Résultats de la High Life cup 2019
Par Indi-Punky, dans Evènements / Reportages,

Catégorie A – Herbe cultivée sur des systèmes hydro
1) A10 – Melon Express du coffeeshop Kosbor, Maastricht: 541 points
2) A5 – Night Terror OG du coffeeshop Greenhouse Secret Farmers, Den Haag: 538 points
3) A16 – Seven-Eleven de Kera Seeds: 534 points

 
Catégorie B – Herbe cultivée en terre
1) B23 – El Patron de Royal Queen Seeds: 551,5 points
2) B13 – New York Diesel du coffeeshop Magic, Den Haag: 547,5 points
3) B5 – Wedding Cake de Gallery Colorado, Utrecht: 536 points

 
Catégorie C – Autoflo
1) C4 – Rainbow Candy Auto de Growers Choice: 521 points
2) C11 – Amnesia Auto de Zamnesia Seeds: 519 points
3) C6 – Super Amnesia Haze Auto du coffeeshop Magic, Den Haag: 516 points

 
Catégorie D – Variété Haze cultivée sur des systèmes hydro
1) D12 – S-5 du coffeeshop Relax, Amsterdam: 563 points
2) D8 – Amnesia Haze du coffeeshop ‘t Bunkertje, Apeldoorn: 559 points
3) D11 – White Amnesia du coffeeshop Dizzy Duck, Den Haag: 556,5 points

 
Catégorie E – Variété Haze cultivée en terre
1) E2 – Silver Haze du coffeeshop Zero Zero, Arnhem: 565 points
2) E17 – AMG de Kera Seeds: 557 points
3) E14 – Amnesia Haze de SuperStrains: 552,5 points

 
Catégorie F – Kush
1) F2 – 501st OG du coffeeshop MaryJane, Maastricht: 556 points
2) F9 – OG Kush du coffeeshop Cremers, Den Haag: 547 points
3) F16 – OG Kush du coffeeshop Genesis, Geleen: 539 points

 
Catégorie G – Skunk
1) G10 – Purple Shoreline du coffeeshop Dizzy Duck, Den Haag: 546 points
2) G4 – AK-47 Cherry du coffeeshop Greenhouse Secret Farmers, Den Haag: 541,5 points
3) G11 – Amsterdam Cheese du Kera Seeds: 525 points

 
Catégorie H – Sativa (>70%)
1) H2 – Iggy Pot du coffeeshop Blue Sea, Amsterdam: 554 points
2) H4 – Super Orange Glue du coffeeshop High Society, Leiden: 536 points
3) H10 – Fruiti Neville du coffeeshop Kosbor, Maastricht: 531,5 points

 
Catégorie I – Indica (>70%)
1) i1 – Blue Muffin du coffeeshop Mississippi, Maastricht: 546 points
2) i11 – Dizzy Gelato ’91 du coffeeshop Dizzy Duck, Den Haag: 540 points
3) i5 – Big Buddha Cheese du coffeeshop High Society, Leiden: 536,5 points

 
Catégorie J – CBD Herbe
1) J2 – Charlotte’s Angel CBD du Dutch Passion: 519,5 points
2) J3 – Cheese CBD du coffeeshop Dizzy Duck, Den Haag: 505 points
3) J1 – Harlequin du coffeeshop High Society, Leiden: 500,5 points

 
Catégorie K – Hash
1) K14 – Kushberry Hasj du coffeeshop Papillon, Amsterdam: 556 points
2) K17 – Sensi #140 du coffeeshop Club Media, Amsterdam: 554 points
3) K8 – Temple Balls de Sensi Seeds: 552 points

 
Catégorie L – Extractions
1) L4 – Cheese Dawg du Greenhouse Secret Farmers, Den Haag: 572,5 points
2) L3 – Moon Rocks du coffeeshop Zero Zero, Arnhem: 570 points
3) L6 – Moon Rocks du coffeeshop ’t Bunkertje, Apeldoorn: 557 points

 
Highlife Cup Grand gagnant dans les catégories hash et extractions:
L4 – Cheese Dawg du Greenhouse Secret Farmers, Den Haag: 572,5 points

 
Highlife Cup Grand gagnant dans la catégorie weed:
E2 – Silver Haze du coffeeshop Zero Zero, Arnhem: 565 points

 

 
 
 
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Et si l’Etat coupait l’herbe sous le pied des trafiquants
Par Ex-UFCM-I Care,
La prohibition du cannabis est aussi inefficace que coûteuse. Surtout, elle empêche toute politique de santé publique.
C’est entendu : les enjeux de société soulevés par le cannabis, notamment lorsqu’il contient du THC aux effets psycho-actifs, relèvent avant tout de la santé publique. Et ceux-ci concernent les plus jeunes : dans l’état actuel des connaissances médicales, on considère que la consommation de cannabis est néfaste pendant les années de maturation du cerveau, soit surtout pendant l’adolescence et jusqu’à 22 ans ou 25 ans, et toujours nuisible à l’apprentissage des connaissances, à travers ses effets négatifs sur l’attention, la concentration, et la mémorisation. Or la France fait état d’une consommation record de cannabis au sein de ces populations plus jeunes, et notamment des mineurs, puisque près de 40 % des jeunes de 17 ans déclarent avoir déjà fumé un joint, bien au-delà de la moyenne européenne, inférieure à 19 %. Aujourd’hui, les trafics ont pénétré les lycées et collèges, et les produits sont facilement accessibles à tous, depuis un âge très jeune. En revanche, une consommation modérée aux âges plus élevés est peu problématique : le cannabis est une drogue bien moins nocive que le tabac ou l’alcool.
 
La santé publique, qui s’intéresse au bien-être des populations, s’appuie sur de nombreuses disciplines académiques : médecine clinique, sociale et préventive, sociologie, droit, épidémiologie… Comme l’a amplement confirmé le dernier congrès de l’International Society for the Study of Drug Policy, qui s’est tenu en mai à Paris, l’économie est aussi une discipline très fortement mobilisée et les échanges sont fructueux, notamment lorsque sont examinées les différentes modalités de régulation des usages, ou de la production, des drogues. C’est ce constat qui a poussé le Conseil d’analyse économique (CAE) à se pencher sur la question des usages récréatifs du cannabis, en confiant à l’une de ses membres, Emmanuelle Auriol, et à moi-même, la rédaction d’une note sur ce sujet. Présentée au gouvernement et publiée le 20 juin, cette note a bénéficié d’une couverture médiatique impressionnante par sa quantité et, parfois, par sa qualité. L’opinion publique, manifestement, estime qu’il peut être intéressant d’écouter le point de vue des économistes.
 
Celui-ci présente une première bizarrerie : c’est une des rares questions qui fait l’unanimité au sein des économistes, le constat sur l’inefficacité sociale de la prohibition étant unanimement partagé. Toutefois, jusqu’à une période récente, il restait difficile d’étudier les alternatives concrètes à ces politiques, tant elles avaient été rarement tentées. Ce n’est désormais plus le cas, puisque des pays comme l’Uruguay ou très récemment le Canada, ainsi que de plus en plus d’Etats aux Etats-Unis, se sont engagés dans la légalisation du cannabis. Pour des chercheurs en sciences sociales, ces expériences sont passionnantes à plusieurs titres. D’une part, chaque Etat, ou chaque province au Canada, s’y engage selon des modalités différentes, générant ainsi un terrain d’étude d’une richesse inouïe, permettant d’identifier les politiques qui peuvent marcher, et celles qui n’ont pas produit l’effet attendu.
 
