Articles
PUISSANCES = POUVOIRE??
advertisement
Par
Invité,
la guerre c'est NON.
Peace
Par
Invité,
BOGOTA, Malgré une aide de deux milliards de dollars à Bogota, les Etats-Unis, impuissants à éradiquer la coca et le pavot, s'enlisent dans la lutte antidrogue...Lisez La suite , avec la perte de trois avions en deux mois en Colombie.
Pour la première fois depuis le lancement en 2000 du Plan Colombie par les présidents américain et colombien de l'époque, Bill Clinton et Andres Pastrana, Washington a enregistré cette année une série de revers dans son combat contre le trafic de cocäne dans le pays andin.
Le dernier en date a eu pour cadre le département du Narino, frontalier de l'Equateur, avec la mort du pilote américain, dont l'identité n'a pas été révélée, aux commandes de son monomoteur T-65 qui s'est écrasé lundi près de Buesaco, à 900 km au sud-ouest de Bogota.
Aucune précision n'avait encore été fournie mardi soir par les autorités sur les causes de cet accident, survenu dans une zone montagneuse, alors que l'avion répandait des herbicides sur des plantations de pavot, à l'origine de la production d'héroäne.
Cette série noire avait débuté le 13 février, lorsqu'un appareil Cessna-208 du gouvernement américain avait été abattu par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) près de Florencia, à 600 km au sud de la capitale, lors d'une opération antinarcotique, avec cinq passagers à bord.
Un officier colombien et un Américain avaient alors été exécutés par les rebelles, selon les autorités, et les trois survivants, tous Américains, enlevés par un commando des FARC, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes, et toujours otages aujourd'hui malgré la mobilisation de plus de 2.000 soldats colombiens et de 49 Américains des forces spéciales.
Partis à la recherche de leurs compatriotes, trois autres Américains avaient trouvé la mort le 25 mars dans l'accident de leur avion, également un Cessna-208, dans la même région de Florencia.
Florencia se trouve à l'orée de l'ex-zone démilitarisée retirée à la guérilla des FARC le 20 février dernier par le pouvoir après plus de trois ans d'une expérience stérile pour en faire un "laboratoire de paix" afin de mettre fin à une guerre civile qui a fait plus de 200.000 morts depuis 1964.
C'est près de cette ville qu'Ingrid Betancourt, ancienne candidate des Verts à la présidentielle colombienne, a été enlevée le 23 février 2002 par les FARC.
Le Plan Colombie inclut une aide américaine de 2 milliards de dollars, avec la présence de 400 conseillers militaires, 400 civils, et la livraison de 79 hélicoptères pour l'éradication de la coca - utilisée pour fabriquer la cocäne - et du pavot, par fumigation d'herbicides.
La Colombie reste le premier producteur mondial de cocäne, avec de 480 à 680 tonnes par an selon les diverses sources officielles, et exporte également 6 tonnes d'héroäne chaque année.
En dépit des épandages aériens, par les conseillers américains, de glifosate, un puissant herbicide fourni par la firme californienne Monsanto, la superficie des plantations de coca et pavot reste stable.
Les destructions massives de ces cultures sont compensées, dans un pays de 1,12 million de km2 deux fois grand comme la France, par la mise en place permanente, par les trafiquants, de nouvelles plantations, dans des zones difficiles d'accès.
Les 120.000 hectares de ces bases de la drogue, enregistrés en 1999, sont même inférieurs aux 144.450 hectares reconnus dans le dernier bilan de 2002 fourni par le "tsar" antidrogue des Etats-Unis, John Walters.
Source : AFP - mercredi 9 avril 2003 - Jacques THOMET
Par
Invité,
Selon une étude de la Direction de la santé publique de l'Outaouais (DSPO) sur l'évolution de la consommation de tabac, d'alcool et d'autres drogues chez les élèves du secondaire, 34 % des jeunes entre 12 et 18 ans affirment consommer de la marijuana contre 28 % qui fument la cigarette. Parmi les consommateurs de cannabis, 16 % affirment en fumer au moins une fois par semaine et un consommateur de tabac sur cinq fume à tous les jours.
Par rapport à 1996, on observe une augmentation de 9 % des consommateurs de pot. Cette donnée est observable dans tous les groupes d'âge et pour les deux sexes. L'augmentation s'élève à 23 % par rapport à 1991. Qui plus est, plus d'un jeune consommateur sur trois affirme fumer de la marijuana à l'école ou avant de s'y rendre.
La DSPO peut toutefois se consoler puisque le taux de fumeurs a diminué dans la même proportion, soit de 37 % en 1996 à 28 % en 2002.
La responsable de l'enquête, Marthe Deschesnes, ces changements sont le fruit de plusieurs facteurs sociaux. " D'un côté on observe qu'il y a une plus grande tolérance au sein de la société à la consommation de marijuana, à quoi s'ajoute une accessibilité beaucoup plus grande que ce qu'elle était il y a quelques années, indique-t-elle. Le tabagisme est toujours présent dans notre société, mais les différentes politiques sociales concernant le tabac, comme la hausse du prix, ont eu un impact certain sur les consommateurs. "
Parmi les produits recensés par l'étude c'est l'alcool qui est la substance consommée par le plus fort pourcentage d'élève soit 59 %. Cette donnée est observable autant chez les filles que chez les garçons et est relativement stable d'année en année.
