e-Newsletter sur la campagne mondiale pour la réforme des Conventions de l'ONU sur les drogues.
Source : CIRC - Revue de presse
Note par Vyking :
La Newsletter n'est pas dans son intégralité, j'ai uniquement retenus les sujets liés au cannabis, et en continuité avec l'éthique de CannaWeed.
Néanmoins, l'ensemble des bulletins Liafax est disponible dans la revue de presse du CIRC.
Italie
A un mois de l'approbation des nouvelles normes antidrogue, aucune modification n' y a encore été apportée. Y manquent en particulier le décret relatif à leurs quantités, qui permettra de différencier le consommateur du dealer, ainsi que sept autres décrets.
C'est à Giulio Manfredi, de la Rose au Poing, que l'on doit cette observation.
Mexique
Patricia Mercado, candidate à la présidence de la République mexicaine pour le compte d'Alternativa Socialdemócrata y Campesina, a déclaré qu'il fallait que soient présentées des politiques alternatives afin de discuter de la dépénalisation et de la légalisation des stupéfiants, et en premier lieu de la marijuana.
Usa / Alaska
La cour suprême a avalisé la loi d'état autorisant la possession de marijuana, à hauteur de 4 onces (112 grammes), ceci à usage personnel. A l'issue d'un sondage mené par le Goodwin Simon Strategic Research, 50% des électeurs approuvent cette mesure tandis que 47% y sont contraires.
Inhalée sur tous les continents, la marijuana est la drogue illégale la plus consommée au monde. Cultivée et utilisée en Orient depuis des millénaires pour ses fibres et l’huile extraite de ses graines, le cannabis est interdit par la loi canadienne depuis 1923. Toutefois, sa consommation à des fins thérapeutiques est tolérée, sous certaines conditions.
Pour la Liberté d’expression sur le Cannabis en France !
La Marche Mondiale du Cannabis aura lieu comme chaque premier samedi de mai dans plus de 200 villes du monde entier, et pour la septième fois à Paris :
une manifestation statique sous la forme d'un marché festif tous publics pour une information libre et non faussée sur le chanvre (cannabis sativa L.) avec documentation, musiques, débats, arts de rue, stands, etc.
Place de la Bastille terre-plein Richard Lenoir
samedi 6 mai 2006 : 14h00 - 19h00
Nous négocions actuellement avec la Mairie de Paris le prêt de tentes ou au minimum l’installation d’abris de marché.
Certains professionnels organisateurs de concerts, des musiciens, des techniciens, le service d’ordre non violent des Verts dit "modérateurs-modératrices", quelques médias importants et certains éluEs ont déjà confirmé leur soutien et leur participation active.
D’autres part nous sommes sur le point de mettre en ligne une pétition "Je soutiens la marche mondiale du cannabis à Paris-Bastille le 6 mai 2006" qui nous l’espérons sera signée dans le cours du mois qui vient, par de nombreux citoyens et des personnalités d’envergure nationale voire internationale.
Notre site est déjà ouvert, et doit s’étoffer dans les tous prochains jours : www.mmcparis2006.info (page d’accueil actuelle très provisoire).
Nous souhaitons vivement votre participation, soit comme intervenant dans un débat, soit comme exposant, soit comme participant à l’animation artistique et festive, soit comme aide à la logistique, en vous remerciant d’une réponse rapide afin que nous puissions organiser au mieux l’événement.
Nous sommes à votre disposition pour intégrer à votre convenance votre participation à ce rassemblement, dont l’importance à un an des élections, pour obtenir rapidement une avancée législative décisive dès les six premiers mois de la prochaine mandature, ne vous échappera pas.
Cependant nous vous signalons que la Marche Mondiale du Cannabis de Paris est organisée sans aucun budget, simplement par des militants bénévoles, quoique débrouillards, très motivés, utilisant astucieusement les opportunités offertes notamment par les éluEs Verts de Paris et d’Ile de France, et les nombreux cannabinophiles de notre région...
