Bienne : Les autorités prônent le pragmatisme
Par Invité, dans International,

Chanvre : La politique de la Ville en question...
 
Par le biais d’une motion, la conseillère de ville Liliane Lanève-Gujer (Les Verts) de se montrer « plus ouverte et plus pragmatique » face aux consommateurs de haschisch.
 
Source : Chanvre-info
La motion de Liliane Lanève-Gujer fait suite à la décision du Conseil national, prise en juin 2004, de ne pas entrer en matière sur le projet de révision de la Loi sur les stupéfiants. L’écologiste réagit également à la fermeture de plusieurs magasins de chanvre biennois sur décision préfectorale. Si la motionnaire constate une augmentation générale de la consommation de cannabis, elle estime que « les conséquences de ce phénomène ne sont pas supérieures à l’absorption de drogues légales, même si la consommation de cannabis entraînerait un risque sérieux, notamment pour la jeunesse ». Selon Liliane Lanève-Gujer, l’expérience faite dans d’autres villes aurait démontré que la fermeture de magasins de chanvre incite les vendeurs à agir dans la clandestinité, sans que cela génère une diminution de la consommation par les jeunes : « Par contre, le risque de voir le commerce de chanvre se confondre avec celui de drogues plus dangereuses est réel, en particulier dans la rue. »
 
Liliane Lanève-Gujer propose au Conseil municipal d’agir de manière concrète, afin que Bienne ne devienne pas « une plaque tournante du trafic de cannabis ». Dans sa réponse à la motionnaire, l’exécutif constate que, sur le plan fédéral, la situation juridique ne donne pas satisfaction en raison du fossé régnant entre le cadre légal et son application : « Ce cadre est contraignant aux échelons cantonal et communal. Reste que certaines autorités (dont la Ville de Bienne) ont pris position publiquement en regrettant l’échec de la révision de la loi et en affirmant vouloir donner la priorité à la prévention sur la répression ». Le Municipal admet toutefois que « cette politique déclamatoire reste sans effet concret. A Bienne, la question de la consommation de cannabis est traitée de manière très pragmatique. Toutefois, ce sont des organes relevant des autorités cantonales qui s’en chargent. La police municipale est aussi impliquée ». De l’avis de la directrice de l’antenne régionale du Réseau Contact, Christine Meier, il serait souhaitable que la Ville tolère des points de vente connus des autorités et de la police, afin de pouvoir mieux contrôler le marché et faire davantage de prévention, notamment auprès des jeunes.
 
L’exécutif se dit « prêt à répondre à toute initiative venant des milieux compétents pour une systématisation de l’information, par exemple en vue d’une campagne de sensibilisation ». Il recommande au Conseil de ville de transformer la motion en postulat et de le rayer du rôle comme étant réalisé.
 
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La consommation de cannabis a doublé en dix ans
Par Invité,
Berne - La consommation de cannabis a doublé ces dix dernières années en Suisse. Et les jeunes fument leur premier joint en moyenne avant leurs 16 ans, selon une étude de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
 
Source : Romandie news
En tout, 46,1% des adolescents et des jeunes adultes ont déjà consommé du cannabis, selon le rapport du groupe de travail de l'OFSP publié jeudi dans le magazine "Facts". L'étude a porté sur 5000 personnes âgées de 13 à 29 ans interrogées en 2004. Parmi elles, 13,3% ont indiqué qu'elles avaient fumé au moins un joint dans les six derniers mois. Ces personnes comptent parmi les consommateurs actuels.
 
Ce qui inquiète particulièrement les experts est que les jeunes semblent commencer à fumer des joints de plus en plus tôt. Ils ont aujourd'hui en moyenne 15,9 ans, comme l'a expliqué Janine Messerli, de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA) qui a participé au rapport.
 
Dans la tranche d'âge des consommateurs de 13 à 18 ans, le premier joint a été fumé à 14,7 ans. Chez les 19 à 29 ans, à 16,4 ans. Selon le rapport, cet âge est en constante diminution depuis le début des années 90.
 
Les résultats du rapport ne sont pas surprenants mais inquiétants, a ajouté Mme Messerli. La consommation régulière de cannabis trouble le développement des jeunes concernés. L'ISPA demande ainsi une prévention et des conseils accrus pour les jeunes.
 
Un tiers environ des fumeurs actuels ont des problèmes liés au cannabis. Extrapolé, ce chiffre représente 4,3% de la population d'ensemble des 13-29 ans. Ces personnes disent souffrir de difficultés de mémorisation et de concentration, elles ont peur de perdre le contrôle de leur consommation ou encore de partir à la dérive sociale.
 
Plusieurs études comparées par le "Cannabismonitoring" de l'OFSP concluent que le nombre de consommateurs a doublé en Suisse en dix ans. En 2002, entre 30 et 50% des personnes interrogées affirmaient qu'elles avaient déjà fumé un joint. Au début des années 90, ce taux n'était encore que de 15 à 25%.
 
