Les jeunes et le cannabis : le point de vue des scientifiques
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Première substance illicite consommée dans le monde, le cannabis est aujourd'hui un sujet d'actualité scientifique, médicale, sociologique et politique, dont les enjeux multiples vont faire l'objet de débats importants au cours des mois à venir. Notamment en France où la consommation de cannabis s'est banalisée chez les jeunes au point que notre pays arrive en tête des pays européens.
 
Source: cite-sciences
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Belgique : Saisie de 3500 plants de cannabis !
Par Invité,
Trois mille cinq cents plants de cannabis ont été découverts ce lundi matin dans des sous-sols aménagés sous un terrain de tennis d'une maison du village de Filot à Hamoir
 
FILOT C'est une opération de police menée sous la houlette du service judiciaire d'arrondissement (SJA) de Huy qui a permis de réaliser cette prise, l'une des plus grosses réalisées dans le sud du pays.Le propriétaire de la maison et cinq autres personnes ont été interpellés et étaient entendus lundi par les enquêteurs tandis que des perquisitions étaient menées dans les arrondissements judiciaires de Huy, Liège et Tongres.
 
Le propriétaire des lieux, connu des autorités judiciaires, avait bien caché son jeu. Depuis la route, le terrain de tennis qu'il achevait de construire -avec un permis en bonne et due forme- semblait on ne peut plus anodin. Sur le bord du terrain était installé un abri de jardin, donnant accès via une trappe à un vaste espace spécialement aménagé pour la culture intensive du cannabis.
 
Ampoules au sodium, conditions hygrométriques optimales, ventilation adéquate, température maintenue en permanence à 32 degrés, le tout alimenté par un groupe électrogène inaudible de l'extérieur. Les plants de cannabis, soigneusement empotés et alignés, étaient accessibles via des allées. Il semble que l'occupant des lieux avait bien l'intention d'agrandir sa culture, puisqu'un second espace permettant de cultiver 3.500 autres plants de cannabis était sur le point d'être terminé.
 
Soixante-trois hommes se trouvaient sur le terrain lundi matin, dont des policiers fédéraux de Huy, Liège et Marche, des hommes de la Protection civile, ainsi que le parquet de Huy. "Nous sommes tombés sur un site important de production de cannabis, mais il reste maintenant à remonter la filière, afin de découvrir qui traitait ces plants, et où. Nous espérons obtenir rapidement des réponses à ces questions", a commenté le procureur du roi de Huy, Pierre Romijn, qui se félicitait de la réussite de l'opération.
 
Les sept personnes arrêtées après la mise au jour des 3500 plants de cannabis cultivés sous un terrain de tennis, lundi à Hamoir, ont comparu vendredi devant la chambre du conseil de Huy. Deux ont été libérées, mais le parquet a fait appel et a de surcroît annoncé l'arrestation, jeudi, de trois autres complices, un «jardinier» et deux bailleurs de fonds.
 
Source: For Ever Loving Jah
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Drogues, alcools : Ne plus mentir aux jeunes pour être crédible
Par Invité,
Pas d'affolement mais une meilleure information : le verdict des spécialistes. De plus en plus de spécialistes estiment qu'il est urgent de cesser de mentir aux jeunes sur les problèmes de toxicomanies dont la solution passe peut-être par une meilleure information donnée à tous les acteurs (lycéens, enseignants et parents) plutôt que par un "excès d'affolement ". On ne peut pas attendre des miracles de la prévention.En revanche, beaucoup peut venir de l'information, jugeait récemment Nicole Maestracci, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies, lors d'un déjeuner-débat organisé par le syndicat enseignant FSU. Plus question selon elle de se bander les yeux : tous les établissements scolaires sont touchés par les toxicomanies. Aujourd'hui, un tiers des 15/19 ans déclare avoir fumé du cannabis, 3% des lycéens parisiens (contre 0,1% en 1992) ont pris des drogues de synthèse, ecstasy en particulier, et la consommation d'alcool fort et les ivresses répétées sont en forte croissance chez les jeunes. "Il est important de donner des informations justes aux jeunes, ne plus leur raconter par exemple que le cannabis bousille le cerveau", assure Mme Maestracci, inquiète de "l'énorme sous-information des adultes qui se trouvent aux côtés des jeunes". Les enseignants sont d'ailleurs souvent désemparés quand ils découvrent un cas de toxicomanie. "Faut-il le dénoncer ? Mais dans ce cas, est-ce que cela ne va pas nuire aux enfants", s'interroge Monique Vuaillat, professeur et co-secrétaire général de la FSU.
 