Bien cordialement,
Pour le "Comité Ad Hoc d’Organisation" (CAHO) de la Marche Mondiale du Cannabis 2006 à Paris Bastille
Le dernier week-end de mars, Berne fut la capitale mondiale du chanvre global. Des milliers de visiteurs, le record d’affluence a été battu, de toute la Suisse mais aussi de la plupart des pays européens ont découvert les dernières nouveautés et les grands classiques. Ce succès garanti l’avenir d’une manifestation indispensable tant pour les entreprises que pour les cannabinophiles. La Cannatrade est une vitrine pour notre filière, une tribune pour les associations militantes, une grande fête conviviale. Vivement l’année prochaine !
Source : Chanvre-info
Animation
Même si certains ont regretté l’absence de quelques grands noms ou de certaines parties de la filière et la réduction des surfaces d’expositions, la multiplication des salons européens et la répression y sont pour beaucoup, les visiteurs avaient largement de quoi occuper leur journée. En plus des stands, une expo photo, des défilés de mode, des conférences, des projections, une tombola, un concours de roulage de joint et la Canna Swiss Cup offraient une animation variée. Les espaces de repos et de restauration furent rapidement transformés en chill-out avec un smog bleuté du meilleur effet. De nombreux cercles de dégustations ont pu ainsi partager leurs expériences dans une ambiance sympathique et conviviale.
Achats
Les jardiniers ont pu faire leur choix de semences ornementales auprès des meilleures spécialistes suisses comme Olw’s Production, Happy Seeds, AlpHemp ... ou encore hollandais comme la Sensi, Serious, Paradise... Les horticulteurs d’intérieur se sont surtout intéressé à la culture rotative, comme une roue de hamster, la culture verticale et les néons fluo compacts. Une présentation variée de vêtements, d’aliments et de boisons exposait le chanvre utile, malheureusement pas assez présent à la Cannatrade. Par contre la gamme d’accessoire était très vaste depuis les dispositifs pour réduire la nocivité de la fumée comme les vaporisers, les filtres à rajouter dans le carton ou un vaste choix de pipes à eau jusqu’à la machine à manucurer, aux manuels du parfait cultivateur ou au Bubbleator, la nouvelle machine de Pollinator Company.
Informations
La Coordination Suisse du Chanvre, le comité de l’initiative, Pro Chanvre et Music4hemp sont les quatre piliers de l’action politique pour le chanvre en Suisse, la Cannatrade leur a permis de présenter leurs activités, de recruter des adhérents et de vendre leur merchandising. D’autres associations militantes comme ENCOD avaient un stand ou étaient présent sur les stands. La Cannatrade est un excellent point d’information sur la politique nationale et internationale du cannabis, tant dans les allées que pour les conférences.
Musique
La compilation Music4Hemp n’a pas rencontré le succès escompté, le concert de la Cannaparty était d’excellente qualité mais le public n’étais pas au rendez-vous. La communication tardive et le peu d’intérêt des média pour cette action expliquent sans doute le manque d’engouement. La scène du chanvre doit poursuivre la promotion de ce CD, présenter cette opération sur nos sites et nos magasins et surtout faire comprendre au public l’engagement militant des musiciens et la nécessité vitale de financer la campagne de votation pour l’initiative. Il faut acheter cette compilation pour le symbole et le soutien par pour la musique, au demeurant très correcte et variée.
Militantisme
Les organisations politiques ont diffusé des milliers de documents d’information et Pro Chanvre, la nouvelle association des consommateurs de chanvre, a enregistré ces premières adhésions dans le grand public. Pour établir une grande légitimité, Pro Chanvre doit compter le maximum de membres, consommateurs de chanvre suisse, unissez-vous ! Au niveau international, ENCOD, network de plus de 100 ONG antiprohibitionnistes, a présenté ses activités et sa nouvelle campagne Freedom to Farm au public suisse, la pétition qui accompagne cette action nous concerne tous. Elle réclame une nouvelle politique de l’ONU concernant les plantes à drogues, notamment la liberté de cultiver et d’utiliser ces plantes pour un usage personnel non commercial. La Suisse a signé les conventions de l’ONU sur les drogues, les Suisses doivent donc réclamer leur réforme pour abaisser la pression internationale contre notre projet de réglementation du chanvre dans le cadre d’une politique des quatre piliers. Cette politique doit servir d’exemple au monde, ENCOD est un relais unique pour en faire la promotion.
