Strasbourg: L'observatoire européenne des drogues et des toxicomanies (OEDT) a fait part de sa préoccupation grandissante concernant la consomation exessive d'alcool et la consommation élevée de drogues, notamment de cannabis, par les jeunes de l'Union européenne.
<< Les jeunes ont désormais accès à un éventail plus large de substances et sont plus nombreux à les consommer en association avec l'alcool >>, selon le rapport annuel de l'OEDT sur ''l'état du phénomène de la drogue dans l'Union européenne et en Norvège''.
L'UE est << loin de remplir l'objectif qu'elle s'était donné de réduire substantiellement la consommation de drogues chez les jeunes d'ici 2006 >>, a declaré hier le président de l'OEDT ,Marcel Reimen. << La consommation de drogues parmi les jeune a augmenté réguulièrement dans els quinze états membres au cours de la dernière décennie >> et ils << commencent de plus en plus tot >>, met en garde le directeur de l'Observatoire , Georges Estivenart.
Il évoque également une << augmentation du trafic de drogues, l'intensification de la toxicomanie et la propagation de maladies infectieuse >> dans les nouveaux Etats membres de l'UE. << Toutefois , l'élargissement offre à ce pays une pccasion unique de bénéficier d'une collaboration plus étroite >>, estime-til.
Parmi les quinze Etats membres actuels, le cannabis est de plus en plus massivement consommé, << largement banalisé >> , et pose << désormais un problème de santé publique >>, selon Georges Estivenart. En Allemagne , en Espagne , en France , en Irlande et au Royaume-Uni, plus de 20% des 15-25 ans en ont fumé au cours des douze derniers mois. << On observe des taux plus élevés de consommation régulière >> , en particulier chez les garçons , selon le rapport.
L'alcool représente également une << menace sérieuse >>, juge l'OEDT , qui se penche pour la première fois sur cette question. << Dans certains Etats membres , l'alcool représente un fardeau plus lourd pourles services de santé >> que la drogue. Une étude dans dix villes montre que les moins de 20 ans y << dépensent plus d'argent pour l'alcool que pour les drogues ou toute autres catégorie de consommation de loisir >>. Entre 26% des 15-16 ans (Portugal) et 89% (Danemark) reconnaissent avoir été ivres, tandis que la consommation excessive est en hausse partout.
«A mon arrivée, ils avaient le sourire. Tous deux paraissaient contents de me voir. Puis les éternels reproches sur ma consommation de drogue, mon comportement, mes fréquentations sont revenus au centre de la discussion. Sous la menace de l'arme, nous les avons maîtrisés.......
.....neutralisés sur une chaise dans la cuisine. Ensuite nous avons bu, beaucoup, fumé du cannabis sous leur nez. J'ai forcé Philippe à tirer quelques bouffées. Nous avons commencé à frapper. » Comme une histoire banale, Cédric dépeint avec minutie et froideur le calvaire qu'il a fait endurer à ses parents adoptifs, les époux Narre, le soir du 15 décembre 2000 à Lunel. Son copain Michaël Catherine participe à cette « mélodie en sous-sol » menée dans le sang, la sauvagerie au-delà de l'imaginable, en attendant le troisième larron, Eric Tirard, venu de Grenoble détrousser les cadavres. Sur les bancs de la partie civile, la famille sanglote, dignement. Imperturbable, Cédric reconstitue la scène d'horreur. La fille des victimes, à la limite de la syncope, veut connaître les derniers instants de ses parents pour pouvoir commencer le deuil.
Le chef de l'équipée sauvage donne force détails. L'opération était montée pour payer le réveillon suivant, qu'il devait passer en Hollande, « le paradis du shit », avec Laëtitia. « Il était prévu de ne pas laisser de témoin susceptible de nous identifier. » Michaël Catherine, tout aussi prolixe, confirme ses aveux préliminaires. Le soir du drame, réalisant la situation, le père adoptif pleure et dit à sa femme : « Adieu, je t'aime Aimée », soulignent les inculpés. Sa femme, dans une ultime réaction, tente de s'enfermer dans la salle de bain pour téléphoner. Cédric défonce la porte. Tire par les cheveux sa mère adoptive - dont le but de sa vie était d'accéder au désir de l'adolescent -, lui précise : « T'inquiète pas, tu vas bientôt retrouver le vieux. » Comble du sadisme, il l'embrasse sur le front, annonçant pour seule oraison : « Crève, salope ». Et de conclure benoîtement : « Sous l'effet de la colère, il y a des gens qui lancent : je vais le tuer. Moi je l'ai fait, j'étais sincère. »
« En général, les accusés des cours d'assises minimisent leur rôle. Avec vous, pas de problème. Le souci du détail, votre réalisme, votre sincérité, vous oblige à passer aux aveux spontanés », déclare l'avocat général pour détendre l'atmosphère lourde du prétoire. A contrario, Eric Tirard est atteint de subites pertes de mémoire. Il conteste les passages les plus « scabreux », s'enferme dans des explications fumeuses Quant à Laëtitia Catherine, qui n'était pas sur les lieux des assassinats mais largement au courant des funestes projets, elle en reste à ses premières déclarations. Malgré les efforts du représentant du ministère public, adepte de la théorie de groupe pour le partage des responsabilités.
