Ces dernières années, nombre de consommateurs de drogues douces ont élaboré une variété de techniques visant à ménager Dame Nature et à atténuer la nocivité de la substance inhalée.
L'intérêt pour les aliments et autres produits biologiques ne cesse de croître, à mesure que s'éveillent les consciences et que se multiplient les options. Le mouvement s'étend désormais aux amateurs de cannabis, qui ne ménagent ni dépenses, ni élans d'ingéniosité pour se la geler santé.
Tomates biologiques, shampoings organiques, vêtements naturels... Un peu partout, la population prend les grands moyens pour préserver sa santé et déploie son lot d'efforts afin de sauvegarder ce qu'il reste d'environnement. Ces dernières années, nombre de consommateurs de drogues douces comme la marijuana ou le haschich ont élaboré une variété de techniques visant à ménager Dame Nature et à atténuer la nocivité de la substance inhalée, qui, rappelons-le, demeure néanmoins dommageable à bien des égards. Des poumons à la gorge, en passant par les troubles psychologiques, la récréation cérébrale au THC (tétrahydrocannabinol) comporte ses risques pour la santé, au même titre que l'alcool ou la cigarette. Mais il est possible de les minimiser. Et à constater l'achalandage dans les boutiques spécialisées puis la quantité de publications ou de sites Web traitant du sujet, les résultats semblent des plus grisants!
Un plant sain
Au risque de consterner quelques "cannabinophiles" amortis, le plant de marijuana, particulièrement celui cultivé par les pourvoyeurs "professionnels" en quête de rendement optimal, est très souvent gavé d'engrais et de fertilisants chimiques, à base d'acide phosphorique, de potasse, de manganèse et de molybdène, entre autres. Le pot bio, lui, est nourri au guano de chauve-souris ou d'oiseaux marins, au compost de crevettes ou de lombrics. Mais le pire danger pour le consommateur découle sans aucun doute de l'aspersion de pesticides et d'insecticides, qui regorgent de produits hautement toxiques tels le Malathion, le carbaryl et le diazinon. Selon Jean-François de la boutique Échologik à Québec, la prévention reste le meilleur moyen d'éviter le débarquement d'une meute de bestioles en mal de sensations fortes. "Une fois qu'il y a des bibittes, t'as pratiquement pas le choix d'utiliser des insecticides, remarque-t-il. En croissance, c'est moins grave. Mais il ne faut jamais les utiliser en floraison... Il y a des moyens de les éviter, comme augmenter la température la nuit pour baisser l'humidité, et il y a aussi des huiles que tu peux mettre sur les feuilles avant le passage en floraison. Les parasites tétranyques (araignées) se nourrissent de la sève; l'huile les empêche de percer la feuille et dégage une odeur qui les repousse; c'est vraiment la meilleure façon de prévenir..."
Marc-Boris Saint-Maurice, chef du Parti marijuana, observe également un accroissement de la demande pour le cannabis bio et ses dérivés. "Mais c'est sûr que c'est plus de travail et un peu plus dispendieux; ça peut coûter deux fois plus cher pour les engrais", concède-t-il. À titre d'exemple, 1500 g d'engrais 20-20-20 conventionnel se vendent entre 15 et 20 $; 5 litres de guano, près de 30 $. Quant aux semences, un spécimen régulier vaut en moyenne une quinzaine de dollars, alors que le coût d'une graine "certifiée" bio peut atteindre 50 $ l'unité. Évidemment, aucun organisme légalement constitué n'est encore chargé de ce type de certification et l'on doit plutôt se fier à la bonne foi du fournisseur. "Mais le prix, quand on parle de cannabis, c'est pas vraiment un facteur, poursuit Marc-Boris. Tu vas payer 40 ou 80 $ pour faire pousser une couple de livres de pot; c'est pas bien grave... C'est un petit peu plus compliqué, ça prend plus d'expérience, mais on le sent dans le cannabis; le goût est meilleur!"