Canna Swiss Cup et autres considérations
Après le Tessin et Neuchâtel, c’est le Valais qui a dominé le palmarès de la Canna Swiss Cup 05. La victoire de Valchanvre constitue un symbole fort dans le contexte actuel. Bernard Rappaz est à nouveau en prison pour du chanvre, certains diront qu’il a trop souvent passé la limite comme tous les militants, qu’il n’est pas clair avec la gestion comme tous les paysans, qu’il a fait du haschich mais les malades en réclamaient. Peu importe la polémique, cette coupe donnera sûrement du courage à Bernard Rappaz pour affronter les juges, les chanvriers n’ont rien à faire en prison, c’est une base de notre combat. Ce chanvre valaisan permet de produire des huiles essentielles exceptionnelles aux arômes uniques. La société AlpHemp qui a remporté le deuxième prix travaille avec des parfumeurs réputés attirés par le label biologique et la production artisanale.
Pourquoi la justice veut-elle nous priver de tels trésors ? Pourquoi les jurés de la Canna Swiss Cup ou les fanatiques qui ont consacré plus de huit heures à rouler l’incroyable plus beau joint 2006 seraient-ils moins respectables que les centaines de taste-vin de foires viticoles, les amateurs de havanes des salons dorés ou les cinglés de bagnoles ? Pourquoi le chanvre n’est -il pas considéré comme un marché globalement ordinaire avec une réglementation particulière sur certaines applications ? La Cannatrade 06 apporte la preuve vivante que des entreprises, des associations, et des milliers de citoyens de tous ages et de tous horizons attendent une alternative à la prohibition.
Dans le cadre des manifestations annuelles de l'appel du 18joint, le CIRC (ré)instaure, comme 1976, une "pétition".
Pour que le Cannabis regagne enfin sa place à nos côtés, pour ne plus que nous simples usagers soyons stigmatisés : SIGNEZ !
Il est plus que temps que la guerre à la drogue cesse, voila plus de trente ans que le voile sombre de la prohibition c'est abatus sur nous, causant de nombreux ravages et semant la désolation. Combien de vie ont déjà été détruites ? Combien encore à venir...
Réagissez, certes à votre échelle, mais soutenez coûte que coûte la promotion du chanvre.
Prenez ne serait-ce que quelques secondes pour vous inscrire à la liste des signataires, ce sera une pierre de plus ajoutée à l'édifice.
Merci de votre attention.
Cordialement
Vyking
APPEL DU 18 JOINT 2006
Il commençait par : "Cigarettes, pastis, aspirine, café, gros rouge, calmants font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple joint de cannabis (sous ses différentes formes : marijuana, haschich, kif, huile) peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre".
De quel texte s'agissait-il ? De "l'Appel du 18 joint" dont nous fêterons cette année le trentième anniversaire.
Depuis trente ans, le seul discours, c'est celui de la stigmatisation, la seule politique, c'est celle de la matraque. Plus d'un million de personnes interpellées, des millions d'années de peines de prison prononcées, des centaines de millions d'amendes requises, des centaines de milliers de personnes jetées en prison, une multitude de vies brisées pour quelques grammes de shit ou quelques pieds de beuh, des incompréhensions, des brouilles, des meurtres et des suicides… Tel est le triste bilan de trente ans de "guerre à la drogue".
Depuis 1976, malgré quelques éclaircies, c'est le règne de la désinformation et de l'obscurantisme. Trente ans plus tard, nous subissons toujours un discours caricatural et alarmiste sur le cannabis et ses usagers… Un discours qui fait ricaner les ados et inquiète leurs parents.
Pourtant, depuis 1976, la plupart des rapports officiels soulignent la faible dangerosité du cannabis. Depuis 1976, des chercheurs, des médecins, et surtout des patients, ont découvert les vertus thérapeutiques de cette plante.
La prohibition a dynamisé le trafic, multiplié le nombre de consommateurs, enrichi les mafias. Pompier pyromane, elle a atteint le contraire de l'objectif qu'elle s'était fixé. Par ailleurs, toutes les enquêtes le démontrent, la répression n'influe pas sur la consommation.
Les dernières propositions du gouvernement actuel de punir le simple usage d'une amende de cinquième catégorie (1 500 euros), assorti pour les récidivistes de peines complémentaires comme la saisie du portable ou du scooter, s'apparentent à un racket. Elles sont non seulement fantaisistes, mais inacceptables.
