Planter Outdoor : les risques sont toujours possible.
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Le tribunal de Mulhouse jugeait hier deux quadragénaires qui, le 28 août 2003, avaient été surpris par la police en train d'arroser des plants de cannabis, derrière l'ancien couvent du Schoenensteinbach, à Wittenheim. Une vingtaine de plants étaient ainsi soigneusement cultivés par les deux prévenus pour leur usage personnel. A la question du tribunal demandant pourquoi ils n'achetaient par leur drogue une fois conditionnée, l'un des prévenus a eu cette singulière réponse : « Si je plantais du cannabis, c'était pour éviter d'entrer en contact avec le milieu de la drogue, avec les dealers. » Le parquet a tancé vertement le duo : « Ce n'est pas une banale histoire de jardinage. Il n'y a aucune tolérance : à l'instar des drogues dures, le cannabis est strictement interdit par la loi. » Les prévenus ont écopé chacun de trois mois avec sursis et devront payer solidairement 300€ aux douanes. Quant aux plants de cannabis, ils ont été détruits.
 
Source : DNA
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Condamnation d'une plante et de ses propriétés autre que son usage récréatif
Par Invité,
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
des AgitéEs des neurones - ADN Mauvaise Graine
du mercredi 24 mars 2004
 
 
Un jugement à la Salomon…
 
La Cour d'Appel a rendu son jugement hier en condamnant KShoo, président des ADN. « Digne du roi Salomon », dixit Mt Thuillier, notre avocat. Ne suivant pas vraiment les réquisitions du Parquet qui réclamait 20 000 € et trois ans d'interdiction d'activités sociales et économiques autour du chanvre, elle a choisi de sanctionner le prévenu, relaxé en première instance, en lui infligeant une amende de 1000 € et en prononçant la confiscation des produits saisis.
Les analyses de certains d'entre eux, dérivés du chanvre, réalisées pour les besoins de l'enquête, avaient révélé des « nano-traces » de THC – la substance « qui rend nigaudE », démontrant par là leur parfaite légalité. Des produits que l'on retrouve ailleurs, dans le réseau bio, mais aussi dans les rayons de la grande distribution pour ce qui est des livres.
 
Cette condamnation des plus arbitraire ne juge pas le fond et n'entâme en rien la volonté de notre association de mener à bien son objet, à savoir la promotion de l'écologie, des alternatives et du commerce équitable.
Le chanvre et son économie qui, petit à petit, gagne du terrain en France comme partout en Europe, s'inscrit parfaitement dans cette optique. Son usage récréatif n'est qu'une infime partie du potentiel global de la plante, partie cependant stigmatiser par les autorités.
 
Sous couvert de protéger « la jeunesse », elles persistent dans sa stigmatisation ainsi que dans celle des activistes qui, de plus en plus nombreuxSES, dénoncent la politique criminogène et liberticide menée depuis plus de trois décennies par tous les gouvernements qui se sont succédés.
 
Il va de soi que la procédure judiciaire, lancée à l'initiative du Parquet montpelliérain, n'est pas terminée. Comme nous l'avions annoncé, la récusation de nos trois témoins en Appel nous incite à déposer un pourvoi en cassation. Une démarche coûteuse et longue, mais la liberté n'a décidemment pas de prix !
 
