#3 - Alerte rouge : de la weed au verre
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Communiqué de Presse
Collectif d'Information et de Recherche Cannabique
 
La dangerosité du Cannabis au verre prouvée.
Le CIRC continue son travail d'information et de réduction des risques pour les consommateurs de Cannabis.
La dangerosité fortement suspectée de nouveaux produits liants et de coupe dans les fleurs de Cannabis (Chanvre) et dans les extraits, appelés shit, Marijuana, fait de moins en moins de doutes.
Notre mise en alerte majeure du moment concerne l'ajout de verre sous diverses formes dont des micro billes (0,3 à 0,5 millimètres) éventuellement fixée avec un liant. Inhalée par une personne de la région de Nancy, jeudi dernier 19 octobre, nous soupçonnons ces billes d'avoir provoquée l'admission de cette personne aux Urgences de l'hôpital de Nancy. Cette personne a été admise en réanimation jusqu'à aujourd'hui, mercredi 25 octobre. Son transfert est en cours dans le service pneumologie, secteur 3, du CHU Vandoeuvre de Nancy.
 
Forum - témoignages : [DANGER] herbe coupée !
Ce malade de 27 ans, est suivi des conséquences de saignement des poumons. Celui-ci présentant des facteurs favorables multiples à ce type de pathologie, et plusieurs études médicales ont été effectuées. Parmi celles ci, il a été exclu une mauvaise administration d'un traitement anticoagulant, ainsi qu'une maladie d'origine infectieuse résistante aux médicaments Tavanic et Augmentin. Le patient va subir un examen fibroscopique qui permettra d'aller au fond du problème, Cette dernière hypothèse de la cause des saignements est poussée par l'examen d'un échantillon du Cannabis frelaté consommé quelques heures avant l'hospitalisation. Le Centre anti poison de Nancy a été saisi.
La connaissance du Collectif d'Information et de Recherche Cannabique sur les effets de cannabis coupée avec du verre et/ou un liant toxique se précise.
Concernant le cas général de l'inhalation des produits frelatés, les terrains favorisants, le mauvais état sanitaire de la personne, une prédisposition, la prise d'un médicament aux effets favorisant, c'est à dire pouvant booster le problème ou empêcher le soin, est un facteur supplémentaire de risque d'être atteint.
Plus particulièrement sur le verre, le mode d'inhalation, inspiration profonde, inhalation sans filtre, semble être une cause pour les cas les plus graves ayant été jusqu'à l'hospitalisation. Dans ce cas, préconiser la mise de filtre, filtrant aussi les goudrons, pourraient éviter une forte proportion de nouveaux cas d'hospitalisation.
Concernant les produits liants, aucun filtre ne permet de garantir l'élimination des toxiques crackés par la combustion dans le joint de Cannabis. Leur dangerosité est reconnue par la MILDT.
Le CIRC, face à la multiplication des témoignages alarmants et au nombre des cas d'hospitalisations qu'il a détecté, demande au gouvernement et aux organismes compétents d'intervenir publiquement pour informer le plus large public possible de l'existence de nouveaux produits dangereux sur le marché illégal des drogues. Nous demandons que cette communication inclut des conseils pour que le consommateur potentiel puisse reconnaître les produits à risque (irritation des doigts, craquement sous les dents) et s'en prémunir (non achat ou utilisation de filtres).
Sans une réaction appropriée face à ce nouveau risque, le CIRC pense que le marché illégal de produits de coupe dangereux perdurera et que les consommateurs coureront un risque non négligeable. Sans réaction, nous parlerions de mise en danger ou de non assistance à personnes en danger d'intoxication.
Nous attendons également que le gouvernement, en l'occurrence la Justice, soit extrêmement ferme avec les dealeurs ou producteurs de Cannabis coupé au verre car il nous semble qu'au delà de la diffusion d'un produit simplement stupéfiant, dont la répression est codée par la loi de 1970, le dealer ou producteur mérite aussi d'être confronté aux motifs d'empoisonnements ou de mise en danger d'autrui, motifs autrement plus graves.
 
