L'AFP rapporte que Philippe Douste- Blazy a déclaré le 26 mai sur RMC, que la loi de 1970 n'était « pas une bonne loi » et qu'il allait avec Dominique de Villepin, ministre de l'Intérieur, engager « une réflexions sur le cannabis ».L'agence qui rappelle que le Premier ministre s'était engagé en septembre 2003 à « réformer la loi de 1970 (…) pour graduer les peines » et qu'une simple contravention pourrait sanctionner la consommation de cannabis, précise que le ministre de la santé a estimé « qu'on ne peut pas être favorable à la dépénalisation du cannabis car tout le monde s'associe aujourd'hui pour dire que c'est vraiment épouvantable en termes de nocivité », ajoutant « l'alcool aussi d'ailleurs ». P. Douste Blazy a indiqué « je vais faire une grande campagne d'information pour les jeunes de ce pays entre 15, 16, et 17 ans pour leur expliquer ce que c'est que le cannabis » et il a annoncé la mise en place d'une « ligne Cannabis info service que les jeunes pourront appeler, ou leurs parents, s'ils ont des problèmes ».
Les policiers de Besançon ont halluciné la semaine dernière lorsque, au beau milieu d'une saisie de marchandises faisant l'apologie du cannabis, ils sont tombés nez à nez avec la bouille de leur ancien ministre de tutelle. Enfin, avec une caricature de Nicolas Sarkozy avec entre les lèvres un énorme joint de cannabis.
Imprimé sur un T-shirt, le dessin était accompagné de la mention à double sens "je ne sors jamais sans mes papiers" et de celle, plus fumeuse, "Chez Sarko, y'a tout c'qui faut". Parmi les objets saisis, figuraient aussi des statuettes représentant des rastas arborant au coin de la bouche la cigarette interdite.
LIEGE, la police a saisi 12 véhicules non assurés durant une vaste opération de contrôle dans la région de Liège. Au total, 16 conducteurs n'étaient pas en ordre d'assurance.Lors de ces même contrôles, un présumé dealer de drogue français a été interpellé. Dans sa voiture, en plus d'une petite quantité de cannabis, la police a découvert une balance, plusieurs pipes à haschich et beaucoup de documentation sur le cannabis.
L'opération a mobilisé au total 95 policiers locaux et fédéraux.
De plus, 11 personnes ont été interceptées en possession de petites quantités de drogue, trois conducteurs ont été contrôlés en état d'ivresse et quatre personnes se trouvaient en possession d'armes prohibées (couteaux).
JOLIETTE, Les enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada, Détachement de Joliette, assistés de leurs confrères de St-Jérôme, ont procédé à l'exécution d'un mandat de perquisition dans un chalet de la pourvoirie, coin Lavigne à St-Côme.Deux personnes âgées de moins de 18 ans ont été arrêtées sur les lieux et seront accusées de production de cannabis et de possession en vue d'en faire le trafic. Les deux individus comparaîtront par voie de sommation.
Sur les lieux, les policiers ont saisi 2 098 plantes de cannabis, 15 kg de cannabis en cocottes et en vrac ainsi que de l'équipement servant à la production intérieure de cannabis. La saisie a eu lieu dans un chalet appartenant à un des propriétaires de cette pourvoirie. Tout comme dans les deux dernières perquisitions où 15 000 plantes de cannabis avaient été saisies, les plantes trouvées hier étaient destinées à la culture extérieure.
Soulignons que ces saisies de cannabis s'inscrivent dans le cadre d'un important projet d'enquête dont le rôle est de combattre le fléau des plantations de cannabis et d'organisations criminelles responsables de la production de cannabis dans les Laurentides et Lanaudière.
