Comment Green House Keeper prend le contrôle sur la croissance des plantes
Par mrpolo, dans Insolite, vidéo, musique,

La start-up montpelliéraine Green House Keeper booste la croissance des plantes en milieu contrôlé (ferme urbaine, serres, laboratoires) grâce à un système innovant recréant des conditions environnementales optimales. Parmi les producteurs qui s’intéressent à cet "ordinateur climatique" pilotable à distance figurent les producteurs de cannabis…
 

Prima Primorer, une ferme de production de plantes aromatiques et florales en Suède, où les conditions climatiques, la lumière et l'irrigation sont contrôlées pour produire toute l'année. (Crédits : Green House Keeper)
 
Green House Keeper (GHK), start-up montpelliéraine fondée en janvier 2017, a créé un système innovant recréant des conditions environnementales optimales pour cultiver tous les types de végétaux, et de manière automatisée.
Ses deux fondateurs, Pierre Joram, pharmacien et spécialiste de physiologie végétale, et Pierre Richard, ingénieur en électronique, ont conçu un ordinateur climatique capable de piloter automatiquement les paramètres environnementaux nécessaires au bon développement des plantes : température, humidité, nutriments, cycle de la lumière pour reproduire le lever et le coucher du soleil, pression barométrique pour simuler les saisons...
Capteurs, lampe LED ou caméras sont pilotés par un logiciel baptisé HerbroCore. Une façon de « tromper » la plante - Pierre Joram préfère « contrôler » - afin de la surveiller, analyser sa croissance et permettre au producteur de multiplier les récoltes au-delà de son cycle naturel.
D'abord l'agriculture urbaine
Le produit s'adresse au contrôle des différents techniques de cultures, conventionnelles ou hors-sol, et la start-up vise en premier lieu le marché de l'agriculture urbaine, le marché des serristes étant « un marché très établi avec trois acteurs principaux, et sur lequel il est difficile d'entrer », note Pierre Joram.
D'ici quelques semaine, GHK équipera une première ferme urbaine à Montpellier, en collaboration avec l'association des champignons d'Occitanie, pour faire des micro-pousses à destination des restaurateurs principalement.
Culture du cannabis : une belle perspective
L'agriculture urbaine est d'ailleurs l'axe principal de développement de la start-up.
Un des autres axes stratégiques identifiés par la start-up concerne le marché américain, où elle a déjà installé des prototypes. Sur quel type de culture ? "Celle du cannabis", répond Pierre Joram, puisque désormais 33 États y autorisent le cannabis médical.
Levée de fonds en cours
GHK est incubée au BIC de Montpellier et hébergée à l'IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture) de Montpellier, où elle a aussi été incubée dès la fin 2015 et avec lequel elle a signé un partenariat de recherche pour doter son dispositif de caméras.
La start-up a réalisé un chiffre d'affaires de 100 000 € en 2018 et vise une croissance « de 30 à 50 % en 2019 ».
Cette levée de fonds devrait être bouclée à la fin d'été, au plus tard en fin d'année.
 
Par Cécile Chaigneau
Source: objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr
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Un dentifrice à base de cannabis
Par mrpolo,
Basée dans la ville flamande de Mort­sel, dans le nord de la Belgique,  le Dr. Veronica Stahl, chirurgien-dentiste reconnue, ambitionne de révolutionner les traitements dentaires en proposant des produits d’hygiène bucco-dentaire à base de cannabis.

Fondatrice de la start-up Cannabite Long Life, elle travaille activement à la commercialisation d’un dentifrice à base de cette plante reconnue pour ses propriétés médicinales.
 
Si des études ont déjà montré l’efficacité du cannabis thérapeutique pour lutter contre les douleurs chroniques ou encore la perte d’appétit, Veronica Stahl le présente comme un traitement idéal contre de nombreux problèmes bucco-dentaires. Des propriétés anti-inflammatoires et antiseptiques qui peuvent selon elle « réduire les maladies des gencives et la douleur ».
 
Le canna­bis serait un trai­te­ment idéal contre de nombreux problèmes bucco-dentaires car il dispose de proprié­tés anti-inflam­ma­toires et anti­sep­tiques. Canna­bite est exempt de THC (le canna­bi­noïde aux effets psycho­tropes) et le CBD qu’il contient lui donne­rait un effet anti­dou­leur et anti-stress.
 
Sur le site de la société enregistrée aux États-Unis mais dont le centre R&D se situe en Belgique, on peut à ce titre lire que les extraits de cannabis « entrainent la régénération et la guérison des dents, des gencives et des os ». Il est d’ores et déjà possible de précommander un des dentifrices de la gamme du Dr. Stahl (notez qu’ils ne contiennent pas de THC) via le site internet de Cannabite.
La docteure espère que son denti­frice sera mis à la vente en Europe dans les prochaines années.
 