D’autre part, il n’est pas si fréquent de voir de si radicaux bouleversements dans la régulation d’un marché : celui-ci passe d’une situation illégale où seuls les réseaux criminels sont à même de dégager d’importants profits à un statut réglementé, où de nombreuses entreprises investissent et embauchent des travailleurs légaux, où l’Etat retrouve un rôle central dans la régulation de la demande et de l’offre, et peut compter sur d’importantes recettes fiscales, entre autres pour mener à bien les politiques de prévention et de réduction des risques, et accompagner la transition des territoires jusqu’alors gangrenés par les trafics.
 
A peine la note parue, le gouvernement a fait savoir que cette question n’était pas à l’agenda, et que la répression des trafiquants et des producteurs continuerait à constituer le socle de la politique française, la répression des usagers disposant quant à elle d’un outil supplémentaire avec l’amende forfaitaire délictuelle. Qui est pourtant, sinon à côté de la plaque, au moins à côté de la cible : comme elle ne s’appliquera qu’aux usagers majeurs, on ne voit pas bien en quoi elle permettra de s’attaquer à la consommation trop précoce.
 
Au contraire, les expériences étrangères montrent que la régulation d’une filière légale coupe, sans mauvais jeu de mot, l’herbe sous le pied des trafiquants, et que l’interdiction de la vente aux mineurs peut être mieux respectée dans un cadre régulé que sous une prohibition généralisée. Le débat ne peut pas, aujourd’hui, ne pas prendre en compte ces leçons étrangères ; il s’ouvre déjà dans de nombreux territoires : régions, communes, et jusqu’au Parlement, s’en emparent : souhaitons que, cette fois, la voix de ces territoires soit entendue.
 
https://www.liberation.fr/debats/2019/07/08/et-si-l-etat-coupait-l-herbe-sous-le-pied-des-trafiquants_1738775
 
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Comment les trottinettes électriques contribuent à la légalisation du cannabis
Par mrpolo,
[Tribune] Et si les Lime, Bird et autres Bolt aidaient à légaliser les Haze, Kush et autres Skunk?
 

La Prévention routière réclame une formation pour les plus jeunes, qui pourrait être un module à ajouter au brevet de sécurité routière (BSR). | Marek Rucinski via Unsplash
 
L'ubérisation de la mobilité douce est en pleine explosion. Mais si le vélo en libre-service ne posait pas de problème outre mesure, 98% des Français adultes sachant faire du vélo et sa pratique répondant au code de la route, il n'en est pas de même pour la dernière arrivée: la trottinette électrique.
Est-elle tout d'abord autorisée? Il semblerait que le législateur n'ait pas pensé à elle lors de la rédaction des différents codes. Considérée comme un équipement de déplacement personnel (EDP) à assistance électrique, elle:
 
Est interdite de circulation sur la voie publique. Le code de la route n'autorise la circulation qu'aux véhicules définis à l'article R311-1. Or les EDP ne figurent pas dans la nomenclature du code. La trottinette électrique ne serait reléguée qu'aux espaces privés et aux espaces publics autres que ceux de la voirie.  
N'est pas pas considérée comme un piéton, et donc interdite de circulation sur les trottoirs, l'article R 412-34 du code de la route recensant de manière explicite ce qui peut être assimilé à un piéton. La directive européenne 2002/24/CE du 18 mars 2002, relative aux véhicules à moteur à deux ou trois roues sous-entend néanmoins que les engins «conduits par des piétons» ne dépassant pas une vitesse maximale par construction de 6 km/h pouvaient être assimilables à des piétons, restreinte par une question ministérielle en 2010 qui la limitait aux cas des personnes à mobilité réduite.  
Le développement des trottinettes électriques se fait donc hors cadre juridique et uniquement sous la pression des applis de trottinettes. Comme souvent, le marché devance la loi.
 
Des risques quotidiens
Autre facteur à charge: la dangerosité de la trottinette. Lancée à 30 km/h parmi la circulation automobile, parfois sur le trottoir au milieu des passants, sans protections appropriées et sans carrosserie, le conducteur de trottinette est à la merci des autres usagers de la route.
 
Malheureusement, le premier mort a été annoncé le 11 juin dernier. Un refus de priorité et un camion n'ont jamais font bon ménage, même à faible vitesse, et surtout sans carrosserie. Une personne âgée est aussi décédée à Levallois-Perret, fauchée par une trottinette électrique. Le conducteur de l'engin sera jugé pour homicide involontaire. On a aussi pu voir une pianiste de l'Opéra de Paris renversée et ne pas savoir si elle pourra rejouer ou une trottinette se bloquer seule.
 
En réponse à ces accidents, qui font partie des risques quotidiens de la route, la Prévention routière réclame une formation pour les plus jeunes, qui pourrait être un module à ajouter au brevet de sécurité routière (BSR). Et la Mairie de Paris a demandé aux fabricants de limiter la vitesse des trottinettes à 20 km/h.
Dans la foulée, le gouvernement a annoncé préparer un décret pour prendre en compte ces engins et définir leur usage sur la voie publique. Il se calquera sur les règles applicables aux cyclistes, avec quelques spécificités (circulation interdite sur la chaussée hors agglomération, par exemple).
 
À l'arrivée d'un nouveau véhicule, avec un cadre juridique incertain et une demande existante malgré la potentielle dangerosité de l'activité, le gouvernement a donc décidé de créer un cadre régulatoire pour les trottinettes électriques.
Quel rapport avec le cannabis? Il est pourtant assez limpide. Le cannabis est potentiellement dangereux, largement démocratisé, avec un marché existant, comme la trottinette électrique.
Le cannabis, toujours interdit
Le cannabis est aujourd'hui expérimenté par dix-sept millions de Français, consommé chaque année par cinq millions et quotidiennement par près d'un million.
La consommation de cannabis n'est pas sans risque, mais moins dangereuse que celle de l'alcool ou de la cigarette, deux produits légaux. La surconsommation de cannabis n'est pas létale, contrairement à l'alcool, et les conséquences d'une consommation saine sont moindres pour une personne adulte.
Selon les estimations qui circulent, le cannabis est cultivé par quelque 200.000 Français et en fait vivre autant, pour un chiffre d'affaires de plus d'un milliard d'euros par an.
 
Malgré cette pénétration dans la société, le cannabis est toujours interdit. Ses consommateurs risquent un an de prison et 3.750 d'euros d'amende, en plus d'une récente amende de 200 euros en cas d'infraction à l'usage simple sur la voie publique, alors que ses autocultivateurs risquent vingt ans de prison et 7,5 millions d'euros d'amende.
 
