La Sûreté du Québec a démantelé une importante production de cannabis vers six heures, ce matin, à Otter Lake, dans le Pontiac.
Six personnes ont été arrêtées lors de cette opération, dont une d'âge mineur. Les policiers ont saisi du même coup entre six et huit mille plants de marijuana de très haute qualité dont la valeur se situe entre 10 à 15 millions $.
Source: Mes Nouvelles.com
Les policiers décrivent l'endroit comme une véritable manufacture de cannabis. Les plants étaient cultivés dans une vingtaine d'enclos extérieurs, exposés le jour et recouverts de plastique la nuit. Des installations d'irrigation très élaborées reproduisaient les conditions de culture hydroponique.
L'enquête se poursuit et l'on écarte pas la possibilité d'autres arrestations dans l'avenir. 0 commentaire En savoir plus… ›
La police d'Adélaide, en Australie, a abandonné l'idée de porter des accusations de possession de cannabis contre un homme qui les avait appelés parce qu'il s'était fait voler ses plants.
La police a admis que d'homme n'a pas été poursuivi simplement parce qu'il n'y avait plus de preuve, vu que les plants avaient été volés.
La police avait été appelée sur les lieux après qu'un voleur ait brisé une vitre de la résidence et se soit sauvé avec deux plants de marijuana. La police croit d'ailleurs que les vitres ont été fracassées par la seule présence des deux plants.
C'est vers 15 h 15 lundi après midi qu'une patrouille de la police de Bruxelles-Capitale-Ixelles a remarqué le manège de Pascal, en plein boulevard Adolphe Max, dans le centre de Bruxelles. L'homme qui semblait passablement nerveux était occupé à arracher les emballages de CD et DVD en sa possession. Des emballages qu'il dissimulait dans les plantations du boulevard avant de rentrer dans un magasin spécialisé dans la vente de CD et DVD de seconde main.
Source: La Dernière HeureLes policiers en civil ont récupéré les emballages et ont suivi Pascal dans le magasin où ils ont écouté la conversation qu'il tenait avec l'exploitant. Pascal tentait de lui fourguer les CD pour 46 euros. Les policiers ont donc décidé de l'interpeller. Immédiatement, il a reconnu avoir volé les disques un peu plus tôt à la Fnac. Emmené au commissariat, Pascal, cuistot de profession au chômage, âgé de 44 ans, s'est mis à table. Il a expliqué qu'il émargeait au CPAS où il recevait la somme de 580 euros par mois. Une fois toutes ses dettes payées, il lui restait 120 euros par mois pour vivre.
Pour en avoir le coeur net, les policiers ont tout de même été visiter son logement. Et ils n'ont pas été déçus puisque sur place, ils ont trouvé pas moins de 7 plants de cannabis. Une plantation qui n'a rien d'industriel certes mais qui est tout de même illégale. D'autant que Pascal disposait de tout le matériel nécessaire à la production (engrais, humidificateur, lampe,...). Il a acheté tout ce petit matériel aux Pays-Bas pour la somme de 80 euros. Il faut dire que Pascal s'est beaucoup documenté sur le sujet. Dans la cuisine, les policiers ont retrouvé trois livres sur la culture du cannabis. Il a reconnu cultiver pour sa consommation personnelle et éviter d'aller sans cesse s'approvisionner en Hollande.
Selon une nouvelle étude publiée par Statistique Canada mercredi, la proportion de Canadiens qui admettent consommer du cannabis a presque doublé en 13 ans au Canada.
Environ 3 millions de personnes de 15 ans et plus, soit 12,2 % de la population, ont ainsi consommé de la marijuana ou du haschisch au moins une fois pendant l'année qui a précédé l'enquête, réalisée en 2002.
Source: Radio CanadaLes principaux résultats de l'étude :
La proportion de Canadiens ayant déclaré consommer du cannabis était de 6,5 % en 1989, de 7,4 % en 1994 et de 12,2 % en 2002.
La consommation de cannabis connaît un sommet vers la fin de l'adolescence et atteint 25 % des jeunes de 18 à 19 ans : près de 4 jeunes de 18 à 19 ans sur 10 ont dit avoir pris de la marijuana ou du haschisch l'année qui a précédé l'enquête. Chez les adolescents âgés de 15 à 17 ans, la proportion était d'environ 3 sur 10. La consommation de cannabis baissait après l'âge de 24 ans.