Sources:  lefildentaire.com & ulyces.co
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Le chanvre industriel sera cultivé légalement au Texas
Par Stranglethorns,
Salutations.
Le 24 avril, la Chambre des représentants du Texas a adopté à l'unanimité la proposition de loi HB 1325. Ce règlement établit le cadre de réglementation et d'octroi de licences pour la culture et la transformation du chanvre industriel, ainsi que des produits à base de cette plante, tels que le cannabidiol (CDB) et a finalement été promulgué après son approbation le lundi 10 juin dernier.

Une fois la loi votée, les étapes suivantes du processus d’adoption du projet seront, premièrement, l’acceptation par la Chambre des représentants des amendements apportés par le Sénat, et deuxièmement, le vote favorable des deux chambres.
Le 16 juin était la date limite prévue pour que le gouverneur du Texas, Gregg Abbott, puisse opposer son veto, bien que cette possibilité soit hautement improbable puisque le projet de loi a été adopté à l'unanimité par les deux chambres. Enfin, grâce à cette initiative législative, les agriculteurs seront autorisés à cultiver du chanvre et à vendre des produits dérivés tels que l'huile de CBD.

Alors, quelle est l'exigence pour la vente de chanvre industriel au Texas? Actuellement, le produit final ne peut dépasser une concentration de THC de 3%.
Le règlement n'affecte pas l’usage du CBD, qui peut être consommé librement, mais limite le tétrahydrocannabinol (THC), principale substance psychoactive du cannabis, qui reste illégale dans cet état. Le Département de l'Agriculture sera chargé de surveiller les cultures et le Département de la Santé et des Services sociaux fera de même pour la transformation et la fabrication de produits dérivés du chanvre.
La priorité la plus immédiate est d’élaborer une règlementation contrôlant la production de chanvre industriel afin que les agriculteurs connaissent les limites à respecter. Si tout se déroule comme prévu, le projet deviendra loi d’ici 2020 dans l'état du Texas, offrant un cadre réglementaire pour la culture, la fabrication et la vente du chanvre.
À la suite de cette nouvelle approche et contexte favorables à l’industrie cannabinoïde après l'adoption du HB 1325, Texas organisera, les 21 et 22 septembre prochains, Lucky Leaf, la première exposition sur le chanvre et le cannabis qui se tiendra dans cet état. Ainsi, dans la description de l'événement on peut lire que...
 
 
Le salon, qui aura lieu au CentreIrvingde Conventions de Dallas, comprendra des conférences et des expositions sur le chanvre, le cannabis et le CBD. Les organisateurs attendent plus de 4.000 participants et plus de 1.000 fournisseurs, avec la participation de 30 intervenants. À ce jour, dix conférenciers ont confirmé leur présence. Un panel des experts du secteur présentera et discutera les dernières tendances et sujets d'actualité liés à l’industrie du cannabis: Chip Paul, cofondateur de l’organisation Oklahomans For Health, le Dr. Carlie Bell-Biggins, PDG de la compagnie Nature Genie LLC, Jerome Chenevert de Green Life Consulting LLCou Brett Strauss, président et co-fondateur de FolioGrow.

De même, on lit sur le site de l’événement que la célébration marquera une étape importante dans cet état: 
 
Cet événement unique permettra de rencontrer de nouveaux exposants: 
 
Et sera également l’occasion parfaite pour participer d’une rencontre de réseautage avec une communauté de professionnels expérimentés et connaisseurs des dernières avancées et tendances de l’industrie. De plus, ces connaissances seront diffusées sur les différents réseaux de communication du salon: page Web, médias sociaux et conférenciers.
 
 
Laura Rueda .
 
@tte
 
 
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Canada - Le cannabis moins néfaste que l’alcool, dit le ministre Blair
Par mrpolo,
Le ministre fédéral responsable de la Loi sur le cannabis, Bill Blair, juge que l’alcool est une substance beaucoup plus dangereuse que le pot.
 