 
Dire les choses vraies:
 
"C'est difficile d'être crédible sur notre discours de prévention car on a menti pendant des années en disant d'un côté que le cannabis détruit et de l'autre très peu de chose sur l'alcool qui fait pourtant des ravages", renchérit Danielle Atlan, assistante sociale dans un lycée d'un quartier sensible de Pantin (Seine-St-Denis). "Dire les choses vraies" est aussi le leitmotiv de Philippe Jeammet, pédopsychiatre reconnu. "N'oublions pas qu'au 19ème siècle, le dictionnaire Larousse écrivait que la masturbation rendait fou, avec des pertes au niveau du cerveau", rappelle-t-il. "On ne va pas éradiquer les problèmes de drogue, il faudra vivre avec", assure M Jeammet. "Dans l'ensemble, constate ce médecin à l'Institut mutualiste de Paris-Montsouris, les adolescents vont plutôt bien. Ils sont plutôt entreprenant et critiques. Il reste toujours 10 à 15% de jeunes en difficulté. Mais dans une société où l'expression est de plus en plus libre, il est normal que ces jeunes expriment leurs problèmes plus tôt". C'est justement cette précocité grandissante qui inquiète les spécialistes. "Les problèmes sont souvent posés aux débuts de l'adolescence", rappelle Sylvie Wieviorka, qui dirige à paris le centre de soins gratuits pour toxicomanes St Germain Pierre Nicole. "Les personnels, suggère-t-elle, doivent être mieux formés pour éviter de trop gros retards dans l'intervention des praticiens. Sans excès d'affolement ni banalisation".
 
 
Un guide pour les enseignants:
 
L'Éducation nationale a élaboré un guide pratique pour les enseignants et les personnels de santé, avec pour objectif de lever la loi du silence qui pèse sur l'usage de l'alcool et des drogues, les tentatives de suicide et plus généralement sur les comportements "à risque" des adolescents. "Oui, l'usage du tabac et de l'alcool est répandu parmi les élèves. Oui, les suicides existent", a déclaré Ségolène Royal, en présentant mardi ce document pratique et théorique, rédigé avec la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Depuis six ans, date des premières données épidémiologiques, la MILDT a relevé un "énorme changement de comportement des jeunes", avec une hausse des états d'ivresse excessive, une hausse de l'usage des drogues de synthèse, une hausse des produits dopants, "et pas seulement dans les zones d'éducation prioritaire". Selon la présidente de la MILDT, Nicole Maestracci, l'enjeu est désormais, en matière de consommation de produits interdits, "d'éviter le passage d'une consommation occasionnelle à une consommation nocive, régulière, en retrouvant un discours crédible auprès des jeunes". Le guide, qui sera diffusé à 780 000 exemplaires dans les collèges et les lycées, met à la disposition des adultes des études de cas et de données. "C'est un outil de mutualisation des savoir-faire, une base de réflexion et de dialogue avec les élèves pour les heures de vie de classe ou les cours de sciences et vie de la terre", a précisé Mme Royal. Dans l'esprit de la ministre, il représente aussi "une mutation de notre système scolaire" : le jeune n'est plus seulement un élève, mais doit être considéré dans sa globalité.
 
