – appellent à la légalisation du cannabis
En matière de cannabis, le tout-répressif ne marche pas. Alors sortons de cette politique coûteuse et inefficace. « L’Obs » lance avec plus de 70 économistes, médecins, politiques un appel à une légalisation encadrée. Objectifs prioritaires : la protection des mineurs, la sécurité et la santé publique.
L’appel de « l’Obs »
Il faut en finir avec le statu quo. La France doit légaliser le cannabis, qu’il soit utilisé à des fins thérapeutiques comme récréatives, pour les consommateurs de plus de 18 ans. Alors que ses voisins (Belgique, Allemagne, Espagne, Portugal, Pays-Bas…) ont tous assoupli leur législation, que le Canada, l’Uruguay et plusieurs Etats américains ont légalisé la substance, la France est à la traîne. Elle s’arc-boute sur une loi répressive datant de 1970, totalement inefficace puisque nous sommes le pays de l’Union européenne où la consommation est la plus élevée. De 18 à 64 ans, un Français sur deux a déjà expérimenté le cannabis, et un adulte sur neuf est un usager régulier. A 17 ans, 48 % des jeunes en ont déjà pris. Au même âge, presque un sur dix en est un usager régulier et un sur douze est estimé dépendant ou souffrant d’un usage problématique (1).
D’un point de vue de santé publique, cette interdiction semble difficile à justifier. alors que le cannabis est moins dangereux, une fois le cerveau formé (2), que l’alcool, qui tue prématurément 41 000 personnes chaque année et le tabac, 73 000 (3). Nous savons que ce n’est pas un produit neutre, mais c’est précisément parce qu’il est nocif pour la santé, particulièrement celle des mineurs, qu’il faut en contrôler la production et la distribution.
La prohibition contribue à engorger inutilement l’activité des magistrats et des policiers : plus de 130 000 personnes sont interpellées chaque année pour en avoir consommé (4).
Aux Etats-Unis, la légalisation dans plusieurs Etats a fait chuter la criminalité le long de la frontière mexicaine (5). Quand la France acceptera-t-elle de regarder la réalité en face, de faire preuve de pragmatisme, face à cette impasse ? Les pouvoirs publics doivent agir. Et vite.
(1) Chiffres clés de l’Observatoire français des Drogues et des Toxicomanies 2017.
(2) Rapport de Bernard Roques, directeur de recherche à l’Inserm, sur la classification des psychotropes (1998).
(3) Christophe Bonaldi (Santé publique France), Catherine Hill (épidémiologie Gustave-Roussy).
(4) Office central pour la Répression du Trafic illicite des Stupéfiants.
(5) « Is Legal Pot Crippling Mexican Drug Trafficking Organisations ? The Effect of Medical Marijuana Laws on US Crime », « The Economic Journal ».
