L'usine de chanvre et Coopéval recevaient mardi des conseillères et conseillers en agriculture et environnement des chambres d'agriculture des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées, après avoir reçu ceux de Haute-Garonne, ainsi que des représentants du conseil général des Pyrénées-Atlantiques et de l'agence de l'eau Adour-Garonne.
Source : LaDepeche
Le but de la journée était de communiquer des informations agronomiques, techniques et économiques sur la culture du chanvre et de présenter aux participants le fonctionnement de l'usine. Avec pour objectif final de promouvoir cette culture dans un rayon de 150 km à 200 km autour de Cazères et asseoir ainsi l'approvisionnement en matières premières d'une usine qui monte en puissance. Démarrée en juin, elle fonctionne depuis quinze jours en 2-8. La flambée des prix des céréales a sérieusement fait concurrence au chanvre cette année.
L'opération de promotion semble avoir fonctionné : après la visite des parcelles expérimentales, les participants se montraient très intéressés. Il faut dire que le chanvre a des atouts. La seule contrainte de cette culture est la qualité du travail du sol. « Une fois semé, il n'y a plus qu'à la regarder pousser ». Et Serge Rigaud d'énumérer les avantages : pas besoin de traitement phytosanitaire, pas d'irrigation, et un prix d'achat des pailles intéressant, garanti par contrat, face à des céréales aux cours fluctuant.
La culture du chanvre reste une culture de niche, avec environ 10 000 ha en France. L'Union des producteurs de chanvre a mis au point un prototype de machine de récolte, permettant à la fois de faucher et de récupérer les graines, qui entrera en service la saison prochaine.
LA HAYE - La Cour suprême des Pays-Bas a confirmé mardi un arrêt d'une cour d'appel autorisant un patient atteint de sclérose en plaques à cultiver son propre cannabis pour mieux supporter les douleurs dues à sa maladie.
Source : Romandie News
La Cour a estimé que des "circonstances exceptionnelles" peuvent entraîner qu'"un agissement illégal peut être justifié lorsqu'il a été commis en état de nécessité". "L'état de nécessité est établie", souligne la Cour.
Le parquet s'était pourvu en cassation contre un arrêt de la Cour d'appel de Leeuwarden (nord) qui avait, le 10 octobre 2006, autorisé un patient, atteint de sclérose en plaques, à cultiver du cannabis.
Selon le ministère public, ce jugement, qui constituait une première aux Pays-Bas, mettait en péril la politique dite de tolérance des Pays-Bas en la matière.
La vente et la consommation de petites quantités de cannabis sont en effet autorisées dans des cafés disposant de licences, les coffee-shops, mais la culture et le trafic de cette drogue sont interdits.
Wim Moorlag, un Néerlandais d'une cinquantaine d'années, et sa femme Klasiena Hooijers, récoltaient 300 grammes de cannabis toutes les deux semaines, ce qui représentait une consommation de trois grammes par jour pour le malade.
Le quinquagénaire avait fait valoir qu'il ne pouvait acheter de cannabis dans des coffee-shops car celui-ci était susceptible de contenir des champignons ou des bactéries dangereux pour sa santé.
En 2004, M. Moorlag et sa femme avaient été condamnés en première instance à une amende de 250 euros.
Les coffee-shops sont les seuls endroits où la vente de cinq grammes par jour est tolérée aux personnes d'au moins 18 ans. Les Néerlandais peuvent détenir jusqu'à 30 grammes de cannabis pour leur usage personnel sans être poursuivis. Les autorités néerlandaises tolèrent la culture de cinq plants de cannabis au maximum.
Une confiserie berlinoise a été fermée lorsque la police a découvert que des champignons hallucinogènes et de la marijuana entraient dans la composition de chocolats et de sucettes qui y étaient commercialisés.
Source : Reuters
Poursuivi pour trafic de drogue, le propriétaire de la boutique, âgé de 23 ans, a été placé en garde à vue.
Lors de la perquisition menée dans le magasin, situé dans le quartier à la mode de Prenzlauer Berg, dans l'est de Berlin, les policiers ont retrouvé 120 chocolats aux champignons hallucinogènes et d'innombrables sucettes au cannabis.
Environ 70 sachets contenant différentes drogues, 20 joints de cannabis, des pilules et quelques pots de miel dénaturé ont également été saisis.
La police a précisé qu'un client, qui semblait sous l'emprise de la drogue, avait été arrêté après avoir tenté d'acheter un sachet de champignons hallucinogènes auprès d'un agent présent dans la boutique."
Certains jugeront qu’à l’heure des rafles de sans-papiers et des attaques sarkozystes contre notre système social, son combat est anecdotique. Plus amusant qu’autre chose. Marginal… Erreur ! D’abord parce que Jean-Pierre Galland, apôtre de la dépénalisation du cannabis et président du Collectif d’information et de recherche cannabique (Circ) [1] , est un militant. Un vrai. Les innombrables tracasseries subies, les multiples procès intentés et les amendes récoltées à la pelle suffisent à le prouver. Au-delà, la façon dont son combat est perçu par la société est révélatrice. Et à l’évidence, elle n’a jamais été aussi bloquée sur la question.