Le hasch en sac
Plusieurs ont sûrement eu vent de ces terribles histoires d'explosions ou d'incendies survenus pendant la confection de haschich. La méthode traditionnelle implique en effet des produits inflammables, tels solvant ou kérosène, que l'on doit porter à ébullition afin d'isoler les glandes résineuses (trichomes) de la plante. Mais un nouveau procédé alternatif anti-ecchymoses ne cesse de gagner en popularité. Fonctionnant à l'aide de sacs-filtres, d'eau et de glace, la technique est tout à fait sécuritaire, rapide et 100 % naturelle! L'eau glacée, agitée au malaxeur, permet le détachement des trichomes, qui se déposent ensuite sur un filtre au fond du sac. Après égouttement, il suffit de recueillir la pâte, d'en extraire toute l'humidité et hop! Sécher et déguster! (Voir tous les détails au www.kabulbaba.com.) "Le rendement est peut-être un peu moins élevé (qu'avec la méthode classique), mais la qualité est nettement supérieure, assure Jean-François. Le goût est super bon et il y en a même qui ont réussi à en sortir la meilleure sorte possible; le Bubble, que tu fais juste allumer et ça fait des bulles. C'est le meilleur; encore mieux que du marocain, vraiment pur..." 65 $ à 100 $ le sac, filtres de 25 à 190 microns, formats chaudière (5 gallons) ou poubelle (20 gallons).
Accessoires
Enfin, il existe aussi une panoplie d'accessoires à tendance écologique, à commencer par des variétés de papier à rouler à base de chanvre ou de riz, exempts de colle chimique, qui est remplacée par de la gomme naturelle. "L'avantage du papier de riz, c'est qu'il peut être vraiment mince; tu en fumes donc beaucoup moins, note Jean-François. Le papier de chanvre peut être très mince aussi, mais jamais autant. Les goûts ne sont pas les mêmes et la combustion est différente..." Les pipes de verre pyrex sont également très en vogue, puisqu'elles permettent d'éliminer les inhalations secondaires de résidus de bois ou de métaux, dont sont constitués les modèles conventionnels. Puis, encore mieux que la pipe à eau et sa salutaire filtration, le "vaporisateur" électrique parvient à consumer uniquement l'essentiel euphorisant (voir le www.bcvaporizer.com). Valant entre 75 et 90 $, l'appareil atteint "une température juste assez haute pour faire évaporer seulement le THC, explique Jean-François. C'est sûr que tu fumes moins de boucane inutile et avec la coupole scellée, il n'y a vraiment aucune perte. Puis en plus, t'as pas les vapeurs de briquet..." Bref, moins nocive pour la santé, mais tout de même dispendieuse, la détente cannabique biologique! "Un peu plus, admet Jean-François. Mais ça vaut la peine et, les gens, ça ne les dérange pas de payer un peu plus pour de la qualité. Et si le monde continue d'encourager cette industrie, ça va finir par coûter moins cher..."
Les policiers de la Gendarmerie royale du Canada ont réalisé jeudi une des plus importantes saisies de cannabis des dernières années au Québec, à Ste-Emilie-de-l'Énergie, dans Lanaudière.
Les policiers ont découvert dans un entrepôt de cette petite municipalité 7325 jeunes plants de cannabis destinés à la culture extérieure et deux tonnes et demie de fertilisant.
De l'équipement servant à la culture du cannabis a également été saisi lors de la perquisition.
Claude Leduc, âgé de 44 ans, a été arrêté et a comparu vendredi matin au palais de justice de Joliette. Il doit répondre à des accusations de production de cannabis et de possession de cannabis dans le but d'en faire le trafic.
Suisse, Val-de-Travers (NE) : 30 000 pieds de cannabis ont été découverts
COUVET - La police cantonale a découvert dans le Val-de-Travers (NE) cinq importants sites de culture hors sol de marijuana, à l'intérieur de bâtiments désaffectés. Environ 30 000 pieds de cannabis vont être arrachés et détruits.
