Le cerveau des personnes souffrant de psychoses - comme les schizophrènes -, produit de six à huit fois plus d'anandamide que celui des personnes saines, selon une étude réalisée par Markus Leweke, de l'Université de Cologne en Allemagne et des chercheurs de l'Université de Californie. Pour les scientifiques, cette molécule naturelle qui a des vertus analogues au cannabis pourrait aider les malades à se protéger des crises.
Source: Les Nouvelles
« L'origine de cette augmentation est encore obscure » souligne Stéphane Potvin, chercheur au département de psychiatrie de l'Université de Montréal et du centre de recherche Fernand-Seguin à l'Hôpital Louis-H. Lafontaine. « Cette surproduction d'anandamide a peut-être une origine génétique, et pourrait être responsable des accès de psychoses. Ou bien, au contraire, la production d'anandamide est une réponse du cerveau lorsque le patient en pleine crise libère un excitant, la dopamine » explique-t-il. L'anandamide servirait à calmer le système nerveux central. C'est vers cette deuxième version que penchent les auteurs qui ont présenté leur étude à la National Cannabis and Mental Illness Conference à Melbourne, en Australie.
Les chercheurs ont en effet noté que les schizophrènes les plus atteints sont aussi ceux dont le niveau d'anandamide est le moins élevé. Ce "cannabis naturel" ne viendrait donc pas provoquer les psychoses. Au contraire, à un certain degré de la maladie, il semble que les patients ne soient plus capables d'en secréter assez. Les scientifiques pensent donc que l'anandamide est libéré par le cerveau pour aider le corps humain à contrôler les symptômes.
Si l'anandamide joue un rôle dans la réponse du cerveau, pourquoi ne pas en stimuler les effets avec l'aide de son cousin, le cannabis ? Pas si simple. En effet, parmi les schizophrènes, ceux qui consomment le plus souvent cette drogue ont aussi des taux d'anandamide les plus bas, d'après l'équipe internationale. « Les schizophrènes qui consomment du cannabis font plus de rechutes », dit M. Potvin. Le THC (tétrahydrocannabinol), l'ingrédient actif de la drogue bien connue, se fixe aux même récepteurs du système cannabinoäde du cerveau que l'anandamide. Mais la concurrence paraît mal venue. « Pour augmenter le niveau d'anandamide, il faudra trouver un autre moyen que d'agir sur le récepteur », croit Stéphane Potvin. 0 commentaire En savoir plus… ›
En cette magnifique après-midi ensoleillée, les propriétaires d'une petite habitation de Rossignol en province de Luxembourg n'ont certainement pas cru que les pompiers et les policiers se rendraient à leur domicile.
Ils étaient d'ailleurs partis en début de matinée en laissant toute leur installation de chauffage et de lumière en action afin de soigner au mieux leur culture de plants de cannabis.
L'installation était soigneusement camouflée sur deux étages dans le grenier de la maison. Fils électriques et lampes se trouvaient à intervalle régulier et les plants grandissaient patiemment. Entre plusieurs centaines et un millier de plants de cannabis étaient soigneusement cultivés dans cette petite habitation. Nul doute qu'ils servaient à la vente au-delà de la région d'Arlon.
Source: DHNet
Ce petit trafic aurait pu encore durer des années, s'il n'y avait pas eu ce petit problème électrique. Un couac qui va leur coûter très cher.
En quelques secondes, ce sont des milliers d'euros qui sont partis en fumée du côté des malfaiteurs. Tout cela.... à cause du compteur électrique de l'habitation qui a rendu l'âme. Immédiatement, le feu s'est propagé au toit.
Les pompiers sont rapidement arrivés sur les lieux. Alors qu'ils combattaient les flammes, ils ont été les premiers surpris de découvrir ce petit jardin surnaturel. Ils ont immédiatement fait appel à la police qui est venue constater les faits sur les lieux. Les plants ont été saisis. Le parquet a également été contacté.
En fin de journée, on en connaissait un peu plus sur les propriétaires des plants. Il s'agirait de personnes originaires des Iles du Cap Vert. La police n'a toutefois pas souhaité faire plus de commentaires pour l'instant.
La police de Vancouver affirme que la vente de marijuana par un café de la rue Commercial ne constitue pas un dossier prioritaire. Depuis mai, et jusqu'à tout récemment, le café Da Kine offrait à son menu différentes sortes de cannabis. Les policiers affirment être au courant de ces activités illégales depuis peu.
Source: Radio Canada
La police de Vancouver compte discuter avec les responsables de la Ville de Vancouver avant de prendre des mesures contre le café Da Kine. Selon la porte-parole des policiers, Sarah Bloor, l'affaire n'est pas urgente. Mme Bloor ajoute que la police choisira peut-être de révoquer le permis d'exploitation au lieu d'intenter des poursuites.
Afin d'éviter un affrontement avec les forces de l'ordre, le café Da Kine a cessé temporairement de vendre de la marijuana, une pratique toujours illégale. La propriétaire de l'établissement, Carol Gwilt, veut en arriver à une entente avec les policiers et la municipalité afin de continuer à distribuer du cannabis.
Mme Gwilt estime que son commerce rend service à la communauté, puisque les vendeurs de drogues sont moins nombreux dans les rues et dans les parcs depuis l'ouverture de son établissement. Selon Carol Gwilt, les jeunes sont donc moins sollicités.