Source : Article11.info
Tout avait pourtant bien commencé… Si la création du Collectif d’information et de recherche cannabique, né en en 1991 avec pour objectif la légalisation de la production, de la distributions et de l’usage de cette plante, est passée plutôt inaperçue, ses membres ont su ensuite se faire connaître. Des procès intentés, ils ont fait des tribunes, assénant devant les juges leurs nombreux arguments en faveur de la dépénalisation. Des journalistes, ils se sont faits des soutiens, tant leur mot d’ordre était sympathique et leurs opérations médiatiques. Partisans de l’agit-prop façon provos, les militants du Circ savaient faire sourire, qu’ils réactivent l’Appel du 18 joint ou qu’ils organisent l’opération Pétards aux députés, qui vit 577 joints et une lettre ouverte en faveur de la dépénalisation envoyés aux élus de l’Assemblée. Christine Boutin faillit en avaler son écharpe… A chaque fois, Jean-Pierre Galland a été le premier à monter au créneau, sans se laisser démonter par les amendes salées.
Las, les temps ont changé. Se sont faits plus moralistes, moins tolérants, bêtement réactionnaires. Le combat du Circ est devenu de moins en moins audible dans une société qui préférait les grandes généralités débiles, à l’exemple de ce rapport sénatorial de 2003 sobrement intitulé Drogue : l’autre cancer , aux discours des anti-prohibitionnistes. Bref, tolérance zéro, une attitude symbolisée par les prises de position du ministre de l’Intérieur, puis président, Nicolas Sarkozy sur la question… Dans ce monde-ci, le libertaire Jean-Pierre Galland n’a plus tellement sa place. Mais qu’importe, il résiste. Toujours en pétard…
Les fumeurs de pétards n’ont plus tellement la cote, en ce moment…
C’est clair que l’air du temps n’est pas à la liberté. Et le retournement de situation, à propos du cannabis comme de tout le reste, a été très rapide : nous sommes passés d’une époque, il n’y a pas si longtemps, où la dépénalisation semblait imminente à l’inverse absolu… Je suis effaré par ce à quoi nous avons droit aujourd’hui : des lois scélérates, un flicage permanent et une hygiénisation croissante de la société. Cette idée que l’État doit lutter pour notre bonne santé, y compris en empiétant sur nos droits individuels, me hérisse.
Pourtant, les gens l’acceptent.
Les gens… Ils sont souvent prêts à croire tous les discours, y compris celui qui stigmatise les drogues. Pour une bonne raison : la France n’a pas de vraie politique d’éducation, d’information et de prévention en la matière.
Ça a été le rôle du Circ, à une époque. Ça l’est encore ?
C’est plus difficile aujourd’hui. Si le Circ Paris compte encore 60 adhérents, il n’y a plus que trois ou quatre militants réellement actifs. Bref, plus grand monde… A force de ne pas voir les résultats de leurs efforts, les militants se sont fatigués. Et les quelques plumes ou intellectuels qui nous soutenaient auparavant ont tous déserté : je me retrouve seul à écrire les textes et les communiqués. J’ai un peu l’impression de porter le Circ à bout de bras.
C’était déjà le cas quand tu acceptais de te retrouver au tribunal à titre personnel pour les actions intentées, non ?
Notre tactique était de profiter de toutes les occasions de répercuter nos arguments et de faire le procès de la loi de 1970, qui interdit tout débat sur la question des drogues [2]. A titre personnel, je ne me suis jamais préoccupé de ce que je pouvais risquer, pensant que l’important est juste de rester sincère. Et puis, les militants m’ont aidé à payer les centaines de jours-amendes auxquels j’ai été condamnés.
Avant, tu avais le soutien des médias, dont Libération ou Le Nouvel Obs, et de quelques politiques. C’est fini ?
Oui, bel et bien fini… C’est vrai que certains médias ont relayé notre combat à une époque. Lors de la campagne présidentielle de 2002 par exemple, quand le cannabis était un vrai enjeu et qu’on avait l’impression de de voir notre lutte aboutir. Et puis, Chirac est passé après ce deuxième tour effrayant contre Le Pen… Depuis, nous n’intéressons plus personne.
Quant aux politiques… Il fut un temps où nous étions proches des Verts, de Jean-Luc Benhamias ou de Dominique Voynet. En 1995, nous nous sommes même chargés de la partie « cannabis » de leur programme : c’était un vrai brûlot. A l’époque, on sentait chez eux une vraie volonté de changer les choses, même s’il y entrait une part d’opportunisme. Aujourd’hui, ils ont pris le tournant hygiéniste.