Comme en 1976, nous sommes "des milliers et des milliers de personnes" à apprécier les effets du cannabis. Nous sommes aussi de plus en plus nombreux à en cultiver pour notre usage personnel et celui de nos amis.
En 2006 tout comme en 1976, le CIRC invite celles et ceux qui en ont assez d'être considéré comme des hors-la-loi, marre de subir des discours grotesques et démagos, ras-le-bol d'être les complices indirects de trafiquants sans scrupule, à "déclarer publiquement avoir déjà fumé du cannabis en diverses occasions et avoir, éventuellement, l'intention de récidiver.
Nous considérons comme inadmissible toute forme de répression individuelle, soumise à l'arbitraire policier, et entendons soutenir activement tous ceux qui en seraient victimes".
Comme en 1976, nous tenons évidemment à préciser que " ce texte n'est pas un appel à la consommation, il vise seulement à mettre fin à une situation absurde. "
ASSOCIATIONS, MOUVEMENTS, INDIVIDUS,
SIGNEZ L'APPEL DU 18 JOINT 2006 !
Hier en fin d'après midi, le centre de douane de l'Aquitaine affrétait deux frégates à grande vitesse, bénéficiant de l'appuie d'un bâtiment de la Marine Française, afin d'arraisonner un navire dont la cargaison contiendrait plus de deux tonnes de résine de cannabis, d'une valeur marchande de 500.000 euros.
Source : CIRC
Le navire fut intercepté fort rapidement, commente le militaire supervisant l'opération, "aucune perte humaine n'est a déplorer", "l'équipage du navire, enregistré au Maroc, n'opposa aucune résistance" ajoute-t-il.
Il se rendait au Pays-bas, et finalement, la douane le laissa repartir vers sa destination finale avec l'ensemble de sa cargaison à son bord !
Dans le but de comprendre comment ce fait exceptionnel a pu se produire, petit retour en arrière...
Dans la cadre du projet de délocalisation des coffees-shops, mené par le Maire de Maastricht, (se reporter aux archives du mois-dernier de la revue de presse du CIRC) afin de désengorger la ville des "narco-touristes", mais avant tout pour relancer l'activité économique du sud-ouest du pays, un coffee géant est en construction (dont un hall de 8000mètres carrés réservé aux expositions et autres manifestations chanvrières).
Autre fait nouveau, ce coffee n'est non pas comme ses semblables privée, mais public. C'est donc dans l'optique de se fournir en matière première que les Pays-Bas ont officiellement acheté un demi-million d'euro de Haschisch a des producteurs marocains.
Voici donc un brillant coup d'épée dans l'eau mené par les prohibitionnistes, si seulement nos politiques français pouvaient s'inspirer de cette démarche menée par le gouvernement des Pays-Bas.
Acheter légalement du cannabis au Maroc est synonyme d'emploi, assure la qualité des produits sur le marché, à des coûts raisonnables, et éradique à la source le trafic et toutes les conséquences néfastes qu'il entraîne !
Edit (02/04/06 01h50)
Bonsoir,
en définitive cet article n'est pas tiré de la revue de presse du CIRC, mais il a germé, la nuit passé, dans mon esprit sous l'emprise de Cannabis... :-D
Un gros poisson, pris dans les filets des autorités, relâché un 1er avril...
La proposition de loi visant à interdire la vente ou l’offre de douceurs ou d’aliments contenant du cannabis ou en ayant le goût a été approuvé par le General Law Committee. D’après les promoteurs du texte, le seul goût de la substance encourage par la suite sa consommation.
Les chiens de garde de la prohibition ne reculent devant aucune absurdité pour éradiquer la renaissance du chanvre au USA et ailleurs. D’après ces croisés de la moralité, l’alimentation au chanvre, surtout les boissons et les friandises, serait une invention diabolique du tristement fameux lobby de la drogue pour programmer les enfants à une consommation future de cannabis. Alors que dire du coca-cola ?
Source : Chanvre-info
Pour interdire les sucettes et les bonbons au chanvre sans THC, certains politiciens du Connecticut veulent priver leurs concitoyens des bienfaits de l’huile, de la farine, de la graine ... Ils veulent empêcher la dégustation de recettes traditionnelles comme les bières autrefois aromatisées au chanvre et pas au houblon. Cette loi porterait atteinte à la liberté de commerce et à l’égalité de traitement entre les entreprises.
