Voilà une des nombreuses chansons que mon groupe de reggae chante...
Free
Par The Cactus Académie
Intro :
Pourquoi notre monde
Est-il devenu si immonde ?
Pourquoi la vie est si pourrie
Quand on habite à Paris ?
Le métro c'est trop chaud,
On vous donne l'illusion,
De contrôler la situation…
Refrain :
Free,
C'est un mode de vie,
C'est tout un état d'esprit,
Rien est apparant,
Tout se passe spirituellement,
La freedom est là au plus profond de toi,
Reveille-toi et vive la ganja !
Les ganjamans, reprennez vos idées,
C'est un nouveau monde qui vient de pointer son nez,
Ne vous laisser pas baiser, cultivez, cultivez,
Et redonnez ainsi vie à cette nature décedée.
Je ne crois pas que l'Etat puisse changer tout ça,
Si ce n'est en nous privant de la liberté que l'on ne possède pas,
Promulger, promulger d'autres lois,
Pour embellir la délinquance de notre Etat.
Refrain
C'est donc a vous les mans qu'appartient votre vie,
Choisissez vos amis et mangez des champis,
Tout le monde se lve et crie anarchie
Pour enfin profiter de la vie
Et ainsi mourir free…
Free !
Encore du pétrole dans nos marrées,
Ça fait la troisième fois cette année,
Toute la faune et la flore enmazouté,
Et tout l'écosystème perturbé.
Refrain
Tout le peuplement de la France vote FN,
Demandez-vous encore « mais d'où viens cette haine ? »
2000 ans de progrés et toujours rien a changer,
Les idées sont restées, et hantent le passé…
😄
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Pour les autres produits, les taux de consommation se révèlent « bien inférieurs ». S'ils atteignent 10 % de consommateurs au Royaume-Uni pour les amphétamines, la moyenne est de l'ordre de 1 à 4 %. L'ecstasy, ou « pilule d'amour », a été essayée par 0,5 à 4 % et la cocäne par 0,5 à 3 %. Et moins de 1 % des personnes concernées par l'enquête déclarent avoir pris de l'héroäne, « ce qui contraste avec l'importance qui lui est accordée par les indicateurs des problèmes de drogues », commente l'OEDT. En effet, dans la plupart des pays, la majorité des patients sont admis en traitement pour consommation d'opiacés, en particulier d'héroäne. Cela va de 22,4 % en Finlande à 84,2 % en Grèce, avec une moyenne de 50 à 70 %. Toutefois, le cannabis intervient pour plus de 15 % des prises en charge en Belgique, au Danemark, en Irlande et en Finlande, et la cocäne pour 15,4 % aux Pays-Bas et 17 % en Espagne, tandis que l'ecstasy atteint 8,9 % en Irlande. Entre 7 000 et 8 000 morts par an Au chapitre des maladies infectieuses, le VIH touche 32 % des Espagnols usagers de drogues par voie intraveineuse, contre 1 % des Britanniques ; le VHC de 40 à 90 % des Européens selon les pays et le VHB de 20 à 60 %. Le nombre de décès par surdose ou empoisonnement oscille dans l'Union européenne, qui compte 376 millions d'habitants, entre 7 000 et 8 000 par an, sur la période 1994-1999. Aux Etats-Unis (270 millions habitants), le nombre de morts, à la même époque, était de 13 000 à 16 000. Bien entendu, en matière d'infractions liées aux stupéfiants, le cannabis se place en tête, là encore, avec 45 % des arrestations en Italie et 85 % en France. Cependant, au Luxembourg, au Portugal et aux Pays-Bas,
Le cannabis reste, au fil des ans, la substance illicite la plus communément utilisée au sein des Quinze, souligne le dernier rapport annuel de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Il est consommé par 10 % des 15-64 ans en Finlande et 20 ou 25 % au Danemark, en Espagne, en France, en Irlande, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Pour les autres produits, les taux de consommation se révèlent « bien inférieurs ». S'ils atteignent 10 % de consommateurs au Royaume-Uni pour les amphétamines, la moyenne est de l'ordre de 1 à 4 %.
L'ecstasy, ou « pilule d'amour », a été essayée par 0,5 à 4 % et la cocäne par 0,5 à 3 %.
Seulement 1 % des personnes concernées par l'enquête déclarent avoir pris de l'héroäne, « ce qui contraste avec l'importance qui lui est accordée par les indicateurs des problèmes de drogues », commente l'OEDT.