La DSPO note une augmentation importante (10 %) de la consommation de drogues chimiques (hallucinogènes) entre 1991 et 2002. De fait, 16 % des adolescents consommaient des drogues chimiques l'an dernier. Selon Mme Deschesnes, cette réalité s'explique en partie par la prolifération des partys rave et les différentes modes dans le monde de la drogue.
On dénote aussi une forte hausse au chapitre des polyconsommateurs. Entre 1996 et 2002, la catégorie des moyens et gros polyconsommateurs a augmenté chez les 16 à 18 ans, passant de 7 % à 17 %.
" Entre 1985 et 1991, il y avait une stratégie pancanadienne bien orchestrée pour diminuer la consommation de drogue et de tabac et ç'a eu des effets sur les habitudes des jeunes, a expliqué la directrice de la DSPO, Lucie Lemieux. Depuis un certain temps, les stratégies gouvernementales se sont estompées. Nous avons besoin de programmes précis où les jeunes sont invités à participer. Nous comprenons ça de plus en plus. Les programmes sont construits dans une plus grande collaboration des différents intervenants du milieu. "
Maurice Hotte, un travailleur social en prévention de la toxicomanie à la Maison-ADO Jeunes de Buckingham admet qu'il se fait de la prévention dans les écoles, mais qu'elle n'est pas efficace.
" Il manque d'intervenants spécialisés en toxicomanie, dit-il. La prévention est généralement faite par les policiers qui sont des spécialistes de la loi et non de la toxicomanie. Si un intervenant va dire aux jeunes que la drogue c'est mal, il perd automatiquement sa crédibilité. " Julien et Philippe, deux étudiants de secondaire III de l'école secondaire de l'Ã
Par
Invité,
Une seule ombre au tableau, les gendarmes obligent Olivier Decelle à couper la fleur du chanvre...
Par
Invité,
"Avec toutes les terres agricoles que l'on a sur notre territoire, caractérisé par ses nombreux microclimats, il serait facile de devenir une région privilégiée au Québec, pour la culture du chanvre, voire même un attrait touristique", explique-t-il.
À quand la création d'une "route du cannabis", après celle des vins ? Pourquoi donc ne pas tirer profit de tout le potentiel que pourrait représenter, chez nous, la culture du cannabis ?, questionne le jeune homme.
Source : La Presse (Canada) - vendredi 21 mars 2003 - André TREMBLAY
Par
Invité,
Un rapport de l'Inserm, présenté jeudi, fait le point sur les connaissances liées au cannabis. La consommation de cette substance et ses effets sur la santé sont au centre de leurs travaux. Objectif : balayer les idées reçues.On dit tout et n'importe quoi sur le cannabis. C'est pour tordre le coup aux idées reçues et replacer le débat sur cette substance à un niveau scientifique, et non plus "idéologique", que Bernard Kouchner a présenté jeudi le rapport baptisé "Cannabis : quels effets sur le comportement et la santé ?". A la demande de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), des experts de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont fait le point sur les connaissances ayant trait au cannabis, le produit le plus consommé parmi les drogues illicites :-D Premier constat : en augmentation depuis dix ans en France, la consommation de cannabis concerne principalement les adolescents. En 2000, 50% des garçons âgés de 17 ans et 41% des filles du même âge disent avoir fumé au moins une fois du cannabis. Près d'un tiers des garçons de 18 ans en a consommé dix fois et plus au cours de l'année ; un peu moins d'un sur cinq en a fumé 40 fois et plus. Qu'elle soit ponctuelle ou régulière, l'usage baisse au-delà des 30 ans. Les consommations de cannabis, de tabac et d'alcool sont souvent associées. [/size]Durant entre deux et dix heures, les effets "psychoactifs" du cannabis se caractérisent par un état de somnolence, une sensation de bien-être mais aussi par des troubles divers (altération de la perception temporelle et de la mémoire, irritation oculaire…). Il existe aussi une "psychose cannabique" : bouffées délirantes, hallucinations visuelles… "Aucun cas de décès consécutif à la prise isolée de cannabis" n'a jamais été constatée, indique le rapport."40% des sujets ayant consommé plus de six fois du cannabis rencontrent des critères de dépendance", un chiffre qui grimpe à 87% en ce qui concerne le tabac. "Dans deux cas sur trois, la dépendance au cannabis est modérée ou faible", concluent les experts. "Une consommation chronique de cannabis pourrait augmenter le risque de certains cancers", préviennent-ils, précisant qu'il faut "tenir compte des taux de goudrons et autres produits cancérogènes" contenus dans le joint, le cannabis étant presque souvent associé au tabac. La fumée d'un joint contiendrait ainsi 50 mg de goudrons, contre 12 mg pour une cigarette. Des cas de cancers bronchiques mais aussi de la bouche, de l'Å“sophage ou du larynx ont ainsi été constatés chez des fumeurs de cannabis et de tabac. Ces études doivent êtres confirmées, insiste l'Inserm.Les produits à base de cannabis (cannabis sativa indica) se présentent essentiellement sous deux formes en France : l'herbe, qui est un mélange de feuilles, tiges et sommités florales de la plante, et la résine de cannabis, appelée haschich. Deux nouveaux produits sont apparus depuis 1998 : le "skunk", une variété de fleurs de cannabis originaire des USA et des Pays-Bas, et le "pollen", qui désigne les étamines des plants mâles. Les effets du cannabis sont principalement dus à la substance Delta 9 – THC contenue dans la plante.