Le café vend jusqu'à une once de marijuana à toute personne âgée de plus de 19 ans.
Décidément, rien n'arrête les producteurs de cannabis. Voilà qu'ils font appel à la manipulation génétique pour mettre au point de nouvelles variétés de marijuana.
Ces variétés sont non seulement mieux adaptées à notre climat, mais elles se confondent aussi plus facilement avec l'environnement agricole. Il n'est donc peut-être pas loin le jour où les policiers ne parviendront plus à détecter des plants du haut des airs.
Source: LCN
Sur le terrain, les policiers découvrent régulièrement de ces plants hybrides; des plants plus courts, de couleur différente, moins feuillus, mieux adaptés aux conditions climatiques locales.
La recherche chez les criminels est intense. Même pour la culture en serre hydroponique, les producteurs tentent de développer des variété aux propriétés concentrées.
Les producteurs de cannabis peuvent même ajouter des produits chimiques à leurs plantes pour en augmenter la teneur en THC. C'est l'élément de la plante qui lui confère ses propriétés euphorisantes. Évidemment, il ne s'agit pas d'un procédé certifié biologique.
Les policiers précisent que ces produits incorporés à la plante sont parfois toxiques pour l'être humain.
Le directeur du poste de la Sûreté du Québec dans la MRC Nicolet-Yamaska, le lieutenant Guy Boucher, en a fait sursauter plusieurs, lors de la dernière assemblée publique de la MRC, lorsqu'il a affirmé que l'utilisation d'un hélicoptère à des fins de détection de plantations de cannabis était interdite par la loi.
Source: Cyberpresse
Le lieutenant Boucher venait de se faire apostropher par un citoyen qui déplorait le peu de moyens mis à la disposition des membres de la Sûreté du Québec pour lutter contre le fléau des plantations de cannabis dans la région.
«Vous êtes bien mal outillés pour travailler. On a vu ça l'automne dernier. Il y avait plein de monde au sol et personne pour les guider. Je ne sais pas si ce sont les budgets qui vous manquaient. Si vous n'avez pas de budget, vous pouvez en parler bien longtemps, mais il y a des gens qui en cultivent et qui rient de vous autres», a soutenu le citoyen.
Les effets euphorisant et relaxant du cannabis, tu les connais, soit parce que tu les a testés , soit parce qu'on t'en a parlé. Mais est-ce que tu sais comment le cannabis agit une fois qu'il a pénétré dans ton corps ? Du sang au cerveau, on te raconte tous !
Source: Ta Sante
Le cannabis contient des tas de molécules chimiques dont la THC. Sa concentration est variable en fonction de la forme sous laquelle tu consommes le cannabis : dans l'herbe (marijuana) elle est relativement basse (2 à 5%), dans la résine (haschich) elle est intermédiaire (10%). Mais il y a des variantes. Le taux de THC de la résine de cannabis varie par exemple selon le pays producteur (Maroc, Afghanistan…). En plus, de nouvelles variétés apparues en France depuis quelques années présentent désormais des taux de cannabis bien plus concentrés (jusqu'à 22% pour l'herbe et 31% pour la résine).
Une fois que tu as fumé, il faut très peu de temps (moins de 10 minutes !) pour que le THC contenu dans le cannabis passe dans ton sang. Ensuite, il met le cap vers son tissu favori, à savoir ton cerveau. Evidemment, plus tu fumes régulièrement, plus le THC s'accumule dans ta tête et met du temps à être évacué… Dans ton cerveau, le THC peut se fixer sur des zones multiples (sur des récepteurs) et donc perturber les zones contrôlant différentes fonctions : mémoire, attention, équilibre, mouvement, humeur, appétit, douleur, émotions. C'est pour ça que fumer du cannabis peut te procurer plusieurs effets à la fois. Par exemple, les troubles de la mémoire et de l'attention souvent rapportés après consommation chronique de cannabis pourraient être liés à la fixation du THC sur des récepteurs différents situés dans le cortex et dans l'hippocampe.
Encore dans le cerveau, le THC active la libération d'un messager chimique (un neurotransmetteur) appelé la dopamine. C'est cette molécule qui met en place le circuit de récompense et qui te procure la sensation de plaisir. C'est-à-dire que pour te « féliciter » d'avoir fumé, ton cerveau te laisse dans un état de plaisir. C'est surtout comme ça que se crée la dépendance psychologique... Ton cerveau te trompe donc !
Article deja paru dans CannaWeed: Du cannabis plein la tête !
La tendance actuelle est de reprocher au cannabis de favoriser l'apparition de la schizophrénie chez le consommateur, mais qu'est ce réellement que la schizophrénie ?
Voila une petite réflexion fort intéressante, mais dont je ne peux garantir l'objectivité...
Le mot "schizophrénie" porte la résonance scientifique d'un pouvoir aveuglant qui semble lui donner une crédibilité inhérente. Dans Molecules of the Mind - The Brave New Science of Molecular Psychology (Molécules de l'esprit - La psychologie moléculaire : une téméraire nouvelle science) le professeur de journalisme Jon Franklin de l'Université de Maryland nomme la schizophrénie et la dépression : "deux formes classiques de maladies mentales" (Dell Publishing Co., 1987, p. 119). D'après l'article de fond du Time magazine du 6 juillet 1992, la schizophrénie est la "plus diabolique des maladies mentales" (p. 53).
