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elle presente les different aspect de la vie d'un fumeur en different chapitre "la culture, les probleme avec la police"
La bd est signé Pixel, les dessin sont du style a Phix, pour ceux qui connaissent... 0 commentaire En savoir plus… ›
Au moment où le Sénat vient de produire un rapport intitulé “Drogue : l'autre cancerâ€? aussi épais qu'il comporte de contre-vérités et d'excès idéologiques plus que scientifiques, le Conseil national interrégional des Verts réuni les 14 et 15 juin 2003 rappelle que :
les Verts militent pour la légalisation de la consommation du cannabis et la réglementation de sa production et de sa vente ;
et que le but premier de cette réforme est de permettre aux pouvoirs publics d'agir enfin de façon cohérente pour encadrer la consommation du cannabis, ses effets en termes de santé et de sécurité routière, et maîtriser l'économie mafieuse qui s'en nourrit
Le Cnir :
ajoute que cette réforme doit aussi mettre fin à une criminalisation stupide des usagers. La loi actuelle, complètement inapplicable, a institué par force une police et une justice à deux vitesses qui choisissent à la tête du client, parmi des millions de contrevenants, celles et ceux qu'elles décident d'arrêter ;
réaffirme que la politique des Verts n'a jamais été de promouvoir l'usage des drogues, cannabis ou autre ;
souhaite que soient mises en place des politiques d'éducation sanitaire, dynamiques et efficaces, avec pour objectif l'information et l'alerte sur les risques des dépendances liées aux drogues légales (alcool, tabac, médicament) comme illégales ;
demande qu'en attendant une modification de la loi, les malades qui le souhaitent puissent bénéficier d'un accès légal au cannabis.
Le gouvernement du Canada adopte une politique provisoire sur l'approvisionnement en marihuana à des fins médicalesOTTAWA, le 9 juillet - La ministre de la Santé, l'honorable Anne McLellan, a annoncé aujourd'hui qu'à la suite de la décision rendue par la Cour suprême de l'Ontario dans la cause Hitzig et autres c. Sa Majesté la Reine, le gouvernement du Canada adopte une politique provisoire sur l'approvisionnement en marihuana à des fins médicales. Cette politique fait en sorte que le Règlement sur l'accès à la marihuana à des fins médicales demeure en vigueur jusqu'à ce que les rôles et responsabilités du gouvernement du Canada dans l'approvisionnement en marihuana à des fins médicales aient été précisés par les tribunaux.
La politique, qui sera appliquée selon un mécanisme à recouvrement des coûts :
permet la distribution de graines de marihuana aux personnes qui sont autorisées à produire de la marihuana à des fins médicales et qui ne possèdent pas déjà des plants, à quelque stade de production que ce soit;
assure une source légale d'approvisionnement en marihuana séchée pour les personnes incapables de produire elles-mêmes de la marihuana ou de trouver quelqu'un qui puisse en produire pour elles, comme le prévoit le Règlement.
Les graines de marihuana et le produit lui-même seront fournis par Prairie Plant Systems Inc. (PPS), l'entreprise qui a été engagée par Santé Canada pour produire de la marihuana pour des essais cliniques.
Tout en prenant ces mesures, le gouvernement du Canada maintient l'objectif premier de son contrat avec PPS, à savoir la conduite d'essais cliniques pour déterminer l'innocuité et l'efficacité de la marihuana produite à des fins médicales, et il entend poursuivre ses efforts en ce sens.
"Ma première obligation, en tant que ministre de la Santé", a déclaré Mme McLellan, "est d'assurer l'innocuité et l'efficacité du produit. Les effets thérapeutiques de la marihuana ne sont pas prouvés. Je continue donc à croire que le gouvernement du Canada doit poursuivre son programme de recherche sur l'usage de la marihuana à des fins médicales, c'est-à-dire promouvoir la recherche sur la valeur médicale de la marihuana tout en adoptant une approche humanitaire à l'égard des Canadiens qui souffrent de troubles médicaux graves."
La politique provisoire annoncée aujourd'hui fait en sorte que le Règlement sur l'accès à la marihuana à des fins médicales et les interdictions de possession de marihuana en Ontario demeurent valides.
Bien que cette politique provisoire puisse être modifiée ou suspendue en tout temps, on estime qu'elle restera en vigueur jusqu'à ce que les tribunaux aient précisé les rôles et responsabilités du gouvernement du Canada dans l'approvisionnement en marihuana à des fins médicales, et que le gouvernement du Canada ait eu le temps d'étudier et d'évaluer les précisions apportées.