Beaucoup de facteurs contribuent à la popularité d'une drogue: disponibilité, prix, modes et tendances ou tout simplement l'évolution générale d'une société.
 
Selon certaines études menées auprès d'écoliers, il semblerait toutefois que la consommation de cannabis se soit stabilisée à un haut niveau, voire qu'elle est même en légère diminution.
 
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La Basse-Meuse contre la délocalisation des coffee-shops
Par Invité,
Drogue : La Basse-Meuse contre la délocalisation des coffee-shops.
Non à la rue du cannabis !
Maastricht tente en vain de convaincre ses voisins.
 
Source : CIRC - Revue de presse
A l'automne 2004, Gerd Leers, le bourgmestre de Maastricht, avait suscité un sérieux émoi chez ses confrères des localités frontalières des Limbourgs néerlandais et belge, mais aussi de la Basse-Meuse. Le premier magistrat de la capitale du Limbourg néerlandais avait émis l'idée de transférer la moitié des seize coffee-shops (où haschisch et marijuana sont en vente libre) du centre-ville vers la périphérie, à proximité immédiate de la frontière belge.
 
Pour justifier son projet, il avait expliqué que, de par sa situation géographique, Maastricht voit défiler chaque année 1,5 million de « narco-touristes » dont un important pourcentage provient de Belgique, d'Allemagne et de France. Selon lui, beaucoup de ces consommateurs ne se bornent pas à fréquenter les coffee-shops du centre-ville. Ils s'approvisionnent aussi chez d'autres fournisseurs qui n'ont pas pignon sur rue, et chez lesquels ils peuvent faire provision de drogues dures. Gerd Leers soulignait que ce trafic s'avérait évidemment propice à l'augmentation de la délinquance.
 
Pour remédier à cette situation, le bourgmestre maastrichtois suggérait donc de délocaliser la moitié des coffee-shops dans une zone peu habitée proche de la frontière où les non-Maastrichtois seraient « invités » à s'approvisionner. Il préconisait aussi d'équiper ce « boulevard du cannabis » de caméras de surveillance. « Les localités voisines profiteront de la création d'une telle zone et constateront une amélioration de la sécurité chez elles puisque les agissements des touristes de la drogue seront mieux surveillés », avait-il plaidé.
 
À l'époque, ce projet avait suscité un tollé. Gerd Leers a donc invité ses confrères des communes environnantes pour tenter de les convaincre. Voici une semaine, il avait ainsi convié les bourgmestres de cinq entités des Limbourgs néerlandais (Eijsden, Margraten, Valkenburg...) et belge (Lanaken, Riemst et Fourons) à venir entendre ses arguments. Une semaine plus tard, il a invité les bourgmestres de Visé, Oupeye et Bassenge, trois des communes de la zone de police de la Basse-Meuse, à Maastricht.
 
Apparemment, le mayeur maastrichtois n'a guère réussi à convaincre. Voici une semaine, l'inquiétude restait (avec toutefois certaines nuances) de mise chez les bourgmestres limbourgeois. Et, jeudi après-midi, Marcel Neven, le député-bourgmestre MR de Visé, et Guy Goessens, le mayeur CDH d'Oupeye, ont réaffirmé leur « niet » catégorique, et leur position est partagée par les mayeurs des quatre autres communes (Juprelle, Bassenge, Blegny et Dalhem) de la Basse-Meuse. Le bourgmestre de Maastricht envisagerait de créer cette rue du cannabis à Gronsveld (ce village fait partie de l'entité municipale d'Eijsden, dont il faudrait alors qu'il réussisse à convaincre le bourgmestre, NDLR), dans un zoning industriel situé le long de l'autoroute, très près de la frontière, explique Marcel Neven qui s'inquiète de l'attirance qu'une telle zone pourrait exercer sur la population scolaire de la commune. Visé compte plusieurs établissements secondaires fréquentés par plus de 4.000 élèves dont certains pourraient être tentés d'aller goûter à la drogue à quelques minutes de leurs écoles.
 
Les bourgmestres d'Oupeye et de Visé ont annoncé que, dans les prochaines semaines, les conseils communaux de Visé, Oupeye, Bassenge, Juprelle, Blegny et Dalhem seront invités à adopter une motion identique rejetant le projet maastrichtois. Les mayeurs bassimosans comptent également demander une entrevue au ministre de l'Intérieur, Patrick Dewael, qui est lui-même originaire de Tongres, pour le mettre au courant de cette situation. Enfin, ils vont prendre contact avec leurs homologues des localités des Limbourgs néerlandais et belge afin de définir, par-delà les frontières étatique et linguistique, une stratégie commune face à cette rue du cannabis.
 
