Odezenne est un groupe de musique alternative français, originaire de Bordeaux, en Gironde. Formé par Alix Caillet, Jacques Cormary et Mattia Lucchini, le groupe compte 3 albums studio, et un EP.
Le titre En L dont le clip est réalisé par l'artiste Thami Nabil, fait référence au collage de deux feuilles !
Le clip raconte l'omniprésence de la violence et de la guerre dans la vie privée de chacun. Deux amoureux fument des joints dans leur chambre, le monde de la guerre matérialisé par une mini armée, s'invite dans leur intimité et tente en vain de détruire le couple qui se love.
La fume pour combattre la violence et la guerre qui s'invite dans l'intimité de chacun dans nos société contemporaine, "Faites l'amour pas la guerre".
Les Etats américains où le cannabis à usage récréatif est légal ont observé une réduction d'au moins 20% des décès par overdose d'opiacés, affirme une étude publiée mercredi.
Dans un dispensaire en Californie, où le cannabis à usage récréatif est autorisé, le 1er janvier 2018. (ROBYN BECK / AFP)
Les opiacés ont provoqué la mort de 47.600 personnes en 2017 aux Etats-Unis, selon les Centres de contrôle des maladies (CDC). Cette année-là, l'épidémie a été déclarée «urgence de santé publique» par le président Donald Trump. La marijuana, légale dans 34 Etats et à Washington pour usage thérapeutique, l'est de manière récréative dans dix de ces Etats, ainsi que dans la capitale américaine (et en janvier dans l'Illinois).
En comparant les taux de décès par overdose avant et après la légalisation et entre les Etats à différents stades du processus de légalisation, les auteurs de cette étude publiée dans le journal Economic Inquiry, ont déterminé un effet de causalité «très solide» dans la réduction de la mortalité liée aux opiacés.
Cette baisse est comprise entre 20 et 35 %
Cette baisse est comprise entre 20 et 35%, selon leur analyse économétrique, avec un effet particulièrement marqué pour les morts provoquées par la consommation d'opiacés comme le fentanyl, la drogue la plus meurtrière aux Etats-Unis, selon les derniers chiffres officiels. Tous les Etats sont affectés par la hausse de l'épidémie des opiacés, explique à l'AFP Nathan Chan, économiste à l'université Amherst et auteur principal de l'étude. «C'est juste que ces Etats qui ont légalisé ne sont pas aussi défavorablement affectés que ceux qui n'ont pas légalisé», poursuit-il. Les Etats qui ont un accès légal à la marijuana via des dispensaires ont assisté à une plus importante baisse de mortalité que les autres, notent ces auteurs.
L'étude ne s'est pas penchée sur les facteurs en jeu mais Nathan Chan suggère que ces différences pourraient être liées au nombre croissant de personnes qui s'auto-soignent et «soulagent la douleur par la consommation de marijuana et sont ainsi moins susceptibles de devenir accro aux opiacés». Certains travaux précédents étaient toutefois parvenus aux conclusions inverses: selon eux, le recours au cannabis augmente l'utilisation d'opiacés non prescrits par ordonnance.
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par Taboola
Source: Le Figaro avec AFP
Les petits entrepreneurs de cannabis peinent à se tailler une place au sein de l'industrie même si elle est en pleine effervescence. Plusieurs déplorent un trajet semé d'embûches et des régulations qui avantagent les entreprises mieux nanties.
L'entrepreneure Josée Duranleau souhaite ajouter du cannabis à ses produits, mais le processus pour y arriver n'est pas sans embûche.
Photo : iStock
Il n'est pas facile de se lancer en affaires dans le marché du cannabis, croit l’entrepreneure Josée Duranleau.
Depuis trois ans, elle produit des crèmes et des huiles à base de chanvre.
Elle souhaite bientôt pouvoir y ajouter de la marijuana, après la légalisation des produits topiques du cannabis au mois d’octobre.
L'entrepreneure Josée Duranleau devra probablement s’associer avec un gros joueur de l'industrie du cannabis si elle souhaite « percer » le marché des produits topiques.
Photo : Martine Côté
Pour y parvenir, Josée Duranleau devra d’abord solliciter une licence de microtransformation, un processus « complexe et coûteux » depuis que Santé Canada a changé ses procédures au printemps.