Source https://www.leprogres.fr/
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Ces très regrettables évènements ne vont pas nous faire du bien. Après une histoire pareille, nos chers prohibitionnistes vont accuser le cannabis de la folie de ces jeunes.
On sait très bien que le cannabis décompense certaines pathologies psychologiques, on sait aussi qu'il est potentiellement plus dangereux lorsqu'il est mélangé a l'alcool, mais pourquoi lui en vouloir.
L'alcool est-il responsable de la cirrhose du foie qu'il nous a refilé ? Non, l'abus vient du consommateur et, on le sait, un petit apéro ne fait de mal a personne.
Le cannabis est-il responsable des actes de barbarie de ces jeunes ? Non, ils ont consommé ce produit de manière imprudente, de manière abusive et l'ont mélangé avec de l'alcool. Cet abus est de leur responsabilité, et, le joint récréatif avant d'aller au lit n'est pas plus dangereux que le verre de ricard avant d'aller a table. L'usage abusif de l'un, comme de l'autre sont beaucoup plus criminels a mon gout.
N'accusons pas une substance des dommages qu'a causé son abus.
Le ministre allemand de l'Intérieur Otto Schily a exigé mercredi des Pays-Bas la fermeture des établissements vendant du haschich, les "coffee-shops", une pomme de discorde entre les deux voisins, qui veulent intensifier la lutte contre le trafic de drogue.
Les "coffee-shops" sont une "concession à la vente de drogue", a déclaré le ministre allemand, lors d'une rencontre à Berlin avec le ministre néerlandais de la Justice Piet Hein Donner.
Le Néerlandais a indiqué pour sa part que les "coffee-shops" permettaient de surveiller la consommation de drogue. Les Pays-Bas totalisaient fin 2002 un peu moins de 800 "coffe-shops".
Les deux ministres ont en revanche affirmé leur volonté commune d'uniformiser la politique de lutte contre la drogue et de l'intensifier. Dans cette optique, l'Allemagne entend aussi conclure avec les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) des accords en vue d'échanger des informations.
De son côté, Piet Hein Donner a relevé le problème particulier des Antilles néerlandaises: »La Colombie est notre voisin» et l'un des principaux pays fournisseurs de cocäne, a-t-il observé.
Au moins 20 tonnes de cocäne transitent chaque année par l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. La police néerlandaise y interpelle environ 200 intermédiaires tous les mois, selon Piet Hein Donner.
En juin, le ministre allemand avait appelé les Pays-Bas à intensifier leur lutte contre le trafic de cocäne et à prononcer des sanctions plus sévères contre les intermédiaires.
Dans un courrier au ministre néerlandais de la Justice, M. Schily avait alors estimé que les Pays-Bas menaient "une politique légère de lutte contre la drogue".
Source : https://www.tageblatt.lu/
Pauvres Hollandais, encore oppressés par leurs voisins.
Il serait pourtant plus judicieux de suivre leur exemple !
Pour des raisons commerciales et administratives, nous vous demandons de bannir tout grow shop de votre language sur le forum !
En effet... nous ne tenons pas à être responsables de tout problême, et des lors nous effacerons sans préavis tout message contenant ce genre de caractère.
Il y a un nouveau moyen de consommer, le Hiroshima, sa préparation est assez simple, il suffit d'une bouteille de soda en plastique ainsi qu'une bassine remplie d'eau tiède (ou d'eau froide pour les poumons de béton).
-Couper le fond de la bouteille
-Faire un trou de la taille d'un cartons dans le bouchon
-rouler un buzz
-enfoncer la bouteille a fond dans l'eau (l'air s'échappe per le trou du bouchon)
-enfoncer le carton du petard dans le trou du bouchon( hors de l'eau)
-tirer la bouteille au max (la bouteille doit rester dans l'eau) (la normalement la bouteille se remplit de fumée
-enlever le petard de la bouteille tout en gardant le trou ferme.