Qu'il soit clair que la dénonciation du phénomène épidémique provoqué par le mélange de cannabis et de verre par le CIRC a pour motivation la fin du phénomène par la mise en garde ferme des instigateurs du trafic ainsi que la mise en garde sanitaire des nombreux consommateurs de Cannabis. C'est sur cette voie que nous poursuivrons notre travail.
 
Le CIRC mettra rapidement à votre disposition un dossier complet sur le sujet sur le site https://circnordest.free.fr/ .
Notre référent CIRC, Olivier 06 60 87 78 34, est à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire .
 
Arnaud Debouté
Collectif d'Information et de Recherche Cannabique
 
 
Historique : Alerte rouge, de la weed au verre #1, #2
 
 
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Espagne : Création de la première banque de marijuana thérapeutique
Par Invité,
Au travers d’internet ce réseau mettra en contact les personnes malades et les cultivateurs. Ces producteurs céderont une partie de leur récolte gratuitement.
 
Source : Chanvre-Info
La Pharmacie pour le Cannabis
 
https://www.amigosdemaria.com/ 21.10.2006
 
Un organisme à but non lucratif qui a pour seul but d’améliorer la vie des patients est sur le point d’être rendu publique. Il s’agit de la première banque de marijuana thérapeutique d’Espagne , et ,bien qu’elle soit déjà opérationnelle sur le net , elle a débuté a Alava, plus précisément dans l’association gasteiztarra (Vitoria) des "Amis de Maria-Mariaren Lagunak "qui , pour démarrer ,a étroitement collaboré avec différentes associations espagnoles qui luttent pour la légalisation du cannabis. L’initiative, baptisée "Pharmacie du Cannabis" cherche avant-tout à fournir une information à ses patients quant aux avantages qu’offre le THC ou tetrahydrocannabinol, principe actif de la marijuana.
 
En plus de promouvoir l’auto-production qui permet l’emploi de la plante comme médecine naturelle , les gestionnaires de cette banque disposeront d’un listing de patients et d’un autre de cultivateurs qui feront don gratuitement d’une partie de leur production pour soulager la douleur . L’idée consiste à les mettre en contact pour offrir à des malades un allègement de leurs maux. La banque ne disposera pas de marijuana, ni ne la fournira ni ne la transportera. Il s’agit d’un échange humanitaire d’information pour une vie meilleure. Des malades de cancer, de SIDA, de glaucome, d’asthme ou de sclérose, entre autres, peuvent diminuer leurs symptômes s’ils emploient la marijuana sous contrôle médical.
 
Précisément c’ est une des caractéristiques qui marquera cette initiative nouvelle établie en Alava : la supervision de spécialistes à tout moment. Paco, porte-parole de l’association Amis de María, explique qu’ils disposent des mécanismes pour éviter de possibles tromperies au moment de profiter de cette initiative. "D’abord, nous effectuons une brève entrevue personnelle avec les intéressés, pour vérifier qu’ils sont effectivement malades et peuvent entrer dans le cadre posé par le programme.
 
Ensuite, un médecin effectue un contrôle et leur indique si le cas échéant permet la dispensation de la marijuana, ainsi que la dose et la manière de l’administrer ". Il existe aussi des moyens d’ éviter que quelqu’un essaye de profiter économiquement de cette initiative. "Les cultivateurs cèdent gratuitement une partie de leurs plantes et nous allons renforcer les mesures pour empêcher qu’aucun type de vente ne se produise. Le fondement de ce programme est l’altruisme et nous allons le défendre avant tout ", signale le porte-parole du groupe.
 
Chaque semaine ,viennent au siège des Amis de María, situé dans le coeur du vieux quartier de Vitoria, deux ou trois personnes qui cherchent dans la marijuana un soulagement à la douleur continue qu’elles subissent. Dans la plupart des cas ce qu’ils cherchent c’est une information, parce qu’ils disposent déjà de leur dose, préalablement acquise sur le marché noir de la ville à 3 € le gramme.
 