En effet, dans la plupart des pays, la majorité des patients sont admis en traitement pour consommation d'opiacés, en particulier d'héroäne. Cela va de 22,4 % en Finlande à 84,2 % en Grèce, avec une moyenne de 50 à 70 %. Toutefois, le cannabis intervient pour plus de 15 % des prises en charge en Belgique, au Danemark, en Irlande et en Finlande, et la cocäne pour 15,4 % aux Pays-Bas et 17 % en Espagne, tandis que l'ecstasy atteint 8,9 % en Irlande.
Au chapitre des maladies infectieuses, le VIH touche 32 % des Espagnols usagers de drogues par voie intraveineuse, contre 1 % des Britanniques ; le VHC de 40 à 90 % des Européens selon les pays et le VHB de 20 à 60 %. Le nombre de décès par surdose ou empoisonnement oscille dans l'Union européenne, qui compte 376 millions d'habitants, entre 7 000 et 8 000 par an, sur la période 1994-1999 Deux fois moins que les États-Unis (270 millions d'habitants).
En matière d'infractions liées aux stupéfiants, le cannabis se place en tête, là encore, avec 45 % des arrestations en Italie et 85 % en France.
Cependant, au Luxembourg, au Portugal et aux Pays-Bas, les « drogues dures » sont prédominantes. Dans la population carcérale, jusqu'à 90 % des détenus indiquent avoir consommé un produit illicite au cours de leur vie.
Enfin, dans les politiques visant à agir sur la réduction de la demande, la police s'intéresse de plus en plus à la prévention primaire de la toxicomanie en milieu scolaire, comme cela se fait en France, en Belgique, en Autriche, en Suède et aux Pays-Bas.
Des chercheurs ont découvert une nouvelle approche de l'anxiété : empêcher la dégradation d'un cannabinoäde endogène, l'anandamide, afin d'amplifier l'effet de ce neurotransmetteur anxiolytique naturel dans le cerveau. Pour cela, ils ont synthétisé des inhibiteurs de la FAAH (fatty acid amide hydrolase), l'enzyme responsable de l'inactivation de l'anandamide. Ces inhibiteurs synthétiques, testés chez le rat, ont un net effet anxiolytique, mais ne présentent pas les effets indésirables du delta-tétrahydrocannabinol, principe actif de la marijuana, ou d'autres agonistes cannabinoädes.
De notre correspondante
à New York
Si fumer un joint peut soulager l'anxiété, le delta 9 tétrahydrocannabinol (THC), la substance psychotrope de la marijuana et du cannabis, induit aussi d'autres effets indésirables. Le THC agit en se liant aux récepteurs cannabinoädes CB1 dans le cerveau. Ce qui suggère que les cannabinoädes endogènes qui existent naturellement dans le cerveau pourraient contribuer eux aussi à contrôler l'anxiété et l'émotion.
L'anandamide possède toutes les caractéristiques d'un cannabinoäde endogène : elle est libérée à la demande par des neurones stimulés, elle active les récepteurs cannabinoädes, elle est rapidement éliminée par un processus en deux temps, transport intracellulaire puis hydrolyse intracellulaire. L'hydrolyse de l'anandamine est provoquée par une enzyme, la FAAH (fatty acid amide hydrolase).
Une équipe de chercheurs italiens et américains, dirigée par le Dr Daniele Piomelli, pharmacologue à l'université d'Irvine en Californie, a voulu amplifier l'effet anxiolytique potentiel des cannabinoädes endogènes en empêchant leur dégradation.
Elle a donc cherché à synthétiser des composés qui inhibent l'activité enzymatique de la FAAH. Après avoir testé un certain nombre de composés, les chercheurs ont découvert deux carbamates, URB532 et URB597, qui inhibent sélectivement la dégradation de l'anandamine par la FAAH dans les neurones. Ces deux inhibiteurs de la FAAH ont été évalués chez le rat au cours de deux tests utilisés pour mesurer l'activité des molécules anxiolytiques. Résultat : ces deux inhibiteurs de la FAAH présentent des effets anxiolytiques importants, sans pour autant provoquer de catalepsie, ni réduire la température corporelle, ni stimuler l'appétit, trois symptômes principaux de l'intoxication cannabinoäde chez le rat.
