Colloque européen « la politique des drogues de la France et celle de l’U-E »
Par Invité, dans Justice, politique,

Présentation :
 
En 1970, la France s’est dotée des lois les plus restrictives au monde en matière de stupéfiants. Depuis trente ans, les Pays Bas tentent une expérience basée sur la « tolérance » à l’égard des usagers.
 
Il y a trente ans, un texte faisait la une des journaux français suite à l’appel à la désobéissance civile pour " déclarer publiquement avoir déjà fumé du cannabis en diverses occasions et avoir, éventuellement, l’intention de récidiver. Nous considérons comme inadmissible toute forme de répression individuelle, soumise à l’arbitraire policier, et entendons soutenir activement tous ceux qui en seraient victimes ".
 
Source : Chanvre-info
Contexte du colloque :
 
En 2006, quel bilan tiré de la politique française et hollandaise ? Quel bilan au niveau européen et au niveau international ?
 
C’est l’objet de la première session d’une rencontre qui se déroulera dans le bureau de la représentation du Parlement européen à Paris. Au cours de la matinée, un rapide éclairage fera le point sur deux modèles antagonistes. Le débat tentera de faire le point de manière exhaustive avec une grille de critères socio-économiques et statistiques.
 
La seconde partie de la session se déroulera sur le mode d’une discussion ouverte et protéiforme : toutes les interventions seront compilées afin de rédiger un mémorandum.
 
Tout d’abord sous la forme d’un échange d’informations sur les événements locaux et internationaux dans le cadre de la lutte pour la réforme des conventions internationales. Nous focaliserons plus particulièrement sur « la stratégie politique » de l’Union européenne, dans la perspective de 2008.
 
Enfin, de manière originale nous mettrons sur la table le projet de Constitution européenne rejeté par les votes « NON » en France et aux Pays Bas. Comment le plombier polonais peut-il faire le joint entre le modèle français et le modèle hollandais ? Donnez du sens, maintenant, en rédigeant une série de doléances adressées à la Commission européenne.
 
 
Programme :
 
Colloque européen « la politique des drogues de la France et celle de l’Union européenne »
 
Matin
 
9H00 : Accueil
- Présentation
— matin : conférence/débat
— après midi : discussion ouverte
 
9H30 : La politique en matière de drogues : Succès et échecs du modèle français
 
9H45 : Discussion
 
10H30 : Pause
 
10H45 : La politique en matière de drogues : Succès et échecs du modèle hollandais
 
11H15 : Depuis 30 ans, quel bilan au niveau européen et international ?
 
11H45 : Discussion
 
12H30 : Fin 1ere Session
- Repas
 
13H45 : Les recommandations du Parlement européen et les perspectives internationales d’ici 2008
 
15H30 : Pause
 
15H45 : Quelle stratégie européenne ?
 
16H30 : Donnez du sens, maintenant : Comment le plombier polonais peut-il faire le joint entre le modèle français et le modèle hollandais ? Recommandations pour la commission de l’Union européenne.
 
17H15 : Remerciements - En mémoire de Gérard Leblond Valliergues
 
17h30 : FIN
 
Nous clôturerons la journée par un hommage à la mémoire de Gérard Leblond Valliergues.
 
Comment participer ?
 
Lieu : Bureau du Parlement Européen
 
288, Boulevard Saint Germain 75007 PARIS
 
M° Assemblée Nationale
 
Organisation :
 
Groupe de Travail Drogues des Verts / Sinople / CIRC / ENCOD
 
Dans le cadre de l’événement « 10 jours pour la légalisation du cannabis »
 
Inscription :
 
GTN DROGUES Les Verts
 
247, rue du Faubourg Saint Martin 75010 PARIS
 
ou
 
gtn.verts.drogues@no-log.org
 
ou
 
Fax : 03 85 90 50 58
 
____________________
 
 
Coupon d’inscription ----------------------
 
Bulletin d’inscription « la politique des drogues de la France et celle de l’Union européenne »
 
( ) Je participe à la réunion du 15 juin
 
( ) Je ne participerai pas mais je souhaite être tenu informé via le GTN Drogues Les Verts
 
( ) Je ne participerai pas et je ne souhaite pas être tenu informé.
 
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Site de Documentation Antiprohibitionniste
Par Invité,
Ce site a pour but de mettre à votre disposition un ensemble disparate d’articles provenant de multiples sources (presse écrite francophone essentiellement, mais aussi anglosaxone), que nous avons choisis en raison de l’éclairage singulier qu’ils portent sur la question de la prohibition des drogues et de ses implications politiques, sociales, économiques et environnementales.
 
