Le chanvre pour produire de l'energie
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Le chanvre est la plante au monde capable de produire le plus de biomasse, seule ressource annuelle renouvelable et capable, à terme, de remplacer les carburants d'origine fossile. Lorsqu'on fait pousser du chanvre dans le but de tirer de l'énergie de sa récolte, la plante "inhale" du gaz carbonique CO2, puis lorsqu'il est brûlé pour produire de l'énergie, elle libère de nouveau ce gaz carbonique dans l'air, assurant ainsi l'équilibre.
 
 
Source:Chanvre-info.chHenry FORD avait conçu des voitures en plastique à base de paille de blé, de chanvre et de sisal (voir Popular Mechanics de décembre 1941). Il voulait que le carburant en soit le méthanol à base de la biomasse de chanvre. Comme toute plante durant sa croissance, le chanvre "inhale" du CO2 (gaz carbonique) pour construire la structure de sa cellule, en revanche, ce mécanisme dégage ensuite de l'oxygène, enrichissant de nouveau l'atmosphère.
Ensuite, lorsque la biomasse de chanvre riche en carbone est brûlée pour produire de l'énergie, le CO2 est de nouveau libéré dans l'air ; le cycle du CO2 se rapproche à nouveau de l'équilibre écologique avec la croissance de la récolte suivante. La biomasse obtenue n'est jamais convertie entièrement en carburant : des feuilles, des parties de tiges, et l'ensemble des racines restent comme résidus dans les champs. Ces matières organiques, riches en carbone, contribuent à fertiliser le sol, et à chaque saison, un peu plus de gaz carbonique de l'air pénètre ainsi dans le sol, si bien que les carburants d'origine végétale contribuent à réduire lentement la quantité de gaz carbonique de notre atmosphère polluée. Le chanvre est capable de produire 25 tonnes de biomasse par hectare, et cela tous les 4 mois. La conversion de la biomasse par le procédé de la pyrolise, qui consiste à soumettre la matière organique à de hautes températures ou sous atmosphère raréfiée, produit une sorte de "charbon de bois propre" qui remplacerait avantageusement le charbon ordinaire.
Le soufre, rejeté par les cheminées des usines brûlant du charbon fossile, est la première source des pluies acides. Le "charbon de bois propre" tiré du chanvre par le procédé de la pyrolise ne contient pas de soufre, et sa combustion, même à l'échelle industrielle, n'en rejetterait pas.
 
La transformation de la biomasse par "cracking" produit également des carburants sans soufre susceptibles de remplacer les variétés de produits pétroliers d'origine fossile, comme le gazole.
Ainsi la quantité globale de gaz carbonique atmosphérique n'augmente pas lorsqu'on brûle un carburant ayant pour origine la biomasse. La pyrolise emploie la même technologie par "cracking" que celle de l'industrie du pétrole dans le raffinage des carburants fossiles. Les gaz que dégagent les procédés d'extraction, dans les procédés de pyrolise ou de cracking du chanvre, pourraient servir à faire tourner des générateurs électriques par la même occasion. Le processus par conversion de la biomasse peut être ajusté pour produire du charbon de bois, des carburants liquides, du méthanol, ainsi que des produits chimiques importants pour l'industrie : acétone, acétate d'éthyle, goudron, poix et crosote. La société FORD a fait fonctionner avec succès une usine de cracking de la biomasse dans les années 1930 à Iron Mountain dans le Michigan. Les graines de chanvre contiennent 30% d'huile (en volume). Cette huile a pu servir à faire du gazole de haute qualité et du carburant pour avion, elle peut servir dans les machines de haute précision. L'huile de chanvre avait toujours été utilisée pour l'éclairage. Les tiges de chanvre sont constituées à 80% de déchets (le sous-produit sous forme de pulpe, que l'on obtient une fois que l'on a retiré les fibres), et ces déchets contiennent eux-mêmes 77% de cellulose, une matière première importante pour l'industrie chimique, la production de plastique et de fibres. Un hectare de chanvre peut produire entre 50 et 100 fois plus de cellulose que les tiges de mais ou de canne à sucre.
 