Outre leur effets anxiolytiques, les deux inhibiteurs de la FAAH présentent une légère action analgésique, comme en témoigne une expérience chez la souris soumise à une douleur aiguë. Ces effets, ont vérifié les chercheurs, accompagnent une élévation des taux d'anandamine dans le cerveau et sont annulés par le blocage du récepteur cannabinoäde CB1.
« Le profil comportemental de ces agents - caractérisé par un effet anxiolytique et une légère analgésie - révèle que l'anandamine joue un rôle clé dans la régulation des états émotionnels et indique une nouvelle approche mécanistique du traitement de l'anxiété », concluent les chercheurs.
En définitive, le mécanisme d'action des deux inhibiteurs de la FAAH (URB532 et URB597) est un peu similaire à la façon dont les inhibiteurs spécifiques de la sérotonine agissent sur ce médiateur, à savoir en prolongeant la biodisponibilité de ce neurotransmetteur endogène antidépresseur.
« Bien que les résultats de cette étude soient prometteurs, le chemin à parcourir pour aller de la découverte en laboratoire à la mise sur le marché du médicament prend des années, est souvent tortueux et onéreux », commente le Dr Piomelli.
Richard Dell'Agnola, député-maire du Val-de-Marne, est l'auteur et le rapporteur de la proposition de loi relative à la conduite sous l'influence de stupéfiants. Il réagit à la demande de la Mutuelle des étudiants d'un moratoire sur ce texte.
« J'ai lu dans vos colonnes (« le Quotidien » du 2 décembre) que la Mutuelle des étudiants avait demandé un « moratoire » sur la proposition de loi relative à la conduite sous l'influence de stupéfiants. Cette prise de position me semble dangereuse, irresponsable et démagogique, et je tiens à m'en expliquer en quelques mots.
« Contrairement à ce qui est indiqué, toutes les études scientifiques, menées en France comme à l'étranger depuis dix ans sur cette question, ont montré un lien direct entre consommation de drogues et accidents de la route. Une étude récente réalisée par le Dr Patrick Mura, responsable de la commission drogue et conduite automobile à la Société française de toxicologie, révèle que la prise de cannabis, principal produit utilisé par les jeunes, multiplie par 2,5 la fréquence des accidents chez les conducteurs âgés de moins de 27 ans et par 4,8 lorsqu'elle est associée à la consommation d'alcool.
« Aujourd'hui, environ un quart des accidents mortels sont dus à une consommation de psychotropes illicites, soit 2 000 morts par an. Face à cette réalité préoccupante, la plupart de nos voisins européens ont adopté des législations qui font de la conduite sous l'influence de stupéfiants une infraction spécifique, et qui donnent aux forces de police des pouvoirs de contrôle en la matière. C'est le cas de l'Allemagne, de la Belgique, du Danemark, de l'Espagne, de l'Italie, du Portugal, de la Suède, mais également d'un pays réputé plus permissif, les Pays-Bas.
« La France est restée à l'écart de ce mouvement, à tel point qu'elle n'est toujours pas en mesure de respecter les recommandations européennes en matière de drogues au volant. La proposition, qui a été voté le 8 octobre dernier par les députés de la majorité, mais également par plusieurs députés de l'opposition, doit enfin permettre de combler ce vide juridique et ainsi contribuer à la lutte contre l'insécurité routière, à côté d'autres mesures qui seront annoncées à l'issue du comité interministériel de la sécurité routière du 12 décembre.
« J'espère que la Mutuelle des étudiants prendra toute sa part de responsabilité dans cette lutte contre l'insécurité routière, non pas en menant des combats d'arrière-garde, mais en sensibilisant les étudiants aux dangers réels de la conduite sous l'influence de drogues illicites. » R.D.A
Trés brèf droit de réponse :
si 1/4 des accidents sont d'aprés vous liés au cannabis... les gens sobres sont donc plus dangeureux car il représentent les autres 3/4 !
Humour fumeux je l'avoue
quoiqu'il en soit, je site encore "le Quotidien du Médecin" s'adressant à Mr Sarkozy:
C'est l'éducation qui se perd, Monsieur le ministre, et l'homme en première ligne, ce n'est pas vous, c'est votre collègue Luc Ferry qui doit imposer dans toutes les écoles l'enseignement civique et moral. C'est ainsi que, jadis, on créait dans la tête des enfants, donc ultérieurement des adultes, ces inhibitions salutaires qui contrôlent les pulsions de meurtres et de dévergondage. Ah oui, il serait bon aussi que les parents s'occupent de leur progéniture. Demandez à M. Fillon de leur trouver du travail.