Les députés Yves Bur (UMP, Bas-Rhin) et François Vannson (UMP, Vosges) ont décidé de s'attaquer au papier à cigarettes, en déposant des amendements qui visent «à le mettre sur le même plan que le tabac». Ils souhaitent notamment interdire aux fabricants de réaliser toute opération de publicité et rendre obligatoire la mention sanitaire type «Le tabac tue» sur les paquets. Le faible coût d'une cigarette roulée par rapport à une cigarette vendue en paquet fait en effet des plus jeunes une cible privilégiée. Les fabricants ne s'y sont pas trompés et mettent en oeuvre des campagnes publicitaires très axées, avec des slogans tels que «où tu veux, quand tu veux».
Les députés s'attaquent aussi aux messages incitant implicitement à la consommation de cannabis. «Dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie, il paraît tout aussi légitime d'interdire aux fabricants de papier à rouler de communiquer, même implicitement, sur l'usage potentiel de leurs produits dans le cadre de la consommation de drogues douces», indiquent-ils. Les leaders du marché du papier à rouler ont en effet adapté depuis longtemps leur gamme en proposant des formats «extra long», des «rouleaux de papier» permettant la réalisation de «cigarettes» de plus de 20 centimètres ou encore des produits «spécial chanvre» qui ne laissent guère de doute sur leur destination. Enfin, les deux députés espèrent aussi surtaxer ce papier au même titre que les produits du tabac et en interdire la vente aux mineurs.
Source : Le Figaro - jeudi 10 juillet 2003 - M.-E. P.
25 Juin 2003
A 25 km de tours, un automobiliste agé de 19 ans fauche une jeune femme à vélo.
Elle decede sur le coup. Après analyse d'urine, il se trouve que le jeune homme est consommateur de cannabis. Il est de suite emmener en prison.
Il écope de 2 ans de prison ferme pour un malheureux joint.
Pr. Hervé Allain, Dr Stéphane Schück, Dr Elizabeth Polard, Olivier Tribut, François Duchêne, Gwendal Galesne
Laboratoire de Pharmacologie Expérimentale et Clinique
2, av du Pr. Léon Bernard 35043 Rennes cedex
mis à jour le 3 septembre 1999
1 Introduction
La plante Cannabis sativa est utilisée depuis plus de 4 000 ans pour traiter divers signes ou
maladies : la migraine, l'épilepsie, le glaucome, la douleur, les crampes musculaires. De cette plante a pu être extrait le Cannabis ou marijuana, utilisé de manière illicite. Le composé
principal du cannabis est le .-9-tétrahydrocannabinol (.9-THC) (Figure 1). Cette substance agit sur des récepteurs spécifiques (les récepteurs cannabinoädes) dont deux ont été clonés et séquencés, les CB1 (principalement représentés dans le système nerveux central) et les CB2 (principalement situés sur le système immunitaire périphérique). La découverte de
récepteurs (endogènes) au cannabis (exogène) a conduit à l'identification de composés
lipidiques endogènes qui se lient sélectivement sur ces récepteurs cannabinoädes, tant dans
le cerveau que dans les tissus périphériques. Ces ligands, agonistes des récepteurs, sont appelés les endocannabinoädes. La réceptologie du cannabis est indispensable à connaître aujourd'hui pour aborder la pharmacologie de la dépendance de l'addiction et du plaisir et
surtout entrouvrir des chemins peu classiques en neuropsychopharmacologie.
2 Les récepteurs cannabinoädes
C'est la synthèse d'un ligand moins lipophile que le .9-THC, très sélectif et de haute affinité
pour les sites au cannabis, le CP 55940, qui a permis la découverte de deux types de récepteurs cannabinoädes, le CB1 et le CB2.
Le CB1 a été cloné et séquencé chez le rat, la souris et l'être humain ; ce récepteur
appartient à la famille des récepteurs couplés à la famille des protéines G, présentant des
boucles transmembranaires (Figure 2). Le CB2, cloné plus tardivement chez l'homme et la souris présente une faible homologie de séquence d'acides aminés avec le CB1 (44%) sauf au niveau des séquences transmembranaires (68 %). Des souris Knocked-Out en CB1 et CB2 ont été obtenues, expériences laissant présager l'existence d'autres types de récepteurs cannabinoädes.