Les signataires
Patrick Aeberhard Cardiologue, ex-président de Médecins du Monde Ingela Alger Economiste, chercheuse à la TSE*, directrice de recherche au CNRS Stefan Ambec Chercheur à la TSE*, directeur de recherche à l’Inra Gil Avérous Maire de Châteauroux (LR) Jean-Paul Azam Chercheur à la TSE*, professeur d’économie, université Toulouse-I Capitole Laurent Baron Maire du Pré-Saint-Gervais (PS) Jacques Bascou Président (PS) de la communauté d’agglomération de Narbonne Julien Bayou Conseiller régional, porte-parole (EELV) Esther Benbassa Sénatrice de Paris (EELV) Christian Ben Lakhdar Professeur d’économie à l’université de Lille Amine Benyamina Addictologue Ugo Bernalicis Député du Nord (LFI) Yann Bisiou Maître de conférences en droit privé à l’université Paul-Valéry Montpellier-III Jacques Boutault Maire du 2e arrondissement de Paris (EELV) Jean-Paul Bret Maire de Villeurbanne (PS) Frédéric Cherbonnier Economiste, chercheur à la TSE*, professeur à l’Institut d’Etudes politiques de Toulouse Renaud Colson Juriste, maître de conférences à l’université de Nantes Alexis Corbière Député de Seine-Saint-Denis (LFI) David Cormand Député européen, secrétaire national d’EELV Magali Croset-Calisto Psycho-addictologue Gérard Cosme Président d’Est Ensemble Jean-Pierre Daulouède Psychiatre addictologue Marie Debrus Pharmacienne, Médecins du Monde Philippe De Donder Chercheur à la TSE* William Delannoy Maire de Saint-Ouen (UDI) Karima Delli Députée européenne (EELV) Jacques Delpla Economiste, professeur associé à la TSE* Tony Di Martino Maire de Bagnolet (PS) Caroline Fiat Députée de Meurthe-et-Moselle (LFI) Michel Fourcade Maire de Pierrefitte-sur-Seine (PS) Robert Gary-Bobo Professeur d’économie Crest-Ensae Stéphane Gatignon Ancien maire de Sevran Raphaël Glucksmann Député européen (PS-Place publique) Christian Gollier Directeur général de la TSE* Benoît Hamon Ancien ministre de l’Education nationale Mathieu Hanotin Conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis, ancien député de la Seine-Saint-Denis (PS) Olivia Hicks Médecin et première adjointe au maire du 2earrondissement de Paris Touria Jaaidane Professeure d’économie à l’université de Lille Yannick Jadot Député européen (EELV) Pierre Jouvet Président de Porte de DrômArdèche, porte-parole du PS Laurent Karila Psychiatre Michel Kazatchkine Ancien directeur exécutif du Fonds mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme Bertrand Kern Maire de Pantin (PS) Olivier Klein Maire de Clichy-sous‑Bois (PS) Gaspard Koenig Président du think tank GenerationLibre Bernard Kouchner Ancien ministre de la Santé Annie Lahmer Conseillère régionale d’Ile-de-France (EELV) François-Michel Lambert Député des Bouches-du-Rhône (ex-LREM) Bertrand Lebeau Addictologue William Lowenstein Médecin, président de SOS Addictions Thierry Magnac Chercheur à la TSE*, professeur d’économie à l’université Toulouse-I Capitole Patrick Mennucci Conseiller municipal de Marseille Alain Morel Psychiatre, addictologue, directeur général de l’association Oppelia Claire Nouvian Militante écologiste Danièle Obono Députée de Paris (LFI) Mathilde Panot Députée du Val-de‑Marne (LFI) Pierre Person Député de Paris (LREM) Emmanuelle Peyret Médecin addictologue, hôpital Robert-Debré Eric Piolle Maire de Grenoble (EELV) Collectif Police contre la Prohibition (PCP) Adrien Quatennens Député du Nord (LFI) Jérôme Renault Chercheur à la TSE*, professeur en mathématiques appliquées à l’université Toulouse-I Capitole Régis Renault Professeur d’économie à l’université de Cergy-Pontoise Sabine Rubin Députée de Seine-Saint-Denis (LFI) Hervé Saulignac Député de l’Ardèche (PS) Paul Seabright Chercheur à la TSE* Guy Sebbah Médecin, membre du directoire du Groupe SOS Solidarités Béatrice Stambul Psychiatre Jennifer Stephenson Responsable de la communication de la Fondation JJ Laffont et de la TSE* SUD Intérieur Syndicat de policiers Aurélien Taché Député du Val-d’Oise (LREM) Bénédicte Taurine Députée de l’Ariège (LFI) Magalie Thibault Vice-présidente du département de Seine-Saint-Denis Sylvine Thomassin Maire de Bondy (PS) Khalid Tinasti Secrétaire exécutif de la Commission globale en matière de drogues Ludovic Toro Médecin et maire de Coubron (UDI), conseiller régional d’Ile-de-France, membre de la commission de coordination des politiques de santé auprès de l’ARS Marie Toussaint Députée européenne (EELV) Stéphane Troussel Président du département de la Seine-Saint-Denis (PS) Daniel Vaillant Ancien ministre de l’Intérieur (PS) Thierry Verdier Professeur d’Economie (ENPC-ParisTech et Ecole d’Economie de Paris) Michèle Victory Députée de l’Ardèche (PS)
*Toulouse School of Economics
Et bah voila .... il en faut du temps et c'est pas terminé mais on peu quand même constater une évolution .....