Le gouvernement français a couvert, pendant des années, l'utilisation du STIC, un méga-fichier policier... illégal. Adepte de la surenchère et de la démagogie sécuritaire, il cherche aujourd'hui à légaliser la "Big Brotherisation" déclarée des forces de l'ordre.... au nom d'un renforcement de la protection de la vie privée.
Lundi 28 janvier 2002 : le gouvernement français obtient le Prix spécial du jury des Big Brother Awards France (BBA-F), "pour l'ensemble de son oeuvre". Et les parlementaires une Mention spéciale, pour avoir massivement soutenu la loi sur la Sécurité quotidienne, au mépris de la démocratie.
Mercredi 30 janvier 2002 : le gouvernement français présente le projet de réforme de la loi Informatique et libertés à l'Assemblée Nationale. La législature se clôturant le 22 février, elle ne pourra faire voter la loi avant les présidentielles, ce qui n'empêche pas la presse de faire écho à cet effet d'annonce et de parler d'un renforcement de la protection de la vie privée.
Le gouvernement a été primé parce que l'ombre du fichier Stic plane sur la réforme de la Cnil, du titre d'un article paru en juillet 2001 sur zdnet.fr, qui avait été le seul, avec Le Monde, a évoquer la légalisation de ce méga-fichier policier. En plein été, et juste avant la première parution du projet de réforme de la loi Informatique et libertés (pour être plus précis, les 5 et 18 juillet 2001).
Le STIC ? Un fichier policier (et illégal)
Le Système de traitement des infractions constatées (qui avait valu, lors des BBA-F 2000, au ministère de l'Intérieur de recevoir le Prix Orwell de l'administration la plus intrusive), répertorie toutes les procédures de police judiciaire vous ayant concerné. En tant que suspect (et ce, même si vous n'avez pas été condamné, ni même jugé), mais aussi en tant que victime. Si tant est que les procédures concernent "des crimes ou des délits ainsi que certaines contraventions (violences et dégradations légères, provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale, racolage, port d'uniforme nazi et intrusion dans les établissements scolaires)". Le STIC peut aussi ficher vos "origines raciales, opinions politiques, philosophiques ou religieuses, appartenances syndicales ou moeurs", et ce, pendant 5, 20, 40 voire 75 ans.
Pour mémoire, les délits sont normalement prescrits au bout de trois ans, les contraventions au bout d'un an. Pour information, le fichier STIC est consultable par les policiers, sans autorisation du procureur de la République, "dans le cadre de missions de police administrative ou de sécurité lorsque la nature de ces missions ou les circonstances particulières dans lesquelles elles doivent se dérouler comportent des risques d'atteinte à l'ordre public ou à la sécurité des personnes". Ce qui, selon le Syndicat de la magistrature ? qui a, quant à lui, reçu un Prix Voltaire (gentil) aux Big Brother Awards 2001 ?, est "totalement contraire aux règles prévues par le Code de procédure pénale en ce qui concerne le casier judiciaire", mais qui permet aux policiers de consulter le fichier STIC à l'occasion d'un simple contrôle d'identité.
Sans même évoquer le cas des consultations illégales des fichiers : plusieurs affaires ont ainsi déjà mis en évidence que certains représentants des forces de l'ordre se servaient du STIC à des fins personnelles, sinon malveillantes. Un policier qui s'en était servi pour enquêter sur le passé de certains des membres de sa loge maçonnique avança ainsi qu'"aucune note de service ne limite l'accès au STIC... par curiosité malsaine, de nombreux policiers pianotent, passent des noms sans rapport avec les enquêtes" (Nice Matin, 11/11/2000).
La filière -et les méthodes- Pasqua
Mis en place en 1995 par Charles Pasqua, alors ministre de l'Intérieur, sous les bons auspices d'Alain Juppé, alors Premier ministre, le STIC a rapidement rencontré l'opposition du Conseil d'Etat et de la Cnil, suivis par plusieurs associations de défense des droits de l'homme et des libertés, pour qui il ne respectait pas la loi Informatique et libertés, ainsi que les standards de la protection de la vie privée, et ce, d'autant plus qu'il s'agissait d'un fichier policier. Après avoir fonctionné illégalement pendant pas moins de six ans, le STIC a finalement été légalisé parce qu'il prévoit désormais d'intégrer les "décisions définitives de relaxe ou d'acquittement, de non-lieu motivée par l'insuffisance de charges à l'encontre de la personne mise en cause, de classement sans suite motivée par l'insuffisance de charges à l'encontre de la personne mise en cause, de classement sans suite ou de non-lieu motivée par l'amnistie"... si tant est que l'on soit au courant de son existence, et que l'on en fasse la demande auprès du "procureur de la République du tribunal de grande instance, ou du procureur général près la Cour d'appel".
