La police a fait une descente jeudi matin dans un magasin de chanvre de la capitale valaisanne. Le commerçant, Jean-Daniel Rey, a semble-t-il été arrêté et la police aurait aussi emporté le fichier d’adresses du chanvrier, qui contient tous les noms de ses clients.
Source : 20minutes.ch
Selon Claude Rey, frère du commerçant, la liste comporterait les adresses de 800 à 1000 personnes du Valais central qui ont acheté de l’huile essentielle et des boutures de chanvre dans cette boutique.
Selon lui, chaque client signait une déclaration spécifiant que le chanvre acheté ne serait pas utilisé comme stupéfiant. «Ils ont pris le fichier client de mon frère pour retrouver ces gens, faire pression et leur faire avouer qu’ils ont consommé du chanvre, estime-t-il. Ce classeur, c’était la seule chose que les policiers avaient en tête en perquisitionnant la maison de mon frère et celle de son avocat.»
Selon la section valaisanne de la coordination suisse du chanvre, pas moins de 12 à 15 policiers «armés jusqu’aux dents» ont perquisitionné le domicile du chanvrier jeudi matin.
Une interprétation exagérée de l’événement, selon Jean-Marie Bornet, porte-parole de la police cantonale valaisanne. Interrogé à ce sujet, il se refuse à tout commentaire et renvoie vers le juge d’instruction cantonal chargé de l’affaire. Ce dernier était inatteignable hier dans la journée. Le juge d’instruction Nicolas Dubuis a toutefois confirmé au Nouvelliste que le magasin sédunois était fermé pour une durée indéterminée.
Une limonade au cannabis a commencé à apparaître dans les rayons de supermarchés liégeois. C'est une boisson suisse, déjà vendue sur les marchés autrichiens, hollandais, allemands ou britannique.
Source : RTBF
Elle contient de la fleur de chanvre, mais sans substance à effets psychédéliques. Elle contribue néanmoins à la banalisation de la drogue, ce qui n'est pas anodin.
La limonade aux fleurs de chanvre est produite par la société suisse Thurella, une firme réputée pour ses jus de fruits. C'est un thé noir, très légèrement parfumé, mais sans tétrahydrocannabinol, ou presque, sans substance psychoactive, donc. L'entreprise, au contraire, joue sur la pureté helvétique, la "nature" et même les arguments de santé avec un effet supposé sur le système immunitaire. Cette boisson n'est, à coup sûr, pas une drogue.
Le breuvage s'est d'abord vendu sur les marchés autrichiens et allemands, et, en vertu des directives européennes, il n'existe donc pas d'obstacle légal à sa commercialisation sur le territoire belge. Selon l'importateur anversois, la limonade aux fleurs de chanvre a d'abord été distribuée en discothèque et en magasins de nuit, avant d'attaquer, désormais, les chaînes de supermarchés. Elle ne se trouve pas partout: les gros distributeurs gardent un esprits monopolistiques, et seuls quelques gérants indépendants se sont jusqu'ici laissés convaincre....
Avec sur sa boite orange vif, une feuille aux neuf doigts dans un cube de glace, la publicité joue délibérément sur l'attrait du cannabis. Elle est en vente totalement libre, sans contrôle des caissières. Elle contribue donc à banaliser l'usage de stupéfiant. Ce qui ne devrait pas manquer de provoquer des réactions dans le monde de l'éducation et de la santé.
L’iboga va-t-il être victime de son succès? Pour la deuxième année consécutive, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s’inquiète dans son rapport annuel, publié aujourd’hui, de l’engouement grandissant en France pour le chamanisme et les plantes enthéogènes...