Cliquer ici pour accéder au site...
Points de vue et analyses
 
Études, compte-rendus, extraits d'émissions, livres, citations etc...
 
Drogues, science et applications thérapeutiques
 
La prohibition dans le monde
 
liens
 
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Les photos de la CannaTrade 2006
Par Invité,
Découvrez ce stupéfiant salon ! Ce qui était au départ un salon modeste dédié au chanvre est désormais une manifestation réputée dans le monde entier fédérant tout le secteur.
Le site CannaTrade a mis récemment en ligne les photos, et vidéos, de ce fabuleux salon, qui c'est déroulé à Berne du 24 au 26 mars.
 
CannaWeed, avec l'aide de quelques membres, a également réalisé un dossier photos sur cette manifestation : CannaTrade 2006
 
 
Cordialement
Vyking
 
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Une étude démontre l’absence de lien entre le cannabis et le cancer
Par Invité,
La plus large étude de ce genre a conclu de manière inattendue que fumer du cannabis, même régulièrement et intensément, ne conduit pas au cancer du poumon.
 
Source : Chanvre-info
Les nouvelles découvertes « ont été contraires à nos attentes », déclare Donald Tashkin, de l’Université de Californie à Los Angeles, un pneumologue qui a étudié le cannabis pendant 30 ans.
 
« Nous avons formulé l’hypothèse de l’existence d’une corrélation (association) positive entre cannabis et cancer du poumon, et que cette corrélation serait encore plus positive avec les gros fumeurs », dit-il. « Nous avons découvert en revanche qu’il n’y avait pas de lien du tout, et même une possibilité d’une sorte d’effet protecteur. »
 
Les instances fédérales de la santé et les autorités chargées d’appliquer la loi sur les drogues avaient largement exploité les précédentes recherches de Tashkin sur le cannabis pour établir que cette drogue est dangereuse. Tashkin déclare qu’il croit toujours que le cannabis est potentiellement dangereux, bien que ses effets cancérigènes apparaissent comme moins préoccupants que ce que l’on pensait auparavant.
 
Des travaux précédents ont établi que le cannabis contient des produits chimiques cancérigènes potentiellement aussi nocifs que ceux du tabac, dit-il. Cependant, le cannabis contient aussi du THC, qui peut tuer des cellules vieillissantes et les empêcher de devenir cancéreuses.
 
L’étude de Tashkin, financée par les Instituts Nationaux de l’Institut National de la Santé sur l’Abus de drogue, a impliqué 1.200 personnes à Los Angeles qui avaient un cancer du poumon, du cou ou du cerveau, et 1.040 personnes supplémentaires sans cancer, d’âge, de sexe et de voisinage correspondants.
 
Ils ont été questionnés sur leur usage de cannabis, de tabac et d’alcool pendant leur vie. Les plus gros fumeurs de cannabis avaient fumé plus de 22.000 joints, tandis qu’un usage modéré a été défini comme le fait de fumer 11.000 à 22.000 joints. Tashkin a constaté que même les plus gros fumeurs de cannabis n’ont montré aucune incidence accrue des trois formations cancéreuses étudiées.
 
« C’est la plus grande étude de contrôle de cas jamais effectuée et chacun a dû remplir un questionnaire très complet sur l’usage de cannabis », a-t-il dit. « Des biais peuvent survenir dans n’importe quelle recherche, mais nous avons contrôlé le plus grand nombre de co-facteurs que nous pouvions, donc je crois que ces résultats ont une réelle signification ».
 
Le groupe de Tashkin à l’École de médecine David Geffen, à UCLA avait formulé l’hypothèse que le cannabis augmentait le risque de cancer sur la base de petites études précédentes sur des hommes, des études sur des animaux en laboratoire, et sur le fait que les utilisateurs de cannabis inhalent plus profondément et retiennent généralement la fumée dans leurs poumons plus longtemps que des fumeurs de tabac - s’exposant aux produits chimiques dangereux pendant une plus longue durée. De plus, note Tashkin, des études précédentes ont constaté que le goudron de cannabis a une concentration de produits chimiques cancérigènes 50% supérieure à celle du goudron de cigarette de tabac.
 
Alors qu’aucune association entre l’action de fumer du cannabis et le cancer n’a été trouvée, les résultats de l’étude, présentée à la Conférence Internationale de la Société américaine Thoracique cette semaine, ont trouvé un accroissement par 20 du cancer du poumon parmi les gens qui ont fumé deux paquets de cigarettes ou plus par jour.
 
