Articles
[Australie] Le cannabis autorisé par la justice!
advertisement
Par
Invité,
Source: AFP
Par
Invité,
La transition du forum (newbb) vers Invision Board s'est fait sans problème, reste la table des membres, qui est un problème majeur : il faut donc adapter la table des membres de xoops sur ipb.
Je fais appel à vous, n'ayant pas les compétences suffisantes et surtout le temps nécessaire.
Si parmi vous, il y a des pros du PHP / SQL, manifestez vous par mail (shepakoifer@cannaweed.com) ou MP.
Merci d'avance
ShePaKoiFer
Edit 23/02/04 - 3 personnes étaient sur le projet, depuis plus de nouvelle, je relance donc ma requête
Par
Invité,
Cette année, grande nouveauté! Nous exposerons dans la halle 210 de la BEA Bern expo sur une surface de 7'000 m2.
Des producteurs et des entreprises de renommée mondiale présenteront leurs produits.
Pendant la CannaTrade.ch 2003, cinq associations chanvrières d'Allemagne, des Etats-Unis, de France et de Suisse ont eu l'occasion de se présenter.
Cette collaboration, permettant de tisser des liens au niveau international, sera poursuivie à la CannaTrade.ch 2004.
Durant l'événement, des experts tiendront des conférences sur divers thèmes.
Chaque jour aura lieu un défilé de mode de vêtements et accessoires en fibre de chanvre.
Vendredi 19 mars / Horaire d'ouverture: 10:00– 19:00
Des associations internationales se présentent
Exposés avec traduction
François Reusser, Coordination Suisse du Chanvre (CSC)
Steve Levine, Hemp Industries Association (HIA)
Georg Wurth, Association Allemande du Chanvre (DHV)
Rolf Galgenmayer, Association pour la politique des Drogues (VfD)
Dr. Ethan Russo, Association Internationale pour le Cannabis Médical (IACM)
--------------------------------------------------
Samedi 20 mars / Horaire d'ouverture: 10:00– 22.00
“Chanvre, la matière première du futur!â€? puis “Cultiver et Hybriderâ€?
Exposés avec traduction
Chanvre industriel
Ben Dronkers, HempFlax (Pays-Bas)
Dr. G. Grassi, senior researcher (Italie)
Cultiver et Hybrider
Jorge Cervantes, Ecrivain (USA)
Goyum Fernandez, Photographe (Espagne)
Canna Swiss Cup - Résultats et remise des prix de la Canna Swiss Cup 2003
Concours de roulage de joint - qui sait rouler le plus joli?
--------------------------------------------------
Dimanche 21 mars / Horaire d'ouverture: 10:00– 18:00
Cannabis médical
Exposés avec traduction
Dr Ethan Russo, expert de cannabis et médicine (USA)
Dr Rudolf Brenneisen, Professeur à l'Université de Berne (Suisse)
Don Wirtschafter, expert du chanvre (USA)
Dr S. Grasso, Président de l'Association italienne pour le cannabis médical (Italie)
Highligths
HempArt 2004: Exposition et concours sur le thème «art et chanvre»
Bar du chanvre: avec des boisons et des snacks à base des produits dérivés du chanvre
InterHanfCafé: Internet gratuit pour découvrir le chanvre dans le World Wide Web
Prix des tickets
Ticket pour un jour Fr. 14.- (ca. € 9.00)
2 jours Fr. 24.- (ca. € 16.00)
3 jours Fr. 32.- (ca. € 21.00)
Etudiants/AVS/invalides/chômeurs Fr. 8.- (ca. € 5.20)
Protection des mineurs
Restriction pour les visiteurs mineurs
Pour protéger les mineurs, l'entrée à la CannaTrade.ch 2004 est réservée aux adultes. Les visiteurs en dessous de 18 ans peuvent entrer seulement accompagnés par des adultes responsables. La direction de la CannaTrade.ch prendra toutes les mesures pour contrôler l'âge.