"Ce qui n’est pas acceptable c’est que, comme c’est arrivé l’autre jour, une dame âgée m’appelle par téléphone pour demander de l’aide, de nuit, préoccupée parce que sa soeur malade de cancer avait consommé une dose trop grande de marijuana et qu’elle avait peur d’appeler la police. Elle ne savait pas que la dose qu’elle avait ingérée était trop importante, un peu de sucre aurait suffi à pour diminuer les effets, de plus ce qu’elle faisait n’était absolument pas illégal.
 
Nous ne pouvons pas continuer à accepter cet état de désinformation et de panique ", explique indigné Paco. La visite au siège d’Amis de María ne garantit pas non plus une utilisation libre de la plante. "L’autre jour notre médecin a déconseillé la consommation de marijuana à un malade de glaucome parce que la maladie était trop avancée, tout comme son âge, ce qui présentait un risque trop important", indique le porte-parole de l’association. Quant aux conséquences de son initiative, Paco déclare : "Nous n’avons pas peur parce que nous sommes convaincus que ce que nous faisons est bien, nous apportons de l’aide aux gens. La Loi est bonne seulement si elle est juste, et dans ce cas elle ne l’est pas ", a-t-il déclaré.
 
Source : Nouvelles d’Alava Note d’Amis de Maria-Mariaren Lagunak : Nous aimerions clarifier que, malgré ce que dit le titulaire des nouvelles, nous savons que d’autres associations font ceci depuis des années, de manière plus ou moins cachée, la seule nouveauté est que nous la rendons publique avec l’espoir que nos politiciens nous prennent au sérieux et régularisent, une fois pour toutes, l’utilisation du Cannabis avec le seul objectif de réduire les risques dans l’utilisation thérapeutique du Cannabis.
 
traduit part : jean-michel rodriguez
 
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Suisse : Le cannabis thérapeutique bientôt légalisé ?
Par Invité,
Le cannabis doit être autorisé comme produit thérapeutique en Suisse. C'est la conviction de la commission de la santé du Conseil national, qui propose aux Chambres fédérales de modifier la loi sur les stupéfiants.
 
Source : tsr.ch
Une nette majorité est favorable à ce concept, a déclaré le conseiller national Felix Gutzwiller (PRD/ZH), membre de la commission qui a participé à l'élaboration du projet, mardi au «19:30» de la télévision romande.
 
La commission du National en débattra le 3 novembre, avant que le projet ne soit présenté au plénum. Selon Felix Gutzwiller, une majorité devrait se dégager aussi au Parlement.
 
La légalisation du cannabis comme produit stupéfiant n'a pas été discutée au sein de la commission. Rappelons qu'une initiative a été déposée en début à Berne à ce sujet et que le peuple pourrait se prononcer en 2007 ou 2008.
 
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L'Italie va autoriser l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques
Par Invité,
Le gouvernement italien a adopté jeudi en Conseil des ministres un projet de loi autorisant pour la première fois l'usage thérapeutique de deux médicaments à base de cannabis.
 
Source : Cyberpresse
Le projet, qui doit être adopté par le Parlement, retire le cannabis de la liste des substances «privées d'utilité thérapeutique» et simplifie en outre la prescription de médicaments dérivés d'autres opiacés pour calmer les douleurs des personnes atteintes de certains cancers ou de maladies dégénératives.
 
Le gouvernement a indiqué dans un communiqué avoir autorisé «deux médicaments à base de substances cannabinoïdes déjà utilisés au Canada, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne».
 
«Nous parlons de thérapie anti-douleur, cela n'a rien à voir avec les joints», a tenu à préciser la ministre de la Santé, Livia Turco, lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres.
 
Un responsable du parti Alliance Nationale (droite conservatrice), Maurizio Gasparri, a cependant accusé le gouvernement de Romano Prodi de vouloir «donner l'impression que le cannabis est une substance bienfaisante et que même ceux qui ne l'utilisent pas seulement pour un but thérapeutique ne font finalement rien de mal».
 