photo: Christopher Nardi / JdeM
 
Le cannabis « est une substance qui comporte des risques, mais je crois que l’alcool est de loin plus risqué pour la santé », a indiqué le ministre Blair, lors d’une entrevue qui visait à faire le bilan du dossier de la marijuana, quelque neuf mois après sa légalisation.
Pour lui, la preuve scientifique sur le sujet est « très claire » : « environ 20 000 Canadiens meurent chaque année de la consommation d’alcool », tandis que « le cannabis n’a jamais tué personne ».
« Il y a d’innombrables conséquences sociales liées à la consommation abusive d’alcool dans notre société, beaucoup de violence, notamment, et des conséquences très graves pour la santé », a expliqué l’ex-chef de police de Toronto, rencontré dans un bar de l’ouest du centre-ville de Montréal, mercredi.
  Pas de surdose
La légalisation du pot pourrait-elle mener à une augmentation du nombre de décès liés à sa consommation dans quelques décennies ?
« Il n’existe aucune preuve, peu importe l’endroit, de personnes qui meurent en raison d’une surdose de cannabis. Aucune », a répondu M. Blair.
« Mais je veux être clair : je ne cherche pas du tout ici à faire la promotion de la substance », a tenu à préciser le ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé.
La consommation du pot est cependant « inacceptable » chez les jeunes, notamment parce qu’il faut « protéger le cerveau des adolescents », a dit le député de Scarborough-Sud-Ouest.
Message à Legault
Le libéral s’est gardé de critiquer la décision du gouvernement Legault d’augmenter à 21 ans l’âge légal de consommation de la marijuana, mais il a quand même servi un message au Québec.
« Je partagerais avec eux que l’avertissement que nous avons reçu [des experts] concernant l’interdiction chez les adultes, c’est que ça encourage le marché noir », s’est-il permis de dire.
« Quand tu as la majorité, au Québec, tu peux commander de l’alcool dans un bar », a-t-il ajouté.
Malgré ce commentaire, M. Blair a indiqué que le Québec exerçait sa juridiction dans le dossier et que c’était « son choix ».
Par ailleurs, il prévoit que les Canadiens pourront acheter légalement des aliments qui contiennent du cannabis dès la mi-décembre.
 
Pascal Dugas Bourdon | Le Journal de Québec
Source: tvanouvelles.ca
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Commissaire Vénère : La légalisation du cannabis en marche
Par mrpolo,
Projet de loi, expérimentation médicale et rapport économique, le débat fait rage.
 
Le cannabis en vente libre en France ? L’idée semble se préciser. Depuis le 19 juin, le sujet fait la une des médias après que soixante-dix personnalités ont appelé les pouvoirs publics « à agir vite » pour autoriser le cannabis au nom du « pragmatisme », dans une tribune publiée en dans L’Obs.
Les signataires – Yannick Jadot et Raphaël Glucksmann, le maire (LR) de Châteauroux Gil Avérous, trois députés LREM : François-Michel Lambert (Bouches-du-Rhône), Pierre Person (Paris) et Aurélien Taché (Val-d’Oise), des médecins, des chercheurs… – plaident pour « en finir avec le statu quo » et « légaliser le cannabis, à des fins thérapeutiques ou récréatives, pour les consommateurs de plus de 18 ans ».
 
Suite à cet appel, des députés, dont cinq de la majorité, viennent de déposer une proposition de loi qui prône une « légalisation contrôlée » de cette drogue illicite qui concerne 1,2 million de consommateurs réguliers en France. Une proposition qui tombe à pic, alors que le comité d’experts mandaté par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), nommé il y a six mois pour réfléchir à une expérimentation en France dès 2020, a dévoilé son plan d’utilisation de cette drogue à des fins thérapeutiques.
 