La distribution des CB1 dans le cerveau humain correspond aux structures anatomiques
impliquées dans les effets principaux du cannabis sur la mémoire, les perceptions sensorielles et les contrôles moteurs soit l'hippocampe, le cortex associatif, le cervelet et les ganglions de la base. L'absence de CB1 dans le thalamus, le tronc cérébral et la moëlle épinière expliquerait que l'abus de marijuana ne s'accompagne pas de risques vis à vis des fonctions vitales ou végétatives. Les CB1 existent également en dehors du système nerveux central : testicules, intestin grêle, vessie, vas-déferens, musculature lisse des vaisseaux cérébraux ainsi que sur les terminaisons nerveuses pré-synaptiques du système
orthosympathique.
La distribution des CB2 est essentiellement périphérique en dehors des cellules microgliales
du rat : les cellules de l'immunité (monocytes, lymphocytes B et T...) les amygdales, la rate.
3 Les ligands endogènes
3.1 L'anandamide
Le premier agoniste endogène des récepteurs cannabinoädes est l'anandamide (ananda en
Sanskrit signifie la béatitude) correspondant à l'acide arachidonique lié à l'éthanolamine par
une liaison amide. Ce composé endogène existe en grande quantité dans le cerveau mais également dans le testicule et la rate.
L'anandamide déplace le binding des agonistes cannabinoädes des CB1 et CB2, se comporte en inhibiteur de l'activation de l'adénylcyclase, inhibe les courants calciques des canaux N et stimule la mobilisation (indépendante des récepteurs) de l'acide arachidonique et du calcium. Ce composé endogène, quoique faiblement affine pour les récepteurs, mime les effets du .9-THC : hypothermie, analgésie, hypomotricité et catalepsie. Le R(+)-
Méthanandamide (M186) est plus affine et plus résistant à l'hydrolyse par les aminopeptidases.
3.2 Le 2 arachidonyl-Glycérol (2 AG)
Le 2 AG est un autre endocannabinoäde identifié dans le cerveau. Il est également peu affine
pour les CB1 et les CB2, mais ses concentrations cérébrales sont 200 fois plus importantes
que celles de l'anandamide. Il est relargué lors d'une stimulation par la ionomycine (ionophore calcium) via probablement la stimulation de la phospholipase C.
Toute une série d'autres acides gras éthanolamides possédant une chaine carbonée, sont
des candidats potentiels dans cette famille de ligands endogènes ; ils pourraient déboucher
sur la mise en évidence de nouveaux sites récepteurs (exemple du récepteur périphérique
palmitoyl-éthanolamide).
3.3 Métabolisme
a) La synthèse de l'anandamide se fait à partir d'un précurseur phospholipidique hydrolysée
par la phospholipase D. En présence d'un excès de calcium, l'acyl transférase conduit au Narachidonyl
phosphatidyl éthanolamide.
Le catabolisme enzymatique (aminohydrolase) et une recapture contribuent à la dégradation rapide des ligands endogènes des récepteurs aux cannabis. L'enzyme de dégradation (qui admet également comme substrat un facteur inducteur de sommeil, l'oléamide) est appelée la "Fatty Acid Amide Hydrolase" ou FAAH. Des inhibiteurs de cette
FAAH ont été développés. L'enzyme se trouve dans le cytoplasme des neurones ce qui signifie que le catabolisme enzymatique implique au préalable, une diffusion ou une recapture. La recapture de l'anandamide est sélective, saturable et dépendant de mécanismes sodiques et énergétiques. Un inhibiteur du transporteur (non clairement
identifié) de l'anandamide a été développé, l'AM 404.
4 La pharmacologie des récepteurs au cannabis
4.1 Les agonistes
Plusieurs agonistes non spécifiques ont été synthétisés, notamment des analogues de la
structure tétrahydropyrane du .9-THC : HU 210, Nabilone ; d'autres agonistes sont éloignés
de la structure des cannabinoädes : CP 55 940, WIN 55 212-2, Levonantradol. Des agonistes
des CB2 sont en cours de développement : JWH 015, 1-déoxy HU 210 ou le dérivé indole de
l'indomethacine, le morpholinylamide.
4.2 Les antagonistes
Plusieurs antagonistes sélectifs des CB1 ont été synthétisés : SR 141716A, AM 630, LY 320
135. Un puissant antagoniste sélectif des CB2, existe : le SR 144528.
4.3 La notion d'agoniste inverse
L' AM 630 et le SR 1417 6A spécifique des CB1 ont des propriétés agonistes inverses ; ceci
laisse suggérer que l'activité spontanée de ce récepteur est très élevée, la liaison avec les
ligands atténuant cette activité "physiologique".
5 Les mécanismes effecteurs
Les CB1 et CB2 diffèrent notablement dans leur couplage aux mécanismes de transduction, même si tous deux inhibent l'adényl-cyclase via les protéines G (Famille Gi/Go) sensibles à la toxine pertussis.