Dans son très instructif livret "Vos Papiers ! Que faire face à la police ?", le Syndicat de la magistrature estime "qu'y sont fichées toutes les personnes ayant eu affaire avec la police depuis 1965 ( !) en ce qui concerne Paris et les trois départements de la petite couronne, depuis 1994 pour le reste du territoire". Le STIC était donc non seulement illégal, mais aussi rétroactif, et l'on pouvait y être fiché sans même avoir le droit d'en corriger les données, entre autres violations manifestes de la présomption d'innocence, de la loi Informatique et Libertés, sans même parler de la Convention européenne des droits de l'homme, entre autres traités et codes de procédure (inter)nationaux. Pour le Syndicat de la magistrature, la "légalisation" du STIC "donne non seulement un statut réglementaire à une monstrueuse entreprise de fichage généralisé de la population, mais encore il organise l'opacité de ce fichage". Et le gouvernement l'a légalisé en plein été. Avant que de proposer de s'en servir pour effectuer des "enquêtes administratives" afin, entre autres, de vérifier l'"honorabilité" du "personnel de sécurité", au moment du passage de la loi sur la Sécurité quotidienne (LSQ), et alors même que la CNIL s'était justement opposée à cette possibilité.
LSQ = présumés coupables
La LSQ criminalise, au nom de la lutte contre le terrorisme, un certain nombre de pratiques qui n'ont rien à voir avec le terrorisme, mais bel et bien avec une stigmatisation de certaines catégories de population : jeunes et reubeus de banlieue, populations "précaires", militants des mouvements sociaux (dont le fichage, à l'échelle européenne, a été lancé suite aux manifestations "anti-mondialisation"), pour ne citer que les principaux "présumés coupables". Elle étend le fichage génétique à toute personne condamnée pour crime (ainsi qu'aux "détenteurs de stupéfiants"...) ? alors qu'il ne s'agissait, de prime abord, que de ficher les délinquants sexuels ?, elle élargit les pouvoirs de fouille et de perquisition, introduit la cybersurveillance systématique, pendant un an, de nos activités sur l'internet, criminalise l'utilisation de la cryptographie (qui est pourtant le seul moyen de protéger sa vie privée sur l'internet)...
Pour parfaire le tableau, la LSQ -et plus particulièrement la série d'amendements adoptés dans l'urgence, suite aux attentats et sans réels débats- serait, pour de nombreux observateurs, entâchée d'anticonstitutionnalité. Mais les parlementaires, de droite comme de gauche, se sont justement entendus pour ne pas saisir le Conseil constitutionnel, contrairement à leur habitude, ainsi qu'à l'histoire de nos institutions démocratiques (cf les récentes censures du CC à propos du financement des 35 heures, de la Corse, ou encore l'auto-saisine du CC en vue de légaliser le refus de Jacques Chirac de répondre aux questions des juges à propos des marchés truqués de la Ville de Paris, et du financement occulte du RPR).
Et pour cause. Les défenseurs des libertés (dont la LDH, le SM, la Commission nationale consultative des droits de l'homme, ou encore la Cnil) ont tous dénoncé les amendements rajoutés "en urgence" à la LSQ. Pour le MRAP, "les mesures envisagées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme risquent de porter atteinte à plusieurs libertés et droits fondamentaux constitutionnellement reconnus et protégés, notamment : la liberté individuelle, le respect de la vie privée (qui impliquerait un droit à l'anonymat), l'inviolabilité du domicile, la liberté d'aller et venir, le droit au secret de la correspondance, la liberté d'expression des idées et des opinions, les droits de la défense"... Rien que ça. C'est aussi pour cela que les parlementaires ont obtenu une "mention spéciale" aux BBA-F.