-mettre sa bouche sur le trou et aspirer tout en enfoncant la bouteille dans l'eau
Prevoir d'être trés défoncé après cette experience.
Les hommes qui veulent avoir des enfants devraient renoncer à fumer de la marijuana et à s'alimenter dans les fast-foods, selon les conclusions de deux études présentées au congrès de la Société américaine de médecine reproductive.
La première a concerné 22 collégiens qui fumaient en moyenne deux joints par jour. Résultat: leurs spermatozoädes se mettent en mouvement trop vite et trop tôt, ce qui leur fait perdre tout dynamisme avant même d'avoir atteint leur cible: l'ovule. «Les spermatozoädes doivent rester au repos en attendant de passer à l'action», explique le Dr Lani Burkman, chercheur à l'Université de Buffalo. «Or ceux des amateurs de cannabis sont déjà actifs dans le sperme.» Des expériences de laboratoire antérieures avaient fait apparaître que les spermatozoädes ne pouvaient pas tenir un rythme soutenu plus de six heures, bien qu'ils mettent 24 heures ou plus pour rejoindre l'ovule. «Si les spermatozoädes se mettent à nager vite trop tôt, ils n'ont plus la vigueur suffisante à leur approche de l'ovule, et n'ont pas la force d'y pénétrer», a ajouté Lani Burkman.
Ces travaux montrent par ailleurs que les fumeurs de marijuana ont un taux de spermatozoädes égal à la moitié environ du taux retrouvé dans le sperme d'un groupe témoin composé d'hommes qui ne fument pas d'herbe. Selon Lani Burkman, six mois d'abstinence sont nécessaires pour que les spermatozoädes retrouvent toute leur vigueur.Enfin, dans une seconde étude, les chercheurs ont analysé trente prélèvements de sperme et ont découvert qu'un poids excessif (indice de masse corporelle supérieur à 25) pouvait diminuer la concentration du sperme en spermatozoädes et augmenter le nombre de ceux présentant un ADN endommagé.
Nantes a enfin son salon du chanvre, le samedi 20 et dimanche 21 décembre 2003 venez decouvrir les applications de cette plante sans pareil.
Ouverture de 11H à 20H
Entrée 3€
Contact Mail
POUR TOUT RENSEIGNEMENTS
06 88 94 36 91
02 40 74 81 70
Liste des exposants :
Cannabis Club
- Bière au chanvre
Chanvré Diffusion
- Produits de construction
- Produits alimentaires
Chanvre Info
- Site d'informations
- Produits bio à base de chanvre suisse
Euro American Marketting
- Produits en chanvre textile
Humacult
- Produits de culture
La maison du chanvre
- Gamme complète de produits chanvresques
Le musée du fumeur
- accesoires et divers
Mama Editions
- Librairie chanvresque
- Accessoires
Peau de chanvre
- Collection de vetemens en chanvre textile
THC
- Gamme complète de produits de culture
Papier, murs, tissus, emballages et tableaux de bord, le chanvre sert à tout... et aussi à fumer des joints. Jadis familière, cette plante devenue suspecte a failli disparaître. Elle a trouvé de nouveaux promoteurs.
"Le chanvre, c'est une vieille tradition dans le pays nantais. Pendant des siècles, nos ancêtres l'ont cultivé pour fabriquer les cordages et les voiles de leurs navires, des vêtements, des sacs, du papier, des toiles, et mille autres choses... A l'automne, la récolte du chanvre, puis l'extraction de la fibre mobilisaient les villages pendant des jours et des nuits. Ensuite, on organisait les fêtes les plus folles de l'année, car l'odeur du chanvre tourne la tête des filles..." Jean-Claude David, 53 ans, ancien militant du Larzac, syndicaliste paysan et maraîcher "bio", habite Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique), dans une ferme qu'il a construite de ses mains. Sur le buffet du salon, il a posé une photo : "Elle a été prise par mon père, en 1952. Le garçonnet, c'est moi, dans les bras de ma grand-mère. Et juste derrière, c'est grand champ de chanvre. Mon père en a cultivé jusqu'à la fermeture des filatures d'Angers".