L’étude a été limitée aux individus de moins de 60 ans parce que les plus vieux n’étaient généralement pas exposés au cannabis dans leur jeunesse, période durant laquelle il est le plus souvent essayé.
 
Traduction : Raph / PAMF / mapic.org
 
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La fumette légale ne fait plus planer le PS
Par Invité,
Sur les drogues, l'UMP ne renierait pas le projet du PS. Pour les socialistes, il s'agit de faire de «la lutte contre les réseaux [de trafiquants, ndlr] une priorité». De prodiguer «une politique de soins spécifique aux addictions à la drogue». Et de faire éteindre leurs joints aux adeptes de la fumette : «Le cannabis est massivement expérimenté par plus d'un jeune sur deux. L'immobilisme n'est pas tenable. A la lumière des expériences étrangères, nous lancerons un grand débat sur les risques liés à la consommation de cannabis et les moyens d'y remédier», peut-on lire dans le préprojet du PS.
 
Source : Libération
On est loin de la gauche pétard et de la dépénalisation de l'usage prônée par Bernard Kouchner, ancien ministre de la Santé. «Deux ans de débats et il ne reste rien dans les propositions socialistes», regrette Anne Coppel. La présidente de l'Association française de réduction des risques (AFR) a participé, à l'instar d'une poignée de militants associatifs, aux réunions de la commission ad hoc du PS, menée par Malek Boutih, secrétaire national aux questions de société. Et ne cache pas aujourd'hui sa déception : «La question de la dépénalisation de l'usage du cannabis en petite quantité n'est même pas posée. Alors que c'est une première étape nécessaire et urgente. Déjà à l'oeuvre chez nos voisins européens, cette mesure ne provoque aucune hausse de la consommation et permet de faire une prévention efficace sur la réalité des risques. Le cannabis est, avec l'alcool et le tabac, l'un des trois produits le plus consommés : c'est le moins dangereux et le plus sanctionné.»
 
La déception du milieu associatif est d'autant plus grande qu'au sein de la commission du projet socialiste, les échanges ont été riches et passionnants. «Malek Boutih estime que la dépénalisation de l'usage est la pire solution, une hypocrisie. Pour lutter contre les mafias en banlieue, il défend une légalisation du cannabis, distribué et contrôlé par un monopole d'Etat, raconte un militant associatif. Sauf que cette proposition radicale n'avait aucune chance de passer au PS. Et se heurte aux conventions internationales.» Résultat, la synthèse actuelle fait l'impasse sur tout véritable changement.
 
En novembre 2003, Daniel Vaillant, ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin, appelait dans une tribune publiée par Libération à «avoir le courage de sortir vraiment du statu quo» sur le cannabis. Il proposait d'«encadrer et de contrôler la production ou l'importation. Et d'autoriser la consommation pour tenir compte de la banalisation, à l'exception des mineurs de moins de 16 ans», tout en durcissant la lutte contre les trafics et la répression du cannabis au volant. Des propositions concrètes absentes du préprojet dont le flou ne parvient pas à cacher un manque singulier d'ambition.
 
«Le projet dénonce les mafias et lutte contre les consommations : cela s'appelle une guerre à la drogue. En revanche, il n'y a pas un mot sur les acquis de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie», regrette Anne Coppel. «Beaucoup de militants de la réduction des risques (liés aux drogues) se sont mobilisés pour faire évoluer le PS. Et l'on aboutit à des propositions fades et pleutres. Ils ne nous ont pas écoutés», dénonce Eric Labbé d'Act Up. En Allemagne, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Italie, avoir une petite quantité de cannabis pour sa consommation personnelle n'est plus un délit. «En France, il y a encore 120 000 interpellations d'usagers de cannabis par an, la police n'a-t-elle pas mieux à faire ?» interroge Anne Coppel. Une question qui ne semble guère préoccuper le PS.
 
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Former les brigades du martyr Bernard Rappaz ?
Par Invité,
Face à l’inadmissible, l’insupportable, l’arbitraire, le devoir est de se révolter. Dans ces cas, les insoumis se déchirent souvent dans l’éternel conflit entre la non-violence active et l’action violente (sélective ou pas). Je ne prétends pas détenir la vérité en prônant le plus souvent possible le dialogue et la négociation, la haine aveugle parfois mon jugement et me pousse alors à la rébellion hardcore. Je pense qu’il convient d’user des moyens démocratiques jusqu’au point ou la démocratie devient une farce qu’il faut dénoncer par tous les moyens.
 
