La police grecque a arrêté samedi à l'aéroport d'Athènes un ressortissant belge en provenance de Bruxelles, qui transportait dans ses bagages 10 kg de cannabis, a indiqué un communiqué de la Direction de la sécurité d'Attique (agglomération d'Athènes). Découvert à la suite d'un contrôle des bagages lors de son arrivée à Athènes, le cannabis était emballé dans 18 paquets hermétiques, selon ce communiqué. L'homme a été traduit devant le parquet d'Athènes, selon la police.
Une étude comparative rigoureuse démontre que la politique hollandaise en matière de drogues n'entraîne pas d'augmentation de la consommation de cannabis.
Dans cette première étude rigoureuse, comparant l'usage de cannabis aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, des chercheurs ont trouvé aucune preuve
démontrant que la décriminalisation de cannabis entraînait une augmentation de l'usage de cette drogue. Les résultats indiquent que les politiques en matière de drogues peuvent avoir moins d'impact sur l'usage de cannabis que
ce que l'on pensait habituellement.Les résultats sont parus dans l'édition de mai de l'American Journal of Public Health. Craig Reinarman, professeur de sociologie à l'UCSC, a
coécrit l'article « The Limited Relevance of Drug Policy: Cannabis in Amsterdam and in San Francisco » (« Importance limitée de la politique des drogues : le cannabis à Amsterdam et à San Francisco» ) avec Peter D. A.
Cohen, directeur du Centre for Drug Research (CEDRO) à l'Université d'Amsterdam aux Pays-Bas, et Hendrien L. Kaal, actuellement instructeur à
l'Université de Leiden aux Pays-Bas.
L'étude a comparé les habitudes d'usage de cannabis (herbe et haschich) de consommateurs à Amsterdam et à San Francisco, pour mettre à l'épreuve l'hypothèse selon laquelle la sanction des usagers de cannabis dissuade la consommation et par conséquent bénéficie à la santé publique.
« Nous avons comparé des échantillons représentatifs d'usagers de cannabis pour voir si la pleine disponibilité légale de cannabis avait réellement conduit aux critiques que le système hollandais a suscitées, déclare Reinarman. Nous n'avons trouvé aucune preuve dans ce sens. En fait, nous avons découvert des similitudes fortes et consistantes dans les modes de consommation, malgré des politiques de drogues très différentes.»
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« Aux Etats-Unis, la politique en matière de cannabis est fondée sur l'hypothèse que des sanctions strictes sont la meilleure méthode pour
empêcher l'usage », dit Reinarman. Les découvertes faites par cette étude permettent d'en douter.
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L'étude n'a trouvé aucune preuve démontrant qu'un cannabis réglementé et pleinement légal puisse fournir une "porte d'accès" à d'autres drogues illicites. En fait, les consommateurs de cannabis de San Francisco étaient beaucoup plus souvent consommateurs de cocäne, crack, amphétamines etc que les consommateurs de cannabis d'Amsterdam.
«Les résultats de cette étude transfèrent désormais la charge de la preuve a ceux qui arrêteraient des centaines de milliers d'Américains chaque année sur le principe que cela dissuade l'usage », conclut Reinerman.
Un habitant de Lisses (Essonne) vient d'être condamné à deux ans de prison pour revente de stupéfiants. Un trafic aux méthodes
novatrices : le jeune homme se servait d'un site Web pour prendre ses commandes et informer
sa clientèle des arrivages divers.La brigade des stupéfiants de l'Essonne s'intéressait à Jérémy, 20 ans, depuis plusieurs mois : passionné d'informatique, il avait mis ses compétences au service de son hobby, le deal de cannabis. Les stups le repère sur des sites Internet en sommeil, voire des adresses Web fermées. En février, un nouveau venu fait son apparition sur la Toile. Le nom du site, dont le compteur fait état de 18 000 visiteurs, est sans ambiguäté : « deal91 » !