Contre la prohibition, la corruption et la désinformation
Résistance et autoproduction!
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Cannabis: les jeunes Français en tête de la consommation européenne
Par Invité,
PARIS (AP) - Malgré une des législations les plus répressives d'Europe, la France est le pays du vieux continent où la consommation de cannabis des jeunes est la plus importante, selon les conclusions d'une enquête que publie mardi le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Mise en place par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies, cette enquête sur la santé et les consommations est réalisée chaque année depuis 2000 auprès de l'ensemble des adolescents et des adolescentes qui passent leur journée d'appel de préparation à la défense.
Selon les résultats 2002, à la fin de l'adolescence, environ la moitié des jeunes déclare avoir déjà essayé au moins une fois le cannabis (45,7% des filles et 54,6% des garçons de 17 ans, respectivement 50,9% et 61,2% à 18 ans).
Le BEH insiste par ailleurs sur la différence de comportements selon le sexe. S'il y a autant de filles que de garçons pour les faibles consommations, souligne le bulletin, l'usage «au moins répété» (au moins dix fois par an) concerne deux fois plus de garçons (31,6% contre 16% à 17-18 ans).
Cet écart augmente avec l'intensité de la consommation, les garçons étant trois fois plus nombreux (21,2% contre 8%) à déclarer un usage «au moins régulier» (dix fois et plus au cours du mois) ou quotidien (9,2% contre 3,3%).
En moyenne, l'expérimentation de cannabis a lieu à 15,2 ans pour les garçons et 15,3 ans pour les filles. Les usages de cannabis en solitaire et surtout avant midi concernent une proportion importante des expérimentateurs: 48,2% des filles et 65,1% des garçons qui ont déjà fumé du cannabis déclarent en avoir déjà fumé avant midi, et 28,6% des filles et 48,4% des garçons en avoir déjà fumé seul.
En terme d'évolution, entre 1993 et 2002, cinq enquêtes comparables ont été réalisées auprès de jeunes de 17 ans, ce qui, selon le BEH, permet, à âge constant, d'observer la hausse du niveau d'expérimentation de cannabis sur cette décennie. Celui-ci a doublé entre 1993 et 1999, l'évolution n'ayant pas connu d'inflexion notable entre 1999 et 2002. Sur la même période, l'usage «répété» du cannabis (au moins 10 fois par an), progresse encore plus vite: il a triplé parmi les garçons (de 10% à 28%), comme parmi les filles (de 4% à 14%).
Concernant l'alcool, la consommation quotidienne concerne 1% des jeunes de 17 ans, la consommation «régulière» (10 fois et plus au cours du mois) 6,1% des filles et 18,8% des garçons. En revanche, les ivresses sont plus nombreuses: 55,8% des garçons et 38,2% des filles ont été ivres au cours de l'année; 10,1% des garçons et 2,5% des filles l'ont été 10 fois ou plus. AP
 
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Sanctionnée pour une feuille de cannabis en pendentif
Par Invité,
Marjorie, 15 ans, élève de 3e au collège Voltaire de Tarbes, a été exclue des cours, jeudi et vendredi, pour s'être présentée dans l'établissement avec un pendentif représentant une feuille de cannabis.
 
 
«Le port d'un tel signe ostentatoire, considère Muriel Vrignon, principale adjointe, fait l'apologie de la drogue même si l'enfant n'en est pas forcément conscient». Pour l'éducatrice, «permettre ces comportements ne va pas dans le sens du travail de prévention que mène le collège».
 
 
En début d'année, Mme Vrignon était passée dans toutes les classes pour faire savoir aux élèves que ce genre de signe était «proscrit».
 
 
Bien qu'il comprenne la nécessaire sensibilisation aux dangers de la drogue, le père de la collégienne n'a pas du tout apprécié la sanction : «Cette exclusion est disproportionnée. Lorsque ma fille a voulu ce collier, j'ai saisi l'occasion pour lui parler des risques de la drogue. Là, elle a été punie, montrée du doigt comme si elle en avait consommé. Si elle avait porté une feuille de vigne, aurait-on dit que c'est une incitation à sombrer dans l'alcoolisme ?»
 
 
Marjorie a été interdite d'établissement jeudi. Vendredi, elle a été invitée à réaliser, avec l'aide de la documentaliste du collège, un travail sur les méfaits des stupéfiants.
 
 
Depuis le début de l'année, c'est la troisième élève de l'établissement à être sanctionnée pour apologie du haschisch. L'une l'avait été pour avoir placardé sur son sac une feuille de cannabis et une deuxième pour avoir porté une paire de boucles d'oreilles représentant cette même plante.
 