Source : Chanvre-info
Savoir arrêter
La manière de Bernard est très violente pour lui mais aussi pour ses proches et pour les militants de sa cause. Je me sens pris en otage dans ce jeu de la mort et je ne vois pas les foules se lever pour soutenir notre "Gandhi du chanvre". Une action pacifique n’a de sens que si elle déclenche la réaction des masses. Nous sommes encore loin du compte et je pousserai donc Bernard à stopper avant un drame, il a prouvé la partialité de la justice valaisanne, il a poussé douze élus à le défendre, à nous défendre, il obtiendra toute la couverture médiatique pour donner sa version à sa sortie...
 
Des raisons pour continuer
D’un autre coté, il ne peut laisser l’arbitraire et la violence d’Etat l’emporter. Il estime, à juste titre, avoir joué le jeu de la concertation et de la négociation avec les autorités. Il doit penser qu’on l’a bien entubé. Toutes les plus hautes instances politiques et spécialisées s’étaient prononcées pour une réglementation du marché. La Lstup était appliqué de manière très libérale au niveau national mais il a quand même respecté la volonté valaisanne de fermeté jusqu’à sa réforme en ne vendant pas de fleurs sur son canton. La logique voudrait que le Conseil Fédéral prononce la désuétude de la loi entre 1994 et l’entrée en vigueur de la nouvelle Lstup et une amnistie pour les délits liés au chanvre dans cette période. De l’avis des parlementaires et du gouvernement, l’expérience de régulation n’as pas fonctionné, il l’avait pourtant soutenue ou au moins laissé faire. Il est inacceptable et immoral de condamner comme des criminels les partenaires de négociations d’hier, potentiel vainqueur d’une votation demain.
 
Comment expliquer le soudain revirement du Conseil National ? Comment ne pas tenir compte de ce processus dans la gestion des affaires judiciaires entretenues pendant cette période, au cas ou, par de zélés juges et policiers ? Comment ne pas entendre la réponse du peuple, 105 000 signatures, à la non entrée en matière du Conseil National ? Comment ne pas attendre une nouvelle loi plus claire pour changer de politique sur le terrain ? Si une autre minorité était aussi maltraitée, les média et l’opinion s’insurgeraient mais pas pour des « drogués » et des « dealers de folie et de mort ».
 
De puissants adversaires
Il existe des forces occultes très puissantes qui mènent une croisade contre le chanvre, contre toute forme de réforme de la politique des drogues, contre toutes les réformes progressistes et pragmatiques. Ce n’est pas une conspiration mais une convergence d’intérêts entre ceux qui exploitent la crédulité et la souffrance, sectes religieuses et partis populistes, ceux qui profitent du marché noir, mafias et industries de la sécurité ou du blanchiment, ceux qui ne veulent pas de concurrence, tabac et alcool, ceux qui veulent garder la maîtrise psychologique et financière sur les anti- douleurs comme l’industrie pharmaceutique et les églises.
 
Alors que le débat public tournait largement en faveur de la politique des quatre piliers, avec l’éducation à la santé et à la réduction des risques sur toutes les drogues légales ou non et un marché réglementé du chanvre, nos vils adversaires préparaient discrètement une campagne de calomnie dans la presse populaire, un maintien sous pression policière et judiciaire des principaux leaders chanvriers, une campagne de propagande et de pressions auprès des décideurs, un retournement inexplicable de parlementaires bourgeois poursuivis jusqu’aux toilettes juste avant le vote.
 
Toujours la même histoire
Nous aurions pu prévoir ce farouche combat d’arrière-garde, il en est toujours ainsi quand un gouvernement ou un parlement vote pour réformer la politique des drogues. L’actualité récente regorge d’exemples de la Russie au Canada, de la République Tchèque au Mexique, du Brésil à la Hongrie, où les experts et les élus du peuple veulent et votent pour une réforme du statut des drogues et où le Président l’enterre en force après une visite de Condie Rice ou de G.W. Bush et des pressions variées. La seule bonne nouvelle est qu’ils soient maintenant obligés de faire donner les chefs car la meute ne suffit plus à calmer l’ardeur réformatrice. Nous pensions que la Suisse était au-dessus de ces bassesses, fatale erreur que Bernard risque de payer de sa vie. A dix voix près, Bernard risquait toujours une inculpation financière et fiscale mais on ne parlait plus de trafic de hasch, de graines ou de boutures pas plus que de tonnes d’herbe qui n’auraient sans doute pas terminé en huile essentielle. Ayant le sentiment d’avoir été grugé, Bernard veut continuer la lutte, faire éclater la vérité et rétablir l’équité, le peuple décidera.
 