Source : https://www.antipsychiatry.org/fr-schiz.htm
On peut lire dans cet article de Time magazine : "un quart des lits des hôpitaux américains sont occupés par des patients atteints de schizophrénie" (p. 55). Des livres et des articles comme ceux-ci ainsi que les faits auxquels ils font référence (tel que "le quart de lits des hôpitaux sont occupés par des schizophrènes") trompent la plupart des gens en leur faisant croire qu'il existe réellement une maladie appelé "schizophrénie". La schizophrénie demeure un des grands mythes de notre temps.
Dans son livre Schizophrenia - The Sacred Symbol of Psychiatry (La schizophrénie - Symbole sacré de la Psychiatrie), Thomas S. Szasz, M.D., professeur de Psychiatrie, écrit : " A vrai dire, la schizophrénie n'existe pas." (Syracuse University Press, 1988, p. 191). Dans la conclusion de leur livre Schizophrenia - Medical Diagnosis or Moral Verdict? (La schizophrénie - Diagnostic médical ou verdict moral ?), Theodore R. Sarbin, Ph.D., professeur de Psychologie de l'Université de Californie à Santa Cruz, qui a passé trois années à travailler dans des hôpitaux psychiatriques, et James C. Mancuso, Ph.D., professeur de psychologie à l'Université de l'État de New York à Albany, écrivent : " Nous sommes parvenus à la fin de notre voyage. Nous avons essayé d'établir entre autres que le modèle de la schizophrénie, concernant des façons d'agir non désirables, manque de crédibilité. L'analyse nous mène inéluctablement à la conclusion que la schizophrénie est un mythe." (Pergamon Press, 1980, p. 221). Dans son livre Against Therapy (Contre la thérapie), publié en 1988, le psychanalyste Jeffrey Masson, Ph.D., écrit : "Il y a une prise de conscience quant aux dangers inhérents à la classification d'une personne dans une catégorie médicale telle que celle de "schizophrénie" et de plus en plus de gens commencent à se rendre compte qu'une telle entité n'existe pas." (Atheneum, p 2). Plutôt que d'être une authentique maladie, la soi-disant schizophrénie est une catégorie générale englobant pratiquement tout ce qu'un être humain peut faire, penser ou ressentir d'inacceptable pour les autres ou pour les soi-disant schizophrènes eux-mêmes. Il y a peu de soi-disant maladies mentales qui n'ont pas à un moment ou un autre été nommées "schizophrénie". Puisque la schizophrénie est un terme qui couvre presque tout l'ensemble de ce qu'une personne peut penser ou faire d'inacceptable, il est difficile de la définir objectivement. Typiquement, les définitions de la schizophrénie sont vagues ou contradictoires. Par exemple, lorsque j'ai demandé à un médecin, directeur adjoint d'un hôpital psychiatrique d'Etat, de donner une définition du terme "schizophrénie", il m'a répondu, très sérieusement : "dédoublement de la personnalité - c'est la définition la plus commune." Par contre, une brochure publiée par l'Alliance Nationale pour les Malades Mentaux, intitulée "What is Schizophrenia?" ("Qu'est-ce la schizophrénie ? ") affirme : "La schizophrénie n'est pas le dédoublement de la personnalité." Dans son livre Schiz-o-phre-nia : Straight Talk for Family and Friends, (La schizophrénie : parlons-en franchement, entre amis et en famille) publié en 1985, Maryellen Walsh écrit : "La schizophrénie est une des maladies les plus mal comprises au monde. La plupart des gens pensent qu'elle signifie le dédoublement de la personnalité. La plupart des gens ont tort. La schizophrénie n'est pas la division de la personnalité en des parties multiples." (Warner Books, p.41). Le Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux de l'Association Psychiatrique Américaine (APA) (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), deuxième édition, connu aussi sous le nom de DSM-II, publié en 1968, définit la schizophrénie comme la manifestation de "troubles caractéristiques de la pensée, de l'humeur ou du comportement" (p. 33). Un des problèmes d'une telle définition est qu'elle est si vaste que presque n'importe quel comportement considéré comme indésirable ou anormal, c.-à-d., toute soi-disant maladie mentale, peut y être incluse. Dans l'avant-propos au DSM-II, Ernest M. Gruenberg, M.D., D.P.H., Président du Comité de l'Association Psychiatrique Américaine sur la Nomenclature, écrit : "Considérez, par exemple, le désordre mental classé dans le Manuel comme "schizophrénie"... Même s'il l'avait tenté, le Comité n'aurait pas pu se mettre d'accord sur une définition de ce désordre." (p. ix). La troisième édition du Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux (DSM-III) publié en 1980, était aussi assez franche quant à l'imprécision du terme. On y lit en effet que : "Les limites du concept de "schizophrénie" sont vagues" (p. 181). La version révisée publiée en 1987, le DSM-III-R, contient une formulation semblable : "Il devrait être noté qu'aucun trait seul n'est invariablement présent ou perçu uniquement dans la schizophrénie" (p. 188). Le DSM-III-R ajoute au sujet d'un diagnostic apparenté, le désordre schizo-affectif : "Le terme "désordre schizo-affectif" a été utilisé de beaucoup de façons différentes depuis son introduction comme un sous-type de la schizophrénie et représente un des concepts les plus confus et les plus controversés dans le système de classification psychiatrique" (p. 208).