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Initiative Pro-chanvre : 105 571 signatures et maintenant ?
Par Invité,
Un grand merci à ceux qui nous ont aidé à collecter et à informer le grand public. Le chemin est encore long et ardu jusqu’à une réforme. Votre mobilisation ne doit pas faiblir. Le chanvre a encore besoin de vous. Le Parlement et le gouvernement savent désormais officiellement qu’une part non négligeable de la population veut une réglementation pragmatique sur le chanvre. Ils vont être obligés de faire une proposition. Sera-t-elle acceptable ou le comité devra-il aller à la votation ? Pouvons-nous gagner ? Nos opposants iront-ils au référendum ?
 
Source : Chanvre-info
Un événement de portée mondiale
 
Cette initiative est l’étude d’opinion la plus sérieuse et la plus représentative jamais réalisée, les conditions de validation sont bien plus strictes et contraignantes que pour un sondage ou une commission d’enquête, c’est un engagement public pas un avis anonyme. Plus de 105 000 signatures dans un pays multiculturel, confessionnel et linguistique de 7 millions d’habitants, représentent autant que 920.000 en France. Et encore, quand on a vu l’immense engouement des Français lors des récoltes de signatures, ils insistaient pour signer, on peut parier que le million serait largement dépassé si seulement la France proposait un tel système. La défunte constitution européenne prévoyait un mécanisme de pétition référendaire, sans valeur obligatoire comme en Suisse, avec un plancher d’un million de signatures. Une projection de l’initiative à l’échelle européenne donnerait 6 855 000 signatures dont 1,3 rien que pour l’Allemagne. Les Suisses viennent d’offrir un formidable outil aux partisans de la réforme de pays moins démocratiques. En leurs noms, Merci !
 
 
Le parlement doit faire une proposition
 
Les chambres travaillent actuellement à une révision light de la Lstup, essentiellement pour donner une base légale à la politique des quatre piliers. Il était prévu que le cannabis sera traité à part avec d’autres aspects qui ne font pas consensus. Le dépôt de l’initiative peut les pousser à inclure à nouveau le chanvre dans la révision.
 
Dans ce cas de figure, il ne faut pas s’attendre à un retour du système refusé par le National. Une part importante des décideurs veut maintenir l’interdiction et renforcer la répression sur l’offre et parfois même la demande. Certains veulent décriminaliser la consommation et poursuivre la détention de quantités minimes avec des amendes. D’autres veulent dépénaliser la consommation et la possession pour usage mais interdire la consommation publique. Les plus audacieux rajoutent la dépénalisation de l’autoproduction. Trop peu défendent encore un marché réglementé pourtant approuvé en commission et en plénière par les deux chambres et le Conseil fédéral de l’époque. Il est difficile de donner des noms d’organisations pour chaque tendance car les opinions sur le sujet sont plus individuelles que partisanes, sinon la révision serait déjà passée.
 
 
Un compromis acceptable ?
 
Que pouvons-nous accepter ? En théorie, rien qui n’est pas un marché réglementé pour les majeurs. En pratique, on doit s’attendre à une tentative de conciliation au pays du compromis. Nous ne pourrons certainement pas accepter que rien ne bouge ou que soit légalisée la relative tolérance actuelle, il faut un vrai changement de politique. Les organisations impliquées dans la réforme internationale de la politique des drogues, comme ENCOD, réclament un standard juridique minimum et une grande liberté pour les initiatives locales ou nationales. Pas de prison pour les usagers surtout mineurs mais un dispositif d’assistance en cas d’abus et de réduction des risques.
 
Option minimale La base serait la dépénalisation de la consommation des adultes, de la possession d’une quantité raisonnable pour consommation personnelle, de l’autoproduction sans commerce. Ce modèle fonctionne déjà en Belgique ou en Espagne, la République tchèque va certainement l’adopter prochainement . Il est perfectible. Pour être réaliste, Il faudrait offrir la possibilité de collectiviser sans profits les droits individuels à l’autoproduction. Le MEP, Giusto Catania, auteur du très progressiste dernier rapport du parlement européen sur les drogues, vient d’interpeller la Commission européenne sur ce sujet. Tout le monde n’a pas le temps, la place ou l’envie d’autoproduire. Dans ce modèle, personne ne capitalise sur une drogue donc n’a d’intérêt à faire de la publicité ou du prosélytisme, l’Etat ne devient pas dealer par les taxes, les libertés individuelles sont mieux respectées.
 