Pot de terre contre pot de fer
C’est précisément cette fantastique démocratie directe qui fait peur aux prohibitionnistes. Ils n’ont pas encore totalement réussi leur hold-up sur la politique des drogues. Voilà pourquoi ils exigent la tête des militants, de préférence en les humiliant et les salissant, pour qu’il en reste suffisamment d’images négatives au moment de la votation et surtout pour qu’il ne reste personne pour financer et animer la campagne. Le soi-disant « lobby du cannabis » n’est qu’un pot de terre contre le pot de fer de la prohibition. Une campagne coûte des millions. A titre d’exemple, les radicaux (surtout valaisans) ont reçu 1,2 millions de CHF rien que pour récolter 115.000 signatures pour brider le droit de recours des écologistes. En Valais, l’argent afflue quand il s’agit de bétonner ou de blanchir en paix. Interdisez la publicité pour les alcools, faîtes respecter l’interdiction de vente au mineurs, informez activement sur les ravages sociaux et sanitaires de l’alcoolisme et des millions tomberont du Cervin pour financer un référendum contre votre loi d’utilité publique.
 
Démocratie ?
Le comité pour l’initiative ne dispose pas du quart de la moitié du premier million. La presse populaire alémanique comme francophone nous est ouvertement hostile, pour quelles obscures raisons ? Le Conseil National se prépare à voter une loi qui ignore nos revendications. Le Conseil Fédéral recommande de rejeter notre initiative pour de mauvaises raisons. Les évangélistes, les scientologues, l’UDF, l’UDC et bien d’autres encore moins recommandables vont s’acharner sur nous. Avons—nous une chance d’exposer dignement nos arguments ? Pouvons-nous espérer convaincre et vaincre ? Bernard Rappaz le croit sinon pourquoi s’exposer à une telle douleur ? Par respect pour mes convictions et mes engagements, je vais y croire aussi.
 
Tora, tora, tora !
Mais si nos dirigeants laissent mourir Bernard (ou se transformer en légume), si nous n’avons pas la possibilité de mener une campagne équitable, si une décision arbitraire vient contrarier le processus démocratique, il n’y aura plus de place pour le Gandhi style. Il faudra fonder les brigades du Martyr Bernard Rappaz. Il ne sera pas encore question de se faire sauter au nom du dieu chanvre mais de marquer radicalement notre opposition. Nous pourrions commencer par lancer des kamikazes pour enfumer les Conseillers Fédéraux à coups de gros joints et les bombarder de boulettes de shit, par exemple le 1er août au Grütli ou à la cession d’ouverture du Conseil National. Il est toujours dangereux d’attaquer des symboles mais dans notre société du spectacle un beau scandale pour crier son désespoir vaut bien des discours.
 
Action directe
On pourrait aussi farcir de space cake et autre soupe à la weed ou bhang lassi, les buffets des manifestations officielles. Contrairement aux prohibitionnistes, je ne veux pas qu’on impose à quiconque la consommation d’une substance psychoactive mais piéger de la nourriture avec une substance non vénéneuse, qui plaira à certains et ne tuera ou n’invalidera personne, constitue un acte de résistance acceptable. Comme transplanter du cannabis dans les jardins des parlementaires bourgeois et appeler les photographes du Blick et du Matin ! C’est une grosse manip mais aussi de bien belles images en perspective. Toujours dans le visuel, nous pourrions utiliser nos Natels pour photographier et publier sur le Net les représentants de l’Etat (ou leurs enfants) en pleine consommation abusive de drogues légales ou non, surtout fin rond à la fin d’un banquet avec la dernière image au volant ou bien peinard à l’étranger. La menace du « outing » et le « drop naming » ont été des armes très efficaces pour la communauté gay. Je garde en réserve d’autres concepts de guérilla verte pour éviter d’en venir au trop classique cagoule/bombe/fusil qui ne se justifie pas pour la seule cause du chanvre.
 
Bien que je ne les envisage qu’en dernière extrémité, ces pratiques restent moralement contestables. Mais nos adversaires n’ont aucune morale, même s’ils se gargarisent en permanence avec ce mot. Alors, espérons seulement ne jamais avoir à utiliser ces armes redoutables.
 
Laurent Appel
 
 
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Bulletin international Liafax
Par Invité,
e-Newsletter sur la campagne mondiale pour la réforme des Conventions de l'ONU sur les drogues.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Espagne
En réponse aux manifestations anti-prohibitionnistes dans le pays, la responsable du gouvernement chargé de la lutte antidrogue, Carmen Moya, a déclaré que légaliser le cannabis s'avèrerait totalement irresponsable et que les autorités devraient plutôt se consacrer à la protection, en termes de santé, de la population.
 