A peu près partout, il est possible de faire deux récoltes annuelles de chanvre au minimum. Le chanvre présente un cycle de croissance court, et peut être planté après la récolte des plantes alimentaires. Chaque hectare peut produire environ 10'000 litres de méthanol. Malgré ses exceptionnelles capacités de production, le chanvre est une plante frugale qui n'épuise pas les sols : elle perd une partie de son epaix feuillage pendant toute la saison et produit un terreau qui contribue à retenir l'humidité. Le prix de revient d'une tonne de chanvre destinée à produire du carburant est d'environ 30$. L'huile tirée des graines pourrait servir à nouveau de matière première aux industriels producteurs de peintures et de vernis. L'association BACH (Business Alliance for Commerce in Hemp), basée à Los Angeles, indique que l'on compte quelques 50'000 utilisations commerciales (autres que de le fumer) pour le chanvre, toutes viables économiquement et compétitives.
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Prise record de cannabis en Polynésie française
Par Invité,
La gendarmerie a saisi mercredi 17.000 pieds de pakalolo (cannabis de Polynésie) répartis en 22 sites, sur l'île de Raiatea (île Sous le Vent), soit, en une journée, pres de la moitie des pieds saisis habituellement en un an.
 

 
 
Source: Tahiti Presse"Le bilan de cette opération coup poing est très satisfaisant: l'ensemble des plantations a été détruit, et pour l'instant deux auteurs, de Raiatea, ont été identifiés, puis interpellés dans la foulée. Concernant les autre sites découverts, des enquêtes sont en cours", a déclaré jeudi à Tahitipresse le commandant de la compagnie des archipels, le capitaine Jackie Dimus.
Cette opération coup de poing, menée dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants, a nécessité, du fait du relief montagneux de Raiatea, le concours de l'escadron territorial de l'outre-mer (ETOM) et d'un des deux hélicoptères Super Puma dont ils disposent.
"Suite à une enquête menée au sol par les brigades territoriales, nous sommes allés survoler, mercredi, l'île de Raiatea, en hélicoptère. Après repérage des plantations, le groupe de peloton mobile de la gendarmerie, seul habilité aux opérations d'hélitreuillage pour être qualifié "secours montagne", est donc descendu sur les différents sites repérés pour détruire tous les pieds", a exposé le capitaine Jackie Dimus. Certains plants atteignaient jusqu'à deux mètres de hauteur.
Cette intervention a nécessité au total une équipe de 25 personnes, dont quatre de l'escadron territorial de l'outre-mer (ETOM), dix du groupe de peloton mobile de la gendarmerie, et au sol, des gendarmes de la brigade de Raiatea et d'unité de contact gendarmerie.
L'opération faisait suite à une première menée lundi à Huahine (île Sous le Vent). Sept plantations ont été repérées et 600 pieds de pakalolo ont été détruits.
Outre la répression, la gendarmerie mène toute l'année, dans sa lutte contre les stupéfiants, des campagnes de prévention à Tahiti et dans les îles, avec la brigade de prévention de la délinquance juvénile.
RA
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[Suisse] Les fumeurs de joints dans le viseur des dealers
Par Invité,
Selon plusieurs experts de la santé publique, les fermetures successives des magasins de chanvre dans tout le pays risquent de pousser les jeunes fumeurs de cannabis vers les drogues dures.
Les dealers pourraient donc être les principaux bénéficiaires du refus du Parlement de dépénaliser la consommation du «pétard».
 
 
Source: Swiss InfoUn peu partout en Suisse, les descentes de police se sont succédées dans les magasins et les plantations clandestines de cannabis. Les plantations ont été détruites, les produits – les dérivés aussi - ont été saisis et les magasins ont été fermés.
 
Un simple exemple: au Tessin, seuls deux des 75 points de vente que comptait le canton existent encore à l'heure actuelle.
 
Drogues douces, drogues dures
 
«Nous nous sentons concernés par ce phénomène, explique Sandra Meier. Car dans les magasins, nous savions exactement ce que les consommateurs de cannabis pouvaient acheter.»
 