Environ 321 000 personnes, ou 1,3 %, ont pris de la cocäne ou du crack, ce qui en fait la substance la plus couramment utilisée parmi les autres drogues.
Les hommes sont proportionnellement plus nombreux que les femmes à déclarer avoir consommé du cannabis l'année qui a précédé l'enquête, sauf en début d'adolescence, où les taux sont semblables. D'après l'enquête, 15,5 % des hommes ont consommé du cannabis, comparativement à 9,1 % des femmes.
Plus de 10 millions de personnes ont essayé le cannabis au moins une fois au cours de leur vie. La proportion de résidents qui ont déjà consommé du cannabis était supérieure à la moyenne nationale pour la Nouvelle-Écosse, l'Alberta et la Colombie-Britannique.
Le gouvernement fédéral s'est engagé à décriminaliser l'usage de la marijuana et il déposera à nouveau un projet de loi en ce sens, a affirmé mercredi le premier ministre Paul Martin, qui se prononçait pour la première fois sur la question depuis sa réélection, le mois dernier.
Source: Le MatinternetLe gouvernement libéral redonnera vie à un projet de loi mort au feuilleton lors du déclenchement de la campagne électorale. Le projet de loi sera présenté à la Chambre des communes en octobre, une fois reprises les activités parlementaires, a indiqué M. Martin à Ottawa, à la suite d'une réunion de son nouveau cabinet.
"La législation sur la marijuana _ la décriminalisation de petites quantités de marijuana _ cette législation sera déposée", a-t-il déclaré.
Le projet de loi initial prévoyait une contravention pour toute personne prise en possession de 15 grammes ou moins de marijuana, au lieu d'accusations criminelles. Des peines plus sévères étaient toutefois prévues pour les individus reconnus coupables de trafic de plus de 15 grammes de ce stupéfiant.
Les adversaires du projet de loi affirment que ce dernier pourrait se traduire par une hausse des cas de conduite en état d'ivresse, mais aussi des embouteillages à la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, où les douaniers américains intensifieront leurs recherches de drogues.
Ils s'opposent également à la limite de 15 grammes proposée, estimant que celle-ci permettrait à quiconque de se retrouver en toute légalité en possession de 30 joints à la fois.
Les détracteurs du projet ont déjà fait pression sur le gouvernement et obtenu qu'il diminue la quantité maximale qui serait autorisée par la loi, à l'origine de 30 grammes. Certains estimaient cette limite élevée à un point tel qu'elle aurait rendu pratiquement légal le trafic de stupéfiants.
L'annonce de mercredi est survenue le même jour où une étude concluait que la proportion de Canadiens admettant consommer du cannabis avait presque doublé en 13 ans.
En 2002, la proportion de Canadiens ayant déclaré consommer du cannabis était de 12,2 pour cent, comparativement à 6,5 pour cent en 1989, a fait savoir Statistique Canada.
BERNE - Les adeptes d'une dépénalisation de la consommation de cannabis ont jusqu'au 20 janvier 2006 pour récolter les 100Â 000 signatures nécessaires à l'aboutissement de leur initiative. Ce délai a été publié dans la «Feuille fédérale».
Cette initiative populaire s'intitule «pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse». Elle a été lancée après l'enterrement en juin par le Conseil national de la révision de la loi sur les stupéfiants. Comme ce texte, elle réclame la dépénalisation de la consommation de cannabis.
Source : www.swissinfo.orgNe seraient également plus punissables l'aquisition, la possession et la culture des substances psychoactives du chanvre a des fins d'usage personnel. L'initiative souligne en outre que la Confédération doit prendre des «mesures appropriées» pour tenir compte de la protection de la jeunesse et que la publicité pour le chanvre psychoactif reste interdite.
Plusieurs parlementaires de tout bord politique se retrouvent au sein du comité d'initiative. Chez les conseillers nationaux, il s'agit de Franco Cavalli (PS/TI), Valérie Garbani (PS/NE), Claude Janiak (PS/BL), Marianne Kleiner (PRD/AR), Josef Lang (Verts/ZG), Christa Markwalder (PRD/BE), Geri Müller (Verts/AG), Ruedi Noser (PRD/ZH) et Ursula Wyss (PS/BE).