Particulièrement remarquable dans le climat intellectuel dominant aujourd'hui où l'on considère que la maladie mentale a des causes biologiques ou chimiques est ce que le DSM-III-R déclare au sujet des causes physiques de ce concept passe-partout de "schizophrénie". Il précise qu'un diagnostique de schizophrénie "est donné seulement à partir du moment où il ne peut pas être établi qu'un facteur organique a initié et entretenu le désordre" (p. 187). Dans l'édition de 1987, le Manuel Merck de diagnostic et de thérapie fait ressortir cette définition donnée dans le seul cas où le comportement en question n'est "pas d– à un désordre mental organique" (p. 1532).
Ceci doit être mis en contraste avec une formulation du psychiatre E. Fuller Torrey, M.D., dans son livre Surviving Schizophrenia: A Family Manual (Survivre à la Schizophrénie : un Manuel pour la famille), publié en 1988. Il y écrit : "La schizophrénie est une maladie du cerveau, sans aucun doute désormais reconnu comme telle." (Harper & Row, p. 5). Evidemment, si la schizophrénie est une maladie du cerveau, alors est-elle organique. Cependant, la définition officielle de la schizophrénie, maintenue et publiée par l'Association Psychiatrique Américaine dans son Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux avait, pendant des années, spécifiquement exclu de cette définition toute condition pouvant présenter des causes organiques. Ce ne fut qu'en 1994, à la publication de DSM-IV, que l'exclusion des conditions biologiques a été supprimée de la définition de la schizophrénie. Dans Survivre à la Schizophrénie, le Dr. Torrey reconnaît que "les théories prédominantes dans la psychanalyse de la schizophrénie tenant compte de l'interaction familiale étaient prédominantes dans la Psychiatrie américaine." (p. 149), ceci pouvant expliquer cela.
Dans le numéro de Nature du 10 novembre 1988, le chercheur en génétique Eric S. Lander de l'Université de Harvard et du M.I.T. a résumé la situation ainsi : "Le juge de la Cour Suprême Américaine, feu Potter Stewart, a déclaré dans un jugement célèbre rendu à propos de l'obscénité que, bien qu'il ne puisse donner une définition rigoureuse de la pornographie : "Je la reconnais quand je la vois". Les psychiatres en sont au même point quant au diagnostic de la schizophrénie. Quelques quatre-vingt ans après que ce terme ait été inventé pour décrire une condition dévastatrice qui implique une dissociation entre les fonctions de la pensée, de l'émotion et du comportement, il n'existe toujours aucune définition universellement acceptée de la schizophrénie" (p. 105).
D'après Dr. Torrey dans son livre Survivre à la schizophrénie, la soi-disant schizophrénie inclut plusieurs types de personnalités largement divergentes. Parmi celles-ci se trouvent les "schizophrènes paranoädes" qui ont des "hallucinations et/ou des "illusions" de tendance "délire de persécution" ou "délire de grandeur" ; les "schizophrènes hébéphréniques" chez lesquels "des illusions bien développées sont habituellement absentes" ; les "schizophrènes catatoniques" qui ont tendance à être caractérisés par "la rigidité, la stupeur et souvent le refus de parler " ou, autrement dit, la tendance à rester assis dans un état d'immobilité non-réactive (contrairement aux schizophrènes paranoädes qui ont tendance à être soupçonneux et agités) ; et les "schizophrènes simples" qui présentent une "perte d'intérêt et d'initiative", comme les "schizophrènes catatoniques" (bien que dans un état moins grave) et qui, contrairement au "schizophrènes paranoädes", ne présentent ni "illusions ni hallucinations". (p. 77).