Italie
Depuis le 9 mai dernier, les tableaux indiquant les quantités autorisées de drogues sont entrées en vigueur. Au-delà de 20 joints, de 5 doses de coca ou de 10 doses d'héroïne, le consommateur est considéré comme un dealer.
 
Italie
Le tout nouveau Parlement vient de déposer quatre projets de lois concernant la dépénalisation de l'usage de la marijuana ainsi que la libéralisation et la reconnaissance de son usage thérapeutique.
 
Usa
D'après une étude du "Nathan S. Kline Institute for Psychiatric Research"
et de la "New York University School of Medicine", il n'y aurait aucune différence sur le plan cérébral entre ceux qui ont régulièrement fumé de la marijuana au cours de leur l'adolescence et ceux qui n'en ont jamais fait usage.
 
Monde
La Million Marijuana March, la manifestation annuelle des anti-prohibitionnistes pour la légalisation des drogues douces, s'est déroulée le 6 mai dernier dans presque 200 villes du monde.
 
Australie
D'après une étude publiée par l'Australian National Council on Drugs, un australien sur trois consommerait du cannabis, et 300 000 personnes en consommeraient tous les jours.
 
Mexique
Le président Vicente Fox a refusé de signer une loi approuvée par le Parlement qui aurait dépénalisé la possession de petites quantités de drogues. La loi a été renvoyée au Parlement.
 
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Rappaz, chanvre suisse, politiciens fidèles et hallucination fédérale !
Par Invité,
Un juge a du gratter 14 pages pour motiver le maintien de Bernard Rappaz en détention. Il n’en faut pas moins pour essayer de faire passer un militant opiniâtre en un dangereux criminel. Nous ne sommes toujours pas convaincus par les arguments de la justice valaisanne. Ce maintien en détention a pour unique but de casser moralement et physiquement Bernard Rappaz. Pour justifier les réquisitions totalement abusives du procureur contre lui, 20 ans pour du chanvre après avoir demandé 12 ans pour un viol ou un meurtre, pour discréditer le mouvement chanvrier, au moment ou le Conseil Fédéral puis les chambres doivent se prononcer sur la suite à donner à notre initiative et doivent aussi voter une modification de la Lstup, pour laminer les capacités de défense de Bernard Rappaz avant un prochain procès bien moins spectaculaire qu’annoncé, le TC et l’Office Cantonal du ministère public joue avec sa vie.
 
Source : Chanvre-info
Le chanvre n’est pas un crime
Le contestable risque de collusion et les très fortes suspicions de trafic de haschich ne changent rien à la présomption d’innocence, ni au fait qu’un chanvrier n’est pas criminel tant qu’il ne tue, ne frappe, ne braque, n’esclavagise, n’empoisonne ou ne viole personne. Le chanvre n’est pas une substance létale. Bernard a toujours honoré les convocations de la justice et purgé sa peine quand tous les recours étaient éteints. Il n’est plus en état de supporter une cavale et n’a pas manifesté l’intention de fuir. Il n’a plus de chanvre en stock et pas la force d’en planter. Pourquoi cette détention préventive ?
 
Toujours la même vieille loi ambiguë
Douze conseillers nationaux ont exigé des conditions de détention humaine et sa libération rapide. Heureusement, Il reste encore en Suisse des femmes et des hommes politiques fidèles à leurs convictions, qui n’abandonnent pas une cause et ces militants alors que le combat est mal engagé, après des années de promesses et un processus de consultation totalement favorable. Ils affirment, comme nous, que "la loi actuelle sur les stupéfiants conserve une ambiguïté sur la légalité de la culture du cannabis et du commerce de graines". On ne peut pas emprisonner au secret et encore moins laisser mourir quelqu’un sur une ambiguïté. Merci à ces élus Verts, PS et POP de nous rappeler que l’inquisition et la chasse aux sorcières sont des temps révolus. En ce moment, j’ai souvent comme un doute.
 
Enfin de la presse
Après un long blocus, la presse informe enfin sur cette affaire, même si je regrette certains commentaires peu impartiaux comme le titre « soutien inattendu » dans le Matin bleu du 12.05.06 à propos du soutien légitime des 12 conseillers. La presse populaire suisse ne veut pas nous considérer comme des militants politiques, elle vend plus de papier avec des criminels. A trop vouloir cantonner l’affaire Rappaz dans le domaine du fait divers sordide, les médias en oublient qu’il s’agit avant tout d’un problème politique, éminemment politique même depuis le refus du Conseil Fédéral de soutenir l’initiative Pro-chanvre.
 