Comment comprendre alors qu'on réglemente une activité dangereuse et potentiellement mortelle comme la trottinette électrique, et qu'on continue à interdire le cannabis, laissé de fait entre les mains du marché noir, qui en récolte tous les bénéfices sans souci pour la sécurité ou la santé publique?
Comment expliquer encore une fois ce deux poids, deux mesures?
Le think tank Terra Nova avait procédé à une réflexion similaire il y a quelques années, en proposant une légalisation contrôlée du cannabis sur le modèle de la régulation des jeux en lignes, là aussi un marché contesté, émergent et présentant un risque d'abus.
 
Et plus encore, repensez aux magasins de CBD à l'été 2018. Ceux-là mêmes qui vendaient de la fleur de chanvre à moins de 0,2% de THC, extrêmement loin des doses stupéfiantes du cannabis dit «de rue», mais chargées en cannabidiol (CBD), l'une des molécules apaisantes du cannabis. Ceux-là mêmes qui se basent sur une directive européenne qui autorise l'utilisation de toutes les parties du chanvre et sur la loi française qui ne restreint pas la présence de THC dans le produit fini tant qu'elle est sous les 0,2%.
 
Face à ce «cannabis light», la réaction a tenu en deux mots: prohibition et perquisitions. Perquisitions pour des fleurs de chanvre, mais aussi pour de simples produits au CBD. Les entrepreneurs les plus chanceux n'ont fait que de la garde à vue, là où certains ont pris des peines de prison ferme.
Comment expliquer encore une fois ce deux poids, deux mesures? Certainement pas par des arguments rationnels.
Mais si l'on peut légaliser les trottinettes électriques, on doit aussi pouvoir légaliser le cannabis.
 
Aurélien Bernard
 
Source: slate.fr
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Cannabis CBD : un an après, où en est-on ?
Par killkut,
Si la loi française se veut claire en matière de commercialisation de produits issus du cannabis, un flou persiste dans la pratique autour du cannabidiol.
 
Des fleurs contenant du CBD, mais pas de THC, le 14 juin 2018 à Paris. Photo Geoffroy Van der Hasselt. AFP
 
Bonjour,
Vous nous avez posé cette question : «Est-ce que le commerce de la fleur de CBD est autorisé en France ? Quelles sont les règles à respecter ?»
Vous faites référence au CBD (cannabidiol), une molécule de chanvre contenue dans la plante de cannabis au même titre que le THC (tétrahydrocannabinol). A la différence du THC, molécule psychoactive du chanvre, le CBD n’a pas d’effet stupéfiant, mais «relaxant», disait l’addictologue Jean Pierre Couteron en août 2018 à Libération.
En clair, les effets psychotropes prêtés au cannabis qui provoquent un «effet défonce» sur le corps et le cerveau sont a priori absents d’un produit dont le THC aurait été retiré et qui contient uniquement du CBD. Avec cette réserve qu’il n’existe pas, à ce jour, de consensus scientifique sur la question.
L’an passé, de nombreux «CBD shops», magasins spécialisés dans la vente de produits contenant du CBD, que ce soit des cookies, des cosmétiques, des huiles ou de l’herbe pour certains, ont ouvert leurs portes. Une question avait alors été posée à CheckNews, afin de savoir si ces magasins de «cannabis light» étaient légaux. Si la législation qui entoure la commercialisation du CBD est claire, son application, encore aujourd’hui, ne l’est pas vraiment.
THC contre CBD
Contrairement au THC, considéré comme un stupéfiant qui tombe sous le coup de l’article 222-37 du code pénal, le CBD en tant que tel n’est pas considéré comme un produit stupéfiant et n’est donc pas interdit par la loi. En revanche, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) précise à CheckNews, en s’appuyant sur une loi du 14 décembre 2018, qu’il «ne peut être commercialisé en France que sous les conditions cumulatives suivantes» : les variétés de chanvre cultivées doivent figurer sur la liste exhaustive inscrite dans l’article 2 de l’arrêté du 22 août 1990 ; la plante de cannabis doit avoir une teneur en THC inférieure à 0,2% (par comparaison, selon l’OFDT, la concentration moyenne du cannabis sous forme d’herbe circulant illégalement sur le marché français était en 2016 de 11%, rapportait Libération en 2018) ; seules ses graines et ses fibres peuvent être utilisées ; le produit fini (huiles, crèmes, biscuits, etc.) ne doit pas contenir de trace de THC, quel que soit le taux.
Une centaine de «CBD shops» ont ouvert leurs portes en France au cours de l’année 2018. Cette vague d’ouvertures a suscité la crainte du ministère de la Justice, entraînant dans la foulée quantité de fermetures. «A l’époque, il y a eu une véritable volonté des parquets de mettre un coup d’arrêt à ces CBD shops», explique à CheckNews Agnès Lowenstein, avocate au barreau de Paris et spécialisée dans ce type de contentieux.
Parmi les motifs invoqués : la présence de THC dans le produit fini ou la mise en avant d’un cannabis «thérapeutique». Or en France, «seuls les pharmaciens ont le droit de vendre des produits présentés comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard de maladies», rappelle la Mildeca.
«Aujourd’hui, les fermetures et les contrôles intempestifs se sont stabilisés. La vague est passée, nous sommes entrés dans une période de tolérance où l’on ne cherche plus la petite bête aux propriétaires, poursuit l’avocate. Le débat autour du cannabis thérapeutique, les lettres ouvertes pour la légalisation ou encore la mise en place d’une amende forfaitaire de 200 euros pour sanctionner l’usage illicite des stupéfiants [jusqu’alors réprimé par une peine de prison et une amende salée, ndlr] attestent d’un assouplissement général.»
Fleurs illégales… mais en vente
Dans les CBD shop, on trouve donc aujourd’hui des cookies importés de Californie, du thé glacé d’Amsterdam ou du chocolat suisse… Des territoires où la législation est plus souple, voire où la commercialisation du cannabis a été légalisée. Si elles ont le goût du cannabis, ces «friandises» contiennent également un taux de CBD oscillant entre 8% et 27%, «qui va jouer sur l’effet détente», assure un propriétaire de CBD Shop interrogé. Mais les vendeurs sont formels, il n’y a aucune trace de THC dans ces produits… Qui flirtent pourtant avec l’illégalité : «Il est difficile de commercialiser des produits dérivés légaux, car la plupart d’entre eux sont fabriqués à partir de fleurs et de feuilles», affirme l’une des membres de la Mildeca.
Des fleurs et des feuilles dont la vente, comme celle de leurs dérivés, est aussi théoriquement illégale, notamment parce que la teneur en THC y est bien plus importante que dans les graines et les tiges. Pourtant, CheckNews a pu le constater, on trouve facilement dans plusieurs boutiques parisiennes des fleurs et des feuilles. Et ce, malgré les risques encourus. Car les vendeurs «pourraient être poursuivis pour trafic de stupéfiants», assure la Mildeca.
Cela ne semble pas effrayer ce propriétaire parisien d’un CBD Shop, qui nous explique, un Tupperware rempli de pochons d’herbe dans chaque main : «Si vous achetez de l’herbe, le sachet est scellé. Concrètement, je l’agrafe et je glisse la facture à l’intérieur avec le taux de THC inférieur à 0,2% inscrit dessus.» Un procédé censé garantir qu’il ne s’agit pas d’un produit acheté à la sauvette. En cas de contrôle, le propriétaire conseille aux consommateurs interpellés de se rendre dans sa boutique en compagnie des policiers pour attester de la bonne foi du client. Quant à la manière de consommer «l’herbe au CBD», les vendeurs affichent en grosses lettres : «Ne pas fumer, mais infuser.»
Un flou persiste dans la pratique
Juridiquement, le consommateur de CBD risque-t-il quelque chose ? Si le produit (biscuits, boissons, cosmétiques…) acheté respecte les trois conditions cumulatives (moins de 0,2% de THC dans la plante et absence de la molécule dans le produit fini, chanvre autorisé par la loi et usage de graines et de fibres uniquement) invoquées par la loi, non.
Pour ce qui est des feuilles et des fleurs, si leur vente comme leur achat sont illégaux, on a vu qu’il était facile de s’en procurer en magasin. Mais alors comment se fait-il qu’un produit, considéré comme illégal et qui tombe sous le coup de la loi pour usage de stupéfiants, soit commercialisé en boutique ? Me Lowenstein tente d’éclaircir cette zone grise : «Certes, conformément à l’interprétation stricte de la loi, c’est illégal. Seulement, son application est à la discrétion du parquet, qui, en ce moment, en termes de politique pénale, n’a aucune intention d’embêter les consommateurs…» 
Autre élément qui participe à la confusion : les disparités d’application de la législation sur le territoire. Une des membres de NORML (National Organization for the Reform of Marijuana Laws France) le confirme : «Un CBD Shop nantais expose des fleurs et des feuilles en vitrine, pourtant, il n’a jamais eu de problème. Tout dépend de la région et du procureur en place.»
 