En fait, nous ne comptons plus que la LCR parmi nos soutiens affichés : Besancenot a un discours intelligent et sincère sur le cannabis. De même que les anarchistes, qui ne nous ont jamais abandonné [3]
Des procès en rafale, des militants qui se réduisent comme peau de chagrin et une société qui voit ton combat d’un très mauvais oeil : tu ne te dis pas que tu devrais passer l’éponge ?
Une fois que tu es dans le mouvement, tu ne t’arrêtes pas. D’autant que tu t’attends toujours à ce que ça aille dans le bon sens… En 1995, il nous semblait évident que le cannabis serait dépénalisé avant 2000. On voit le résultat… Mais je n’arrive pas à abandonner. J’y ai songé plusieurs fois sans m’y résoudre.
Au fond, c’est paradoxal : la dépénalisation ne semble plus intéresser grand monde mais la France fume (presque) toujours autant.
On compte en France 1,2 millions d’usagers réguliers du cannabis, dont 600 000 en font un usage quotidien. Tous ces gens continuent à fumer, quelque soit le niveau de répression. C’est d’ailleurs ce que prouve une récente étude de L’Organisation mondiale de la Santé, qui montre que les pays les plus répressifs sur la question sont aussi ceux qui comptent le plus grand nombre d’usagers de drogues [4]. C’est tellement ridicule de mettre des gens en prison parce qu’ils fument… Juste un chiffre, d’ailleurs : il y avait 900 interpellations liées au cannabis en 1970, on en compte déjà pas loin de 80 000 pour le seul premier trimestre de 2008. C’est clair, dépénaliser permettrait de régler le problème de surpopulation dans les prisons…
Le dernier rapport de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies pointe le développement de l’auto-production. A juste titre ?
C’est sûr que l’auto-production est à la hausse, qu’elle soit destinée à la vente ou à une consommation privée [5]. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 200 000 Français cultivent leur propre herbe. Ce qui représente une production annuelle de 32 tonnes : un joint sur neuf fumé en France est issu d’une culture locale ! Arrêtons de nous voiler la face, dans certaines régions, la culture du cannabis contribue à l’essor économique… Je préfère acheter de la « beuh bio » à un petit paysan plutôt que dans une cité. Non seulement, je n’enrichis pas le crime organisé, mais paradoxalement je préserve ma santé : comme chacun sait, l’herbe coupée aux microbilles de verre est particulièrement nocive [6]
La dépénalisation, tu y crois encore ?
Je ne sais plus… Je pensais que ça changerait à cause du côté absurde et grand-guignolesque d’une prohibition qui ne fait qu’aggraver le problème. Il me semblait que tout personne censée ne pouvait, à terme, qu’en convenir et se ranger à la raison. Aujourd’hui, on en est bien loin… Même si… tu sais, si je n’y croyais plus, j’arrêterais.
Ce côté combat un peu perdu d’avance, c’est dur à vivre ?
C’est vrai que ça finit plutôt mal pour le cannabis. Pour moi aussi, d’ailleurs. Je me retrouve Rmiste parce que je n’arrive pas à vivre de ma passion, du seul truc qui m’intéresse : l’écriture. Je ne me sens pas intégré, je survis, j’ai appris à vivre avec dix euros par jour.
Tu penses que l’étiquette « dépénalisation » te colle trop à la peau ?
Pas totalement. Il ne faut pas se leurrer, ça m’a fait aussi plaisir de me retrouver sur le devant de la scène, porte-parole de cette cause. J’ai eu mon quart d’heure de gloire… Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est moins rigolo : je me retrouve seul et j’ai un peu peur de ne pas être soutenu si les flics décident de me tomber dessus.
l'objectif ici n'est pas d'énumérer les méfaits de la prohibition et l'intérêt de la légalisation, j'ai déjà écrit plusieurs d'articles à ce sujet, et cela à également fait l'objet de nombreux topics sur le forum.
Ainsi, partant du postulat que la légalisation (donner un cadre légal/réglementer) du cannabis est à terme la seule issue socialement satisfaisante, je vous propose d'ouvrir un débat sur les motifs troubles de la prohibition.
En effet, j'ose croire que les élites ont assez de bon sens pour ne pas perpétuer une situation si aberrante s'ils n'en tiraient pas quelconques bénéfices.
La profonde méconnaissance du cannabis par l'opinion publique, et sa diabolisation par les mass medias, étant le terreau fertile dans lequel se développe cette situation.
Prenons pour cadre la France, puisqu'il s'agit du pays le plus répressif qui nous est culturellement et économiquement le plus proche.
L'argent du trafic de cannabis
Hypothèse n°1 : A un très haut niveau du gouvernement il y a collusion avec les trafiquants et/ou l'état du Maroc, et une partie des revenus de la drogue passent dans les poches des élites.