Vie privée : la France est dans l'illégalité depuis 1998
Mais revenons-en au dit "renforcement des pouvoirs de la Cnil". La directive européenne "relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données", adoptée le 24 octobre 1995, devait être adoptée, au sein de chacun des pays signataires, en 1998. En 2001, elle n'a toujours pas été votée, et le gouvernement la soumet au Parlement sachant qu'il ne pourra pas la voter. Cela fait donc plus de trois ans que la France est dans l'illégalité en matière de protection de la vie privée, après l'avoir été 6 ans durant avec le STIC.
Pour parfaire le tableau de ce renforcement caractérisé de la vie privée, le Réseau Voltaire pour la liberté d'expression rapporte que "la documentation, y compris les notes personnelles et documents confidentiels, utilisée à des fins journalistiques ou littéraires sera [désormais] soumise à déclaration [...], en contradiction avec la jurisprudence constante de la Cour européenne des droits de l'homme, [ce qui] constitue un pas de plus dans la violation des sources des journalistes". Et de rajouter que ce projet de loi, qui s'affiche comme un renforcement de la protection de la vie privée, "s'ajoute à des dispositions diverses, éparpillées dans des lois différentes adoptées récemment, qui concourent toutes à décourager la presse de mettre en cause nommément des élus impliqués dans des affaires politico-financières".
Mais le gouvernement fait plus, et mieux. La directive précise en effet que "les Etats membres de l'Union restent libres d'inclure ou non [...] les traitements ayant pour objet des activités dites de souveraineté, telles que défense, sûreté de l'Etat, sécurité publique et justice pénale". Alors qu'ils avaient la possibilité de se garder d'ouvrir la voie au fichage policier généralisé, les représentants de notre douce France, patrie des droits de l'homme, ont effectivement décidé de soustraire les fichiers "intéressant la sûreté de l'État, la défense, la sécurité publique ou la répression pénale, ainsi que les fichiers utilisant le numéro d'inscription au répertoire national d'identification des personnes physiques (le NIR, ou n° de sécurité sociale) ou portant sur la quasi-totalité de la population" du contrôle de la CNIL.
Son "avis sera publié en même temps que le décret autorisant le traitement, de manière à ce que, le cas échéant, les observations ou les réserves de la Commission soient parfaitement connues", mais, comme le rapporte ZDNet, "cet avis n'aura plus à être pris en compte...". La CNIL pourra de fait « procéder à la destruction des traitements [...] à l'exception de ceux mis en ?uvre par l'Etat en matière de défense, de sécurité ou de sûreté publique". CQFD. Qui plus est, "Tous les traitements croisés d'Europol entrent dans ce cas de figure. Comme le SIS (Système d'informations Schengen), qui traite le point très sensible de l'immigration ; tout comme le système intereuropéen Eurodac, officialisé en décembre 2000, qui enregistre les empreintes digitales de tout candidat étranger à l'asile politique dans un des pays de l'Union".
Qui surveillera ceux qui surveillent ?
La Cnil acquiert des pouvoirs de sanction : elle pourra en effet détruire un fichier, aller vérifier sa conformité directement dans les locaux de l'entité qui fiche, ou encore infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 300 000 euros. Sauf qu'elle ne s'est jamais, ou presque, servi de ses pouvoirs de sanction : depuis 1978, la CNIL n'a, en effet, porté à la connaissance du parquet que... 16 affaires, délivrant 47 avertissements, pour plus de 33 000 plaintes (chiffres de 1999). En comparaison, l'équivalent britannique de la CNIL (la DPC) a, quant à elle, instruit 145 dossiers la même année (sur 4 570 plaintes, la CNIL en ayant reçu pour sa part 3 508 sur la même période), 130 d'entre-elles débouchant sur des condamnations. La CNIL préfère régler les affaires à l'amiable, et éviter la publicité, que de porter à la connaissance de la justice et des citoyens les dérives et violations de la vie privée qu'elle a pu constater.
Le projet de réforme de la CNIL prévoit aussi un contrôle préalable de tout fichier de données "sensibles" (génétiques, biométriques, de santé, d'incidents bancaires, etc.), mais aussi de simplifier le régime de déclaration préalable de la majeure partie des fichiers, de sorte qu'elle se fasse automatiquement, en ligne, et sans guère de risque de voir les "commissaires" de la CNIL chercher à en vérifier la portée, pas plus que la mise en pratique. Maigres consolations : le droit d'opposition au fichage, ainsi que la demande de radiation d'un fichier, n'auront plus a être motivés, et l'on n'aura plus à payer (le ficheur pouvait en effet, jusque-là, demander à prélever une dîme au fiché qui voulait être radié des fichiers...).