L'ancien gouvernement de Silvio Berlusconi avait doté en février 2006 l'Italie d'une législation renforçant les sanctions contre les consommateurs de cannabis et abolissant toute distinction entre drogues dures et douces.
 
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Afghanistan : les troupes affrontent des plants de cannabis hauts de 3 mètres
Par Invité,
Les soldats canadiens engagés en Afghanistan font face à un ennemi inattendu et puissant : des forêts impénétrables de plants de cannabis de 3 mètres de haut.
 
Source : Chanvre-Info
Le Général Rick Hillier, chef de la défense canadienne, a déclaré jeudi que les talibans se servaient des forêts de cannabis comme couverture. En réponse, l’équipage d’au moins un véhicule blindé avait camouflé son véhicule avec du cannabis.
 

« Le défi est que les plants de cannabis absorbent très aisément l’énergie et la chaleur. Il est très difficile de pénétrer avec les dispositifs thermiques... et en conséquence vous devez vraiment faire attention que les talibans ne se cachent pas à l’intérieur et autour ces forêts de cannabis », remarque le Général Hillier.
 

« Nous avons essayé de les brûler avec du phosphore - cela n’a pas fonctionné. Nous avons essayé de les brûler avec de l’essence - cela n’a pas fonctionné. Les plants sont tellement remplis d’eau en ce moment... que nous ne pouvons tout simplement pas les brûler » a-t-il dit.
 
Même l’incinération a eu ses inconvénients.
 
« Des plants bruns à l’orée de certaines de ces forêts ont pris feu. Mais une section de soldats qui était sous le vent a eu quelques soucis et a décidé que ce n’était probablement pas la bonne manière de procéder », remarque Hillier, sèchement.
 

Un soldat lui a dit plus tard : "monsieur, trois ans avant que j’ai rejoint l’armée, je n’aurais jamais pensé que je dirais un jour "quelle fichue marijuana".
 
Source : Reuters - Images : www.spiegel.de - Traduction : Raph
 
 
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Un autre regard sur les drogues
Par Invité,
Que celui qui n’a jamais eu envie d’essayer une drogue, ne fusse que par simple curiosité, jette la première pilule...
Depuis la nuit des temps, les humains utilisent des produits pour avoir des sensations extraordinaires. Aujourd’hui, il faut reconnaître que la majorité des consommateurs de «drogues» au sens large recherchent plutôt une potion magique pour oublier leurs angoisses ou devenir plus performants au travail ou en discothèque.
 
Source : Chanvre-Info
La tentation est d’autant plus grande que les drogues sont à portée de main. LES DROGUES? Oui, parce qu’il n’existe pas une
seule substance responsable de tous les drames dont on parle. Si l’XTC ou l’héroïne font souvent la une de l’actualité, il existe d’autres produits, autorisés par la loi (tabac, alcool, médicaments, café), qui peuvent provoquer des dégâts psychologiques et physiques tout aussi importants. Infor-Drogues publie cette brochure pour vous informer et vous proposer un autre regard sur les drogues. Outre des informations sur les drogues, licites ou illicites, leurs risques et leurs effets, vous y trouverez un bref historique et ce qu’en dit la législation. Petit cheminement à travers certaines consommations...
 
Cliquez ici pour lire la suite, document au format PDF
 
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Hollande : Manifeste "30 années de tolérance"
Par Invité,
Trente années de tolérance du cannabis en Hollande. Une raison pour jeter un coup d’oeil en arrière et voir les conséquences de cette situation unique. Le moment optimal pour faire une évaluation !
 
Source : Chanvre-Info
Deux millions de Hollandais ont fumé des joints dans leur vie. Durant les 30 dernières années les coffee shops ont remplacé les dealers d’appartement. D’autre part, les coffee shops se sont transformés en entreprises avec une forte fonction sociale et sont généralement considérés comme des entreprises normales du point de vue fiscal et social. Ils ont un effet économique important dans les quartiers où ils sont situés. Plus de 99% des consommateurs de cannabis n’en font pas une utilisation problématique et la présence de coffee shops ne provoque pas un accroissement dans la demande de cannabis. Tous les facteurs qui selon les promoteurs de cette initiative devraient être pris en considération dans l’évaluation ont été considérés.
 