Le texte, qui sera déposé jeudi, est signé par des députés de plusieurs bords politiques, dont LREM.
Photo: Le cannabis serait en vente chez les buralistes. AFP/Don MacKinnon
Emmenés par François-Michel Lambert (Libertés et territoires), des députés de quatre groupes politiques, dont des « marcheurs », prônent une « légalisation contrôlée » du cannabis, dans une proposition de loi transmise ce mardi à la presse.
« La constitution d’un monopole pour la production et la vente du cannabis par la création d’une société nationale, la Seca (Société d’exploitation du cannabis), permettra de réguler la production et la vente tout en contrôlant la consommation », estiment ces députés, parmi lesquels figurent cinq LREM, Delphine Bagarry, Annie Chapelier, Hubert Julien-Laferrière, Pierre-Alain Raphan et Cécile Rilhac.
« La politique de forte répression est un échec complet », juge François-Michel Lambert, lui-même ex-LREM issu des rangs écologistes et porte-parole de l’UDE (Union des démocrates et des écologistes). Le cannabis « peut s’apparenter à de l’alcool ou du tabac sur les enjeux de toxicomanie », estime-t-il.
La vente interdite aux mineurs
La vente, par les buralistes, serait interdite aux mineurs. Un arrêté du ministre de la Santé fixerait le taux autorisé de THC, principale substance psychoactive de la plante. Et le produit des taxes sur le cannabis pourrait être pour partie « consacré aux politiques de prévention et de réduction des risques, notamment en direction des jeunes et des populations vulnérables ».
Les autres signataires de la proposition de loi, qui sera formellement déposée jeudi, sont Sylvia Pinel, Paul Molac, Jean-Michel Clément, Jeanine Dubié, Frédérique Dumas, François Pupponi (Libertés et territoires), Régis Juanico (app. PS), ainsi qu’Eric Coquerel, Loïc Prud’homme (LFI) et Sébastien Nadot (non-inscrit).
Début avril, le Premier ministre, Édouard Philippe, avait estimé qu’il serait « absurde » de s’interdire d’étudier les possibilités du cannabis thérapeutique. Mais « il ne s’agit en aucun cas d’une légalisation de la vente de cannabis », avait précisé Matignon.
Pour l'Académie nationale de pharmacie, parler de cannabis "thérapeutique" est une dénomination "abusive et dangereuse" qui "trompe les attentes des patients".
Photo: Sur le site européen de production de cannabis thérapeutique du groupe canadien Tilray, à Cantanhede au Portugal, le 24 avril 2018
AFP/Archives - PATRICIA DE MELO MOREIRA
Parler de cannabis "thérapeutique" est une dénomination "abusive et dangereuse" qui "trompe les attentes des patients", dénonce l'Académie nationale de pharmacie, alors qu'une légalisation de cet usage sera expérimentée en France d'ici quelques semaines. Selon l'institution, l'expression même de "cannabis thérapeutique" est à bannir, car elle entraîne "une banalisation de préparations de cannabis" qui comportent des dangers pour la santé et ne présentent pas les mêmes garanties que des médicaments.