Dans l’optique de réduire le nombre de demandes, tous les demandeurs doivent d’abord avoir leurs installations entièrement aménagées avant de pouvoir demander une licence.
Il en coûterait entre 500 000 et 1 million de dollars, estime Josée Duranleau, en plus des frais de consultation moyennant 50 000 dollars.
La consultante en cannabis Lisa Campbell explique pour sa part que ces changements de Santé Canada sont entrés en vigueur pour réduire les temps d’attente et désengorger le système de traitement de licences.
Au lieu d'examiner plusieurs demandes qui vont échouer, la majorité d’entre elles sont susceptibles d’être acceptées, explique-t-elle.
D’un autre côté, pour un petit producteur, ça devient presque impossible de pénétrer le marché, ajoute-t-elle.
Les friandises au cannabis seront très bientôt légalisées au Canada, sauf au Québec.
Photo : Reuters / Rick Wilking
Josée Duranleau se dit découragée. Elle sait qu’elle devra probablement s’associer avec une entreprise qui possède déjà sa licence de transformation et souhaite élargir son marché aux produits topiques.
Elle pense toutefois que son expertise pourrait être un atout aux yeux de certains grands noms établis.
Ça va être un marché énorme. Est-ce que les compagnies de cannabis savent comment fabriquer ces produits? Les miens sont déjà prêts, souligne-t-elle.
Un parcours du combattant
L’ancienne consultante en cannabis Selina Jane Eckersall souhaite quant à elle se lancer dans la production de cannabis artisanal.
Depuis trois ans, son mari et elle rencontrent néanmoins des obstacles.
Selina Jane Eckersall et Dean McCall, les fondateurs de Casual Friday Cannabis Ltd.
Photo : Photo remise
La licence de microculture qu’ils convoitent coûte entre 800 000 dollars et 1, 5 million de dollars.
Même s’ils ont amassé les fonds nécessaires grâce à des investisseurs, d’autres obstacles se dessinent au fur et à mesure.
Par exemple, pendant près de deux mois, ils n'ont pas été en mesure d'encaisser l’argent de leurs investisseurs.
Aucune grosse banque ne voulait de notre argent, parce que nous ne disposions pas encore de licence, déplore Selina Jane Eckersall.
À cela, s’ajoutent les difficultés à commercialiser les produits du cannabis qui font face à de nombreuses restrictions au niveau du marketing.
Comment commercialiser un produit que vous n'êtes même pas autorisé à commercialiser, se demande Abi Roach, présidente de Norml Cannabis et PDG de Hot Box.
Selon elle, il s’agit d’une contrainte importante, même pour les sociétés établies comme la sienne.
Le Canada a légalisé le cannabis en octobre 2018.
Photo : AFP / PABLO PORCIUNCULA BRUNE
Selon Selina Jane Eckersall, les petits entrepreneurs sont régulièrement pris au dépourvu.
Les seules personnes capables de naviguer l'interdiction de marketing très stricte sont ces énormes compagnies de cannabis qui disposent d’équipes juridiques et d'importants budgets de marketing. Elles peuvent faire des choses que les autres compagnies ne peuvent pas faire, dit-elle.
Josée Duranleau abonde dans le même sens. Il faut être très créatif dans le marketing de ces produits-là, renchérit-elle.
Un marché qui prend de l'essor
Lisa Campbell concède qu’au sein de l’industrie canadienne du cannabis, les plus gros joueurs sont avantagés.
Dans n'importe quelle industrie, si vous avez de l'argent, vous êtes susceptibles de recevoir un meilleur traitement, indique-t-elle.
Elle estime toutefois que les possibilités pour l'avenir sont florissantes pour les plus petits producteurs.
Cannabis comestible
Photo : Unsplash / Justin Aikin
À l'heure actuelle, les premiers microproducteurs sont en cours d'approbation. [...] C’est encore lent au démarrage, mais le nombre de microproducteurs va exploser au cours de l'année prochaine, assure Mme Campbell.
Elle ajoute qu'encore 60 % des consommateurs canadiens se procurent leur cannabis sur le marché noir.
Pour changer ça, nous avons besoin d'une diversité de producteurs, d'une diversité de produits et Santé Canada est conscient de ça, dit-elle.
Les entrepreneurs du cannabis restent d'ailleurs optimistes.