L'édition 1968 du Manuel Diagnostique et Statistique des Désordres Mentaux DSM-II de l'Association Psychiatrique Américaine, indique qu'une personne qui est très heureuse (expériences de "l'exaltation") peut être classée comme schizophrène pour cette raison ("Schizophrénie, type schizo-affectif excité") ; de même pour une personne très malheureuse ("Schizophrénie, type schizo-affectif dépressif") (p. 35). Le DSM-III-R, dans son édition de 1987, indique qu'une personne peut être "diagnostiquée" comme schizophrène parce qu'elle n'affiche ni joie ni tristesse ("aucun signe d'expression affective") (p. 189), ce que le Dr. Torrey, dans son livre, nomme la schizophrénie simple ("le blocage des émotions") (p. 77). D'après le professeur de Psychiatrie Jonas Robitscher, J.D., M.D., dans son livre The Powers of Psychiatry (Les pouvoirs de la Psychiatrie), les gens qui font un va et vient entre joie et tristesse, les soi-disant maniaco-dépressifs, ou ceux qui souffrent du "désordre bipolaire de l'humeur", peuvent aussi être appelés schizophrènes : "Bien de cas diagnostiqués comme schizophrènes aux Etats-Unis seraient diagnostiqués comme maniaco-dépressifs en Angleterre ou en Europe de l'Ouest" (Houghton Mifflin, 1980, p. 165.) Ainsi les "symptômes" supposés ou les caractéristiques définissant la "schizophrénie" sont-ils très larges, définissant en effet les gens comme schizophrènes parce qu'ils ont des illusions ou non, parce qu'ils ont des hallucinations ou n'en ont pas, qu'ils sont agités ou catatoniques, sont heureux, tristes, ou ni heureux ni tristes, ou font un va et vient entre bonheur et tristesse". Puisqu'aucune cause physique de la "schizophrénie" n'a été trouvée, comme nous le verrons bientôt, cette "maladie" peut être définie seulement quant à ses "symptômes", lesquels sont, comme vous pouvez le constater, omniprésents. Ainsi l'avocat Bruce Ennis écrit-il dans son livre Prisoners of Psychiatry (Les prisonniers de la Psychiatrie) : "La schizophrénie est un terme si vaste et couvre une si grande variété de types de comportements qu'il y a peu de gens qui ne pourraient pas, à un moment ou à un autre, être considérés comme schizophrènes" (Harcourt Brace Jovanovich, Inc., 1972, p. 22). Des personnes obsédées par certaines pensées ou se sentant contraintes d'exécuter certaines actions, telles que se laver les mains à maintes reprises, sont considérées comme souffrant d'une maladie psychiatrique spécifique habituellement nommée "désordre obsessionnel compulsif". Cependant, d'autres personnes ayant des pensées obsessionnelles ou des comportements compulsifs ont aussi été classées comme schizophrènes (par exemple, par Dr. Torrey dans son livre Surviving Schizophrenia, pp. 115-116).
Dans son livre Surviving Schizophrenia (Survivre à la schizophrénie), le Dr. Torrey reconnaît franchement l'impossibilité de définir ce qu'est la "schizophrénie". Il y écrit : "Nous avons réussi à définir la plupart des maladies de l'espèce humaine... Dans presque toutes, on peut trouver quelque chose de visible ou de mesurable, qui peut être utilisé pour définir la maladie et la distinguer des états normaux. Il n'en va pas ainsi avec la schizophrénie ! Jusqu'à présent, nous n'avons rien qui puisse être mesuré et nous permette de dire : "Oui, voilà la schizophrénie". A cause de ça, la définition de la maladie est une source de grande confusion et de débats" (p. 73). Ce qui me laisse perplexe est la question de savoir comment arriver à réconcilier cette formulation du Dr. Torrey avec une autre qu'il fait dans le même livre cité plus haut et que je retranscris plus complètement ci-dessous : "La schizophrénie est une maladie du cerveau, et désormais sans aucun doute reconnu comme telle. C'est un entité scientifique et biologique réelle, aussi clairement reconnue que les entités scientifiques et biologiques telles que diabète, sclérose en plaques et cancer." (p. 5). Comment peut-on avancer avec certitude que la schizophrénie est une maladie du cerveau alors que nous ne savons pas même pas ce qu'est la schizophrénie?
La vérité est que l'étiquette schizophrénie, comme celles de "pornographie" ou de "maladie mentale", exprime le rejet de ce sur quoi on a collé une étiquette et rien de plus. Comme la "maladie mentale" ou la "pornographie", la "schizophrénie" n'existe pas dans le même sens que le cancer et les maladies du coeur, mais seulement dans la mesure où le "bien" et le "mal" existent. Comme avec toutes les autres soi-disant maladies mentales, un diagnostic de "schizophrénie" reflète les valeurs ou les idées de celui qui en parle ou qui établit un diagnostique sur le comment une personne "devrait " être, souvent associé avec la fausse (tout au moins non prouvée) supposition que la pensée, les émotions ou le comportement résultent d'une condition biologique anormale.
Si l'on considère le grand nombre de façons dont le mot a été utilisé, il est clair que la "schizophrénie" n'a pas de signification particulière autre que celle de dire : "je n'aime pas ça". C'est pour cela que je perds un peu de respect pour les professionnels de la santé mentale quand je les entends utiliser le mot schizophrénie d'une manière qui indique qu'ils pensent qu'il s'agit d'une véritable maladie. Pour la même raison je perdrais le respect pour la perspicacité ou l'intégrité intellectuelle de quelqu'un après l'avoir entendu admirer les "nouveaux vêtements de l'empereur". Alors que la définition läque de la schizophrénie, intrinséquement contradictoire, peut avoir quelque sens, l'utilisation du terme "schizophrénie" d'une façon qui indique que l'on pense qu'il s'agit d'une vraie maladie équivaut à admettre qu'on ne sait pas de quoi on parle.
Beaucoup de "professionnels" de la santé mentale et autres chercheurs "scientifiques" persistent cependant à croire que la "schizophrénie" est une authentique maladie. Ils sont comparables à la foule qui admirait les "nouveaux vêtements de l'empereur", incapable ou peu disposée à voir la vérité parce que beaucoup d'autres avant eux y avaient cru.. Un coup d'oeil sur les articles inscrits sous l'article "Schizophrénie" dans l'Index Medicus, index des périodiques médicaux, révèle à quel point le mythe de la schizophrénie est désormais répandu. Puisque ces "scientifiques" croient que la "schizophrénie" est une véritable maladie, ils essaient de lui trouver des causes physiques. Ainsi le psychiatre William Glasser, M.D., écrit-il dans son livre Positive Addiction (Accoutumance positive), publié en 1976 : "La schizophrénie a tellement l'air d'être une vraie maladie que des scientifiques éminents se perdent à chercher son remède." (Harper & Row, p. 18). C'est un effort idiot, parce que ces soi-disant "éminents scientifiques" ne peuvent pas définir la "schizophrénie" et en conséquence ne savent pas ce qu'ils recherchent.