L’actuelle politique de tolérance règle la "façade" des coffee shops, ce qui signifie qu’il existe seulement des normes pour la vente de cannabis aux consommateurs. Rien n’a été établi pour la production et distribution de cannabis aux coffee shops ( d’où le système de la « back door », la porte de derrière). Ceci a induit beaucoup de conséquences, comme par exemple : des cultures illégales dans des quartiers où elles n’étaient pas convenables, il n’existe pas de contrôle de qualité du cannabis et par conséquent il n’y a pas d’information sur le produit aux clients. Les conséquences de "The back door" doivent effectivement être prise en considération dans cette évaluation. Les promoteurs de ce manifeste, après 30 ’années de tolérance, croient qu’ils doivent fournir un point de départ issu de leur vaste expérience du cannabis pour obtenir rapidement une évaluation qui inclut tous les aspects mentionnés. Les promoteurs de ce manifeste espèrent que cette évaluation porte sur les filières de production, de vente et de consommation du cannabis.
 
C’est pourquoi Marc Josemans, Président du Maastricht coffee shop entrepreneurs (VOCM), au nom des autres promoteurs de cette initiative Myranda Bruin (Society of Rotterdam Coffee shop entrepreneurs), Nicole Maalsté (Investigateur, sociologue) et Ronald Motta (PvdA councilor in Rotterdam) présentera ce manifeste aux membres du gouvernement néerlandais (House of Commons, La Haye) le 17 octobre à 13:00 heures, les promoteurs invitent à être présent pendant la présentation mardi 17 octobre à 12:00 heures, ils enverront une copie numérique du manifeste. Évidemment, nous serons toujours enchantés de vous informer dans le futur.
 
Myranda Bruin, Nicole Maalsté, Ronald Motta, et Marc Josemans.
Merci à Jean-Michel R. pour sa traduction
 
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Les petits partis ont aussi droit au financement de l'État
Par Invité,
Décision d'un tribunal ontarien : Les petits partis ont aussi droit au financement de l'État. Le Parti *marijuana* pourrait obtenir 16.000$ et il s'en réjouit déjà.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Ottawa - Une petite révolution électorale serait sur le point de commencer, du moins sur la scène fédérale canadienne. Un juge ontarien a tranché cette semaine que tous les partis politiques, et pas seulement les plus populaires, devraient toucher une part du financement octroyé par Ottawa. Le Parti *Marijuana* salive à l'idée de pouvoir enfin s'offrir un local et une ligne téléphonique!
 
Le juge Ted Matlow, de la Cour supérieure de l'Ontario, a donné raison aux sept petits partis politiques fédéraux qui réclamaient eux aussi du financement de l'État. Depuis 2004, la loi électorale accorde aux formations politiques environ 1,75 $ (somme indexé selon l'inflation) par année pour chaque vote obtenu aux élections précédentes. Mais pour avoir droit à ce financement, tout parti doit avoir obtenu un appui d'au moins 2 % des voix exprimées. Des sept partis qui contestaient cette loi, six n'ont ainsi jamais obtenu de deniers publics. Le Parti vert a réussi à se qualifier après les élections de juin 2004.
 
«Je considère que l'existence de ce seuil diminue la confiance du public dans le processus électoral et encourage la perception publique que ce seuil existe seulement pour aider les partis politiques principaux qui s'échangent, de temps en temps, le privilège de former le gouvernement et la capacité de le laisser en place», écrit le juge Matlow dans sa décision rendue jeudi.
 
Le gouvernement fédéral a déclaré hier vouloir prendre le temps d'étudier la décision et d'analyser ses options avant d'annoncer s'il portera la cause en appel ou non.
 