 
Source : Le figaro
Tarbes : Guillaume Atchouel
[08 mars 2004]
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[Suisse] Dépénalisation du cannabis: les Etats votent l'entrée en matière
Par Invité,
BERNE - Le Conseil des Etats a accepté d'entrer en matière sur la dépénalisation de la consommation de cannabis. Par 28 voix contre 12, il a pris le contre-pied du Conseil national dans la révision de la loi sur les stupéfiants.
En pleine fièvre électorale, le National avait refusé d'entrer en matière sur cette révision à une courte majorité en septembre. Pourtant réputé plus conservateur, le Conseil des Etats, qui avait adopté le projet sans aucune opposition en décembre 2001, a réitéré sa volonté de légiférer. Cette fois, il n'a pas pu se prononcer sur le détail, seule l'entrée en matière étant en discussion en attendant le nouveau vote de la Chambre du peuple. Néanmoins, les sénateurs ont tenu à mener un véritable débat, au cours duquel un vent d'opposition s'est fait jour en particulier chez les démocrates-chrétiens et du centre.
Pour Urs Schwaller (PDC/FR), la consommation de drogues dites douces mène aux drogues dures. Et de fustiger l'»Etat dealer» qui instaurerait des taxes sur le cannabis.
Hans Hofmann (UDC/ZH) a mis en garde contre les dangers de l'usage du cannabis, à l'heure où la teneur en THC (substance active) ne cesse d'augmenter. Jean Studer (PS/NE) a lui aussi fait part de ses doutes face à un projet trop libéral à ses yeux.
Mais la majorité de la Chambre des cantons n'a pas plié face à ces arguments. La révision de la loi ne concerne pas seulement la libéralisation du chanvre, mais contient des principes importants comme la politique des quatre piliers en matière de drogue (prévention, thérapie, réduction des risques, répression), ont relevé ses partisans.
 
 
Source : ATS
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Pays-Bas la joint-venture
Par Invité,
Quand je suis rentrée en Hollande après quinze ans en Inde, je trouvais le hasch dégueulasse, alors j'ai décidé de le faire moi-même. J'avais appris la technique en Afghanistan en 1968.» La femme qui raconte cette histoire a 59 ans et pas vraiment le look d'une sauvageonne attardée. «Un soir, en regardant tourner mon séchoir électrique, je me suis dit qu'avec la force centrifuge, on pourrait récupérer la résine......des feuilles de cannabis pour faire du hasch.» Après diverses tentatives infructueuses, Mila met au point le Polinator, probablement le premier appareil électrique à faire du hasch au monde. L'histoire aurait pu s'arrêter là si, en 1994 et en bonne Néerlandaise, cette mère au foyer n'avait pas décidé de commercialiser son invention (pour laquelle elle a obtenu des subventions du ministère des Nouvelles Technologies). Si l'on fabrique aujourd'hui du hasch à Amsterdam, c'est à Mila qu'on le doit. Son Polinator se vend jusqu'en Amérique. Et si elle prend toujours soin de ses enfants, c'est que trois d'entre eux sont salariés de sa PME.
 
En ce dernier vendredi de janvier, Mila affiche un grand sourire : un hasch de sa composition vient de remporter un prix à la septième Highlife Hemp Fair, la foire internationale du chanvre d'Utrecht. Au cours de ce salon, qui sur trois jours a attiré cette année 15 000 visiteurs venus de toute l'Europe, 15 juges triés sur le volet (qui ont reçu les échantillons deux mois auparavant) départagent les 164 herbes et haschisch néerlandais en compétition. Comme ils le feraient pour des grands crus de vin. Et comme pour les médailles agricoles, pour les vainqueurs de la Cannabis Cup, chaque prix signifie l'ouverture de nouveaux marchés potentiels.
 
Car depuis le début des années 90, ce secteur est devenu une industrie à part entière. Un phénomène qu'Adrian Jansen, ancien professeur d'économie à l'université d'Amsterdam et spécialiste du marché des drogues, qualifie d'«avalanche verte». En dix ans, les Néerlandais, qui importaient tout le cannabis qu'ils consommaient, sont devenus non seulement autosuffisants, mais également exportateurs. Selon l'économiste, les 40 000 cultivateurs locaux auraient une production avoisinant le demi-milliard d'euros. L'essentiel serait assuré par des amateurs éclairés récoltant moins de 10 kilos par an. «Les petites exploitations domestiques de cannabis placent les autorités face à un dilemme, reconnaissait, dès 1995, le ministère de la Santé dans un document officiel. D'un côté, il y a une tendance positive qui fait que les coffee shops s'approvisionnent chez des petits producteurs, hors de tout circuit criminel. De l'autre, il y a un risque que certains de ces petits producteurs soient rattrapés par des organisations criminelles. Ce qui est déjà arrivé.»
 
Depuis cette époque, le marché a explosé. En incluant toutes les activités de la «filière cannabis» néerlandaise (engrais, coffee shops, marchands de machines électriques à rouler les joints, etc.), le chiffre d'affaires global du secteur se situe, selon les estimations, entre cinq et dix milliards d'euros par an. Soit entre 1 et 2 % du PIB hollandais... Une partie de ce business est légale et rapporte des taxes au gouvernement, l'autre pas. A titre de comparaison, le hasch marocain générerait un chiffre d'affaires, entièrement clandestin, de dix milliards d'euros. Ou, dans un autre registre, la valeur totale de la production de fleurs coupées en Hollande, leader mondial, était en 2002 de 3,45 milliards d'euros...
 