"Le cannabis dit thérapeutique ne peut apporter les garanties d'un médicament"
Un groupe d'experts mis en place par l'Agence du médicament (ANSM) doit se prononcer fin juin sur les contours d'une future expérimentation du cannabis thérapeutique, qui autorisera l'usage de préparations directement issues de la plante dans certaines indications bien définies et en cas d'échec des autres médicaments et thérapies disponibles. "Mélange végétal composé de 200 principes actifs différents, variables en quantités et en proportions en fonction des modalités de culture, de récolte, de conservation, n'étant ni dosé, ni contrôlé, le cannabis dit thérapeutique ne peut apporter les garanties d'un médicament", estime pourtant l'Académie de pharmacie dans un communiqué.
Deux molécules contenues dans le cannabis, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD) "fournissent les principes actifs de médicaments", de même que "la morphine extraite du pavot", compare-t-elle. "Pour autant, même si la morphine ou la codéine entrent dans la composition de médicaments, l'opium "thérapeutique" n'existe pas".
Risques de dépendance
L'Académie de médecine souligne encore que le statut de médicament "dépend d'un processus rigoureux de contrôle, d'analyse des risques et de validation" et juge que "toute appellation "médicale" ou "thérapeutique" appliquée à un produit n'ayant pas suivi ce long processus réglementaire, est abusive et illicite". Elle met par ailleurs en garde contre les risques de dépendance, d'ingestion accidentelle par les enfants, d'infarctus et de cancer du poumon liés à l'usage du cannabis.
VIVA LA MARIJUANA
Jamais la marijuana n’aura été érigé sur un tel piédestal, pas même à Amsterdam, sa Terre Promise. Deux sociétés, une banque de graine de cannabis et un pourvoyeur de produits de chanvre – on ne change pas des équipes qui gagnent- ont rénové ce somptueux palais d’Espagne datant du XV ème siècle situé à Barcelone pour en faire un musée de la Marijuana, comme tu n’en as jamais vu. Voilà encore une autre bonne raison d’aller visiter l’Espagne, cet été.
Dans ce véritable sanctuaire de la weed , on trouve toutes sortes d’objets liés au cannabis, anciens comme nouveaux : des pipes ancestrales, des bouteilles de marijuana médicinale du XVIIème siècle exposées dans des vitrines plus imposantes les unes que les autres, des machines d’avant-guerre qui servaient à traiter le chanvre et une multitude de documents qui t’informent des différentes pratiques et usages du cannabis de l’époque, que ce soit au niveau industriel, médicinal ou alimentaire. De quoi te refaire une culture en traversant les allées du musée… qui n’ont pas fini de te faire rêver.
Toutes les dorures, toutes les moulures, tous les meubles qui caractérisent ce musée de la weed sont en or – peut-être en massif, là n’est pas la question- les plafonds sont plus hauts que n’importe quel gratte-ciel de Barcelone avec des fresques couleur or , elles aussi, très représentatives de l’architecture mordene catalane dont on ne parle définitivement pas assez souvent.
Mais la plus belle oeuvre de ce musée est indéniablement les feuilles de cannabis en pochoir sur les fenêtres du musée – je les imagine très bien sur les velux de mon appart’ et je parie que vous aussi.
Chez Open Minded, on est déjà entrain de prévoir une petite expédition pour Barcelone et on a aussi prévu se la péter en revenant : » on a été dans un musée magnifique à Barcelone, c’était très agréable ce petit road- trip culturel. »
Durban - La concurrence est féroce et les possibilités de créer de nouvelles marques de produits à base de cannabis sont infinies si l'on en croit l'enthousiasme manifesté par la foule à la Cannabis Expo du Sibaya Casino ce week-end.
Photo: Cannabis Expo a lieu au Casino Sibaya Sun International et le Royaume du divertissement / (Photo : Twitter / Cannabis Expo)
Le mouvement mondial croissant en faveur de la légalisation de la consommation de cannabis a suscité un vif intérêt commercial de la part des entreprises qui vendent des produits à base de cannabis, et il en va de même en Afrique du Sud, après que la Cour constitutionnelle a légalisé la possession et la consommation de marijuana par des adultes pour leur consommation personnelle en septembre.