Comme partout en Europe, la culture du chanvre sur les bords de Loire a rapidement décliné au cours du XXe siècle, face à la concurrence des fibres synthétiques. Mais sa disparition presque totale a aussi une autre cause : le chanvre de nos campagnes et le cannabis sont une seule et même plante, cannabis étant le mot latin signifiant "chanvre". A l'état sauvage, toutes les variétés de chanvre contiennent du THC (tetrahydrocannabinol), la substance psychotrope tant appréciée des fumeurs de joints.
Les lois interdisant de fumer du cannabis ont entraîné dans tous les pays occidentaux une désaffection générale pour la culture du chanvre : cette plante familière était soudain devenue suspecte, subversive, et presque exotique, car elle avait changé de nom. La France est l'un des seuls pays d'Europe à avoir maintenu une production, surtout pour fabriquer du papier à cigarette. Les fumeurs de tabac fument ainsi du cannabis, sans le savoir ! Pour éviter les ennuis avec la justice, la Fédération nationale des producteurs de chanvre (FNPC), installée au Mans, a développé des variétés de semences à très faible teneur en THC, donc sans effet psychotrope. Aujourd'hui, la loi autorise la culture de chanvre contenant moins de 0,2 % de THC.
Grâce à ses décennies de recherches, la FNPC possède un quasi-monopole à l'échelle européenne sur la vente de semences "licites". En outre, les cultivateurs n'ont pas le droit de conserver les semences qu'ils produisent et doivent se réapprovisionner chaque année auprès de la FNPC. Si un seul pied de chanvre à forte teneur en THC pousse quelque part, il peut, à 30 kilomètres à la ronde, polliniser des champs de plantes "licites". Pour assurer le respect de la loi, l'administration a mis en place un système contraignant de contrôles, de prélèvements et d'analyses.
De fait, en France, la production de cette plante reste une aventure. En 1996, Jean-Claude David décide de produire de la "piquette", boisson traditionnelle appréciée par la clientèle des boutiques d'aliments bio. Il se lance dans la fabrication de "frênette", à base de frêne, puis d'"ortillette", faite avec de l'ortie. Un jour, il a l'idée de faire de la piquette de chanvre : "J'ai planté du chanvre sur une de mes parcelles, et j'ai inventé la "chanvrette". Pour décorer mes bouteilles, j'ai fait imprimer des étiquettes avec une belle feuille de chanvre." Or la feuille de chanvre est aussi le symbole international des militants de la dépénalisation du cannabis.
Aussitôt, les ennuis commencent : convocation à la brigade des stups de Nantes, perquisition de la police judiciaire (PJ) de Rennes, visite de la répression des fraudes, enquête des douanes, démontage de son stand au Salon de l'agriculture. "Tous leurs tests montrent que mon produit ne contient pas de THC, assure M. David, ils veulent surtout m'obliger à supprimer la feuille de chanvre de mon étiquette et à changer le nom." Mais l'agriculteur, qui a l'habitude d'affronter les autorités, tient bon. En 2002, il a produit 50 000 litres de chanvrette et s'est lancé dans l'exportation vers l'Europe du Nord. Là-bas, sa boisson s'appelle "Kannab-Fizz".
Le chanvre est à la mode chez les agriculteurs proches de la mouvance écologiste. A Chauvé, à 40 kilomètres de Nantes, Hubert Morice, président de la section bio du Centre de valorisation du milieu rural (Civam), a créé un "groupe chanvre" rassemblant une quinzaine d'exploitants. "Le chanvre, explique-t-il, est un superoutil pour relancer une agriculture durable et équilibrée : si on s'y prend bien, on peut le cultiver sans désherbants, ni pesticides, ni insecticides, ni fongicides. En plus, il régénère les sols."
Hubert Morice a choisi la filière du béton de chanvre (mélange de chaux et de chanvre) pour la construction et l'isolation des bâtiments : "Une maison en béton de chanvre est 15 % plus chère qu'une maison ordinaire, mais c'est un matériau sain, léger, durable." De même, à Trémargat, dans les Côtes-d'Armor, un groupe d'artisans et de cultivateurs a créé la société Kana-Breizh, qui fabrique des matériaux de construction à base de "chanvre éthique", cultivé selon des méthodes respectueuses de l'environnement. Kana-Breizh a aussi renoncé aux subventions européennes, pour tenter de lancer une économie rurale hors du cadre de la PAC.