Trafic de drogue : une saisie de 9 tonnes à Algésiras Publié sur le web le 22 Mars 2004 Tahar Abou El Farah La police espagnole vient d'avorter une opération d'introduction de 9 tonnes de chira, d'une valeur marchande d'environ 39,5 millions d'euros, en Espagne via le port d'Algésiras.Selon un communiqué publié par le ministère de l'Intérieur et repris par Europa Press, les éléments de l'Unité centrale de lutte contre le trafic de drogue et du crime organisé, ont intercepté au port d'Algésiras un camion en provenance du port de Tanger et transportant 9 tonnes de chira cachées dans un chargement de tomates. La drogue était camouflée dans des caisses de tomates rangées en six palettes et disposées en vrac dans toute la cargaison. Elle était destinée, affirme le rapport de la police, à un réseau installé en Espagne dont les ramifications s'étendent à plusieurs pays européens. Les activités de ce réseau, affirme la police espagnole, étaient suivies depuis six mois. L'interception du camion et l'arrestation du chauffeur ont permis à la police de remonter facilement la filière. Le propriétaire de la société du transport au nom de laquelle a été enregistré le camion, a été arrêté, ce qui a conduit la police à un complice chargé de réceptionner et emmagasiner la drogue pour ensuite la distribuer dans plusieurs pays de l'Europe occidentale. L'opération de saisie a été suivie d'une perquisition chez les suspects aboutissant à la saisie de quelque 290.000 euros, de documents qui ont pu renseigner la police sur cette opération ainsi que sur d'autres, des armes et plusieurs véhicules. Le réseau, installé en Andalousie, possède des infrastructures à même de lui permettre d'importer de la drogue du Maroc et la distribuer en Espagne et dans tous les pays de l'Union européenne. Rappelons qu'il y a à peine un mois, une importante organisation similaire de trafic de drogue à l'échelle internationale a été neutralisée, grâce à une action conjointe entre les polices française et espagnole. Le réseau dirigé par un certain A.B de nationalité marocaine, se composait de près d'une vingtaine de personnes de nationalités marocaine, française, algérienne et espagnole. Il est organisé en plusieurs sections distinctes. Chacune se chargeait d'une tâche bien définie, de l'acheminement de la drogue des côtes marocaines vers le Sud de l'Andalousie à son transport à destination de la capitale andalouse puis vers les régions de Nantes et Renne et sa distribution aux petits dealers en vue de la commercialiser auprès des consommateurs. Le réseau a été repéré vers la fin de l'année dernière, lorsqu'un chargement d'une tonne de chira en provenance du Maroc a été intercepté sur les côtes de Tarifa. L'Unité de lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé de la police espagnole a pu, ainsi, découvrir après investigations que le chargement en question était destiné au marché français et plus précisément aux villes de Nantes et Renne, après un cours passage dans la province de Séville en Andalousie. Une enquête ouverte a permis de remonter la filière du trafic de chira entre le Maroc et la France via le territoire espagnol. Des descentes de police des deux pays, ordonnées par les deux juridictions, dans plusieurs lieux suspectés, ont abouti à l'arrestation des 17 membres du réseau et la saisie de quelque 52.680 euros en liquide, de huit véhicules de grosse cylindrée dont la valeur est estimée à 360.000 euros et d'autres matériels. L'unité conjointe a pu également saisir plusieurs unités d'armes dont notamment un fusil semi-automatique UZI, un fusil d'assaut et une grenade. L'opération qui a permis de neutraliser l'un des réseaux, jugé des plus dangereux de trafic de drogue entre le Maroc et l'Europe occidentale, a été qualifiée de réussite et d'exemplaire en matière de coopération entre les deux pays dans le domaine de lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé.
Le service des douanes de Chaumont a effectué un contrôle de routine sur l'aire de service de Montigny-le-Roi le long de l'A 31, dimanche vers 9 h.En contrôlant un conducteur, les douaniers ont trouvé sur lui 6 g d'herbe de cannabis et une somme de 4 690 € qui pourrait provenir d'un “dealâ€?. L'homme, originaire de Hauteville-Lompnes (Ain), revenait du festival Teknival de Chambley (Meurthe-et-Moselle) entre Nancy et Metz.
Il a ensuite été conduit vers 19 h 15 au peloton de gendarmerie de Rolampont qui l'a mis en garde à vue avant de le remettre en liberté. Le trafiquant sera convoqué au tribunal de Chaumont le 3 août.