Le juge Matlow conclut que le remboursement aux petits partis devrait être rétroactif au 1er janvier 2004, date de l'entrée en vigueur de cette loi. Selon un calcul approximatif effectué par Le Devoir à partir des résultats électoraux du 23 janvier dernier, les dix partis affectés par le jugement se partageraient environ 131 000 $ par année. Il s'agit du Animal Alliance Environment Voters Party (72 votes obtenus en 2006), du Parti de l'action canadienne (6102), du Parti de l'héritage chrétien (28 152), du Parti communiste (3022), du First Peoples National Party (1201), du Parti libertarien (3002), du Parti *Marijuana* (9171), du Parti marxiste-léniniste (8980), du Parti progressiste canadien (14 151) et du Western Block Party (1094).
 
Le chef du Parti *Marijuana*, Blair Longley, ne contenait pas sa joie hier lorsqu'il a appris la victoire. «Cela fera une différence énorme!», a-t-il lancé. «Nous n'avons jamais eu de local, de ligne téléphonique ou l'argent pour mener une campagne.»
 
Le chef du Parti communiste, Miguel Figueroa, était plus réaliste. «Je ne veux pas minimiser l'importance de cette victoire, [...] mais ce n'est pas ce qui, en soi, rendra le système électoral plus juste et équitable.» M. Figueroa aspire à un accès égal aux médias et à la représentation proportionnelle au Parlement.
 
M. Figueroa est devenu un expert en contestation des lois électorales fédérales. En 1993, il s'était opposé avec succès à la définition de parti politique contenue dans la loi, définition qui obligeait tout parti à présenter au moins 50 candidats à des élections fédérales pour conserver son statut et les privilèges qui s'y rattachent. Ottawa a porté la cause devant la Cour suprême et a perdu en 2003. Désormais, un parti politique peut ne présenter qu'un seul candidat et avoir encore le droit d'émettre des reçus d'impôt et voir son nom figurer sur les bulletins de vote.
 
M. Figueroa estime qu'avec la Loi sur le financement de 2004, Ottawa a fait de façon détournée ce que la Cour suprême lui avait expressément interdit de faire, soit accorder un avantage aux formations politiques jouissant d'une masse critique.
 
Mais que répond le chef du Parti *Marijuana* à ceux qui s'opposeraient à ce que l'argent des contribuables serve à financer un parti qui n'ose même pas exiger une contribution, si petite soit-elle, de ses membres? «Ce n'est pas une question de savoir si nous méritons cet argent, a expliqué M. Longley. Si un vote vaut de l'argent, tous les votes -devraient valoir la même somme.»
 
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Espagne : Projet des "Verts" en Navarre
Par Invité,
1- Nous proposons la réforme Statutaire de Navarre pendant la législature à venir pour que la Communauté de Navarre ait les pleines compétences dans le cadre sanitaire, économique, agricole et social pour réaliser la Légalisation du Cannabis Récréatif, pour les adultes majeurs, et de la Légalisation du Cannabis Médicinal produits en Navarre.
 
Source : CIRC - Revue de presse
2- Nous Proposons la création d'un Conseil Régulateur et d'un Contrôleur du Cannabis en Navarre. CRCN .De cette façon on obtiendrait une effective régularisation et un contrôle de qualité du cannabis récréatif, le chanvre industriel et la résine de cannabis (haschich) avec dénomination d'origine de Navarre. Cet organe aura le pouvoir de sanctionner les établissements pour tout écart aux autorisations correspondantes. De même, il contrôlerait sanitairement le produit qui arrive sur le marché. En outre, il veillerait à l'accomplissement des normes et de le non-accès des mineurs dans les établissements où sont permises la vente ou la consommation de Cannabis.
 