 
Gérer la consommation publique
 
La consommation publique est un sujet difficile. La solution serait dans une politique commune avec le tabac, interdit dans les lieux publics et dans les lieux privés accueillant du public accessible aux mineurs ou ne disposant pas de système de traitement des fumées. Comme pour l’alcool, l’ébriété manifeste sur la voie publique et la consommation dans les lieux touristiques ou près des écoles, des jardins d’enfants ... Mais l’interdiction publique absolue serait socialement très discriminatoire. Les riches peuvent s’aménager des fumoirs et les pauvres fument devant les gosses ou la famille. Dans ce schéma, pas de joint dans le train, devant l’école ou au salon de thé. Des amendes, lourdes en cas de récidives, devraient réfréner les ardeurs cannabiques déplacées. Pour éviter d’être taxé de trop grande permissivité, Il est à craindre que les peines ne soient augmentées trop fortement pour les dealers, il faudra donc bien différencier l’usager partageur et le dealer par métier pour éviter que les consommateurs ne soient transformés en dealer par une enquête ou une instruction à charge.
 
 
Une solution imparfaite
 
Cette solution présente bien des défauts. Il sera difficile de faire accepter la collectivisation de l’autoproduction. La solution d’une production individuelle ne suffira pas à couvrir le marché, on peut ainsi espérer le couper en deux. La police aura de la peine à distinguer le deal du dépannage, le professionnel et le partageur. Une dépénalisation sans solution pour l’approvisionnement serait très insuffisante car elle ne change rien aux problématiques du marché noir. Elle permettrait de rétablir le lien social et médical avec les usagers et un minimum de citoyenneté mais elle ne résout pas le problème macro-économique, ni la difficulté pour séparer l’usager du dealer. Même au cas ou cette solution serait adoptée, il sera difficile de s’assurer du caractère non lucratif des coopératives de production ou d’éviter les détournements vers un marché noir si leur nombre est insuffisant ou avec une trop faible quantité de cannabis cultivable par coopérateur.
 
 
L’autogestion n’est pas tendance
 
Enfin et surtout, ce modèle autogestionnaire est à l’opposé du système néolibéral dominant. Pourquoi supprimer un système facile à contourner et très lucratif pour les élites ? Pour rétablir les droits de la base de la pyramide ? Pour limiter les coûts et les dommages démocratiques de la répression ? En ce moment, nos gouvernants n’ont pas souvent ce genre de préoccupations. Il faut faire du profit, créer des emplois, réduire les déficits et les inégalités, financer la retraite et la protection sociale. On ne peut pas retirer une telle masse de capitaux du système sans lourdes conséquences. Le modèle de régulation proposé par l’initiative reste le plus pragmatique et le plus efficace. Dans l’état de l’opinion et de la classe politique,
 
 
Préparons la votation
 
Nous devons nous préparer à la votation. Le comité ne dispose pas, et je doute qu’il dispose un jour, des moyens financiers pour arroser les médias de publicité. Nous n’aurons même pas de quoi tirer des affiches et des flyers en très grand nombre. Il faut bien plus dans bras pour les afficher et les distribuer, des militants pour convaincre, des orateurs pour communiquer. Nous devons surtout répondre systématiquement aux attaques dont nous sommes sans arrêt les cibles dans certains médias. Nous ne pouvons pas répondre à tous, il faut déjà avoir l’information et pouvoir réagir vite. Il y a trop de supports à surveiller : Presse, radio, TV, Affiche, web, flyers ...
 
 
Votre soutien
 
Nous avons besoin de l’aide de tous les supporters de la réforme. Faites-nous parvenir sur info@chanvre-info.ch tous les documents sur le chanvre que vous rencontrerez, en français, allemand, italien ou anglais (l’ennemi peut venir de l’extérieur), nous écrirons des réponses et suivrons le dossier sur le site. Par la suite, nous pensons créer un blog pour communiquer autour de l’initiative et aussi mettre à dispositions des modèles de réponses aux stupidités le plus souvent entendues en Suisse sur le chanvre. Comme cela, les citoyens impliqués mais faible de la plume pourrons agir à titre personnel. Les médias sont très sensibles au courrier des lecteurs, nos adversaires les inondent d’insultes à la moindre occasion. Le blog du Rédacteur en chef du magasine Bilan est un bon exemple de la pression subie par ceux qui osent encore nous soutenir. Nous ne devons plus laisser passer ce terrorisme intellectuel. Il n’est pas question de tomber aussi bas que nos adversaires mais d’opposer la raison et l’expertise à la passion et l’irrationnel. Nous comptons sur vous.
 
 
L’agenda politique
 
Il faut encore attendre la validation par la chancellerie pour s’estimer vraiment en campagne. Au plus vite, le dossier peut arriver au parlement en 2007 et un compromis est possible pour 2008 applicable en 2009. Sinon, la votation pourra intervenir entre 2008 et 2010. J’espère que la vague sécuritaro-hygièniste sera passée et que nous pourrons l’emporter. En cas de victoire, nos opposants pourront encore initier un referendum. Avec leurs réseaux et leurs moyens illimités, ils ont de grandes chances d’y parvenir. Dans ce cas, l’aventure pourrait s’éterniser jusqu’en 2012 avec deux victoires aux urnes. On a vu plus facile. Si la pression populaire et surtout celle des centaines de milliers d’usagers était plus forte, il nous serait facile d’exiger des mesures plus rapides et de garder l’initiative comme épée de Damoclès. Le Conseil Fédéral peut à tout moment changer le classement du cannabis et le repasser en médicament. La Lstup ne s’appliquerait plus et l’ordonnance pourrait établir les droits, les interdictions et les sanctions. Alors impliquez-vous davantage, par exemple comme membre individuel de la Coordination Suisse du Chanvre, témoignez, réclamez vos droits. Ou soyez très patient.
 