Pour la porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le risque existe désormais que les dealers de rue tentent d'inciter les jeunes fumeurs de cannabis à essayer des drogues dures.
 
Et ce, pour une simple question de profit. Différentes recherches montrent, en effet, qu'un vendeur peut réaliser un bénéfice de 70 francs sur un gramme de cocäne, contre 15 francs pour la même quantité de cannabis.
 
«Ainsi, le danger que les consommateurs de cannabis – en règle générale de jeunes gens - essaient l'héroäne ou d'autres drogues dures est réel. Et cela pourrait avoir un effet dévastateur», ajoute Sandra Meier.
 
Un grand danger
 
Pourtant, selon Thilo Beck, il n'existe aucune preuve d'un passage avéré et inévitable du cannabis aux drogues dures.
 
Mais le psychiatre de la Clinique psychiatrique universitaire de Zurich conçoit aisément que des jeunes soient tentés par l'expérience des drogues dures si celles-ci leur sont proposées.
 
«La décision du Parlement de ne pas dépénaliser le cannabis pourrait créer la confusion quant à son danger relatif, explique-t-il. Et, à mon sens, tout adolescent en bonne santé désire essayer diverses choses.»
 
«Ce qui me dérange particulièrement, c'est que la marijuana est mise sur le même plan que les drogues dures provoquant une grande dépendance, poursuit-il. Cela ne soutient pas la comparaison. Pourtant, les gens peinent à dissocier les deux choses.»
 
Pour mémoire, le 14 juin dernier, le Conseil national (Chambre du peuple) a refusé d'entrée en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants et les substances psychotiques pour la quatrième fois depuis 2001.
 
La loi, date de 1951 et n'a été soumise qu'à une seule révision. C'était en 1975.
 
Une grande consommation
 
Selon l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ispa), 500'000 personnes - principalement des jeunes de moins de trente ans - consomment régulièrement ou occasionnellement du cannabis. Soit plus d'une personne sur quinze.
 
C'est pourquoi l'Office fédéral de la santé publique soutenait l'idée d'une dépénalisation de la consommation de cannabis.
 
«Une loi doit refléter la réalité de la société. De plus, la révision aurait permis un certain contrôle de l'Etat sur la vente de chanvre», fait remarquer le directeur de l'OFSP Thomas Zeltner.
 
Les cantons doivent donc continuer de faire appliquer la loi pour la plus grande frustration de la police et de diverses associations de professeurs.
 
«La situation n'est pas satisfaisante. Malgré des effectifs réduits, la police devra continuer à faire la chasse aux fumeurs de joints, conclut Sandra Meier. Et les autorités continueront d'avoir des difficultés à appliquer les dispositions légales.»
 
swissinfo, Elisabeth Meen
(traduction et adaptation: Mathias Froidevaux)
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Où va l'argent du kif?
Par Invité,
Un chiffre, un seul, donne la dimension du problème. Les chiffres peuvent être utilisés comme des caches, des instruments de travestissement de la réalité. Celui-là dévoile, impressionne, intrigue et inquiète. Douze milliards de dollars, tel est le produit généré par le trafic de haschisch d'origine marocaine sur le marché européen. Cela fait dix milliards d'euros et cent quatorze milliards de dirhams. C'est ce qui vient d'être révélé par une enquête réalisée conjointement par l'Agence de développement du Nord et l'office des Nations Unies contre la drogue et le crime.
Bien qu'il s'agisse d'une estimation statistique, la somme ainsi dégagée est une déduction arithmétique aux données très simples. 735 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Espagne et 66 au Maroc, soit un total de 801 tonnes sur une production de 3080 tonnes. La soustraction donne environ 2300 tonnes non saisies, donc propres à la consommation. À raison de 5,4 dollars le gramme, cela fait douze milliards de dollars. Le compte est bon; les jeux sont faits; rien ne va plus.
 