Source : Drogues news
«Au cours de l’année écoulée, cette mouvance s’est indéniablement développée, et, de façon très rapide. En effet, une transposition/adaptation du chamanisme sud-américain dans un premier temps, puis du chamanisme africain dans un second temps, s’est établie en France. Toutes sortes de stages et de cures de désintoxications (alcool, tabac, drogues,...) sont proposés, le plus souvent, sans aucun contrôle médical, scientifique ou psychologique.»Principaux visés: l’ayahuasca (classé comme stupéfiant depuis le 20 avril 2005) et surtout l’iboga (qui n’est pas classé). La Tabernanthe Iboga est un petit arbuste qui pousse dans la forêt équatoriale, principalement au Gabon, en Guinée Equatoriale, dans les deux Congo et au Cameroun. Sa racine, psychotrope, est utilisée dans le culte Bwiti, très ancienne religion africaine. Elle a des vertus psychothérapeutiques, particulièrement pour le traitement des toxicomanes. Plusieurs recherches sont en cours dans divers pays occidentaux, dont la France. «Mais aucune expérimentation validée scientifiquement ne vient, pour l’heure, confirmer ces propos un peu trop péremptoires», tranche la Miviludes.
Les autorités s’inquiètent en fait du développement, dans la mouvance new-age, de stages de «mieux-être» menés par des «apprenti-sorciers» et dans lesquels est utilisé l’iboga, parfois hors de tout cadre traditionnel ou médical. Un décès suspect est également survenu le 18 juillet dans un centre en Ardèche. La mission dénonce enfin des cas de «coupure avec le milieu familial, abandon de ses projets initiaux, abandon, dans certains cas, de son travail et demande d’argent aux familles pour participer à d’autre stages, etc. Tous ces critères figurant au nombre de ceux généralement retenus pour qualifier les dérives sectaires.»
Une dérive que ne nient pas les associations traditionnelles qui défendent l’iboga, comme le collectif Meyaya : «Notre association n'est pas comptable des agissements d'un certain nombre de personnes qui surfent actuellement sur la mode iboga et proposent leurs services alors qu'elles ne possèdent pas les qualifications requises. […] On ne fait le "voyage d'Eboka" qu'une fois dans sa vie, s'il est réussi, il est totalement inutile de recommencer. Méfiez-vous des dérives sectaires (ou financières) toujours possibles ... Soyez prudents, on ne joue pas impunément avec des traditions chamaniques vieilles de plusieurs millénaires.» Mais pas question pour elles, à propos d’une plante sacrée et médicinale, de parler «d’hallucinogène» ou de «stupéfiant».
Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour la Miviludes: obtenir le classement comme stupéfiant de l’iboga, qui ne fait aujourd’hui l’objet d’aucune interdiction en France (à la différence des Etats-Unis, de la Suisse et de la Belgique). De ce point de vue, les choses pourraient très vite changer. A la suite du décès en Ardèche, l’Afssaps (l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) enquête sur l’iboga, tandis qu’un rapport parlementaire sur les sectes en date du 12 décembre dernier demandait déjà son classement. Le ministère de la Santé a enfin annoncé qu’une vaste enquête serait menée sur les «plantes hallucinogènes» (terme que rejettent leurs contempteurs, qui préfèrent parler «d’enthéogènes», «qui donnent le sentiment du divin»). Les autorités semblent en fait attendre les résultats du recours intenté par le Santo Daime français contre le classement de l’ayahuasca (enthéogène sud-américain) pour s’attaquer au cas de l’iboga.
Une chose est sûre: les ventes d’iboga sur Internet vont exploser avant que le couperet ne tombe. Soit exactement ce que voulaient éviter les défenseurs traditionnels de l’iboga… et les autorités.
Je ne gloserai pas sur le coté post moderne des formes de luttes adopté par le mouvement antiprohibitionniste lié au Cannabis. Le CIRC a certainement muté ces dernières années. Techniquement et sous les coups de boutoirs.
L'émergence des Grow shop, le basculement d'une partie militante importante vers ces lieux, a été un pas important effectué vers la professionnalisation d'acteurs cannabiques. A noter qu'un comptoir de commerce est un lieu d'échange d'information ouvert qui contribue à modifier les rumeurs et pratiquer la réduction des risques.