Source : https://www.liberation.fr/checknews/2019/07/04/cannabis-cbd-un-an-apres-ou-en-est-on_1737928?fbclid=IwAR2HW-ByZ884ACPu9fAZGMdOZ5xqHtcOBF2NlSAIpccmi1fPVfzRCzQSmKo
 
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Le cannabis peut-il remplacer les antidouleurs?
Par mrpolo,
De nouvelles recherches américaines ont montré que le cannabis, qui a été légalisé dans plusieurs Etats américains, pourrait être un remède efficace contre la douleur et les insomnies. Il pourrait même aider les patients à ne plus prendre certains médicaments avec ou sans ordonnance.

Le cannabis peut-il remplacer les antidouleurs? - © rgbspace - Getty Images/iStockphoto
 
Cette étude, menée par une équipe de chercheurs du Albert Einstein College of Medicine et de l'University of Miami Miller School of Medicine, a interrogé 1.000 acheteurs de marijuana dans deux magasins du Colorado, un Etat où les adultes de plus de 21 ans munis d'une pièce d'identité peuvent acheter du cannabis à des fins médicales ou récréatives.
Les réponses à ce sondage ont montré que 65% des personnes interrogées achetaient du cannabis contre la douleur, 80% d'entre eux rapportant que cette substance les aidait beaucoup.
 
 
Leurs résultats ont aussi montré que chez les personnes qui recouraient au cannabis contre la douleur, 74% notaient que la plante facilitait leur sommeil. 84% ont remarqué que cela les avait aidés et 83% ont réduit, voire arrêté, les somnifères au profit de la marijuana.
 
Les scientifiques ont précisé qu'environ 20% des adultes américains souffraient de douleurs chroniques et qu'une personne sur trois ne dormait pas assez.
 
Cette nouvelle étude laisse donc penser que le cannabis pourrait aider à traiter ces troubles sans prendre d'antalgiques, qui peuvent produire de graves effets secondaires, et sans les opiacés, qui peuvent entraîner des overdoses fatales.
"L'ibuprofène entraîne des saignements gastro-intestinaux ou des atteintes aux reins lorsqu'on l'utilise de façon chronique. La toxicité du paracétamol (Acetaminophen) est la deuxième cause la plus fréquente de transplantation du foie, et est responsable de 56.000 passages aux urgences, 2.600 hospitalisations et 500 décès par an aux Etats-Unis", a commenté le Dr. Gwen Wurm. 
 
La co-auteure de l'étude,  le Dr. Julia Arnsten, a aussi précisé que "les personnes développent une tolérance aux opiacés, ce qui signifie qu'elles ont besoin de plus fortes doses pour produire le même effet. Cela signifie que les patients atteints de douleurs chroniques augmentent souvent leur dose d'opiacés au fil du temps, ce qui augmente leur risque de surdose".
 
L'équipe de chercheurs a cependant tenu à ajouter que de plus amples recherches étaient nécessaires pour établir les véritables bienfaits thérapeutiques du cannabis.
Des études précédentes avaient déjà permis de montrer que le cannabis n'était pas adapté à tous les malades. En effet, son utilisation est vivement déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes, ces dernières pouvant être tentées de l'utiliser pour réduire les nausées.
 
Source: rtbf.be
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Entreprises dans le secteur du CBD : Qu’est-ce qui explique leur croissance ?
Par mrpolo,
Les naturels participent souvent à la constitution de remèdes ou de substances bien utiles. Malgré les grandes capacités thérapeutiques de ces extraits, certains demeurent prohibés en raison de divers effets secondaires qu’ils peuvent avoir. Ainsi, les drogues sont des substances nuisibles disposant toutefois d’impressionnantes propriétés curatives.
 
Le CBD est un extrait du cannabis qui connaît aujourd’hui un grand intérêt à l’échelle internationale. Il a d’ailleurs considérablement boosté le marché boursier du cannabis. Comment expliquer ce brusque changement ?
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Présentation du CBD
Le chanvre, encore appelé cannabis, est une variété de plantes annuelles de la famille des Cannabaceae avec une certaine teneur en THC (tétrahydrocannabinol). Cette plante offre de nombreuses utilisations, notamment pour la construction, les cosmétiques, l’isolation phonique, l’alimentation ou encore la médecine. Les propriétés psychotropes du chanvre font toutefois son interdiction progressive dans les États du monde. Par ailleurs, il faut bien noter qu’à contrario certains États rendent son utilisation plus fréquente. Le CBD, abréviation de cannabidiol, est une molécule composant les nombreux cannabinoïdes présents dans le chanvre. Au détriment du composé le plus actif du chanvre, le delta-9-THC, le CBD est une molécule sans effet stupéfiant.
 
Ainsi, les variétés de cannabis contiennent diverses teneurs en CBD et en THC. Alors que certaines ont une plus forte composition en CBD, d’autres contiennent plus de THC. Il est important de notifier que le cannabis est illicite lorsque sa contenance atteint 15 % de THC. Découvert depuis les années 1963, ce n’est que récemment que le CBD a commencé à connaître une véritable expansion grâce à sa composition et à sa souplesse. En France notamment, un intervalle de dix mois en 2018 a suffi pour retrouver plusieurs boutiques qui proposent d’excellents services de produits dérivés du CBD. En effet, cet état de choses a été favorisé par la possibilité de disposer d’une substance avec une contenance très faible en THC et une forte concentration en cannabidiol. Vous pouvez suivre les actualités du CBD en France sur CBD Nation.
 