Les représentants du Conseil des Etats, chambre qui avait accepté la dépénalisation du cannabis, sont Bruno Frick (PDC/SZ), This Jenny (UDC/GL) et Theo Maissen (PDC/GR), tous membres de partis ayant refusé la révision de la loi sur les stupéfiants au National. Le conseiller d'Etat de Bâle-Ville et chef du département cantonal de police Jörg Schild appartient aussi au comité. 201138 jul 04
SDA-ATS
Article proposé par Kyo_DeMoN_3y3S et KesKeuchPeuFer
Initiative pour la dépénalisation du chanvre: la récolte de signatures démarre aujourd'hui à Paléo.
LES FAITS Le 14 juin, le Conseil national décidait de ne pas entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants. Le projet, pourtant approuvé par les Etats, passait donc à la trappe. Le point le plus controversé était la légalisation du cannabis. Suite à ce refus, le comité «Protéger la jeunesse contre la narcocriminalité» s'est créé et a lancé une initiative pour dépénaliser la consommation de chanvre. Composé de représentants de tous les partis, il arpentera tous les festivals de l'été à la quête des 100 000 signatures qui doivent être récoltées en dix-huit mois.
Source: 24 HeuresQuelques effluves «herbés» vont parcourir les festivals de l'été. Mais des relents plus politiques les accompagneront. Dès ce soir à Nyon et lors de tous les événements musicaux de ces prochaines semaines, des militants recueilleront en effet des signatures pour la légalisation du cannabis.
Le débat sur le chanvre n'est donc pas parti en fumée. Suite au refus de la Chambre du peuple de dépénaliser le cannabis, un comité s'est créé et porte le nom, pour le moins pompeux, de «Comité national de vote hors partis: protéger la jeunesse contre la narcocriminalité». Son objectif: modifier la Constitution fédérale et introduire un article autorisant la consommation et la culture du chanvre pour son propre usage. Le texte demande également que la Confédération édicte des prescriptions concernant la production et le commerce de telles substances. Il stipule encore que des mesures doivent être prises par l'Etat pour protéger la jeunesse, notamment en interdisant la publicité pour le cannabis.
Pas de clivage gauche-droite
Et ce comité n'est pas hors partis comme le laisse croire sa dénomination, mais interpartis. La composition de la présidence prouve d'ailleurs que cette question dépasse largement une confrontation gauche-droite. Les quatre coprésidents sont issus des principales formations du pays, à l'exception de l'UDC. Il s'agit des trois conseillers nationaux Christa Markwalder (Rad, BE), Geri Müller (Verts, AG), Ursula Wyss (PS, BE) ainsi que du PDC argovien Claudio Gentilesca. Christa Markwalder ne se dit pas surprise par ce panachage. Pour la radicale bernoise, la question du cannabis est un débat qui va au-delà des clivages politiques: «C'est un problème de société qu'on ne peut pas résoudre en pénalisant les consommateurs.» Mais les clivages linguistiques existent: «Ce sera plus facile de récolter des signatures en Suisse alémanique. Cette question intéresse moins les Romands», affirme Christa Markwalder.
Toutefois dans le comité de soutien à cette initiative, on trouve tout de même deux francophones: les conseillères nationales Valérie Garbani (PS, NE) et Anne-Catherine Menétrey (Verts, VD). La Vaudoise le reconnaît: «Sur les stupéfiants, les Romands font de la résistance.» L'écologiste appuie cette démarche, mais elle souhaite aller plus loin: «La loi présentée au Conseil national était globale car elle ne concernait pas que le cannabis. Elle parlait aussi des autres drogues, de la distribution d'héroäne et de la prévention.» Anne-Catherine Menétrey insiste sur l'importance de relancer un débat autour de la loi. Il aura bel et bien lieu. Les démocrates-chrétiens ont en effet déposé une initiative parlementaire allant dans ce sens. Mais la conseillère nationale Thérèse Meyer souligne que le texte du PDC prévoit clairement l'interdiction de la consommation de cannabis.