Le CIRC est un des acteurs de la réduction des risques au niveau national; Même moins médiatisé, nous entretenons des relations particulières autant avec des acteurs des AFC, Association Française de Réduction des Risques, présidée par Anne Coppel, autant qu'avec la MILDT ou l'OFDT, Syntes. Nous ne travaillons certainement plus au même niveau avec les instances gouvernementales qu'auparavant sous Jospin. Préférer la méthode Maesttracci à la méthode Jayle, pour les intimes n'est pas un crime., c'est de la lucidité. Nous avons appris la rébellion de Médecins du Monde sur l'interdiction du testing produit. Notre dernière alerte sur la weed au verre et autres produits de coupe a été relayée et prise au sérieux jusqu'en Suisse et en Belgique.
La stratégie frontale
Vendre des graines pour l'autoproduction tout en restant dans le cadre des Lois. Ne pas renoncer à renseigner et organiser la lutte contre la répression et ses conséquences sur les personnes. Tout ça sous l'oeil du Big Brother à talonnettes actuel ! La stratégie frontale, c'est aussi d'interpeller l'opinion publique avant que ne démarre réellement la séance des débats pour les présidentielles où la question reviendra sous des formes nouvelles. La question de l'autoproduction, des graines, la dépénalisation totale de la consommation, l'Europe et le rapport Catania, ces sujets seront de la campagne et nous osons croire que même réduit à la seule hypothèse improbable d'un duel Royal Sarkozy, comment imaginer qu'ils puissent avoir la même position sur le fond de ce qu'il faut faire ? Notre tâche est de motiver le débat et les solutions que nous proposons. Le bilan presse en atteste, le CIRC émerge dans ce domaine, aussi pour le sérieux et le caractère informé de ses positions sur le Cannabis, une longue histoire en crédibilité.
Nos sympathisants ne s'y trompent pas. Si le CIRC a peu de militants à deux pieds colleurs d'affiches et porteur de banderoles, créateurs et animateurs de sites internet ou lobbyiste politique et médiatique sont dans les blocks et les sites et blogs qui y sont consacrés sont très développés. Les techniques d'informations aussi. Et nous sommes à la page recevant par le Net un certain nombre de témoignages autrefois recueillies de bouche à oreille.
Oui, pourtant il serait plus facile de travailler avec une figure de proue médiatique. J'avais pensé à Kate Moss mais c'est un peu cher et elle est déjà prise. Doc Gynéco ? Déjà pris aussi. Sérieusement, ce n'est pas au CIRC de quémander ce genre de soutiens. Par ailleurs le soutien des artistes passent par leur Art. Celui des médiateurs ou Presse passent par le Nouvel Obs ou Ardisson. Notre effort sur les médias, notre réel contact avec les fumeurs de joints fait du CIRC un collectif qui affronte la réalité sociale et politique et judiciaire du Cannabis. Et de près. C'est notre but, je ne pense pas que ce qui reste des "fumeurs invétérés" du CIRC encore actifs et réactifs face à l'actualité n'aient à rougir de leur bilan de revue de presse TV, Radio, Presse écrite et internet. Même de Guingamp, C'est dire.
Peut être parler des autres formes de militantisme qui pourraient naître dans les prochaines années modifiera, Arnaud, ton point de vue sur les activités réelles des CIRCs encore en vigueur en ces temps de frimats répressifs. Et les Cannabis social Club ? Club privé fermé réservé à la mise en contact de malades avec des producteurs indépendants. Une mode occidentale que nous encourageons, ou enrageons de voir mettre en place prochainement. Avec quel rapport de force et quels risques ?
La crédibilité du CIRC vient de ce qu'il se comporte comme un acteur social sur un sujet unique et pointu le Cannabis et qu'il n'y a aucune autre structure à s'y impliquer. Or le CIRC est une structure connexe sur le sujet transversal des drogues, des psychotropes légaux ou pas. Le CIRC ne fait pas que de débattre à moitié entrain de s'étouffer sous les vagues répressives. Le CIRC surfe sur un mouvement sociologique gonflant depuis les années 70, 80 que des personnes de talent ont su entretenir malgré les heurts judiciaires. Pour être auditionné au Sénat, sur un plateau TV parisien, par un tribunal, pour un 18 juin, un nombre de compétences sont partagées entre les actifs du collectif actuel du CIRC, compétences nourries des dialogues avec les collectifs connexes aux autres problématiques liées à la consommations de drogues. Le CIRC en appelle à tous ceux qui trouvent scandaleux l'attitude gouvernementale, pénale, ainsi que la stigmatisation des « drogués » à nous rejoindre , et pourquoi pas un journaliste ?