La police cantonale a présenté à la presse une des plantations, située dans les locaux désaffectés de l'ancienne usine Dubied, à Couvet. Quatre autres plantations hors sol ont été découvertes dans des bâtiments de la région, entre Couvet et St-Sulpice. Deux personnes ont été arrêtées.
Aucune information n'a été communiquée concernant l'identité ou la nationalité des responsables des cultures, mis à disposition du juge d'instruction. Des recherches sont encore en cours pour retrouver « un certain nombre de personnes en fuite », a précisé André Duvillard, porte-parole de la police cantonale.
La plantation découverte à Couvet est impressionnante. Un système sophistiqué d'irrigation et de ventilation préservait les pieds de cannabis, cultivés sous lampes électriques. Les planteurs utilisaient une génératrice pour la production de courant. Les locaux abritaient également d'importants stocks d'engrais.
Selon la police, seul le hasard a conduit à la découverte de la première plantation. La semaine dernière, des agents de la police cantonale effectuaient une enquête de routine après un cambriolage dans l'usine Dubied. Ils ont alors été alertés par une forte odeur de chanvre, qui les a mis sur la piste.
Selon les premières estimations, la valeur du matériel investi dans les plantations se monte à au moins 500 000 francs, voire un million de francs. Les 30 000 pieds de cannabis saisis représentent une somme de 4 millions de francs au prix de gros et de 13 millions au prix de détail.
liens pour la video, sur le reportage ( de koi vous blasez sur l'install' de votre placard ):
3499 10/05/2004
AMERIQUE / CANADA / VANCOUVER
LOIS
ASSOCIATED PRESS
Le maire de Vancouver, Larry Campbell, a proposé de légaliser et de taxer la vente de la marijuana,
et grâce aux impôts perçus, de financer le traitement des toxicomanes dépendant de drogues dures. Le chiffre d'affaires de la marijuana, dans la province de la Colombie-Britannique, s'élève à environ 4,4 millions de dollars.
3497 12/05/2004
ASIE / SRI LANKA
LOIS
THE AUSTRALIAN
Le ministre Tissa Karaliyadde a annoncé que la loi sur le cannabis pourrait prochainement être assouplie, afin d'autoriser la culture de cette plante à des fins thérapeutiques, dans la mesure où elle fait figure d'ingrédient clé dans le domaine de la médecine traditionnelle.
3494 08/05/2004
ASIE / ISRAEL / TEL AVIV
MOUVEMENTS
HAARETZ
La police a interrompu les célébrations du "marijuana day" et procédé à l'arrestation d'une trentaine de personnes, y compris l'organisateur de la manifestation, et a également saisi tout le matériel la concernant. Le parlementaire Roman Bronfman et le ministre de la Santé Danny Naveh auraient dû intervenir lors des débats.
Comme il est indiqué sur le site, Cannabistrot.net ne fait ni prosélytisme, ni publicité pour le chanvre récréatif, c'est parfaitement inutile.
Créé en 1999 dans un contexte politique favorable, Cannabistrot.net est avant tout un portail antiprohibitionniste.
Force est de constater que la prohibition, loin d'avoir freiné le trafic, l'a dynamisé, multipliant le nombre de consommateurTRICEs. La France, dont la politique est une des plus répressive en Europe, est aussi le pays où celui-ci a le plus augmenté ces dernières années (cf rapport OFDT 2003).
Dénonçant les mensonges, Cannabistrot.net a, comme nombre d'autres sites, proposé une information autre que celle diffusée par les différents gouvernements et fait la démonstration de la dangereuse inutilité de la prohibition.