Par
Invité,
ja sais trés bien que vous tous comme moi somme des fan du canna.. il ns permet de nous evader et de vivre! en faite les drogues sont les seuls choses de bien dans la vie car elles permettent de l'oublier!!
mais attention a sa consommation car certaine personne ne sont pas apte a consommer la weed.. je ne veu pas passer pour une rabat joie mais je voulais juste vous prévenir de faire attention! ma soeur par cette consomation est devenu malade et je pourrais dire qu'el est folle!! je suppose que peu d'entre vous me croirons et que cet article ne sera jamais publier ds ce site mais je voulais juste que qq le lise..
moi aussi je consomme et je delire grace a cette pure plante masi les dangers existent suivant les patologie de chacun...
alors un seul mot: attention!!!
ce n'est pas parce que des adultes disent que c mal que ce n'est pas vrai! il faut savoir la consommer et faire attention au antécédent familiaux!
voila c tt
bonne fummette a ts..
lawassa
Par
Invité,
Le chocolat et la marijuana auraient un point en commun, selon trois scientifiques du Neurosciences Institute à San Diego. Cette étude menée en 1996 nous indique que notre désir intense d'une barre de chocolat ne serait pas dû seulement au goût et à la texture, mais aussi à un sentiment de bien-être accru, similaire à celui produit par les carrabinoädes présents dans le cannabis.
Tout d'abord, nous avons dans le cerveau des récepteurs de carabinoädes qui captent une molécule appelée anandamide produite par le cerveau. Cette molécule s'apparenterait au fameux THC (tetrahydrocannabinol, pour votre culture personnelle) qui est la substance qui produit l'effet relié au cannabis. D'ailleurs l'origine étymologique du mot anandamide veut dire béatitude. Le rôle naturel de l'anandamide n'est pas de nous mettre dans un état euphorique 24 heures sur 24, mais servirait plutôt à moduler l'humeur, l'appétit et la douleur.
Dans le chocolat, et plus précisément dans la poudre de cacao, il y a trois composants qui font partie de la famille des N-acétyléthanolamine. Ces composants prolongeraient l'action de l'anandamide sur les récepteurs de carabinoädes, ce qui fait que l'effet de bien-être ressenti suite à l'ingestion de chocolat durerait un certain temps.
Il est important ici d'apporter une précision. L'effet est loin d'être la même chose que celui du cannabis, il est même rare de voir quelqu'un sur un "high" après avoir manger une barre Mars. On estime même que pour sentir des effets semblables au cannabis, une personne pesant 130 lbs devrait consommer 25 lbs de chocolat.
Outre la poudre de cacao, le sucre, les lipides et les protéines végétales, le chocolat contient des substances dites pharmaco-dynamiques, qui ont une action semblable aux médicaments. Ces substances sont: la théobromine, la caféine, la phényl-éthylamine et la sérotonine. La théobromine stimule le système nerveux central, facilite l'effort musculaire, ouvre l'appétit et fait travailler le coeur. C'est donc pour cette raison que certains athlètes mangent une barre de chocolat avant des compétitions. Le dopage au chocolat sera-t-il interdit? La caféine augmente la résistance à la fatigue, favorise l'activité intellectuelle et accroît la vigilance. La phényléthylamine possède des propriétés psycho-stimulantes. Finalement, en mangeant du chocolat, on corrige la perte de sérotine associée à la dépression et cela nous donne un effet antidépresseur.
Le chocolat est un aliment complet car il contient les trois catégories de substances organiques (glucides, lipides et protéines végétales) mais dans des proportions inégales. Il y a des minéraux tel le potassium, le magnésium, le calcium, le fer et le sodium. De plus, il contient les vitamines A1, B1, B2, D et E.
On a longtemps associé l'hyperactivité des enfants à leur consommation de sucre ou de chocolat. Des médecins et des enseignants prescrivaient aux parents de couper le sucre dans leur alimentation pour venir à bout de leur énergie sans bornes. Mais, cela n'a jamais été prouve réellement. Une analyse parue en 1995 de toutes les recherches traitant de l'hyperactivité en relation avec le sucre en arrive à la conclusion que le sucre n'aurait pas un effet significatif chez les enfants. Alors, bonne nouvelle pour les jeunes mordus.
Pour ce qui est de la caféine, elle est présente en quantité trop faible, selon Isabelle Galibois du département de nutrition de l'Université Laval, pour avoir réellement un effet stimulant sur les enfants. En effet, il y a de 5 à15 mg de caféine dans le chocolat au lait et 20 mg dans le chocolat noir. En comparaison, une tasse de café contient 80 mg de caféine.
En conclusion, l'hyperactivité des enfants suite à une bonne dose de chocolat serait souvent due à l'excitation provoquée par une occasion spéciale comme Pâques plutôt qu'aux substances proprement dites.