D'après trois professeurs de Psychiatrie de l'Université de Stanford : "Deux hypothèses ont dominé la recherche du substrat biologique de la schizophrénie." Ils affirment que ces deux théories sont (1) l'hypothèse de la transméthylènisation et (2) l'hypothèse de la dopamine. (Jack Barchas, M.D., et al., "L'hypothèse amino-biogénique de la schizophrénie", paru dans Psychopharmacology : From Theory to Practice, La psychopharmacologie : de la théorie à la pratique, Oxford University Press, 1977, p. 100.) L'hypothèse de la transméthylènisation se base sur l'idée que la "schizophrénie" pourrait être causée par la "formation aberrante d'amines méthylènes", semblables dans leurs effets à la mescaline, drogue du plaisir hallucinogène, au sein du métabolisme des soi-disant schizophrènes. Après avoir examiné plusieurs tentatives pour tenter de vérifier cette théorie, ils concluent: "Plus de deux décades après la présentation de l'hypothèse de la transméthylènisation, aucune conclusion ne peut être tirée au sujet de sa pertinence ou de son rôle dans la schizophrénie" (p. 107).
Le professeur de Psychiatrie Jerrold S. Maxmen M.D. de l'Université de Columbia, décrit succinctement la seconde principale théorie biologique de la "schizophrénie", celle de la dopamine, dans son livre The New Psychiatry (La Nouvelle Psychiatrie), publié en 1985 : "(...) beaucoup de psychiatres croient que la schizophrénie provient d'une activité excessive du système récepteur-dopamine... les symptômes de la schizophrénie résultent des récepteurs partiellement saturés par la dopamine" (Mentor, pp. 142 & 154). Mais dans l'article cité plus haut écrit par trois professeurs de Psychiatrie de l'Université de Stanford, on peut lire que "la confirmation directe que la dopamine est impliquée dans la schizophrénie continue d'échapper aux chercheurs" (p. 112). En 1987, dans son livre Molecules of the Mind, le Professeur Jon Franklin écrit (en résumé) : "L'hypothèse de la dopamine était fausse" (p. 114).
Dans ce même livre, le Professeur Franklin décrit de façon efficace les efforts menés pour trouver d'autres causes biologiques à la soi-disant schizophrénie : "Comme toujours, la schizophrénie était la maladie de l'index. Pendant les années 40 et 50, des centaines de scientifiques étaient occupés à tester des échantillons des réactions du corps et des fluides chez les schizophrènes. Ils ont testé la conductivité de la peau, les cellules cultivées de la peau, analysé le sang, la salive, la transpiration et se sont penchés pensivement sur les éprouvettes d'urine schizophrène. Le grand résultat de toute cette activité fut la publication d'une série continue d'avis annonçant que telle ou telle différence avait été trouvée. Un des premiers chercheurs, par exemple, avait proclamé avoir isolé une substance dans l'urine des schizophrènes qui faisait que les araignées se mettaient à tisser des toiles tordues. Un autre groupe pensait que le sang des schizophrènes contenait un métabolite défectueux de l'adrénaline qui était la cause des hallucinations. Un autre encore proposa l'idée que la maladie était causée par un manque de vitamines. De tels développements ont fait les grands titres des journaux qui ont suggéré, ou ont franchement prédit, que l'énigme de la schizophrénie était finalement résolue. Malheureusement, aucune des découvertes n'a tenu sous la lumière d'examens minutieux." (p. 172).
D'autres efforts pour prouver la base biologique de la "schizophrénie" ont été menés avec l'utilisation de scanners de cerveaux de jumeaux identiques dont un seul était considéré comme schizophrène. Ils démontrent en effet que le soi-disant schizophrène a des lésions du cerveau qui ne sont pas présentes chez son jumeau identique. Le défaut de ces études est que le "schizophrène" en question a invariablement consommé des médicaments néfastes, appelées neuroleptiques, un soi-disant traitement pour sa soi-disant schizophrénie. Ce sont ces neuroleptiques néfastes, et non la soi-disant schizophrénie, qui sont la cause des dommages au cerveau. N'importe quel personne soignée avec ces drogues révélera de tels dommages. Endommager les cerveaux de personnes assez excentriques, odieuses, imaginatives, ou mentalement dysfonctionnelles pour être classées schizophrènes au moyen de drogues que l'on croyait (à tort) dotées de propriétés antischizophréniques est l'une des plus tristes et des plus indéfendables conséquences de la croyance répandue aujourd'hui dans le mythe de la schizophrénie.