De plus, explique Adrian Jansen, «le secteur étant très rentable, il est propice à l'innovation technologique. Qui se répand ensuite dans le reste de l'économie». Un fabricant de ventilateurs qui avait monté sa société pour la culture de cannabis en intérieur équipe ainsi aujourd'hui l'aéroport d'Istanbul. Stade ultime de la normalisation, un fabricant de placard à culture de cannabis propose d'acheter son invention à crédit, tandis qu'un marchand de joints vides préroulés (pour les coffee shops) avoue délocaliser sa production en Indonésie. Ici, on est à des années-lumière de la culture hippie.
 
A Utrecht, tout se passe sur fond de techno, bière gratuite et vendeuses aux seins nus. Une ambiance à mi-chemin entre salon du bricolage et saloon du racolage, au milieu d'une futuriste ruée vers l'or vert. Au coin d'une allée, une bonne soeur en porte-jarretelles distribue des pousses d'herbe, tandis qu'un plant de cannabis sur pattes vante les mérites d'un marchand de lampes. Et inutile d'allumer un pétard, ici même l'air ambiant serait testé positif. «Les Pays-Bas ont depuis longtemps obtenu le libre accès à l'herbe, explique l'écrivaine Michka, spécialiste française du chanvre et l'un des deux seuls non-néerlandais du jury de la Cannabis Cup. Le côté revendicatif a disparu au profit de l'aspect technico-commercial. En France, on fait comme si les fumeurs n'existaient pas. Ici, c'est une école de réalité.» Et la réalité, ce sont aussi les nouveaux acteurs de ce milieu. «La première génération était constituée de personnes que l'on qualifierait en France d'activistes. Désormais, on trouve des gens mus par une stricte volonté commerciale.»
 
Marié, deux enfants, costume rayé et talkie-walkie en permanence à la main, Boy Ramsahai est le type même de cette nouvelle génération d'entrepreneurs. L'organisateur de ce salon, c'est lui. Lui qui accepte en toute modestie la qualification de «millionnaire du cannabis» et vendait, il y a quinze ans à peine, des livres et des CD en porte-à-porte. Il est aujourd'hui à la tête d'un véritable empire commercial. Son secret ? Dans ce milieu, les profits des uns sont aussi un peu les siens. Il y a treize ans, il avait alors 25 ans, Boy Ramsahai a créé Highlife, le premier magazine hollandais spécialisé dans le chanvre. Non pas qu'il se soit découvert la fibre journalistique, ou qu'il se soit pris de passion pour cette plante ­ il ne fumait pas de pétards et en fume toujours très peu ­, mais il avait «senti un marché à prendre». Son magazine truste aujourd'hui la publicité d'une part importante des 800 coffee shops et 400 growshops (pour le matériel de culture). Quelques années plus tard, il crée un bimensuel gratuit, Soft Secrets, dont il existera très vite une version anglaise, puis française, puis espagnole... Au total, plus de 150 000 exemplaires diffusés dans toute l'Europe.
 
La foire du chanvre et sa Cannabis Cup offrent à ses annonceurs un autre vecteur pour se faire connaître. Cerise sur le gâteau, cette année, Boy Ramsahai sera largement bénéficiaire. «De toute façon, c'est une bonne opération de relations publiques. Ce business est de plus en plus professionnel et moi, j'ai l'intention d'être un acteur de poids sur ce marché.» Pour cela, son meilleur atout, le plus rentable en tout cas, est probablement son commerce de graines de cannabis, monté il y a quatre ans. Car les graines, c'est le nerf de la guerre. A la fois élément déclencheur de l'«avalanche verte» et révélateur du «paradoxe néerlandais».
 