Livraison à domicile
Le 3 mai, Jérémy y évoque une transaction imminente. Quelques minutes plus tard, les policiers l'interpellent à son domicile avec 180 g de résine de cannabis. Dans la foulée,
ils appréhendent sa petite amie. Etudiante en droit, Maud travaille dans un cabinet d'avocats,
ceux-là mêmes qui l'ont défendu à l'audience. Lui s'occupe de la vente de hasch, elle gère le
deal d'ecstasy. Les policiers découvrent une vingtaine de pastilles dans son appartement du
VIe arrondissement de Paris. Maud a écopé d'un an de prison avec sursis.
En garde a vue, Jérémy se revendique comme un « commercial ». A ses yeux, il est davantage un « businessman » qu'un trafiquant. Bien qu'ayant arrêté le lycée en seconde, le jeune homme a le sens des affaires : il vend à des Parisiens ou des Versaillais peu enclins à se rendre dans une cité pour se fournir et prêts à payer leur drogue le double du prix du marché. Jérémy livre à domicile et assure une sorte de service après-vente. Dès qu'un nouvel arrivage est disponible, il tient ses clients au courant par mini-messages texto. En un an, son trafic porte sur 5 kg de résine de cannabis, les bénéfices dépassent les 10 000 . « C'est une grande première, du véritable e-commerce, assure un policier. Nous sommes confrontés à une nouvelle forme de trafic. »
Les 7emes etats généraux de l'éthique se sont tenus hier, à l'institut européen d'écologie de Metz.
Le théme retenu était original: "Chamamisme et thérapeutique, mythe ou réalisté".Peu connu du grand public, le chamanisme a fait pourtant irruption ces dérniéres années sous nos latitudes en répondant à des attentes "thérapeutique" exprimées par des personnes sinon en détresse du moins en quête d'un bien être, d'un équilibre perturbés par diverses raisons.
Une nouvelle voie, parfois pour des guersisseur qui propsent des séances au cours desquelles les techniques proposées conduisent à un "voyage intérieurs" posant souvent bien des questions.
Forcément chez nous, l'utilisation de pratiques enracinées sous d'autres horizons dans la tradition comme l'Amérique du Sud, ou l'Afrique, interoge dans la mesure ou cet effet de mode marginal sont toujours possibles.
L'ambition des rencontres de Metz était justement d'apprécier les bases originelles du chamanisme, d'en décortiquer les réalités et les attentes qui s'y attachent dans notre culture occidentale. En suggérant, ainsi que le souligne le docteur Jaques Florentin, président de la société francaise d'éthnopharmacologie qui organisait la manifestation
"Une annalyse pluridisciplinaire propre à enrichir le débat en le sitiant d'un point de vue scientifique et légal"
"Il est bon en tous cas de mettre en opposition les points de vue grâce au regard de spécialiste venus d'horizons divers", remarque le Pr Richar Lioger, président de l'université de metz et éthnologue, autour d'un ouvrage intitulé La folie du chaman, histoire de l'éthnopsychanalyse.
Le chamanisme, fait social ou religion, ou transfert dévoyé d'un art où l'ambition premiére et noble est de donner un sens aux evenements pour agir sur eux.
Le colloque à quoiqu'il en soit lancé le débat en s'ouvrant à des discussions passionnantes et passionnées.
Le Dr weigner a parlé par ailleur des aspects chimique et pharmacologique des plantes médicinales, hallucinogénes pour certaines d'entre elles, utilisés dans les rites chamaniques traditionels.
Un ethnologue suisse, le Pr Ghasarian, à planché sur le néo-chamanisme occidental et le Pr Jean marie Pelt, est intervenu en homme de science et hummaniste.
La Sûreté du Québec (SQ) a saisi 3000 plants et boutures de cannabis depuis le début du mois de juin au Centre-du-Québec.
À Saint-Guillaume, dans la MRC de Drummondville, les policiers ont saisi 2500 plants dans une résidence de la route 122. Trois individus se trouvant sur les lieux ont été arrêtés.Puis à Saint-Pierre-Les-Becquets, 500 plants et boutures ont été saisis dans une résidence de la rue Masson. Quatre personnes se trouvant sur place ont été appréhendées.