Par
Invité,
de fixer le taux de taxation en tenant compte du taux de THC des produits mis sur le marché, de leur danger et de leur prix.
La taxe serait au maximum de 8 francs par gramme pour un taux de THC inférieur à 10 %, de 15 francs pour un taux entre 10 et 15 % puis augmenterait encore pour chaque tranche de 5 % de THC. Une telle hausse des prix aura un effet préventif, a déclaré Christine Goll (PS/ZH). L'introduction d'une taxe permettrait en outre de rapporter plusieurs centaines de millions de francs par an à la caisse fédérale. Les recettes seraient réparties pour moitié à l'AVS et pour un quart à l'assurance invalidité (AI). Le quart restant serait partagé entre cantons et Confédération pour financer les mesures de prévention et de traitement en matière de dépendances. Cette taxe s'inscrit dans la série des mesures libérales prévues dans la révision de la loi sur les stupéfiants. Fumer un joint ne devrait ainsi plus être punissable. La majorité de la commission du National propose au plénum d'accepter une dépénalisation de la consommation de cannabis, à l'instar du Conseil des Etats La culture et la vente resteraient en principe interdit mais le Conseil fédéral fixerait des exceptions par voie d'ordonnance. Les cultivateurs devraient annoncer chaque plantation de cannabis et sa teneur en THC. L'exportation serait interdite.
Source : Edicom - https://www.edicom.ch/news/suisse/030328162442.fr.shtml
Par
Invité,
quelles perspectives européennes pour les tribunaux de toxicomanie ?
Les tribunaux de toxicomanie constituent-ils une alternative au système de justice pénale en Europe ? Cette question sera au centre d'une conférence organisée les 27 et 28 mars à Strasbourg par le Groupe Anti-drogue du Conseil de l'Europe (Groupe Pompidou).
S'adressant à des toxicomanes accusés de crimes non-violents, ces tribunaux ont été créés afin d'aider ces personnes à surmonter leur dépendance et à s'abstenir de toute infraction liée à la toxicomanie. Ils s'envisagent comme une solution de rechange novatrice au système de justice pénale et en particulier à la peine d'emprisonnement. De telles instances - qui se sont principalement développées aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande ou dans les Caräbes - peuvent imposer aux toxicomanes délinquants, des programmes multidisciplinaires de réhabilitation et de traitement.
Avant de s'interroger sur la création d'un tel tribunal, il faut analyser les politiques en matière de toxicomanie, l'évolution des pratiques d'utilisation des drogues et les différents types de réponse du système de justice pénale à l'égard des infractions liées à la toxicomanie.
Dans un deuxième temps, la réussite de la mise en Å“uvre et du fonctionnement d'un tribunal de toxicomanie dépend essentiellement d'un soutien politique réel, d'une base juridique solide et de partenariats inter-institutionnels. De même, une définition claire des besoins, des objectifs et des critères de sélection des participants ainsi que la formulation de dispositions précises en matière de procédure et de sentence pénale contribueront à son succès.
Le Professeur Paul Moyle (Edith Cowan University, Australie) présentera un rapport qui devrait permettre aux Etats membres qui envisagent d'adopter ce type de mesures, d'identifier les bonnes pratiques déjà existantes en matière de mise en Å“uvre, de fonctionnement et d'évaluation des tribunaux de toxicomanie.
La conférence se tiendra en Salle 5 du Palais de l'Europe et sera ouverte à la presse.
Source : https://www.newspresspro.com/aff_comm.php?communique=FR130257
Par
Invité,
Car aujourd'hui 14% des conducteurs impliqués dans un accident mortel sont sous l'emprise du cannabis. Une proportion qui s'élève à plus de 27% chez les conducteurs de moins de 27 ans. On estime ainsi que 1 500 jeunes, conducteurs ou passagers, meurent chaque année en France à cause de la drogue au volant.
Fiable à plus de 99%, un nouveau test de dépistage peut détecter en quelques minutes la présence dans l'urine ou la sueur des principales drogues : cannabis mais aussi ecstasy, cocäne, héroäne, morphine, phencyclidine, méthadone, benzodiazépines ou barbituriques. Bientôt disponible en pharmacie, il sera délivré sur prescription d'un médecin.
Sources: Médec, 11-14 mars 2003