Dans le même temps, deux économistes mandatés par le Conseil d’analyse économique, la structure chargée de conseiller le gouvernement, proposent la mise en place de magasins contrôlés par l’État qui permettraient à la fois de lutter contre les trafics et de mieux « restreindre l’accès » du cannabis aux plus jeunes…
Enjeux et prospective
Que contient ce projet de loi ?
L’idée consiste à mettre en place un monopole pour la production et la vente du cannabis par la création d’une société nationale. Cet établissement public, la Seca, pour Société d’exploitation du cannabis, contrôlerait la filière, des semences à la vente de produits dérivés du chanvre indien à des « fins récréatives ».
  Quelle est la position du gouvernement sur la question ?
Son avis est plus tranché. D’après son porte-parole, Sibeth Ndiaye, seul l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques est envisagé, indiquant qu’une vraie réflexion sur le sujet s’avère nécessaire. La ministre de la Santé Agnès Buzyn y est favorable. En revanche, en ce qui concerne son usage « récréatif », le rejet semble catégorique.
  Que dit le plan du comité d’experts consulté par l’ANSM concernant l’utilisation de cette substance à des fins thérapeutiques ?
De nombreux pays ont autorisé l’usage médical du cannabis : Mexique, Pérou,  Australie, Grèce, Chypre, Angleterre, Italie, Allemagne… L’utilisation de la plante viserait à soulager certaines douleurs neuropathiques, l’épilepsie, la sclérose en plaques, les pathologies du système nerveux… Le produit serait présenté sous forme d’huile et fleur séchées. L’administration en serait soit l’inhalation, la voie orale en solution ou en capsules. L’expérience débutera en 2020, pour deux ans, sous la conduite de médecins volontaires.
  Que proposent les économistes mandatés par le Conseil d’analyse économique ?
Le CAE préconise la légalisation de l’usage récréatif et prévoit une recette minimale pour l’État de 2 milliards d’euros, pour un prix de 9 € le gramme d’herbe. La commercialisation se ferait par le biais de magasins sous contrôle de l’État et proposerait un produit « propre ». L’offre prendrait aussi des formes qui ne se fument pas pour lutter contre le tabagisme.
  Que dit la loi en matière de drogue douce comme le cannabis pour les consommateurs et les revendeurs ?
L’usage de stupéfiants est puni d’une amende forfaitaire de 200 €. En cas de non-paiement, l’auteur s’expose à une peine de 1 an de prison et 3 750 € d’amende, assortis d’une injonction thérapeutique (L.3412-1 du Code la santé publique). La vente de stupéfiants est, quant à elle, punie de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende.
  Quel impact aurait la dépénalisation sur les jeunes consommateurs ?
On estime à 4 millions le nombre de jeunes qui consomment du cannabis et à 1,2 million les consommateurs réguliers, dont environ 10 % présentent des problèmes de santé ou des addictions. Cet usage s’avère destructeur du système neurologique. Il provoque aussi une accoutumance psychologique plus ou moins importante et a une influence néfaste sur le comportement, notamment au volant.
  Permettrait-elle de libérer les forces de l’ordre occupées à courir après les petits trafiquants vers d’autres tâches ?
Non, pas du tout, la poursuite des trafiquants, même de petite envergure, demeurerait un objectif d’actualité, car il serait illusoire de penser que la dépénalisation amènera la disparition du trafic. Là où le cannabis est légalisé, les trafiquants s’adaptent pour capter leur clientèle avec de nouvelles substances. Le cannabis n’a rien d’inoffensif
Cette drogue, qui est bien loin d’être anodine, je le rappelle, touche essentiellement les adolescents et les jeunes adultes. Contrairement à certaines idées reçues selon lesquelles le cannabis ne provoquerait pas d’addiction, la dépendance psychologique peut très vite s’installer. De plus, il suffit de se pencher sur les travaux du Centre européen de surveillance des drogues et de leurs addictions, qui annonce que la teneur en THC de cette plante a triplé depuis 2012, avec pour conséquence une progression exponentielle des prises en charge de jeunes patients pour des troubles psychiatriques graves (schizophrénie, psychoses, perceptions modifiées, etc.). Un autre exemple concerne l’État du Colorado, aux États-Unis, où la consommation récréative a été autorisée en 2012. La prise en charge d’adultes atteints de troubles psychiatriques pour la période 2012-2014 y a augmenté de 20 %, et celle des jeunes a triplé. Mais le trafic illicite n’y a pas baissé, comme ce qui a pu être observé dans les pays européens (Belgique, Allemagne, Espagne, Portugal, Pays-Bas…) qui ont également assoupli leur législation.
 
Source: francedimanche.fr
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Premier bilan mitigé au Canada après dix mois de légalisation du cannabis
Par Invité,
Premier bilan mitigé au Canada après dix mois de légalisation du cannabis
Dix mois après, quel est le bilan de la décriminalisation du cannabis au Canada? Forum / 2 min. /mercredi à 18:02 Consommateurs en hausse et marché noir toujours présent: c'est le constat que fait le gouvernement canadien dix mois après la légalisation du cannabis. Selon le spécialiste Tristan Péloquin, il est toutefois trop tôt pour tirer un bilan négatif. En octobre dernier, le Canada est devenu le deuxième pays au monde et le premier du G20 à légaliser le cannabis récréatif. Le but de cette dépénalisation était clairement annoncé par le premier ministre Justin Trudeau: mettre fin au marché noir.
Après 10 mois, les premiers chiffres montrent que cet objectif n'est pas atteint. Et le nombre de consommateurs serait en augmentation, avec 646'000 consommateurs de cannabis en plus à la fin du premier trimestre 2019.
Pas de problèmes sociaux majeurs
Pour le journaliste canadien Tristan Péloquin, auteur du "Petit livre vert du cannabis", il est cependant trop tôt pour tirer un bilan négatif. "Je ne dirais pas que c'est pas un échec. C'est un processus qui va prendre beaucoup de temps", a-t-il réagi dans l'émission Forum. Il explique que la mise à disposition de grandes quantités de cannabis légal n'a pas pu se faire assez vite et a entraîné une pénurie peu propice à assécher le marché noir.
Pour lui, malgré la hausse du nombre de consommateurs déclarés, il n'y a pas lieu de s'inquiéter: "Il faut être prudent par rapport aux chiffres de hausse annoncés. Ce sont des autodéclarations sur un site internet et pas véritablement une enquête. Il est clair que la légalisation a augmenté d'une certaine façon la consommation, mais de manière assez légère. On ne voit pas de problèmes sociaux majeurs apparaître", poursuit Tristan Péloquin, qui se base notamment sur les rapports des directeurs de la santé publique.
Effet nouveauté
"Il y a l'effet nouveauté. Je pense que beaucoup de consommateurs ont voulu participer à ce moment historique", estime pour sa part Barbara Broers, médecin spécialiste des addictions aux HUG et vice-présidente de la commission fédérale qui a recommandé aux Conseil fédéral de légaliser le cannabis en avril dernier. Pour elle, il faudrait obtenir des données supplémentaires avant de s'inquiéter, car les nouveaux fumeurs annoncés pourraient notamment être des gens qui, à l'époque de l'interdiction, n'osaient pas avouer leur consommation. 
>> Ecouter l'interview de Barbara Broers dans Forum:
Forum - Publié mercredi à 18:02  
Le Canada pourrait-il être un exemple à suivre pour la Suisse? "A certains égards, oui, pour la production par exemple. Ici, les fabricants sont soumis à un régime de contrôle comparable à l'industrie pharmaceutique. Les consommateurs peuvent connaître la composition et la puissance de ce qu'ils achètent", avance Tristan Péloquin. Un modèle qui séduit Barbara Broers, notamment parce qu'il est axé sur la prévention, la transparence et parce que le cannabis est vendu dans des magasins bien spécifiques.
Elisabeth Logean, Tania Sazpinar, Davy Bailly-Basin / vic
 