Le gouvernement répond de travers
Le Fédéral prétend qu’il n’est pas pertinent de séparer la question du cannabis du reste de la politique des drogues, alors que c’est précisément ce qu’a fait le Parlement. En avril 06, la commission de la santé publique du National est entrée en matière sur le projet de révision de la loi sur les stupéfiants, mais la question « hautement controversée du cannabis » https://www.chanvre-info.ch/info/fr/Reforme-de-la-Lstup-suisse.html ne sera pas traitée. On ne doit donc pas attendre d’amendement ou de proposition sur le cannabis de la part des chambres malgré les affirmations du fédéral, pas plus que la révision sous sa forme actuelle ne constitue un contre-projet acceptable pour les chanvriers et les consommateurs. Voilà pourquoi nous sommes contraints d’emprunter la voie constitutionnelle malgré le reproche non fondé du Fédéral.
 
Une initiative incluse dans les quatre piliers
Le statu quo n’est pas une réponse, surtout après tant d’années de tergiversations. C’est pour éviter un enterrement discret de la réforme que nous avons décidé de promouvoir une initiative uniquement sur le chanvre, pas pour dissocier le chanvre de la politique des quatre piliers. Nous voulons une politique globale sur toutes les substances psychoactives. Nous sommes pour la prévention et la RDR, nous voulons des règles pour la consommation et la distribution et des sanctions pour les contrevenants. Nous voulons que le peuple entérine la vision progressiste de cette politique, celle défendue par Ruth Dreyfus alors présidente de la Confédération, celle défendue par la Commission santé du National qui l’avait approuvée par deux fois avant le refus d’entrer en matière, celle la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues dans son rapport sur le cannabis ou son rapport psychoactiv.ch https://www.chanvre-info.ch/info/fr/Vers-une-nouvelle-politique-des.html , celle de tous les gens honnêtes et de bon sens.
 
L’histoire sans fin de l’abstinence
Comment le Fédéral peut-il prétendre que nous n’appuyons pas assez le volet sanitaire de ce dossier parce que nous ne faisons pas la promotion de l’abstinence ? Cette doctrine, appliquée sans succès depuis des lustres, n’était pas jusqu’alors incluse dans la discussion sur la réforme de la Lstup. Ces vœux pieux dirigent la politique des drogues depuis quarante ans avec l’insuccès que l’on connaît. Ce dogme de l’abstinence, héritage directe de Jeunesse sans drogue et de Narconon, revient sous la pression de prohibitionnistes forcenées comme Claude Ruey, le président de cette nouvelle commission du National sur les drogues. Il ne doit pas être accepté comme une pratique essentielle, c’est un principe qui convient bien à certains et qui est inapplicable à beaucoup d’autre. C’est un piège aisé à tendre car il donne bonne conscience mais ne résout rien. Il constamment dénoncé par la grande majorité des spécialistes qui lui préfèrent une approche globale de prévention de la dépendance, avec un programme objectif d’éducation sanitaire aux psychoactifs et de réduction des risques. Cette politique est réclamée par les intervenants en toxicomanie du GREAT et de Fachverband Sucht qui dans une déclaration commune de mars 06 affirmaient : « une consommation occasionnelle ou à faible dose contrôlée par l’individu, quelque soit le produit, est peu ou pas problématique.. »
 
Encore un projet détourné
Le projet de révision soutenu par un groupement d’intervenants de terrains, de maires de grandes cités, d’experts et de parlementaires des Verts, du PS, du PRD et du PDC prévoyait « Une politique de la drogue modérée, susceptible d’obtenir une majorité au Parlement et devant le peuple : LStup light (quatre piliers, traitement fondé sur l’héroïne inclus, rôle de coordination de la Confédération, etc.) non limitée dans le temps. Compromis sur la question du cannabis afin d’obtenir une clarification législative nationale et un renforcement de la protection de la jeunesse ». On est bien loin du compte, en l’état, le cannabis passerait à la trappe et la prévention et la réduction des risques se limiteraient à la promotion de l’abstinence.
 