 
Laurent Appel
 
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Bonne année 2006 ! Année du cannabis ?
Par Invité,
Communiqué du CIRC
 
Ah l’année 2005 ! Inutile de se la jouer, nous n’avons pas eu vraiment l’occasion de nous exprimer, mais nous avons réagi aux tentatives du gouvernement de présenter le cannabis comme un fléau et ses amateurs comme de futurs clients des hôpitaux psychiatriques.
 
Source : CIRC - Revue de presse
L’année 2005 a débuté avec une grande campagne gouvernementale sur les dangers du cannabis. Unique en Europe, cette campagne de prévention qui utilise les radios pour jeunes, les magazines pour jeunes, les espaces publicitaires du petit écran et publie des brochures, donne du cannabis une piètre image. Dommage ! Des vrais problèmes liés à l’usage du cannabis sont abordés, mais ils sont mis en scène de manière caricaturale et font de quelques cas particuliers une généralité.
Si cette campagne fait ricaner les ados, elle fait flipper les adultes... Le standard de « Drogues infos Service» explose sous les coups de fils de parents persuadés que leurs progénitures vont sombrer dans la schizophrénie, un des thèmes préférés des prohibitionnistes.
Le Circ se devait de réagir afin de remettre les pendules à l’heure. C’est ainsi que nous avons détourné (à l’identique au niveau du format et de la présentation) la brochure éditée par la Mildt : « Cannabis ce qu’il faut savoir — Le cannabis est une réalité » en « Cannabis, ce qu’on ne vous dit pas — Le cannabis c’est trop mortel ».
Dans l’élan, toujours sur le même principe, nous avons parodié les messages que la Mildt diffusait sur les ondes… Des parodies que les auditeurs de Radio Libertaire connaissent bien.
On s’attendait à ce que notre travail soit récompensé, que la presse en parle. Derrière l’humour se cachaient des arguments allant à l’encontre des vérités énoncées par la Mildt nouvelle version, mais tous les médias, les journaux comme les magazines, les radios comme les télés, sont restés sourds à nos appels. Les journalistes ont peur de déplaire à leur rédaction, ils s’autocensurent et obéissent aux ordres. Le cannabis n’est plus dans l’air du temps.
 
En cette année 2005, le Circ a rarement été sollicité pour tenir des stands dans des manifestations culturelles ou politiques… Là aussi, les organisateurs de concerts ou de festivals « flippent ». Inviter une association qui milite pour l’auto-production et demande l’abrogation de la loi de 1970, ça leur fout les jetons.
Est-ce vraiment parce que les associations doivent tourner d’une année sur l’autre que nous avons été interdits de séjour au festival Solidays de 2005 ? Inutile de rappeler que cette manifestation populaire qui permet de rencontrer des milliers de gens et remplit les caisses du Circ, est essentiel pour la survie de l’association qui n’a pas trouvé de mécène en 2005.
 
 
Dominique Perben, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, dans la foulée de la campagne de prévention du gouvernement, adresse à tous les procureurs une circulaire où il leur est chaudement recommandé de punir systématiquement tout usage de drogue en apportant « une réponse pénale graduée à dominante sanitaire ».
Dans cette circulaire, plusieurs pages sont consacrées à l’article de loi qui punit la présentation sous un jour favorable. Dominique Perben invite à « une politique pénale volontariste » contre « la provocation à l'usage des stupéfiants » et cite pèle- mêle « les boutiques de chanvre dans lesquelles sont mises en vente des graines de cannabis », les commerçants proposant des « vêtements et bijoux arborant une feuille de cannabis »… Et pour finir la diffusion d'ouvrages « vantant les mérites des produits stupéfiants ».
Là encore, le Circ a réagi en envoyant aux médias un communiqué de presse, des médias fort discrets alors que cette circulaire confirme la politique de tolérance zéro envers les fumeurs et implore les tribunaux de faire taire par tous les moyens ceux qui oseraient l’ouvrir et dénoncer cette politique d’un autre âge.
 