Source: https://amp.rts.ch/info/monde/10565632-premier-bilan-mitige-au-canada-apres-dix-mois-de-legalisation-du-cannabis.html
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Légaliser le cannabis, c’est risquer une catastrophe sanitaire!
Par Invité,
«Légaliser le cannabis, c’est risquer une catastrophe sanitaire!»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que la France est le plus grand pays consommateur de cannabis de l’Union européenne, le professeur de biochimie Jean-Pierre Pujol pointe du doigt les dangers que représenterait la légalisation de cette drogue.
Par Jean-pierre Pujol
Publié le 10/07/2019 à 18:21, mis à jour le 10/07/2019 à 18:21
  La France détient le record de consommation de cannabis parmi les pays européens. Sébastien SORIANO/Le Figaro
  Jean-Pierre Pujol est professeur émérite de biochimie à l’université de Caen. Il est membre du Centre national de Prévention, d’Études et de Recherches sur les Toxicomanies (CNPERT).
  Nous assistons actuellement à une pression redoublée des partisans de la légalisation du cannabis qui s’exerce sur tous les médias. Les lobbyistes qui mènent cette campagne à grande échelle sont d’une part des capitalistes avides d’exploiter le marché très prometteur du cannabis (la firme Leviathan Cannabis a vu sa côte à la bourse de Toronto augmenter de 13 900 % en un an!), mais aussi quelques députés qui prétendent que la répression n’a pas donné de résultats dans notre pays et que la légalisation permettrait de mieux contrôler l’usage de cette drogue. Selon eux, cette démarche permettrait également de démanteler le trafic maffieux et de fournir des recettes fiscales qui soutiendraient des campagnes de prévention. S’ajoutent à ces lobbies quelques médecins qui voient en cette drogue des vertus thérapeutiques qui soulageraient entre autres les patients souffrant de douleurs chroniques.  
 
Les dangers du cannabis
La consommation de cannabis conduit souvent vers des drogues plus dures.
Face à cette campagne effrénée, il convient de rappeler ce qu’est le cannabis et quels ravages il provoque sur la santé de nos concitoyens, tout particulièrement chez les adolescents. En effet, la France est malheureusement en tête des vingt-huit États européens pour la consommation de cette drogue (1,6 million de consommateurs). Les enfants de 12 à 15 ans ayant déjà expérimenté cette drogue sont au nombre de 300 000. Chez ces jeunes, dont le cerveau est en cours de maturation, le cannabis produit des effets particulièrement néfastes, souvent irréversibles. De nombreux troubles physiques et psychiques sont observés, pouvant mener à la schizophrénie. Le mécanisme d’action du cannabis est bien connu: la substance psychotrope, le tétrahydrocannabinol (THC) est très soluble dans les lipides et, de ce fait se fixe aux membranes cellulaires. Il franchit aisément la barrière hémato-encéphalique et s’accumule dans le cerveau. Il y persiste très longtemps: le THC d’un seul joint demeure plus d’une semaine dans cet organe. Son élimination dans les urines dure huit semaines. Après plusieurs joints, cela peut durer au moins deux mois. Au niveau du cerveau, il provoque de nombreux troubles: perturbation de la mémoire, défocalisation de l’attention, incoordination motrice, désinhinbition conduisant à des prises de risques, potentialisation des effets ébriants ou hallucinogènes, schizophrénie, anxiété et dépression. Les enseignants constatent que les élèves ont des difficultés à ordonner leurs pensées et manquent d’attention pendant les cours. La situation s’est encore aggravée avec l’augmentation constante de la concentration en THC dans les cannabis vendus actuellement: il y a cinquante ans, le joint contenait 2 à 3 % de THC alors qu’aujourd’hui le taux peut atteindre 40 % et devient plus puissant qu’un rail de cocaïne. Un des dangers du cannabis est que son addiction conduit souvent vers la recherche de drogues plus dures, comme la cocaïne. On estime que 10 à 20 % des patients passent à une consommation plus forte et deviennent accros au crack. Le cannabis seul est responsable de 300 morts de la route et les risques d’accidents mortels sont 14 fois plus élevés lorsque l’alcool est associé.
 