 
Source: Maroc-hebdo
 
 
 
Récolte
Place au calcul mental, les rapprochements numériques se bousculent. Avec douze milliards de dollars, on n'est pas loin de la dette extérieure du Maroc estimée à quatorze. De même que le pactole du kif représente près du tiers des 37,3 milliards de dollars du produit intérieur brut du pays (PIB).
Du haut de ces montagnes de dollars, on est pris de vertige. On se dit, mais qu'est ce qu'on attend pour être riches ! Pourquoi a-t-on des difficultés à boucler les fins d'années budgétaires ? Seulement voilà, il semble qu'on ait le kif, mais pas l'argent du kif, en tout cas pas plus qu'une infime partie visible, des miettes qui ne découvrent pas l'immensité immergée de l'iceberg. La récolte de cannabis de 2003 n'a rapporté aux cultivateurs que deux milliards de dirhams, soit deux cent quatorze millions de dollars. Ce qui représente 0,57% du PIB. Par famille, le revenu moyen tiré de la vente du cannabis s'établit à environ 20.900 Dh par an, soit 2237 Dh par personne(223.7 €/pers). Une misère.
La misère, il faut aller la chercher dans ce Rif géographiquement difficile d'accès et historiquement rebelle. Qui s'y frotte, s'y casse les dents. Les coloniaux espagnols face à Abdelkrim El Khatabi et les gendarmes à l'épreuve des trafiquants du kif. Longtemps après l'indépendance, le Makhzen au sens traditionnel du terme n'avaient toujours qu'une présence à peine tolérée. Ce à quoi le pouvoir central a réagi par une bouderie désastreuse qui a fait du Rif une zone officiellement maudite et délibérément non-inscrite dans le processus de développement du pays. Un indicateur significatif, les chemins carrossables lentement transformés en routes goudronnées, sont plus Est-Ouest que Nord Sud. C'est dire que cette région inhospitalière, pour cause de nature ingrate et d'encavement politique, a de tout temps vécu en autarcie. Sur et autour du kif. Il n'y avait que le kif pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Introduit par les immigrants arabes au VIIème siècle, le kif a colonisé tout le rif central dès le XVème siècle.
Cette plante innervante semble avoir toujours été là, comme pour aider les populations rifaines à survivre, à améliorer le quotidien en accompagnant l'orge et le mäs.
Lorsqu'on aborde le pays Sanhaja par la trouée de Taza, par les Beni Zéroual et le fameux «bureau Ghafsaye», on est de plain pied à Bab Berred, puis Ketama. Dans ce Katmandou marocain, on est d'abord accueilli par le mulet, le quatre-quatre de ces contrées escarpées. S'alignent alors en escaliers, comme dans un immense amphithéâtre, des cultures en terrasses et des villages suspendus à mille mètres d'altitude. Une impression de hauteur, sans que l'on soit vraiment en haute montagne. C'est juste l'impact d'un cadre sauvage où le ciel est trop bas, trop proche pour qu'il ait oublié cette terre et les hommes qui y vivent. Envers et contre tout. Avec le kif en héritage. Le kif comme affaire de famille, de père en fils. On connaît toutes les subtilités de cette plante providentielle et fragile, depuis la semence jusqu'à la récolte.
Et après la récolte, que se passe-t-il ? Eh bien, après, ce n'est plus une affaire de famille. Entrent en scène les intermédiaires, lorsqu'ils n'achètent pas sur pied, ou qu'ils ne supervisent pas tout le processus de production, en fournissant semence et angrais. Ce sont les commis des gros revendeurs qui réceptionnent la récolte.
 