Le chocolat a des effets physiologiques prouvés, mais on est encore loin de le considérer comme une drogue. Les effets bénéfiques provoqués par la texture onctueuse, le goût sucré et l'arôme chocolatée sont les vrais responsables d'une rage de chocolat. Mais il faut toujours se rappeler que la modération a toujours meilleur goût!
Source : Entrevue avec Isabelle Galibois du département de nutrition de l'Université Laval.
https://www2.globetrotter.net/futursimple/archives/choco1.htm
Par
Invité,
Cette année 2003 a été assez difficile dû aux changement d'hébergeurs, l'augmentation considérable de la bande passante, de l'espace disque, ainsi que la préssion du gouvernement Francais éxercé.
https://www.cannaweed.com/images/avatar_jpg.jpg[/img]Le cadeau est la possibilité d'ajouter votre propre avatar ! beaucoup l'on demandé, chose faite ! Ajouter votre propre avatar
En 2004 beaucoup de nouveautés sont à prévoir, comme une refonte totale de la base de donnée des variétés ainsi que celle des engrais cannabiques.
Bientôt nous migrerons sur un forum de type Invision Board (pour ceux qui connaissent).
L'année 2004 sera la deuxieme année pour CannaWeed et j'espere que nous seront encore plus nombreux.
Par
Invité,
Dans une lettre adressée la semaine dernière au gouvernement, la Fédération française d'addictologie (FFA) dénonce «l'absence de politique de santé en matière d'addiction». Depuis le remplacement, il y a plus d'un an, de Nicole Maestracci par Didier Jayle à la tête de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), la FFA - regroupant médecins, directeurs de centres de soins spécialisés et associations - estime que «sur tous les fronts, que ce soit la prévention, les dispositifs de soins ou les mesures légales, le gouvernement a repris les vieux réflexes de l'approche par produits et pris des mesures plus animées par des logiques économiques et sécuritaires que sanitaires». Annoncé pour la mi-novembre, le plan quinquennal de la Mildt a été reporté à janvier. Idem pour les réunions interministérielles sur la réforme de la loi de 1970 sur les stupéfiants.
Des professionnels dénoncent votre «incohérence» et votre «impuissance». Où en est la politique des drogues du gouvernement ?
Une version quasi définitive du plan quinquennal a été remise au Premier ministre. Plusieurs points requièrent son arbitrage, mais sa priorité et le principe qui le guide font consensus : c'est la recherche de l'efficacité dans le domaine de la prévention et des soins. Pour que la stratégie publique de lutte contre les drogues soit pertinente, il faut qu'elle se traduise par des actions concrètes et spécifiques à chaque produit. Sans se réfugier derrière les discours monolithiques sur «les addictions» brandis par certains. Certes, ce concept d'addiction est unificateur pour les professionnels du soin : il existe des parentés dans les mécanismes biologiques des effets des drogues. Le plan prévoit d'ailleurs le développement de l'addictologie comme discipline. Mais ce concept n'est pas opératoire pour les actions de santé publique. Le grand public consomme des produits bien concrets : chacun a une place singulière dans les pratiques culturelles et dans la vie quotidienne. Peut-on lutter de la même façon contre le tabagisme passif et l'ecstasy dans les raves ? Contre l'ivresse au volant et les méfaits du crack ? Peut-on adresser le même message au jeune qui fume un joint avant d'aller à l'école et au quinquagénaire qui boit trop d'alcool ? La réponse est évidemment non. La dépendance aux diverses substances a des déterminants communs psychologiques, familiaux ou sociaux, mais les conséquences de leur usage sont en partie, et seulement en partie, similaires.
N'est-ce pas un retour en arrière vers une approche centrée sur «les produits» ?
La politique publique doit tenir compte à la fois des similitudes et des différences. Par exemple, le sevrage tabagique et celui de l'héroäne n'ont évidemment pas les mêmes enjeux ; en revanche, la réinsertion professionnelle est un problème commun aux alcooliques et aux toxicomanes. C'est pourquoi le plan prévoit la mise en place de stratégies thérapeutiques propres à chaque produit, avec des structures qui, bien sûr, peuvent être tantôt communes tantôt différentes. Je veux par exemple créer des réseaux de «consultation cannabis» pour les jeunes et leurs parents.
Certains déplorent une obsession du cannabis, au détriment par exemple de l'alcool, autrement plus dangereux...