» LIRE AUSSI - «Quand le marketing du cannabis vise à faire oublier ses ravages chez nos adolescents»
 
Un des arguments des partisans de la légalisation est de prétendre qu’un contrôle pourra être exercé sur la qualité du cannabis produit légalement, en particulier sa teneur en THC. Ainsi, le marché noir serait appelé à disparaître, faute d’acheteurs. Autrement dit, cela mettrait fin au trafic maffieux. Qui peut croire que les trafiquants vont s’avouer vaincus et vont prendre leur retraite! L’exemple du Colorado démontre le contraire: malgré la légalisation du cannabis dans cet État, il existe toujours un marché noir et le taux de THC n’a pas diminué. Mieux encore, les trafiquants achètent le cannabis produit légalement dans le Colorado et le revendent au prix fort dans les États voisins où il est toujours interdit!
Un autre argument invoqué est l’inefficacité de la répression, telle qu’elle est pratiquée en France. En vérité, ceci n’est pas fondé. En effet, d’après le rapport de 2017 de l’Observatoire européen des Drogues et Toxicomanies (OEDT), la loi française semble répressive mais elle n’est pas réellement appliquée, tant pour l’usage simple que pour le trafic. De plus, son application a été encore assouplie par la loi Tubiana et ses décrets d’application. En France, souvent l’aménagement conduit au paiement immédiat d’une amende et éteint l’action publique. La loi de 1970, déjà pas appliquée pour l’usage simple de cannabis, est devenue définitivement inopérante par la loi de 2014 et son décret de 2015.
 
Le cannabis, un médicament?
Enfin, certains justifient cette campagne pour la légalisation par la présence de vertus thérapeutiques chez le cannabis et n’hésitent pas à parler de «médicament». Or, en l’état actuel, le cannabis ne répond pas à la définition d’un médicament. À ce stade, il convient de rappeler ce qu’est un médicament et les étapes successives qu’il doit traverser avant d’être mis sur le marché. D’après le Code de la Santé Publique, il s’agit d’une molécule pure possédant des propriétés préventives ou curatives à l’égard des maladies humaines et animales, susceptible de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques. De la découverte de la molécule à l’autorisation à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), un médicament doit franchir avec succès différentes phases, s’étalant sur environ dix ans: phase de recherche et développement, étude de toxicologie, recherche clinique - cette dernière comprenant elle-même une phase 1 (étude de la tolérance), une phase 2 (étude de l’efficacité), une phase 3 (essai comparatif), et une phase 4 (administrative). La mise au point d’une nouvelle spécialité coûte environ 800 millions d’euros. Enfin, pour que le médicament obtienne l’AMM, il doit présenter un bon rapport bénéfices/risques.
Aucun individu responsable ne devrait utiliser l’argument du médicament pour justifier la légalisation du cannabis.
Environ 75 types de cannabinoïdes ont été identifiés dans la plante, parmi lesquels le THC (Térahydrocannabinol) et le CBD (Cannabidiol) sont les plus documentés. À ce jour, aucun de ces composés d’origine végétale n’a fait l’objet d’un protocole d’étude en vue d’une AMM et donc aucun ne peut être qualifié de médicament. Néanmoins, se basant sur les effets biologiques évidents du THC, certains prétendent utiliser la plante cannabis elle-même. Or, la composition en THC et autres composés est extrêmement variable suivant le plant. Cette variabilité s’oppose à la conception que l’on a d’un médicament, qui doit être une substance pure, agissant à des doses déterminées. De plus, jusqu’à présent, étant donné l’insolubilité du THC, traiter des patients en leur faisant fumer soit la plante elle-même, soit sa résine, reste une méthode peu contrôlable, tant le passage des principes à l’organisme est aléatoire. Enfin, le THC étant essentiellement soluble dans les lipides, sa rémanence et son élimination sont des paramètres difficiles à appréhender: encore une difficulté qui s’oppose à la notion de médicament.
 