Ainsi, le CBD s’est grandement généralisé à plusieurs États du monde, suscitant un intérêt en constante évolution. Ce grand mouvement a entraîné l’activation et de grands mouvements du marché boursier sur cette substance. Le CBD se présente en effet aujourd’hui sous diverses formes, notamment celle d’huile, de fleur ou encore de produits alimentaires. Toutefois, l’utilisation du CBD continue de nourrir une certaine ambiguïté pour certaines raisons. Cette ambiguïté constitue jusqu’alors un facteur considérable dans l’état actuel de ce marché pourtant déjà bien ouvert. Les effets du CBD sont-ils positifs pour la santé de ceux qui en consomment ?
 
Les effets du CBD sur les consommateurs
La première des choses à savoir, c’est que, quelle que soit la forme sous laquelle se présente le CBD, il n’a aucun effet stupéfiant pour la santé. Avec cette substance, il n’y a pas de risque de psychotrope ou de se défoncer. Cette donnée capitale élimine ainsi toutes les affres ou conséquences que pourrait entraîner la consommation d’une véritable drogue. Par ailleurs, le CBD a bien certaines actions sur l’organisme. La molécule permet notamment de bloquer les effets addictifs de certaines drogues d’abus. De même, selon certaines études, elle permet de réduire des réponses au stress et de moduler les niveaux d’anxiété. Ces effets constituent à coup sûr de véritables atouts pour diverses personnes nerveuses, anxieuses ou exposées au risque d’addiction aux drogues.
 
 
Néanmoins, selon certains spécialistes, l’ensemble des effets de la molécule CBD ne serait pas entièrement cerné, notamment dans le secteur du système dopaminergique. En effet, le CBD favorise la production de dopamine qui est un neurotransmetteur favorisant la communication au niveau du système nerveux et influençant le comportement. La dopamine est indispensable pour les individus et permet notamment de renforcer des plaisirs abstraits comme écouter la musique. Elle joue également un rôle conséquent dans la motivation et la prise de risque. L’élargissement de connaissances psychoactives sur la dopamine pourrait révéler qu’elle crée des risques de psychoses et faire ainsi du CBD une substance à risque.
 
Aspects légaux du CBD dans certains états, notamment la France
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De nombreux États interdisent la vente de drogues ou de produits stupéfiants présentant de véritables risques pour la santé et l’intégrité morale des personnes. Ainsi, l’usage, la vente, la culture et la possession de drogue comme le cannabis sont illégaux dans plusieurs pays et états. Le cannabis est classé comme drogue de niveau 1, ce qui représente une drogue à fort potentiel d’abus et sans usage médical reconnu. Toutefois, la principale raison d’interdiction du cannabis, c’est sa teneur en tétrahydrocannabinol qui est une substance hautement stupéfiante avec un effet psychoactif. En France également, c’est la consommation de THC qui est prohibée. Ainsi, les autres substances dérivées du cannabis peuvent bien être autorisées dans des domaines d’applications spécifiques. 
 
De même, le droit n’interdit pas le CDB et réglemente plutôt le chanvre, la plante dont il est issu. Le statut judiciaire du CDB n’est pas le même selon les pays. Comme la morphine qui est aussi un stupéfiant, la loi propose dans de nombreux états diverses situations qui rendent possible l’utilisation du chanvre. C’est le cas notamment des utilisations agricoles, commerciales ou industrielles. Pour exemple, la culture de chanvre est autorisée en France, pour des variétés de cette plante dont la teneur ne dépasse pas les 0,2 %. De plus, de nouvelles utilisations récréatives du chanvre voient le jour pour permettre de bénéficier d’atouts spécifiques. L’essentiel demeure d’éviter le THC qui est la substance fortement prohibée sur laquelle il n’y a presque pas de concession.
 
Les usages de la substance
Les domaines d’utilisation du cannabidiol étaient autrefois grandement restreints en raison de la nature de sa source. En effet, très peu de manipulation pouvait se faire sur cette substance. Le cannabidiol est aujourd’hui utilisé dans plusieurs domaines et revêt une grande utilité. Cette substance a connu un réel boom grâce à son utilisation de plus en plus récurrente dans différents composés médicaux. Ainsi, le CDB, d’après certaines recherches, serait très utile pour soigner des troubles comme :
 
 l’Alzheimer ;  l’épilepsie ;  le manque d’appétit ;  le Gulumate ;  les AVC ;  la maladie de parkinson ;  la dépression ;  la sclérose ;  des troubles neurologiques.  
Les usages du cannabidiol s’étendent progressivement à de nouvelles fins bien utiles. Ne présentant à nos jours aucune limite pour la santé, l’utilisation du CDB se généralise de plus en plus dans plusieurs pays d’Europe, mais également aux États unis pour leur utilisation très importante. Le marché financier du CDB a ainsi connu sur un laps de temps récent de grandes fluctuations avec des possibilités d’enregistrer de considérables gains pour les acteurs du marché. En outre, certains pays ou États légalisent même la consommation récréative du CDB pour son caractère inoffensif.
 
Le chanvre et le CDB bénéficient ainsi d’une plus grande tolérance générale avec leur présence dans plusieurs nouveaux produits apportant des solutions efficaces à des troubles ou à des maux. Les bienfaits pour la santé proposés par ces nouveaux produits sont tout simplement efficaces, et la population en tient davantage compte. Par ailleurs, la disponibilité de technologies et d’outils encore plus performants permet d’assurer une terrible efficacité pour les séparations. Les nouveaux produits obtenus sont alors totalement respectueux des règles en vigueur dans les États spécifiques. L’huile de CDB produite lors de l’extraction du cannabidiol de la feuille de chanvre est un cannabinoïde utilisable dans divers procédés.
Les cours de la bourse sur le CDB
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Le marché du cannabis légal a connu une véritable métamorphose, notamment en bourse. Cet état de choses a été favorisé par l’utilisation massive du cannabidiol CDB qui est une substance extraite de cette plante et qui, selon l’OMS, ne présente pas de problème pour la santé à contrario d’autres substances dérivées du cannabis. Ce produit a mis les poudres aux marchés avec sa fulgurante évolution en un brin de temps. Ainsi, selon les statistiques, le marché financier du cannabis représentait déjà en 2018 près de 40 milliards de dollars. Plusieurs entreprises et sociétés ont tiré un maximum de bénéfice de l’expansion de ce marché avec des profits atteignant d’incroyables proportions. Une société canadienne possédant 25 millions de chiffre d’affaires s’est introduite en bourse avec seulement 17 dollars et a aujourd’hui son cours d’action à plus de 25 milliards de dollars.
 
Ainsi, les particuliers, les entreprises et les sociétés qui ont rejoint ce marché ont pu se faire de véritables profits. Les retombées hallucinantes de ce marché se sont fortement répercutées sur différents États. Cela aurait d’ailleurs favorisé des décisions stratégiques de ces États pour faire évoluer le marché du cannabis légal. Le nombre de boutiques et de magasins spécialisés dans la vente de produits contenant le CDB a brutalement évolué. De même, les ventes de ces produits se font de plus en plus régulières et attirent davantage de monde. Cette situation laisse bien voir l’existence d’un super marché qui n’a nullement atteint sa limite. Le marché du cannabis légal présage en effet une évolution constante et progressive dans quelques années.
 