La consommation de cannabis a explosé ces cinq dernières années, notamment chez les jeunes. Au moment où paraissent des résultats scientifiques sur les risques de l'usage intensif et prolongé de cannabis, il ne faut ni diaboliser ni banaliser, mais trouver une réponse adaptée lorsque sa consommation est problématique. La plupart des centres spécialisés dans la prise en charge des héroänomanes ne sont pas configurés pour cela. De la même façon, l'abus d'alcool est un problème tellement massif que les seules structures d'alcoologie ne peuvent le résoudre : 2 millions de Français sont dépendants de l'alcool, 3 millions risquent de le devenir. On estime que 50 % des hommes hospitalisés de 35 à 54 ans ont une consommation excessive. Face à ce phénomène, il faut mobiliser en priorité les médecins généralistes. En les incitant à discuter de façon systématique des consommations de leurs patients, à motiver une baisse de la consommation et à l'accompagner, si nécessaire.
Sous l'action des lobbies, le gouvernement et sa majorité n'ont-ils pas vidé de sa substance le plan alcool qui prônait l'interdiction de vente dans les stations-service, l'agrandissement de la mention «abus dangereux» sur les étiquettes, etc.
Nous n'avons pas fait une croix sur ces mesures, il faudra repartir à la charge.
Qu'en est-il de la réforme de la loi de 1970, notamment sur l'échelle des amendes en cas de consommation de cannabis ?
Il existe un consensus pour réviser la loi. Sur le cannabis, elle maintient l'interdit. Le Premier ministre doit donner son arbitrage sur un système d'amendes et déterminer où placer le curseur de la sanction. L'objectif est de parvenir à une loi plus moderne et mieux adaptée aux pratiques. Et donc plus crédible, efficace et appliquée. Mais ce texte ne se limite pas à la sanction : il devrait donner un statut légal à la réduction des risques, ce qui est une avancée. Rappelons que la remise en chantier de cette loi paraissait impossible il y a deux ans encore.
Le gouvernement claironne sa priorité à la prévention. Pourquoi la Mildt n'a, à ce jour, lancé aucune campagne de prévention grand public ?
C'est faux. Depuis le début de l'année, plusieurs campagnes de prévention sur le tabac ont été lancées sur toutes les radios et télévisions, ainsi que des campagnes sur l'ivresse et sur l'abus chronique d'alcool. Des campagnes spécifiques sur le cannabis sont en préparation.
Source : CIRC
Par
Invité,
Chris Taulu, responsable d'un centre communautaire, dénonce le manque de soutien de la justice. «Il y a eu 32 plaintes dans mon quartier. Résultat : deux producteurs sont allés en prison et cinq autres ont eu 100 dollars d'amende.» L'objectif n'est donc plus d'éradiquer le problème, mais de le déplacer. «L'idée c'est de porter aux producteurs un coup financier», précise l'inspecteur Woods. En trois ans, les Grow-Busters ont effectué plus de 1 500 opérations, surtout grâce à des dénonciations anonymes - ou à la compagnie d'électricité alertée par des consommations exorbitantes.
Face à une population largement favorable à un assouplissement des lois, police et justice semblent dépassées par l'ampleur du phénomène. «Donner de simples amendes c'est donner un permis pour continuer à dealer, estime le caporal Rintoul, de la gendarmerie royale du Canada, patron des Equipes vertes, équivalent fédéral des Grow-Busters. Aujourd'hui, on est de facto dans une situation de décriminalisation.»
A Vancouver, à quelques rues du centre des affaires, c'est tout un quartier que la police a déserté. «Vansterdam», élue l'an dernier meilleure destination pour fumeurs de marijuana par le magazine américain High Times, a, comme son modèle hollandais, des cafés où fumer du cannabis, des librairies où s'instruire sur la culture du pot et des magasins annonçant en vitrine des rabais sur les pipes ou les graines de cannabis. Au fond de l'un d'entre eux se trouvent les locaux du Parti Marijuana. Son chef, Marc Emery, s'affaire aux envois postaux de graines de cannabis - plus de 50 000 par mois, essentiellement à destination des Etats-Unis. «Ils ont fermé le café d'à côté il y a trois ans. Il a rouvert le lendemain», s'amuse-t-il, sans cesse interrompu par des clients venus s'approvisionner - quelques milliers de dollars en espèce s'échangeront dans la demi-heure.