Plutôt que prôner l'abstinence, nous avons préféré informer les usagerEs. Ainsi, mettre en garde contre les produits frelatés ou faire prendre conscience qu'ils/elles enrichissent les mafias chaque fois qu'ils/elles achètent un bout de haschich, conseiller d'auto produire pour mieux réguler leur consommation ou renseigner sur les vertus thérapeutiques du chanvre doit-il être considéré comme une incitation à l'usage ou plutôt comme une politique de réduction des risques ?
Selon la couleur du gouvernement, la loi de 1970 est interprétée différemment. En deux ans, la droite s'est employée, avec arrogance, à déconstruire le travail entrepris par la Mildt et les associations de réduction des risques.
Aujourd'hui, le pouvoir s'attaque à des structures associatives dont le seul tort est d'être ouvertes aux associations militant pour une alternative à la prohibition. Condamner les responsables légaux de Cannabistrot.net à fermer le site et la boutique, est d'autant plus vain que celui-ci a depuis été repris par des militantEs à l'étranger… vain et peu digne d'une démocratie.
Michel Sitbon des Editions du Lézard et Jérôme Tetaz de l'association Prisam militant pour une utilisation thérapeutique du chanvre seront appelés à témoigner ce mardi 18 mai au Tribunal Correctionnel de Boulogne-sur-mer à partir de 13h30.
:-?
Le 21 Avril, un juge a ordonné au gouvernement fédéral de ne pas perquisitionner ni de poursuivre une association en Californie qui cultive et distribue de la marijuana a ses membres malades. La décision du juge Jeremy Fogel de la cour du district fédéral de San Jose constitue la première interprétation d'un jugement d'une cour d'appel rendu en décembre 2003 précisant que les poursuites par des institutions fédérales de consommateurs de cannabis étaient anticonstitutionnelles dès lors que le cannabis n'était ni vendu, ni exporté hors des frontières de l'état ou s'il était utilisé à des fins médicales.
L'Alaska, l'Arizona, le Colorado, Hawaii, le Maine, le Nevada, l'Oregon et l'Etat de Washington possèdent des lois similaires à celles en Californie, sur lesquelles les services fédéraux ont concentré leurs tentatives d'interdiction. Des agents fédéraux ont perquisitionné et fait fermer plusieurs clubs cultivant de la marijuana médicale. Le juge Fogel a décidé que le gouvernement n'avait ni le droit de perquisitionner ni celui de poursuivre les 250 membres de la Wo/Men's Alliance for Medical Marijuana. L'association avait demandé au Juge Fogel de faire savoir son injonction après que la cour d'appel des Etats-Unis pour la 9ème circonscription ait ordonné en décembre au gouvernement fédéral de ne pas poursuive une femme malade à Oakland qui avait fumé du cannabis avec la recommandation de son médecin.
La court d'appel avait décrété qu'il était anticonstitutionnel d'utiliser la loi fédéral de 1970 pour poursuivre des individus malades munis de recommandations de leurs médecins dans les états bénéficiant de lois sur la marijuana médicale. « La culture à des fins non commerciales et à l'intérieur d'un même état, la possession et la consommation de marijuana à des fins médicales et ce sur avis d'un médecin ne relève pas, en fait, du trafic de stupéfiants » écrit au nom du tribunal le Juge Harry Pregerson.
Cette décision fut un camouflet pour le Ministère de la justice qui considérait que la loi fédérale sur les stupéfiants surpassait les lois sur la marijuana médicale votées par les Etats. Cette loi fédérale rend illégales la marijuana, l'héroäne et autres drogues sur tout le territoire des Etats-Unis. Le 20 avril, le ministère a fait appel devant la Court Suprême de cette décision de la court d'appel de la 9ème circonscription.
Le beurre à l'ail, beurre de cacahuètes, ou simplement le beurre, tout le monde connaît. Mais le beurre de cannabis est une nouveauté que les fermiers de Lettonie veulent faire connaître au monde."Je l'aime tel que ma grand-mère avait l'habitude de le faire", lance Dainis Lagzdins, fermier du petit village de Iecava à 44 km au sud de Riga, en décrivant ce beurre vert foncé. "Mmm, c'est d'un goût divin. Un miracle de parfums et de saveurs", vante-t-il cette spécialité locale produite avec des graines de chanvre indien.