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"AIS" le champignon tueur de plant d'beu
Par Invité,
Désespérant des méthodes d'éradication traditionnelles, la police anti-drogue de Floride aimerait appeler AIS en renfort, un champignon anti-cannabis. Pour Jim McDonough, son chef, il faudrait arroser les zones de plantation avec des spores de Fusarium oxysporum. Ce tueur a pour méthode de parasiter le système vasculaire de certains végétaux et de les tuer lentement. (Une autre variété de Fusarium s'attaque plutôt aux plants de coca). La police de Floride arrache 100 000 plants de beu chaque année, mais il en pousse cinq fois plus ! Hélas, pour les adversaires de la drogue, le ministère de l'Agriculture lui-même doute de l'efficacité du système, tandis que l'Agence locale de l'environnement, qui craint la bio-bavure, n'est pas chaude pour faire un essai hors-labo.
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Plus de 7.000 pieds de cannabis ont été brûlés!
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Plus de 7.000 pieds de cannabis ont été brûlés ces deux derniers jours sur deux îles de Polynésie française, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie. Mardi, au cours d'une opération qui a mobilisé trois camions et un hélicoptère, les gendarmes ont détruit une plantation de 5.237 pieds de pakalolo, le nom local du cannabis, dans une haute vallée forestière de l'île de Tahiti. Mercredi, 2.050 pieds ont été arrachés et brûlés dans une plantation de l'île de Tahaa, près de Bora Bora.La semaine dernière, toujours à Tahaa, sur un autre terrain appartenant au même planteur, 1.200 avaient été arrachés. Depuis le début de l'année, les gendarmes de la compagnie des Iles-du-Vent ont détruit 18.130 pieds de cannabis, principalement à Tahiti, dont plus de 8.000 par la seule brigade de Taravao, une commune rurale. La saisie de mardi, dans la commune de Papeari, est la plus importante effectuée à Tahiti depuis 1995. Les planteurs sont en fuite.
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Accord de commercialisation de medicaments dérivé du cannabis
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Bayer et le Britannique GW Pharmaceuticals viennent d'annoncer la conclusion d'un accord de commercialisation exclusif pour Sativex®, médicament dérivé du cannabis et développé par GW Pharmaceuticals au traitement des symptômes de malades atteints de sclérose en plaques et des patients atteints de douleurs neuropathiques aiguës.Administré sous la forme d'un spray buccal, le médicament combine deux principes actifs extraits du cannabis (tetranabinex, nabidiolex) et a fait l'objet d'une demande d'autorisation auprès des autorités sanitaires britanniques en mars dernier. Les termes financiers de l'accord prévoient un partage des revenus des ventes du médicament. Outre un versement initial, GW Pharmaceutical pourrait recevoir, en cas d'autorisation du médicament, une subvention pouvant atteindre jusqu'à 25 millions de livres.
 
Source: Communiqués Bayer et GW Pharmaceuticals
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Saisie de 1,3 tonne de résine de cannabis dans le nord Marocain
Par Invité,
RABAT, 20 mai (AFP) - La police marocaine a saisi mercredi 1,3 tonne de résine de cannabis et arrêté trois membres présumés d'un réseau international de trafic de stupéfiants à Ihadadden près de Nador (nord-est), a indiqué jeudi l'agence marocaine Map.
 
D'autres membres du même réseau, qui ont pris la fuite, sont activement recherchés par la police, ajoute la même source qui ne précise pas l'identité des trafiquants.
 
La police a saisi, outre les 1.346 kilos de résine de cannabis - qui devaient "être écoulés à l'étranger" -, trois véhicules et trois motos stationnés dans un garage.
 
Le cannabis, dont on tire une résine commercialisée essentiellement en Europe, est cultivé dans le nord marocain sur 134.000 hectares, selon une étude officielle publiée en décembre dernier.
 
Source: AFP
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Sur la drogue, l'Europe ne parle pas le langage de l'Union
Par Invité,
Stupéfiants. A Dublin, les 25 ont confronté des politiques très opposées.
Sur la drogue, l'Europe ne parle pas le langage de l'UnionProblème. Prenez un consommateur de cannabis. Faites le croiser un policier
néerlandais. Avec moins de cinq grammes en poche, rien ne se passe. Prenez
un second policier. Suédois. Pour avoir porté un joint à sa bouche, le même
consommateur risque jusqu'à trois ans de prison. Prenez maintenant les deux
policiers et tentez de leur faire adopter une politique commune. Voilà le
genre de questions que se sont posées, lundi et mardi à Dublin, 200 experts
venus des 25 pays de l'Union, réunis à huis clos pour jeter les bases de la
stratégie antidrogues européenne des années à venir.
 
Front mouvant. Grossièrement, deux visions s'affrontent. Côté répression, la
Suède. Stockholm mène la guerre à la drogue et aux drogués, et rejette
l'essentiel de la réduction des risques. Côté libéral, les Pays-Bas, leurs
coffee shops et leurs expériences pilotes. Le laxiste et le bon soldat ? La
Suède est certes l'un des pays où l'on fume le moins de cannabis. Mais elle
aurait dépassé les 400 morts par overdose en 2003, quatre fois plus qu'en
1995 et quatre fois plus qu'en France... six fois plus peuplée. Les
Pays-Bas, eux, comptent, en Europe, le moins d'usagers par intraveineuse.
Entre les deux, le front est mouvant. L'Italie, longtemps parmi les plus
libéraux, s'est rapprochée de la Suède à Dublin. Quant à l'axe
franco-allemand, il est « naissant » en la matière, affirme Didier Jayle,
président de la Mildt (1), qui représentait Paris à la réunion. Les deux
pays ont défendu «une approche centrée sur les comportements plutôt que sur
les produits », permettant, par exemple, de s'attaquer aux médicaments
détournés. Sur le terrain, l'Allemagne a pourtant une approche plus libérale
que la France.
 