Hypothèse n°2 : Les rentrées d'argent que constitue l'économie souterraine forment une soupape de sécurité à la détresse sociale des habitants des banlieues. Revenus nécessaire pour éviter l'implosion du système. Le "marché du shit" est une manne appréciable pour nombre d'individu en situation précaire, les postes ne se limitant pas aux "gros bonnets" mais formant toute une hiérarchie allant des démarcheurs aux vendeurs en passant par les guetteurs, livreurs, etc.
Le contrôle des populations
Hypothèse n°3 : Dès sa naissance la prohibition a permis d'exercer un fort contrôle social sur des populations entières (initialement les immigrés mexicains aux Etats-Unis). Depuis la guerre à la drogue a toujours permis de tenir en laisse et de contraindre des groupes marginaux, et d'avoir une portée d'action sur les "milieux subversifs".
L'obreption
Hypothèse n°4 : La lutte acharnée envers les amateurs de cannabis, au même titre que les faits divers, les annonces à scandales ou encore la musique populaire, détournent des problèmes sociétaux capitaux.
Le gonflage des statistiques
Hypothèse n°5 Possession, consommation, partage et vente sont autant de moyens de doper les statistiques ministérielles. En effet, en stats toute infraction compte pour un, ainsi au final il est nettement plus facile d'arrêter un fumeur de pétards, ou d'embarquer l'usager-partageur comme un dealer, plutôt que de s'affronter aux véritables criminels, puisque ça compte pour autant.
Alors à quand un gouvernement qui prendra ses responsabilités et les mesures de santé publique qui s'imposent afin d'oeuvrer réellement pour le bien-être de ses concitoyens ?
Il est temps de réglementer cette marchandise comme une autre, et de cesser de gaspiller l'argent des contribuables pour une politique qui n'a, en plus de 50 ans, pas offert la moindre preuve de son efficacité.
Salutations Cannabiques, Vyking.
Si vous souhaitez partagez vos idées, rendez-vous sur le forum
Qui se décarcasse pour que « l’Appel du 18 Joint » soit une manifestation festive et conviviale, revendicative et politique ? C’est le CIRC qui, en cette année 2008, milite pour que « mille et un 18 joint s’épanouissent ».
Découvrez sur le nouveau site 18joint.org en textes et en images « l’Appel du 18 joint » de 1976 à 2007 et participez à l’aventure en organisant, vous aussi, un rassemblement le 18 juin 2008. Vous pouvez aussi nous aider en diffusant les flyers ou en créant les vôtres.
Suite à l‘acharnement judiciaire dont il est victime, Jean-Christophe Memery et Mille et un Jardins ont besoin de votre soutien…
La politique de « tolérance zéro » prônée par Nicolas Sarkozy, les « stages de sensibilisation sur les dangers de la Drogue » préconisés par la Midt, nous n’en voulons pas. Et pour l’exprimer haut et fort, pour que ça change, où que vous soyez, nous comptons sur vous le 18 juin 2008.
Suite à l’enquête de l’OFDT sur l’auto-production alors que le gouvernement devrait d’un jour à l’autre publier son nouveau plan pour « lutter contre la drogue, le CIRC adresse une lettre ouverte à la MILDT.
Pour en savoir plus sur tous ces sujets :
https://www.circ-asso.net/paris/news/
___________
Je manque de temps actuellement, les news sont ainsi en suspend (il y aura sans doute une grosse update quand je pourrais), toutefois s'il y a un évènement majeur à ne pas manquer c'est bien le 18 joint qui a son article chaque année ^^
Bulletin d'ENCOD sur la politique des drogues en Europe
Sans contradictions, la vie serait impossible. Une situation où seulement une vérité règne sans jamais être défiée devient insupportable. Ceux qui défendent cette vérité ignorent la réalité, deviennent arrogants et humilient ceux qui osent les défier. C’est le destin du bureau des Nations Unies sur les drogues et le crime, dont la tâche est de légitimer la guerre universelle contre les drogues. D’autre part, ceux qui s’opposent à cette guerre peuvent seulement gagner en crédibilité, force et détermination quand elle expose les mensonges sur lesquels elle est basée.
Peut-être que la leçon la plus importante qui peut être tirée des événements de Vienne (jours de paix des drogues d’ENCOD du 7 au 9 mars et la Commission de l’ONU sur les drogues narcotiques de 10 au 14 mars) est qu’aucune aide ne sera reçue. Si nous voulons une politique différente des drogues, nous devons non-seulement parler mais également agir, combiner l’activisme politique avec des solutions innovatrices et pratiques pour des personnes dans le besoin. C’est la seule manière d'initier un mouvement de citoyens décidés à mettre un terme à une politique qui investit des milliards dans la répression inutile au lieu d’une politique d’éducation et de santé.