La situation de ce marché est bien intéressante et suscite un véritable intérêt des différents investisseurs qui toutefois peuvent encore émettre certaines réserves. Le cannabidiol, par ses nombreux atouts et ses utilisations, détermine un potentiel de développement énorme pour ce marché. Les perspectives d’avenir sur ce dernier sont en outre très intéressantes et représentent des données capitales aux investisseurs.
Les perspectives du marché du CDB en France
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Une stabilité fragile  
Si le marché du cannabis légal s’est fortement développé avec un réseau prenant de plus en plus d’ampleur et des ventes grandissantes, l’état de ce marché ne dispose pas pour autant de véritables garanties. En France notamment, diverses publications et décisions du gouvernement ont freiné l’ardeur des consommateurs qui, au début du mouvement, n’hésitaient pas à se mettre dans d’interminables listes pour s’arracher des produits spécifiques. En effet, divers produits supposés exempts ou respectant les proportions règlementaires en THC ayant fait l’objet de contrôle ont révélé des irrégularités. Ainsi, le cannabis à fumer même sous forme de CDB est interdit en France. L’impossibilité sans matériel performant et indiqué de révéler la véritable teneur en THC de ces produits pose un véritable problème.
 
Ceci constitue un facteur de doute aussi bien pour les consommateurs que pour les différents états. Les peines encourues pour non-respect de ces normes, bien qu’elles soient bien exécutées, ne règlent pas entièrement le problème. De même, le CDB, à priori inoffensif, continue de faire l’objet de divers tests qui pourraient en dernier recours révéler certaines limites. Ainsi, le marché du cannabis légal nourrit à juste auprès des différents acteurs une véritable instabilité. Ce marché demeure également sous le joug de décisions politiques et d’une législation du CDB qui pourraient avoir un effet dévastateur sur les ventes.
 
Un marché prometteur  
Le potentiel du marché du CDB demeure certain avec d’incroyables bénéfices si ce dernier continue son expansion. Le CDB connaît en effet un intérêt colossal d’entreprises de divers secteurs afin d’améliorer et de faciliter des productions. En effet, le CDB pourrait intégrer de nombreux composés ou produits existants pour apporter des avantages nouveaux en matière d’efficacité, de sécurité ou encore de rentabilité économique. Le CDB tend ainsi à intégrer divers composés, divers produits pharmaceutiques de même que des produits commerciaux alimentaires ou industriels.
 
Cette substance peut également intégrer des produits comme le vin, les gâteaux, les jus, les biscuits ou encore la bière. Elle aurait un apport qualitatif et représenterait un véritable trésor pour les amateurs de cannabis. Par ailleurs, ce marché possède déjà de véritables franchises bien structurées et faisant d’excellentes opérations financières.
La bourse aux États-Unis dans le secteur du cannabis
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Les entreprises cotées en bourse, les investisseurs et les différents acteurs du marché boursier étudient en permanence les principaux marchés pour identifier les plus stables et les plus intéressants sur des périodes données. Depuis quelques mois, le marché boursier dans le secteur de la vente de cannabis légal a entamé une impressionnante ascension ayant fait le bonheur de plusieurs entreprises de divers continents. Les entreprises spécialisées dans le secteur du cannabis ont profité de l’état du marché animé par les spéculations boursières des investisseurs guidés d’une part par l’intérêt se faisant de plus en plus considérable pour la plante et d’autre part par les nombreux doutes planant dans ce domaine. Tilray, une entreprise canadienne cotée à New York a ainsi gagné jusqu’à 93 % en cours de séance.
 
En une journée, cette entreprise valant aujourd’hui près de 20 milliards de dollars a pu atteindre la capitalisation boursière de Renault au cours d’une journée. La spéculation effrénée n’a donc pas atteint sa limite, notamment dans ce nouveau secteur qui présage de très belles opérations. Une autre société canadienne, Cronos, a gagné 9,78 % sur ce marché. Les entreprises spécialisées dans le secteur du cannabis attirent ainsi de plus en plus d’investisseurs grâce à l’existence d’une réelle opportunité pouvant permettre de faire des bénéfices presque utopiques. De même, le marché du cannabidiol et du cannabis en général attire les investisseurs et les acteurs d’autres marchés avec qui il a des liens.
 
Le marché des boissons alcooliques, des laboratoires pharmaceutiques, des produits pharmaceutiques, des industries et bien d’autres encore peut également tirer d’excellents atouts des fluctuations dessinées, mais imprévisibles sur le marché du cannabis légal. Ces appels ne sont pas restés sans effet avec des géants de la production de boissons alcooliques qui investissent dans des entreprises spécialisées dans le cannabis. Constellation Brands qui vend les bières Modelo a notamment investi 4 milliards de dollars dans Canopy Growth. Le brasseur Moslon Coors s’est également impliqué dans ce marché. De même, certains géants de la production de boissons pensent s’inscrire dans ce marché en étudiant les possibilités d’introduire le CDB dans certains de leurs produits.
 
par Kévin
Source: indicerh.net
 
perfect-time
 
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Une étude explique pourquoi les effets du cannabis varient d'une personne à l'autre
Par mrpolo,
Une étude de la Western University de London, en Ontario, a démonté comment la consommation de cannabis pourraient produire des effets «radicalement différents» sur le cerveau, ce qui peut expliquer pourquoi les gens peuvent aussi bien planer que de passer un très mauvais moment.
 

 
«Jusqu'à présent, on ne savait pas, quelles régions spécifiques du cerveau étaient responsables de ces effets très divergents de la marijuana», a déclaré par communiqué l’auteur principal de l'étude, Steven Laviolette, professeur d’anatomie et biologie cellulaire.
 
L'étude, faite sur des rats et publiée dans la revue «Scientific Reports», révèle que les effets du tétrahydrocannabinol (THC), le principal composé psychoactif du cannabis, pouvaient produire des effets «extrêmement importants» dans la région du cerveau appelée noyau accumbens, qui joue un rôle important d’un part dans le système de récompense, du plaisir, du rire, mais d’autre part, de la dépendance et de la peur.
 
Les effets positifs ou «hédoniques» du cannabis sur le noyau accumbens n’ont été constatés que sur les parties avant de la zone. En revanche, le THC dans la région postérieure de cette région du cerveau a produit «des effets hautement répulsifs», notamment une «augmentation des symptômes cognitifs et émotionnels liés à la schizophrénie».
  «Ces résultats sont importants, car ils suggèrent pourquoi certaines personnes ont une expérience très positive du cannabis, alors que d'autres ont une expérience très négative», a déclaré Christopher Norris, postdoctorant à l’École Schulich de médecine et dentisterie de London et participant à l’étude, dans un communiqué de presse.
 
Les chercheurs ont déclaré que les différences entre les réponses individuelles à la marijuana sont probablement dues à la génétique, car cela peut déterminer en quoi les différentes parties du noyau accumbens sont plus sensibles que les autres.
 
Source: tvanouvelles.ca
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Barcelone Juin 2019
Par Indi-Punky,
La Team CannaWeed voulait depuis un moment prendre le temps de faire un report des CSC de Barcelone.
Pas tous, on y aurait laisser notre peau
 
Départs des 3 coins du monde pour l’équipe, on a prévu de se retrouver sur Barça vu que nous avons des horaires d'arrivée différents.
 