Sauver nos enfants du cannabis
Comme on le voit, seule une substance issue du cannabis et ayant obtenu une AMM pourrait être qualifiée de «médicament», comme ce fut le cas pour bon nombre de molécules d’origine végétale présentes aujourd’hui dans notre pharmacopée. Ceci n’exclut pas que les recherches puissent se poursuivre pour mieux connaître les mécanismes d’action du cannabis. Pour autant, nul individu responsable ne devrait en conscience utiliser l’argument du «médicament» pour justifier sa légalisation.
Légaliser le cannabis serait synonyme de catastrophe sanitaire.
Il nous faut sauver nos enfants du cannabis avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela il faut que les pouvoirs publics prennent conscience qu’il est indispensable d’appliquer réellement notre arsenal répressif, mais également de mettre en place un plan de prévention destiné à informer nos jeunes élèves, dès l’école primaire, sur les dangers de cette drogue. Inspirons-nous de la Suède, dont la politique affichée en matière de toxicomanie a porté ses fruits. Depuis 1968, le gouvernement suédois a organisé une campagne antidrogue massive dans les écoles et les médias, de sorte qu’une génération a déjà grandi parmi les messages fondés sur la théorie de la drogue d’introduction. La création d’un poste de coordonnateur national antidrogue a permis de coopérer avec les autorités, les conseils municipaux, les conseils de comté, les ONG, etc… et d’influer sur l’opinion publique. La plupart des municipalités ont nommé une personne chargée d’organiser la prévention, auprès des écoliers et des parents. Les programmes commencent dès l’école élémentaire et figurent à tous les niveaux scolaires. Cette politique a l’appui de tous les partis politiques et de 95 % des citoyens (on croit rêver, quand on pense à l’attitude de certains de nos politiciens). Certes cette politique coûte entre 0.2 et 0.4 % du PIB suédois alors que la France n’y consacre que 0.1 % de son PIB.
En conclusion, l’expérience vécue par les pays ou les états américains qui ont légalisé le cannabis doit nous inciter à refuser cette éventualité dans notre pays. La logique financière et économique ne doit plus primer sur la santé de notre société. Introduire la légalisation du cannabis serait synonyme d’une catastrophe sanitaire dont nos pouvoirs publics porteraient une lourde responsabilité devant l’histoire et nos générations futures.
 
 https://amp.lefigaro.fr/vox/societe/legaliser-le-cannabis-c-est-risquer-une-catastrophe-sanitaire-20190710
 
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France: Création d'une mission d'information parlementaire sur les usages du cannabis
Par mrpolo,
Des députés ont annoncé jeudi la création d'une mission d'information parlementaire sur les usages du cannabis, afin d'"éclairer le débat public dans un temps long", alors que la question de la légalisation est régulièrement sujet à polémique.
 

 
La mission, qui sera lancée en septembre, est commune à quatre commissions de l'Assemblée nationale: la commission des Lois, la commission du Développement durable, celle des Affaires sociales et celle des Affaires économiques.
"C'est inédit", a souligné Yaël Braun-Pivet (LREM), présidente de la Commission des Lois, en clôture d'un colloque organisé jeudi matin à l'Assemblée nationale et intitulée "Le chanvre bien-être, une nouvelle filière en France".
Les quatre présidents de commission ont mis l'accent sur les différents "enjeux", à la fois sanitaires, sécuritaires, économiques et agricoles, autour de l'usage du cannabis et de la production de chanvre.
 
D'une durée d'environ un an, "la mission ne sera pas faite de façon dogmatique mais avec des experts de tous les milieux", a déclaré le député (LREM) Ludovic Mendes.
"Une fois qu'on aura fini cette mission d'information, on aura des pistes pour retravailler la législation", a de son côté estimé Barbara Pompili (LREM), présidente de la commission du développement durable, déplorant que le débat autour du cannabis ait été "gouverné par le tabou".
"On n'arrive pas avec un agenda. Aucune conclusion n'est écrite", a également assuré Roland Lescure, président (LREM) de la Commission des Affaires économiques.
 
L'Agence du médicament (ANSM) a donné jeudi son feu vert à une expérimentation du cannabis thérapeutique en France selon le cadre proposé fin juin par un groupe d'experts.
Des économistes chargés de conseiller le Premier ministre ont également préconisé fin juin une légalisation du cannabis, appelant à créer un "monopole public de production et de distribution du cannabis", avec producteurs agréés et boutiques spécialisées.
 