3- Nous Proposons la régularisation du marché navarrais du Cannabis et leurs points de vente. Par l'établissement du cahier des charges et des formalités pour habiliter des points de vente et de consommation du cannabis et de résine de cannabis produits en Navarre. Nous voulons établir en Navarre le modèle des coffees shops néerlandais célèbres avec déjà plus de trente années de fonctionnement. On permettra la vente de 5 grammes par personne et jour dans les lieux autorisés . Notre objectif est d'améliorer, et d'adapter, ce système en Navarre en introduisant deux importantes améliorations par rapport au système néerlandais. D'une part nous incluons le contrôle phytosanitaire par le CRCN des produits et la capacité de sanctionner toute vente de produit douteux. (En Hollande il n'existe pas d'organisme semblable). D'autre part ,dans le projet "Vert", le cannabis et ses dérivés sont produits complètement par nos agriculteurs de Navarre. Ceci, en plus de couper le financement des maffias qui contrôlent actuellement les drogues, entraîne la production d'importants bénéfices au niveau économique : Création de nouveaux emplois; Collecte d'impôts ; Revitalisation du secteur agro-alimentaire de Navarre (un secteur d'importance vitale pour toute économie actuellement en décadence);Un nouvel élan du secteur touristique de Navarre. (En Hollande est seulement réglée la vente de petites quantités, mais les cultures sont illégales).
 
4- Nous Proposons la légalisation et la promotion de l'auto-production et l'auto-approvisionnement de cannabis dans la Communauté Statutaire. La régularisation permettrait que toute personne majeure puisse planter jusqu'à un maximum de 15 plantes en extérieur ou 4m2 en intérieur sans devoir demander autorisation au Conseil Régulateur du Cannabis en Navarre pour son auto-approvisionnement. Toute production d'une quantité supérieure serait considérée comme illicite et devrait être sanctionnée par le Conseil Régulateur du Cannabis en Navarre.
 
5- Nous Proposons la régularisation de la production et du marché de semences de cannabis en Navarre au travers du cahier des charges et du contrôle phytosanitaire pour la production de semences de cannabis avec dénomination d'origine Navarre au moyen du CRCN pour l'approvisionnement du marché et de l'autoconsommation.
 
6- Nous Proposons la création d'un nouvel impôt statutaire spécial de 5% grevé dans la production du cannabis récréatif (IMPÔT VERT) destiné au financement de ces nouveaux organismes et pour la création de centres publics et spécialisés pour consommateurs abusifs de drogues. De cette manière on obtient un double objectif : le projet ne coûterait rien aux organisme publiques, et on créerait une nouvelle manière de financement pour aider les personnes ayant des problèmes avec les drogues qui sont actuellement gérées dans des conditions précaires par l'administration.
 
7- Nous Proposons l'étude et l'application du Cannabis Médicinal dans une étude financée par le CRCN et qui est développé dans le C.I.M.A..
 
8- Nous Proposons la promotion et l'information gratuites sur les risques et la prévention de la consommation de drogues. Conception et application d'un plan intégral de prévention de risques pris en charge par les services sociaux pour qu'il soit réellement efficace. En promouvant les politiques qui augmentent l'âge de début de la consommation de drogues jusqu'à la majorité et de la récupération au travers du sport .Ses politiques doivent être pour tous les âges et non seulement pour les jeunes.
 
9- Nous proposons l'arrêt des attaques et de la criminalisation de la jeunesse et l'application de politiques novatrices et participative avec la jeunesse de Navarre.
 
10- Nous proposons la fin de la pénalisation du consommateur adulte de tout type de substances, même si elles sont nuisibles pour leur santé.
 
José Carbonell Viscasillas Coordinateur d'AUMMO
 
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Cannabis : attention aux équations simplistes !
Par Invité,
La récente médiatisation autour de l'étude du magazine français « 60 millions de consommateurs », a focalisé l'attention sur « les dangers de la fumée du cannabis ». Un joint serait l'équivalent de 7 cigarettes. Le magazine poussait la complaisance envers le tabac jusqu'à citer la marque...
 
Source : Infor-Drogues
Pour les spécialistes la question est extrêmement complexe. Les études sont nombreuses et ne vont pas toutes dans le même sens. Une récente (2005) étude américaine du Dr Melamede, titulaire de la chaire de biologie à l'université de Colorado à Boulder aux USA prétend : « La fumée tabagique contient de la nicotine là ou la fumée cannabique contient du THC: les effets cancérigènes de la fumée sont augmentés par la nicotine alors qu'ils sont réduits par le THC ». Par ailleurs, une autre étude américaine suggère une absence de lien entre cannabis et cancer1.
 