Bien sûr, le Circ a participé à la « Marche mondiale pour la légalisation du cannabis », laquelle (et c’est une première !) a été autorisée par la Préfecture de police. Quelques stands ! quelques sons ! quelques vives discussions sous l’œil attentif des fonctionnaires de la brigade des stups, la Marche a réuni quelques centaines de personnes à Bastille.
On serait tenté de dire que le 18 juin, ça s’est passé comme d’habitude, sauf que nous avons été refoulés de la pelouse où nous avions l’habitude de nous réunir et que ceux qui nous attendaient sont restés là où il y avait de l’ombre car on nous a « parqué » sur la pelouse face à la Grande Halle sous un soleil brûlant et sans le moindre abri pour éviter l’insolation.
 
Chaque fois qu’il s’est passé quelque chose sur le front du cannabis, et il ne s’est pas passé grand-chose comme si le gouvernement redoutait d’ouvrir le débat, comme si le gouvernement savait que jamais ils n’éradiqueront le cannabis et que l’histoire nous donnera raison… Chaque fois, le Circ s’est fendu d’un communiqué de presse, par exemple lors de la sortie de l’enquête de l’OFDT sur le cannabis et la conduite automobile ou lors des déclarations à l’emporte-pièce de Nicolas Sarkozy (encore lui !) sur la révolte des banlieues.
 
Le climat politique désastreux, les adhérents qui ne se bousculent pas au portillon, l’association qui n’a toujours pas de local… Toutes ses difficultés n’ont pas empêché le « noyau dur » du Circ de continuer à le faire vivre.
Un dimanche sur deux, le Circ anime « Y a de la fumée dans le poste » sur Radio Libertaire. Devenue incontournable, l’émission est de plus en plus écoutée et de plus en plus appréciée.
Le site du Circ Paris Ile-de-France s’est beaucoup amélioré en 2005. Nous avons créé de nouvelles rubriques, nous disposons désormais d’un forum et d’une revue de presse conséquente classée par sujets, un outil indispensable pour qui veut s’informer.
 
Le Circ a passé le cap de l’année 2005 et il aborde 2006 (ça rime avec cannabis) avec des projets en tête. Nous comptons fêter dignement les trente ans de « l’Appel du 18 joint » lancé par Libé en 1976, et dans la semaine qui précède le 18 juin (c’est un dimanche) organiser « Les Etats généraux de la prohibition » avec l’ouverture d’une librairie, des débats politiques, une journée consacrée aux associations, un concert … et une grande fête parc de La Villette pour clôturer en beauté la semaine.
Quant à nos autres actions, elles dépendront du bon vouloir des parlementaires qui nous promettent un débat sur la loi de 1970. Il a été annoncé pour le printemps. On ne les laissera pas nous infantiliser et nous dicter nos plaisirs. On se battra pour imposer une alternative autre que « la tolérance zéro » pour le cannabis.
 
 
 
Bonne année 2006 ! Année du cannabis ?
 
Le CIRC vous invite à participer à son nouveau forum !
Le CIRC Paris vient de mettre en ligne un forum juridique pour parler ouvertement des expériences vécues avec la police et la justice, pour échanger des informations sur les moyens de se défendre et pour s’informer et connaître « ce qu’il faut savoir » quand on a à faire aux institutions de la
république.
Nous espérons que ce forum deviendra un outil efficace pour apprendre à se défendre contre des attaques très variables selon la région de l’infraction.
Nous espérons encore que ce forum donnera une visibilité à une réalité peu évoquée : la cruauté de la loi sur les stupéfiants et la brutalité de son application.
Outre les questions juridiques et les témoignages, le forum ouvre le débat sur des sujets plus larges comme le droit des malades à se soigner, le cannabis et les jeunes, le travail, la conduite, le coût de la prohibition…
Forum du CIRC !
 
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Statistiques répression : Sarko fait son show, les usagers de drogues trinquent
Par Invité,
Les chiffres des infractions à la loi sur les stupéfiants (ILS) de l’année 2005 sont désormais disponibles, on peut donc faire une comparaison avec 2004. Une conclusion s’impose : la police traque la boulette et les consommateurs, plus de 90 % des ILS, de 80 % des gardes à vue et de 50 % des incarcérations. La ventilation par produit n’est pas encore disponible mais le cannabis sera encore très largement majoritaire pour les ILS et très présent pour les usagers-revendeur incarcérés.
 