La Sûreté du Québec de la Mauricie et du Centre-du-Québec demande par ailleurs l'aide de la population pour lutter contre la culture de cannabis sur le territoire. Elle promet de traiter les informations de façon confidentielle.
Trois détenus ont été condamnés hier après-midi à deux mois supplémentaires de prison ferme. Ils ont 21 et 27 ans.
Une nouvelle affaire de détention de stupéfiants à la maison d'arrêt de Laval était jugée hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Laval. Trois détenus, encadrés de leur escorte policière, sont sortis momentanément de la prison, le temps de s'expliquer sur les faits.Ils remontent au 9 avril dernier, à l'issue du temps de promenade. Une fouille au corps a été imposée par les surveillants, car un « mirador » a vu un détenu ramasser quelque chose. Sur trois des détenus, seront retrouvés, dans une poche ou dissimulés dans un paquet de tabac à rouler, quelques grammes de résine de cannabis. « Certes des petites doses, note la substitut du procureur Nathalie Leclerc'h. Mais on ne saurait tolérer que le moindre gramme de cannabis circule en prison. »
Les trois détenus s'expriment chacun leur tour. Vêtu d'un tee-shirt blanc, l'un d'eux âgé de 21 ans, né à Roubaix, affirme qu'il s'est « baissé pour ramasser son shit au sol, pour sa consommation personnelle. » Le jeune homme confirme au juge : « Bien sûr ça fume dans la cour de la prison »
En tee-shirt orange fluo, son voisin prend la parole. Né à Paris, âgé lui aussi de 21 ans, il réfute les faits dont on l'accuse. « Le cannabis n'était pas pour moi, je ne fume pas madame, lâche le prévenu au juge Grange-Pitel. J'avais ce morceau de shit sur moi, pour dépanner un détenu. »
À côté de lui dans le box des accusés, le 3e détenu prend à son tour la parole. Habillé d'un tee-shirt à manches longues, l'homme de 27 ans reconnaît les faits. Il avoue s'être procuré sa boulette de résine pour sa consommation personnelle. « Par peur de représailles », précise-t-il, sans doute comme les deux autres détenus, il n'a pas donné le nom de son fournisseur. « Est-ce que vous êtes entrain de nous dire qu'il y a du trafic de cannabis à la maison d'arrêt ? », interroge le juge. « Oui répond le détenu. Il arrive à rentrer. »
Les trois détenus ont retrouvé leur cellule respective en milieu d'après-midi, condamnés à deux mois ferme supplémentaires. La substitut du procureur avait requis trois mois.
En matière de drogues, chacun n'est pas maître chez soi. En ratifiant les conventions de l'ONU, les pays membres s'engagent à ne légaliser aucune substance classée, chacun restant libre de fixer la nature des sanctions. «La nouvelle politique russe respecte les conventions, admet Tony White, ancien haut responsable de la lutte antidrogue à l'ONU, mais elle sera mal accueillie par les agences des Nations unies, qui soutiennent toujours servilement la guerre américaine à la drogue.»Et de ce point de vue le soldat Poutine, réputé il y a deux mois encore pour sa fermeté, semble bon pour la cour martiale. Car, s'il est trop tôt pour évaluer les mesures annoncées, elles traduisent, au minimum, une certaine volonté de changement. «Pour combattre la menace de la drogue, les stratégies agressives ne suffisent pas», déclarait le président russe fin mars. Pour le Conseil de Senlis, groupe international de réflexion sur les drogues, «cet éloignement de la guerre américaine à la drogue est un signe encourageant, même s'il est loin d'être suffisant».
«Moscou se rapproche du modèle européen, qui considère que l'emprisonnement n'est pas une réponse adaptée à l'usage de drogue», poursuit Yann Bisiou, du conseil scientifique de l'Office européen des drogues et toxicomanies. Ainsi, en pratique, la plupart des pays européens ne poursuivent plus les usagers pour possession de petites quantités de drogues (particulièrement les Pays-Bas, qui autorisent jusqu'à cinq grammes de cannabis). Reste que les textes en vigueur dans les pays de l'Union, à l'exception du Portugal, prévoient toujours la prison pour détention (trois ans en Suède, dix ans en France, perpétuité à Chypre...), faisant de la Russie, en théorie du moins, l'un des pays les moins répressifs d'Europe.