Les petits entrepreneurs auront un rôle énorme à jouer dans l'avenir du cannabis au Canada, croit Selina Jane Eckersall.
Malgré les frustrations, Josée Duranleau considère qu’il s’agit d’une aventure fort stimulante.
De dire que j’embarque avec d’autres pionniers, c’est excitant, c’est motivant, conclut-elle.
Par Charlotte Mondoux-Fournier
Source: ici.radio-canada.ca
L’industrie mondiale du cannabis légal, un marché estimé à près de 14 milliards de dollars, n’est pas confrontée à une pénurie de main d’œuvre, mais bien à une pénurie de candidats qualifiés.
« Ce secteur est l’une des plus grandes industries en développement sans aucun professionnel qualifié », a récemment déclaré Jamie Warm, cofondateur et PDG de Henry’s Original, cultivateur et distributeur de cannabis basé à Mendocino, en Californie.
Programmes universitaires
Plusieurs universités américaines ont commencé à proposer des programmes d’études en cannabis. L’Université Cornell d’Ithaca, dans l’Etat de New York, va proposer en automne un cours de premier cycle intitulé « Cannabis: biologie, société et industrie », qui portera sur l’histoire, la culture, la pharmacologie, l’horticulture de la marijuana et sur les défis juridiques associés à la culture du cannabis. En 2020, l’université envisage de lancer une maîtrise en mettant l’accent sur les compétences de communication orale et écrite avec les médias et les parties prenantes de l’industrie.
L’Université Cornell n’est pas la seule à avoir remarqué l’essor de l’industrie du cannabis.
En juin, la faculté de pharmacie de l’Université du Maryland a annoncé le lancement d’un programme de maîtrise en sciences et en thérapie du cannabis médical. Au Canada, le deuxième pays au monde à avoir légalisé la marijuana, l’Université McGill prévoit de lancer un diplôme de deuxième cycle en production de cannabis à partir de 2020.
Candidats qualifiés
Un nombre croissant d’universités américaines ajoutent des diplômes et des cours sur le cannabis. Le cannabis est en effet une industrie en plein essor, qui a besoin de compétences de haut niveau et variées, que ce soit en horticulture, en chimie, en entrepreneuriat, en pharmacologie, en politique, en réglementation, en communication ou sur le plan légal, précise le magazine Quartz.
Le marché mondial de la marijuana légale était évalué à 13,8 milliards de dollars l’année dernière.
Il devrait atteindre 66,3 milliards de dollars d’ici 2025, selon le cabinet de recherche Grand View Research. Les données du site de recherche d’emploi Indeed ont montré que les offres d’emploi en rapport avec le cannabis avaient plus que quadruplé depuis 2016, passant d’environ 300 postes par million à environ mille postes par million en 2019.
Connaissances
« Si vous voulez vous lancer dans l’industrie du cannabis, vous devez vraiment connaître tous les aspects de l’industrie », a expliqué Carlyn S. Buckler, professeur agrégé au Collège d’agriculture et des sciences de la vie de l’Université Cornell.
La gamme des offres universitaires reflète également l’usage étendu de la marijuana, légalisée à des fins médicales dans 33 États américains. L’Université de Californie propose maintenant aux étudiants en médecine un cours sur la physiologie de la plante de marijuana et son interaction avec le corps humain.
« Les médecins et les pharmaciens doivent comprendre les effets de la marijuana et son utilisation à des fins médicales », a déclaré Yu-Fung Lin, professeur à la Davis School of Medicine de l’Université de Californie .
La société Henry’s Original compte à présent plus de 100 employés et prévoit de doubler son effectif d’ici l’année prochaine.
« En plus des compétences de gestion et du savoir-faire agricole, il est nécessaire de disposer de personnes expérimentées dans le domaine des start-ups, à l’aise pour s’attaquer aux défis à un niveau plus local », a encore déclaré Jamie Warm.
La consommation régulière de cannabis peut entraîner une dépendance à la substance, une dépendance qui semble naître "sous le joug de l’habitude", suggère cette équipe internationale qui révèle par neuroimagerie la formation -avec une consommation quotidienne- de réseaux neuronaux, typiques de la dépendance chez les "gros" consommateurs de cannabis.