Récolte dans les festivals
La Fribourgeoise est-elle choquée que des récoltes de signatures se fassent durant les festivals? «Les initiants mettent tout en Å“uvre pour réussir et cela montre où l'on trouve du cannabis», se contente-t-elle de répondre. «On pense que les gens qui participent à ces événements sont plus ouverts que la moyenne», affirme de son côté Laurent Pirard, membre de la Coordination suisse du chanvre. «Il faut accepter que le chanvre fasse partie du mode de vie de près de 10% de la population suisse», souligne le Vaudois. Il sera d'ailleurs présent ce soir à proximité de l'entrée de Paléo pour tenter d'obtenir des paraphes. Les responsables du festival ont été informés de cette démarche et elle ne leur pose aucun problème: «Il y a toujours eu un vent de liberté qui a soufflé sur le festival. Et le débat sur le cannabis est général et public», souligne Philippe Duvanel. Le porte-parole de Paléo mentionne toutefois que les récoltes de signatures n'ont jamais lieu sur le site même, de peur que les festivaliers ne soient sans cesse importunés: «Et nous rappelons aussi à nos visiteurs qu'actuellement ces produits sont prohibés.» Les policiers traqueront d'ailleurs les amateurs de fumette. Et eux ont accès au site.
Selon l'AFP, plusieurs experts, dont le Pr Claude Got, expert en accidentologie, contestent le lien direct entre consommation de cannabis et accident de la route et mettent en cause des études allant dans le sens contraire.
Source : urgence.comProfesseur honoraire d'anatomie pathologique, Claude Got, dénonce notamment comme "pseudo-scientifiques" des travaux, non encore publiés, du toxicologue Patrick Mura. Ces études sont à l'origine d'un texte présenté par le député (UMP) Richard Dell'Agnola pour créer un délit de conduite sous l'empire de stupéfiants et adopté le 8 octobre en première lecture.
Lors d'un colloque sur le cannabis, la semaine dernière à l'Assemblée nationale, le garde des Sceaux Dominique Perben a indiqué de son côté que ce texte se fondait "sur des études menées à l'étranger ainsi que sur une étude française menée entre 2000 et 2001 qui a révélé que la fréquence des accidents était multipliée par 2,5 pour les conducteurs de moins de 27 ans ayant consommé du cannabis".
Dans le dernier numéro de l'hebdomadaire "Auto Plus", Claude Got assure de son côté que "sur les huit études épidémiologiques menées dans le monde sur le sujet, une seule a pu mettre en évidence un lien entre consommation de cannabis et risque routier". Encore cette étude présentait-elle une marge d'approximation importante en raison d'effectifs faibles", ajoute-t-il. Selon lui, "la seule étude effectuée en France n'a révélé aucun sur-risque d'accident pour le cannabis seul".
L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a également publié une expertise soulignant que "malgré la présomption de dangerosité du cannabis sur le comportement de conduite, il est encore aujourd'hui impossible d'affirmer, faute d'études épidémiologiques fiables, l'existence d'un lien causal entre usage du cannabis et accident de la circulation".
L'INSERM estime en outre que "les modifications comportementales négatives n'apparaissent généralement significatives que pour des doses élevées de cannabis".
De son côté, le Groupe de coopération en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite des stupéfiants (Groupe Pompidou) au Conseil de l'Europe estime dans son rapport 2002 que "concernant les doses et/ou les concentrations de substances (illicites ou médicamenteuses) dans le sang que l'on associe à une norme de conduite admissible ou inadmissible, les experts signalent souvent qu'il est quasiment impossible de définir une limite stricte à ne pas dépasser".
Enfin une chercheuse, Berthe Biecheler-Frétel, de l'institut national de recherches sur les transports et leur sécurité (INRETS) note que "de nombreux auteurs n'ont pas réussi à démontrer, à l'aide d'études épidémiologiques, l'existence d'une corrélation entre usage de cannabis seul et accidents à l'échelle d'une population".
lundi 12 juillet 2004, 14h00
Les "paradis artificiels" à l'assaut des tumeurs
Du cannabis contre les cancers ? A l'occasion du congrès Eurocancer qui vient de se dérouler à Paris, le Dr Stéphane Vignot, cancérologue à l'hôpital Saint-Louis, fait le point sur l'éventuel intérêt thérapeutique des cannabinoädes, sur les cellules cancéreuses.
Source : Destination SantéLe premier travail concernant l'activité anti-tumorale du THC, principal composé du cannabis date de 1975. Ce n'est pas d'hier ! Mais ensuite, et jusqu'en 1995, aucune étude n'a été menée sur le sujet. Depuis lors, des expériences chez l'animal ont été entreprises. Mais comme l'explique le Dr Stéphane Vignot, "nous n'en sommes qu'au début des expérimentations, car beaucoup de retard a été pris".