Lundi 17 juin
Arrivée sur Barcelone à 14h30 pour ma part, il fait déjà super chaud. Récupération de la valise, taxi et direction le quartier de Sants Antoni pour récupérer l'air Bnb.
Appart sympa en dernier étage avec terrasse en plein soleil, nous sommes à quelques pas du grand hall de Sants Antoni. Poisson, viande, légumes bref la totale (Miam).
 

 
Quelques minutes après la récupération de l'appart, les deux autres arrivent. Premier bedo sur la terrasse et départ pour le Backyard.
Arrivés sur place, c'est calme.
J'en profite pour shooter un peu et discuter avec le patron.

 
 
On se pose et on en fait un, mais c'est sans compter Bragu qui à peine nous allumions notre premier que lui était en fin de roulage du second.
Comment perdre 30 min de plus
 
Et hop on enchaine sur le Fire House Bcn, il est dans la même zone que le Backyard, nous arrivons donc sur place rapidement.
Direct dans l'ambiance, ici le choix de weed est démoniaque! J'ai pas compter mais y a bien 30 variétés d'herbes à la carte.

 
 
Normal, on se pose, coca, pétard (on avait dit un pet par csc histoire de pas rester 2h..Allez expliquer ça à "poumons d'acier" alias Braguette...)
Notre sélection produit finie, nous rentrons à l'appart histoire de se poser un peu.
Du coup on commence le travail photo, X est chaud bouillant! Après 2 heures au soleil de Barcelone tu m’étonnes!
 

 
C'est bien fatigués et défoncés de cette première journée que nous allons nous coucher non sans gratter un peu sur la journée suivante (on se couche pas loin de 4h du mat...)
 
Mardi 18 Juin
Il est 9h du matin quand l’école à coté de l'appartement commence les festivités pour la commémoration de ses 200 ans d'existence Pour ceux qui suivent, 9h lever, coucher à 3h30/4h mmh.
Tête dans le pâté généralisée!!!
Bon pas grave, on s'enquille quelques pets sur la terrasse en plein soleil et on se motive.
X reprend les photos, et nous on glande.
Nous décidons donc de passer faire un tour du marché de Sants à deux pas.
 

 
 
On achète 3 conneries et retour appart.
L'heure tourne, direction le High Class Bcn.
 
Alors jusque là, nous étions sur du CSC classique, propre sympa. Là par contre c'est autre chose.
Le maitre mot qui me vient à l'esprit: Classe. Un coté salon anglais, propre, lumineux et spacieux
 
 
 

 
Surtout, si vous passez chez eux il faut gouter ça:
 

 
Ensuite, retour à l'appart afin de continuer les photos.
On fera une pause afin de s'alimenter (Tapas!)
Et demain est un autre jour!
 
Mercredi 19 Juin
Journée calme, au programme: Photos et le csc, Mr Teddy.
C'est un CSC assez sympa, vous serez bien accueillis par leurs équipes, le cadre est très simple, une première pièce qui fait bar/inscription et ensuite une enfilade (Wc, salle privé etc) et une grande salle, des banquettes tout le long des murs, tabourets, tables etc
Et bien entendu un comptoir à weed!
Le tout savamment décoré avec la mascotte des lieux, Mr Teddy, un ours en peluche que vous retrouvez partout, des toilettes, au bar en passant par la salle privée ou le couloir! (Je soupçonne la bud-tendeuse d'en avoir un en tatoo ..    )
Beaucoup de variétés en pots de 3g. (Leur Badazz est une tuerie!)
 
 
Retour à l'appart et au boulot!
Y a encore un paquet de photos, vidéos à tourner.
On se repartit les taches, Xtrem à la photo, bibi à la vidéo (omg), et Bragu qui s'occupe .. du ravitaillement, il alterne entre servir du coca et rouler des pétards. 
 
Jeudi 20 Juin
Départ de l'appartement vers 11h, le temps de descendre vers le bord de plage.
On commence à avoir faim et on s’arrête dans un resto.
Mauvaise idée on découvre plus tard que le truc tourne a 1.5 étoiles sur tripadvisor (de la merde quoi)
C'est donc un peu ballonnés que nous nous rendons au Hemp Cannabis Museum de Barcelone...
 
Toujours aussi sympathique, l’équipe nous accueille alors qu'ils sont en pleine préparation pour la lecture / sortie d'un livre
 
Nous filons vite faire notre visite des lieux, je commence à le connaitre par cœur, mais c'est toujours un agréable moment.
Le Palau Mornau où il est situé est une pièce architecturale magnifique et le musée en lui même est extrêmement bien agencé.

 
 
Sortie du musée, nous nous dirigeons vers le téléphérique du port dans l'idée de le prendre pour aller au MontJuic. Souci, il est fermé et il faut embarquer de l'autre coté. Un peu loin, la flemme, on saute dans un taxi direction le Tibidabo.
L'un des plus haut points de vue de Barcelone, l'on y accède par une route escarpé ou un funiculaire.
L'on y retrouve un parc d'attractions, une église et bien entendu des restaurants et une zone panoramique.
 
Le panorama était très chargé, nuage bas etc donc pas pu en profiter...
Et là le funiculaire est fermé, il faut donc redescendre a pied... (y a bien un bus, rare et il est parti devant notre nez..)
Hors de question de prendre la route, pour un dénivelé de 500m, la route représentait 7km..
 
En bons foncedars on décide de prendre le plus court chemin: la ligne droite!!
On se choppe un chemin de randonnées/Vtt et c'est parti pour 50 minutes de marche. (pétard au bec of course!)
Entre X et moi la peur au ventre de se vautrer ... et le Bragu qui, tel un cabri, saute partout dès qu'il y a un trou... (j'ai fait l'erreur pour déconner de dire: "oh un raccourci!" J'ai pas eu le temps de finir qu'il avait déjà sauté dans le trou... C’était juste un éboulis....)
Épique me parait une bonne manière de caractériser la balade
 

La première partie de la descente et heureusement nous avons raccordé avec un chemin de randonnée avec escalier et tout.

 
Retour appart en bus; bien crevés, nous souhaitons repasser au backyard avant le départ. C'est calme, je prends des photos à tout va. Le Bud-Tender super cool me sort toutes les cups pour que je puisse bien les prendre en photos, top.
 
Retour Appart, on grignote les restes et on range un peu
 
Quelques heures plus tard ( et quelques 3 feuilles...) nous allons nous coucher non sans avoir préparé les valises.
 

 
Vendredi 21 Juin
Réveil vers les 9h, on arrange un peu l'appart pour le rendre dans un état correct.
On se roule quelques bedos en prévision des différentes attentes à l'aéroport et vla que ça sonne 11h et qu'on doit rendre l'appart.
 
Je saute dans un taxi (un peu con j'avais un max de tps devant moi...) et laisse les deux autres vagabonder en attendant leur heure.
 
On en parle sur le forum
 
 
 
 
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Hemp Expo Luxembourg
Par Indi-Punky,
Bonjour
 
Ce week-end se tenait la première HempExpo du Luxembourg.
A Dudelange pour être précis, ancienne ville métallurgique / sidérurgique.
 
La foire est située dans une friche industrielle.
 