La marche pour la paix des drogues au Centre International de Vienne, le siège de l’UNODC, était, avec 400 participants, surtout un geste symbolique. Mais à chaque étape successive sur les ponts du Danube, nous savions que des millions de personnes, qui pour différentes raisons ne pouvaient pas être à Vienne, marchaient avec nous. Nos pas ont été rendus plus lourds par les tragédies qui se produisent quotidiennement en raison de la prohibition des drogues, et avant que nous ayons atteint l’édifice de l’ONU, il est apparu clairement que les délégués qui se rencontreraient là la semaine d’après étaient en réalité seulement une minorité minuscule dont les crimes sont une manière de protéger leurs privilèges. Naturellement, beaucoup plus de personnes devraient être présentes la fois prochaine. Avec une meilleure campagne de publicité et de pression, ainsi qu’une communication plus efficace nous devrions pouvoir inciter des personnes à se lever contre les mensonges qui justifient la guerre contre les drogues.
Ceux qui manquent d’inspiration pour le faire ont eu une abondance d’occasions pour se motiver à la Conférence de Paix des Drogues qui a eu lieu dans la salle C de l’université de Vienne samedi 8 et dimanche 9 mars. En 7 sessions de 2 heures chacune, les haut-parleurs ont présenté à l’assistance leurs derniers résultats sur les raisons pour lesquelles des drogues sont interdites comme sur les avantages d’un monde dans lequel elles ne le seraient plus.
Peter Webster (la bibliothèque psychédélique) a commencé en expliquant comment les drogues psychédéliques ont pu jouer un rôle décisif dans le processus d’évolution du singe à l’homme. D’abord des autorités religieuses et par la suite politiques ont employé la prohibition des drogues pour activer délibérément un instinct xénophobe collectif dans la population, un réflexe normal pour définir et exclure "l’étranger". Aujourd’hui, la prohibition des drogues n’est rien d’autre qu’un outil pour commander le monde, une base dogmatique pour les politiques qui n’arrivent toujours pas à atteindre leurs objectifs avoués. Aussi longtemps que des drogues seront en général considérées comme une menace extérieure, il y a peu d’espoir pour l’amélioration. En fin de compte, l’expérience de l’union, de l’unité, peut être le seul antidote efficace contre l’instinct xénophobe qui donne à la politique de prohibition un tel pouvoir sur le grand public.
Clifford Thornton (Efficacy) a développé sa théorie sur la guerre contre les drogues comme étant basée sur trois piliers : cupidité, crainte et racisme manifeste. La cupidité est présente chez la plupart des personnes qui profitent des drogues, mais également parmi ceux qui les combattent, comme les médecins, les policiers ou les politiciens : dans les 4 dernières décennies, presque 1 trillion de dollars( Un milliard de milliards) ont été dépensés pour l’application de la loi reliée à la drogue seulement aux Etats-Unis. La crainte est écartée par ceux qui exagèrent les dangers des drogues, mais ignore délibérément les raisons de base pour lesquelles les gens souhaitent les prendre : pour augmenter les expériences positives ou réduire les négatives. Et le racisme manifeste est ce que la guerre contre les drogues favorise en pratique : par exemple aux USA, où les personnes noires composent seulement 12 % de la population, elles composent plus de 50% de la population carcérale , 2/3 pour un délit lié à la drogue . Si la population blanche étaient affectée par la prohibition des drogues de la même manière, cela ne durerait pas longtemps avant qu’un tollé public exige sa fin immédiate. Mais dans la situation actuelle, de l’argent est dépensé en répression au lieu d’éducation et de bien-être, ainsi un groupe de personnes est délibérément tenu à l’écart et ils ont peu d’alternative pour continuer dans des styles de vie non conformistes.
Le racisme manifeste semble également être derrière les déclarations du Directeur Exécutif d’UNODC Antonio Maria Costa et du Président International du contrôle des narcotiques Philip Emafo, qui dans la semaine à la réunion de CND ont demandé aux gouvernements boliviens et péruviens d’interdire l’utilisation traditionnelle des feuilles de coca, réclamant que ceci pourrait être considéré comme une forme de dépendance à la drogue. L’anthropologue bolivien Beatriz Negrety Condori a expliqué comment ces rapports sont en fait une insulte au peuple autochtone qui ont consommé des feuilles de coca au moins pendant les 5.000 dernières années. Pour les habitants originaux des Andes, les feuilles de coca sont pas seulement un supplément de nourriture, une source d’énergie et une médecine, mais est surtout un élément central dans leurs relations sociales et dans identité culturelle. Le Président Bolivien Evo Morales a commencé une politique active pour soutenir l’industrialisation des feuilles de coca en tant que produits salutaires. Si la feuille de coca était enlevée de la liste des drogues interdites, cela pourrait devenir une option pour le développement durable au lieu de ce qu’elle est maintenant , c’est à dire une cause de violence continue dans la région andine.