Source : Chanvre-info
Iznogood Sarko veut faire trembler les voyous mais ses troupes préfèrent s’attaquer à des cibles sans défense pour faire du chiffre. Les drogués, les putes, les automobilistes de base ou les jeunes à capuche ont moins d’amis Place Beauvau que les patrons voyous, les paysans pollueurs, les chasseurs de palombes, les banquiers blanchisseurs ou les patrons de bar-tabacs. L’Etat abuse de ses pouvoirs régaliens et envahit le domaine privé, violant toutes les libertés individuelles et instaurant un climat de guerre civile. Au risque de tout faire péter ! (voir ma réponse au post d’Emilia sur le forum de l’article sur le Sarkoshow en banlieue)
 
L’hypocrisie abjecte de cette fermeté de façade qui retombe sur les plus faible doit cesser, les usagers de drogue n’ont rien à faire dans les geôles. Ils sont un bouc émissaire facile pour ce docteur Diafoirus qui prescrit des remèdes de cheval pour des maladies imaginaires. Les prohibitionnistes la jouent souvent père sévère mais compréhensif. Dans les débats, ils affirment que les usagers ne vont plus en prison et que seuls les méchants dealers sont pourchassés impitoyablement. Les enragés de la répression hurlent partout que la loi n’est pas appliquée et qu’il faut plus de sévérité. Ces chiffres démontrent leur mensonge.
 
ILS globalement : 2004 : 141.557 : 2005 : 146.424 : soit 3,3% d’augmentation, une augmentation plus faible que les années précédentes. Il convient de préciser que les prisons débordent et que des centaines de milliers de français sont en sursis ou en probation pour ILS et rasent les murs.
 
Usage seul : 2004 : 102.078 ; 2005 : 106.610 soit 4,4 % d’augmentation
Usage revente : 2004 : 15.124 ; 2005 : 16.046 soit 6,1% d’augmentation
Trafic seul : 2004 : 11.227 ; 2005 : 10.982 soit moins 2,2%
 
Pour ce qui concerne les gardes à vue et les incarcérations ça augmente beaucoup plus :
 
Incarcérations pour usage simple : 2004 : 1.760 ; 2005 : 2.086 soit 18,5% d’augmentation
Incarcérations pour usage revente : 2004 : 2.773 ; 2005 : 2.938 soit 5,95% d’augmentation
Incarcérations pour trafic sans usage : 2004 : 5.299 ; 2005 : 5.452 soit 2,9% d’augmentation
 
Le total des incarcérations en 2005 : 67.433 et 2004 : 66.898 ... dont 10.476 pour les drogues qui occupent une bonne place avec 1 taulard sur 6, dont 50% d’usagers et d’usagers revendeurs.
 
Gardes à vue pour usage simple : 2004 : 39.080 ; 2005 : 41 795, c’est majoritairement pour moins de 24 heures !
Gardes à vue pour usage revente : 2004 : 11.758 ; 2005 : 12.520, là les moins et les plus de 24 heures sont relativement égales
Le total des gardes à vue en 2005 est 498.555 dont ILS : 69.294.
 
Soit 1 affaire de drogue sur 7 traitées, la police payée au mérite ne peut pas se passer des usagers. En cas de dépénalisation, les policiers devraient s’attaquer aux vrais criminels pour faire du chiffre., une activité bien plus dangereuse et ardue que la chasse au shiteux ou au tox.
 
Laurent Appel
 
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N'y a t'il plus de drogue en France ?
Par Invité,
Tandis que le Ministère de l'Intérieur a publié les chiffres de la délinquance 2005 en France sur son site Internet, impossible de trouver le détail des Infractions à la législation des stupéfiants, ni le chiffre des retraits de permis pour consommation de cannabis, ni en France, ni par région ?
 
Source : CIRC - Revue de presse
Comme si le chiffre de 141000 qui tourne chez certains spécialistes le faisait pâlir, + 3,3 % par rapport à 2004, où qu'il n'y a plus de consommation de cannabis en France.
 
Soyez fier de vos chiffres, Monsieur le Ministre Sarkozy ! Dîtes nous officiellement votre bilan anti drogue 2005. Un peu de transparence ne nuit pas. Et comme la compagnie de Gendarmerie de Lannion (22) qui, dès le Tek Noz de Carnouet en juin racontait dans la presse locale avoir réalisé durant les trois jours de fêtes autant d'ILS qu'en une année normale : une médaille.
 
Rapport SAM toujours illisible en France, Statistiques planquées, l'art et la manière sarkoziste a du plomb opaque dans son aile démocratique.
 
Pour le CIRC Bretagne : Arnaud Debouté
 
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Andreas Zimmer : « L'os contient des récepteurs au cannabis »
Par Invité,
On connaissait les récep­teurs cannabinoïdes pour leur responsabilité dans les effets psychoactifs du cannabis. Situés sur les neurones, ce sont les CB1. Mais une équipe interna­tionale découvre ce genre de récepteurs.., dans l'os. Les perspectives thérapeu­tiques sont réelles.
 
Source : CIRC - Revue de presse
*Que vous inspire cette décou­verte ?*
 
*ANDREAS ZIMMER: *C'est un champ thérapeutique nouveau qui s'ouvre à nous. Les récepteurs cannabinoïdes sont connus depuis longtemps à la surface des neurones. Appelés CB1, ils sont responsables des effets psychoactifs du cannabis. D'autres récepteurs, les CB2, sont présents sur les cellules immunitaires et sont stimulés par des molécules synthétisées à la demande par le cerveau. Il apparaît aujourd'hui que ces CB2 existent aussi à la surface des cellules qui construisent et résorbent l'os, les ostéoblas­tes et ostéoclastes. En coor­donnant l'activité de ces cel­lules, ces récepteurs ont un rôle dans la régulation de la croissance osseuse Il].
 