L’étude, présentée dans la revue Biological Psychiatry : Cognitive Neuroscience and Neuroimaging contribue à expliquer comment le cerveau de l'habitude passe à l'addiction et pourquoi tous les consommateurs de cannabis ne développent pas cette dépendance, même avec un usage régulier à long terme.
Les chercheurs de l'Université des sciences et technologies électroniques de Chine et de l'Université de Bonn (Allemagne), utilisent l'imagerie cérébrale pour surveiller l'activité neurale lorsque les consommateurs de cannabis visionnaient des images (ou stimuli) associées à la consommation de cannabis. Bien que tous les usagers de cannabis participant à l'étude aient signalé une consommation importante, seuls quelques participants s’avèrent réellement dépendants. Si tous les consommateurs de cannabis, dépendants et non dépendants, présentent des réponses exacerbées dans une zone de la récompense, le striatum ventral, seuls les utilisateurs dépendants présentent aussi des réponses plus importantes dans la zone du cerveau qui forme les habitudes, le striatum dorsal.
La dépendance sous l’emprise de l’habitude plus que de la récompense
Ainsi, la consommation importante de cannabis est d'abord favorisée par des modifications du système de récompense du cerveau. Cependant, ces modifications ne suffisent pas à expliquer le passage vers la dépendance. La dépendance semble « plutôt provoquée par des modifications des systèmes cérébraux qui favorisent les comportements habituels ou automatiques », écrivent les chercheurs. Et cela peut aussi expliquer pourquoi certains consommateurs continuent à consommer malgré l’atténuation voire l'absence d'effets gratifiants de la drogue : leur comportement est désormais sous le l'emprise de « l’habitude » plutôt que de la récompense.
Cependant, l’imagerie cérébrale révèle aussi d'autres zones suractivées dont celles qui « attribuent une importance aux choses », ici aux stimuli de la substance. Cela suggère que le développement de la dépendance au cannabis intègre d'autres zones du cerveau, vouées à la récompense, et susceptibles de renforcer le désir de substance.
Il s'agit donc de lutter contre l’habitude : face à une libéralisation croissante du cannabis, ces données qui permettent de mieux comprendre pourquoi certaines personnes risquent davantage de devenir dépendantes au cannabis sont cruciales : différencier les circuits cérébraux uniques sous-jacents à la dépendance va permettre de mieux lutter contre le trouble de la dépendance au cannabis mais aussi de mieux détecter le passage au stade problématique de la dépendance.
L'identification du striatum dorsal et du comportement répétitif en tant que facteur de dépendance inspire notamment des interventions bien spécifiques visant à lutter contre l’habitude et à accroître ainsi les chances de succès du traitement.
Neuf mois après la légalisation du cannabis récréatif au Canada, le gouvernement fédéral a annoncé jeudi l'entrée en vigueur d'une loi simplifiant l'obtention d'une amnistie pour les personnes ayant déjà été condamnées pour possession simple de cette drogue.
Le ministre canadien de la Justice, David Lametti, se préparant à témoigner devant la commission parlementaire de la Justice, à Ottawa, le 21 février 2019. Photo d'archives REUTERS/Chris Wattie
Les demandes d'amnistie ou de suspension de casier judiciaire sont désormais gratuites, se font par le biais d'un formulaire en ligne, et leur traitement sera accéléré, a annoncé le ministre canadien de la Justice David Lametti. Une demande d'amnistie coûtait auparavant 631 dollars canadiens (430 euros) et son traitement pouvait prendre de 5 à 10 ans. L'amnistie pourrait concerner 250.000 personnes, a précisé M. Lametti. Elle bénéficiera en particulier aux "communautés marginalisées", a poursuivi le ministre, étant donné que l'ancienne loi "a eu un impact disproportionné sur elles par le passé", en les empêchant souvent d'occuper un emploi ou de trouver un logement.
Les étrangers condamnés au Canada sont aussi éligibles à cette amnistie.
Avant que le Canada ne devienne le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis récréatif le 17 octobre 2018, les personnes arrêtées pour possession simple encouraient jusqu'à six mois de prison et une amende de 1.000 dollars (681 euros).
L'amnistie "ne garantit pas à une personne le droit d'entrer dans un autre pays ou d'obtenir un visa étant donné que les pays étrangers ne sont pas liés par les lois canadiennes", a cependant souligné de son côté le ministère de la Sécurité publique.