Tous sont persuadés que la demande va exploser dans les années à venir, car les industriels redécouvrent les produits à base de cette plante, notamment les huiles et les textiles. C'est ainsi qu'Armani fait depuis peu des costumes en toile de chanvre. Et les ingénieurs inventent sans cesse de nouveaux usages : les tableaux de bord des nouvelles Mercedes et BMW sont en plastique composé en partie de chanvre, léger, peu inflammable et recyclable ; des fabricants de bateaux, d'emballages et d'électroménager se lancent aussi dans la plasturgie à base de chanvre et dans la laine de chanvre.
En attendant, les obstacles s'accumulent pour les petits exploitants. En septembre 2002, en pleine période de récolte, Kana-Breizh a subi six contrôles de six administrations différentes. A Chauvé, Hubert Morice a dû planter ses semences sur un terrain éloigné de la route : "Sinon, les jeunes de la région viennent se servir, car avec ou sans THC, les fleurs ont le même aspect. Et les gendarmes ne sont pas loin derrière."
Pourtant, la difficulté semble presque lui plaire : "Pour simplifier, je me sens proche de José Bové. J'ai participé à la destruction d'OGM et connu les bagarres et les gardes à vue. J'ai l'habitude du front, je n'aurai pas peur de me battre pour réhabiliter le chanvre, même s'il n'a pas la cote chez les flics."
Par ailleurs, la culture de chanvre s'accroît dans d'autres régions, sur des bases plus classiques. A Bar-le-Duc, la coopérative des Chanvrières de l'Aube regroupe 330 agriculteurs, cultivant 6 000 hectares, et possède une usine de transformation. A ce jour, elle vend 90 % de sa fibre aux fabricants de papier à cigarette, mais démarche activement les nouveaux marchés.
Officiellement, les producteurs de chanvre industriel ne veulent pas entendre parler du chanvre à fumer. Ils refusent tout contact avec les militants de la dépénalisation du cannabis, qui se sont mis à vendre des objets à base de chanvre "licite" pour créer l'amalgame dans l'esprit du public. Pourtant, le destin du chanvre "utile" et celui de son cousin "récréatif" restent liés.
Le second producteur européen de chanvre industriel est l'entreprise néerlandaise Hemp-Flax, qui cultive 2 300 hectares à Oude Pekela, dans le nord du pays, et possède une usine de transformation. Son patron, Ben Dronkers, siège aux côtés des grandes entreprises du secteur au sein de l'Association européenne du chanvre industriel (EIHA). Mais, aux Pays-Bas, Ben Dronkers est surtout connu comme le patron de la société Sensi-Seeds, qui vend des graines de cannabis aux fumeurs et aux revendeurs désireux de faire pousser leur propre récolte. Dans sa jeunesse, Ben Dronkers a passé plusieurs années au Moyen-Orient, où il partagea la vie des producteurs de chanvre. Lorsqu'il rentre aux Pays-Bas, il rapporte des semences, puis crée un atelier pour développer des variétés possédant un très fort taux de THC.
Aujourd'hui, les techniciens de Sensi-Seeds réussissent à produire des semences quatre fois par an tout en préservant leur qualité originelle, grâce notamment aux nouveaux procédés de clonage des plantes par culture de tissus. En 2002, Sensi-Seeds a gagné près de 4 millions d'euros. Pour la vente au détail, la société possède une boutique et un coffee shop installés au cÅ“ur du quartier chaud d'Amsterdam. Pour la vente en gros et par correspondance, elle édite un catalogue multilingue et possède des sites Internet de vente et de promotion.
Juste à côté de sa boutique, Ben Dronkers a créé le célèbre Musée du haschich, de la marijuana et du chanvre, qui propose aux touristes un parcours pédagogique expliquant les usages de cette plante à travers les âges. Il est en outre copropriétaire des coffee shops Sensi-Smile à Rotterdam et de l'hôtel Sensi-Paradise, situé dans une île thälandaise.
Assis à la terrasse de son coffee shop, Ben Dronkers fume un peu de cannabis, en sirotant un verre de vin suisse parfumé au chanvre. Les passants le saluent, c'est une personnalité dans le quartier : "Je prends le temps de vivre, j'ai 53 ans, mes cinq enfants travaillent avec moi dans le chanvre. Ils vont poursuivre ma mission." Tout en militant pour la dépénalisation du cannabis, Ben Dronkers s'intéresse depuis longtemps au chanvre industriel. Il est aujourd'hui persuadé que, à elle seule, cette plante exceptionnelle peut résoudre tous les problèmes de pollution et d'épuisement des ressources naturelles : "La fibre de chanvre permettrait de produire tout le papier dont le monde a besoin, en évitant la déforestation ; grâce à sa pousse très rapide, il pourrait fournir la matière première pour un biocarburant capable de remplacer le pétrole tout en produisant de l'oxygène ; sa graine riche en protéines pourrait subvenir aux besoins nutritionnels du tiers-monde - sans parler de ses vertus médicales... Le chanvre pourrait sauver la planète."