Car elle va surtout créer une discrimination inacceptable et certainement illégale avec un soda célèbre et ses dérivés : le coca-cola. Si le goût du chanvre pousse à consommer de la marijuana, alors le goût du coca pousse à consommer de la cocaïne. Il faut souhaiter que les avocats du chanvre puissent démontrer l’absurdité d’une telle mesure aux élus du Connecticut ou sinon à la cour suprême de cet état ou des USA.
Sinon, ce délirant précédent servira de fondement à une nouvelle campagne mondiale contre l’alimentation au chanvre et même contre toute utilisation sans transformation industrielle. Se parfumer ou se doucher au chanvre incite-t-il à manger un space cake ? Rouler à l’huile de chanvre pousse-t-il à s’envoyer un sucre à l’huile ? Le dentifrice, le stick pour les lèvres ou l’huile de massage forcent-t-ils à boire un bhang corsé ? Bien sûr que non, la vérité est ailleurs.
Les syndicats des agriculteurs productivistes, comme la FNSEA française, sont aujourd’hui forcés de reconnaître le potentiel du chanvre jusque dans leurs congrès. Puisqu’ils n’ont pas pu empêcher le retour du chanvre, les lobbies agro-industriels veulent le cantonner dans des secteurs très mécanisés et gourmand en investissements comme le diester, les moulages type plastique, les isolants et les papiers spéciaux. Ainsi, ils éliminent la grande majorité des militants de la redécouverte du chanvre, très représentés dans les filières artisanales comme l’alimentaire ou les cosmétiques, ils récupèrent donc le marché juteux d’une plante qu’ils ont voulu éradiquer. Le principal problème du chanvre est qu’il a trop d’utilités donc trop d’ennemis et de faux amis.
Ce n'est pas clair : c'est la fumée du *cannabis* ou du *joint* qui contient 7 fois plus de goudrons que le tabac ? Qu'est-ce qui autorise 60 M de consommateurs, et la presse, de prétendre que "le cannabis est plus dangereux que la cigarette" ?
Cette étude ne "remet pas en cause les idées reçues sur le cannabis" (dixit LCI), au contraire, elle renforce les amalgames : il y a là une confusion (délibérée ou par ignorance ?) entre *la substance* (le cannabis) et son *mode de consommation* (fumé mélangé à du tabac) !
Source : CIRC - Revue de presse
Pour preuve : comment des chercheurs comme le Dr. Robert Melamede, titulaire de la chaire de biologie à l'Université du Colorado à Boudler, pourrait estimer que « la fumée de tabac mais pas celle de cannabis peut avoir pour conséquence un cancer des poumons » du fait que le tabac contient de la nicotine qui est « véritablement l'agent favorisant le cancer » (Source : Melamede RJ. Harm Reduct J. 2005;2(1):21; United Press International du 17 octobre 2005) ?
Comment le Dr. Donald Tashkin et ses collègues de l'Université de Californie à Los Angeles, menant une étude à cas contrôlés, pourraient conclure que « fumer du cannabis ne provoque pas de cancer » (Source : Morgenstern H, et al. Marijuana use and cancers of the lung and upper aerodigestive tract: results of a case-control study. Présentation à la Conférence ICRS sur les cannabinoïdes, 24-27 juin 2006, Clearwater, Etats-Unis) ?
Comment les scientifiques Ismael Galve-Roperh et l'équipe de Manuel Guzman, du Département de Biochimie et Biologie à l'Université Complutense de Madrid, étudiant l'injection de cannabinoïdes dans des tumeurs de cerveau de souris, auraient découvert que les cannabinoïdes, en bloquant les gènes produisant une protéine nommée VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire), réduisaient de manière significative le développement de tumeurs cancéreuses (Sources : Nat Rev Cancer. 2003 Oct;3(10):745-55 ; Cancer Res. 2004 Aug 15;64(16):5617-23.) ?
Bref, cette étude, loin de démontrer un quelconque danger du cannabis, rejoint au contraire le message de prévention diffusé par le Circ, scientifiquement prouvé, qui rappelle que l'utilisation de vaporisateurs réduit drastiquement les toxines issues de la fumée de cannabis.