 
 
Misère
Commence alors la longue chaîne de transformation et de commercialisation. Les producteurs n'en sont pas totalement éjectés, mais très faiblement représentés et très pauvrement rémunérés. 34% du cannabis sont directement transformés en poudre par les exploitants, mais il faut pas moins de 100 kg brut pour obtenir 6 à 7 kg de poudre, le rendement à l'hectare étant de 63 kg pour les espaces irrigués et de la moitié, 33, pour les cultures bour.
Quant aux tarifs, ils sont de 35 Dh le kg de brut et 900 Dh le kg de poudre. Si l'on tient compte de l'exiguäté des parcelles, moins d'un hectare en moyenne, et de la forte densité, le revenu à la source est évidemment faible. D'autant que le séchage et la mise en poudre du kif demandent 6 mois de préparation. Beaucoup de travail, donc, pour pas grand-chose et pour beaucoup de bouches à nourrir.
C'est pourtant cette misère-là qui produit des milliards en dollars. Du brut à la poudre, et de la poudre à la résine, les prix connaissent une progression exponentielle. L'unité n'est plus le vulgaire kilo, mais le gramme des orfèvres. La résine se négocie à 5,4 dollars le gramme, soit 54 Dh. Multipliez par mille, puis par les 3080 tonnes mises en vente et vous obtiendrez la manne à peine croyable de douze milliards de Dollars. Ce montant ne peut être que vrai, car c'est quasiment sous forme de résine que le kif est consommé sur le marché européen. Le passage de la poudre à la résine demande des équipements un peu plus que rudimentaires, vu les quantités transformées, encore une fois 3080 tonnes, pour 2003. Où se fait cette transformation ? Si l'on en croit les statistiques de la Central intelligentsia criminal (espagnole), la réduction de la poudre en lingots de résine ne pouvait se faire qu'au Maroc. Puisque 61,16% des saisies de résine se sont faites sur les plages du littoral espagnol, en provenance du Maroc, contre 27,25% à l'intérieur de l'Espagne, 4,42% en mer Méditerranée et 7,15% en zone portuaire sous douane.
 
Maroc-hebdo
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Les Lettons adorent le beurre au canabis!
Par Invité,
De nos jours, le beurre est accusé d'être bourré de cholestérol, de faire engraisser, d'être mauvais pour le cÅ“ur et de mille autres maux. Pourtant, cette substance née en 1880 dans un écrémeuse centrifuge se trouve de plus en plus dans nos repas quotidiens. Mais voilà qu'après le beurre de cacahuète et le beurre doux, le beurre au cannabis s'installe en Lettonie.
 
Source Radioactif.com
 
Le THC (substance hallucinogène contenant la résine du cannabis) est absent dans la graine utilisée pour la création du beurre. Pourtant, les Lettons vendent leur produit sur le marché de façon jamais vue. Selon la majorité des Lettons, ce beurre est d'un goût digne des dieux. De plus, comme le mentionne Janis Grinbergs, qui cultive lui-même la plante, «le chanvre letton a un goût spécial. Certains mangent ce beurre de cannabis avec des patates ou des biscuits salés, mais son goût unique s'apprécie le mieux quand on le mange pur.»
 
Malgré la vente libre et non-protégée de ce beurre, la culture de cannabis est strictement contrôlée dans ce pays. Comme les cultivateurs doivent obtenir un permis afin d'avoir le droit de cultiver cette plante sur leurs terres, la production de ce beurre aux propriétés anti-oxydantes risque probablement de diminuer. Or, comme le précise M. Strazdins à l'AFP, en Lettonie il est de toute manière impossible de cultiver le cannabis hallucinogène. Avec des saisons plus ou moins clémentes, cette plantation n'aura guère d'avenir. À moins de recourir illégalement à un plant hybride néerlandais, il serait impossible aux fermiers producteurs du beurre de cacher parmi leur chanvre indien des plants produisant plus que 0,5% de THC.
 
Espérons seulement que ce beurre et ainsi sa culture se répandra et éveillera la curiosité de certains.
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[Suisse] Un pti joint avant l'abatoire?
Par Invité,
Viande suisse de porc, élevé en plein air, calmé à la marijuana de nos contrées.» Voilà le genre de description qui pourrait bien fleurir, un jour, sur les étiquettes de nos goûteux saucissons et boutefas.
 