Bien que le dagga, appellation locale du cannabis, n'ait pas été en vente à l'exposition, comme beaucoup l'avaient pensé, d'autres produits comme les Bunny Chows, un plat de restauration rapide sud-africain composé d'un pain évidé de pain blanc fourré au curry, les pizzas, les hamburgers végétaliens au cannabis et une variété de cafés et desserts étaient parmi les plus populaires.
La plupart des participants ont dit que c'était l'exposition la plus excitante à laquelle ils avaient participé et qu'ils ne la manqueraient pas la prochaine.
La Cannabis Expo est le plus grand salon professionnel et grand public de son genre sur le continent africain et comprend un hall d'exposition, des espaces de réseautage et de divertissement ainsi qu'une scène de la Convention qui accueille des experts de l'industrie. Photo : David Ritchie/Agence de presse africaine (ANA)
Se déroulant chaque année à Johannesburg, Cape Town, Pretoria et Durban, la Cannabis Expo est le plus grand salon professionnel et grand public du continent africain et comprend un hall d'exposition, des espaces de réseautage et de divertissement, le Cannabis Food Market, ainsi que la scène du congrès qui accueille des experts.
Silas Howarth, l'organisateur du salon, a déclaré qu'il y en avait pour tous les goûts. L'exposition a donné aux visiteurs l'occasion d'apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur le cannabis.
Michael Arendsen de Bio Leaf Technologies, spécialiste des produits de culture du cannabis, a déclaré que la plupart des personnes qui ont participé à l'exposition étaient curieuses d'en apprendre davantage sur les produits du cannabis, qui comprennent la santé, la beauté et l'agriculture. Le fondateur de Canna Coffee, Wayne Farrell, a déclaré : "Ça a attiré beaucoup plus de monde que je ne l'imaginais, c'était un week-end incroyable."
Emplois dans le domaine offerts à l'Expo du cannabis à Durban
Les occasions d'affaires sont nombreuses dans l'industrie du cannabis
La Cannabis Expo à Sibaya était aussi une boîte de rencontre, qui aide les gens à trouver des emplois dans l'industrie du cannabis en expansion rapide.
"Le cannabis, c'est une grosse affaire", dit Silas Howarth, directeur de l'expo. "Il y a tant d'entreprises qui opèrent déjà sur le marché du cannabis, ce qui est une bonne nouvelle pour les demandeurs d'emploi et une excellente nouvelle pour l'économie locale.
"C'est un salon aux multiples facettes ", dit Howarth, " si vous voulez savoir comment devenir un entrepreneur du cannabis ou trouver un emploi dans cette industrie passionnante, ou si vous voulez simplement en savoir plus sur la santé, la culture et même comment obtenir un permis de producteur".
KwaZulu-Natal / 10 June 2019 / SNE MASUKU
Sources: iol.co.za & highalert.co.za
On en parle sur le forum
Depuis 2016, l’ancien champion des poids lourds Mike Tyson s’est lancé dans le business de la weed. À travers son groupe Tyson Holistic Holdings, l’ex-boxeur investit dans toutes sortes de produits dérivés du cannabis, dont la pièce maîtresse de cet empire naissant est le Tyson Ranch. L’été prochain, ce gigantesque village vacances pour fumeurs de joints de 165 hectares sera enfin achevé, révèle Cannatech Today ce 11 juin.
Construit dans le désert de Californie du Sud, le gigantesque complexe développé par l’entreprise de Kid Dynamite comprendra un grand hôtel, un terrain de camping de luxe, ainsi qu’un centre de recherche et une petite université privée centrés autour du cannabis. « J’ai combattu pendant plus de 20 ans, et mon corps est resté très marqué », explique Tyson. « J’ai subi deux opérations et j’utilise la marijuana pour calmer mes nerfs et apaiser la douleurs… Avant ça, [les médecins] m’avaient mis sous opioïdes et ça m’a foutu en l’air. »
Voilà pourquoi il a décidé de construire un vaste centre de relaxation et bien-être au milieu de nulle part pour amateurs de fumette. Soutenu par des parrains du milieu comme Snoop Dogg, Tyson est impatient de pouvoir les assommer, mais juste avec son herbe.