Le Tribunal cantonal fait rendre à un paysan broyard une récolte dépassant légèrement les 0,3% de THC: il veut le donner comme fourrage à ses vaches.
C'est une décision première en Suisse», clame le président de l'Association suisse des amis du chanvre, Jean-Pierre Egger: la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal fribourgeois a fait restituer à un paysan d'Aumont sa récolte de chanvre de deux années.
La première, transformée en huile essentielle, était destinée à une entreprise de parfumerie. La seconde finira en fourrage pour le bétail. Son taux de THC (la substance hallucinogène) de 0,5% était légèrement au-dessus des 0,3% qui permettent, selon le Tribunal fédéral, de soupçonner un emploi stupéfiant.
Le juge d'instruction qui voulait faire détruire tout ce matériel est chargé de vérifier que ce sont bien les vaches du paysan recourant qui profiteront de cette manne, il est vrai bienvenue après la canicule de l'été.
Grand défenseur du chanvre paysan, Jean-Pierre Egger jubile: selon lui, sa plante fétiche peut désormais être librement cultivée, quel que soit son taux de THC, pourvu qu'elle ne soit pas destinée à la consommation humaine.
Confisquer la moitié
Le cas de la première récolte n'était pas vraiment problématique: le paysan avait pu prouver que, dès l'origine, son chanvre, plutôt riche en THC puisqu'il en contenait entre 6 et 13%, était destiné à être transformé en huile pour la parfumerie. Le juge d'instruction, curieusement, avait libéré une partie de cette récolte, puis ordonné la confiscation et la destruction du reste de l'huile. La décision de la Cour d'appel de restituer le reste paraît logique.
Pour la seconde récolte, les choses étaient plus compliquées. Le paysan, s'attendant à une légalisation rapide du cannabis, voulait sécher et écouler lui-même sa récolte. Il avait ensuite conclu un contrat avec Chanvre Info, à Morat, commerce de chanvre lui-même dans le collimateur de la justice. Le cultivateur a déclaré au juge qu'il se fichait de savoir ce que Chanvre Info allait faire de son chanvre. La variété plantée n'était de toute façon pas assez riche en THC pour servir de stupéfiant. Ce n'est que bien plus tard qu'il a affirmé vouloir donner le chanvre à ses vaches.
Cher la botte
Cette manière de botter en touche a déplu au juge d'instruction qui, outre la confiscation des deux récoltes, a condamné le paysan aux frais de justice.
C'était aller un peu vite, a estimé le Tribunal cantonal. Puisque la première récolte ne devait, dès le début, servir qu'à des fins industrielles licites, il fallait la rendre. Pour la seconde récolte, elle doit aussi être rendue, à condition de vérifier que son emploi sera lui aussi licite.
Mais l'attitude ambiguë du paysan justifie qu'il supporte la partie des frais de justice relatifs à cette récolte. L'un dans l'autre, ça fera quand même assez cher la botte de foin.
Trois docteurs ont été supendu aprés la découverte de plants de marijuana dans leur bureaux.
Des femmes de ménage ont trouvé les plantes poussant sous des lampes dans des pots, cachées dans des placards couverts d'haluminium.
Les dirigeants du Celso Ramos State Hospital, Florianopolis, ont suspendu 2 généralistes et un chirurgien et ont lancé une enquette.
Un porte parole de la police a dit:
"je n'ai pas toutes les informations, mais c'est grave, comment des docteurs peuvent ils faire pousser de la drogue dans un hopital d'état ?
Et ce n'est même pas pour des expérience médicale."
Three doctors suspended after marijuana found growing in hospital
Three Brazilian doctors have been suspended after marijuana plants were found growing in their hospital offices.
Cleaners found the plants growing under lights in pots that had been hidden inside boxes covered in tin foil, reports Jornal do Brasil online.
Managers at Celso Ramos State Hospital, in Florianopolis, immediately suspended two GPs and a surgeon and launched an investigation.
A police spokesperson said: "We haven't been informed about this case. But this is serious, how can a doctor grow drugs inside a state hospital?
"And it is not like they are studying the medicinal uses of the plant, is it?"