De plus, il sera désormais possible de consulter son fichier RG, ou STIC, si la CNIL ? auprès de laquelle il est possible d'en faire la demande ? constate "que cette communication ne met pas en cause ces intérêts publics". Auparavant, seuls les commissaires de la CNIL y avaient accès. Une seule solution, donc : faire usage de ses droits de consultation, de rectification, d'opposition et d'oubli (tous prévus dans la loi Informatique et libertés) de ses fichiers afférants à la "sûreté de l'Etat, la défense et la sécurité publique".
Comme le rappelait Marylise Lebranchu, dans son discours de présentation de réforme , "le législateur de 1978 s'était surtout inquiété des menaces résultant des grands ordinateurs d'Etat [...] l'idée même de la loi est née de l'émotion considérable causée par la révélation d'un projet de fichier informatique qui aurait permis de croiser toutes les informations détenues par les administrations publiques sur chaque citoyen". Nous voilà rassurés : ce doit être pour cela qu'elle laissait entendre que le projet de réforme de la CNIL renforce notre droit à la vie privée.
Le débat a été repoussé aux calendes grecques pour cause de présidentielles. La protection de la vie privée et ses relents de fichage policier attendront donc que le nouveau gouvernement, et la nouvelle majorité, se ressaisissent du dossier.
https://www.cannaweed.com/images/affiche_a4_mini.jpg[/img]
Le 25 Janvier dans toutes les grandes villes de France !
Notament à Bastille le même jour @ 14h ! Venez nombreux !
Cliquez sur 'la suite' pour connaître le thème de cette manif.
Je laisse parler l'affiche A4 que vous pouvez télécharger et placarder dans votre lycée ou sur le tableau municipal lol, Quelqu'un a dit que j'incitais à faire quelque chose de mal ? :-D
Affiche A4 Couleur
Sur le site https://anti-lsq.fr.st/ vous trouverez aussi des flyers à télécharger.
Hé oui, la marijuana était présente lors de la guerre du vietnam, il faut penser aussi qu'elle était peut etre 2x plus forte que ce qu'on trouve de nos jours.
Voici quelques screenshot pris, l'année du zapping 2002 sur Canal +
Sur le premier et dernier screenshot le mec dit que quand 'il est stone, il s'en fiche de la guerre', j'ai la solution pour eviter la guerre en Irak lol.
https://media.mth.net/planete_premium/images_films/substitut.jpg[/img]
En ce moment des documentaires sur le cannabis sont diffusés par Planete, (présentation de la chaîne) 2 documentaires à ne pas louper pour les chanceux cablés.
La suite pour les titres, résumés et dates de diffusions.
CANNABIS, UNE PLANTE ENTRE BIEN ET MAL
un film de Martin Baker, 1995, 52mn
Résumer :
On l'appelle kif lorsqu'il endort le paysan de l'Atlas, bhang lorsqu'il plonge le brahmane hindou en lévitation et en France, on le nomme haschish. Mais savez-vous pourquoi ?
Tout simplement parce que la redoutable secte qui provoqua un attentat marqué contre Napoléon en 1802 était celle des Haschischins. Courroucé, l'empereur décréta l'interdiction du haschish en Orient, avec le succès que l'on sait. Pendant des millénaires, le chanvre, la plante dont cette drogue est issue, a protégé les hommes du rhume et de la disette. Il a même permis à Gutenberg d'imprimer le tout premier livre de l'histoire. A partir du XIXe siècle, les effets psychotropes de la fleur du chanvre ont déridé l'Europe de l'ennui romantique. Mais le ton change le siècle suivant. L'alcool, éternel vainqueur, survit à la Prohibition des années 20 aux Etats-Unis et la suspicion se porte sur le cannabis.
Diffusion : le 16 janvier 2003 à 14h15
Fiche du programme : cliquez ici
plus recent, le film de Sarah Barclay qui date cette fois ci de 2001 sur le thème de la medécine douce par le cannabis, son titre : CANNABIS SOUS ORDONNANCE
Résumer : Le cannabis est utilisé comme un médicament depuis quatre mille ans, mais les autorités britanniques n'envisagent de reconnaître ses effets bénéfiques que depuis peu de temps.