Des députés britanniques représentant les trois principaux partis politiques du pays appellent leur gouvernement à s’inspirer du modèle canadien pour légaliser le cannabis. Ils estiment que c'est possible « d’ici 5 à 10 ans ».
Le Canada a légalisé le cannabis en octobre 2018.
Photo : AFP / PABLO PORCIUNCULA BRUNE
Les trois députés – David Lammy du Parti travailliste, Jonathan Djanogly du Parti conservateur et le libéral-démocrate Sir Norman Lamb – se sont exprimés en faveur de la légalisation après une mission « exploratoire » effectuée à Toronto dans le cadre d’un documentaire diffusé lundi sur la chaîne BBC.
M. Lammy, qui était un fervent opposant à la légalisation, dit avoir changé d’idée après sa visite au Canada, où il a vu de près le plus grand marché réglementé dans le monde.
Dans une tribune publiée lundi dans le quotidien The Guardian, il fait l’éloge des systèmes de production et de vente du cannabis légal au Canada : Les points de vente autorisés sont protégés par des gardiens de sécurité et ressemblent plus à une pharmacie. Les taux de THC et de CBD sont clairement indiqués sur les étiquettes tout comme l’est l’alcool sur les bouteilles de bière.
Selon lui, la légalisation non seulement permettra de réduire les injustices envers les communautés les plus touchées par la guerre contre la drogue, mais elle permettra aussi de réduire les taux d’hallucinogènes qui sont présentement très élevés dans le cannabis vendu illégalement en Grande-Bretagne.
Seul bémol, selon lui, est la mainmise des grandes entreprises sur le marché canadien.
Sir Norman Lamb, quant à lui, a été filmé en train d’essayer de l’huile de cannabis pour voir si cela l’aidera à s’endormir. Issu du Parti libéral-démocrate et ancien ministre de la Santé, M. Lamb est le premier élu britannique à avoir publiquement consommé du cannabis devant les caméras.
J’ai dormi incroyablement bien, assure-t-il sur Twitter. J’ai pris quelques gouttes et j’ai bien dormi dans l’avion, dit l’élu devant les caméras de la BBC.
Il affirme aussi qu’il trouve « ridicule » le fait qu’il a dû se débarrasser de l’huile de cannabis « dans les toilettes » avant de retourner en Grande-Bretagne, parce que ramener [ce produit] au pays est considéré comme un acte criminel.
Image tirée du documentaire de la BBC montrant le député et ancien ministre de la Santé Sir Norman Lamb essayant l'huile de cannabis devant les caméras.
Photo : BBC
La mission canadienne a été organisée par l’organisme Volte Face, qui mène une campagne en faveur de la légalisation du pot en Grande-Bretagne.
Les trois députés arrivent à la même conclusion à l’issue de leur visite : Londres doit marcher sur les pas d’Ottawa. Ils estiment que la légalisation sera officielle d’ici 5 à 10 ans.
Seul le conservateur Jonathan Djanogly s’est montré plus réticent, affirmant que la route sera longue encore pour la réglementation de l’herbe dans son pays. « Pas avant 10 à 15 ans », selon lui.
Réagissant au documentaire de la BBC, le gouvernement britannique affirme que la légalisation du cannabis n’éliminerait pas le commerce illégal et ne réglera pas les problèmes associés à la dépendance aux drogues.
Rania Massoud
Source:ici.radio-canada.ca
Le Liban a fait un pas supplémentaire en faveur de la dépénalisation de la culture du Cannabis, avec la soumission d’un projet de loi devant une commission parlementaire.
Après examen par cette commission et possibles amendements, il reviendra cependant au Parlement d’adopter ou non ces mesures visant à légaliser la culture du cannabis et la vente de cette drogue à usage thérapeutique. En 2018, le Président de la Chambre, Nabih Berri avait déjà évoqué une possible dépénalisation de la culture du cannabis. Il avait alors formé une commission d’experts locaux et internationaux en charge de l’étude.
Il s’agira notamment d’étudier les conséquences et l’impact de cette dépénalisation dans les pays ayant déjà adopté des mesures identiques. Cette dépénalisation avait été également l’un des sujets les plus polémiques de la fameuse étude McKinsey visant à relancer l’économie libanaise qui reste très mal-en-point jusqu’à présent.