L'activation des CB1 bloque les canaux calciques de type N, P et Q et active les canaux potassiques. C'est le blocage des canaux calciques de type N qui rend compte de l'effet
inhibiteur du cannabis sur des systèmes identifiés de neurotransmetteurs : inhibition du
relargage de l'acétylcholine dans l'hippocampe, de la noradrénaline dans l'hippocampe, cortex, cervelet et au niveau des terminaisons nerveuses périphériques, inhibition de la transmission glutamatergique dans l'hippocampe.
L'activation par les CB1 et les CB2 des protéines Gi/Go explique l'inhibition de l'accumulation d'AMP cyclique dans les cellules cibles. Cette inhibition de la messagerie AMP cyclique, en cascade, rend compte de la diminution de la synthèse d'oxyde nitrique (NO) par les substances cannabinoädes (répression du gène NO synthase) ainsi que l'atténuation des fonctions immunitaires (CB2). D'autres phénomènes intracellulaires sont liés à une modulation directe des sous-unités beta et delta des protéines G. C'est le cas, par exemple, de l'activation par les agonistes cannabinoädes des mitogen activated protein (MAP) Kinases. Cette activation des MAPKinases conduit, en cascade, à l'activation de facteurs de transcription (Facteur Krox 24) et de l'activité tant des facteurs Fos (C-fos ; .-Fos que du binding de l'AP1 à l'ADN (site du gène des GluR2). Cette cascade de réactions est un exemple supplémentaire de l'impact d'une substance exogène (ici le cannabis) sur l'expression génique et donc une explication des modifications retardées et à long-terme survenant dans le cerveau après administration d'une substance exogène (plasticité cérébrale, dépendance, transformation d'une réponse aiguë en une adaptation structurale à long-terme, mémoire...) La dépendance induite par le cannabis et la marijuana s'explique tant par l'inhibition de l'adénylcyclase que par l'induction du .-FosB.
Jean-Pierre Raffarin se penche enfin sur les drogues. Et va devoir arbitrer entre les ardeurs sécuritaires et les préoccupations sanitaires de ses ministres. Lors d'une réunion interministérielle, aujourd'hui à Matignon, il s'agira de déterminer qui va porter la réforme de la loi de 1970 sur les stupéfiants. Et d'arrêter les axes du plan quinquennal de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).
Volonté. Plusieurs points seraient déjà acquis : la Mildt resterait rattachée au Premier ministre et conserverait, dans son champ d'action, le tabac et l'alcool, drogues légales. Pilotera-t-elle l'élaboration d'un projet de loi ? Au ministère de la Santé, on rappelle : «La position de santé publique de Jean-François Mattei est claire et nette.» «Le président de la République a fait part de sa volonté de changer la loi. Le débat porte plus sur "jusqu'où on va"», reprend-on chez Nicolas Sarkozy. Et un système d'amendes, de confiscation du scooter ou de travail d'intérêt général, lors de la première interpellation pour usage de cannabis, semble faire consensus. Concernant le plan quinquennal, Libération a eu connaissance d'une note de France Lert, épidémiologiste et conseillère du président de la Mildt. Elle a pour objectif «de réduire les consommations» et de «créer un environnement défavorable aux drogues». Comment ? «Il faut mieux repérer les consommations problématiques de cannabis, explique Didier Jayle, le président de la Mildt, et lancer une campagne de communication afin d'orienter les jeunes et les parents vers un réseau de prise en charge.»
Urgence. Du côté des usagers de drogues dures, «il faut offrir toutes les voies pour s'en sortir», note Didier Jayle. Dont le sevrage complet, un volet qui devrait plaire au gouvernement. Le plan prévoit ainsi le retour des «communautés thérapeutiques, mais sans les dérives sectaires», précise-t-on à la Mildt. Et un renforcement des «programmes sans drogue», sur le modèle des Narcotiques anonymes. En tout cas, il y a urgence. Aucune campagne de prévention n'a été diffusée depuis un an et les structures départementales mises en place par le gouvernement Jospin sont en déshérence. Par ailleurs, sans moyens, cette feuille de route resterait au stade des bonnes intentions. Or, un tiers du budget de la Mildt (40 millions d'euros) est gelé à ce jour.
Grand-Sault - Un homme a été condamné par la Cour provinciale de Grand-Sault parce qu'il a omis de payer des impôts sur son revenu... provenant de la vente illégale de drogue.