Quel avenir ?
Pourtant ce groupe d’experts et d’élus affirme que « Toutes les mesures doivent favoriser la responsabilité individuelle et l’autonomie avec ou sans consommation de produits. ». Le principe des quatre super piliers énoncé dans le rapport psykoactiv.ch, prévoit un accès contrôlé au cannabis pour les majeurs et y voit une cohérence dans la politique de prévention et de réduction des risques. A la lecture de la décision de rejet de l’initiative, on se demande pourquoi le Conseil Fédéral paye si cher des expertises ? Pourquoi les partis qui soutenaient une proposition réaliste de modification de la Lstup laissent-ils les prohibitionnistes la dénaturer ainsi ? Doit-on espérer des amendements avant le vote de la révision, interviendra-t-il encore sous cette mandature ? Faut-il souhaiter aller rapidement au vote de l’initiative ou espérer une vague verte/rose/rouge aux prochaines élections nationales et négocier des amendements ? La politique des drogues est une science inexacte nourrie d’irrationnel et de passionnel.
 
Laurent Appel
 
 
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Le forum de Chanvre-Info
Par Invité,
Bonjour à tous,
 
si vous ne le connaissez pas encore, Chanvre-Info est fasciné par le potentiel écologique du chanvre. Ce site Internet a pour but d’informer et d’éradiquer les préjugés.
 
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Ils militent tout deux pour la promotion du chanvre, n'hésitez pas à les soutenir, que ce soit en apportant votre pierre à l'édifice en participant au forum, ou encore en adhérant à Pro-chanvre.
 
Article paru sur CannaWeed :
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Cordialement
Vyking
 
 
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Bernard Rappaz : Lettre ouverte
Par Invité,
Bernard Rappaz : Lettre ouverte au Tribunal cantonal du canton du Valais et à l’Office cantonale du ministère public
 
Monsieur le Président du Tribunal cantonal
 
Monsieur le Procureur
 
Les personnes soussignées ont été alertées d’une manière ou d’une autre sur la situation de Monsieur Bernard Rappaz, en détention préventive depuis le 15 mars 2006 pour infraction à la loi sur les stupéfiants. Nous avons également appris que M. Rappaz proteste de son innocence, qu’il a entamé une grève de la faim qui dure maintenant depuis quelque cinquante jours, et qu’il vient d’être transféré à l’Inselspital de Berne.
 
Source : Chanvre-info
Cette lettre a pour objectif de vous exprimer notre inquiétude face à cette situation. Bien entendu, nous n’entendons pas nous prononcer sur la culpabilité de Bernard Rappaz. Nous remarquons simplement que la loi actuelle sur les stupéfiants conserve une ambiguïté sur la légalité de la culture du cannabis et du commerce de graines. Mais surtout, nous considérons que les activités de M. Rappaz, s’il s’avère qu’elles sont illégales, ne constituent pas des crimes si graves et n’ont pas porté atteinte à l’intégrité des clients à qui divers produits ont été fournis au point de justifier ce traitement, en tout cas pas au même titre et dans la même proportion que celles des dealers de drogues dures.
 
Nous sommes particulièrement choqués par les mesures de sécurité draconiennes qui sont prises à l’encontre de M.Rappaz. Est-ce vraiment indispensables de prolonger la détention préventive, alors qu’il semble qu’il n’y a aucun risque de collusion, ni de fuite ? Est-il utile de limiter drastiquement le droit de visite de sa compagne et à son enfant ? Y a-t-il lieu de mettre des obstacles à la défense et de limiter de facto ses droits ?
 
Peut-être considérez-vous B. Rappaz comme un récidiviste difficile à contrôler ; peut être sa grève de la faim vous irrite-t-elle ; peut-être êtes-vous partisans de la tolérance zéro en matière de cannabis. Ce n’est toutefois pas une raison suffisante, à nos yeux, pour imposer à un prévenu des conditions de détention particulièrement dures, et peut-être contraires aux droits des justiciables ou du moins à l’esprit des lois et des procédures judiciaires.
 
Compte tenu du risque pour la santé et la vie de B. Rappaz, les soussignés vous demandent de libérer au plus vite B. Rappaz et de lui permettre, à lui et à ses défenseurs, de préparer correctement et sans entraves la prochaine audience à laquelle il doit comparaître.
 
C’est dans cette attente que les soussignés vous présentent leurs salutations les meilleures.
 
 
Premiers signataires :
 
Anne-Catherine Menétrey-Savary, Conseillère nationale
 
Luc Recordon, Conseiller national
 
Josef Zisyadis, Conseiller national
 
Marianne Huguenin, Conseillère nationale
 
Franziska Teuscher, Conseillère nationale
 
Valérie Garbani, Conseillère nationale
 
Stéphane Rossini, Conseiller national
 
Francine John Calame, Conseillère nationale
 
Theres Froesch, Conseillère nationale
 
Daniel Vischer, Conseiller national
 
Ueli Leuenberger, Conseiller national
 
Louis Schelbert, Conseiller national
 
Pierre Vanek, Conseiller national
 
 
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