Le plus étonnant dans cette histoire est peut-être le silence qui l'a entourée. Pas une réaction officielle à l'étranger ni une ligne dans la presse internationale. Comme si personne ne souhaitait que la nouvelle ne se répande. Il faut dire que, depuis trois ans que le Canada tente d'assouplir sa législation sur le cannabis en instituant une amende jusqu'à 15 grammes, son envahissant voisin le menace de sanctions. Quant à la Suisse, ses expériences pilotes en matière de réduction des risques lui valent régulièrement l'opprobre public à l'ONU. De là à oser blâmer le soldat Poutine...
Trois hommes âgés de 40, 40 et 45 ans ont été écroués en mai dernier pour un vaste trafic de stupéfiants, à la suite d'une longue enquête de la brigade criminelle de la police judiciaire de Strasbourg.L'enquête, menée sur commission rogatoire par la juge Michèle Lys-Schaal, a démarré en novembre 2003 par la surveillance d'un homme, de nationalité marocaine, soupçonné d'être à la tête de divers trafics dans l'agglomération strasbourgeoise.
Début mai, une perquisition menée par le bureau de police de Strasbourg-Neudorf, sur une simple affaire de vol, permet de mettre la main sur 5 kg de résine de cannabis, 7 700 cachets d'ecstasy et 135 g de cocäne, au domicile d'une femme proche du trafiquant présumé.
Ce dernier est finalement interpellé le 14 mai dernier, à l'un des domiciles qu'il occupe, rue de Châteaubriand, à Illkirch, après quelques jours de fuite à l'étranger. Au même endroit, la PJ découvre 3 kg de shit.
Quelques jours plus tard, une autre perquisition, menée dans l'une des caches du grossiste présumé, rue de Wattwiller, permet de saisir 10 kg de cannabis. Selon la PJ, le trafic global, qui aurait des ramifications en Italie, Espagne, Maroc et Pays-Bas, porterait sur plus d'une centaine de kilos de résine.
Des faux billets ont par ailleurs été saisis dans le cadre des perquisitions. Le trafiquant âgé de 40 ans, soupçonné d'être à la tête du réseau, a été écroué, ainsi que les deux locataires des appartements de la rue de Wattwiller et de la rue Châteaubriand.
Les douaniers de Menton ont saisi 44,5 kilos de cocäne et 200kg de résine de cannabis, lors de deux contrôles qui se sont déroulés au péage de La Turbie sur l'autoroute A8 près de la frontière franco-italienne, a annoncé la Direction générale des douanes.Samedi dernier vers six heures du matin, les douaniers ont contrôlé un cabriolet de luxe immatriculé en Espagne, avec une seule personne à bord. Après avoir demandé au conducteur de nationalité espagnole d'ouvrir et de fermer la capote en tissu, les douaniers ont découvert, dans la cavité prévue pour son rangement, trente paquets contenant de la cocäne. La drogue avait été placée dans des emballages enduits d'une sauce aigre-douce mélangée à du café afin de dissimuler l'odeur de la cocäne.
La valeur à la revente de la cocäne est estimée à plus de 1,7 million d'euros.
La même jour vers 14h, une autre équipe de la brigade de Menton procédait au contrôle d'un camping-car de location immatriculé en Italie et conduit par un ressortissant italien. Après un premier tour d'inspection, le chien anti-drogue Tagor est tombé en arrêt devant les coffres intérieurs du camping-car: les douaniers y ont découvert neuf sacs en toile contenant plusieurs paquets de résine de cannabis pour un poids total de 200kg, d'une valeur estimée à 400.000 euros.
Ces deux affaires portent à plus de 100kg de cocäne et à deux tonnes et demie de résine de cannabis les quantités saisies dans les Alpes-Maritimes depuis le 1er janvier.