Si les fonctionnaires de l’ONU qui s’occupent des drogues n’ont aucun problème à provoquer des gouvernements, alors quelles chances ont des associations de citoyens d’être prises au sérieux aux niveaux les plus élevés du débat sur la drogue ? Virginia Montañes et Joep Oomen (ENCOD) ont décrit les perspectives de la prétendue "consultation avec la société civile" qui a été récemment mise en application par les Nations Unies aussi bien que par l’Union Européenne, dans un effort d’ouverture du débat aux voix que représentent les acteurs non gouvernementaux dans le domaine des drogues. L’ordre du jour de ces réunions est imposé par l’UNODC et une petite clique d’ O.N.G.S ( prohibitionniste) qui ont des rapports étroits avec ce bureau. Aucun représentant des producteurs de cannabis, de coca ou d’opium n’est présent dans ces consultations, et presque aucuns organismes de bases. La manière dont les réunions sont organisées assure qu’aucune question essentielle ne peut être traitée. ENCOD peut continuer à assister à ces réunions juste pour en connaître le déroulement , mais nous ne devrions pas en attendre trop non plus. Seulement en établissant une masse critique de l’opinion publique et de la détermination au sujet des solutions pratiques concrètes aux demandes pressantes nous pouvons établir de véritables solutions de rechange de la société civile concernée, aux politiques coûteuse et inefficaces concernant les drogues.
Une de ces solutions de rechange a été présentée par Martin Barriuso, de l’association Pannagh à Bilbao. Avec 230 membres enregistrés , dont 60 % emploient le cannabis à des fins thérapeutiques, Pannagh peut produire le cannabis de bonne qualité pour un prix raisonnable et payer des impôts, des frais généraux tels que l’espace de bureau et son fonctionnement, pour ne pas parler d’un salaire décent à Martin, etc... Les autorités légales espagnoles en ont accepté l’existence ainsi que d’autres associations constituées par des adultes qui utilisent le cannabis pour l’usage personnel. Les clubs sociaux du cannabis favorisent l’aspect sanitaire, empêche le crime sans être dans la violation des conventions de drogue de l’ONU. Ces conventions ne se réfèrent pas à la consommation personnelle - c’est les gouvernements nationaux qui peuvent décider de l’interdire ou de le réglementer . Dans tous les pays européens où la consommation personnelle du cannabis n’est pas poursuivie, les gens pourraient commencer à créer des clubs sociaux du cannabis. Un de ces pays pourrait très bien être la République Tchèque, qui selon Bushka Bryndova, est sur le point de modifier les lois pour la consommation personnelle du cannabis sous la pression d’une acceptation croissante du phénomène par la population.
Les manières de cultiver le cannabis qui peuvent être tolérées par les autorités sont particulièrement intéressantes pour ceux qui l’emploient à des fins médicinales. Le Dr. Kurt Blaas de Vienne a décrit l’histoire et les applications du cannabis médical pour une longue liste de problèmes de santé. Particulièrement ses propriétés pour améliorer le système immunitaire et l’appétit n’ont pas davantage besoin de preuve scientifique. Naturellement le cannabis synthétique comme le sativex, le dronabinol et le marinol est maintenant autorisé dans divers pays européens, et de nouveaux produits sont développés. Dans les Pays Bas, une compagnie est cultive du cannabis pour une vente officielle aux patients des Pays Bas et d’Italie. Cependant, la solution la plus économique et la plus facile demeure le cannabis local, et ce n’est qu’une question de temps avant que les juges locaux commencent à comprendre cette situation.
La présentation par Raimondo Pavarin (chercheur sur les drogues de Bologne) a aidé à éliminer quelques mythes au sujet du cannabis. Dans ses études il n’a rien trouvé qui prouve que le cannabis pourrait être un passage vers d’autres drogues qui présentent plus de risques pour la santé . En outre il n’y a aucun risque d’overdose ou de mortalité accrue. Son confrère Peter Rausch (Nektar.at) a expliqué que sans les endocannabinoids (types actifs de dérivés de cannabis que les êtres humains ont naturellement à l’intérieur de leurs corps) nous ne pourrions pas exister, puisqu’ils nous aident en régulant notre capacité à nous déplacer physiquement, de nous détendre, de stimuler l’appétit et la créativité, aussi bien que pour réguler notre mémoire et notre humeur . Selon Peter c’est seulement une question de temps avant que le cannabis soit reconnu comme solution à plusieurs problèmes qui affectent la santé et le bien-être des personnes, et ceci mettra un terme à la guerre à l’ herbe.
Quelque chose de fort semblable se passe pour l’ibogaïne, l’élément actif de l’iboga, qui est trouvé dans la racine d’une plante qui se développe en Afrique centrale. Les experts de l’Iboga Dana Beal, Boaz Wachtel et Patrick Venulejo ont expliqué les détails techniques sur la façon dont cette substance est capable de réduire au minimum des symptômes et des difficultés dues au sevrage pour des drogues comme la nicotine, l’alcool, mais également les opiacés et la cocaïne. Son effet de régulation au niveau de la dopamine dans le cerveau (qui sont supprimées par les diverses drogues) en présentant un facteur de croissance (gdnf) de renforcement de soi, tandis que l’ibogaine laisse une information dans le corps qui lui indique comment faire bien plus de gdnf.