80 % des patients souffrant de fortes douleurs à qui l'on a administré du cannabis dans le cadre d'une expérience médicale ont noté une amélioration significative de leur état. Alex, un ancien légionnaire qui s'est abîmé la colonne vertébrale en pratiquant le parachutisme, ou Sandra et Tyrone, tout deux atteints de sclérose en plaques, témoignent des bienfaits de cette substance illégale et controversée sur leur corps meurtri. Pour eux, fumer un «joint», c'est mieux dormir la nuit, alors prendre le cannabis sous la forme d'un médicament légal semble couler de source. Mais les dangers de la légalisation l'emporteront-il sur ses effets bénéfiques ? Rien n'est moins sûr.
Diffusion : le 16 janvier 2003 à 15h40 .
Fiche du programme : cliquez ici
@ vos magnétos
Annonce : Si jamais vous avez une carte TV-SAT et si vous savez ripper, un petit résumer en image de l'émission pourrait être le bienvenue
( peut importe la taille (mo))
Edit : Vous pouvez le télécharger sur le réseau Edonkey,
cliquez ici
PARIS (AFP) - Partir en campagne sur les "méfaits" de la consommation de cannabis qu'il n'est pas question de dépénaliser, lutter contre l'alcool au volant, "faire la guerre au tabagisme": le ministre de la Santé a donné mardi sa "feuille de route" au nouveau patron de la lutte anti-drogue.
Lors d'une visite dans les locaux de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), Jean-François Mattei a assuré que "la lutte contre les drogues" représentait "une conviction forte et un de (ses) défis personnels".
Il s'est aussi voulu rassurant sur le champ de compétence de la MILDT, présidée par le Dr Didier Jayle, nommé le 23 octobre en remplacement de Nicole Maestracci, qui avait mis l'alcool, le tabac et les drogues illicites sur un même plan.
"Je confirme que pour moi, l'alcool, comme le tabac et comme les autres substances (illicites comme le cannabis, la cocäne ou l'héroäne, NDLR) relèvent pleinement de votre mission (...) et que je les considère à l'évidence comme des drogues. Il n'y a aucune ambiguäté", a-t-il dit.
L'alcool fait toutefois partie de notre "tradition", a relevé M. Mattei : "Dans certaines circonstances, à des doses modérées, je crois qu'on peut autoriser la consommation d'alcool".
Il a en revanche prôné "l'alcoolémie zéro" au volant. "Avant de prendre le volant, c'est vraiment zéro", a-t-il insisté, en se prononçant aussi pour la lutte contre les médicaments psychotropes au volant : "Nous sommes les premiers bouffeurs de psychotropes au monde".
Sur le tabac, le ministre s'est dit "scandalisé de voir que la loi Evin n'est pas respectée, souvent dans des établissements de l'Education nationale".
"Vous avez là une action majeure, a-t-il dit au Dr Jayle. Les fumeurs commencent à se sentir coupables. Mais il faut aller plus loin. Nous devons faire la guerre au tabagisme", a-t-il lancé, n'excluant pas une nouvelle augmentation des prix des cigarettes, après celle de 8 à 16 % début janvier.
M. Jayle a suggéré "un remboursement partiel" des patches à la nicotine pour inciter au sevrage tabagique.
Pour le cannabis, M. Mattei a estimé que cela "doit faire partie des sujets dont on parle". "Une campagne (de communication) pour expliquer les raisons pour lesquels le cannabis n'est pas autorisé serait bienvenue".
"Ce n'est parce que 80 % d'adolescents, ou 50 ou 60 %, peu importe, fument du cannabis qu'il faut dire que c'est bien et qu'il faut l'autoriser parce qu'on ne peut pas l'empêcher. Ca, ça s'appelle une reculade", a dit M. Mattei.
Evoquant "les effets néfastes du cannabis sur la santé", il a évoqué "le principe de précaution" pour "s'interdire d'aller dans le sens de la dépénalisation".
Si le ministre se refuse à toute dépénalisation, il juge en revanche "totalement inadaptée" la loi de 1970 qui permet en France d'envoyer en prison un simple fumeur de joints : "On ne peut évidemment pas persister dans l'idée qu'on doit emprisonner le consommateur de cannabis. On doit adapter les peines en fonction de la gravité du délit".
source : Yahoo! Actualités du mardi 7 janvier 2003, 17h12
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