De toutes façons, nous en saurons plus de tout cela dans les prochaines semaines présidentielles.
Collectif d'Information et de Recherche Cannabique
«Dans les circonstances actuelles, nous recommandons une grande prudence aux fumeurs de cannabis de "type skunk".» Ce n’est pas le Circ qui le dit, mais le ministère britannique de la Santé, dans une note «urgente» adressée mardi à toutes les autorités sanitaires du Royaume.
Source : Drogues news
Comme dans beaucoup de pays d'Europe de l'ouest (au moins en France, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas) depuis maintenant environ un an, l'herbe coupée aux microbilles de verre, au quartz ou à on ne sait quoi encore, inonde le marché noir. Rappelant que, malgré l'avalanche de témoignages concordants (ici ou ici ou encore, en anglais, ici), aucune preuve médicale tangible n'indique à ce jour la dangerosité réelle de cette herbe coupée, le département de la Santé va, par précaution, «rendre cette information directement disponible au public, au travers des réseaux d’usagers et de divers autres canaux d’information».
Une attitude qui tranche singulièrement avec celle des autorités sanitaires françaises, qui ne souhaitent toujours pas faire de publicité à ce sujet, par peur de créer une psychose, officiellement suite à des rumeurs toujours non-vérifiées concernant du verre pilé (rumeurs que j’ai moi-même prudemment relayées, selon le même principe de précaution, dans Libération).
Dans un communiqué de presse daté du 21 novembre et passé totalement inaperçu, l'OFDT (Office français des drogues et toxicomanies) reconnaît tout de même avoir analysé un échantillon contenant «une quantité importante de microbilles de verre de dimension variable allant de 0,02 à 0,3 mm de diamètre» (voir mon album photo).
L’analyse d’autres échantillons, poursuit le communiqué, «montre que ces produits contenaient, dans des proportions diverses, des microbilles de verre et du quartz alpha formant un composé proche mais différent du sable. Enfin, au mois de juillet 2006, le laboratoire de police scientifique de Lille a analysé une poudre présentée comme un produit destiné au coupage de l’herbe de cannabis. La poudre d’aspect verdâtre provenait des Pays-Bas selon la personne dépossédée. Les analyses effectuées ont permis de mettre en évidence des microbilles de verre.» Toutefois, d’après les experts médicaux contactés par l’OFDT, ces produits «ne devraient probablement pas entraîner de risque immédiat lors de l'inhalation».
Analyse confirmée par d’autres médecins interrogés cette semaine par le Guardian.
Selon le quotidien britannique, un porte-parole de la Société thoracique britannique estimerait que les microbilles de verre sont trop grosses pour passer dans les poumons. Ce que confirme le docteur Russel, de l’Imperial college de Londres, pour qui les microbilles se déposent «dans la bouche ou la gorge». «Vous avez plus de chances de vous faire du mal avec le cannabis qu’avec ces particules», conclue le médecin.
Sans être ni médecin ni britannique, on peut en douter à voir le nombre de personnes se plaignant (sur les forums européens) de malaises liés à l’herbe coupée. Qui a dit que la prohibition nuit gravement à la santé?
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Nous l'apprenons aujourd'hui, le procès des salariés du growshop rennais Baracanna aura lieu au Tribunal de Rennes le 6 mars prochain, à 14 heures. Pour rappel, Baracanna, growshop militant pour la légalisation du Cannabis, a été fermé sur décision du procureur de Rennes en Juin 2004 et ses salariés inculpés de divers motifs liés aux stupéfiants.
Or nous connaissons désormais les motifs qui vaudront à ces salariés de passer au Tribunal. Il leur a été signifié que les graines n'étaient pas des stupéfiants. Ils ne sont donc pas poursuivis pour trafic de stupéfiants comme ce fut le cas pour l'équipe de Jardin de poche à Lorient en janvier dernier. Les salariés de Baracanna seront poursuivis pour incitation à l'usage de stupéfiants, facilitation de l'usage, consommation et détention. Ce sont donc ces motifs qui ont values aux salariés la fermeture du magasin ainsi que leur licenciement, une peine déjà en soi très lourde.