Source: dhnet.be
AFP
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L’expérimentation du cannabis thérapeutique officiellement autorisée en France
Par killkut,
Une décision de l’agence française du médicament ouvre la voie à un test en situation réelle réservé aux patients en impasse thérapeutique.

Un plant de cannabis thérapeutique, Israël, le 24 janvier 2019. Amir Cohen / REUTERS
C’est une nouvelle étape vers l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a validé jeudi 11 juillet le cadre proposé fin juin par un groupe d’experts. « Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propositions nous paraissent des bonnes propositions », a précisé à l’Agence France-presse Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.
Saluant un travail « remarquablement conduit », le dirigeant souligne que le comité a « pris le temps nécessaire d’écouter les uns et les autres », dans les différentes dimensions du dossier – médicales, économiques, associatives – et n’a « pas perdu de temps » depuis sa nomination. L’ANSM, qui avait donné fin 2018 un accord de principe au lancement d’une expérimentation du cannabis thérapeutique en France, avait alors demandé à ce comité de se pencher sur la forme à donner à cette opération. L’enjeu étant que l’ampleur de l’expérimentation et la qualité des données recueillies soient suffisantes pour, à son terme, juger de la pertinence d’une légalisation du cannabis à visée médicale.
 
Pas de « joint sur ordonnance »
Pour ce test en situation réelle, le cannabis thérapeutique pourra être prescrit chez des patients en impasse thérapeutique, souffrant de certaines formes d’épilepsies résistantes aux traitements, de douleurs neuropathiques (résultant de lésions nerveuses) non soulagées par d’autres thérapies, d’effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques ou d’autres pathologies du système nerveux central.
 
Pas question toutefois de « joint sur ordonnance » : les produits prescrits seront inhalés (huile, fleurs séchées) ou ingérées (solutions buvables, gouttes et capsules d’huile). Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, a aussi recommandé de réserver la « prescription initiale » de produits à base de cannabis aux médecins exerçant dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts de la sclérose en plaques, etc.). Les médecins participant à l’expérimentation seront volontaires et auront obligatoirement suivi une formation en ligne, dont les modalités restent à déterminer.
 
Source : https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/11/le-cannabis-therapeutique-pourra-etre-experimente-en-france_5488083_3224.html
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Canada - Le cannabis légal 80% plus cher que le pot illégal
Par mrpolo,
TORONTO — Statistique Canada estime que le coût moyen d’un gramme de cannabis provenant du marché noir continue de baisser à mesure que les prix du cannabis légal augmentent – les détaillants autorisés facturant jusqu’à 80 % de plus que les petits revendeurs.   Photo @ La Presse canadienne   L’agence gouvernementale a indiqué mercredi que le prix moyen d’un gramme de pot illégal était de 5,93 $ au deuxième trimestre, contre 6,23 $ et 6,51 $ aux deux trimestres précédents. Pendant ce temps, le gramme de cannabis légal se vendait 10,65 $ au deuxième trimestre, contre 10,21 $ au trimestre précédent et 9,82 $ au quatrième trimestre de 2018.
 
À 10,65 $, le cannabis légal se vend donc environ 80% plus cher que le pot illégal, à 5,93 $.
« La proportion de répondants qui ont déclaré avoir acheté du cannabis auprès de sources illégales en indiquant comme raison que «le prix du cannabis réglementé était trop élevé» est passée de 27% au premier trimestre de 2019 à 34% au deuxième trimestre », souligne d’ailleurs Statistique Canada.
 
L’agence a basé ses conclusions sur les données recueillies grâce à l’application StatsCannabis, qui mise sur l’approche participative des consommateurs afin de cerner les changements de comportement attribuables au statut nouvellement légal du cannabis au Canada.
La proportion de répondants de Statistique Canada qui ont acheté du pot illégalement est passée à 59% au cours du trimestre, contre 55% au premier trimestre.
 
Statistique Canada prévient toutefois qu’il faut faire preuve de prudence lors de l’interprétation et de l’utilisation de ces données, car « les estimations sont sujettes à un biais statistique potentiel puisque l’échantillon est autosélectionné et que le nombre de réponses est limité » – même si ces soumissions ont fait l’objet « d’une détection des valeurs aberrantes ».
 
L’agence a également analysé les prix du cannabis obtenus sur les sites internet de détaillants illégaux de cannabis en ligne, en excluant ceux qui ont pignon sur rue. Depuis mai 2018, plus de 423 000 prix ont été recueillis, soit une moyenne de 32 500 prix recueillis chaque mois. Le prix moyen du cannabis séché était de 8,44 $ le gramme au deuxième trimestre de 2019, en baisse par rapport à 8,61 $ au premier trimestre.
 
Source: ledroit.com
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