Date : 27/3/06
Sources : RTL, le Nouvel Obs, la Première (Belgique), France 2
Vous avez été de nombreux médias à relayer une étude de 60 millions de Consommateurs en titrant "Le cannabis plus toxique que le tabac". C’est vrai et pourtant c’est faux.
Source : Chanvre-info
L’étude réalisée montre plus de goudrons et de monoxyde de carbone après combustion d’un mélange tabac cannabis que dans un tabac pur. De là à supposer puisqu’il y a plus de toxiques que c’est plus dangereux est aller un peu vite en besogne. L’étude que nous reproduisons ci dessous montre qu’un fumeur de joint n’a pas significativement plus de chance d’être victime d’un cancer du fumeur que le fumeur de tabac simple. Le cannabis ne peut être plus toxique que le tabac sans augmenter significativement les taux de cancer du fumeur ( le taux de schizophrénie chez les non schizophrènes, ...).
La nuance tient sans doute dans le mode de consommation. Si fumer, inhaler la fumée d’un joint prend autant de temps que d’inhaler la fumée d’une cigarette, fumer un paquet de clopes, l’équivalent de trois joints selon 60 millions de consommateurs occupera plus de temps encore et exposera plus longtemps au monoxyde de carbone le fumeur impénitent. L’étude ci dessous montre que c’est cette exposition plus longue qui force le risque de cancer du fumeur et non la présence de cannabis.
Pour le CIRC, le cannabis représente un risque similaire en terme de santé pulmonaire que le tabac, que les solvants, les colles et nombre de produits ménagers ... Nous ne pouvons qu’encourager les 8 millions de consommateurs de joints à modérer leur consommation en fonction de cette réalité. Un vieux fumeur ménage ses poumons, dit on chez nous. Mieux, le cannabis peut être consommé vaporisé à basse température ce qui réduit considérablement le taux de goudrons, évite le monoxyde de carbone sans nécessiter le support du tabac.
Le CIRC conseille aussi à ses adhérents et sympathisants, ainsi qu’aux 8 millions de consommateurs français l’utilisation de "vrais " filtres en lieu et place du pseudo filtre en tube de carton couramment utilisé, le but étant évidemment de filtrer et de réduire les goudrons. Le filtre à eau s’avèrera le plus efficace.
Enfin et pour parler risque pulmonaire, le CIRC rappelle que le taux d’asthmatiques parisiens, 30 %, est principalement causé par la pollution atmosphérique par la circulation automobile plus massivement dangereuse donc que le cannabis et le tabac. D’ou l’utilisation massive de bronchodilatateur comme la Ventoline du laboratoire Glaxo ou du cannabis.
Collectif d’Information et de Recherche Cannabique
- 51 Boulevard de la Marne
- 22200 Guingamp
- l’après midi 02 96 44 24 57
Pour le CIRC, Arnaud Debouté
IACM-Bulletin du 26 Juillet 2005 :
Science : Fumer du cannabis ne provoque pas de cancer selon une étude à cas contrôlés
Science : Nouvelles à la Conférence ICRS 2005
Article parus sur CannaWeed :
Cessez de mettre de la drogue dans vos joints, fumez de l'herbe pure !
Le Grand Conseil valaisan a refusé jeudi que le canton se dote d'une loi sur la culture et la vente du chanvre.
La motion de l'UDC demandant de légiférer en la matière a été rejetée par 50 voix contre 48 et six abstentions.
Source : agrigate.ch
Le groupe socialiste s'est opposé à cette motion. Il existe déjà une loi fédérale en la matière et il n'y a pas de raison de faire une loi cantonale, a déclaré Monique Terretaz (PS). Il n'est pas souhaitable que chaque canton ait sa propre législation. Jean-Luc Addor (UDC) a défendu la motion, estimant que l'application de la loi était difficile en ce qui concerne le chanvre. La motion demandait une loi établissant des critères clairs pour la plantation et la vente du chanvre ainsi qu'un système de contraventions. L'UDC suggérait que le Valais s'inspire des législations existantes en vigueur dans les cantons de Bâle Campagne, Tessin et Vaud.