BERNE - Les jeunes PRD et PDC et la Communauté nationale politique de la drogue demandent au Conseil national d'accepter d'entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants le 14 juin. Quant aux "Parents contre les drogues", ils se prononcent contre.L'actuelle loi sur les stupéfiants (LStup) date de 1951 et a été révisée en 1975. Elle ne correspond plus à la réalité et doit impérativement être révisée, ont indiqué à Berne les jeunes radicaux et démocrates-chrétiens.
En Suisse, environ 500 000 personnes consomment du cannabis, occasionnellement ou régulièrement. La dépénalisation de la consommation et l'assouplissement de l'obligation de poursuivre pénalement la culture, la production et la vente de cannabis engendreront quelque 30 millions de francs d'économies par an, estime la conseillère nationale Christa Markwalder Bär (BE/PRD).
En séparant les marchés du cannabis et des drogues dures, la nouvelle LStup protègera le consommateur de cannabis de l'accès à des substances plus dangereuses, relèvent les jeunes PDC. De plus, la consommation perdra de son attrait mythique auprès des jeunes et la vente ne sera autorisée qu'à partir de 18 ans.
La Communauté nationale politique de la drogue appelle le Conseil national à approuver la révision de la LStup. Empêcher l'ancrage légal de la politique des quatre piliers donnerait un signal fatal, ont communiqué ses 26 organisations membres.
Le projet de révision de la LStup contient une série de mensonges, a pour sa part indiqué à Berne l'association suisse "Parents contre les drogues". Selon sa présidente Sabina Geissbühler, ils portent notamment sur l'échec de la politique de répression et le succès de la distribution contrôlée d'héroäne à des fins thérapeutiques.
BERNE - L'association suisse "Parents contre les drogues" est défavorable au projet de révision de la loi sur les stupéfiants. A ses yeux, le projet contient une série de mensonges. Le Conseil national ne devrait pas entrer en matière, estime-t-elle.Contrairement aux partisans de la révision, la présidente de "Parents contre les drogue" Sabina Geissbühler estime qu'il est faux de dire que la répression est un échec puisque les dealers écoulent leur marchandise en Suisse sans être inquiétés. De plus, les consommateurs de cannabis ne sont pas criminalisés mais seulement dénoncés.
Selon Mme Geissbühler, certains consommateurs de cannabis n'ont que douze ans: "Il est alors vain de parler de responsabilisation." De plus, le THC contenu dans cette substance se dépose dans le cerveau, entravant les facultés intellectuelles avec des conséquences négatives sur le travail scolaire et professionnel.
Enfin, "Parents contre les drogues" estime que la distribution contrôlée d'héroäne à des fins thérapeutiques n'est pas un succès. Seuls 7 % des participants au programme s'en sortent. Par ailleurs, cette politique n'a pas cassé le marché noir, car 80 % des drogués sont polytoxicomanes et continuent à se procurer illégalement de la cocäne.
Le conseiller national bernois Christian Waber, membre du groupe Evangéliste et Indépendant, se dit favorable au principe des quatre pilliers, entériné dans la révision de la loi sur les stupéfiants. Mais il craint que la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression continuent à être appliqués de manière déséquilibrée.
Selon une enquête européenne, dont le volet français a été confié à l'Inserm (l'Institut national de la santé et de la recherche médicale) et menée auprès de 16 000 lycéens, il apparaîtrait que 21% des garçons de 18 ans consomment régulièrement du cannabis, soit quasiment autant que l'alcool (22%). Au même âge, les filles sont "seulement" 7% à en prendre, idem pour l'alcool. La notion de régularité implique une consommation sur le rythme d'une fois tous les trois jours.
Un homme d'une cinquantaine d'années qui cultivait 700 plants de cannabis sous deux serres à côté de son mobile-home à Cairanne (Vaucluse), a été interpellé lundi et écroué, selon la gendarmerie.Les gendarmes avaient été intrigués, lors de leurs patrouilles de nuit, par la lumière artificielle qui émanait de ces deux serres d'une surface totale de 150 m2. Les plants saisis ont été détruits.
Agé d'une cinquantaine d'années, sans emploi, l'homme interpellé lundi, aurait déclaré aux gendarmes que le cannabis cultivé était destiné à sa "consommation personnelle", a-t-on précisé de même source.