Le déclencheur, car c'est par elles que, dans les années 80, toute cette saga industrielle a commencé. Chassés par la guerre à la drogue de Reagan, des spécialistes californiens viennent trouver refuge aux Pays-Bas. Dans leurs valises, des techniques de culture donnant des variétés d'herbe au rendement alors inimaginable. Le cannabis ainsi obtenu, appelé sensimilla, «est à la base de l'économie moderne du cannabis», rappelle Adrian Jansen. L'environnement favorable fera le reste : les Pays-Bas sont alors le seul pays occidental à autoriser la production de semences de cannabis et sont déjà l'un des leaders mondiaux de la culture maraîchère sous serres. En 1985, la sensimilla est pour la première fois produite en intérieur : la fameuse skunk est née. Il s'en vend aujourd'hui dans le monde entier : 75 % des graines viendraient des Pays-Bas. Entre 1 et 10 euros l'unité, le marché est énorme. Le mastodonte du secteur, la Sensi Seed Bank (qui a raflé un tiers des récompenses à la Cannabis Cup), salarie plus de 100 personnes dans ses différentes filiales.
 
C'est là qu'intervient le «paradoxe». Il y a six ans, sous pression des gouvernements étrangers, La Haye a interdit la production de graines. Tout en continuant à en autoriser la vente. «Les Néerlandais sont des commerçants, et la prohibition, ce n'est pas bon pour le commerce», avance Jansen. Officiellement, les marchands de graines prétendent donc aujourd'hui s'approvisionner à l'étranger. Selon un Français bon connaisseur du secteur, ces derniers créeraient en fait des sociétés dans des paradis fiscaux pour se procurer les factures de graines... qui sont toujours produites sur le territoire néerlandais.
 
Aujourd'hui, saturé par une concurrence acharnée, le marché national est arrivé à maturité, mais, comme le résume un exposant d'Utrecht, «le monde est notre marché». Derrière l'avalanche verte européenne se trouvent beaucoup d'entrepreneurs néerlandais. Et avec l'aide de ces spécialistes et de leurs inventions, le Vieux Continent produirait aujourd'hui, toujours selon Adrian Jansen, 25 % de sa consommation de cannabis. Avec des pics à 90 % en Suisse, 50 % en Angleterre, 40 % en Espagne... Régulièrement, à Berne, Barcelone, Berlin ou même Paris, tout ce petit monde tient salon. A l'échelle européenne, c'est toute une industrie qui est en train de voir le jour, celle de l'eurocannabis. «Et l'eurocannabis, conclut Jansen, c'est le symbole même que la guerre à la drogue est perdue. Avant, on empêchait l'herbe d'entrer dans nos pays. Aujourd'hui, elle pousse dans toutes les arrière-cours d'Europe.»
 
Par Arnaud AUBRON
Libération
mardi 24 février 2004
Utrecht (Pays-Bas) envoyé spécial
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Des internautes mis en examen pour incitation à la consommation de cannabis
Par Invité,
LILLE, 5 fév (AFP) - Deux internautes ont été mis en examen à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) pour incitation à la consommation de cannabis à travers plusieurs sites internet, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
 
Les deux internautes, fondateurs d'une association qu'ils qualifient eux-mêmes d'"antiprohibitionniste", ont été mis en examen le 28 janvier pour "complicité de provocation à l'usage et au trafic de stupéfiants", a indiqué le parquet de Boulogne-sur-Mer.
 
Ils sont poursuivis pour avoir proposé sur plusieurs sites internet, notamment cannabistrot.net, la vente de matériel de jardinage et des livres relatifs à la culture et à l'usage du cannabis.
 
Les deux internautes, un homme de 45 ans et une femme de 35 ans, sont domiciliés dans l'Hérault, où ils ont fondé l'association "Pot head pixies".
 
Ils ont été mis en cause par une tierce personne, interpellée dans le Pas-de-Calais pour consommation de stupéfiants, qui a indiqué avoir puisé ses informations sur la culture de cannabis sur des sites internet, dont celui de Pot head Pixies.
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Le cannabis améliore la vision nocturne
Par Invité,
Sur la base d'observations rapportés par des pecheurs jamaicains et marocains,le dr Ethan Russo du Missoula(EU) et ses collegues d'espagne et du maroc ont etudié les effets du thc et du cannabis sur la vision nocturne.L'etude a examiné les resultats de l'administration de THC en double aveugle controlée par placebo à des doses allant de 2.5 à 20mg sur un sujet ainsi que sur trois sujets avant et apres avoir fumer du cannabis.Dans les 2 cas,une amelioration de la vision nocturne a été constatée apres l'administration de THC ou de cannabis.On suppose que les effets sont fonction de la dose et qu'ils sont gérés par l'intermediaire de récepteurs aux cannabinoides situés dans la retine.
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