Concernant l'étude française, différents éléments pourraient être interrogés. Des tests effectués sur des « machines à fumer » ne permettent pas d'inférer une conclusion pour l'être humain. De même, aucune précision n'est donnée à propos de la qualité du cannabis qui a été testé. Il est seulement mentionné « du cannabis de rue » fourni par l'Etat. Une ambition scientifique peut-elle se satisfaire de ce manque de précision ? Ainsi, Infor-Drogues invite tout un chacun, et particulièrement les organes de presse, à la plus grande prudence avant de présenter une comparaison de deux produits effectuée par des machines comme une véritable étude scientifique.
 
Néanmoins, personne ne prétendra que fumer du cannabis est un acte anodin. Que l'étude française soit valide ou non, qu'une autre prétende qu'un joint vaut une ou dix cigarettes, fumer est et restera un risque pour la santé. C'est clair. Et puis ? Peut-on baser l'ensemble d'une politique aussi importante pour les centaines de milliers de consommateurs de ce produit sur ce seul constat ? Les députés vont-ils faire et défaire leurs réglementations au gré des publications scientifiques, aussitôt contredites ?
 
En effet, le risque lié à l'utilisation de tout objet existe et il est complexe à établir. Il dépend de critères variés. Un facteur fondamental est l'aptitude à utiliser l'objet. La culture sociale de cet objet. Si l'alcool était jugé uniquement sur base de sa « dangerosité prouvée en laboratoire » il serait sans doute interdit bien davantage encore que le cannabis. Mais ce produit est intégré dans notre culture c'est à dire que la plupart des gens ne le consomme pas n'importe comment ni n'importe quand. Il est l'objet d'un véritable apprentissage, même si celui-ci est informel et même si cette « éducation » devrait être améliorée. Par contre, l'alcool a causé bien des ravages dans les sociétés indiennes où il était inconnu. De même, l'introduction de l'alcool distillé dans notre société qui ne connaissait que l'alcool fermenté a également causé bien des dégâts. Il apparaît donc clairement que la réglementation, la législation et in fine la politique ne dépendent pas entièrement de la nature intrinsèque de l'objet à réglementer mais de la capacité de la population à gérer le produit. Donc à développer un savoir-faire.
 
Aujourd'hui, le rôle du décideur politique, sa responsabilité est de tout mettre en œuvre pour que les risques soient minimisés. L'ensemble des risques. La consommation du cannabis existe toujours malgré une sévère interdiction vieille de plus de 80 ans. Elle augmente même. Différents acteurs de terrains2 sont persuadés que l'interdiction du produit augmente les dangers : pas de contrôle de qualité, pas de précision sur le taux de concentration en principe actif, consommation clandestine, contacts avec les maffias, prix très élevé, risque judiciaire, risque d'exclusion sociale, tensions familiales….
 
Opposer à tout cela l'équation simpliste « un joint = 7 cigarettes » pour maintenir une chape de plomb sur tout changement de politique revient à se mettre la tête dans le sac. La responsabilité de l'Etat doit être de tenter de reprendre le contrôle de cet usage et de son commerce en le réglementant (quel accès, quelle qualité…) et en l'encadrant par des mesures de prévention et d'éducation. Cette politique courageuse et responsable favorisera non seulement la santé par la fin de la clandestinité et du secret liés à ces pratiques, mais aussi le rapport des jeunes (et moins jeunes) à la loi, et donc à la citoyenneté, par des dispositions juridiques plus claires et moins hypocrites.
 
Une véritable politique de santé ne devrait pas faire l'économie de ces changements.
 
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1. Pour plus d'info nous invitons à visiter la page
www.feditobxl.be/actualites.php?id_actu=44
 
2. Voir les réflexions de la fédération bruxelloise des instituions pour toxicomanes.
Disponible en téléchargement à l'adresse
www.feditobxl.be/publications_secteur.php
 
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