 
Elle est principalement dédié au CBD, bien être etc... Pas de matériels, trimmer de folie etc ici.
 
La foire a débuté avec une conférence de présentation suivie d'un topo historique de la prohibition et du cannabis par Frenchy Canolli.
 

 
Le lendemain il animera un de ses ateliers hash (avec pour base du CBD)
 
Un petit tour des stands? Allez zou!
Quelques têtes connues..^^
 
 

 
 
Une partie de l'équipe French Touch Seeds est présente sur la foire avec la petite sœur de FTS, French Flavor.

J'ai eu l'occasion de gouter la thin mint.... Miam.
 
Il y avait l'équipe de Weed Paradise aussi, nous avons pu découvrir un distributeur automatique de CBD.
 

 
L'équipe de Sixty8, des Suisses qui produisent une fleur CBD de grande qualité. J'ai été étonné de retrouver les vrais saveurs de variétés connues comme la JackHerer, la pineapple, la lemon etc



Je regrette de ne pas avoir pu en travailler une ou deux en macro.. Une prochaine fois surement 
 
Un peu plus loin on retrouve l'équipe de Pop CBD, avec des infusions au chanvre, des miels aromatisés etc.

 
 
Voila, on est sur un salon bien-être, détente. Il est intéressant de voir des fleurs de qualité aussi à des tarifs plus acceptables allant de 5 à 10€ le gr. Beaucoup de produits corporels, crèmes, pour massages, huiles et alimentaires.
Ça se diversifie bien et commence à rentrer dans les mœurs.
 
Un salon qui débute mais avec le changement de législation au Luxembourg, il faut s'attendre à une évolution de celui ci pour coller au plus près des besoins, demandes des consommateurs.
 
Je vous laisse avec un spoiler plein de photos et reste disponible pour répondre à vos questions.
 
 
 
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Et si Paris devenait ville test pour la légalisation du cannabis ?
Par mrpolo,
Les conseillers de Paris débattront la semaine prochaine sur cette proposition portée par le groupe Radicaux de gauche, centre et Indépendants.

Le groupe Radicaux de Gauche Centre et Indépendants (RGCI) souhaite que la Ville de Paris propose au gouvernement de « faire de Paris un territoire d’expérimentation de la légalisation du cannabis récréatif ». (Illustration). LP/Jean Nicholas Guillo
 
Et si demain on pouvait fumer « un joint » en toute légalité à Paris ? Sujet déjà d'actualité en 1986 au cinéma avec Les frères pétard interprété par Gérard Lanvin et Jacques Villeret et en ce moment même avec la série Netflix Family Business et sa désormais célèbre « Beucherie » portée par Jonathan Cohen et Gérard Darmon. La question sera débattue au Conseil de Paris des 8, 9, 10 et 11 juillet, sur proposition du groupe Radicaux de Gauche Centre et Indépendants (RGCI). Sa présidente, Laurence Goldgrab, souhaite que la Ville de Paris propose au gouvernement de « faire de Paris un territoire d'expérimentation de la légalisation du cannabis récréatif pour les personnes majeures en veillant à son encadrement strict ».
Un rapport du Conseil d'analyse économique y est favorable
Cette proposition intervient après la publication par le Nouvel Observateur (19 juin 2019) d'une tribune appelant à la légalisation du cannabis signée par des médecins, élus et économistes désireux « en finir avec le statu quo ». Les maires de Saint-Ouen et de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) figurent parmi les signataires. Un rapport du Conseil d'analyse économique (CAE) dévoilé en juin, un think-tank indépendant sous l'autorité du Premier ministre, préconise également dans une note de légaliser le cannabis en France. Cela pourrait rapporter 2 Mds€ à l'Etat en recettes fiscales.
« Actuellement, la France a le système le plus répressif d'Europe et pourtant, nous sommes aussi le pays où la consommation explose, en particulier chez les mineurs. Le constat est sans appel : 50 ans de répression inefficace et coûteuse », a regretté ce jeudi matin la conseillère de Paris (PRG) du IIIe arrondissement.
Selon l'observatoire français des drogues et toxicomanie, en 2014, 1 mineur sur 2 avait déjà fumé du cannabis et 10 % étaient des consommateurs réguliers.
Lutter contre le crime organisé
« Quand on regarde ce qui se passe chez nos voisins, on constate qu'avec une législation encadrée, il y a une hausse chez les consommateurs réguliers mais une diminution de la consommation chez les jeunes quand l'interdit de la vente aux mineurs est respecté et elle s'accompagne d'une baisse de la criminalité », argumente la patronne du groupe RGCI. « Cette expérimentation permettrait de lutter plus efficacement contre le crime organisé et de mieux protéger les mineurs », enchaîne-t-elle.
Des maires d'arrondissement sont pour
Daniel Vaillant, l'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin et ex-maire du XVIIIe fait partie des 70 cosignataires de l'appel publié dans le Nouvel Observateur. Le 27 juin dernier François Dagnaud (PS), maire du XIXe a emboîté le pas aux partisans de la légalisation. Jacques Boutault, le maire EELV du IIe, lui, défend cette position depuis de nombreuses années.
« Consommé sur le mode récréatif, le cannabis ne pose pas plus de problème qu'un verre de vin partagé entre amis. C'est parce que cette drogue est interdite en France que les mafias se sont emparées de ce commerce très lucratif », lance l'élu écologiste du IIe favorable à une expérimentation dans la capitale. « Les mentalités évoluent et le cannabis aura bientôt le même statut que le tabac ou l'alcool », assure le maire du IIe.
Un mauvais signal pour les jeunes ?
Ce n'est pas l'avis de Geoffroy Boulard, le maire (LR) du XVIIe. « C'est un très mauvais signal envoyé aux jeunes car la drogue fait des ravages chez les adolescents. Et limiter cette expérimentation à Paris est irresponsable », s'agace l'élu de droite qui dénonce « une communication démagogique à l'approche des élections municipales ».
Pas sûr pourtant que l'exécutif vote ce vœu. S'il se dit « favorable à une évolution de la législation sur le sujet », Rémi Féraud, le président de groupe PS et apparentés se montre néanmoins sceptique « la méthode » et craint les « effets pervers » d'un test mené à l'échelle d'un territoire.
La décision appartient à l'Etat
Le Conseil de Paris fera-t-il un pas vers la légalisation ? Même si d'aventure le vœu devait être voté la semaine prochaine, le cannabis ne sera pas pour autant légalisé dans la capitale car le sujet ne relève pas des compétences de la Ville mais du gouvernement. « Ce vœu a pour objectif d'interpeller l'Etat et de montrer qu'à l'échelle locale, nous sommes prêts », concède Laurence Goldgrab.
Ce que dit la loi
Actuellement posséder du cannabis, même en faible quantité, est un délit. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 1 an d’emprisonnement et/ou 3 750 € d’amende (article 3421-1 du Code de la santé publique). Si vous revendez du cannabis ou même si vous en donnez à un ami, vous serez considéré au regard de la loi comme un trafiquant. À ce titre vous encourrez une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 7 500 000 € d’amende (article 222-37 du Code Pénal). Ces peines sont doublées lorsque le cannabis est vendu à des mineurs.
 
Par Christine Henry
 
 
Source: leparisien.fr
 
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