Les thérapies d’Iboga ont eu comme conséquence le traitement réussi d’addictions aussi bien que de traumatismes résultant de désordres psychologiques. Pourtant, il ne semble y avoir aucun intérêt des compagnies pharmaceutiques d’examiner son introduction dans le système formel de soins et de santé. La raison est probablement qu’elle n’a aucun potentiel financier, puisque l’intérêt vrai de notre système courant de soins de santé ne se situe pas dans la résolution des problèmes d’addictions.
Le journaliste français Jacques de Schryver a expliqué son expérience personnelle avec l’iboga en France et en Afrique. Ces expériences lui ont enseignées comment augmenter sa capacité à faire face à la malchance, et à percevoir de futures perspectives à des situations difficiles. Les choses paraissent nouvelles, claires et simples après la prise de l’iboga, qui aide à amplifier votre personnalité, ainsi il met en évidence des bonnes et des mauvaises choses de soi. Ce n’est pas une drogue qui peut être prise d’une manière récréative.
L’impact direct de tout ceci sur la réunion de la Commission sur les drogues narcotiques qui a eu lieu du 10 au 14 mars était, comme prévu, limité. Dans le CND, des décisions sont prises par consensus. Ceci signifie que les Etats-Unis, entièrement prêts à appliquer sa puissance économique et à menacer les pays qui ont besoin de l’aide au développement, peuvent simplement obstruer la formation du consensus et forcer les pays d’opposition à les suivre. Déjà avant que la réunion ne commence, il a été clair que la "position de consensus" expliquerait l’échec de la stratégie de drogue des dix dernières années en l’appelant "retenue", et en établissant une "année de réflexion" pour considérer quelles décisions prendre dans le futur lors de la réunion de CND de 2009.
Pendant les cinq jours d’événement, des hommes et des femmes bien-habillés venant de partout dans le monde ont pu être vus dans les couloirs , s’approcher du stand de café et de sandwich, discutant de papiers, de projets de déclaration et de résolutions, parce que s’approchait la phase de la décision du consensus qui doit être obtenu sur chacun de ces textes. La plupart d’entre eux s’est contentée des détails, mais parmi tous ces papiers quelques uns ont un contenu sérieux ", écrit le représentant d’ENCOD à cette réunion, Fredrick Polak de la "Dutch Drug Policy Foundation" dans son rapport.
Seul, Polak a fait tout ce qu’il a pu pour obtenir une réponse claire du directeur de l’UNODC Costa sur le fait que bien que le cannabis soit à la disposition des adultes dans les Pays Bas, son utilisation est inférieure à celle de beaucoup d’autres pays. Costa a refusé de répondre, et plus tard a publié un rapport dans lequel il a appelé les participants d’une conférence de réforme de la politique de drogue aux Etats-Unis "lunatics" et a invité la société civile "à favoriser des boycotts du consommateur contre les maisons de mode, compagnies d’enregistrement, et les entreprises de sport qui louent les services de célébrités fières, plutôt que honteuses, de leur penchant pour les drogues."
Maintenant que l’UNODC montre son vrai visage aux citoyens concernés qui posent des questions critiques ou suivent juste des conférences, faisant de leur mieux pour aider à résoudre des problèmes de drogue, il apparaît clairement que seuls les efforts diplomatiques ne seront pas suffisant pour reformer ces politiques. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour obtenir un débat sur des solutions de rechange à la prohibition . Autrement, la plupart des conséquences désastreuses de cette prohibition des drogues continueront, assouplie dans quelques pays, mais bien plus répressive dans d’autres.
Nos plans pour Vienne 2009 se baseront sur la conclusion qu’UNODC a besoin d’un véritable adversaire dans la société civile. Tandis que les Nations Unies réfléchissent sur leur future ligne de conduite, ENCOD et ses membres continueront à agir pour les droits des peuples de choisir les substances qu’ils considèrent nécessaires pour maintenir ou améliorer leur bien-être.
La multinationale Monsanto, à la demande du gouvernement fédéral Étasunien, a élaboré un OGM capable de détruire les cultures de cannabis.
Source : AFP.
Ce-dernier est actuellement testé dans l'Oregon ; malgré les protestations des comités de défense pour la biodiversité. Si les tests s'avèrent concluants il pourrait également être répandu d'ici la fin de l'année dans les états du Tennessee, de Washington, de Californie et de Virginie occidentale où se situent les principales zones de production. A eux quatre ces états totalisent une production de plus de 10.000 tonnes de cannabis par an, ces cultures étant deux fois plus rentables que le maïs ou le soja.
L'OGM anti-cannabis constitue une avancée majeure dans la lutte contre les narcotraficants. En effet, les cultures de marijuana se situent de plus en plus au sein de réserves naturelles difficiles d'accès, rendant impossible l'épandage d'herbicides qui condamneraient des forêts entières.