Dans The New Harvard Guide to Psychiatry (Le nouveau guide Harvard de la Psychiatrie), publié en 1988, Seymour S. Kety, M.D., professeur émérite de Neuropsychiatrie et Steven Matthysse, Ph.D. professeur associé de Biopsychologie, tous deux membres de la Faculté de Médecine de Harvard, prédisent qu'"une lecture impartiale de la littérature récente ne fournit pas l'éclaircissement espéré sur les hypothèses de la catécholamine, ni l'émergence d'évidences d'autres différences biologiques qui pourraient caractériser les cerveaux des malades mentaux" (Harvard University Press, p. 148).
La croyance aux causes biologiques de la soi-disant maladie mentale, y compris la schizophrénie, n'est pas l'expression d'une attitude scientifique mais plutôt celle d'un désir d'éviter de reconnaître les causes expérimentales et environnementales d'un comportement asocial ou d'une détresse existentielle. L'échec répété des efforts pour trouver des causes biologiques à la soi-disant schizophrénie suggère que la "schizophrénie" appartient seulement à la catégorie des pensées ou comportements socialement/culturellement inacceptables plutôt qu'à celle de la biologie ou de la "maladie" où beaucoup de gens la situent..
L'AUTEUR, Lawrence Stevens est un avocat qui tout en exerçant son métier a pris la défense de "malades" psychiatriques. Ses brochures n'ont pas de copyright.. Vous êtes libre d'en faire des copies.
MISE A JOUR (1998) : "L'étiologie de la schizophrénie est inconnue... On a souvent prétendu que la schizophrénie avait une base bioneurologique. La théorie la plus remarquable est l'hypothèse de la dopamine énonçant que la schizophrénie est due à un surplus d'activité dans les parcours dopaminergiques du cerveau... Les études les plus récentes se sont concentrées sur les caractères structurels et utilitaires anormaux au moyen de la radiologie ou d'autres méthodes d'examen du cerveau des schizophrènes et des populations du contrôle. Aucune découverte ou théorie ne permettent jusqu'à présent d'expliquer l'étiologie et la pathogénie de cette maladie complexe." Michael J. Murphy, M.D., M.P.H., Associé Clinique en Psychiatrie, Faculté de Médecine de Harvard ; Ronald L. Cowan, M.D., Ph.D., Associé Clinique en Psychiatrie, Faculté de Médecine de Harvard et Lloyd I.. Sederer, M.D., Professeur Associé de Psychiatrie Clinique, Faculté de Médecine de Harvard, dans leur manuel Modèles psychiatriques, (Blueprints in Psychiatry), Science Blackwell, Inc., Malden, Massachusetts, 1998), p. 1.
Comme la conduite en état d'ébriété, prendre le volant après avoir consommé de la drogue sera bientôt un délit. Les députés devraient approuver ce matin une proposition de loi UMP visant à punir de deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende toute personne conduisant sous l'influence de stupéfiants. Selon certains experts, la consommation de drogues multiplierait au moins par deux le risque d'accident. Mais d'autres estiment que l'on ne dispose pas encore d'études complètes sur la question.
Source: Le Telegramme
Tous les experts sont d'accord : le cannabis a une influence sur la conduite. En revanche, ils sont plus divisés sur son seuil de dangerosité, sa détection et sur la capacité à établir un lien formel entre consommation et accidents de la route.
Voilà plusieurs années que le camp de la répression de la drogue au volant fourbit ses armes. Il s'apprête à fêter sa victoire avec l'adoption attendue, ce matin à l'Assemblée nationale, d'une proposition de loi en ce sens, déposée par des députés de droite.
Que prévoit ce texte qui sera présenté par le député UMP du Val-de-Marne, Richard Dell'Agnola ? Toute personne conduisant un véhicule ou accompagnant un élève conducteur alors qu'elle se trouve « sous l'influence de plantes ou de substances classées comme stupéfiants » pourra être puni d'une peine de deux ans d'emprisonnement ou d'une amende de 4.500 euros.
Annulation du permis, immobilisation du véhicule
La proposition de loi aligne les nouvelles sanctions sur celles existant pour l'abus d'alcool, comme l'immobilisation du véhicule, la suppression des points, la suspension ou l'annulation du permis, ainsi que le doublement des peines en cas d'accident mortel ou corporel.
« L'usage des drogues au volant est avant tout un problème de sécurité routière qui doit dépasser les clivages politiques », a plaidé Richard Dell'Agnola, mercredi dernier lors de l'examen du texte en commission. Il tentait ainsi de faire tomber le scepticisme de ses collègues de gauche sur ces mesures.
L'opposition voit en effet dans cette initiative de la majorité un simple « affichage politique » ayant « peu à voir » avec la sécurité routière. Selon Bernard Roman (PS), ancien président de la commission des lois, « c'est encore une fois un coup de menton. » Le député du Nord ajoute : « On prend le problème par le petit bout de la lorgnette en sanctionnant les conducteurs qui sont sous l'empire cannabique. » Les députés socialistes s'abstiendront.
Querelle d'experts
Le 5 décembre 2000, un texte similaire présenté par des députés RPR avait été repoussé par la gauche plurielle. Le clivage gauche-droite devrait resurgir aujourd'hui sur les bancs de l'Assemblée.
Député UMP, Lionnel Luca reproche aux socialistes d'avoir « participé à la banalisation du cannabis », amenant « beaucoup de jeunes à penser que prendre un joint est moins grave que prendre un verre d'alcool ».