Crédits : Tyson Ranch
On sait que, depuis 2016, l'ancien champion du monde des poids lourds Miky Tyson (52 ans) s'est lancé dans le business du cannabis. Il a en effet ouvert cette année-là le «Tyson Ranch», une ferme dévolue à la culture de la weed, dont la culture et l'usage récréatif ont été légalisés en Californie.
A travers son groupe «Tyson Holistic Holdings», Tyson voit encore plus loin. L'été prochain, il ouvrira ainsi son propre village de vacances pour fumeurs de joints. Ce complexe de 165 hectares comprendra un grand hôtel, un terrain de camping de luxe, de même qu'un centre de recherches et une petite université privée axés sur le cannabis.
«J’ai combattu pendant plus de 20 ans, et mon corps est resté très marqué, a expliqué Tyson dans le magazine «Cannatech Today». J’ai subi deux opérations et j’utilise la marijuana pour calmer mes nerfs et apaiser la douleurs. Avant cela, les médecins m’avaient mis sous opioïdes et ça m’a foutu en l’air.»
Crédits : Tyson Ranch
Un festival de musique
Voilà pourquoi il a décidé de construire ce vaste village de vacances, qui ressemble à un centre de relaxation pour adeptes de la fumettes. L'endroit sera doté de nombreux espaces destinés au repos et à la relaxation, comme une «Lazy River» (littéralement: «Rivière de paresse») qui va entourer la propriété.
Tyson prévoit aussi d'organiser un festival de musique dans l'enceinte de son village de vacances. Couplée à la présence de 420 jeux et d'une exposition destinée au wellness, cette expérience permettra aux festivaliers - en plus des concerts - d'en apprendre plus sur les nombreux bienfaits du cannabis.
Sur le ring, Mike Tyson envoyait ses adversaires au tapis en quelques secondes. Maintenant qu'il a pris sa retraite, il se bat pour le bien-être de chacun. «Le cannabis, c'est le futur, affirme ainsi Tyson. Tôt ou tard, tout le monde devra bien l'admettre.» (nxp)
« Can High Kick It » est le premier « Smoke Show » à la française. Il s’agit d’un talk-show dédié exclusivement à la culture cannabique dans lequel nous présenterons, à chaque épisode, une variété exclusive créée par notre breeder « Wanted Seeds » issue de croisements de phénotypes rares provenant des USA.
Au cours de ces épisodes nous serons accompagnés d’invités de choix avec lesquels nous évoquerons des thématiques telles que : leur carrière, leur actualité... mais aussi les rapports qu'ils entretiennent avec le cannabis ainsi que leur avis sur différents thèmes d’actualité autour de ce sujet.
Notre collaboration avec de nombreux partenaires nous permettra de vous présenter différents objets liés à cette culture au cours de la saison. Une émission faite par des passionnés pour des passionnés, qui on espère ravira tous les amoureux de cette plante, du néophyte le plus curieux au connaisseur le plus expérimenté. L'émission est produite par DEUWI & Wanted Seeds.
https://www.facebook.com/CanHighKickIt/
http://instagram.com/can.high.kick.it
Rejoignez nous aussi sur Twitter ! #CanHighKickIt
Frenchy Cannoli dans le cadre de sa tournée européenne, propose 3 ateliers:
Luxembourg pour la Hemp Expo
Figueres chez Alchimia
Amsterdam
Vous pourrez participer aux workshops de Frenchy* autour de la séparation type ice o lator, il vous fera partager son expérience de la légalisation californienne.
Retrouvez notre report de la spannabis 2018 avec l'atelier de Frenchy.