Selon des sources proches des ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture, la France envisagerait elle aussi de se doter de cet inédit moyen de lutte dès le printemps 2010.
Edit by Vyk : Que les Outdoorculteurs se rassurent, 1er avril oblige, cette news ne provenait pas de l'AFP mais de mon cerveau THCisé.https://www.cannaweed.com/upload/server_8/2/c687cb.gif[/img]
Le message suivant sera présenté au nom d’ENCOD, aux délégués de la réunion annuelle de la Commission des Stupéfiants de l’ONU qui aura lieu du lundi 10 au vendredi 14 mars 2008, à Vienne.
Chers délégués,
Le but de cette réunion est d’évaluer les résultats d’une stratégie de dix années qui a été décidée à New York en 1998, et dont l’objectif a été "d’éliminer ou de réduire significativement la production, la commercialisation et le trafic illicite de substances psychotropes".
Dans cette réunion, le directeur exécutif de l’ONUDD, Antonio Maria Costa, présentera les résultats suivants :
"la production illicite mondiale d’opium est montée à 8.800 tonnes en 2007, soit le double qu’en 1998."
"La production mondiale de cocaïne était de 984 tonnes en 2006, ce qui représente un accroissement de plus de 19% depuis 1998."
"Approximativement 42.000 tonnes de cannabis ont été produites en 2005, soit une augmentation de 40% par rapport à 1998."
"La demande mondiale de drogues illégales a diminué dans le cas des dérivés de coca et d’opium, tandis qu’elle a augmenté dans le cas du cannabis et des amphétamines."
Par ailleurs durant les 10 dernières années, l’interdiction des drogues n’a fait qu’augmenter la marginalisation des consommateurs et des paysans qui cultivent des plantes interdites, tout comme d’autres secteurs pauvres de la société insérés dans la production et le trafic de drogues illicites.
Nous vous souhaitons à vous et à tous les délégués gouvernementaux de cette réunion de la Commission de garder la tête froide.
Il aura là une occasion historique de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de millions de gens, et en même temps d’attaquer la source la plus importante du crime organisé.
Les dix dernières années ont montré - récemment - que l’interdiction des drogues est une opération coûteuse, inefficace et contre-productive.
Elle maximise les problèmes pour ceux qui participent peu ou pas du tout au marché des drogues, tandis que le manque d’impact est mesurable dans la dimension globale de ce marché.
En réalité, l’interdiction des drogues augmente la dimension et les répercussions négatives sur ce marché.
En accord avec les estimations de l’ONU, le marché mondial des drogues illicites met 400 à 500 milliards d’euros dans les bourses des organisations criminelles chaque année. Puisque les coûts de production sont inférieurs à 1% du prix courant, le profit net de l’industrie des drogues peut être estimé approximativement à 10.000 euros par seconde.
La recette des organisations criminelles qui se consacrent au trafic des drogues dépasse le PIB de beaucoup de nations. Il est temps d’appliquer des stratégies non- répressives dans la politique des drogues sans menacer la subsistance des paysans des pays en voie de développement, qui ne causent pas de dommages à la santé des consommateurs et qui respectent les droits des citoyens, comme le droit de cultiver et d’utiliser des plantes naturelles pour la consommation personnelle. On devrait mettre en oeuvre des stratégies pour créer des moyens légaux pour la production et l’utilisation du chanvre, de l’opium et de la coca, plantes qui ont servi à l’humanité pendant des milliers d’années.
Il est évident que seul un règlement de la production et du commerce des drogues dans un cadre légal sortira des mains des organisations criminelles le contrôle du marché. Nous vous demandons ainsi qu’à tous les délégués gouvernementaux de la Commission de Stupéfiants de changer le cours de l’histoire en mettant fin à l’interdiction comme base fondamentale de la législation internationale des drogues.
Cordiales Salutations,
Coalition Européenne pour des Politiques de Drogues Justes et Efficaces
Traduction : Jean Michel R.
ENCOD a également participé le 6 mars dernier à la réunion organisée par l'ALDE (Alliance of Liberals and Democrats in Europe) dans le Parlement Européen, voir :
https://www.encod.org/info/6-MARCH-EUROPEAN-PARLIAMENT.html
Ces derniers jours ENCOD était à Vienne (7, 8 et 9 mars) :
https://www.encod.org/info/VIENNE-2008-DIX-ANS-PLUS-TARD.html
Puis du 10 au 14 mars, se déroulera la réunion de la CND (Commission on Narcotic Drugs of the United Nations) :
https://www.encod.org/info/10-14-MARCH-UN-COMMISSION-ON.html
Enfin du 26 au 28 mars ENCOD sera représenté lors de la CannaTrade à Berne :
https://www.encod.org/info/MARS-28-30-CANNATRADE-BERN.html