Ces travaux paraissent cependant prometteurs. "Plusieurs études ont montré que l'administration de cannabinoädes de synthèse chez la souris, provoquait une régression notable des tumeurs cancéreuses. Les cannabinoädes semblent favoriser l'apoptose -c'est-à-dire de mort cellulaire programmée n.d.l.r.- par une voie biochimique impliquant les récepteurs aux cannabinoädes". Intéressant... Mais il s'agit de travaux pré-cliniques, c'est-à-dire menés sur des animaux. Ils ne peuvent donc être transposés directement à l'homme.
Aujourd'hui cependant, une étude dite de phases I / II est en cours en Espagne. "Voici enfin la première étude clinique. Les investigateurs travaillent sur des patients souffrant de tumeurs cérébrales agressives en rechute, en injectant directement dans la tumeur des cannabinoädes naturels. Les résultats seront disponibles d'ici 16 mois."
Extrait de la revue "Sciences et Avenir" de novembre 2003 :
"Cannabis Sativa n'a rien d'un remède miracle. Mais il peut aider à soulager un grand nombre de symptômes. Et agir sur de graves maladies.
Nausées, manque d'apétit, migraine...NAUSEES, VOMISSEMENTS
- Indications : lors de traitements anticancéreux ou maladies virales, sida, hépatite C.
- Action : renforce l'action des cannabinoädes endogènes dont le rôle dans les circuits à l'origine des vomissements a été démontré.
- Administration : plutôt inhalé.
MANQUE D'APPETIT
- Indication : multithérapies antihépatite C, anti-VIH, maladie d'Alzheimer.
- Action : stimule l'appétit, c'est l'un ses effets les mieux connus et approuvés.
- Administration : inhalé.
DOULEURS
- Action : dans la moelle épinière, les cannabinoädes stimulent des récepteurs biologiques spécifiques, les CB1, et interagissent avec des systèmes opiacés, inhibant le transfert de l'information douloureuse. De plus, le cannabis a des effets sur les douleurs que les opiacés n'atteignent pas.
- Administration : inhalé.
MIGRAINES
- Action : blocage de la sérotonine (neurotransmetteur) et libération de béta-endorphines. L'acide ajulémique, l'un des composant du cannabis, serait même plus efficace que l'aspirine (acide acétylsalicylique) et la cortisone.
- Administration : inhalé.
SPASMES, CONVULSION
- Indication : sclérose en plaques, épilepsie.
- Action : assez discutée et ayant donné lieu à très peu d'essais cliniques.
- Administration : avalé ou inhalé.
ANXIETE
- Action : renforce l'effet des cannabinoädes endogènes, très présents dans les amygdales (la région du cerveau impliquée dans la peur), permettant de dépasser les souvenirs traumatiques. A également une action relaxante et somnifère.
- Administration : inhalé à faible dose. Des deux cannabinoädes majeurs, le CBD serait celui qui exerces l'action antistress. Le THC aurait un effet opposé, anxiogène. Eviter donc le Marinol (100% de THC) et les fortes doses, surtout à l'ingestion, qui engendrent des effets hallucinatoires.
INFLAMMATIONS
- Action : inhibition de la prostaglandine, mise en jeu d'autres récepteurs spécifiques aux endocannbinoädes, les CB2, sur les cellules hématopoäétiques (impliquées dans la défense de l'organisme contre les infections) et blocage de la libération des glutamates. Les cellules immunitaires sont réprimées, ce qui calme le feu de l'infection.
- Administration : inhalé ou avalé.
GLAUCOME
- Action : fait baisser la pression artérielle dans la rétine.
- Administration : inhalé, application de pâte de feuilles de cannabis. (Utilisé depuis la nuit des temps pour ce qui reste la cause de cécité la plus commune.)
ASTHME
- Action : effet bronchio-dilatateur sur les bronchioles des poumons.
- Administration : inhalé ou avalé.
CANCER
- Action : les cannabinoädes semblent envoyer des messages biochimiques au cellules cancéreuses provoquant leur mort cellulaire (l'apoptose) et limitant leur prolifération.
- Administration : aucune pour l'instant, ces résultats ayant été obtenus in vitro ou sur des animaux par administration intratumorale."