Cette querelle politique dissimule celle des experts qui restent divisés sur la véritable relation drogue-accident, le niveau de consommation à partir duquel des troubles se produisent et la durée de nuisance des stupéfiants.
Des chercheurs espagnols ont ralenti la croissance d'une tumeur du cerveau grâce à un composé extrait du cannabis. L'équipe de Manuel Guzmán, de l'Université Complutense de Madrid, a utilisé ce composant pour freiner le développement des vaisseaux sanguins qui irriguent la tumeur. Obtenus sur des rongeurs, ces résultats ont été validés sur deux malades atteints de glioblastome multiforme et publiés dans la revue Cancer Research.
Source: Sciences et Avenir
Cette tumeur maligne du cerveau est très difficile à soigner, que ce soit par chirurgie, par radiothérapie ou chimiothérapie. Guzmán et ses collègues ont administré un extrait de cannabis (le Delta 9 THC) a des souris atteintes de ce cancer. Ils ont constaté qu'il ralentissait l'activité de certains gènes impliqués dans la production d'un facteur de croissance (VEGF) essentiel à l'angiogénèse –la formation des vaisseaux. En inhibant ce processus, les chercheurs ont ralenti la croissance de la tumeur cérébrale.
L'équipe de Guzmán a vérifié l'efficacité de l'extrait de cannabis sur deux patients souffrant de glioblastome multiforme pour lesquels aucun traitement n'avait donné de résultats. Les prélèvements effectués avant et après l'administration du Delta 9 THC ont montré une diminution du taux de VEGF suite au traitement. Ces résultats sont encourageants mais encore très préliminaires.
On se souvient de Raffarin exhibant à la télé des feuilles de papier à rouler de grandes tailles qui, selon ses découvertes, ne servent qu'à rouler des pétards. Et bien, les feuilles longues seraient taxées de 500 % demande J-Pierre Raffarin. Bibendum ! Nous avons testé la réaction de la rue à cette mesure. « Simple, on recollera des petites feuilles pour en faire des grandes ». Nous avons testés la réaction de buralistes : « Ils veulent encore nous enlever un des rares produits qui marche. » Pour précision, les acheteurs payent déjà leur papier à rouler (en papier chanvre) trois à quatre fois plus cher que le papier journal imprimé (papier partiellement en chanvre aussi). Une solution pour la crise de la Presse papier : faire payer le papier journal au prix du papier à rouler. On vous passe sur la mesure la plus déconnectée qui viserait à contraindre les vendeurs de tabacs à rouler à incorporer les feuilles avec le tabac pour pouvoir interdire purement et simplement la vente de feuilles. Contre le petit commerce, je vous dit.
Source : https://www.cannabistrot.net/zal/
Plus technique, la vente de lampe à sodium et système hydro deviendrait réglementée. Exemple il faudrait un diplôme d'électricité pour vendre des lampes HPSodium. Rien pour les installateurs de trains électriques ? Les fameuses ampoules sont actuellement vendues pour l'horticulture, l'animalerie genre lézard. Faudra cumuler vétérinaire et électricité, horticulture et électricité. Et pourquoi pas chimie pour vendre de l'hydro ? ça devient technique le petit commerce. Tout le monde n'a pas fait polytechnique mais va falloir.
Mieux dans l'éthéré de base, les fabriquant d'engrais comme General Hydroponie Europe (GHE) ou CANNA seraient en vue d'une taxation pour vente en dehors des jardineries. Et pour Bayer and co qui vendent des herbicides et autres toxiques chimiques en supermarché encore rien ? Grâce à Raffarin, les flics vont avoir la main plus verte. La semaine dernière c'est un Commissaire Divisionnaire de Rouen qui a été nommé à la tête du nouveau groupement GIR avec une première enveloppe de crédits spéciaux anti-canna (recrutement et formation de policiers en civil ayant mission de visiter les grow shop précisément ...). Franchement c'est trop d'honneur. Avant c'étaient les tenanciers de Grow-shop qui formaient les policiers en civil. Eux aussi avaient droit de bénéficier des avancées techniques horticoles. Rien pour les salons sado-maso adeptes de techniques d'étouffement, flagellation ou mutilation diverses. Rien contre les tortionnaires de bonzaïs ?
Enfin, signalons quand même que l'objectif de Raffarin est de baisser de 25 % la consommation de cannabis en France. Ridicule, diront les prohibitionnistes, il faut éradiquer la consommation de drogues en France. Débile, diront les légalisateurs, l'application de la loi de 1970 n'a réussi qu'à l'explosion de la consommation. Alors que personne ne sait précisément la consommation de drogues illégales en France, qu'on en trouve un qui arrivera à mesurer l'efficacité, l'inefficacité des mesures censées permettre la réalisation de cette objectif stupide !
Au fait d'après les spécialistes et certaines études de terrains, 2004, après 2003 sera encore l'année de la cocäne. Il faut donc taper sur le cannabis, dixit Raffarin.
En principe, selon la MILDT, la première semaine de septembre sera décisive ... Grand bien leurs fassent, c'est la rentrée. Et à l'école de la connerie, on perçoit qu'il y a déjà des postulants à la première place.
Légalisation du cannabis, autoproduction et cannabistrot
Arnaud Debouté représentant du Collectif d'information et de recherche cannabique, CIRC