 
*L'identification de ces récepteurs vous a-t-il permis de contrôler la densité de l'os?*
 
Oui, en privant des souris de leurs ovaires et des hormones qu'ils émettent, nous avons pro­voqué une ostéoporose chez ces animaux. Mais nous sommes parvenus à diminuer leur perte osseuse en leur injectant une molécule de synthèse capable de stimuler les récepteurs CB2. Ce prototype de médicament, le HU-308, développé avec l'université de Jérusalem, pourrait préserver de l'ostéoporose, une maladie qui touche plus de 30% des femmes ménopausées en France. Nous avons déjà un par­tenariat avec l'industrie phar­maceutique.
 
 
*Vous avez procédé à l'examen génétique de 160 Françaises souf­frant d'ostéoporose. *
 
*Que vous a­-t-il appris?*
 
Que le gène du récepteur CB2 existe sous différents allèles et que cette variété explique en partie les diffé­rences de densité osseuse. Les femmes souffrant d'os­téoporose présentent souvent une mutation du gène CB2. Chez les porteuses de cette mutation, le risque d'ostéo­porose est alors trois fois plus élevé que chez les autres. Un test de dépistage de ce gène pourrait être développé.
 
 
*Le cannabis agit-il sur ces récep­teurs osseux?*
 
Tout à fait, il peut stimuler ces récepteurs. Reste à mesurer l'effet de cette stimulation. Nous cherchons actuellement à savoir si les fumeurs de can­nabis ont les os plus solides que la normale.
 
 
Propos recueillis par Sophie Coisne
 
LA RECHERCHE N° 394 février 2006 page 23
 
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Le forum du CIRC est arrivé !
Par Invité,
Le Collectif d'Information et de Recherche Cannabique dispose dès à présent d'un Forum Juridique !
 
Ce-dernier comporte bon nombre de sections tournant autour du droit, abordant des thèmes comme le Cannabis et la conduite, le travail ainsi que face aux jeunes.
Une partie consacrée au cannabis thérapeutique est également présente, suivis d'une cernant les ravages de la prohibition et les moyens dont nous disposons pour lutter contre !
Enfin, sont disponibles deux sections regroupant différents liens de la toile juridique ou récréative.
 
Vous pouvez dès à présent apporter votre pierre à l'édifice, en enrichissant le forum de vos témoignages.
Mais également en apportant votre aide et conseils face aux situations délirantes que nous pouvons rencontrer, à tout moment, en tombant sous le joug de la loi de 70 !
Si vous disposez d'un bagage juridique nous vous en serions fort gré : les professionnels du droit sont invités chaleureusement.
 
Cliquez ici pour accéder au forum...
Bon surf !
 
Cordialement
Vyking
 
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Dérapages sur le chanvre dans les médias : Nous avons besoin de votre soutien
Par Invité,
Face au matraquage d’articles tendancieux dans certains média, comme Le Matin qui en une semaine consacre quatre articles et courrier des lecteurs partisans, calomnieux et mensongers sur le chanvre et les chanvriers contre trois ligne et une photo timbre poste pour le dépôt de l’initiative Pro-chanvre, nous avons besoin de l’aide de tous les partisans de la réforme.
 
Source : Chanvre-info
Faites-nous parvenir sur info@chanvre-info.ch tous les documents suspects que vous rencontrerez, en français, allemand, italien ou anglais (l’ennemi peut venir de l’extérieur), le groupe communication de la Coordination vaudoise du chanvre répondra systématiquement et exigera publication. Quoi qu’il en soit, nous suivrons le dossier sur le site Chanvre-Info.
 
Par la suite, nous pensons créer un blog pour communiquer autour de l’initiative et aussi mettre à dispositions des modèles de réponses aux stupidités le plus souvent entendues en Suisse (et ailleurs) sur le chanvre. Comme cela, les citoyens impliqués mais faible de la plume pourrons agir à titre personnel. Les média sont très sensibles au courrier des lecteurs, nos adversaires les inondent d’insultes à la moindre occasion. Le blog du Rédacteur en chef du magasine Bilan est un bon exemple de la pression subie par ceux qui osent encore nous soutenir. N’hésitez pas à y poster votre avis ou votre soutien.
 
Nous ne devons plus laisser passer ce terrorisme intellectuel. Il n’est pas question de tomber aussi bas que nos adversaires mais d’opposer la raison et l’expertise à la passion et l’irrationnel. Nous comptons sur vous.
 
Laurent Appel
 
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