La culture du cannabis a pris dans la province des allures d'industrie. Outre les cultures intérieures, la Colombie britannique compte aussi des productions extérieures, concentrées sur l'île de Vancouver et dans les régions rurales des Rocheuses canadiennes. Dans la petite ville de Nelson, la marijuana est devenue selon Drew Edwards, journaliste local, «une manière de vivre, un stimulateur social». Brian Taylor, ancien maire de Grand Forks, croit que 20 % de l'argent qui circule dans les petites communautés de la région provient de la marijuana. «A ce niveau, il n'y a plus de place pour l'amateurisme», glisse-t-il, en évoquant la dangerosité croissante de l'activité. Selon l'Agence contre le crime organisé, 85 % du marché provincial de la marijuana serait contrôlé par les Hells Angels et les gangs vietnamiens.
«C'est le seul endroit de l'hémisphère où les choses vont dans le mauvais sens», accuse sans détour John Walters, le tsar américain de la lutte antidrogue. 80 % de la production seraient exportés au sud de la frontière : une livre de marijuana s'écoule quatre fois plus cher à New York qu'à Vancouver. Washington s'étrangle devant le laxisme des autorités canadiennes et a ouvert, cet été, un bureau de la DEA à Vancouver. «Il existe un lien commercial direct entre la marijuana qui va vers le sud et le trafic d'amphétamines, de cocäne, d'armes qui remontent vers le Canada, et ça n'est bon pour aucun des deux pays», plaide Luis Arreaga, consul général américain à Vancouver.
L'introduction, en mai dernier par le gouvernement de Jean Chrétien, d'un projet de loi sur la dépénalisation de possession de petites quantités de marijuana a nourri l'exaspération de Washington. L'avenir du projet de loi est désormais entre les mains de Paul Martin, le nouveau Premier ministre, qui fait des relations de bon voisinage avec les Etats-Unis sa priorité. Il aura fort à faire pour faire oublier la déclaration très médiatisée de son prédécesseur : «Je ne sais pas ce qu'est la marijuana, affirmait récemment Jean Chrétien. Peut-être je l'essaierai quand ce ne sera plus pénalisé. J'aurai l'argent pour mon amende et un joint dans l'autre main.»
Source : CIRC
Par
Invité,
Grâce au procédé de détection des empreintes génétiques mis au point par la police scientifique américaine, les enquêteurs espèrent identifier avec certitude la provenance de l'herbe qu'ils saisissent. Selon ses promoteurs du Connecticut State Forensic Science Laboratory (SFSL), cette méthode pourrait servir à repérer les filières de production et de distribution de cannabis.
Largement utilisée par la justice pour identifier les individus présents sur une scène de crime ou pour établir un lien de parenté entre plusieurs personnes, la technique des empreintes ADN peut également être appliquée à un végétal comme le plant de cannabis pour déterminer sa variété et sa provenance.
Heather Miller Coyle et ses collègues du SFSL viennent de présenter dans la revue médicale CMJ une méthode qui permet d'établir le profil génétique d'une plante à partir des résidus d'une cigarette de marijuana.
Selon le magazine New Scientist, un procureur du Connecticut a déjà utilisé le procédé pour établir la preuve d'un lien entre deux producteurs de chanvre arrêtés dans deux villes différentes de l'Etat. Ils auraient ainsi été confondus par le profil génétique parfaitement identique de la marijuana qui était en leur possession.
Plutôt que planter de nouvelles graines, les cannabiculteurs recourent souvent au bouturage pour assurer la propagation de leurs plants les plus riches en résine. Cette technique de clonage, connue de tous les jardiniers, leur permet de conserver, de croiser et de s'échanger, parfois pendant plusieurs années, des répliques génétiques parfaites de leurs meilleures plantes.
L'herbier transformé en base de données
Ainsi, la plupart des variétés de graines de chanvre vendues en Europe sous l'appelation Skunk sont issues du croisement d'une poignée de clones au phénotype exceptionnel. Cela n'implique pas pour autant que tous les cultivateurs et consommateurs de marijuana européens sont membres d'une même organisation criminelle...
Pourtant, Coyle pense que les empreintes ADN peuvent servir à reconnaître et démanteler les filières américaines d'approvisionnement en marijuana à partir de quelques saisies effectuées sur les consommateurs. Elle a d'ailleurs commencé à constituer une base de données répertoriant les profils génétiques des échantillons de marijuana que lui communique la police. Ce fichier devrait, entre autres, servir à détecter rapidement l'apparition de nouvelles variétés et de nouveaux producteurs d'herbe interdite.
Une vigilance à laquelle échapperont producteurs et consommateurs de hashish, dont la résine ne peut être tracée avec la technique des empreintes ADN.
Source : Transfert.net