Autre inconnue de l'équation, les conséquences de l'élargissement. « A l'est
de l'Union, il y a désormais des pays qui ont des problèmes majeurs de sida,
insiste Didier Jayle. Et le virus, plus encore que les drogues, ignore les
frontières. Il y a un effort de solidarité à mener pour développer la
réduction des risques chez nos voisins.» «L'Europe de l'Est et la Communauté
d'Etats indépendants affichent l'un des taux de progression du VIH/sida les
plus rapides du monde », alertaient les Nations unies en février. On
compterait déjà un million de porteurs du virus dans la seule Russie, dont
80 % seraient liés à l'injection de drogues. « Face au redoutable défi de
l'élargissement, met en garde Georges Estievenart, directeur de l'OEDT (2),
l'Union ne dispose encore que d'une compétence diffuse, fragmentée et
faible, qui reste sous-utilisée faute de volonté politique.»
 
Politiquement, l'arrivée des nouveaux membres ne devrait pas bouleverser la
donne. «Pour schématiser, ils ont peut-être une approche plus répressive,
mais leurs législations ont été adoptées sous l'influence occidentale »,
explique Christopher Luckett, du groupe Pompidou (3), de retour de Dublin. «
Les nouveaux membres semblent plus ouverts à des politiques alternatives,
mais ils ne sont pas encore prêts à le dire. Ils se laissent mener»,
regrette Joep Oomen, membre de l'ONG antiprohibitionniste Encod, invitée,
pour la première fois, aux débats.
 
Coulisses. Le calendrier, lui, joue pour le «clan libéral». Les Néerlandais
exerceront la présidence de l'Union lors du Conseil européen de décembre,
chargé d'adopter la nouvelle stratégie. Un dossier qu'ils auront à coeur de
mener à bien et sur lequel ils travaillent déjà: si la réunion de Dublin
était organisée par la présidence irlandaise, en coulisses, «ce sont les
Hollandais qui ont tout préparé», affirme un participant. Enfin, une fois la
stratégie adoptée, la présidence luxembourgeoise devra, début 2005, établir
un plan d'action pour la mettre en musique. «Or, c'est un miracle s'ils ont
deux hauts fonctionnaires spécialistes des drogues. Ils devraient donc
s'appuyer sur les Néerlandais, s'amuse un autre. Le problème, c'est que dès
que La Haye avance quelque chose, certains, comme la France, y voient par
réflexe une dépénalisation déguisée.»
 
Au-delà de ces divergences, Dublin a permis de confirmer une certaine
sensibilité européenne sur la question des drogues, de plus en plus orientée
vers la santé. La réduction des risques plutôt que la guerre à la drogue
telle que la mènent Washington et Moscou. «Au niveau mondial, cette démarche
est relativement isolée. Nous devons maintenant l'exprimer d'une seule voix,
plaide Chistopher Luckett. A Dublin, «l'Europe a montré la voie en
privilégiant une approche pragmatique basée sur la santé publique, la
prévention et l'éducation, estime le Conseil de Senlis, centre international
de réflexion sur les drogues. Toutefois, sur le terrain, les hommes
politiques semblent en complet décalage avec ces bonnes résolutions et n'ont
pas pris conscience de l'échec des politiques purement répressives.»
«L'Union n'a pas pour rôle de mettre en place une politique unique, conclut
Luckett. Mais un cadre dans lequel Etats et pouvoirs locaux placent leurs
législations. On n'imposera jamais la politique hollandaise en Suède, ni
l'inverse.» Voilà nos deux policiers rassurés.
 
Arnaud Aubron (Libération)
 
(1) Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les
toxicomanies.
(2) Office européen des drogues et toxicomanies.
(3) Organe du Conseil de l'Europe chargé des stupéfiants
 
Source : CIRC Paris
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Le Canada dit oui à la faible consommation de marijuana, mais non au trafic
Par Invité,
Le gouvernement canadien a présenté mardi un projet de loi controversé pour décriminaliser la possession et la consommation de faible quantité (15 grammes ou moins) de marijuana.Mais ce projet, qui devrait être adopté d'ici l'automne au Parlement, propose en revanche de doubler, en la portant à 14 ans d'emprisonnement, la peine maximum prévue pour les producteurs et trafiquants de marijuana.
 