 
Source:Hempzone.ch
 
 
La semaine dernière, les pandores vaudois ont fait raser une culture de chanvre entre Epautheyres et Essertines, que le propriétaire destinait à ses porcs! «Le cannabis servait à les calmer avant l'abattoir», explique-t-il, penaud, à notre confrère de La Presse Nord vaudois. Masqué derrière un épais rideau de mäs, le chanvre a été repéré par hélicoptère. Le bienveillant paysan avait observé que les plantes (toujours en analyse au Laboratoire cantonal pour déterminer leur teneur en THC) calmaient les animaux. «Vous comprenez... c'était plus facile pour les trier avant d'aller à l'abattoir», souffle-t-il, jurant ses grands dieux qu'il n'a jamais utilisé son herbe pour autre chose. La sanction, pour avoir fait planer des porcs, est vache: le champ de 5 ares a été passé au hachoir.
 
Pauvres bêtes. Privées d'euphorisants, elles trépasseront à jeun. Le boucher ne lira plus, au fond des yeux humides du verrat de campagne, les reflets vagabonds des pupilles dilatées du cochon d'Inde, son cousin. Le groin flamboyant, le saindoux compact, le cochon vaudois mourra donc la peur au ventre et les rêves éteints. Le fumage de ses bons morceaux à la borne, fût-il d'aventure au haschisch grand cru libanais, ne lui apportera guère de réconfort. Cela ne remplacera jamais un petit «trip» avant le grand saut. Nous devrions les comprendre. Après tout, au fond de chaque homme, n'y a-t-il pas un cochon qui sommeille? Hempzone.ch
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Les Growshops dans la ligne de mire
Par Invité,
Rennes,
Un mois et demi aprés la jardinerie"" Le jardin de poche"" de Lorient, le
magasin ""Baracanna"" de Rennes vient à son tour d'être fermé par décision
du
parquet qui a ouvert hier une information judiciaire pour infractions à la
législation sur les stupéfiants.
L'interpellation, la semaine derniére à Chateaugiron (35), d'un jeune qui
cultivait des plants de cannabis a conduit les gendarmes à la jardinerie de
Rennes.
 
Source :Le Télégramme 6 juillet 2004Agé de 43 ans et ayant déjà eu des ennuis judiciaires à plusieurs reprises,
le président de l'association Baracanna, créée début 2000 a été interpellé
vendredi et placé en garde à vue.
Présenté au parquet en fin de journée, il a été mis en examen, tout comme
le
trésorier et les quatres vendeurs conseil qui proposaient à la vente des
graines de cannabis ainsi que des documents et ouvrages qui donnaient des
conseils sur la culture du cannabis
Les sachets d'une douzaine de graines, en provenance des Pays-Bas et
d'Espagne étaient vendus de 15 euros à 156 euros en fonction de l'importance
du taux
de THC pouvant être atteint par les plantes.
204 sachets de graines ont été saisis, tout comme des tables de
correspondances entre le contenu des sachets mis en vente et les taux de
THC.
L'an dernier " Baracanna" a réalisé un chiffre d'affaires de 160 000 euros.
 
 
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Jesus was a Hippi
Par Invité,
Jésus était vraisemblablement un consommateur de cannabis et l'un des premiers hommes à vanter les vertus médicinales de cette drogue. Il semblerait même que lui et ses disciples s'en soient servis pour opérer leurs guérisons miraculeuses.
 
 
 