Des fermiers lettons utilisent des recettes vieilles de plusieurs siècles pour faire à la maison cette pâte de graines humectées, frites et moulues de cannabis, parfois mélangée à de l'huile ou du beurre.
Les Lettons l'adorent et il est légal, contrairement aux drogues douces interdites. "Seules les graines sont utilisées pour le beurre de cannabis, alors que la substance hallucinogène THC est contenue dans la résine et les fleurs, explique Janis Strazdins, un spécialiste des stupéfiants.
Les habitants de ce pays balte, nouveau membre de l'Union européenne, l'achètent d'habitude à la ferme ou aux marchés. Le beurre de cannabis apparaît aussi dans les rayons de supermarchés, mais de façon irrégulière.
M. Lagzdins, directeur dans on village de la société Iecavnieks, a d'ambiteux projets pour lancer ce produit inconnu jusqu'ici sur le marché mondial.
"Des commerçants russes et finlandais ont déjà manifesté de l'intérêt pour notre pâte de cannabis", dit-il sans savoir encore quand il sera en mesure d'en fournir en plus grande quantité.
Il peaufine actuellement sa recette et souligne ses bienfaits pour la santé: les graines de cannabis ne contiennent pas de protéines animales ni de cholestérol, c'est un anti-oxidant naturel et la pâte une fois préparée peut se conserver pendant six mois.
Mais produire un bon beurre de cannabis n'est pas facile. Il faut le faire à la main et le procédé comprend 18 étapes différentes.
Bien que ce beurre et l'usage des graines de chanvre indien pour sa fabrication soient légaux, la culture de cette plante est strictement contrôlée.
Les fermiers doivent obtenir des permis spéciaux et ils ne sont autorisés à cultiver leurs plantes qu'en plein air.
M. Strazdins explique à l'AFP qu'en Lettonie, avec ses courts étés, ses printemps et automnes frais et pluvieux, il n'est pas possible de cultiver le cannabis hallucinogène.
"Il est impossible à cette latitude de faire pousser le cannabis à drogue car la période de végétation est trop courte et le taux de THC d'environ 0,5% est trop bas", dit-il.
"Nous ne pouvons toutefois pas exclure l'importation des Pays-Bas d'une hybride interdite, contenant plus de 4% du facteur THC, qui pourrait être mélangé à d'autres semences. C'est pourquoi les contrôles des champs sont si importants", ajoute-t-il.
Lagzdins s'était lancé dans la culture du chanvre indien en 2003, en mélangeant des graines locales à d'autres importées d'Angleterre. "Notre cannabis a un goût et un parfum particuliers", dit-il fièrement.
Cet avis est partagé par son rival Janis Grinbergs, qui cultive la plante à Burtnieki, dans le nord de la Lettonie.
"Le chanvre letton a un goût spécial. Certains mangent ce beurre de cannabis avec des patates ou des biscuits salés, mais son goût unique s'apprécie le mieux quand on le mange pur", affirme-il.
Dans la perspective d'adhésion à l'euro, la banque centrale de Lettonie a annoncé un concours public pour le revers national de la monnaie européenne qu'elle espère adopter en 2008.
"Je vais proposer une feuille de cannabis", lance ce fermier letton.
IECAVA (AFP)28/04/2004
Russie
Pour Nicolä Khramov, secrétaire des Radicaux russes, le veto des autorités à l'initiative russe de la "World Marijuana March" est la énième manifestation du prohibitionnisme, à la fois stupide, moyenâgeux et fasciste : non seulement en ce qui concerne les drogues, mais également au regard de la confrontation par rapport aux problèmes qui ne sont pas liés aux drogues.