Après des mois de débats internes au sein du Parti libéral au pouvoir, le gouvernement canadien a fini par atténuer certains aspects de son projet de loi en ramenant notamment la définition de "petite quantité" de marijuana de 30 à 15 grammes."On n'avait peut-être pas les bons outils législatifs pour faire face à la situation", a déclaré le ministre canadien de la Justice, Martin Cauchon, tandis que sa collègue de la Santé, Anne McLellan insistait sur le maintien de l'illégalité de la consommation de marijuana."Soyons clairs. Nous ne voulons pas que les Canadiens consomment de la marijuana", une drogue "nocive et qui va continuer à demeurer illégale", a déclaré Mme McLellan.Pour apaiser Washington, qui voyait d'un très mauvais oeil cette réforme et craignait notamment un accroissement du trafic de marijuana à la frontière canado-américaine, Ottawa a décidé de mettre l'accent sur le renforcement des pénalités contre les trafiquants et producteurs canadiens. Ceux-ci plantent, surtout au Québec et en Colombie-Britannique, des milliers d'hectares de cannabis au milieu de champs de mäs ou dans des clairières. Les producteurs de plus de 26 plants risquent de 10 à 14 ans de prison.Les petits producteurs seront pour leur part passibles de peines d'un an de prison et d'amendes de 5.000 dollars (3.600 USD), a indiqué M. Cauchon.
Un plan de lutte anti-drogue, doté de 245 millions de dollars (178 M USD), a également été annoncé mardi à Ottawa.Aux termes de la nouvelle législation, la possession de 15 grammes (ou moins) de marijuana fera donc désormais l'objet d'une simple amende, comme les infractions routières. Les contrevenants ne risqueront plus une peine de prison et une mention au casier judiciaire, comme c'est le cas actuellement.Quelque 600.000 Canadiens détiennent ainsi un casier judiciaire pour cette infraction, ce qui les pénalise fortement sur le marché du travail. Sauf contestation de l'amende, la personne restera anonyme et la sanction sera ignorée de l'employeur ou de la famille.Le Canada se résigne au pragmatisme avec ce projet de loi, la sévérité de la législation actuelle n'ayant pas empêché la consommation de progresser de quelque 10% par an au cours des cinq dernières années. De plus, les dossiers des 20.000 Canadiens arrêtés annuellement pour possession de marijuana engorgent les tribunaux et mobilisent les efforts policiers.
 
Source : www.lemonde.fr
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Deux Canadiens, dont un douanier, sont arrêtés pour trafic de drogue
Par Invité,
Deux Canadiens, dont un douanier, sont arrêtés pour trafic de drogue
 
à 17h37, le 19 mai 2004.
 
https://www2.sympatico.ca/nouvelles/monde/M051950AU.html
 
GRAND FORKS, Dakota du Nord(PC) - Un douanier et un autre citoyen canadiens ont été accusés après que le premier eut été arrêté en tentant semble-t-il d'introduire plus de 22 kilos de marijuana aux Etats-Unis, ont annoncé les autorités américaines.
 
Gary Graboski, âgé de 35 ans, qui travaillait comme inspecteur aux douanes pour l'Agence des services frontaliers du Canada, a été arrêté le 13 mai juste au sud du poste douanier de Pinecreek, au Minnesota. La police affirme qu'il avait l'intention de livrer la marijuana, cachée dans sa camionnette, à un autre homme.
 
L'enquête a mené à l'arrestation, peu de temps après, de Loran Stewart, âgé de 37 ans, un autre Canadien, également au Minnesota. Les véhicules des deux hommes ont été confisqués. Les villes d'origine des deux Canadiens n'ont pas été identifiées.
 
Graboski a été accusé de complot en vue de commettre un crime impliquant de la drogue. S'il est reconnu coupable, il est passible d'une peine maximale de 20 ans de prison et d'une amende pouvant atteindre 1 million $ US.
 
Stewart a été accusé de complot au deuxième degré, une accusation qui peut entraîner jusqu'à 25 ans de prison et une amende de 500 000 $ US.
 
Selon un communiqué des douanes américaines, les arrestations sont le résultat d'une enquête binationale qui s'est étendue sur plusieurs mois.
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