Le statut de la vente de graines de Chanvre est donc vu de manière sensiblement différente selon que le Procureur soit Lorientais ou Rennais. Nous penchons évidement pour l'approche légaliste rennaise. Les graines de Chanvre ne relèvent pas du tableau des stupéfiants et la Justice ne peut condamner pour trafic de stupéfiants des vendeurs de graines. Par ailleurs, ni Baracanna, ni Jardin de poche n'ont été inculpés d'importation illégale de ces graines pourtant Néerlandaises ce qui confirme également cette thèse.
Le CIRC suivra avec attention ce procès. Rendez vous le 6 mars.
Arnaud Debouté
Collectif d'Information et de Recherche Cannabique
Malgré les dénégations de la MILDT et de l'OFDT, des témoignages continuent de nous arriver à propos de l'effet toxique de l'herbe de Cannabis coupée au verre.
Forum - témoignages : [DANGER] herbe coupée !
Brut de coffrage, extrait du site Cannaweed :
"hello je vien aussi du 57 j ai un amis de mon bof qui c retrouver a l hosto elle etai couper avec du verre allor atention" 57 Moselle
Aux urgences pour avoir méfu... Inscrit le: 16/1/2007 Rang : Cannaweedeur
Salut, Deux potes ayant bien fumé toute le journée,
Le soir venu à l'entrainement de foot se sont rendus.
Après avoir bien couru, au milieu de la séance,
les deux compères sont pris de douleur thoracique violente.
Evacuation aux urgences, fibroscopie bronchique (tuyau par la bouche direction les poumons:examen trètrètrès désagréable, sans anesthésie). Diagnostic: érosion des parois bronchiques.
En clair leurs poumons étaient à la limite de la déchirure (le risque: saigner dans les poumons et mourir étouffé par son propre sang, sympathique, non?).
Rassurez vous, ils vont mieux.
Ceci a eu lieu en alsace en octobre...
aux urgences pour avoir méfu... Inscrit le: 28/12/2006 De : - France -
Rang : Cannaweedeur
bonsoir ,disont que mon travail m amène a voir des patiens en insuffisance respiratoire sévere,eb bien vous voyer une carpe hors de l eau?. bien !c'est la meme chose pour un humain qui doit respirer avec de l enrichissement en oxygène fourni a l aide de lunette(tuyau finissant par deux petit orifice dans chaques narines)et ce des fois a vie,je ne veux pas jouer au croque mitaine, mais LA c est du sérieux!!!! tout le monde connaient l amiante et c est effets? eh bien des micros morceaux de verre dans les alvéoles pulmonaires vous croyer qu elles vont fondrent ou qu elles vont rester a vie et ainsi peut etre aider des maladies respiratoires a vous pourrir???"
Donc comme nous le dit la MILDT, l'OFDT, ce n'est pas grave et tous ceux qui témoigne d'avoir été eux même à l'hôpital ou dont un proche a été victime, ne sont que des menteurs, affabulateurs, victime de l'amiante sans le savoir.
Par ailleurs nous attendons toujours les résultats qualitatifs sur les échantillons que nous avons gracieusement et en toute illégalité, fournie à l'OFDT. C'est vrai que comme ce n'est pas dangereux, le caractère urgent n'apparaît pas crucial. 6 mois pour constater la présence d'éléments dangereux dans de la drogue c'est quand même un peu long. 6 mois pour demander leur avis à des spécialistes, c'est court. 6 mois pendant lesquels combien de personnes se seront retrouvés à l'hôpital ?
Arnaud Debouté
Collectif d'Information et de Recherche Cannabique
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La guerre menée par Ottawa contre l'usage de drogues a été un échec total, selon un nouveau rapport.