Source : courrier internationalSelon un article de Chris Bennett paru dans le magazine spécialisé High Times sous le titre "Was Jesus a stoner ?" (Est-ce que Jésus se camait ?), l'huile d'onction qu'ils utilisaient contenait une substance appelée kaneh-bosem, qui a été identifiée comme un extrait de cannabis. L'encens employé par le Christ lors des cérémonies renfermait lui aussi un extrait de cannabis, poursuit Bennett en citant des universitaires à l'appui de sa thèse.
"Le cannabis a sans aucun doute joué un rôle dans la religion judäque", déclare Carl Ruck, professeur de mythologie classique à l'université de Boston. A propos de sa présence dans les huiles d'onction, il ajoute : "Compte tenu des possibilités d'accès au cannabis et de sa longue tradition dans le judäsme de l'époque [...], c'est une substance qui ne pouvait qu'être présente dans les mélanges [chrétiens]."
Bennett écrit que les individus oints des huiles utilisées par Jésus "baignaient littéralement dans cette puissante mixture. [...] Bien que la plupart des gens préfèrent aujourd'hui le fumer ou l'ingérer, le cannabis peut être aussi absorbé par la peau quand ses substances actives sont introduites dans un composant huileux."
Citant le Nouveau Testament, Bennett écrit que Jésus enduisait d'huile ses disciples et les invitait à en faire autant avec les autres fidèles, ce qui pourrait expliquer les guérisons des maladies des yeux et de la peau mentionnées dans les Evangiles. "Si le cannabis était l'une des principales substances de l'ancienne huile d'onction [...] et s'il a permis à Jésus de devenir le Christ et à ses disciples de devenir les chrétiens, alors on pourrait considérer la persécution des consommateurs de cannabis comme contraire au christianisme", conclut Bennett.
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[Suisse] Les automobilistes sous l'emprise de la drogue seront désormais testés
Par Invité,
Fini, le petit joint au volant !
Dès la semaine prochaine, la police municipale va pouvoir soumettre les automobilistes à des «tests de drogue rapide», qui permettront de mesurer le taux de cannabis, mais aussi de cocäne et d'héroäne absorbés par les conducteurs.
 
 
Source: Journal du JuraL'engin ressemble à un test de grossesse: bleu clair, il présente une partie amovible qui, imprégnée de sueur ou de salive, révèlera par une barre verticale si le conducteur a ou non consommé de la drogue. «Ce test ne permet pas d'évaluer les quantités de stupéfiants absorbées; si le conducteur est signalé positif, il devra se soumettre à une prise de sang et une analyse d'urine au Centre hospitalier», explique André Glauser. Ces tests sont ensuite analysés à l'Institut de médecine légale, à Berne. «Ces tests feront office de moyens de preuve en cas de procédure d'amende contre les chauffeurs en infraction. Le juge déterminera ensuite le montant de la contravention», poursuit André Glauser. Si elle n'est pas encore clairement mentionnée dans la loi (cette lacune sera comblée en 2005 avec la nouvelle loi sur la circulation routière, qui stipulera la tolérance zéro pour le cannabis), la conduite sous l'emprise de stupéfiants est tout de même punissable...
 
Accidents en hausse
 
Déployant une valise remplie de sachets métallisés, le commandant de la police municipale précise que l'un des appareils - d'un coût de 10 fr., utilisable une seule fois - permet de tester uniquement la consommation de cannabis, tandis que l'autre (20 fr.) signale la présence d'amphétamines, de cocäne et d'héroäne dans l'organisme.
 
Les agents municipaux ont-ils reçu une formation spéciale afin d'apprendre le maniement du test et la meilleure manière de détecter les suspects? «Evidemment, nos hommes ont été formés; le test est relativement simple d'utilisation. Quant aux éventuels suspects, plusieurs indices tels que des pupilles dilatées ou une forte odeur de cannabis dans la voiture nous inciteront à procéder à cet examen», signale André Glauser, qui ajoute que les accidents de la circulation sont de plus en plus fréquemment dus à la consommation de stupéfiants: 12% des accidents enregistrés en 2003 dans le canton de Berne étaient imputables à la drogue, contre 9,5% en 2002.
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Le cannabis aiderait à voir dans le noir
Par Invité,
Des scientifiques affirment que la consommation de cannabis chez les pêcheurs marocains et jamäcains augmente leur capacité à voir dans le noir, et leurs facultés de navigation.
 
Il semblerait en effet que le cannabis amplifie temporairement le signal transmis par l'Å“il au cerveau. Si cette découverte est intéressante alors que le débat sur l'allumage permanent des codes fait rage en France, il reste toutefois un problème de taille qui empêche le gouvernement d'envisager cette alternative : les attaques répétées de calamars géants dont les pêcheurs sont l'objet en rentrant au port.
 
Source: Brave Patrie
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