Maurice Gagnon devra payer une amende de 12 566 $ et purger une peine d'emprisonnement de 12 mois pour des accusations d'évasion fiscale. En plus de l'amende imposée par le juge, il devra s'acquitter des impôts, des intérêts et des pénalités imposées par la loi. En 2000 et 2001, l'homme avait touché des revenus de 70 061 $ provenant de la vente de drogue. L'Agence des douanes et du revenu du Canada a indiqué que les revenus sont imposables, même s'ils proviennent d'activités illégales.
M. Gagnon a vu ses biens saisis pour une valeur de 60 000 $. De plus, sa peine d'emprisonnement sera purgée en même temps que les 24 mois pour lesquelles il a été condamné pour complot.
Source : L'Acadie Nouvelle (Canada) - jeudi 19 juin 2003
Paris, 18 juin, Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir au parc de La Villette à Paris (XIXe arrondissement) à l'occasion du dixième "appel du 18 joint" pour réclamer la légalisation du cannabis, a constaté une journaliste de l'AFP.
La plupart des participants étaient des jeunes dont beaucoup tiraient ostensiblement sur leur "joint". "C'est un rassemblement festif pour permettre aux gens de se rencontrer et de fumer tranquillement leur joint", a expliqué Jean-Pierre Galland, le président du Centre d'information et de recherche cannabique de Paris (CIRC), organisateur de la manifestation. "Cette dixième édition a une résonance particulière", a-t-il ajouté, évoquant un récent rapport sénatorial préconisant "pour les fumeurs de cannabis des amendes de 5e catégorie, c'est-à-dire jusqu'à 1.500 euros et des obligations de soins".
Ce rapport est "très prohibitionniste et ultra-stigmatisant", a jugé Jean-Pierre Galland. La manifestation était soutenue par diverses organisations de gauche, notamment les Verts, la LCR et le Mouvement des jeunes socialistes (MJS).
Le THC réduit l'agitation et améliore l'appétit chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer
Une étude pilote suggère que le THC (dronabinol) peut réduire l'agitation et conduire à une prise de poids chez les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Les résultats ont été présentés le 15 mai, lors de l'assemblée annuelle de l'American Geriatrics Society.
L'étude a examiné neuf patients ayant une moyenne d'âge de 83 ans. Tous les patients répondaient aux critères admis d'une maladie d'Alzheimer possible et ne contrôlaient pas de façon satisfaisante leur agitation. Le Mini Mental State Examination (MMSE), un test utilisé pour mesurer les performances cognitives de base d'une personne, et une évaluation des activités de la vie quotidienne ont été utilisés pour examiner les patients au début de l'étude et à un mois. Les patients ont initialement reçu 2 x 2.5 mg de THC quotidiennement, dose augmentée jusqu'au maximum de 2 x 5 mg/jour. De plus, tous les patients ont été traités avec des neuroleptiques atypiques et au moins quatre médicaments pour contrôler l'agitation.
Après un mois, l'agitation a été réduite de façon significative chez six patients. Trois patients ont fait l'expérience d'une augmentation moyenne de 1,2 points avec le MMSE (baseline : 11 points). L'amélioration fonctionnelle a été observée chez trois patients. Avant l'étude, tous les patients avaient perdu du poids à cause d'une anorexie. Après le traitement au THC, tous les patients avaient repris du poids. Aucun effet indésirable, tel que chute, syncope (perte de connaissance à court terme), crises ou exacerbation de l'agitation, ou dépression n'a été observé.
"Notre essai, bien que préliminaire, suggère que le dronabinol peut réduire l'agitation et améliorer l'appétit chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, quand les thérapies traditionnelles ne sont pas efficaces," a déclaré le Dr Joshua Shua-Haim, investigateur principal de l'étude et directeur médical du Meridian Institute for Aging dans le New Jersey Central.
En 1997, le Dr Ladislav Volicer et ses collègues avaient déjà mené une étude chez 15 patients atteints de la maladie d'Alzheimer qui refusaient la nourriture. Onze patients ont terminé cet essai croisé de 12 semaines avec du THC et un placebo (six semaines de chaque traitement). Le traitement au THC a produit des prises de poids notables. De façon étonnante, le THC a également réduit la gravité des troubles du comportement. En 1999, Unimed qui commercialise le Marinol, une préparation de THC, estimait qu'environ 5 à 10% de la population de patients utilisant ce médicament étaient atteints de la maladie d'Alzheimer.
(Sources : PR Newswire du 15 mai 2003; NORML du 29 mai 2003; Volicer L, et al. Int J Geriatr Psychiatry 1997;12:913-9; Joy JE, Watson SJ, Benson JA (eds): Marijuana and Medicine: Assessing the Science Base. Institute of Medicine, National Academy Press, Washington DC 1999) @ CIRC