Source : Cyberpresse
La stratégie du Canada en matière de lutte contre les stupéfiants mettait trop l'emphase sur l'application de la loi au lieu de le faire sur les façons de réduire le nombre de victimes de la drogue, est-il écrit dans ce rapport rédigé par le Réseau juridique canadien VIH/sida.
Les auteurs du document — publié lundi dans le nouveau numéro de la Revue VIH/sida, droit et politiques — écrivent que la prévention, les traitements et la recherche ne sont pas suffisamment subventionnés.
Le secrétariat à la Stratégie canadienne antidrogue n'a pas encore déposé son premier rapport aux contribuables, alors qu'il doit le faire une fois tous les deux ans. Et c'est à peine si les initiatives de la stratégie fédérale sont évaluées afin de voir si elles donnent des résultats.
Les auteurs de l'étude, obtenue par le quotidien torontois Globe and Mail, ont constaté que les efforts d'application de la loi avaient monopolisé 73 pour cent du budget de 245 millions $ attribué au secrétariat. Une proportion de 14 pour cent de cette somme était consacrée aux traitements, le reste à la recherche (sept pour cent) de même qu'à la prévention et à la réduction des préjudices (trois pour cent).
«Par cette stratégie, le gouvernement fédéral continue d'investir lourdement dans des politiques et pratiques dont l'inefficacité ou les effets néfastes ont maintes fois été démontrés dans la littérature scientifique», concluent les chercheurs.
L’information n’est pas toute neuve mais elle est passée largement inaperçue jusqu’à ce que le bureau du Tzar antidrogues américain n’en fasse état sur son blog : seuls 26% des Européens seraient favorables à la légalisation du cannabis.
Source : Drogues news
Des résultats qui font triompher les autorités à Washington: «L’idée, très souvent utilisée par les antiprohibitionnistes (américains, ndlr) selon laquelle les Européens sont plus ouverts et accepteraient la légalisation de la marijuana n’est tout simplement pas vraie.» Dans un sondage Gallup réalisé l’année dernière, 36% des Américains se déclaraient pour la légalisation.
On peut bien sûr, comme l’a immédiatement fait la blogosphère antiprohibitionniste américaine (lire sur Drug WarRant ou sur Stop the Drug War), rappeler que le thermomètre est incertain, que le résultat des sondages, surtout en ce domaine, dépend beaucoup de la question posée. Mais si l’on compare, en France, ce résultat aux précédents, les partisans de la légalisation oscillent toujours entre 20 et 30%. Ils étaient donc 28% en octobre dernier selon l’Eurobaromètre, 20% en novembre 2005 (Nouvel Obs/Sofres) 28% en août 2005 (Figaro Magazine/Sofres) et 30% en mai 2000 (Figaro Magazine/Ipsos). Un ensemble relativement cohérent, sauf à croire que certains aient pu loucher sur la copie du voisin.
Qu’en conclure alors ? Que la guerre à la drogue que livrent les Etats-Unis à leurs propres citoyens n’a rien à voir avec la prohibition à l’Européenne. Dans l’Union à vingt-cinq, seuls cinq pays (dont la France) considèrent encore la consommation de cannabis comme une infraction pénale. Pour les vingt autres, le passage d’une dépénalisation de facto à une légalisation de jure n’est certainement pas une priorité. Mais très certainement une limite à la signification de l’Eurobaromètre. Dans les autres pays européens, comme la France, peut-être faut-il y voir la faiblesse d'un mouvement antiprohibitionniste qui n'aura jamais su, ou pu, se faire prendre au sérieux et trouver des relais institutionnels suffisamment puissants pour peser sur le débat. Peut-être faut-il aussi y voir la frilosité d'une classe politique et médiatique qui n'a jamais envisagé ce qu'il pouvait y avoir à gagner à se singulariser sur un sujet peu porteur de retombées à court terme.
Quant à l’avenir ? Les jeunes Européens (15-24 ans) s'opposent à 57% à la légalisation… Peut-être, comme le concluent un peu rapidement les auteurs de l’enquête, faut-il finalement juste voir dans tout cela «une preuve supplémentaire que les Européens pensent qu'il y a trop de tolérance de nos jours». Au train où vont les choses, ce problème-là devrait être vite réglé.